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n^x
Soixante-huitième année - Anno XI®
18 Novembre 1932
N“ 46
I
fi A
I „Sflett. Valdese ; ..
.f : m TORRE PELÜCÉ
V4LLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériqnes)
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Paê an
L; 10,. 24,» 22,
Ponr 6 moi*
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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cement de l’année.
w Le numéro: ItO centimes
8
8
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,^* dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
PBIIB LA »It IHTtmEUBE
Ihéritage.
« Bénisisez le Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage
des saints dans la luiiaière».
Col. 1, 12.
L’héritage dés isaints c’est le salut, le
iCiel, la vie étemelle, le bien sppirême ;
Nc’est, dans >3 lamgage populaire, le paradis.
Un héritrtge œ n'est pæ quelque chose
qui nous est diû comme priix de notre travail, c’est quelque chose qui nous est
donné. Et s’il est vrai que la loi humaine
donne des droits à l’hénitage, dans le sens
qu’un père qui ne n^ie pas son fils est
légalement tenu â lui léguer une partie,
au moins, de ses biîens, il n’est rien de
semblable dans notre domaine religieux ;
•nul droit à rhénità'ge céleste !
^ — [Mais ne sommes-nous pas fils de Dieu
et par conséqpent héritiers ?
I — Oui, mais, fils rebeles, révoltés.
— Mais dans le mondie il y a pourtant
des personnes exceptionneDement pures et
dnoites qui donnent et se donnent ; il y a
.pourtant des inteligences puissantes qui
domptent les fqrices de la nature, des volontés d’acieri qui domjptent les convoitises
de la chair il y a pourtant des géants de
i’esprit, des dievalieirs de la justice, des
héros de la foi...,; n'ont-îls pas, ces hom^mes illustres, des droîts à l’héritage des
saints que nous, petits et misérables,
n’avons pas ?
- — Non ! l’homme ne saurait, avec ses
■forces, conquérir le Ciel. Nul droit à l’héritage, mais Dieu, par un acte de grâce
dont la portée nous échappe, le donne librement à l’homme.
« H! !»
Et l’homme doit se préparer à le rece'Voir. La dernière guerre a enrichi une
^quantité de personnes, qui ont ainsi été
•transportées d'un milieu pauvre à un milieu bourgeois, pour lequel elles n’avaient
.aucune pnépanation. ¡Ainsi déclassées, elles
-ont commis les erreurs et connu les amierr
tûmes de tous les parvenus : sépairés de
l’ancienne société, méprisés par la nouvelle.
Sf-L’héritier d’une ferme, de même que
l’héritier d^un trône, doit avoir une pré[ paration pour la fonction qu’il devra exercer. Une magnifique bibliothèque pu un
vioton célèbre, laissés en héritage à un
liomime qui n’ait de goût ni pour lia, lecture, ni pour la musique, ne seront qu'un
embarras et un souci pour lui.
i;". Imaginez un sourd' dans une saUe à concert, un aveugle en pleine nature... : pour
toutes choses ñ faut une prépariatian, l’oi>
EaUe adapté ; et cette règle s’étend aussi
®iu xlomaine spirituel. Telle perscame
%>rouve de la joie lau culte public, telle
autre s’y ennuie à mort.
Dieu nous donne en héritage le Ciel,
toáis, si no[us n’y sommes pas préparés, cet
Miritag-e, loin de nous être un bonheur,
hous sera un malheur.
Exeippilies : le Ciel est le repos étemel ;
Ws ce repos serait ,une punition insupportable pour un homme dévoré par la fiêtoe de l’activité. Le Ciel est la paix... mais
Pour les querelleurs c'est l'Enfer,
«Héritage dans la lumière»,
IfSaint Planl, que fuient donc ceux qui Êtoent les ténèbres. «Héritage spirituel»,
•<lui ne dit rien à ceiux qui n’ont que la
.Witise des héritages matériels. « Héritage
avec les saints », que repoussent ceux qui
cherchent la comipagnie des pécheurs.
De là, la nécessité d'une adaptation progressive au climat spirituel du royaume
de Dieu.
Qu’on vous place dans une grande viUe
étrangère et inconnue, à un carrefour où
s’entrecroisent triEUnways et autos et véhicules de tout genre et gens de toute espèce, au milieu d’un mouvement fébrile et
d'un bruit assourdissant : vous éprouveriez
les mêmes sentiments de gêne, d’embarras, de maladresse;, de malaise, de souffrance qu’éprouverait un avare, un viveur,
ïtti 'hypocrite dans l’héritage des raints,
Que Dieu soiit béni pour son don ineffable et qu’il nous sanctifie en vue de la
possession étemelle de l’héritage céleste en
communion avec les saints.
Aie. Ricca.
Commissione del Canto Sacro
jfi j^ersiort, ai j)ireifori delle
Non è fuor di luogo, pi pasr anzi doveroso, rivolgere mi vivo ringraziamento
etile Corali e alle Seweie domenicali, ed ai
loro Direttori, i quali hanno voluto e saputo dare la migliore interpretazione e
la maggior esplicazione possibile ed concetti espressi ed alle direttive segnate
nelle sue precedenti ciredari dalla Cernir
missione del Canto Sacro.
L’appello fivolto aUe Corali di prender
parte diretta alla Festa del 15 agosto non
è caduto nM’oblìo. A Fra Giassemt, qucr
sfanno furon presenti e guidate dai loro
rispettivi direttori, le Coredi dì Pomdfetto
{sig. L. Rostagno), di S. Germano Chisone (sigi. E. Jahier), di Prarostino (sig. E.
Peyronel), di PinerolorS. Secondo (sig. Vicino). Un bum principio che ha già reso
i suoi frutti e che spingerà altre Corali
ancora a comprendere il valore di questo
piacevde dovere. Tìutte le Corali sono fin
d’ora invitate a prender parte attiva alla
Festa del 15 agosto 1933.
Il coro espressamente costituito e diretto da un membro della Commissione
del canto sacro, por offrire i suoi servizi
al culto d’inauguratone dd Sinodo, ha
riscosso un successo magnifico, tanto nelVaccompagnamento dei canti liturgici,
quanto neU’esecuzione del bellissimo, coro
con accompagnamento d’organo. Al numeroso e provetto coro, formato di v&leggianti e di membri déde Corali di Torre
e di S. Giovanni, giunga U ringraziamento
della Chiesa e della Commissione del
Canto. Sacro.,
La Commissione non ha bisogno di additare, quesfanno, orizzonti e vie nume.
Essa prega le Corali e le Scuole domenicali di continuare a marciare sulle buone
vie ben note e verso l’orizzonte ai quale,
tendono i comuni sforzi delle nostre orgor
nizzazioni eodesiastiriie ; U miglioramento
progressivo del culto nelle sue varie espressioni, fra le quali il canto, ha l’onore d’un
posto cospimo, e lo svihvppo della vita re-i
ligiosa indivwkMe, dove il canto effonde
le sue divine ispirazioni.
Una sda preghiera la Commissione
sente la necessità di fare; e la rivolge
non già ai membri deUe Corali, ma a tutte
le persone di buena volontà, perchè entrino nelle file dette Corali a portarm la
loro voce è U loro entmiasmo, oppure
prendano l’iniziativa di far risorgere la
Corale là dove ha cessato temporaneamente di esistere.
Invitando ogni arme le Corali ad imparare nuovi cantici, la Commissione intende, di preparare U terreno, per Vintroduzione di questi nel culto domenicale e
nelle riunioni.
Corali e dèlie Scuole T)omenicali.
Essa quindi rivolge preghiera ai signori Pastori détte Parrocchie di vder tener presenti, netta loro scelta per i culti
e per le rìuniom, questi nuovi cantici,
nei quali troveranno quella varietà di meÌb^ e di argomenti che la Commissicme,
Òim intendimenti pratici, ha sempre
ricercato.
Ecco, per comodità di coiOultazione,
Ìdenco dei cantici stiuMati dalle Corali
negli ultimi Sei anni;
{ Recueil Français, N. 7, IO, 18, 20, 22, 24,
49, 80, 81, 93, 102, 128, 152, 175, 179,
■’k)l, 224, 225, 229, 236, 238, 249, 269, 296,
297, 298, 299, 30a
Innario CJristiano, N. 18, 39, 41, 61, 72,
87, 103, 133, 134, 136, 157, 191, 210, 243,
255, 263.
^ Ììt ^
CORALI.
I cantici die la Commissicme propone
allo studio ddle Corali som i seguenti:
Recueiil Français, N. 19,60,128,153,223.
Innario Cristiano, N. 6, 194.
SCUOLE DOiMBNICALI.
Le Scuole domenzeedi som invitate a
studiare i seguenti cantici:
Recued Flrançais, N. 102, 152, 281.
Innario Ctistiano, N. 6, 171.
* !» W
La Commissicme si propone di visitare
nel corso ddtt’armo alcune Corali ed alcune Scxucde domeréccÉi, e di avere la coridetta « domenica del canto » presso le Parrocchie di Rorà e di Perrero-Maniglia.
A disposizione degli interessati la Commissicme tiene una gran varietà di canti
e di cori per ooooisK»» sp&Mi ed è disposta ad offrire conrigtt ed visiti in relazione al canto ed agli strumenti mueiedi.
Ccm Vaugsirie d’suna fervida attività e
di ulteriori progressi ndlo studio e nelVeseamone dei canti saipri, con la ferma
persuarime ohe gli sforzi di tutti proaureranno il desiderato, lo sperato frutto di
un sensibile mi^ioramento dd canto nette
assemblee di auito, vi presenta i sucri cristiani e fraterni saluti
La Commissione del Canto Sacro :
Adolfo 'Dìonì \
Guido Comba
Eu Long
Luigi MIarauda
Luigi Rostagno.
SI IVVERTOBO GLI INTERESSATI
CHE U
LIBRERIA CLAUDIANA
L’ECHO DES V&LLEES
SONO STATI TRASFERIT^IN
VIA WIGRAM, N. 2
MENUE MORALE
De l’ilie [ôté De la Dairiète.
C’est toujours d'au-delà de la barrière
qui nous sépare des autres qu’on se place
pour nous juger.
Sommes-nous riches ? Ce sont ce,ux qui
ne le sont pas qui prétendront s’ériger en
juges de nos actions.
Sommes-nous pauvres ? L’inverse se produira invarialblement.
Etœ-vous serviteur ou servante ? Vous
entendez savoir juger vos maîtres.
Etes-vous maître ? Nul plus que vous ne
se croira à même de juger ses serviteurs.
C'œt la bru qui s’autorisera à juger sa
belle-mère ; c’est la bdle-mêre qui lui en
rendra la, paTeiUe.
N’en est-il pas .ainsi ? DVHle autres exemples pourraient vous en convaincre.
Mais est-on bien placé pour juger les
autres quand l’on n’est, ou l’on ne tâche,
de se mettre à leulr place ?
Me voici devant mœ élèves. Que de fois,
dès qu’ils ont répété leur leçon, ou dès
qu’ils n’ont point souifflé mot, que de fois
ne suis-je tenté de les bien ou die les mal
juger sur la pure impression que cela vient
de me faire, à moi, qui ne suis plus parmi
leurs rangs, à moi, Qùi ne saisis même,
plus au juste tout ce qu’il a fallu de peine
à l'un pour savoir et â l'autre peut-être
même pour ne pas savoir. Tous les milieux
où ils ont travaillé sont-ils vraiment tous
également propres à l’étude? N’y a-t-îl
pas teille circonstance de famile, de santé
ou d’intelligence, indiAddUelIes, qui fadilite
sa tâlche à l'un, tout en la rendant plus
pénible à l’autre ? D’ailleuirs, afin de les
bien (juger, aï-je fait tout mon possible
pour descendre de l’estrade, pour me mêler à eux, pour être l'un d’eux, pour me
rendre bien compte de ce que je puis, de
ce que je dois prétendre dé leur âge?
— Mais ne t’a-t-on pas jugé ainsi, tout
court, toi aussi, lorsque tu allais à l’école ?
Et alors, à quoi bon subtiliser ?
C’^ là la voix de ceux qui prétendent
intangible tout ancien ordre de choses. Et
pouirtant, si chamn savait se supiioser un
peu « de l’autre côté de la barrière », comme son sens des choses changerait !
Si beaux-fils ou briles-filles se mettaient
bien à la place des be^ux-parents, et si le
contraire avait lieu aussi, le ¡vilain renom de leur entente îmixissible céderait
bientôt le pas à la vie de famille la plus
accomplie, où têtes chenues et têtes Mondes pourraient si bien jouir ensemble de
tour couchant et de leur aurore.
Toute notre vie pourrait être modifiée,
foncièrement modifiée, si nous savions plus
aisément franchir toutes tos barrières qui
nous séparent des autrœ.
Quand tu rentres chez toi, vexé ou fatigué, ne décharge pas tes névroses sur tes
tendres enfants qui voudraient t’égayer
par tours êbalts. Sache voir, avec le regret
d’antan, tour innocente incompréhension
de tes soudis. ^
Si ta domestique n’est pas, ou ne te parait pas, la «perle» que chacun se souhaite, pense que Beaumarchais lui-même
disait déjà qu’aux vertus qu’on prétend
des dom^iques ireu de maîtres seraient
dignes de siervir. Et ne voilà-t-ü pas deux
siècles que Beaumarchais est né ?...
En toute chose franchissons les « barrières» et mettons-nous non pas eu face
2
de ceux que nous allons jiugeir, mais bien '
plutôt (à leu-r côté? Insérons-nous dans
leur vie même et ils nous paraîtront sous
un jour bien différent, sous leur vrai jour.
A y bien penser que sont-ee, d’ailleurs,
ces fameuses « barrières » ?
En parlant de Gandhi je m’étonnais, un
jofur, qu’il ne fût ipas plus affecté par cette
puissante et' impitoyable barrière qui, depuis trois ou quatre mille ans, faisait, de
tous les parias, des « intouchables », des
êtres abhorrés, diéteistés, exécrés, méprisés,
vilipendés.
Eh bien ! N’ahtdl' pas réussi lui, le chétif Gandhi, à briser (espérons-le pour toujours !) lœtte «.barrière» qui lauriait pu
être jugée insurmontable ? ,
Et combien Jésus en a-t-û brisé de « barrières» créées par l’incampiréhension, par
le manque die charité et d’amour ? Les Samaritains bafqués ot décriés, les gentils et
tous ceux; que Rome n’appelait que des
barbares, n’étaient-ils pas, pour Lui, et ne
furent-ils pais, après Lui, considérés comme frèr^^? La barrière du « dvis romanus
mm» n’a jamais existé pour Lui, quoi
qiu’en disent les seictateurs diu « Cristo Romano». Oui, croyez-m’en. Lui a toujours
su combien il est difficile de s’ériger en
juge. Il a même défendu de le fa.îre. Depuis dix-neluf oents ans qu’il a brisé ces
« barrières » parquant en ennemis les factions de l’humanité, depuis dix-neuf cents
ans !... et pourtant ne trouves-t-on pas encore beaucoup, trop de petits égoïstes, de
tout petits méchants q|ui prétendent nécessair,es lœ qlaœes bien séparées, normales les' différences sociales, indlignes de
nous ceux qui ne sont pas de notre côté
de la « barrière », etc., etc, ?
Ces gens-là ont-ils vraiment « faim et
soif de.la justice?...». S. P.
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Tournée en Alsaee.
(Continuation - Voir Echo N. 44 et 45).
Après Mulhouse, voici Colmar, où le délégué Vaudôis ireçoit toujours ,un bon accueil. C’est d’abord le pÆSteur dè l’Eglise
Luthérienne, M. E. Jaeglé, au visage toujours so|ttriant|; ce sont les trôis autres
Pasteurs, tous très aimables ajulssi ; c’est,
enfin, Îe Président de la Société Biblique,
Virai chrétien et parfait gentilhomme, qui
s’intéresse vivement à tout ce qui regarde
Thistoire et l’oeuvre de l’Eglise Vaudoise.
Colmar est .une ville intéressante : ses
origines remontent au VIII® siècle. Déjà
aux époques préhistoriques la contrée devait être habitée et l’époque romaine y
vit certainement quelques établissements,
grâce au voisinage immédiat du Castrum
Argentovaria (Horbourg). Le |développement général de Colmar date de l’époque
de Frédéric II, qui Térigea en ville libre
en 1226. Dans les dijfféren'tes piéripétieB
de son histoire, elle a toujours fait preuve
de son attachement à la PVance. On ne
quitte pas Colmar sans avoir visité la
Grand’Rue avec ses maisons au caractère
ancien bien ¡prononcé, généralement en
style gothique, remontant au XV® et même au XIV® siècle. Une visite à la cathédrale de Saint-Martin (élevée sur l’emplacement d’une église ,romane du X® siècle),
à la Bibliothèque (80 müle volumes), et
surtout au Musée des Uuderlinden ; en
voilà assez pour avoir une idée d’ensemble de Colmar. Le Musée surtout est intéressant : on y conserve les fameux tar
bleaux de la Passion, de GrünewaW, d’intéressantes collections de faïenoes, d’objets
d’art, et surtout beaucoup de souvenirs
patriotiques rappelaint les souffrances et
l’héroïsme du vaillant peuple d’Alsace,
t Sur 44 mille habitants, Colmar compte
de 8 à 0 miPe protestants ; ces derniers
apiw;rtiennent généiralement à la confession luthérienne, quoique d’autres tfâiominations soient 'représentées dans la vile.
Le temple Jiuthérien, où des seirvices en
langue française et en langue aJiemanide
ont lieu tous les dimanches, faisait partie,
autrefois, dlu couvent des Pra|nciscains, qui
s’installèrent à Calmar vers la moitié du
XIII® siècle. L’église de l’ancietti couvent
est séparée en deux parties |: Tune est le
temple protestant actuel avec ses trois
nefs, ses magnifiques vitraux et un immense Christ au fond de l’abside ; l’autre,
qui comprend le chœur, sert die chapelle
catholique à l’Hôpital civü adjacent. C’est
idans <ie temple que 'se tenait, le dernier
dimanche d’octobre, la fête ,de la Société
Biblique, à jlaïqiueille le souligné a eu
l’honneur dé participeir, en donnant des
nouvelles dé la Bible d’Olivétan. Nous
avons dit « en donnant des nouvelles »,
parce que pour beaucouj^ de monde, à
l’étranger, tout ce qui concerne les Vaudois est du nouveau. J’ai souvent rencontré même des Pasteurs qui, comme un
jeune collègue de 'Gohnar, m’ont confessé
leur ignorance au sujet de notre Eglise et
«
m’ont pr.iê de leur envoyer des brochures
ou .de leur indiquer des livres pour mieux
œnnaître « cette .hhtoire si intéressante » !
Cela n’em.i)êcàe pas qu’il y ait beaucoup
de personnes aussi qui nous connaissent
et nous lappiéeient, 'à Cohnar comme ailleurs : pair exemple le brave pasteur Jaeglé, chez lequel loge généralement le délégué Vaudois. Nous nous réjouiæons avec
ce vénéré collègue de ce que, récemment,
il vient d’être diécoré de la Croix de l’Ordre
de Nassau par' Sa ^Majesté la Reine de Hollande qui, pendant 1® séjours qu’eUe fait
à Colmar, |réquente Fégilise luthérienne.
Je dirai, en tOrmiilnant, que, parmi les
problèmes ecclésiastiques qui préoccupent
nos frères d’Alsace, il y a celui du recrutement des paisteurs ; il y a environ 60
églises sans conidUcteur spirituel tandis
que, de l'autre côté le la frontière (Allemagne), il y ai des centaines ,de pasteurs
sans église! La France, qui a conservé en
Alsace le Régime du Concerdat et pourvoit au|traitementdes pasteurs protœtants
comme à celui des curés catholiques, ne
permet pas que des jpasteurs aHemands
viennent len Alsiaice ; d’autre part, peu de
Français peuvent être envoyés dans les paroisses alsaciennes où la iConnaissance de
l’aUemialnd est îndi^ensable. Quant aux
pasteurs d’autre nationalité, ils ne peuvent être ladmis qu’après naturalisation, ce
qui ¡présente d'autres inconvénients et ne
peut, du reste, pas se faire aussi facilement qu’on le croirait. On ne voit donc
pas comment résoudre la crise ! D. P.
(A smvre).
E USCITO;
ERNESTO COMBA
— Lire 2 —
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Torre Pellice (Torino)
CHRONIQUE VAUDOiSE
InaQgQration da Noavean PavilloD
de l’Hôpital de La Tour.
Vendredi passé, 11 novembre, a eu lieu
rinaugunation du nouveau Pavillon de
rHôjpiteil dè La Tour. Le tenps n’était
guère favorable, ce qui n’empêcha pas à
une quarantaine de personnes, toutes directement'en rapport avec les CËuvres
HospitaRères, d’intervenir à jeette cérémonie. M. le eomm. Sacco, médecin provinjcial, était pirésent, ainsi que 'M. le,
comm. Bernabò Sdorata, président de la
Cassa Nazionale ¡per le Assicurazioni Sociali, et son premier seqrétaîrei ‘ML le
doct. Giua : en outre M. le prof. Piniairdi,
le prof. Conte, le vice-madéra/teur M. Marauda, le prof. Jean JaBa, ancien président de la Oommission des Hôipitajux, et
Madame, M.me Maggiore, le prof. Attilio
JaBa, pT^ident du Comité de la QroixRouge, M.me Talmon, inspectrice du même Comité, les Pasteurs de Bobi, Villiar,
La Tour et Angrogne, ainsi que ¡Mimes
Tron Henri, senior, Jahier et J. Ttron,
M.me Micol, M.me Rivoïir, M. et Mime Forneron, et M. et M.me Cbraba, anciens directeurs die la Maison des Diaconesses,
M. le commandant Vertu et Madame, donateurs d'un lit au Pavillon, M. l’architeicte C. Charbonnet et M. Ubarti Bona,
constructeur dè la bâtisse, les Directrices
dè l’Orphelinat, dlu Refuge, de l’Hôtpital
du Pomaret, les docteurs Mathieu, Turin,
Quattrini, Rivoir, Paltrinieri, et M.He Salomon, M.Ue Pons-Ka'rrelr, infiirmière de la
Oroix-Rouge.
Par quelques paroles adaptées à la circonstance, le président, M. Guido Comba,
rappela lavee reconnaissance que le PaviL
lon était du, en une considérable partie,
au don généreux die M. le ipasteur et M.me
Ch. Albert Tron, en ajuvenir dè leur fils,
le ,doct. Stanley Tron. Il exprima la reconnaissance d(e la Gommiæion aussi aux amis
généreux, qui fondèrent les lits Margherita GiamqAœôH-Meühe, Edoardo ed Augusta-Vertu, Teodoro ed Mena Longo, et
le lit eu cours de fondation, Atwgmto ed
Orlina Long, en souhaitant que .d’autres
donateurs .s’ajoutent à ceux qui ont déjà
contribué en faveur du Cabinet Radiologique et à d’autres installations faisant
partie du Pavilton. Il lut les adhésions de
plusieurs amis et invités qui n’avaient pu
intervenir, parmii lesqueles une bonne lettre du comm. Ch. A. Tron, et celes également aimiables du doct. prof. Arnaldo
Malan, prof. Guido 'Malan, colonel E.
De Carolis, podestat dè La Tour, commi. D.
Jahier, preside du Collège, M.me M. Pellegrini, llVI|.me N. iMalau.
Aiprès quelques rafraâchissietments, on
procéda à lia visite idu Pavillon, qui fut
admiré par tout le inonde, dans sa blancheur i,mmaculée et dians son élégante
simplicité.
Enfin, M. le comm. Bernabò Sfiorata
exprima sa satisfaction et son admiration
pour la nouvelle institution, en faisant des
vœux pour qu’eUa puisse prospérer et rendre de griands services. C’est ce que nous
souhaitons, nous aussi, de grand cœur.
X.
H: à: à:
ANGROGNE. Décès. Mercredi, 9 novembre, un long cortège accompagnait à lepr
dèmière diemeure ki-bas les dépouilles
mortelles die Jean D. Rivdire de Barthélemy et de feu Clémentine Rivoire (Cassëtta,), idiécédé à Ghiotgagn, le 8 courant,
à l’âge de 24 ans, après une longue et
douloureuse maladie. A la famille affligée,
nous renouvelons l’expression de notre
vive sympathie chrétienne.
— Mariage. Samedi, 12 novembre, était
célébré le mariage die Jean Jacques Negrin de Jean Elisée et die Marie P«ntet,
de la paroisse de Bobi (Costa). avec Lina
Bonnet de Pierre et de Rosine Rivoire,
du 'Martel. Que le Seigneur, qui leur a accordé une si belle jouimée pour leur fête
,de famille, leur accord© aussi de passer
ensemble de longues années granidèment
bénies sous Sa sauvegarde.
LA TOUR. Nous donnons la plus cordiale bienvenue à M.me et M. le pasteur
Auguste Jahier qui, après un tong ministère béni, ont choisi »La Tour pour s’y
fixer en prenant leur retraite.
M. et MLme Jahier retournent au sein
de la faimiUe qui a eu le privilège de jouir
de (leur ministère pastoral durant plusieurs années, au cours desquOlies s’était
établie une forte #miutuelie affection entre
pasteur et xmroissiens. Aussi sommesnous certains d’être le porte-voix de toute
la famiffle piaroissiale en disant à M. Jahier et à sa Dame toute la joie que nous
éprouvons de les ravoir au milieu de nous.
— La fête de la Réformation a été
commémorée le dimanche 6 novembre dernier. La coBecte faite à l'issue du culte,
en faveur de la Société Biblique, a donné'
une jolie somme.
— La Chorale a eu sa séance d’om
ture, dans laquelle, après avoir entendu)
le rapport sur le travail fait l’aJn dernieir*!
elle a pris l’engagement de poursuivre dÿiL
mieux en mieux son aetmté bénie pouf
l’amélioration du chant dans nos culte^
et de continuer à donner son concours ejjt; î
vue d’une ¡plus grande édification de na}¡¡
fêtes et de nos servioes religieux.
— Un bon nombre de nos paroïssieos
et'paroissiennes seront heureux d’apprendre que nos jeulnes fiUes unionistes on(|
pris la décision, dans la dernière séance,
de reprendire la « mission des fleurs^,
c’est-àiditre de visiter, aussi souvent que
possible, les personnes malades, .isolées ou ;
d’un âge avancé, ixïur leur chanter quel?
ques cantiques et leur offrir — quand les
visités sont besogneux — quelque petit
don en nature.
— La famille paroissiale vient de per
dre deux de ses membres, que le Seigneur
a repris de ice monide, après assez longue
maladie : M. Peyrot Jean Daniel, âgé de
58 ans, de Sainte-Marguerite, et M. Bonnet Jacques, des Chabriols Inférieurs, âgé
de 45 ans. ?•
Nous exprimons encore aux familles en ■
deuil notre sympathie chrétienne. '
— A tous ceux qui sie sont intéressés
à notre vieux sanctuaire des Copiens,
nous annonçons que la toiture est com-‘^
plètement rëfa.ite et qu’on va incessamment commander le travail de vernissage,
à l’intérieur comme à l’extérieur.
Menci aux donateurs qui nous ont mi- ;
voyé leurs dons, que nous mentionnons id,
cette mention nous évitant les frais de
reçus. L’appui que nous avons obtenu a
été fort précieux et nous a délivré/’uft
grand souci.
M.me H. Gardliol, L. 5 - M.Ile Marie Tdlini, 10 - « Eh reconnaissance », 15 I
M. prof. 'Théophile Pons, 10 - M.lles Charbonnier, Dagots, 15 - M.m.e E. Charbonnier-Rhodé, 10 - M.me Marie Cougn,'
Batet, 10 - M. Jean Roland, ancien, 10 « Une personne», 4 - M. et 'M.me Pagliay,
10 - M. le capitaine Nisbet, 100 - Prof,
dott. Giorgio Tron, 50 - M. et M.me Henry¡
Coïsson, Erythrée, 50 - Doct. Italo Ma--'
thieu, 20 - Commandant Charles Vertu et
Madame, 50 - &eur Louise Stafié, 15 M.me Fômeron ¡Marguerite veuve Rostai;
gno, 10 - Riaig. Levi Eostagtoo, en souveràr
du prof. D. Benech, 10 - M. l’avocat Stçfl
fano Peyrot, 50 - M. Jacques Riccia,
secrétaire, 15.
POMARET. Dimanche, 16 octobre, la
chaire a été oocupée par le candidat eH:
théologie M. Arturo Rostagno, que noiBÎ
remercions pour sa bonne prédicatiDn. kf^
■—■ Mariage. Le 5 novembre, Arnédéé
Bertalmio let Mvira Balme s’unissaient en,
mariage. De nombreux parents et amiS
prirent part à leur bonheur, que noug
souhaitons profond et durable. 4
PRAMOL, Samedi dernier, dans Taprès?.
midi, a été célébré, à Saint-Germain, le
mariage de M. Travers Ettore, de ïEn■vers-Pinache, âvec M.lle Travers HélèWy.
de Pramol (Michalet). M. le pasteur H.
Tron, dte Saint-Germain, a présidé la
rémonie. Nous renouvelions aux éiroux nos
meilleurs vœux die joie et die bonheur, d
— Baiptême. Samedi, 5 novembre, nous
avons délébré, aux Pleiics, le baptême de
la petite Mvire Bertalot dè Henri et
Long Louise, dies Ailiers. Que Dieu gaïd* ^
cette enfant et qu’II la bénisse toute sa vi&
— Le culte du 23 octobre a été préei4^
par le candidat en théologie M, ArtUfe
Rostagno. Nous lui exprimons encore Of
tre recomiiâissajniœ et lui souhaitons heB^
poup de bien dans son séjour à rétrangei>
— Toutes les activités de TEglise
repris avec entrain. Les Unions des , ,
res et des Jeunes Gens se proposent
cornplir un bon travail pendant Thiv^L’école du dimanche s’est ouverte par B®
. culte adapté à la circonstance. 4
Nous demandons à Dieu de nous de®“:
ner toujours plus de foi et de nous guid®®
dans l’accomplissement de notre tâche.
VALDESE. M. le Directeur. Avec
pîÉ'mission, nous recueillerons quelq®®*
nouvelles de VaMese, N. C., pour que vwc
lecteurs aient, comme vous le désirez,
coup d’œil du peuple vaudois en gé
ri
3
Nos colons idfi 1893 fonnent, avec d’aur
.tres familles laitnéricBines, l'Eglise Presbytérienne (the Waidensian Presbyterian
Cimrch), se rattacluant à l’Eglise Presbytérienne du Suid. Plusieurs p,asteurs
viiudois l’ont desservie pendant quelque
temps : Hemy Vinay, Bartliéllelmiy Souliesr, Henry GaUrou, Emile H. Tron, Philippe Guigou et Jean Pons; apires eux,
jMi. Verretíult, vemant du Cajnada.
Depuis im pqu plus d’un an, c’est le
jeune et enthousiaste candidat J. H. Caiigan, qui l’a desservie jusqu’au 10 juillet
dernier.
Ce jour-là, devant une nombireuse congrégation, ,a eu lieu, sebn l’usage américain, sa consécraition et son installation.
IM. le doct. E. D. Brown, pasteur à Statesville, présidalit la cérémonie ; le rév.
ÎAL ¡A. Mc Lean, de Lenoir, pirêcha le serriion, sur la pariaboie du^ bon Samaritain ;
le rév, John Hay, de Hickory, présenta les
necommialndaltions au pasteur, et le rév.
J. A. Oaligan, pèire de celui-ci, les recomluandlations à la congrégation.
— Pendant l’été, sur le préau du temple,
a été tenue une école biblique pour lia jeunesse, dirigée par le conducteur de l’église
et l’évangéliste, M.lle SaUy Ramseur.
Les élèves ont été ,alu nombre d’outre
IQp, divisés en différentes classes, suivant
leur âge et leurs connaissances. Le programme des leçons, données par un corps
enseignant particulièrement préparé, comprenait une jpartie instructive et une
partie édîficiaitive ; le sujet central étant ■:
alpprendre à connaître la pensée du Christ,
les cours ont duré deux semaines ; mais
un certain nombre de jeunes personnes
ont demandé que leur instruction reli*gieuse pût continuer en vue d^être ensuite reçues dans l’Egliæ. Le piasteur et
ses collaborateurs et collaboratrioeis avaieint
entrepris iciette campagne dans la conviction que l’Eglise doit s’occuper de sa
jeunesse et travailler pour la conduire
au Sauveur. Et les fruits n’ont pas tardé
à venir, puisque plusieurs nouveaux membres ont été ajoutés à l’Eglise et reçus à
|Ja¡ communion.
— Le 15 mmt a été célébré, cette an*née encore, avec eUthousiasme, le dimanche 14.
Le service a été tenu en plein air par
le paste,ur Me Lean, que M. Caligan remplaçait à Lenoir, sur le sujet : « The cost
of wffrship », que nous pourrions traduire
par : « Ce que. noius coûte notre fidélité à
l’Etemel». M. le prof. J. Pons ajou-ta', en
français, quelques paroles très appropriées. On a chanté les cantiques du recueil françaiisi. Le public a été évalué à
100 environ, idont bon nombre étaient nés
encore aux VaDéels.
La fête a parfaitement réussi.
■— Et nous finirons notre chronique en
mentionnant un double deuil : le départ
pour le ciel de Margumite Basrm, âgée de
87 lans, et de Jeolw Daniel Marnglia, de 76.
A l’un comme à l’autre enterrement
ont pris part le Pasteur titulaire et le
prof. J. Pons, ex-conducteur de l’Eglise.
phg.
/
VILLAR. Décès. Lundi. 14 courant, ont
«U lieu les obsèques de notre frère Paml
Davit, du Peyroûn, décédé dimanche mattin, après une langue et péniMe maladie,
dans sa 61" année. Nous exprimons à tous
les parents, et d’^irne manière spéciale à
^ veuve, notre sympathie fraternelle.
— Activité d’hiver. La «reprise» de
toutes nos activités ecclésiastiques s’est
mitiée par deux cultes avec Sainte-Cène,
dans lesquels nous avons cherché, avec
ï*aide de Dieu, de nous rendre compte de
Î’imiportance et de la signification de ces
deux grandes écoles de salut : La Mble et
^Eglise, qui nous viennent de Dieu, et
dont le but est, uniquement et au dessus
d’elles, de nous conduire à Lui par JésusChrist.
Que Dieu nous accorde de savoir profiter, tandis qiie nous en avons la possibilité, de tous les moyens de grâce qu’il
met à notre disposition, pour le salut de
nos âmes et pour Sa gbireli
Dans ces réunions, notre pensée n’a pas
oublié les nombreux frères que les nécessités de la vie ont poussés loin de la
patrie, et nous avons demandé â Dieu de
veiUer sur eux et de les garder de tout
mal.
— Ecdes. Les écoles subventionnées de
Buffa et diu Beæé se sont rouvertes lundi,
14 courant, sous la direction respectivement de M.les Alma Long et Adeline
Dalmas.
Ce n’œt pas s(ans sacrifice que le Consistoire a décidé la .rouvertune de ces écoles si nécessaires, mais c’est dans la confiance que les parents intéreæés sauront
reconnaître d’une manière plus tangible
que par bi passé les avantages que ces
écdles apportent à leurs enfants.
* — Unions Chrétiennes. Mercredi soir,
9 courant, dans la grandie école, a en lieu,
sous la présidence de M. le chev. HéH
Long, président de EAssociaibion du Centre, b cuite d’ouverture pour toutes nos
Unions Chrétiennes die la paroissa
Nombreuse et bienfaisante réunbn, malgré le temps défavorable.
Que Dieu bénisse toutes ces activités
qui ont pour but de Lui consacrer toutes
les vaillantes énergies de notre chère
jeunesse! j. r.
TURIN. Lors de la visite du Dme à Turin, le Pasteur titulaire fut invité par
le Préfet à lui irendire hommage au nom
de la Communauté Vauidoise. On ne peut
que se réjouir de cette attention, qui
démontre de queBe conS;idération jouit
l’Eglise Vaudoîse auprès des Autorités
Supérieures.
— Avec le premier dimanche de novembre, on a commencé les cultes réguliers <bns l’égliise du Corso Principe
Odcbne.
— Le 16 octobre, les Artîgîanetti ont
donné une sbirée avec récitations, qui a
eu un vriai succès.
— La fiaimille Gay, concierge, qui pendant 20 ans a servi l’église de Corso V,ittorio et la maison paroissiale, laisse cette
place pour continuer le même travail à
l’église du Corso Principe Oddone. La ConÊirégatbn lui exprime sa reconnaissance
pour le service consciencieux et fidèle
qu’elle a prêté.
(Du Piccolo Messaggero).
^ I»i«' Hi» I»i»i M»I I»i«> mn Mn i»i»i E
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M. Vincent 'Mowrpiîia, de SailntiJean,
vbnt d’être nommé Chevalier de la Couronne l’Italie, pour le travail qu’il a accompli, pendant de longues années, comme
délégué de la Croix-Rouge. Nos félicitations.
Nous apprenons pair Y Aurore, de Montréal (Canada), que notre débgué M. Guido
Miegge a visité cette vîlb et qu’il y a été
apprécié. h’Echo lui envoie ses salutations
cordiales il serait même heureux d’avoir
de lui quelques correspondances à publier.
* » *
Au docteur Emmanviel Qmttrîni, qui
commence sa carrière médicale en s’établissant 0ju Pomaret, où son père a tratvailb pendant plusieurs années à b satisifaction du public, nos meilleurs vœux.
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M. Gustave Bert nous a trausmis sur
cet ouvrage une bngue recension, utn vrai
artbb qui résume tout b livre. Faute
d'’espaiee, nous nous limitons, pour b monaent du moiiis, à signaler aux lecteurs
cette œuvre, dans l’espoir qu’ils sentiront
le désir de se la procurer et de la lire.
C’est b tableau fidèle d’,un homme de Dieu
et d’un évahgéliste hors ligne, dont b
nom la résonné maintes fois à l’oœasbn
de la célébration du Synode de Chanforaîi ; donc, à un certain point de vue, im
livre d’actualité.
***
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huguenot en un acte. — Edition « La
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Faits et Nouvelles.
Italie. Nameaux timbres. A l’occasion
du dixième lanniversaire du ¡régime fa‘scjste, on a émis une nouvelle série de
timbres. L’,un d’eux mérite d’être signalé,
non seulement à ceux q)ui font collection,
mais au public en général. C’est celui de
30 centimes, que quelqu’un a défini le
timbre chrétiein ; en effet, il porte an centre un lutrjîn, avec l’Elvangile ouvert dessus et une croix, devant lesquels tes faimons fascistes s’inidlinent en signe de respect- Au desOTB, un seul mot ; Croire,
i’ Un Evangile et une croix résumant la
tfoi du chrétien ; voilà un. miagthiifique trait.
Purse notre patrie trouver cette foi simple et forte.
* « »
Angleterre. Dernièrement, ime députation des Eglises anglaises a été reçue
par te Premièr Ministre et par te Ministre des 'Affaires |ltrangères. La députa:tion était guidée’ par l’Archevêque de
Can-torbery et comprenait plusieurs évêques dbcésains, l’Archevêque de York, te
Modérateur dè l’Eglfse d’BcK»se et d’autres représentants des Eglises libres. Elle
s’est faite te ipOrte-voix de la grande mat
jorité du monde religieux anglais sur la
question du: désarmement et a insisté pour
que le gouvernement prenne ,une attitude
bien décidée en aidloptant un plan formel
à soumettre à la conférence. ^
Il est à espérer que Fesprit chrétien
puisse accomplir ce que les politiciens et
tes diplomates ne réussissent pas à mener à bien.
» * *
Allemagne. Une voix catholigm à la
fête du Gustav-Addf-V&rein. Lors du récent jubilé de Leipzig, te délégué de l’Eglise romaine, doct. Scheerer, de Berlin,
qui avait été invité officiellement, a fait
les déclaratibns suivantes : « Nous vi-vons
dans un -temps où, plus qu’à nulle autre
époque, l’on d|oit considérer comme une
nécessité impérieuse et un dievoir national l’action oommuine dans ime entente
mutuele de tous ceux qui, sur te terram
du christianilsme positif, -veulent résister
à Tassant de l’incrédulité diestructrice ».
(Semaine Rdîgieusé).
» « *
Suisse. Montreux. Un Vaudois établi à
Montreux, en nous faisant parvenir son
abonnement (|1933 et 34 en même temps,
merci), nous envoie quelques détails sur
une oonférence organisée par la QroixBbue, et dont le sujet, iüustré par des
projections lumineuses, était les Vallées
Vaudoises.
« L’histoire, les vues, tes chants des Vallées, tout y passa... Us sont (les Suisses)
tous enthousiasmés <b leur voyage chez
vous et très reconnaissants à M. JaUa, qui
les accompagna partout, et ein-vers b populatbn pour sa grandiose réception ».
La même conférence sera encore donnée
(peut-être est-ce Un fait accompli en ce
moment) à l’Ul G. de J. G.
*»*
France. Chaaies Gide honoré en Sorbonne. Nous empruntons du Christianisme
au XX^ siècle quelques infarmations sur
l’hommage qui a été rendu à Charles Gide,
le 22 octobre, dians UAmphitéâtre Richelieu, devant Une nombreuse assistance.
M. Charles Riôt, membre de l’Institut,
sous-gouverneur de b Banque de France
et colla,borateur de Charles GMe, a inasté
sur b rayonnement mondial de b pensée
et de l’action de son maître, dont les Prin<Apes d’économie pditiquie ont été traduits
dans 39 languies.
Ce qui a caraetérisé Gikb, c’est son inr
sïstance sur b valeur et b dignité du
travail, c’est ensuite b recherche des solations inspirées par b justice plus que
par l’intérêt personnel ou b lutte des classes, c’est enfin l’importance qu’il a attribuée à b chiarité. Oharles Gide n’a pas
-voulu que l’économie restât sèche, aride et
sans âme, il l’a atteidlrie, il l’a ainimée de
son souffle, et c’était un souffie chrétien.
Dans une étincelante improvisation, le
professeur Bouglé, de l’Ecole Normale Supérieure, a montré les sources auxquelles
Gide a puisé dans son œu-vre de justice et
de charité, et il n’a pas manqué d’indiquer b Bible comme b principale et b
plus permaniènte.
Sous une apparence réservée et parfois
même rébarbative, .il cachait une âme tendre, passionnée, son cœur saignait à toutes les misères, mais battait pour toutes
les grandes causes. ^
Au cours de b séance, une lettre de
M. Elie Gounelb fut lue, rendiant hommage « au pionnier, au prophète, au poète
du mouvement chrétien social, au fondateur et au priésidient de son «ijAssociation ».
La Fédération Protestante de France
était représen-fée ipar M. Ch. Merle
d’Aubigné.
M. Ch. Gide est mort, il n’y a pas longtemps, après .une vb consacaée à un grandi
idéal qui a honoré sa patrie et le protestantisme français, auquel il appartenait.
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Bien faire ce que l’on fait.
Voilà ! s’écria Henri, en jetant toin de
lui b brosse à souliers. «Ceb ira bfen !
mes soulieirs ne sont guère brillants. Mais,
qui est-ce qui s’eU souciera ? ».
« Ce qui mérite d’être fait, mérite d’êtrfe
bien fait ! », lui dit son père.
Henri rougit, et son père ctontinua :
« Voyons, mon garçon, tes souliers sont
misérablement cirés. Prends-moi cette
brosse, fais-les briller. Quand tu auras fini,
t#i viendras me trouver, je te raconterai
une histoire».
Quelques minutes après, bs souliers brillaient comme un miroir; Henri -vint demander à son père l’histoire qu’il avait
promise.
« J’ai connu un pauvre garçon, dit celui-ci, à qui sa, mère avait enseigné b proverbe que je t’ai dit. Comme elle était
très pauvre, elle dut placer son fils dans
b famile d’un riche monsieur qui l’employait à toutes sortœ d’ouvrages. U s’appliqua à bien faire tout ce qu’on lui donnait à faire.
«Son maître, satisfait, lui donna bientôt une pbc© dans sa msiison de commerœ. U continua à s’appliquer, et quand
on lui donnait une ooutise à faire, ü b
faisait en aussi peu de temps que possible. Il s’éleva ainsi, peu à peu, à un poste
4
de confiancie, jusqu’aiu jiour où son maître
en fit son asBocié. Il est maintenant un
homme riehe et voudnait que son fils apprît
à observer la ipègle qui l'ai ifait prospérer ».
« Comment, papa, s’écria Henri, tu as
été autrefois un gaTçon pauvre ? ».
«lOui, mon ami, si pauvre que j’aî dû
aller en service, cirer des souliers, servir
à table et rendre tous tes petits services
qu'on exigeait de moi.
« Et c’est en ¡atpprenant à bien falire les
j)etitès choses que j'ai ipu réussir dans les
grandes ». Onde Pierre.
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Pinerolo > 5,22 6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29 18,57 20,33
Airasca > 5,43 6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57 19,11 20,56
Torino a. 6,31 7,30 8,-10 8,40 9,48 14,07 18,47 19,47 21,42
Torino p. (2) 0,26 5,- 6,35 7,55 (1) 11,10 13,15 17,25 18,43 20,07 21,22
Airasca > 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28 20,51 ~ f
Pinerolo » 1,30 6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21 19,53 21,18 22,02
Bricherasio » 6,29 8,06 14,43 18,45 20,14 J }
Luserna S. G. > 6,48 8,31 15,01 19,01 20,30 f
.Torre Pellice a. 6,52 8,35 ì 15,05 19,05 20,34 >
(1) Feriale — (2) Al Lunedì.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO FELLICE
Torre Penice p.
S. Margherita »
Chabriols »
Villar Penice »
Via Fourca »
Bobbio Penice a.
8,45
8,55
9,02
9,09
9,14
9,20
(*)
15,15
15,25
15,32
15,39
15,44
15,50
19,15
19,25
19,32
19,39
19,44
19,50
BobbioPellicep. 7,15
Via Fourca
Villar Penice
Chabriols
S. Margherita
Torre Pellice
7,20
7,26
7,33
7,40
7,50
(*)
11,25
11,30
11,36
11,43
11,50
12,
16,
16,05
16,11
16,18
16,25
16,35
(•) AI Venerdì (mercato a Torre Pellice) e nei giorni festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugera(/oc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
6,19 7,52 (1) 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 (2) 20,10
6,27 7,59 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18
6,30 8,02 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21
6,35 8,05 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25
6,41 8,08 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27
6,44 8,11 11,04 12,39 14,45 17,- 18,49 20,30
— 8,16 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33
6,52 8,19 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36
7,02 8,26 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20.43
7,09 8,33 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50
7,12 8,36 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53
— 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58
7,22 8,45 di,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01
(1) Sabato (mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
(1)
Perosa Argentina p. 6,01 7,40 11,52 13,40 16,20 17,50 19,30
S. Sebastiano » 6,04 — 11,55 13,44 16,23 — 19,33
Pinasca » 6,09 7,48 12,- 13,50 16,28 18,- 19,39
Dubbione » 6,12 7,51 12,03 13,53 16,31 18,03 19,42
Villar Perosa » 6,18 7,57 12,10 14,- 16,45 18,10 19,49
S. Germano » 6,25 8,04 12,17 14,07 16,53 18,18 19,57
Malanaggio (fac.) » 6,27 8,06 12,20 14,15 16,56 — 20,Porte » 6,30 8,10 12,26 14,20 17,- 18,25 20,04
S. Martino » 6.33 8,13 12,29 14,23 17,03 18,28 20,07
Riaglietto-Fiugera(f«c)> 6,36 — 12,32 14,26 17,06 18,31 20,10
Abbadia » 6,39 8,19 12,35 14,29 17,10 18,34 20,13
Ponte Lemina (fac.) » 6,42 8,22 12,38 14,32 17,13 18,37 20,17
Pinerolo a. 6,48 8,29 12,44 14,40 17,20 18,44 20,25
(1) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PEBRERO
Perosa Argentina p. 9.- 13,25 19,35 Perrero p, 5,20 7,- 11,10 17,10
Pomaretto » 9,08 13,33 19,43 Trossieri-Faetto » 5,23 7,03 11,13 17,13
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,48 19,58 Chiotti-Riclaretto . 5,27 7,07 11,17 17,17
Trossieri-Faetto > 9,27 13,52 20,02 Pomaretto » 5,42 7,22 11,32 17,82
Perrero a. 9,30 13,55 20,05 Perosa Argentina a. 5,50 7,30 11,40 17,40
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