1
Cinqnante>haitième année.
26 Mai
N® 21
L ECHO DES V4LLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
-..cMENT :
Vallées Vaudoise^ • • ...............
Italie (en dehors des Vallée?) et Colonies .
Ktrangei .................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .................
Par an Pour 6 moi
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Vous me servirez de témoins».
(Actes I, 8).
Qu’est la parole de Dieu dans son ensemble? Un témoignage. Elle-même se
donne souvent ce nom : le témoignage,
le témoignage de l’Eternel. Quel est le
grand objet de ce témoignage des Ecritures? Jésus-Christ. La loi et les prophètes, est-il écrit, lui rendent témoignage. Et notre Sauveur lui-même a dit:
« Sondez les Ecritures, car ce sont elles
qui rendent témoignage de moi *.
Or, ce Jésul, Fils de Dieu, venu en
chair pour nous sauver, mort pour nos
offenses, ressuscité pour notre justification, élevé dans le ciel pour la consommation de notre espérance ; ce Jésus objet du témoignage de toute la Bible, est
également le grand objet du témoignage
de l’Eglise. Tout ce que la Bible nous
’ révèle de sa personne, de son œuvre de
grâce, de son règne de gloire, de ses
droits sur nous, de nos devoirs envers
Lui, l’Eglise le recueille, l’expose, le
proclame.
Qu’on ne nous accuse pas de borner
l’horizon de l’Eglise et d’amoindrir son
rôle, en concentrant ainsi toute sa pensée sur un objet unique. « Tous les tré.sors de la sagesse et de la science ne
sont-ils pas renfermés en Jésus-Christ ? ».
Le Père lui-même se révèle-t-il à nous
autrement qu’en la personne de son Fils?
Et s’il n’est pas une seule vérité religieuse dont Jésus ne soit la source, est-il
d’un autre côté une seule de nos innombrables misères morales qui ne trouve
un remède tout préparé dans les richesses incompréhensibles de sa puissance
et de son amour? J’aime à me représenter mon Sanveur sous l’image de ce Soleil de Justice qui vivifie le monde entier
des esprits par la force de ses rayons.
Tandis que l’Eglise, l’humanité, les intelligences mêmes qui habitent des sphères supérieures à la nôtre, décrivent continuellement autour de Lui les orbites
mystérieures de leurs destinées, Jésus ne
cesse de verser sur elles des flots iné■puisables de lumière et de vie. Pour nous
la sagesse se résume à savoir exposer
toutes les faces de notre existence à son
action divine. Ainsi éclairés, justifiés,
sanctifiés par Lui nous faisons de jour
en jour l’expérience que « nous avons
tout abondamment en Lui ». En se rendant témoignage à Lui-même dans nos
cœurs par l’œuvre qu’il y opère, notre
Sauveur nous met en état de lui rendre
témoignage à notre tour devant les hommes. Ainsi se continue jusqu’à la fin des
siècles cette parole de Jésus: « Lorsque
le Consolateur sera venu, c’est lui qui
rendra témoignage de moi. Et vous aussi
vous en rendrez témoignage, parce que
vous êtes dès le commencement avec
moi ».
4c
4: ♦
Comme la vie entière des fidèles doit
être consacrée à rendre témoignage à Jésus-Christ, il en résulte que les formes
de ce témoignage sont aussi variées que
celles de la vie humaine. Mais ce qu’il
importe de faire observer c’est qu’elle
doit consacrer son caractère fondamental
de témoignage, et elle le conserve aussi
longtemps que la foi de l’Eglise conserve
sa simplicité primitive. Les siècles de dé
cadence abondent toujours en contestations et en disputes. Mais la mission des
chrétiens n’est pas de disputer, mais de
témoigner. « Ce que nous avons vu de
nos yeux, ce que nous avons touché, concernant la Parole de vie, c’est ce que
nous vous annonçons ».
Cette profession de l’Apôtre doit aussi
être la nôtre : ce que nous avons vu de
nos yeux dans la Parole révélée, ce que
nous avons touché de nos mains par notre expérience chrétienne, concernant la
personne et l’œuvre du Sauveur, c’est ce
que nous avons la mission d’attester aux
hommes. — Aux cœurs altérés de bonheur qui ont en vain cherché à étancher
leur soif aux citernes crevassées que leur
offrait le monde, nous appliquons cette
parole du Sauveur à la femme samaritaine : « Celui qui boira de cette eau aura
encore soif. Oh ! si tu connaissais le don
de Dieu ». — Aux âmes travaillées par
le sentiment de leur péché, nous adressons l’appel de Jean-Baptiste: « Voilà
l’Agneau qui ôte les péchés du monde ».
— Aux esprits glacés par le doute nous
disons simplement: «Je sais une chose,
c’est qu’autrefois j’étais aveugle, et maintenant je vois »; je crois en Jésus, j’ai la
lumière et la paix. Je veux admettre que
dans certains cas il faut rendre raison de
son témoignage, mais craignons de lui
faire perdre son caractère et prendre celui
de vaine discussion.
Pour répondre au dessein de Jésus, le
témoignage de l’Eglise doit être l’affaire
de tous ses membres. Ce n’était pas seulement aux Apôtres, mais aux cent-vingt
personnes qui composaient alors l’Eglise,
que Jésus a dit, le jour de son ascension : «Vous me servirez de témoins».
C’est à tous les fidèles sans exception
que Saint-Pierre a dit: «Vous êtes le
peuple acquis afin que vous annonciez
les vertus de Celui qui vous a appelés
des ténèbres à sa merveilleuse lumière.
— Le jour de la moisson est venu pour
l’Eglise: « Levez vos yeux, les campagnes sont déjà blanches et prêtes à être
moissonnées ». Elle est grande cette moisson, il n’y a pas de trop de tous les bras.
A l’œuvre, chrétiens, nous avons tous une
tâche à remplir dans le champ du Seigneur.
Tandis que ce pasteur réunit autour de
la Parole de Dieu un cercle attentif d’auditeurs, cette monitrice, ce moniteur rassemblent un groupe de gais enfants pour
leur apprendre à connaître Jésus et à
chanter ses louanges. Ce colporteur cherche à répandre le Livre de Dieu ; ce frère
entreprend avec charité de fondre la glace
du cœur de cet homme endurci ; cet autre s’en va porter les consolations du
Christ à une malade, à un pauvre, à un
vieillard délaissé. Surtout demandez au
Seigneur le don précieux de ces paroles
discrètes, dites à propos, sans affectation,
qui gagnent peut-être plus d’âmes au Sauveur que les discours les plus éloquents.
*
* 41
Toutefois, ne nous le dissimulons pas:
« Le règne de Dieu ne consiste pas en
paroles, mais en vertu ». Le témoignage
des lèvres, quel qu’il soit, aura peu de
puissance, s’il n’est soutenu par le témoignage des actes de la vie. Voyez Jésus, dont on disait que « jamais homme
n’avait parlé comme lui », il en appelait
dépendant sans cesse au témoignage de
ses œuvres. Mais de nos jours surtout,
que les déclamateurs de tout ordre ont si
bien réussi à déprimer la valeur de la
plarole, le monde, lassé de tant de disüpurs, demande des faits. C’est à ses
toits qu’il veut connaître l’arbre. Que ce
soit donc surtout par des faits, par des
œuvres, que nous rendions témoignage
à notre Maître ! Barth. Soulier.
É D IT
IS
26 Mai 1686.
La guerre déchaînée le 22 avril par les
troupes de Savoie et de France pour imposer aux Vaudois l’édit injuste et cruel
du 31 janvier, avait bientôt eu raison
d’une population mal armée, sans chefs,
et que la mauvaise foi du souverain et
de ses acolytes, avait livrée au carnage
QU disséminée dans toutes les prisons du
Piémont. Après avoir occupé les positions stratégiques, Don Gabriel, l’oncle
du duc, parcourut le val Luserne, n’épargnant ni âge, ni sexe ; les arbres étaient
tout chargés de pendus, écrit un témoin
oculaire. Moins inhumain, le marquis de
-Parelle fit cesser la résistance de nom
-üA -■
breux groupes de montagnards, en leur
promettant par écrit que, dès qu’ils se
seraient rendus, les prisonniers seraient
élargis; promesse qu’il crut ne pas être
obligé de maintenir, comme étant faite à
des hérétiques.
Le 26 mai, un officier, écrivant à l’étranger, résumait en ces mots le résultat de
la lutte impitoyable: « Toutes les Vallées
sont exterminées, les habitants tués, pendus ou massacrés ». A la même date,
Victor Amédée promulguait un décret par
lequel tous les Vaudois, sans exception,
étaient déclarés coupables de lèse-majesté, pour n’avoir pas posé les armes à
la première intimation ; par conséquent,
tous les biens étaient confisqués au profit du domaine ducal.
Le souverain envoya aux Vallées le
président Provana et d’autres délégués
pour exécuter le décret, tant au criminel
qu’au civil. Nous le résumons d’après les
Instructions qu’il leur donna, et qui sont
conservées aux Archives d’Etat.
Quant au criminel, il faudrait infliger
quelques châtiments corporels, pour servir d’exemple, si le pays n'était pas déjà
dépeuplé. Des ordres particuliers seront
donnés [ainsi pour le cas du pasteur Leydet, surpris dans une caverne à Pral, et
qui fut condamné à mort à Luserne].
Quant au civil, la première maxime à
suivre est d’abolir si bien tout souvenir
du culte de la fausse religion que l’on
veut détruire, et d’en déraciner si bien
toute semence, pour méprisable et petite
qu’elle soit, qu’elle ne puisse plus repulluler jamais. Il sera donc fait une liste
de tous les catbolisés, en marquant l’époque de leur abjuration, surtout pour ceux
qui ont changé de religion à l’occasion
des derniers troubles, et dont la conversion est probablement simulée; il sera
prudent d’éloigner ceux-ci, en leur assignant ailleurs des biens équivalents. S’il
faut des experts pour vérifier les confins
des propriétés, on vous enverra quelquesuns des prisonniers qui ont le plus d’expérience. [C’est ainsi que le capitaine Jean
Bertin fut mis à la disposition de ceux
qui achetèrent Angrogne et que, pour le
récompenser de son zèle intelligent, on
lui rendit une partie de ses biens, sans
exiger qu’il abjurât, malgré les protestations du clergé romain].
11 ne faudra louer ou vendre les terres
qu’à des sujets ducaux, en éludant adroitement les offres des étrangers, surtout sur
les confins, au val Pérouse. On n’admettra pas d’acheteurs anonymes. Les nouveaux habitants seront réunis en groupes
et non dispersés dans la région ; aussi
avons-nous approuvé la destruction, qui
a été faite, des maisonnettes existant au
plus haut des monts. Il sera cependant
souvent nécessaire de les laisser subsister, pour que ces hauteurs ne demeurent
pas incultes.
En considération des frais occasionnés
par la guerre, il faudra tirer le plus d’argent possible de ces terres, bien qu’il soit
impossible de les faire valoir comme l’ont
fait les Vaudois. Il sera très difficile de
repeupler la région la plus haute ; cependant il est désirable qu’elle le soit pour
ne pas la laisser à la discrétion des populations limitrophes. Il faudra donc y
placer des paysans, leur avancer de l’argent et leur accorder l’exemption des
taxes pendant quelques années. Nous
pensons écrire en Savoie et au val d’Aoste
pour en faire venir des montagnards, habitués aux mêmes fatigues et au climat
alpestre.
Il faudra s’informer sur l’existence des
minières, que l’on dit se trouver aux Vallées, ainsi que sur l’importance des bois.
Les bruits qui courent sur la valeur de
l’argent et des objets cachés sont peutêtre exagérés ; néanmoins, vous ferez le
possible pour les récupérer.
Deux fois par semaine, un messager
vous fournira le moyen de communiquer
avec nous, dit le duc en terminant ce
document, auquel nous en ferons bientôt
suivre un autre, relatif aux confiscations.
J- J
Orsara di Puglia.
En quittant Cerignola pour me rendere
à Orsara, j’étais un peu perplexe. Je me
disais; Que trouveras-tu là-haut, au milieu
des montagnes balayées par le vent froid
du mois de Mars? Il y a plusieurs années
qu’il n’y a pas de pasteur régulier. Que
reste-t-il de cette congrégation que notre
évangéliste, M. A. Comelio, résidant à Benevento, n’a pu visiter que chaque trois
semaines, malgré sa bonne volonté, et cela
à cause des nombreuses annexes qui réclament ses soins?
Mon anxiété n’avait pas de raison d’être.
Je le vis bientôt à l’accueil si empressé des
membres de l’église. M. Cerrato, géolier de
son état, m’invite à entrer. J’hésite un peu,
car je viens de lire sur le linteau de la
maison: Carcere Mandamentale, et je me
demande si le brave homme va me coffrer.
Ce serait la première fois de ma vie que
je serais logé in domo Pétri. M. Cerrato
me rassure avec son bon sourire. Je lui
demande s’il a une nombreuse clientèle.
Cela dépend; le nombre varie. Pour le moment, il a sous sa garde une femme accusée d’infanticide. Après son mariage, son
mari a vécu pendant quelque temps avec
2
-im
elle, ensuite il est parti pour les EtatsUnis et son absence dure depuis dix ans.
Séduite par un don Juari de l’endroit, elle
aurait cherché à faire disparaître le fruit
de ses entrailles.
L’émigration ! Voilà une des plaies les
plus profondes qui affligent notre patrie.
Nos Pasteurs, dans leur correspondance
avec l’Administration, nous écrivent que
nos églises et nos stationsr ne peuvent pas
prospérer, parce que dans telle église un
tiers, la moitié de ses membres, les deux
tiers même sont partis pour l’étranger. Si
tout était là, le mal ne serait pas grand.
Nos pertes sont un gain pour nos frères
d’outre-mer.
Les économistes nous disent qu’avant
la guerre l’Italie recevait 500.000.000 de
lires, »expédiées par les Italiens établis à
l’étranger, et que cette somme si élevée
servait à combler en partie la différence
entre l’importation et l’exportation; mais
les économistes ne nous disent pas ce que
cette somme représente de souffrances physiques et morales ! Le fait que je viens de
relater plus haut n’est pas isolé, tant s’en
faut, et se répète un peu partout. Ici c’est
un homme qui part pour l’Amérique et
abandonne sa femme après une semaine de
mariage. Là c’est un jeune homme qui,
immédiatement après le mariage civil, reconduit sa femme à la maison de son père
à elle, et part pour l’étranger. Elle est sa
femme au point de vue légal; il a voulu
se l’attacher par les liens du code, afin
qu’un courtiseur entreprenant ne puisse
pas la lui souffler durant son absence, et
la pauvrette attend pendant de longues
années quelqu’un qui aura probablement
contracté un second mariage dans le Nouveau Monde et ne pense plus à revenir.
Ailleurs c’est une jeune fille qui a célébré
son mariage devant le syndic il y a plus
d’un an. Durant l’été elle célébrera le mariage religieux, et alors elle ira vivre avec
son mari. Pour le moment, quand elle le
rencontre dans la rue, elle le salue comme
elle saluerait un quidam quelconque. Chacun va son chemin et vaque à ses propres
affaires. Un autre exemple encore. Un
membre d’une de nos églises a deux fils
en Amérique. Le premier n’a pas donné
de ses nouvelles depuis tantôt 20 ans.
L’autre s’est marié au pays natal, ensuite
il est parti en laissant sa jeune femme
dans son village. En Amérique il a contracté une nouvelle union, grâce à l’élasticité des lois américaines.
Oh mes amis ! Pourquoi parlons-nous
toujours, ore rotundo, de nos grandeurs
passées, présentes et futures?
Laissons de côté, une fois pour toutes,
la mégalomanie, et pensons à faire valoir
nos terres, à développer notre commerce
et notre industrie et à donner du pain à
nos populations au lieu de les envoyer à
l’étranger pour y être méprisées et exploitées.
Le lecteur m’excusera si je me suis un
tantinet éloigné de mon sujet. Il valait la
peine de parler de notre émigration et du
mal dont elle est la cause.
J’ai donné deux conférences à Orsara.
Le premier soir la salle était bondée; le
second il y avait beaucoup de monde dans
la rue, qui n’avait pas trouvé de place
dans notre local. Je vois avec plaisir un
bon nombre de maîtres d’école avec lesquels j’avais eu un long entretien durant
la journée.
Orsara, grosse bourgade de 7 à 8.000
âmes, appartient à la province d’Avellino,
et lorsque ses habitants ont des affaires à
traiter avec le chef-lieu, ils doivent perdre
trois journées, tandis que le territoire de
leur petite ville s’étend jusqu’aux portes
de Foggia. Pourquoi ne l’a-t-on pas annexée à la province de ce nom? Mystère.
La bureaucratie a des raisons que le bon
sens ne connaît pas.
A Orsara on fabrique de très beaux
meubles qui pourraient figurer avec avantage dans les devantures des magasins de
nos grandes villes. Notre frère, M. Curcio,
est un des premiers ébénistes de l’endroit;
maintenant il s’occupe un peu moins de
ses affaires car il s’est lancé dans la politique. Il fait partie du Conseil Commu
nal, il est membre de la Junte et a U
charge du nettoyage public. Notre ami h.
une rade besogne devant lui. A Orsara il
n’y a pas d’égout, pas l’ombre de cabinet
d’aisance. On jette tout dans la rue. Le
matin tout est mouillé et gluant. Nous
glissons sans appuyer! Lorsque celui qui
vous héberge vous conduit dans votre
chambre, il vous montre un meuble que,
par respect pour nos lecteurs, nous ne
pouvons désigner d’une façon plus précise,
et qui dirait, à lui seul, les progrès qu’il
nous reste à réaliser en vue de la civilisation complète du Midi. F. Rostan.
L'Argus de la Presse publie une nouvelle édition de « NOMENCLATURE
des journaux en langue française paraissant dans le monde entier ». C’est
un travail méthodique et patient, qui contient plus de 5.000 noms de périodiques,
en même temps qu’il rend hommage à la
Presse Française.
des Unions Clirétiennes de Jeunes Gens.,
Il s’agit de la Conférence qui a eu lieu
à Nîmes, du 26 Avril au 3 Mai. L’on y
avait convoqué les représentants des A. C,
D. J. G. des pays latins. Aussi nous y trouvâmes des délégués de Belgique, France,
Suisse, Espagne, Portugal et Amérique du
Sud. L’Italie y était représentée par le
prof. Falchi, M. Paul Coïsson et le soussigné. La nature de ce journal nous empêche d’entrer dans des détails qui pourtant seraient fort intéressants. Les études
sur des sujets vitaux, soigneusement préparées et profondes, les excellentes réunions
de prière et de consécration, les magnifiques assemblées dans les temples, l’évocation de l’histoire des Huguenots (grâce à
la visite aux localités où se réunissaient les
assemblées du désert), l’hospitalité exquise
des frères de Nîmes, le culte, si émouvant,
de Sainte-Cène, les amitiés fraternelles qui
se formèrent; en voilà assez pour nous faire
du bien, beaucoup de bien.
Je me suis persuadé de quatre chose:
1° La très grande importance des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens, en rapport à
la vie de l’Eglise et à l’avancement du Règne de Dieu; importance essentielle, vitale.
2° Nous avons encore beaucoup de progrès
à faire, parmi nous, pour le développement
des Unions Chrétiennes et pour leur spiritualité. 3” Nos Unions offrent un magnifique terrain à l’activité de nos laïques;
mais les Pasteurs doivent s’y intéresser
toujours plus. 40 Où règne l’Esprit du Christ,
la critique personnelle disparaît, et l’amour
triomphe.
La Conférence se clôtura par une visite
à Aigues-Mortes, et spécialement à la Tour
de Constance, où nous vîmes avec une
émotion profonde le mot d’ordre gravé par
l’éroïque Cévénole; Résister. Puisse notre
chère jeunesse résister au souffle envahissant de l’indifférence, et lutter vaillamment
sous les drapeaux du grand Vainqueur!
G. Bertinatti.
Chalet Alpino Unionista.
La nostra Casina del Serre d'Angrogna
s’aprirà ai primi di Luglio per la stagione
estiva. Si pregano le giovani protestanti
di rivolgere al più presto la domanda di
ammissione, desiderandosi dare ad esse
la preferenza.
Indirizzare alla Sig.na Costabel — Valentino- Luserna S. Giovanni — unendo la
fede medica accertante non essere affette
da malattia contagiosa, e buone informazioni. 11 Comitato del Chalet.
Ua normale Mali
TORRE PELLICE.
Il tempo utile per la presentazione delle
domande di ammissione alle varie classi
del Liceo-Ginnasio e di integrazione per
l’iscrizione alla prima Classe Normale,
scade col 10 Giugno p. v.
Torre Penice, 23 Maggio 1922.
/ Capi d’istituto :
G. MAGGIORE — G. RIBET.
CHRONIQUE VAUDOISE
Le « Concours »
des Chorales des Vallées.
Celui qui eut lieu dimanche 21 courant,
dans le temple de Saint-Jean, pourrait être
appelé le « grand » concours. Grand par le
nombre des Chorales y ayant pris part,
grand surtout pour l’admirable manifestation artistique. Les 7 Chorales des paroisses à'Angrogne, Pignerol-Saint-Second, Pra, rustin, Saint-Germain, Saint-Jean, La Tour
et Villar ont atteint, dans leur ensemble,
un chiffre de 250 voix, jamais obtenu par
le passé. Dans le temple, bondé de chanteurs et de public, le pasteur M. Eugène
Revel adresse d’abord quelques mots de
bienvenue et commence aussitôt le développement du programme musical. Les
chants des Chorales séparées sont alternés
par les hymnes chantées en chœur par
toute l’imposante masse des chanteurs réunis: deux heures de réelle jouissance artistique. Mieux qu’à un concours où l’on démontre jusqu’à quel point les efforts, les
tentatives ont été couronnés de succès,
vous avez l’impression d’assister à un vrai
concert. Toutes les 7 Chorales, indistinctement, donnent des preuves de vaillance;
on pourrait dire que chacune d’elles a gagné le concours, puisque chacune a démontré un mérite particulier, une qualité prédominante.
On a exécuté des morceaux choisis de
Bost, de Palmer, de Mehl, de Baci, de
Haydn, d’Eugène Revel (le Président de
la Commission a dirigé un chœur de sa
composition: Invocazione, fort admiré et
remarquable). Tantôt c’est le chant solennel où l’on admire la masse chorale et la
puissance des voix; tantôt le chant plaintif où l’on devine facilement l’habileté du
Directeur et la perfection de l’exécution;
ou encore le chant dans lequel les profondes et harmoniques voix de basse sont savamment utilisées; ou bien le chant simple, beau et sublime par sa simplicité même.
Les Directeurs zélés et infatigables ont
droit à tous nos éloges; tous les chanteurs,
jeunes... et moins jeunes, à notre vive reconnaissance, ainsi que la « Commission du
Chant » et, en particulier, son président,
M. Eugène Revel, pour sa très noble passion du chant qu’il sait transmettre avec
tant de succès.
Après le concert, les rafraîchissements
traditionnels dans la salle Albarin, offerts
cette année avec une remarquable générosité par la Chorale de Saint-Jean, aux 250
chanteurs. Les sentiments de joie juvénile, réprimés dans le temple, se donnent
ici libre essor, par de savoureuses récitations, de gais chants, des conversations
fraternellement animées.
La fête de chant de 1922 marque un succès réel et est un symptôme de nouveaux
sentiments, plus élevés, de la part de notre jeunesse. N’oublions pas quelle force
le chant peut être pour nos Eglises. Sur
les ailes du chant l’esprit s’élève bieft haut,
au-dessus des marécages du vice... et de
la politique. Puisse notre jeunesse retrouver toujours, à l’avenir, l’élévation sublime
de son esprit, dans le chant ! a. t.
AMERIQUE DU NORD. 4-4« Nous
avons dans les lointaines régions de l’Utah
une petite colonie de Vaudois, en bonne
partie originaire de Saint-Germain. Ces frères nous expriment toute, la douleur qu’ils
ont éprouvée à cause de la mort, survenue le 20 Avril, à Sheridan Wyoming, de
Esther Durand, fille de Frédéric Durand
et femme de Henri Richard, décédée à
l’âge de 26 ans. Sa dépouille mortelle a été
ensevelie le 24 Avril dans le cimetière de
la ville de Provo City.
Nous exprimons notre vive sympathie à
la famille Richard de Provo, ainsi qu’à
M. et M.me P'rédéric Durand et à leur famille, en les assurant de la vive part que
leurs amis et connaissances des Vallées
prennent à leur deuil. En particulier nous
demandons à Dieu de répandre Ses consolations et Ses bénédictions sur la tête de
M. Henri Richard qui est appelé à passer
par une si dure épreuve. 44
CANNES, 15 Mai 1922.
M. le Rédacteur de /’« Echo »,
Je ne veux pas passer sous silence la
visite de notre cher pasteur M. G. Bertinatti de Prarustin, qui a été si précieuse
pour nous, les Vaudois; aussi nous avons
répondu à l’appel qui a été fait, soit à
l’église, soit par le moyen de deux grands
journaux quotidiens de la localité.
M. Bertinatti, en passant à Cannes, a
voulu faire appel à tous, afin de nous
grouper, pour être plus unis que nous ne
l’avons été par le passé.
Cette réunion a eu lieu dans le grand
temple de la Rédemption, que M. le pasteur Bonnefon a bien voulu mettre à notre disposition.
M. le pasteur Bonnefon, en présentant
notre cher Pasteur, nous a fait une bonne
allocution, nous rappelant que lui aussi est
un grand ami des Vaudois; que ses ancêtres Huguenots ont souffert pour la cause
du Christ comme nos pères Vaudois ont
souffert pour leur foi.
Il y a eu une époque où les croyants
étaient détestés, persécutés, outragés, parce
qu’ils étaient chrétiens; maintenant les
croyants sont blâmés parce qu’ils ne sont
pas chrétiens. Eh bien ! nous voulons faire
un effort avec l’aide de Celui qui disait au '
paralytique: « Prends ton lit et marche »,
et comme nous disait notre cher frère qui
nous a visités: « Soyez unis comme les sarments sont unis au cep, c’est-à-dire à
Christ, si vous voulez porter des fruits ».
Nous voulons demander à Dieu de nous
aider, et c’est dans la mesure que nous Lui
serons fidèles que nous porterons des fruits.
Je veux une fois de plus dire à M. Bertinatti: merci, en me faisant l’interprète
de tous les Vaudois de Cannes; merci pour
votre affection pour nous qui avons été
obligés de quitter le sol natal pour gagner
notre pain.
C’est pour cette raison que nous voulons former un noyau plus solide et nous
unir par des liens fraternels, ce qui n’a pas
été jadis.
^ Que le Seigneur veuille bénir sa mission
en France, l’œuvre qu’il a aux Vallées, et
qu’il veuille bénir toute l’Eglise Vaudoise.
Et en une pensée collective nous dirons
comme les disciples d’Emmaüs: « Reste
avec nous. Seigneur ». F. B.
[UJi Prustinenc).
beaucoup; et je demande à Dieu de vous
bénir abondamment. G. Bebtinatti.
— Marseille, le 10 Mai 1922.
Notre Vén. Table, qui a tenu à nous,
donner une marque tangible de son amour
fraternel, nous a fait visiter dernièrement
par M. le chevalier Bertinatti, pasteur de
Prarustin, délégué de notre Eglise au Congrès International des Unions Chrétiennes
de Nîmes.
peine notre Union fut-elle à la connaissance du programme de ces réunions,
qu’une lettre circulaire ne tarda pas à être
adressée aux enfants de nos chères Vallées habitant Marseille. Aussi nos réunions
furent fort bien fréquentées, soit le Jeudi
soir dans le temple de la rue Grignan, soit
le Vendredi chez M. Paul Long, à Bonne veine.
Dimanche 7 Mai, M. Bertinatti occupa
la chaire de Menpenti, où bon nombre des
nôtres étaient représentés. A l’issue, il fut
invité à un banquet des plus intimes par
MM. les membres du Conseil de notre
Union Vaudoise.
Par initiative de notre Union, ce fut à
3 h. 1/4 de cette même journée qu’eut
lieu une fête vaudoise en plein air, fort
bien organisée par notre zélé président,
M. Bouchard, dans la campagne des Platanes, à la Pomme, propriété de notre cher
compatriote et unioniste, M. Jean Clot, de
Villesêche.
MARSEILLE. Dans l’espoir de pouvoir
participer bientôt aux lecteurs de VEcho |
les impressions reçues dans ma visite aux
chers frères de Marseille et de Cannes, j’ai
hâte de les remercier de tout mou cœur
pour l'accueil si chaleureux et l’iiospitalité
si fraternelle dont j’ai été l’objet.
Si j’ai pu vous faire un peu de bien,
chers frères et sœurs, vous m’en avez fait .
3
Marseille, qui accueillit solennellement
M. Millerand, président de la République,
dans cette même journée n’empêcha pas
îes nôtres d’accourir nombreux à la Pomme, où un cortège de plus de 200 personnes se forma aussitôt à l’entrée de la vaste
campagne. "^Ici tous reçoivent la cocarde
“tricolore distribuée par quelques unionistes. Bannière déployée, on se porte aussitôt sur l’endroit choisi.
Après le chant d’un de nos plus beaux
cantiques et la prière, M. Bouchard cède
la parole, en tout premier lieu à M. le
chev. Bertinatti qui nous apporte les salutations de notre Eglise et du Comité National des A. C. D. G. d’Italie qu’il représentait, accueillies avec de vives acclamations, ainsi que son long discours si
approprié.
M. Paul Long, d’origine vaudoise, ajoute
de bonnes paroles d’exhortation et de
persévérance.
M. Bouchard ensuite, après avoir exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui l’entouraient, indiquant les collines verdoyantes qui s’élèvent pittoresquement devant
nous presque en formant lou Bari de Vours
en val Saint-Martin, nous traça quelques
souvenirs de notre Emancipation et des
souffrances endurées par nos ancêtres au
Pra du Tour, à Las-Arà et à la Balsille,
avec leur foi inébranlable, et fait appel à
tous de suivre l’exemple de nos aïeux.
Suivent plusieurs récitations fortement
applaudies et entremêlées par deux chansonnettes françaises par lesquelles M.lle
Yvonne Peyret nous fait entendre ses notes
joyeuse.
Une belle verseuse en argent fut offerte
à M. Bertinatti au nom de l’Union Vaudoise, comme souvenir affectueux. M. Bertinatti, ému de cette manifestation si cordiale, remercia vivement.
Après la collecte, qui fut de frs. 213,15,
un pliotographe nous tira un souvenir de
cette belle journée qui se clôtura par le
chant de Gloire soit an Pire et d’affectueux
serrements de mains.
Le soir encore, l’infatigable M. Bertinatti nous entretint, dans le temple de la
rue Grignan, sur l’cenvre d’évangélisation
en Italie. Après quoi il se dirigea vers sa
chère Paroisse, où nos meilleurs vœux de
bonheur l’accompagnent. L. Bakus.
— Marseille, le 10 Mai 1922.
Monsieur,
En vous transmettant la lettre de M. L.
-Barus, neveu de notre cher modérateur
M. Léger, je me fais un devoir d’ajouter
quelques mots, tout en vous priant d’excuser la volumineuse lettre.
Maintenant que notre Union Vaudoise a
vu revenir ses beaux jours après la terri
IConlinuazione, vedi Numeri 12 a 20).
-A Chnidim fui ospite del Conseniore Nespor, pastore colto e pio, e conobbi una
* delle più facoltose chiese dell’Unità dei Fratelli; parlai nel tempio semplice ma che
pure avea nei suoi lineamenti qualche cosa
di insolitamente elegante e severo; il pubblico veniva dalla città e dalla campagna,
fu numeroso ed intento ; cantò con mae^ stria salmi e l’inno hussita. I cattolici presenti erano pochi ma di grande discernimento, decisi a giudicare colla propria ragione, influenti tra i loro correligionari;
sono ottimi tcechi, quindi pronti a gettare
„ al mare la zavorra romana quando il bene
della Patria lo richiegga. La rivoluzione
religiosa non è ancora arrivata colà, ma la
si sente e la si aspetta. Seppi dal Conseniore che durante la guerra i Pastori non
soffer.sero penuria alcuna ; i membri delle
- chiese, conoscendone le strettezze finanziarie, diedero loro farina, legumi, uova, il
pane quotidiano e con quel tutto che creò
Gesù allorché disse: « Non sappia la tua
sinistra quello che fa la destra».
Recandomi a Chrudim ebbi una fermata
di tre ore a Nemecky-Brot (Deutsch-Brot)
I e ne approfittai per visitare il paese che
tiene già più della città che del villaggio.
Mi fermai dinnanzi ad una ben fornita libre
ble irruption de la guerrç, je tiens à exprimer mes vifs remerciements: i<> à notre
Vén. Table. Je n’oublierai pas non plus
le fidèle serviteur qu’elle nous a envoyé en
la personne de M. Bertinatti,' auquel tous
nos enfants vaudois de Marseille, dont le
nombre est supérieur à 3.500, sont reconnaissants. 20 Aux unionistes Fanny Pascal, Anna Grand et Claire Pons qui, avec
tant d’empressement, nous ont confectionné
en cocardes 29 mètres de ruban tricolore,
qui furent toutes épuisées à la fête de Dimanche dernier à la Pomme ; à Alice Pons,
Louis Peyrot et Adeline Bleynat qui firent
la distribution des cocardes (ainsi qu’une
collecte) avec la coiffe vaudoise; à tous
ceux qui travaillèrent pour la bonne réussite de la fête et d’une façon particulière
à M. Emmanuel Baral, notre secrétaire
dévoué; à tous et à toutes: « merci ».
P. L. iBoUCHARD.
PERRIER-MANEILLE. Malgré le temps
pluvieux, le Bazar organisé Dimanche 14
courant, dans la cure du Perrier, par l’Union
Chrétienne de Jeunes Filles et des Mères
de famille de la Paroisse, en faveur des
œuvres de l’église, a admirablement réussi,
au-delà même de toute prévision.
Une vraie foule, venant de différents
points de la Vallée, y assistait, égayée par
les notes argentines de la fanfare de la
Société Ouvrière.
Un merci de cœur aux organisatrices,
qui n’ont rien épargné pour que la bonne
réussite fût complète.
- >4“ Mardi matin, 16 courant, sous
une pluie torrentielle, deux convois funèbres prenaient simultanément le chemin du
cimetière- des Rousses, à Faët.
Un venait de la Roche et portait au
champ du repos les dépouilles mortelles de
Augustine Poèt de François, âgée de 30
ans et mariée à notre frère Pierre Poët;
l’autre, qui se joignit bientôt au premier,
venait du Cloutés et portait celle de la
petite Germaine Poët de Henri, âgée de
12 ans. Un mal inexorable Tes a toutes
deux terrassées à l’entrée de leur vie et
jeté dans le deuil plusieurs familles.
Nous leur renouvelons ici toute notre
sympathie et leur montrons le ciel.
— Pour le jour de l’Ascension fut organisée une promenade de la Jeunesse masculine et féminine de la Paroisse. Le but:
le col Clapier sur les hauteurs de Maneille.
Sur ce beau plateau recouvert d’anémones
et de violettes de montagne, a ii h., eut
lieu un culte adapté aux jeunes, auquel —
est-il nécessaire de le dire? — furent invités aussi tous ceux qui aiment la montagne et qui, malgré l’âge avancé, ont encore le pied ferme.
ria; nel mezzo della grande vetrina stava
un busto di Huss; sotto ad esso, alla sua
destra ed alla sua sinistra, belle cartoline
e quadri che rappresentano le ore decisive,
culminanti della vita di Huss, ed intorno
biografie di lui, le sue postille, il testamento di Comenio, la-vita di Mazaryk, la
storia delle legioni tceche in Russia, in
Francia ed in Italia; più in là un gran
cartello che annunziava una conferenza su
Huss, data nel teatro da un professore universitario di Praga, e mi si riaffacciarono
i problemi di evangelizzazione liberamente
trattati col pastore Soucek, mentre sedevamo sulle rovine del castello Kozi, all’ombra dei gran tigli boemi; ed intesi come
convenga procedere per tutelare il senso
del santo e contemporaneamente mettere
in marcia la rivoluzione religiosa.
Poi seguii il corso dei miei pensieri e sognai; sognai d’amore e di tristezza...,d’Italia
e di Riforma !... di organizzazioni anchilosate, di divisioni infistolite, di sensi artistici deprezzati 0 combattuti.
H 3 Luglio (Domenica) giunsi a Hrahova
in Moravia, accolto a braccia aperte dal
pastore Sedy e dai fratelli. Fino al XVIIo
secolo gli abitanti di quel villaggio furono
evangelici; col trionfo dei gesuito-imperiali dovettero accettare il loro gioco politico-religioso; fecero dipingere sulle facciate
delle loro case Madonne, perchè la soldatesca sapesse subito ch’erano di religione
POMARET. Dimanche 28 Mai aura lieu
la nomination du Pasteur titulaire de la
Paroisse. Que les membres d’église demandent à Dieu de les guider pour que tout
soit fait en suivant sa sainte direction !
PRALI. Nous avons reçu avec reconnaissance les dons suivants pour notre
pharmacie paroissiale : Artus J oseph, Prali,
L. 5 —'Peyrot Henri, Malzat, 5 — Richard Philippe, Norfolk (U. S. A.), 20 —
Commune de Prali, 100 — L. 130 — Total général L. 1623,55.
Guido Comba, pasteur.
RODORET. Cinquième liste de souscriptions en faveur de la Lapide ai Caduti :
Quatrième liste, L. 2126,46 — Don de
E. L. Facta, président des Ministres,
L. 100 — Don de la Commune de Prali,
120 — Cianalino-Bert Léonie, Marseille,
8,40 — Tron Jean Pierre de Philippe, 5
— Passi Giuseppe, Lyon, lo — Breuza Giovanni, 10 — Sanmartino Onorato, 10 —
Joséphine Talke, 17,50 — Total L. 2407,36.
SIENNE. {F. R.). Le Bollettino Pastorale a eu l’heureuse idée de nous annoncer qu’aux Vallées on aurait célébré la fête
des Mères de famille. Nous nous sommes
etnpressés de l’introduire à Sienne. Elle a
eü lieu le premier Dimanche du mois de
Mai, La chose s’est passée on ne pourrait
mieux. Après le sermon, dans lequel nous
ayons parlé du respect, de l’obéissance et
de la reconnaissance qu’un enfant bien né
doit à sa mère, et du devoir de la mère
de famille d’élever chrétiennement ses enfants, le Pasteur est descendu de la chaire
et a invité le plus jeune des enfants des
mères présentes à offrir à chacune d’elles
un petit bouquet de fleurs et une copie
du livre: I Vangeli - Fatti degli Apostoli,
publié par la « Fides et Amor ». La plus
jeune des mères avait 20 ans et la plus
âgée 84. C’est M.me A. Mosca, notre
doyenne, qui jouit de toutes ses facultés,
et est assidue aux cultes. Nous avions aussi
un certain nombre de mères nominalement
catholiques, qui envoient leurs enfants à
l’école du Dimanche.
La nombreuse assemblée a beaucoup apprécié cette innovation.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Mentionnons rapidement certains faits
quelque peu saijiants de la semaine. Et
d’abord la clôture officielle de la Conférence de Gênes. Elle eut lieu vendredi
19 courant, après une séance plénière,
dans une atmosphère de conciliation, et
dans un désir sincère de paix, manifesté
éloquemment par les chefs des délégations qui, unanimément, se sont plu à
romana e li risparmiasse; col trionfo della
rivoluzione tceca sono tornati al protestantesimo. Nelle vicinanze stanno 7 borgate,
loro pure uscite dal cattolicismo ed aderenti o alla Unità dei Fratelli o alla Chiesa
Tceco-Slovacca; si riveriscono colla parola
hussita t( nasdar » (salute) ; sono quasi tutti
contadini agiati che coltivano le terre loro;
nelle case hanno immancabilmente due
quadri: la S.ta Cena di Leonardo da Vinci
e Huss al Concilio di Costanza; sulle finestre dei pianterreni stanno gerani! che, coll’abbondanza dei loro fiori rossi, impediscono all’occhio indiscreto di guardare nell’interno delle abitazioni, pulite all’olandese,
come specchi. Coi loro fiori, colle loro pitture, colle loro vie larghe, danno una sensazione artistica singolare e che supererebbe
forse quella dei villaggi toscani od umbri
quando avesse come sfondo gli storici colli
italiani, gli Apennini ed il cielo meridionale.
Due discorsi miei erano stati annunziati
per quella Domenica. La chiesa cattolica,
ormai muta e derelitta, non essendo ancora a disposizione della popolazione, nelle
ore antimeridiane parlai in un prato sotto
il duomo di tigli giganteschi, dinanzi a circa
800 persone; parlai dei valdesi nel medio
evo e nell’età moderna; stando per finire,
invitai gli uditori per le ore serali ad una
conferenza su « L’Evangelo in Roma». Questi due nomi uniti insieme produssero un
effetto istantaneo. Si fecero avanti i depu
rendre hommage à notre cordiale, généreuse, splendide hospitalité et aux nobles efforts tentés par MM. Facta et
Schanzer pour la réussite de la grande
Conférence. Pour ne pas nous répéter
inutilement, nous ne reviendrons plus sur
ses résultats positifs et négatifs ; mais il
nous reste à constater l’attitude un peu
moins intransigeante de la France et le
refus des Etats-Unis de prendre une part
officielle à la prochaine Conférence des
experts à La Haye pour le réglement des
affaires russes.
La Chambre vient d’approuver le
budget des Travaux Publics et discute
actuellement celui des Finances. La séance
de lundi fut, comme d’habitude, consacrée
aux « interrogations ». A propos de la
liquidation de la Banque Sconfo, on reproche au Gouvernement d’avoir trop retardé les mesures qui, si l’on s’y était
pris à temps, auraient empêché le désastre; un désastre dû, comme chacun sait,
aux spéculations hasardeuses d’abord,
mais aussi aux frais exorbitants d’administration et d’exercice — un total de 157
millions rien que pour le 1921 ! — On
demande à cor et a cri que les responsables soient punis... et qu’ils payent les
pots cassés.
Le Roi, qui semble avoir pris à tâche
de visiter une bonne partie de son royaume, dans le courant du printemps, est,
ces jours-ci, l’hôte de Trieste, en compagnie de la Reine. Le chaleureux accueil
qu’ils y ont reçu est « la plus évidente
consécration de l’esprit italianissime » de
cette belle ville nouvellement annexée.
Lloyd Georges, de retour de la Conférence de Gênes, est accueilli à Londres
comme un triomphateur, ni plus ni moins;
ce qui veut dire qu’il tient toujours en
ses puissantes mains les destinées politiques de l’Angleterre, et que celle-ci approuve sans réserve sa politique internationale de conciliation. j. c.
J. -Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine. <
M. Henri Richard ; M. et M.me Frédéric Durand; les familles Richard et
Durand ont la douleur de faire part à
leurs amis de la mort de leur femme,
fille, sœur, belle-fille et belle-sœur
ESTHER RICHARD née DDRAND
décédée le 20 Avril 1922, à l’âge de 26
ans, à Sheridan Wyoming, et ensevelie le
24 Avril à Provo City (Utah).
« Son soleil s’est couché avant
la fin du jour ». Jérémie XV, 9.
«Jésus dit: La jeune fille n’est
pas morte, mais elle dort ».
Matili. IX, 24.
tati di numerosi villaggi e pregarono perchè
la conferenza fosse data subito, venendo
essi da lontano, non potendo aspettare
così tardi, dovendo riferire sulle cose udite.
Si cantò un inno e furono accontentati.
Il pastore non può bastare al lavoro che
lo aspetta, dovrebbe moltiplicarsi affin di
dare l’istruzione religiosa a tutta la giogentù che frequenta le scuole e che la richiede: si sta provvedendo; tra poco egli
avrà aiuti dall’America: un pastore e qualche cosa di meglio che una motocicletta.
Il 4 Luglio (Lunedì) mi recai ad Olomoùc
(Olmutz). Vidi la splendida « Colonna della
Trinità » eretta nella piazza principale, sul
luogo ove vennero arsi libri bussiti ed evangelici, in «perenne» memoria della battaglia sulla Montagna Bianca. E mi domandai che valore possa avere quella parola
« perenne » nei tempi nuovi che avanzano
e che non risparmiano l’arte quando questa
sotto parvenze cristiane si presta ad esaltare repressore straniero, ad offendere il
vinto nella propria casa. La sera ebbi una
bella adunanza nel tempio; qi^esto è stato
edificato pochi anni or sono, allorché in
tutta la città non c’erano che 92 evangelici e può contenere al massimo 200 persone; quindi è assolutamente insufficiente
ora che alla chiesa si sono uniti più di 800
neoprotestanti, tutti usciti dal cattolicismo.
(^Continua).
4
INDIRIZZI
Mi niidnli tuisi ri lim laMesl li Italli
VALLI VALDESI.
Aa^rog'na - Pastore: Bugenio Revel.
BobbioPelllce - Pastore: B. Bertalot.
Lnaerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonn et.
Masaello • Pastore: Pietro Cbauvìe.
Porrcro - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tion.
Proli - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Bm. Tron.
Praroatino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Puhrmann.
RorA - Pastore: P. Peyronel.
5.Gormano Chisone - Pastore : BnricoTron. J.
TorrePeilice - Pastore: Davide Bosio.
.VlUarPellice • Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug, jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 23 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore; Luigi Mi col, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore; G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51,
Chiesa; Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - 'Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa; Via Assarotti - Pastore;
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, i8 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. BuSa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S, Giovanni in Conca Pastorè: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Cofsani, x Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore; Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chie.sa Evangelica • Pastore: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malati, ivi.
Pescolancìano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore; F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore; G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Regno Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Rìesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre,_ 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore; G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Susa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d'Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
.Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cayagnis (Santa.
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore; B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea..
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V, Trotùa..
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Fasi. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Se gre torio-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G, Lutzi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato:Torre PellicePreside: Prof, G. Maggiore.
Scpola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomore\:to - Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile; Torre Pellice - Direttore.
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi; S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione :■
Via Berthollet, 35-Torino. —Direttore
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Scuole elementari (annesse alle Chiese) ; Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, .Salle,
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chiese alte ore ii circa della Domenica.
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