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VALLEES
PRIX D'ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises . . . .... . . .
Italie (en dehors des Vallees) et Colonies . . ^.
Etranger
Plusieurs abonnen«*"*- * Etats-Unis d'i »oteca
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Poor 6 mois
L. 8,- 5.> 10,- 6,1 » 20,- 11; » 14,- 1 doll . 1/2 do».
On s'abonne
Arnaud,
torre de VÉcfta (Via
paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : oour la Rédaction, au Directeur M. Jea.n CoïssON, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
V«, Le Ntxméro ÏO centimes ‘«o*
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ainaahles.H.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
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03
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Nous rappelons à MM. les Pasteurs et
¡Anciens-Evangélistes que « la collecte anmieUe» en faveur de la Société Biblique
Britannique et Etrangère doit être faite
le premier dimanche de novembre, ou un
des dimanches les plus rapprochés, -et versée ensuite au Caissier de la Table.
Que nos frères et nos sœurs se souviennent des nombreux et précieux services
que la Société a rendus à notre œuvre et
qu’ils laissent inspirer par eux leurs généreux dons.
Torre Pellice, le 16 octobre 1923.
Pour la Table Vaudoise :
B. Léger, modérateur.
A LIRE.
Nous 'allons faire avec vous un peu d’arithmétique élémentaire, chers lecteurs et
abonnés. L’année dernière, à pareille époque, nom écrivions à peu près ceci: « L’Administration de notre feuille accuse chaque
année un déficit impressionnant, à caaise
de la cherté excessive du papier et de la
main d’œuvre. Aussi nous doutons fort que
l’Administration de l’Eglise soit en mesure
de continuer à nous foiirnit lé çMhliIément
formiddhle qiu nous est indispensable pour
boucler nos comptes... ». Et nous ajoutiems,
si vous vous en souvenez, qu’il nous aurait
fallu augmenter le tarif d’abonnement, vu
aussi la dépréciation actuelle de notre monnaie, mais que, provimirement, ce tarif ne
subirait pas de modification « à la condition expresse d’ajouter au moins 500 nouveaux abonnés ». Or, il y a réellement eu
deux ou trois centaines de nouveaux abonnés, mais notre situation financière ne s’en
est que fort peu ressentie, ainsi que- vous
allez vous en rendre compte par les chiffres que nous désirons placer som vos yeux.
Le tirage de l’Echo des Vallées est d’environ 2.000 exemplaires par numéro. Chaque
numéro sortant de fimprimerie nous coûte
environ L. 0,23, ce qui, multiplié par 52,
nous donne L. 11,96, ew chiffre rond L. 12.
Veuillez nom suivre. Ajoutez, à ces 12 lires, L. 0,78 de frais de poste pour l’intérieur {nom allons faire un compte à part
pour l’étranger), ajoutez les frais d’administration, de rédaction, de correspondance,
de location du bureau {notre quote-part),
calculez en gros ce que coûte à l’Administration un abonnement pour les Vallées et
l’Italie, et voyez à quelle énorme distance
nous sommes des 8 ou 10 lires que nom
avons perçues jusqu’ici. Vom commence:^
à comprendre, riest-ce pas, que chaque
abonnement représente pour nous une
perte sèche considérable.
Passons aux abonnements pour l’étranger. Aux 12 lires par an pour frai§ d’impression, qui sont naturellement les mêmes pou/r tom, ajmtez L. 0,15 de frais de
poste par semaine, soit L. 7,80 par an, ce
qui nous drnne L. 19,80, ajoutez tous les
autres frais mentionnés plus haut qu’il
s’agirait ds répartir, en parties égales.
parmi tom les abonnés, et voyez le
gain (? !) de l’Administration qui vous a
servi jmqu’ici le journal à 15 lires. Mais
Hy a pim : à partir du l.er janvier 1924,
fes frais de poste pour l’étranger vont être
portés de 0,15 par numéro à 0,20, d’où une
nouvelle dépense, pour l’Administration,
de L. 2,60 par an, pour chaque abonnement '!
Les chiffres que nous venons de vous
communiquer sont bien plus éloquents que
nos mélancoliques commentaires et je suppose que personne ne s’avisera d’en contester l’authenticité. Il nous revient que
bon nombre de personnes ne croyaient pas
au déficit de l’Echo des Vallées et lorsqu’on
leur affirmait qu’il se chiffre, hélas! par
plusieurs et plusieurs milliers de lires chaque année, ils s’écriaient : Allons donc,
vom ne nous ferez jamais accroire que
eette petite feuille vaut plus de 8 o¡m 10
lires par an ! Or, elle ne vaut probablement pas davantage, omis vous avez vu
qu’elle nous coûte bien plus.
Les lecteurs mtêüigents h- et ils le sont
tom — ont déjà compris où nous voulons
en venir. Ils ont compris qu’on ne peut pas
continuer, indéfiniment, à accmmder gros
déficit sur gros déficit et qu’il s’agit de recourir aux remèdes propres, si ce n’est à
l’éteindre totalement, du moins à le réduire
considérablement. Y a-t-il rien de plus
justeCes mêmes lecteurs intelligents
sont archi-cmvaincus que les L. 2,50, 3
et 5 d’avoMt-guerre signifient maintenant
10, 12 et 20 lires et même-un peu plus,
puisque notre lire ne vaut plus que 25 centimes. Nous serions cependant encore loin
de compte, car les frais d’impression n’ont
pas seulement quadruplé, mais au nwins
quintuplé. '— Mais lâchez donc le mot, une
bomie fois, et dites-nous carrément que
vous voulez nous augmenter et de combien.
C’est à peu près ça, mais un supplément d’explication est encore nécessaire.
Il est de toute é-ifidence que pour réduire ne disons pas éteindre •— le dé- ■
fieit « il faut recevoir plus » ; n’ajoutez
pas : et « il faut dépenser moins », la chose
n’étant pas emore possible pour le moment. Donc il faut recevoir plus, beaucoup
plfus ; et ce plus ce wnt les abonnés qui
sont en devpir de nom le donner. Seulement, comme il doit y avoir parmi ces
abonnés des gens {en très petit mmhre,
cependant) qui ne supporteraient pas aisément une augmentation de tarif, et que
«nous nom préoccupons surtout — avec
l’Administration de l’Eglise — de faire lire
notre feuille au plus grand nombre de Vaudois possible, soit aux Vallées, soit parmi
ms frères de l’Italie et de l’étranger », le
prix d’abonnement pour les plus pauvres
ne subira pas d’augmentation... pour cette
année.
— « Ah ! nom respirons », vont s’écrier
les abonnés un peu... serrés. Attendez,
vous vous doutez bien que mus n’ovons
pas fini et que mm allcms faire appel à
votre conscience. Vom savez maintenant ce
que coûte réellement à notre Administration un abonnement à l’Echo; vom savez
que les 8, 10 ou 15 lires sont-très insuffisantes à le payer. Il s’ensuit que toutes les
personnes consciencieuses et qui ont assez
de dignité pour refuser une aumône sous
forme d’abonnement réduit, vont nous envoyer, en renouvelant leur abonnement :
L. 10 pmr les Valleés; L. 12 pour l’Italie
C;t 20 pour l’étranger, au minimiun, a^ec
la pim ample faculté de dépasser cè chiffre, encore au-dessous du coût réel. Pour
fétranger, le prix de 20 lires est obligatoire pour tom; les abonnés de l’étranger
'à 15 lyres ne recevront, à partir du l.cr
janvier, leur journal que tous les quinze
âours, deux numéros à la fois,
i Malgré la longueur excessive de cet arfîdle, nom espérons avoir été compris et
èurtout approuvés. Voilà donc, à rien pas
douter, quelques milliers de lires qui vont
mm parvenir par le moyen de ces offrantes volontaires. En outre, comme les frais
^impression, très considérables, sont les
thèmes, quel que soit le tirage, il est évident qu’on millier de nouveaux abonnés
aurait probablement raison du déficit ou
le réduirait à des proportions minimes.
Mais, pour ne pas abuser de votre patience,
nom reprendrons prochainement ce deuoâème sujet, à moins qu’un de nos lecteurs
influents ne désire le faire pour nous.
L’Administration.
Le Grand Architecte.
* « Si i’Eternel ne bâtit la mai
Bon, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain ».
Psaume CXXVII, 1.
/ Le nocher s’avance sur l’océan et, à meàire qu’il avance, il se rend mieux compte
de l’immensité des eaux; le voyageur de
la montagne gravit péniblement les sommets et, à mesure qu’il monte, son œil embrasse lin panorama de plus en plus imposant ; le naturaliste, le physicien, l’astronome fouillent les secrets dei la Nature
et, à mesure que leurs études se , spécialisent et s’approfondissent, ils se rendent
mieux compte des immenses trésors cachés
dans l’Univers. L’homme de foi aussi s’avance, gravit des sommets, plonge son regard dans les mystères de l’Invisibie et, à
mesure qu’il progresse, il aperçoiit, mieux,
au-dessus du monde de la matière, le monde
de l’Esprit, au-dessus d’édifices en ruines,
une maison nouvelle en construction, « la
maison » s’élevant sur le roc de la Vérité ;
il voit les ouvriers qui y travaillent, il aperçoit Celui qui les guide et en présence du
contraste frappant entre cet édifice, s’élevant de jour en jour et tant d’autres
tombant en ruines, l’homme de foi s’écrie
avec le Psalmiste : « Si l’Eternel ne bâtit
la maison, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain». . .
I - Nom avons besoin du secours de “Dieu
pour bâtir « la maison ». Bien des gens ne
veulent pas l’admettre ; ils nous disent ;
nos travaux, nos entreprises, nos études
peuvent réussir sans le secours de Dieu.
Ne voyez-vous pas les édifices qui s’élèvent,
les entreprises qui réussissent, les œuvres
menées à bien sans le secours de Dieu?...
Ne voyez-vous pas « la prospérité du méchant », rendlant envieux Asaph lui-même?
(Psaume LXXIII, 3). Ne voyez-vous pas
les trésors accumulés par l’injustice? Ne
voyez-vous pas le luxe s’affichant avec insolence, aprœ avoir bu le sang du pauyre?
Ignorez-vous les œuvres qui triomphent
parce qu’elles ont été conduites avec liabileté et avec ruse ? — Oui, c’est vrai ; il y
a malheureusement des hommes qui ne recherchent pas l’aide de Dieu, des hommes
qui bâtissent sans le secours de l’Eternel
et dont les œuvres semblent prospères ! Et
cependant le Psalmiste nous dit : « Si 1Eternel ne bâtit la maiain, ceux qui la bâtissent y travaillent en vain». Le Psalmiste ne s’est pourtant pas trompé. Voyez
plutôt comment Asaph lui-même, après
avoir douté en présence de la prospérité
du méchant, trouve dans la prière la solution du problème qui le tourmente. Une
lumière nouvelle jaillit dans son cœur ; il
comprend qu’il a tout d’envier le, sort du
méchant, il considère la fin de ce dernier,
il envisage tout ce qu’il y a d’éphémère
et de trompeur dans cette « prospérité »
et il s’écrie : « Ils ont été détruits en un
instant... Ils ont passé comme un songe
après que l’homme s’est réveillé... ».
D’autres personnes nous disent encore :
Mais nous avons invoqué Dieu et malgré
nos prières notre œuvre n’a pas réussi. —
Il arrive souvent, en effet, de voir l’homme
bon, voire même l’homme pieux dans de
telles difficultés, que l’on est tenté de douter de l’exaucement divin ; il semble qu’il
existe dans le monde cette loi, la plus terrible, la plus cruelle de toutes, que l’être
ne possédant pas de puissance matérielle,
l’être chétif, faible, pauvre, doive toujours
avoir tort... Vous l’avez vu cet être, victime d’une injustice, cherchant inutilement
d’échapper à la fatalité qui semble peser
sur lui ; vous l’avez entendu invoquer les
hommes et prier Dieu... Et malgré cela aucune porte ne s’est ouverte : aurait-il intercédé en vain ?
Que peut-il y avoir encore de vrai
dans notre texte du mom,ent que Dieu
n’a pas été avec celui qui bâtissait en
dirigeant son regard vers le ciel ? Comment expliquer le silence de l’Etemel
à son égard ? Le Seigneur ressemblerait-il
au juge inique qui ne se soucie point de la
Justice ? —■ Non, cher lecteur : la solution
de ce problème est toute dans la solution
du problème de -la liberté humaine. Dieu
entend nos requêtes, mais devant sauvegarder notre liberté, il ne lui est pas toujours donné d’intervenir où II voudrait et
comme II voudrait. Cela ne signifie pas
qu’il ait abandonné l’être qui l’a invoqué ;
cela signifie simplement que Dieu agit suivant les lois morales et spirituelles qu’Ll a
lui-même fixées.
II - Le secours de Dieu étant nécessaire,
à quelle condition nous est-ü accordé ? Il
faut pour cela que notre oeuvre soit approuvée de Lui, il faut que « la maison »
que nous voulons bâtir entre dans les plans
du Divin Architecte. Tels peuvent être,
par exemple, les édifices de beauté, de vérité et d’amour.
Votre âme a frémi d’admiration, n’est-il
pas vrai, en présence des chefs-d’œuvre
de la peinture, de la sculpture, de la littérature, de la musique : vous avez admiré
le beau qui élève l’âme, qui élargit le cœur,
qui fait naître de bons sentiments... Vous
avez été extasiés en présence de l’Art qui
parle de l’Amour infini et sublime... Vous
avez compris que les beaux arts et les lettres peuvent êtré un édifice que Dieu approuve lorsque le but poursuivi est l’élévation de l’âme ; vous avez compris que
leur mission sociale, morale et religieuse
peut être grande... ^ Eh bien. Dieu est
l’architecte de cet édifice. Comme ü a été
l’inspirateur des prophètes et des apôitres,
il est l’inspirateur des poètes, des peintres,.
2
m
» des artistes qui travaillent à Sa gloire et
qui ne sont que des instruments entre Ses
mains pour «bâtir la maison». IMeu approuve les édifices de Beauté : H approuve
encore les édifices de Vérité. Dieu ést avec
toute cette phalange d’ouvriers qui travaillent pour la Vérité dans quelque domaine
que ce soit. Il est l’architecte de la maison qu’édifie l’hiomme de science qui, dans
l’étude de finfiniment grand et de l’infiniment petit, trouve une révélation du TrèsHaut : Il est l’architècte de la maison qu’édifie l’homme de loi qui met au service du
Droit et de la Justice sa passion pour la
Vérité; Il est l’architecte, de la maison
qu’édifie le prophète dont la voix tonnante
s’élève œntre les plaies du pharisaïsme
moderne ; Il est l’architecte de la maison
que tu édifies, cher lecteur, si dans ton
cœur habite la Vérité, la flamme de la Vérité, l’amour de la Vérité... — Dieu est
l’architecte de tous ces édifices et les édifices que vous édifierez à la Vérité ne tomberont point en ruine, car c’est « l’Etemel
qui bâtit la maison ».
Et enfin le Seigneur approuve les édifices d’Amour. Il n’est pas donné à tout le
monde d’arriver à la réalisation du Beau ;
fl n’est pas toujours donné de parvenir à
la connaissance complète de la Vérité ;
mais, tous peuvent édifier im édifice d’Amour. Que d’édifices d’égbïsme et de haine
autour de nous ! Haines et égoïsmes de races, de nationalités, de classes, de familles,
d’individus. Ces édifices ne rentrent pas
dans le plan du Grand Architecte et les
ouvriers qui bâtissent ces maisons-là y
travaillent en vain. Les édifices que l’Eternel approuve sont les édifices d’amour ;
î Etemel est avec ceux qui procurent la
paix, qui invoquent la bienveillance, qui
sèment la charité dans la famille, dans l’église et dans la société. Les édifices que
construisent ces ouvriers-là subsisteront
quand tous les autres édifices seront tombés en poussière.
Mais quelqu’un pourra nous objecter :
"Vous prêchez l’idéal et l’idéal n’est qu’une
utopie dans le monde de misère morale. Et
cependant, répondrons-nous, Jésus^hrist
n’a pas craint d’incarner l’idéal dans ce
même monde de misère morale : il n’a pas
craint d’élever un édifice de beauté, de vérité et d’amour. La marée du pharisaïsme,
la tyrannie et le despotisme romain ont
cherché de faire crouler cet édifice ; l’hypocrisie et l’égoïsme des hommes ont menacé, à travers les siècles, la grande œuvre de Christ : et cependant, malgré tout,
elle demeure ; elle demeure semblable à un
monument antique qui défie les âges ; et,’
à mesure que les siècles s’écoulent, le monument semble grandir à l’horizon au-dessus des monuments des hommes qui tombent en ruines. — Pourquoi ? — C’est
« l’Etemel qui bâtit cette maison » et son
Fils Jésus-Christ n’a pas « travaillé en
vain ! ». D. P.
Cours Missionnaires de Mounetier.
Il existe en Suisse un Comité, appelé Le
Lien, qui réunit des représentants de toutes les Sociétés de Missions à l’œuvre dans
le pays. Ce Comité cherche à coordonner
les efforts de propagande missionnaire et
à rendre plus fréquents et fraternels les
rapports entre les différentes Sociétés de
Missions.
C’est dans ce but, et aussi pour compléter sur certains points particuliers la préparation des jeunes gens et jeunes filles
qui se destinent à la -Mission, que Le Lien
a organisé cette année les cours missionnaires de Monnetier.
Ceux-ci ont eu lieu du 25 septembre au
2 octobre, dans un ancien château des ducs
de Savoie, maintenant Hôtel du Château,
d’où l’on jouit d’une vue magnifique sur
Genève. Il y avait une vingtaine de candidats missionnaires et huit missionnaires
en congé. Des cours variés, donnés par des
professeurs et pasteurs venus de Genève,
de Lausanne et envii'ons, remplissaient l|p
journées; mais ce que les Jeunes apprécièrent par dessus tout ce furent les,longs
entretiens avec les missionnaires, qui parlaient d’expériences faites, et pouvaient
conseiller en connaissance de cause.
Dès le premier jour un véritable esprit
de famille rég-na parmi les participants,
qui représentaient pourtant quatre Sociétés de Missions et trois nationalités. Devant l’œuvre immense qui est proposée au
monde missionnaire, on sentait le besoin
de s’unir pour mieux lutter ; et c’est ce
qu’on fit solennellement, avant de se quitter, autour de la Table du Seigneur.
R. C.
PIO FO^.
Le sénateur Pio Foà est décédé subitement à Turin la semaine dernière, et a été
rappelé avec la plus vive sympathie par
la presse de toutes nuances qui a rendu
hommage au savant illustre, au philanthrope, au sociologue, en un seul mot, à
l’une des personnalités les plus marquantes
de notre Piémont.
Les hommes de science admiraient en lui
le célèbre professeur d’anatomie pathologique qu’il enseigna pendant quarante ans
à l’Université de Turin, au cours desquels
il fit des découvertes signalées dans le
vaste champ de la bactériologie. Le gros
public, et nous avec lui, appréciaient tout
particulièrement le patriote «sans reproche », le citoyen toujours préoccupé de
l’hygiène physique et morale du peuple.
Nous ne voulons pas oublier qu’ü a présidé
tout récemment le Congrès anti-blasphème
de Turin et qu’U fut, à travers toute sa
carrière d’homme pubhc et de savant, le
proinoteur ou le collaborateur efficace de
toutes les œuvres de relèvement dans notre région.
Voilà pourquoi nous tenions à rappeler
à notre tour, dans cette feuille, la mémoire
de ce savant qui, quoique non chrétien,
croyait en Dieu et qui fut un homme de
bien dans toute l’extension du terme.
Pour le français.
Nous avons mentionné, dans l’un de nos
derniers numéros, les démarches que la
« Pro Francese » avait cru devoir faire auprès du ’Ministère au sujet de l’enseignement du français dans nos écoles ; démarches par lesquelles nous demandions le
.statu quo et qui nous semblaient justifiées
à la veille de l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions sur l’instruction élémentaire du royaume.
On nous avait fait répondre indirecteTïhent que notre « recours serait pris en
considération »,. mais cet engagement était
encore un peu vague. Nous sommes désormais rassurés. A la date du 6 octobre, le
Ministre faisait parvenir à la Présidence
de la « Pro Francese » la réponse officielle
que voici :
« Comunico alla S. V. che, nelle nuove
disposizioni in preparazione, si contempla
il caso dei paesi che parlano anche wn’dtra
lingua, oltre la nazionale, perchè m essi
non venga trascurato anche Vinsegnamento
deUa loro seconda lingua ».
La continuation de l’enseignement du
français nous est donc garantie et nous
sommes heureux d’en prendre bonne note...
en attendant les « nouvelles dispositions »
qui vont le réglementer.
ERNESTO COMBA
STOMA dei ÏALDESI
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazìèni
e carta geografica
L. franco, per l’Italia.
IL. *3» franco, per l’Estero.
Libreria «LA LUCE»!
TORRE PELLICE (Torino).
’CHRONIQUE VAUDOISE;
LA TOUR.'Dimanche dernier, à 2 h. 1|2
de l’après-midi, les présidents et autres représentants des U. C. de JEUNES GENS
de la Vallée étaient convoqués dans la salle
de l’Union de La Tour pour un entretien
familier au sujet du programme d’activité
de la prochaine campagne d’hiver. On regrette l’absence motivée du président du
Groupe, M. Beux de Saint-Germain, qui
aurait dû présider la réunion ; mais il y
eut quand même un échange fraternel
d’idées sur le sujet et des propositions
pratiques. Il fut convenu, entre autres, de
continuer les petites conférences instructives et éducatives à base de projections
lumineuses qui ont déjà eu les plus heureux résultats l’année dernière. Les nombreux participants à la réunion reconnaissent unanimément la nécessité que les
Unions de Jeunes Gens soient toujours
plus des collaboratrices du Pasteur de la
Paroisse et que les membres les mieux qualifiés, après la préparation voulue, s’engagent à présider des réunions religieuses
dans les quartiers, comme cela s’est fait
déjà dans quelques Paroisses.
M. le prof. Attitio Jalla annonce ensuite
qu’à l’occasion de la venue à Turin, le 25
courant, du chef du Gouvernement, M. B.
Mussolini, les Chorales Vaudoises ont reçu
l’invitation officielle de se rendre à Turin,
en aussi grand nombre que possible et aux
frais du Comité des fêtes, pour l’exécution
de quelques-uns de nos plus beaux chœurs
vaudois. Cette invitation flatteuse a été
accueillie avec empressement et un Comité,
dont font partie le Syndic de La Tour,
MM. A. Pasquet, Attilio JaUa, E. Revel et
Mme Balme-Van Aalst, est chargé d’organiser la chose. On compte sur trois cents
participants au moins, recrutés dans toutes nos Chorales ; il est bien entendu que
le costume vaudois est de rigueur pour les
dames et que les chanteurs... qui ne chantent pas ne sont pas admis. Parmi les
chœurs figurant au programme on cite :
Le serment de Sibaud (en italien). Gloire
au Dieu d’Israël et la Canzone del Piave.
Nous ne doutons pas un instant que nos
Chorales vont se faire honneur à Turin,
comme elles se sont distinguées à La Tour
le 16 septembre, et à la « Maggio’ata » de
Prarustin, et que l’honneur en rejaillira
sur nous tous.
— CONSECRATION DE DIACONESSES. Un nombreux public, ainsi qu’on pouvait le prévoir, assistait dimanche dernier,
à 3 heures, au culte de consécration des
trois diaconesses que nous annoncions dans
notre dernier numéro. Les deux premiers
bancs du temple neuf étaient occupés par
les diaconesses des Vallées et de Turin —
xme bonne quinzaine au moins — qui par
leur présence ont voulu donner aux jeunes néophites un gage d’affection fraternelle et de solidarité chrétienne.
La cérémonie fut présidée par le directeur même de la « Maison des Diaconesses » de Turin, le pasteur Adolphe Comba,
qui prononça un excellent discours d’exhortation, aussi clair que pratique, sur les
» ^
paroles de l’apôtre Paul : « ...mes très
chers frères, soyez fermes... abondez dans
l’œuvre du Seigneur... ».
La cérémonie, toujours émouvante, de la
« consécration » proprement dite, est suivie d’un joli morceau d’orgue, approprié
à la circonstance, joué par notre organiste,
prof. Adolphe Tron.
Le Modérateur, présent à la solennité
(ainsi que plusieurs autres Pasteurs de la
Vallée), adresse ensuite la parole aux trois
nouvelles diaconesses : Léonie StaUé, Sara
Tourn et 'Mélanie Cardon. Il souhaite, au
nom de l’Eglise Vaudoise, la bienvenue à
ces nouvelles ouvrières dans l’œuvre du
Seigneur, leur dit toute la reconnaissante
affection de l’Eglise même et appelle sur
leur futur ministère les bénédictions d’EnHaut.
La collecte faite à l’issue du service au
profit de la « Maison des Diaconesses » a
été encourageante.
'm
-riJECOLES SECONDAIRES.'Inaugura- i
tion des Cours. Elle a eu lieu mardi 16 courant,ià 3 heures'de l’après-midi, dans %
salle du Synode, devant un public choisi
que nous aurions voulu plus nombreux, et
qui l’aurait été si les parents de nos deux
cents élèves prenaient un plus grand in-térêt à l’instruction de leurs enfants. La |
solennité est présidée par le surintendant ^
de l’instruction secondaire, M. Louis Marauda, qui ouvre la séance par l’invocation
et la lecture de quelques versets du chapitre VI de l’épître aux Ephésiens. Il attire ensuite l’attention de son jeune auditoire sur cette exhortation de l’apôtre :
« Fortifiez-vous dans le Seigneur », contenant un souhait et un programme pour
l’année d’étude qu’on inaugure aujourd’hui. « Le secret de votre réussite, affirme-t-il avec force, est en Dieu seul, ne
l’oubliez jamais»,
La parole est donnée ensuite au prof.
M. Jean Jalla, chargé du discours d’inauguration proprement dit. M. Jalla est non
seulement un professeur d’histoire distingué, mais histprien; aussi rien d’étonnant
qu’il nous ait parlé histoire, ni qu’il nous
ait souligné «l’importance et l’utilité de
l’étude de l’histoire » par un discours aussi
sobre que nourri, aussi riche de pensée
qu’exempt de réthorique où il nous démontre par une foule d’exemples, d’abord la
grande importance de l’histoire au point
de vue de la culture; et ensuite, toujours
en citant de nombreux exemples à l’appui
de sa thèse, que l’histoire est réellement,
ainsi qu’on l’a définie, «maîtresse de la
vie ». Une maîtresse, ajoute-t-il, dont l’humanité n’a malheureusement pas toujours
suivi les enseignements, vu que les peuples, tout comme les individus, veulent
faire leurs propres expériences plutôt que
de profiter de celles des autres. Après avoif,^
démontré enfin l’importance de l’histoire -i'
au point de vue éducatif, M. Jalla termine
en exhortant les élèves à se passionner
pour des lectures historiques, aussi instructivess"*qué délectables et qui vont être
néceæaires pour compléter l’enseignement
officiel de cette branche dont on vient avec
si peu d’opportunité de réduire l’horaire...
M. Jalla est remercié par son auditoire,
qui l’a suivi avec le plus vif intérêt, par
de chaleureux applaudissements.
Voici maintenant le rfeultat des étude
de nos deux établissements, tels qu’ils nous
ont été exposés par les « directeurs »,
MM. David Jahier et Attilio JaUa.
Ecole Normale : Elèves inscrits 71 ; pré
sents à la clôture des cours 66. Inscrits en
I.re 22, promus 18 ; inscrits en Il.me 21,
promus 19 ; inscrits en III .me 23, licenciés
20, plus trois de l’année deniière qui n’avaient qu’une ou deux branches à refaire.
Le Directeur ajoute quelques mots affectueux à l’adresse du prof. Ribet qui a dû
se retirer pour cause de santé et que nous
accompagnons avec notre vive sympathie
et nos bons vœux.
Collège : Elèves inscrits 130, dont 108
au Gymnase et 22 au Lycée ; promus 104,
c’est-à-dire le 80 0|0 au Gymnase et le
100 0|0 au Lycée, distribués comme suit :
I.re classe du Gymnase : inscrits 38, promus 24 : Il.me : inscrits 29, promus 21 ; J
Ill.me ; inscrits 16, promus 16; IV.me:
inscrits 12, promus 9 ; V.me ; inscrits 13,licenciés 12. — I.re classe du Lycée : ins-;
crist 9, promus 9 ; Il.me : inscrits 6, pro-|
mus 6 ; Ill.me : inscrits 6, promus 6, plus
une élève de 2.me année qui a obtenu sa ^
licence à la session d’octobre.
Somme toute, ajoute le « présidé », une
bonne armée au point de vue de la régu-fl
larité, du profit et aussi de la conduite, à^|
l’exception de la première classe du Gym;.fj
nase, dont sept élèves n’ont pas été ad-1
mis à la première session pour inconduite.^
Les inscriptions pour la nouvelle année
atteignent le chiffre de 137, soit 107 au
Gymnase et 30 au Lycée.
La séance est close par une ferventa-ll
prière du modérateur M. Léger.
d
m
{■Í
3
^J*RALI. Le 24 septembre a eu lieu l’en^velissement de la veuve Jeanne Peyrot,
des Orgères, à qui Dieu avait accordé une
longue vie, puisqu’elle était dans sa 90.me
année. A tous les parents, aux Vallées et
en Amérique, l’expression de notre sympathie.
— Le 9 octobre, à cause de l’imprudence
d’un petit enfant, un incendie éclatait à la
Mayère. Deux granges, une grande quantité de foin, des outils, du linge fuient détruits malgré les efforts pour dompter le
feu de ceux qui étaient accourus. Les granges appartenaient à Pascal Daniel et à
Pascal Philippe de la Mayère. G. G.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du trimestre juillet-septembre 1923. Baptêmes :
Avondet Aldo Ernest de Jules (Baravaiera) — Gardiol IMario d’Elie (Ciarvet) —
Gardiol Alma d’Emile (Caneuva) — Pasquet Emmanuel Henri de Louis (Semounin) — Maero-Oombe Vilma Thérèse de
Aurelio (Pralarossa) — Fomeron Guido
et Dino de Laurent (Favé) — Benech
Henri de Laurent (Cardounera) — Roman
Inès, Albert et Alfred de Pierre (Ciabot
des Cardons) — Avondet Henri de Benjamin (Rosbel) — Avondet Victor Emmanuel de Victor Amédée (Pont St-Martin).
Emevélissements : Rostain Barthélemy
feu David, pasteur en retraite, 74 ans (Romana), 14 juillet — Odin Gemma de Jean
Amaury, 7 semaines (Rounc dé la Crotta),
6 août — Bleynat Auguste Barthélemy feu
Barthélemy, 88 ans (Ramà), 18 septembre
— Roman Jacques feu Jacques, 76 ans
(Poli), 19 septembre. A. J.
TURIN. Le prof, docteur Guido Malan,
« primaire » à l’Hôpital St-Louis, caresse
depuis nombre d’années une idée des plus
nobles, à savoir la fondation d’.un SanatO'rium %apulaire de montagne pour tuberculeux pauvres dont l’absolue nécessité est
unanimément reconnue et où l’on ne soignerait que des malades au premier stade
et encore susceptibles de guérison ou du
moins d’amélioration.
Mais la réalisation d’un projet de ce
genre exige des capitaux considérables :
un million et demi rien que pour la construction de l’édifice et son outillage. M. Malan, auquel de généreux philanthropes
avaient déjà, par le passé, promis leur concours, adresse maintenant un appel, sous
forme de lettre ouverte, à tous ses concitoyens de Turin, appel qui est publié et
fortement appuyé par tous les journaux
•et qui a déjà obtenu de nombreuses adhésions d’institutions financières, d’Œuvres
Pies et de maintes personnalités soucieuses
de la santé et de l’hygiène publiques. Le
comm. Abegg, rattaché à notre église de
Turin, vient de verser la première offrande
•de fOO mille lires au «Comité de Patronage », qui s’est constitué pour recueillir
les fonds.
Nous avons l’impression que le beau
rêve du docteur Malan est en train de se
LES VAUDOIS
jayAs par leurs anis et par leurs ennenls.
{Suite, wir N. 40).
Le lieutenant-colonel FEDERICO COGITO, haranguant, le 2 Juin 1893, à Rocca
Bera (La Tour-Rorà), le l.er bataillon du
•3.me régiment alpin (composé en grande
partie de soldats Vaudois), qui prêtait serment de fidélité, lui montra plusieurs localités où les anciens Vaudois, souvent peu
^ armés, mais toujours intirépides, avaient
• remporté des victoires en 1*488, 1560, 1655,
1686 et 1689, et les proposa comme exem
bravoure ; il ajouta
qui! était sûr que les fils ne seraient pas
inferieurs a leurs pères et qpe l’on trouverait encore aujourd’hui des héros parmi
eux, prêts a opposer leur poitrine à l’ennemi, SI celui-ci s’avisait d’envahir la patrie (V. Italia Evangelica, 1893, p. 186).
Le colonel Cocito avait publie, deux ans
auparavant, à Rome, un intéressant volume de 116 pages in-8" intitulé : Le guerre
'oaJded.
réaliser pour le plus grand bien des pauvres tuberculeux qu’il voudrait soulager,
et, si possible, guérir.
CHRONHllIË POLITIQUE.
Le Conseil des Ministres a approuvé les
nouveaux cadres des employés de l’Etat
et les a classés, conformément aux grades
militaires, par ordre hiérarchique, les divisant en trois grandes catégories, selon
leurs titres d’étude. Les appointements ne
sont plus fixés séparément pour les employés de chaque administration, mais établis d’une façon uniforme pour tous les
employés de la même catégorie.
Les deux villes de Porto-Maurizio et
Oneglia ont été réunies avec plusieurs autres communes avoisinantes et formeront
le nouveau centre d’imperia.
Quelques impôts ont été transformés,
peut-être pour les rendre plus sympathiques et, en souvenir de la marche fasciste
sur Rome, le Gouvernement a institué des
monnaies d’or de 100 et de 20 lires ; elles
seront, hélas ! très rares ! — Il convient
de relever que, pendant la première année
du Gouvernement fasciste, les séances ont
atteint le nombre de 60. C’est un nouveau
record !
— Les écoles secondaires s’ouvrent cette
année dans une atmosphère de nervosisme
et de perplexité ; les i>rofesseurs en grand
nombre ont dû quitter leur place et leur
chaire et ignorent, à l’heure qu’il est, le
programme de leur enseignement et les livres de texte qu’ils devront adopter ; les
parents sont indécis où ils doivent inscrire
leurs enfants et trouvent bien souvent, en
ville, porte close. En attendant les nouvelles dispositions qui ne viennent pas, le Ministre conseille au corps enseignant d’entretenir les élèves qui se feront, naturellement, un devoir de ne rien faire. Voilà
où aboutit, en pratique, la grande réforme
Gentile.
— La nouvelle organisation du fascisme
est un fait accompli. Dans sa séance du
13 courant, le Grand Conseil, après avoir
affirmé l’incompatibilité entre les charges
politiques et militaires et nettement séparé les fonctions des représentants du
Gouvernement, les seuls dépositaires de
l’autorité legale, de celles des représentants
du parti, a établi les nouveaux organes de
la direction qui seront le Grand Conseil, le
Conseil national et le Directoire, En attendant les nominations régulières, la direction suprême du parti est confiée à un
Directoire provisoire de cinq membres. Au
cours de la discussion, M. Mussolini a déclaré que, si le fascisme le soutient dans
son œuvre de reconstruction, il sera heureux de se servir toujours de l’organisation du parti ; mais, s’il l’entrave, il fera
appel à d autres forces. Il se propose de
donner au pays une nouveL’e classe dirigeante pleine d’énergie et il exige que l’épuration du parti soit faite avec ime énei
Le général GIUSEPPE PERRUGCHETTI
(1839 t 1916), sénateur, créateur des Compagnies Alpines, écrivait dans la Lettura
de Juillet 1915 un article intitulé I nostri
soldati Alpini. Après avoir rappelé « gü
eroici riœrdi delle prove di ardimento, di
abnegazione, di resistenza ad ogni costo
che, nelle lotte por la libertà, aveano resi
gloriosi gli antenati dei nuovi soldati Alpini », il ajoute : « Nelle vallate fra il Monviso e il Tabor, brilla da secoli glorioso il
nome dei « Valdesi » discesi da antichissime genti affermatesi fieramente fra le
Alpi. Costanti nella religione serbata colla
evangelica semplicità dèi primi tempi cristiani, fedeli ai loro legittimi Principi, essi
furono irremovibili ogni volta che la Chiesa
di Roma o gli stessi Principi, da quella incitati, minacciarono la libertà della loro
coscienza».
L’amiml CARLO ALBERTO RACCHIA
(t 1896), démontra beaucoup d’estime
pour les Vaudois, En 1894, se trouvant
dans les eaux de Sicile, à la tête de la l.re
division de l’Ekadre, il reçut le pasteur
vaudois de Païenne, M. Muston, sur le cuirassé Lepantû et, le présentant aux offi
gie implacable « Le fascisme - a-t-il dit a conquis le pouvoir avec l’intention de
restaurer l’Etat : par conséquent on ne
peut pas tolérer que ce soit précisément
les fascistes qui compromettent de la façon la plus grave cette autorité ».
— La visite que le Président du Conseil
devait faire à Turin le 20 septembre, est
fixée définitivement pour le 24 et le 25 octobre ; le cérémonial est déjà établi et la
capitale du Piémont prépare à M. Mussolini un accueü des plus chaleureux.
—^ A la satisfaction générale, l’hon. De
Vecchi a été nommé gouverneur de la Somalie; il pourra, peut-être, inaugurer làbas, avec quelque chance de succès, cette
politique d’énergie et de force qu’il se proposait d’introduire en Italie.
— En Allemagne, malgré le dernier vote
de confiance, l’opposition contre le nouveau
Ministère n’a pas désarmé. M. Stresemann
n’a réussi à dominer la situation que grâce
à l’autorisation de dissoudre le Reichstag
qui lui a enfin accordé les pleins pouvoirs
très étendus. Mais, malgré tous les efforts
du Ministère, le travail diminue et les in
dustriels réduisent tous les jours l’horaire
de leurs ouvriers ; dans certaines régions,
il est déjà limité à 16 heures par semaine.
Des pillages ont lieu un peu partout et les
manifestations des sans-travail se font
nombreuses et inquiétantes. Le dollar est
monté à quatre milliards de marks. L’unité
minime est désormais le million ; il en faut
plus de vingt pour affranchir une lettre
En présence d’un tel état de choses, le Gouvernement a senti la néceæité d’instituer
une nouvelle monnaie plus sûre, qui va
biehtôt entrer en circulation.
— A Varsovie une épouvantable explo
sion, provoquée, semble-t-ü, par les communistes, a fait sauter la citadelle; on
compte plus de 50 morts et des centaines
de blessés. A. S.
BIBLIOGRAPHIE.
Bilyehnis - Agosto-Settembre 1923.
Un superbe fascicule, un vrai volume de
150 pages (orné de trois belles planches représentant les fonts baptismaux de Santa
Maria in Castello et Santa Maria Maggiore
a Tuscania) que Büycknis offre en hommage au « Congrès international d’histoire
des religions » qui a heu à Paris dans le
courant de ce mois. Il contient des articles
de Puglisi, Minocchi, M. Rossi, Tilgher,
ChiappeUi, .G. Costa, Pincherle, L. Paschetto. Pansa, G. Levi della Vida, G. Tucci,
etc., groupœ autour des quatre titres que
voici ; Problèmes généroMX, Histoire du
Christianisme, Traditions religieuses italiennes, Histoire des religions wm chrétiennes. Dix-huit études au total qui vont
démontrer aux congressistes de Paris que
«dans le champ scientifique de l’étude de
la religion dans ses formes historiques »,
l’Italie n’est nullement inférieure aux autres nations.
JEAN BONNET. Otrant responsable
Terre Pellioe - Imprimerie Alpine
ciers supérieurs, il leur parla avec enthousiasme des Vaudois, de leurs vallées et de
leur mission en Italie. Puis, s’adressant
tout particulièrement à l’amiral Mirabello,
il l’engagea vivement à aller passer ses
prochaines vacances dans les Vallées Vaudoises et à les parcourir, et il ajouta :
« Al "suo ritorno, mi ringrazierà di averla
indirizzata fra quella buona gente ».
Deux jours après, l’amiral Racchia faisait visite au Pasteur de Paierme et lui
disait : « Ho parlato di Lei al generale
Morra ; lo vada a vedere, e gli faccia conoscere la benefica influenza da Loro esercitata sul popolo, mediante le Loro scuole
e le loro Chiese » (V. Italia Evangelica,
1896, p 115),
7. Ecclésiastiques.
L’abbé SALVATORE MINOCCHI, un des
^ chefs du Modernisme italien, dans sa
--V*.v* — -------J —--
I docte conférence sur La Bible dans l’Histoire d’Italie, tenue à Florence le 28 Mars
1903, rend témoignage aux Vaudois, parmi
lesquels, dès les XILme et XIII.me siècles,
cii culaient des traductions en langue vulgaire des Psaumes, des Proverbes, ainsi
que du Nouveau Testament, qui était re
Fate attenzione e vi eonvirvcerète che
tutti i Vermouth contrariamente alla
leggenda vi tolgono l’appetito. - Preterite invece 1'
0YN05
GanbaroITa
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. • E’ vino sceltissimo del Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno -la proprietà ormai indiscussa di agire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
un po’ prima dei pasti puro o diluito.
^ Esigere la bottiglia originale.
n
lA.
I professori Ernesto Comba e Teodoro
Longo, della Facoltà Valdese di Teologia,
•stanno preparando un’opera destinata a
colmare una grave lacuna nella letteratura
religiosa italiana. Trattasi d’una STORIA
LETTERARIA DELLA BIBBIA, condotta secondo i criteri ed i metodi più
rigorosi della critica storica e con uno
spirito di profondo rispetto per i Sacri
Libri e di fede nella Rivelazione divina.
L’opera completa consterà di cinque
volami, redatti dal prof. Ern. Comba e
dal prof. Teod. Longo. secondo l’elenco
seguente :
1« VOLUME:
2°
3°
40
1 cinque volumi, di formato pratico ed
elegante al tempo stesso, saranno di 150
pagine in media ciascuno ed usciranno
— quantunque non nell’ordine sovraindicato — a breve distanza l’uno dall’altro,
in modo da essere tutti pubblicati nel
corso dell’anno 1924. E’ già stampato il
T: I libri dei Profeti d'Israele, che
verrà posto in vendita prima della fine di
Ottobre.
I libri storici dell'Antico
Testamento - (Prof. Teod.
Longo).
I libri dei Profeti d'Israele
- (Prof. Ern. Comba).
I libri poetici dell’Antico
Testamento. I libri dentero-canonici (o apocrifi).
II Testo ed il Canone del1 ' Antico Testamento (Prof. Ern. Comba).
I libri storici del Nuovo
Testamento. Il Testo ed
il Canone del Nuovo Testamento - (Prof. Teod.
Longo).
Le epistole del Nuovo Testamento. L'Apocalisse.
(prof. Ern. Comba).
Il prezzo di ogni volume è Lire
quattro : l’opera completa costerà quindi
Lire 20. •
Agli abbonati di questo giornale che si
sottoscrivono peri cinque volumi, essi vengono offerti al prezzò complessivo di
L.lr« 13.IEO, franco a domicilio, in Italia
(Per l'Estero Lire 18, franco).
Le prenotazioni devono essere accompagnate dal versamento dell’importo, mediapte cartolina vaglia indirizzata a
La Libreria « La Luce »
Torre Pellice {Torino).
CERCASI, pel Convitto Maschile di
Torre Pellice, Assistente od Istitutore.
Rivolgersi al Direttore.
cherché et répandu parmi eux, parce qu’ils
y voyaien,! la condamnation du .romanisme.
« Ces pauvres rêveurs, — dit-il, — incapables de comprendre la raison d’être de
l’Eglise Romaine, se tenaient à la lecture
de l’Evangile et rêvaient d’une réforme
radicale de la religion qu’ils voulaient reconduire au christianisme primitif » (V.
Rivista Cristiana, 1903, p. 155).
Le professeur DOMENICO BATTAINI.
parle dans sa. Cultura Moderna (Août 1911)
de l’Eglise des Vieux Catholiques de l’étran
ger et de l’Eglise Vaudoise d’Italie, et dit :
« Queste due Chiese seguono con grande
interesse il movimento nostro (le Modernisme) e contano nel loro seno uomini preclari di larghe vedute, che al concetto di
Chiesa sanno dare un significato assai più
ampio di queUo gretto di semplice.. denominazione o confessionalità religiosa. La
Chiesa Valdese ha in Italia uomini che meritano la nostra venerazione ...Io seguo con
interesse il loro movimento di idee e, francamente, mi piace la libertà grande di cu’
fanno uso essi stessi, e che lasciano ag’i
altri». {A suivre).
4
PUBBLICAZIONI DELLA LIBRERIA “ LA LUCE „
CATALOGO
LA RELIGIONE CRISTIANA (Ern. Oomba, V. Janni, B. Léger,
f, Peyronel, F. Boston). Compendio delle verità fondamentali
. del Crotianesimo. IndicatiBaimo per studenti e persone colte.
' 220* pagine , . . , , . , . . . . L. 3.—[Estero L. 6,—]
IL CATECHISMO EVANGELICO, popolare (stessi autori), 27
lezioni in 70 pp..........................» 1,— [Estero > 2,—]
CATÉCHISME ÉVANGÉLIQUE, edizione in lingua francese del
precedente.......................... . . » 1,— [Estero » 2,—]
SCIENZA E FEDE (B. Celli).....................0,50 [Estero » l._]
PERCHÉ SIAMO CRISTIANI (E. Bivoire) . . . . > 0,50 [Estero * 1,—]
Per fancialli:
IL MIO NIDO E. Fasanari-Oelli) Bacconto . . . . » 3,— [Estero > 4,—]
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA (N. Buffa), Bacconto . . 2,50 [Estero . 3,-]
TRE MESI IN CAMPAGNA {S. Bongo), Bacconto . . . » 1,50 [Estero » 2,—]
FANCIULLEZZA (F. Buffa), Bacconto...........> 3,50 [Estero » 4,50]
AMORE E LUCE (T. Vasserot), Esposizione sintetica deirinse
gnamento di Gesù. 444pagine ..............» 10,— [Estero » 13,—]
(franco di porto).
¡■iSaiei^iffategaàd
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier)...................................
L. 2,75 [Estero L. 3,50]
1,— [Estero
1,50 [Estero
2,25 [Estero
1, — [Estero
2, — [Estero
2,25 [Estero
1,60]
2,60}
3,60]
1.50]
3.-]
3,60]
Serie apologetica:
L'ESISTENZA DI DIO {f. Bongo)........................
L'IDE^ CRISTIANA DI DIO (2’.X<mjo) ....
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA {T. Bongo) .
Serie di controversia:
IL CULTO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO LA
DEGENERAZIONE ROMANA (U. Janni) - Esaurito .
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