1
Année Xlll®
■PrilV p'ABONKEMESX l'AB AN
Itali« ■ , , • ■ ■ tr 3
Tbìia les fray8 de rirnioii de ^ ’
post« . . . - •* 0
Ainériquc du Sud . . » 9
Oil is'abdtmtìt • ; •, ‘ !
Au bureau fl‘AfiiuiuiatraCion ;
01i<BK MM. JflB^PfliBteurs; ' ']■' )
Ohez >1. Ernest Robert ¡'I’iguprolJ,
ot à iJitA’aii'ie ChiAot'orè'et'
MasicarellJ ('Pignerol J*
N. 36.
I^ ab.ounemerit part cXu I- Janvicii | ~ rT^crTTT "~t—TT'—. nñm
et se Tille d'àVaiïce. ' . *‘lj y SôptGfnbrè 1887
Nmuérca séparés demandés aVant
le tirage 10 centimes chacTin«
SO eentimen par ligna
pbÀir une «eiiléi fdU,cén
..tipies de 2 é,5 fols et 10 cen<>
limes-^eitr tí'fois'et au daeâua.
S*kdi!¿6sér’ :pour la itédaotian et
l'AdniinlBtratlon à M. le. Pa«
< leur H. Besle ~ Saint Gerniain
, - Glmon fPlnereloj^ Italie.
.Tout cliangement d'adresse est
payé 9,25 cetitlmeB. ‘ •
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I-: .
ÉGHO ois VAiIlËEI VAUDOISES
'■ - ‘ Paraissant chaque vendredi ^ i- ,,
Vomì ïsrca,Aoj»as 1-, S, r ¡.
■ ^ "t :i : t, ii.-'M! ‘p ,
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O lYl m iti X‘©A
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Synode. Veudois de 1887.,r-r. Missions. —
Stniw)r|plii«jp.rr A'uoonçes. y ,,ii.,
GiO
CS
SYMÇÎDfe VaüPQIS PÉ; j 087, ,
•>,.• •]!< 'i ■ î'i‘> '• ' :
' Ckiveriurê du Synode. '
1.« ■ ; • î . f, •. r' . (.
,,Le Sy.norfe ya,udo(JS|S’esl. o,nverl à
2 heures de l'gprès midi du lundi, 5'
sepiembre,,^ dans lé Templ^ lîeùt' de
La Tbui;^ par une prédication'en langue
Italienne^el pleine de chaleur, de monsieur le pasteur H, Meille, sur suivie
de la consécraUphi'au S. iWini? 1ère de
Mm. Gi'pva'nni Gi'opï,,’ P., Chapvie et;
P. Gip'au.dj. Le texte choisi par,Je'
prédicateur,'étaii^iPHiL. •''Ayez,
j eii vous les mêmes seniiirienls que
; Jésus-Ghrist a eus».
I Api’ès,avpjr, dans,.la première partie'
de son discours, décrit l’abaisseipenti
j du tMIs ,de Dieu et la cause de celle
hu miliation qui, n’est autre quel’aftiqur
qui saci'ifie ¡tout pour chercher eli
sauver, ce qui était perdu, i’pirateur, '
s’adressant successivement à l’assem-'
¿ÍÍ vëtik’ tiîJii fíí,cA«n'¿e].^ Eph. îV j lô.
blée'toute entière et aux ' candidats,
prononce les pai oles suivantes : i
• a Ceux qui se trouvent aujour d’hui
dans cbitemple s’appellent sans dpple
disciples dc.J.ésus-Chrisl. Mais entrais
itesentimentJu;i a été dans |e ^Maître?
ySlil en; est ainsi,,)),quand et jusqu’^
quel point se sont-ils abaissés, de
quoi se sont-ils dépouillés;, od sont
les. personnes; sauvées par leur ahpé.galipnrOhl si, p’ayanl pas encore
ilaiipas.siou de sauver, ils avaient pfp
moins un peu de sollicitude ¡pour, |te
salut, de leur âme; et si, ne pouyapt
:,encore s,ui,vre les li’aces du Maître,,
iis voulaient aq ¡moins venir au.Sa.u..yeur pqur avoir la, vie! , ’
. ,8,El vous, jeunes, amis, quii.dési.rpz
vous consacrer aujourd’hui au service
,du Seigneur, avez-.vous le sentiment
qui a été en Jésus-Christ ? ¡Je ne ^yous
demande,par si vous l’avez au même
degré; que ,1e¡Maître; ni mêmesi vous
ij.'avez au même degi'é que Ips apôtres
et,fies martyrs des ,anciens temps qui
SC sont abaissés jusqu’à la mort,
,0u des imarrlyrs:, de nos jours qui ,
ilandis qu’ils pourraient briller ¡pomme des étoiles au sein de leur gé-
2
nêration, s’abaissent jusqu’à une
vie obscure au milieu de peuples sauvages et jusqu’à un grabat où l’on
meurt de fièvre. Mais ce senliraent
l’avez-vnus à quelque degré que ce
soit? Si non, pourquoi voulez-vous
entrer dans le ministère? s
L’orateur montre ici que si un can-,
didat se laissait guider, à son entrée
au ramistère, far tout qiutr^ motif, üne serait qu’un ég^ïsté'iet orgueil->.
leux. Il il coqlinué: ji f 4. ^
Mais je me trompe sans doute
_____î .. __'¿‘'Lé uUjii'jLlil
%lre présence îcÎ m’e^l oàsflr garant,
l|ùe ce sentiment vous* le possédez;
seqlement il ne sera encore que trop
faible en vous. Voulez-vous qu’il se
forîi^c ? ’ Cotïimencefe‘*i)*àr Vbus’hurtii-'
lier d’être' èncoré* *Si! péu httmbles; t
'puis'contemplez avec sérieux, longuertiertt, avec 'pïière,' én invoquant
si!r“Voilé'Î’actibii déM’Esprit de lIMeti,,
vôtrè maître; obéissant juèqu’à la mort
dé la crbix’, 'ët enfin j'èbbrage ! prenez
ïa résô'lütiôn dé l’énoncer à'* vous-mê'ities ; mettez'ia* maiwà'Füeu'vi'e de l*ané-1
anlisserhéni de votre moi, et ne; vous
arrêtez pas jusqu'à ce que vous puissiez
cliré'i II m’est indifférent dé'travaiUér
'àaiîè une viflè de preniier ou*de sedond
’bfdi’ë où’ leS aises 'âfeondènt ,-' où' se
trôtiw ühè sobiété éülli'vée, dû '‘bn
■jpèùt' se faire un ilbm, oü bien de travailler dans une' pétiïe Ville,' danS'bne
bourgade incdiinuè'i*îè Suis' prêt à IraVàiHer dès àririéés sàrts récdîlér aucune
louange des hotiittes, pourvii qué j’aie
î’apprbbation dé mon Dieü. Né vous àréêtëîÈ pas jüsqu’à ce que vèùs puissiez
dîré; O’àFpeut, j’aihfeî^rëtir de tout ce
qùî'Techerche la ‘gloire’ qui vient
'dés hommes, car si éette redherché*émpôché';dé".crbirev''à 'éombien
plus forte raison’ tempêchera-t-iille ée
travaillér.'Ne regardé^ dbticHéh haut
2 -----------—-----...--
que pour prier. Que vos yeux s’abaissent pour chercher et pour sauver
ce qui est perdu *.
L’orateur développe celle pensée
en montrant qu’il n’y a pas d’homme, pour savant, pour riche, pour
puissant, pour pauvre, pour *igno.nan.t', »pour dégradé qu’il soit, au niveau duquel le ministre de Christ
(Jo^e^s’abaisspr ft au s^vice du'jguel if;; ne doive rq^re un^main sc|io\irah|e et des parémies de àiarilé. I|
ne devra pas même se laisser rebulei’
far ceux^qni se montreront indifférents à ses avances, ou lui rendront
du mal pour le bien qu’il veut leur
faire. Il se meltra, s’il le faut, au dessous d’eux, il les assiégera de ses
exhortations, de ses supplications, de
ses prévenances j de ses‘services, dej
ses sacrifices, jusqu’à ce qu’il les ail |
gagnés.
Les limites de nQti;e jou/ijal ne nous
perraellent pas de reproduire tn ex'
tenso la double péroraison du prédicateur adresséejâux mflrahres du Synode pour les engager à n’avoir, dans
leur débets, d’àuirè çeniiménl que
çcluî'qui y éi'4* en'J.'C.,, étaux dé^nitésjdes Egiiëéy'cip la Mission pbui;!l»ur
Soühàiter'''14 ' hiépvettùç. ‘ INotis nous ;
hbrhei’bns à cÎloy l'çë'to’ut derniers mots
'dii'sermon,. '^ floüè cràîghons, à dit
l’oraieur. auxj dlpltiés’^^ d’Tiàhé , que|
vous 'në'‘soyez attryés"ët|’^péut-ôtrej
même scandalisés, par'.toiites les in-i
firmilés mqràlë's*'ét' SjpiVituéÎies qu'cfl
ȟ;. 'ibiji ii
vous découvrirez àu'sein’ dé''’nolre[i
peuple, de notre Église el 'dç notre
Synode; Noué' nous''en hûmilions de'vani vous' et*' hbo’s vous dikms: Ne
nous jugez pas àévèrertiéril; pàrdonneZ;
oubliez. Tbtitefois nous'né' perdons
pas 'cbùi'age, 'poiJrvii qiie 'tlou'z trou
Viéz chez nbu.s. ce’ ‘ij.üe ' vbus ' .avez ' le
3
^283.
dpoit d*y;i cherpher, .p’est, ici; |e
d^içir ardenl de iws ccçurs el ' noire,
pi'ière, que.;,MOUS, le .Irouvi^H, JEl.c’est ¡
Ici.qolre .espoir que vous,le Irouvere?;,
c’esi-ià-dire. ¡ qu’ en , retournanl che?
vous, vous (pourrez dire.: «¡Nos firères
vaijdois .ne sonlj pas exempts d’irar ¡
perfecUons ; maia 3/.( « en ei)x le,
seniiment qui a été en.J. C. Ils,ne se
vantent pas de leurs pères » de leur
nom,, de¡ leur seienc,e. Ms n,eiyeu.len,l,
être, que des • ) péoheu rs. sauvés,■ par
grâce , jque , .d'os, dispiples du Maîtredoux et humble de^cœur, et c’est pour-i
quoi 'leur juniique ¡ambition est de s’abaisser ,;|leuc unique passion est de
servir,,! le’ but uniquje de toute, leur
activité est de.oMrcber et d® sauyer,,
ce qiui[ est .perdu'Í». |.dî«e«-,
,,, Cg^0iu,liçn .,( j
li >î i--.
A l’issue du service d’ouverture,
l’Assemblée pe constitue sous la ,pré¡sidence prj9,v¡soÍFq.,de M. , }e , pastppr
Turin. La vérification des, mandats
porte é,,i06,JA,nom,br(3.idw merpbres
présents au Synode dé 1887. ,
Sont nommés membres du Bureau
j'é -.‘^r ' .("1’■ ' '
definitif;
(i'-'j m V . j.
MM, Docl. Geymonat, Président,
H. MKiijLEg.ipast. Yice^Prèsid.
¡: J. D:. HüGONi,! ,past. SfecreiitiVe.
; B. GAEDIOLi ipasti . tâ.
-y. .1. .MaBAUoA:, pasU(;¡.i id., .-l'
Doel. CoMANOi, Assessmr. ,
!•! , .G.! \ttO:UELM , linst, - id. , .
' Meilie et’'J!'- Marauda' ont
d'ù' prêndré la place,'' le premier du
Dr.' Cdbillai obligé dé' s’abkentèr du
Sybodte^'*èt'1fl second dë M;'G. Péiraj!
eibpAébè d’accëpter’lé IraVdil de '.Ve-crétait-e pour cauèé'dë sablé. '
tó'présidénl en prenant’ possession '
díi’fáütéuil, remedóte l’aSéemblée et!
!''• üKh ■: îi'm> i-i '.it
ajoute; ites temps où nous vivons sont beauxwSans rapp-élé-r desi.
souveni'tîs pins lointains, il y-a celle
année cinquante ans.-que le, -Collège,;
Vaudois ide. La .four* qui ,a déjà
rendtirtanl de services àil’Eglise, a
été fondé Appelés à évangéliser notre
patrie., nous avons aujourd’hui., pour
la première fois la joie de voir au.
milieu de notre Synode des représen»,)
tahts des églises de- la Mission. ,06
sont là des encoiuragemelitStnMais si!,'
nous regardons àTavenir', )eb teinps!
où nous .sommes sont très sécipnx.
Loin.de méconnaître! l’importance de,
l'heiire oui nous sommes, travaillons,
et profilons des opporlnnilês qu’elle
nous offre pour préparer l’avenir.
Les séances sont fixées de 8 b. à.
midi elidè iü 6 du'Soir;' la riêcèpltoft de's'délégations étr'a'ngèrés', pour' '
le .jeudi,‘à 2 heures, ajjrè.s quoi le
présidertt''6îô|: par la prière. ‘
^ Gestion de la Table '
¡1” ■ 'O. - .’l-i : 1 I. ,, ■
La revue de la*'gestion de-làiTable
a pris la journée dê nrardi. Le rapport
dé la Commission examinatricé, au .
travail de laquelle trois membres seu- j
lebleïit ont pu prendre part, est rédigé
en italien et lu par M. le paslèur-Htigon. Après avoir fait écho aux
sentimenls que cause le départi dei
plusieurs amis de l’Eglise mentionnés
dans les premières paiges du Bapporl
dC'la Tabtê, il exprime le'regret quel
noilrë'Egtiseï n’ait pu être représentée,
aU -'Synode officieux de S. Ouentin.
Les' rappòrti des consistoires, fidè-s
lemen t résiiméli par la Table; constatent I
qù’nùè grande variétéi>de imoyens/
d'inslruction ; de réveil et d’édificalion;
sùfïi mis'en œiivpë dans les Eglises et
cependant leibésoiu d’une vie'spiriluelle
pluâ fiché' èst partout seiui. Quanti.
• . li :î Hiii ..[fj.
4
28Î':----
à la vie ecclésiastique, elle est peii'
développée. Le rapport passe ensuite
en revue les diverS’actes de i’Âdmi»
nislralion, s’arrêtant spécialement à
l’Orphelinat , au Collège, et à 1.» iïéi^
cessité de rétablir l’Ecole Normale en
choisissant, si on le juge à propos,
l’occasion * du 2'"® centenaire de la
Rentrée. La Commission examinatrice
propose' que le Synode exprime sa
sympathie à Mad.™® veuve Joseph
Mídan,' ainsi qu’aux famille-SiiGay laU
Meynier-Lantaret récemment 'éprouvées. Elle propose, en outre, quelques
légères modifications aux règlbments
en cé qui concerne les visites pastorales et les paroisses vacantesiii
La discussion étant ouverte sur le Rapport de la Table, MM. J. Pons- (Naples)
Docl, Prochelexpriment leyiBuquenQ-:|
tre église, à l’imitation de,Î’égiise’belge,„
par, exemple, .puUiyq^d^ÿa.njitgp,, Ips,
relations soit avec les églises de la
Suisse, soit avec les autres églises.
L’occasion va être très fàvorable en
1889..TO’ün autre côté, cotornej’pbsei:ve(]M;. le prof, tron, il ne s’agit,
pas d’oublier ..que .l’bospjta,lilé que:
l’on, peutéxercer à La Tour,lUcertaines;
limites et qu’il ne:lserait, pas couyOr,
■ nable d’inviter; trop largement, alors
que l’on üe. serait pas en mesuresî
de faire face aux obligations qu’impoisent les invitations i,|
A l’occasion de Rodorei, M.' Benj.'
Pons rappelle le vœu exprimé par le
Consistoire de cello paroisse, que le,
Synode établisse des règles plus déla iIlées pour l’exercice ide Ia disci p,l ine. i
llt'lui est répondu que l’oii jpeut,. en
attendant, utiliser un travail, adopté.,
iVy a quelques années, par Iç, .Synode'
et répandu dans les Vallées. M. Hugoq
voudrait que la discipline^’exerftâl,
dâ.ns: nos églises, plus par i’hu,m11ia 1 io,i|,j
que par l’excommunication.
La Commission exafninatricéiayhnt|‘
rélevé la dêlibéraiiôh' ptisced; 1871'*
par l’aàs'ertiblée paroissiaie de
établissant' que le payement d’une"
coniribillidn'régulière pour lès ' oéu'-'
Vres de l’Eglise seraitconsîdéré-cômrae
l’une 'destconditionsi p'diir être maiiitenu an rôle'des électeurs , une dis-'
cussion Is’engage sur la quesiion' de
savoir si la paroisse avait le droit'de
donner' une pareille interprétation au
règlêmetït, sans la ■sancliotl du Sÿiiodé.'
MM.' Jbs.*'Tron, Ribet, Prochet, C A.
Tron, H. Tron sé" pronohCent pour'
la négative, tandis que MM. 'docl. Lantarel, J. P.''Pons, Goslabeli B, Tron '
soutiennent* R*affirmative'.'■* Tout * le
monde adméi, mi^ resie, tjué la chose
est juste en ''s«dlet doit 'ê'Ilré^ établie
comme mesure générale,
f. On rè'M'é'riîfè'Tnêîii'e 'lit' p'àrdfSSè de ;
Pomarel de l’initiative qu’elle a prise
pDÎS^ùè''lès’'felec’ièurS qüf ri'é'‘'saveiu
oiV lié N’eu'MhH pflfe* faire' le*
sacrificéi pOhr ieur' égîfilë' SôilUcomràè
lés’'tr'6ü's'dôflt‘ le'S'ëéTatltA'diséii’i, dànè*
1 eu'ré ' ‘j e li k '¿P ÿ 'eti 'ii* W ' moi hS 1
cela pèse. ^ ■ib'ut-//', m- -iii',- ■■'f]
Sur’'ià qüesl!iorl'*â’ié‘ drHîi',’'ori''rer,
marque, avec raison, qu il est un peu
lard pour d'à sotïl'éVeiv ldrsqiiie ll’intéVprétalion àSopléB'ipar tPortiarel a été
portée à la cottnaissBincie dè Rassemblée Synodale,' à;plusid’uhe Reprise,
dans les rapports précédchls l de la
Table ( 1885, H886 etc. ),. ! saiis que
ni les commissions examinatrices, ni
les .Synpdes y aient fait la ajoiqijj’e
objecUpn. Chi tace,. consente,4.^.à,if Î,d
proverbe, Le consi.stoire de j^qfparet,,
qui, en vqrtu de décision,.de
a été ampné,,.; cette .apnée, jè
du rôle, après ayerlissemenl, 17 ié-;
lecteurs, déçliire du reste qué ce u’egl
pas lai.première foiA.,que la, ]oi,ayai|;
été appliquée et qu’il n’y a dans sa
5
285
décision,j:ien qui ressemble.à un coup
d’Etat. 1.6 3ynode adopte l’ordre, du
jour et pipiplp.;^
Le Rapport Ab Turin que Je., sorti
a désigné, pour être lu en entier,:
consacre, scs. premières pages èila ip,é-i'
mpiee du regretté Joseph. Ilalan.; Plusieurs mepibres expriment, à ce suj,et,.
le. vœu, que la vie |de cel homme de
bien soit .écrite pour éire en exemple
i» L’Eglise, Après discussion,, une pro-,i
position du docteur Gomba invitant,
Mr. WillianiirMeille pasteur de Turin
è écrire La bmgraphie de.ce bienfaiteur
est- adOiplée à, runanjmité, i .
.le-.
Le,rapport de jla Table sur l’Orpkelimt contient ,l|e,,paragr4j}iiç^, suivant; J^j|l|a,suil.e de divej’gijbqes 'de
vue^,,quj,jSe .SjOnt produites entre , la
directrice et la,Table, el_qu’un long
eptretien dp ¡mqdéraleupavec^M'’® Sircoujopi n’3,'|P^s, èjèjussi è .faire disparaître, nous avons, selon le vœu de^
le|(Jit;eqtriop,,iidqmanc|é l’intetjvention'
de;It|r. .R,i|n qui a la direction de l’insl itu l,ioq dq Saiq t -Lp U p • M rj v é a u m i li eu,
de .nous,,,ç.t après .avoir^ponféré avec^
Ml''’ Sirçoqlon ¡et .bvec ;|3 Table, monsieur .RaUjS’est convaincu que la tpaillenre spluljpn était de rappeler la‘,
directrice,,de notre ¡.pèphelinat. Ce
n’asl ipas sans, regret 4ue.n,ous, v.o.yons
parti r,,qqe personne quj a çonsac|'é,
près d'un qua/t de sièicje ^d,’activité
dévouée au profit de notre établissement.
» Le.s' caiiscs qui ont motivé son dépi rt" ne’liou's empébhërit pas ' do’'lui
conéervéf U'né profobde' gratitude et
moiés encore de demander lui Seigneur
qu’il bénisse'lé trav'a'j} 'qüé M"® SirCoiilon, avec son énergie bien Uonniie'
peul’'être'àppeléè à accomplir ailleuié.
■'li'l.. . . 1. i|..!| ..i.- I ! mI, ■;
»Provisoirement, la Table a chargé
M™® Pons-Karrer, de, la direction de
l’Orphçlinat, toqt, en prenant les mesures nécessaires .pour lui Jfaciljler, la
tâche,». ,,,. , ■ T, ‘ ■;
'La Commission* d’examen Inhiyanl
pas trouvé' suffisantes les données du
Rapport^ a désiré obtenir de la Tablé
dés éclaircissements. Le modérateur
déclare que les divergences onl'potté
particulièrement sur deux points; sur
les lendariGes salutistes de la directrice
et sur la préparation pratique insufr
fisanle des orphelines pour rie travail
auquel elles doivent! être appelées
d’après le but que l’on s’est proposé
en fondant l’Orphelinat. ,Les orphelines ije sont plus aujourd’hui recliereHçes comme’"domestiques''ain.si
qu’elles l’ont été par là passé et quel-'
qilés lettrés'signées ou aribn^lhes envoyées à plu.sîéu.rs membres dïi'Synpdé '
par dés orphpiinéà, trahisséhl iih és-'
prit déplorabJe,/’'' ‘
H!i‘ , '■ :1 t;
Mç, Ribet, membre (Je la,Commission
d’examen, dans pn long dis,cc|urs,
déclare qu’après avoir pris des, in-,
formations, il n’a $u décpnvrif. ni
tendances salufjstei?., ni.une,flévia|ion
du. but pratique de.i’;prphe|jnat. C’est
pourqu()i. jl déplore dés,approuve
la délibération pi;i,se ipep |p Tiiîfle.
Mr. .1. P. Pèns ne veiiOpas isuivre
Mr. Ribet’dàns toüsjes détails, souvent
très conteslableÿ, danS^tefequels il- ai
cru devoir eutréfi 'Le fait 'est qo’li'
y a eu‘ divergence de vue ' entré ' la'
directrice de'TiOrpbelinat'et'la Table. '
Cèt'étahlisSement n’apparHent pasiià
une persdtihes, mais' 'à l’Eglise et ! ■ ri
est administré par là Table qui n’a
pii pi'endfé'sur elle' la respoftsabilité
des léUdànees manifestée.^ parM"’‘' S; !L’.Admïù'isti’àlion a agbsérièusemenlp'
sa"delibéMion lui àicoûté, miiis n'a
llCl,
6
yàhl'’j(ss'''réussi à’ aplàtlit' lës dvyeri;ertce&,'’'ii ne'Veslaii q'w’i) ?è sépaVer. '
La d'ifecrrssiëfi' à laiftfelle 'ptetihent *
pait'MM. AimP. MtiSton, Cesàtln, E.
Coslabel, Hugon, etc. el au coürs
de teqùdle l'on cdhslale qu’il rte s’est
agi de destituer, ni d’écraser per- .
sonoéi aboutit à trois ordres du jour:i
dont l’iin d’approbation explicite à
la-Table, l’autre de blâme, et le troi-'
sième d’approbation implieiie sous; la
forme de l’ordre du jaur pur et simple accepté par la Table,. Ce dernier
est approuvé: à l.a presque unanimité
par le Synode (trois voix contraires).
*
‘ * *
Au I Collège, •
^M’’ H. Meille insiste sur le devoir
de maintenir, pour nos étudiants,
l’obligation de sp munir de la,licence
gymnasiale du, ,|Go^uyei’nernenl avant
la 6® année; il voudrait qu.é,‘l(qq^ ne,
privât pas seulement des .Îiblii'ses ceux '
qui contreviennent à la délibération
synodale;'’tnaîs qii’ori ne les' considérât’plufe’comme étudiants réguliers,'
.soit qu’ils sè destinent la théologie
mrâ d’aotfëS:'’carrièrés. ■
MM. Lîmiarel, B. ■ Tron el J. P.
Pons crbiénl‘"suflliSanle In privation
de ííéiiaidésbourses, à l’exclusion
cependltnl dé celle qui porte lé nom
du docleur Gilles.-iMr. le prof. Tron
ajoute même que la voie où l’on s’est
engagé en.;demandant les, licences,
a éSiUsé une augmeniatioiB; de dépenses,
pour les éludes, we diminution d’autorité pour le Synode ¡et biqn d’autre^;
* difficullési. M. le doct. Vinay; croit
qu’il faut priyer absolurneuLde bourse
l’étudiant qui n’a; pas réus,si, à, se
mtiniri.de la licence gymnasiale ^ et
que l’tn ne doit accorder aupune an
t i ci pation d'exa ra ens à ce U X qu i ,d pi ve n t
la prendre, vp ^que. çela araèBq, .un
désordre, dans la marche du Collège.
Lé' Dr. Combii; Cbéqüë antiée o’p"
révjent'‘sni’ le Goilégô:‘6ùésl fe rila’!*?
D’abord, il faudrait possédât iih '
Directetîir qii.i' pût être lâ ¡tous lés
jo:ur.s ét sarveiller professeurs et élüdiâûts; La discipline y 'gagnerait éf '
le Collégé qui devrait être le premier
d’Italie réportdraii mieux à (a voca‘J
lion générale de'notre Eglise.. — U
propose la; norrrinaiion d’uné Corn- '
mission' qui réfère au prochain Synodet • ■ b ■
M. Appia : L’on se mesure én se
comparant aux autres établissements.
C’est une nécessité. îl en est'ainsien
France el partout. Le protestantisme
français a fourni des hommes supérieurs dans les différentes branches
de là science ou’dé l’ábl. Il 'ib'tidraït
qu’il en Pût ainsi en Italie el le CoMégé' '
peut cohlribuer i ce réSiilial qdé
i'E'glisè lie ddit'fias• perdre dé v’në'.'
'tliVers) oéaleurs' hjét' resSorti.r'’1eé"
progrès accomplis déjà daiis "lés 50 '
années’d’existence du Collège de'La
Tour.’ ’ • ; ■
' Un ordre dit jotir eiprimant le dé^ir
que’le Collège se maitUieiliié â'la
hauteur où il doit êlrè pour répondre
à la vocation dé l’Eglise el chargeant
le bureau dé nOm'rirér (ihe cornmis.sion
qui devra référer au ‘prochain Synode,
est voté à la présq'ùe unanimité.
L’examen de* la gestion 'de là Table
se terntiné par'ùn ordre du jour'de
remerciments présenté par la cOmWisSÍÓÓ examinatricô. ■' ‘“' .b "
1 i ,''■!(
lîi;
I II ■.
Suite des travaux du Synode,
Nous nous ibornonSi â m.pijtionner
ici, noos réservant d’y, reypnif. avpc
plijis de détails,, le, ir'ayail,açco[nplii
par le .Synode dans.lps séances qqi ont
suiyi.ceHes .de,,raard,i.' m,,,,
Lqi.raercredi,,.g .é|.é,; .p}:is^,en .optier
par l’examen'de la gestion du Clomité
7
-S87.
(jl’IJYapgélisatioiï qui |du ,resle,a porté
essentiellement sur des questions ¡de
détail.■
^ Jeudis Examen assez , courl de la
Gestion des Hôpitaux et,entretien sur
l’idée émise par la Commission d’exapien de transformer la Commission
des Hôpitaux en Commission des Œuvres de bienfaisance.
A 2 heures réception des députés
étrangers, puis court examen du ^rapport de Théologie.
Vendredi matin. Quesliou de l’Union avec l'Eglise Libre et propositions.
Misg|p»s
Encore de lH^a^gtp'q.tion, de h,m(iison
des missions de ParûjT^,\'f\ i
I C’est le célèbre pastefirE:. Bersier,
qui prononça le sermon d’inauguration. Il prit son texte dans Aggée
I 8: « Bâtissez la maison : j’y prendrai
plaisiretje serai glorifié, dit rEterneU.
C’esl^ ëe mêmè 'verser'qu’on avait
inecrii.ràSlii’ le parcfiemin enferme
dans la pierre fondamentale de
l’édifice.
Nous croyons bien faire, en offrant
à nos lecteurs te fragment, ci dessous
pris dans l’excellent/discours auquel
il' donna lieu.
«Je'voudrais, s’écrie Mr. B.,'qu’on
trâçâl sur eps rnuraiiles la carie rel’iigieuse du mo.nde,' aflnique tous pussent voir en emtiiant la place immense
que le paganisme'y occupe encore.
Ce seul spectacle serait déjà un'enseigneniént. If'nous''l,■gppelíeraít‘ tout,
d’abord‘^u'gujourd’^hùi, dix-neuf siècles après que Christ est venu ' par
le fait de l’inertie des chrétiens, de
leurs divisions, de leurs luttes intes- I
Unes,, jps deux, .Mçre, d^ rburoapité,
,ignorent encore. r Evaugile.; U .nous
^rappellerait en^suile.i que la mission ,
avant id’être une œuvre,de charité,
doit être une œuvre de justice et de
réparation, car enfin,, il faut le dire
ici, il faut,le confesser avec douleur,
l’iiistoire de> • FEurope: civilisée et
chrétienne dans ses relations, avec
l’humanilé païenne est une,, longue
iniquité». : /
II, parle ensuite des invasion«, de
l’oppression cruelle et de la cpiTuption systématique idonl les noirs ont
été l’ol^iel de, la part des blancs; et
il dénonce le commerce ignoble d’alcool et d’opium'Tait et même imposé
au milieu des pays payons, et conclut
par ces mois Lorsque nous songeons
aux fortunes immenses qui sont le
salaires de cette infamie, et à l’opprobre ainsi jeté sur le Christianisme,
nous sentons qu’au lieu de dire:
s Seigneur, aie pitié du monde
païen!» il faut nous écrier: «Seigneur,
aie pitié; de nous ! » ■ ,
Ce fut le 25 juillet 1837 que fut
inaugurée ep Angleterre la première
ligne télégraphique Elle était établie
entre Estonsquare et Garndentoui'.
Les Anglais n’ont eu.gardé de laisser
passer ce cinquantenaire. Ils peuvent
en effet être fiers de l’innovation
qu’ils ont introduite' dans î le monde.
Elle a produit une véritable réyplutiôn.
Il y a trois quarts de siècles, on ne
coqnul à Londres ¡le résultat dej la
bataille de Trafalgaiiquebuitiisemaines
après, l’engagement) Ili,,y. |a) quatre
ans, jorg. du bombardement d’Alexandrie,¡le 7 août,mu savait à Lausanne,
à 7 h. .15 du m.al,ip , que le îcombat
entriO, la flpüe anglaise et les, forts
égyptiens avait commencé un quartd’heure. auparayapl, .¡„i;.
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^«,8----
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(il
Le i’éséatf'lélégraphiiîUê sipris line,
extension i értbrme depuis' cinquante'
ans ;i'il sillonne aujourd’htii' tous lès
cotitinents ; èl'i ses câbles',' traversant
tous les océans,'h'elient les'cinq parties du mande. Alors’qu’il V a vingt
ans il n’existait què*2.000 kilomètres
de câbl es ' sou s - ma rins', on en ' èOmpte,
aujourd’hui, 115.(HKL Certains joürnaux américains, comme le New^York
Herald, possèdent même Un dâble
spécial qui les relie avec les principales 'capitales d'Europe. D’après Un
Statièieri anglais, tè placement des
lignes sous-marineS' n’a paS coûté
moins de' 38 à 39.000 000 de livres
sterling',' soit 975.000,000 de francs.
Ces sommes font rêver. ’
{Gaietle de^'Laumnm}.
■ il- 1,1. . ! 1 ,;'i i .. -’.l 1] i 11 SOUSCRIPTION!
"er fiiié'uf tin Umplr de "Pïafnél ’
Montant des listés précéda M. David Pellegrin des fr. 927.50
, Monnels. (St. Jean) . li • • 'i i ' * , 50,—
■‘‘ ’ " ■ "1 " " 'Total frs.' 977,50
. t . J -:1 ■. ' - ,.>111 ■*! î • ' ; ■ :
■ i.i’.ii
il Merci aux nuages?
' Une'dame de Bristol s'adressa un
jour'à l’éminent philanthitipe Richard
Reynolds oil'faveur d’un pauvre petit
orphelin, ■; '' ' " [ l'
L’ot'phèlin ftit abondamment pourvu,
eti'la dame dit à‘Reynolds; '! '■
Quand 'cet'enfant'Séra un peu
plus gi’and i l'je lui apprendrai à répéter de 'nohi de son 'bienfaileur.i *
citwi . Pardon, Madame, vous' voûs
trotnpe«. 'Nous' ne remèioions pas lès
rioagesiqui noU9"âppdrtent la pluie',
mais bien Celui q'ui a créé'leS'nuages
et qui donne la pluie'de la première
ët dé la dérnière saison' ' ' ’ ' ,
Apprenez à cet enfant à regarder
plus’haut ,’ et à remercier Célul^ duquel viqjment toutes grâces excellentes
et toll's dons parfaiis.d " '
E.' B.'
’■..il II I ...... il. lii /ii.i ^ i ifijull—aaii—
, ^ l'ÎlRRiE PELLKlEi '• f
Albergû' fel ’ l*érision Pasqüel.
Pension frs. 4,50 par jour'.*Cl^iambrés
il un fra'rtc. Âp'parfèlïiénts pour famille."' ■ " '
__________________ .-.ü'iii
Le récent ouvrage de M. le pasteur
J. Ribel: liicÔlupiRUbilità della
Chiesa Romana etc. ossia ü Sillabo
in italiano ed in latino, est ’ en venie
dans Ics librairies Evangéliques, chez
M. GiÉLEfe, libraire Sbii,a Tour, ainsi
qu'à' la Librai'rie CHiANTOftEi'ét'MASCAnEHi, à Pignèrbl.
l! I
HÏST0l»G beSBilDÎoi^ÎTiu^
(Irpais leurs'ttrigiiies jnsqy’à nos jours
*' ' pai-'EM. CoiüÈiA
. -----
PreitiièrB' farde ■ ) .C"/:
Avant; la Réforme, il :,rm i.
l'Ce prenTiep''volume de l'ouvi'ugte
du docl. prof. Comba vient ideisérlir
de presse. C’e§t un beaujvolume de
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pasieur_ J. 'P; ; Pons
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■•iii i
Ebnest 'Robert .itíérouüi
ii'it
PignerOt, IrapV Ctiiantorè &t Mdsoareíli.''
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