1
Cümpie-couranl avec la Poste
f>tux D abünnkmknt par an
Itali« . . . Fr. 3
Ktranj'er . . > 6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
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On s'abonne : •
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Chez MM. les Pasteurs; et à
rirnp. Alpina à Torre Pellice.
L’abonnemont se paye d’avance.
ANNÉE xxxftï N.
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le tirage, 10 ceutisies clf
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limes de 2 À b fois et id
times pour 6 fois et au dfl
S'adresser pour la Bédactl^
pour r Administration
Jean Jalla, prof., Torre Pei(
13 Janvier 1898
Tout cbangement d’adresse co'
15 centimes, sauf ceux du co.
raencement de l’année.
L
H O
DES VALLÉES VAULOISES
Paraissant chaque Jeudi
Viiiis im: .sere;/, Léiiioiiis. Act.,1, îî. Suivant la viirilé avec la diari té,'l’iiili. lY, 15 Que ton rci;nu vieimo. MattU. VI^l
K O III III ai r c :
Un
iiKiüiulio '. à ^Colonia Valdetise — Les
visites aux églises — Correspondance
au sujet du Villar —; UvaiigélLsation
Nouvelles religieuses-— Ouvrages reçus — Origino des sœurs de charité
ôrotüstantes — Inrormations — Rev.-ie p'olîlitiuo —^ Societc d'üti.;ite^ pu-^
blitiuo — Avis.
a i;
Nous recevons avec une vive douleur
les nouvelles suivantes, et nous voudrions
pouvoir dire à notre elier frère M. Ugon
et, à sa fainillo cornliien nous sympathisons
de cœur avec eux pour cette cruelle épreuv» qui vient de les frapper. Que Dieu
les soutienne de sa force et leur donne
les consolations dont ils ont tant besoin.
Colonia Valdcnse, le 8 décembre 1897
A M. le Rédacteur de l’Echo
Torre Pellice
Monsieur le Rédacteur,
11 b\st assez probable que vous aurez
connu le , conletiu de ces lignes
avant, même de les avoir reçues,
car je n’ai nullenfeiit tenu à arriver
le premier. Il Callail pouiTaiit qu’en
ma qualité provisoire de petit écho
uruguayen, je portasse la connaissance fie vos lecteurs les faits douloureux (jui viennent de se produire
dans la famille raêmejhe voire correspondant, M. le pas^r Ugon de
Golonia Valdense.
11 était au culte du matin (le fait
a eu lieu iê dimanche 5*’couranl)
ainsi que Madame et quelques membres de leur famille, tandis que leur
fille aînée était occupée à la cuisine
et que les plus petits s’amusaient
qui d’un côté qui de l’autre. Vers
10 b. et demie, au moment où le
sermon touchait à sa fin, le prédicateur vit avec étonnement que les
hommes de l’assemblée étaient en
train d’évacuer le temple avec assez
peu de cérémonie, et sans proférer,
une parole. On n’eut cependant pas;
à chercher longtemps la clef de l’énigme, car le terrible cri: «Un incendie ! la maison est en feu ! »
vint bientôt éclaircir le rnyslère.
f.a maison dont il s’agit n’était
pas la cure proprement dite, mais
un bloc à part, composé d’une cuisine, d’une salle à manger, d’une
ou deux autres pièces, d’une remise,
d’une écurie (écurie à l’américaine),
d’un hangar plein de foin et d’autres
matières combustibles, etc. Si mes
informations sont exactes, rien de
cela n’appartenait à la paroisse; M.
I î
-• s
2
10
ilgori l’avuil. l'ait coiistmii’e lui-même
fur et à rnci^m'e des l)esoiiis de
[a (amiIle.
Qui U el.é I au!,0111' de l’iiieeiidie ?
f.)n se le demaiule eu vain; la réftjpnuse ne viendra [leiit-êl.re jamais,
(.le i|iii parait eertain c’esi: ijue pendant ijue la jeune cuisinière (M.lle
Anna Ugon) élail (ouïe à son ouvrage, se.s deux frères, âgés Tun de
. quatre ans l’aulre lîe deux el, demi,
jouaienl; dans une pelile pièce attenante au liangar idein de fourrage
exces.sivement sec. Tout à coup arri ve
I aîné des deux, ipii annonce qu’il
y a le leu la-has derrière, iju’il est
parvenu lui à se sauver, mais ipie
l'’élix y .est encore. A celte nouvelle
la pauvi'e jeune tille, alfolée, s’élance
au secours du petit; mais ses efforls
soid. inuliles, les nammes ont iléjà
tout envaln, et menacenl de l’envelopper ^^lo- même.
Ça a éfWQ’affaire de ipiclques minuies, car, au moment où le monde
accourut, le feu avait pi'is de lelles
pi'opoi'Mons qu’il ne fallait plus songer à en arrêter les ravages. (Jii
eût cependant [>ii sauver Irieii des
choses de la salle à manger, par
exemide, mais nul ii’y pensa pour
le moment; ratleution de tous était
concentrée sur un seul point, la
chambretle où biûlail le paiivi'e petit
Félix. Vous com[>renez l’angoisse de
M. Ugon, de M.me et de la pauvre
Arma qui faisait peine à voir, de
tout le monde. Mais rien ri’y lit, i!
lut impossible d’arriver jusqu’à la
¡letite victime, ipii était d’ailleur.s
rnorle depuis ionglemps. Il fallut se
résigner à faim le sacrifice même
du petit cadavre.,. On le retrouva
poiiriant un peu jdiis lard; on en
retrouva du moms la majeure partie,
que l’on put porter le lendemain malin au champ dn repos. Il e.st consolant tout de même de .savoir que l’àme
lie périt point avec le corps, qu’elle
s’envole au contraire auprès ne son
Sauveur, en alleiidant le jour où
un autre corps, un corps immortel
celle fois, lui sera donné; et ijue
cette enveloppe «semée méprisable
res.suscitera glorieuse >.
Nos amis éplorés ont l’immense
consolation de savoir ce.s clioses et
de les croire; aussi ne pleiirent-ils
pas «comme ceux qui sont sans
espérance». Nous souhaitons de loul
noire emnr (|uo (loiir eux s’accomplissent ces paroles ije l’Apôtre :
«Noire légère aflliction dn lemps
présent produit en nous le poids
élernel d’une gloire inlinirnenl excellente ».
Je ne dis rien de leurs pertes
matérielles ijui sont très considérables; je suis assuré que Dieu leur
vieillira en aide, peul-éire même au
delà de leur espérance, car le Seigneur n’est pas avare.
Votre sincèrement dévoué
écho
LES VISITES AUX ÉGLISES
De Synode de septembre dernier
a décidé que dans le courant de
1898 les églises de la mission et
plus tard celles des Vallées seraieni,
visitées par des délégations synodales, c’est à dire composées de
pasteurs et d’évangélistes revêtus
de la qualité d’envoyés, non pas de
la Table ou de la Commission d’évangélisalion, mais de la suprême
aiilorité de notre Eglise, l’assemblée
synodale. Quant, au choix de.s hommes à charger de cette importante mission, le Synode ne pouvait ipie s’en
remettre aux administrations. Cellesci ont fait appel à la bonne volonté
de plusieurs ■ parmi nos ministres
qui ont tous accepté avec joie (et
comment en aurait-il été autrement?)
le mandat. Maintenant ces hommes
sont prêls à parUr. Que nou.s les
envions! Combien leur rni.ssion est
belle! (,)ue de liieii ils vont faire!
Ils eiuoiirageroiil les évangélistes
dans leur lâche souvent si ardue et
accompagnée dt; si peu de succès
3
11
coiilirmeront, auprès des églises
' pt'éilicalion de leurs mitiistres;
I i^nnonceronL l'EvangÜe avec
^ forc.e qui I,rè.s ceriainemenl, leur
r yieiidrad’eu Ilaul.; ils les exhorleront,
i a ranimer ilans leur sein la vie
spiriUielle, à abomler dans loutes
]■ les œuvres (jui doiveul êli'e le fniil,
rie cœurs reconuaissanls pour lous
, les hienfails du Seigneur et,, en
^ pni'liculier, pour ceux (jue celte année
' nous rappelle; ils eu averüi'oui
même (|ueli|ues unes que si elles ne
•i ^e re|)enlent et si elfes ne retrouvent
4 leur premier amour le diaudelier
iî Nera ôté du milieu rl’elies. El puis,
:i; ils visiteront les églises des Vallées
|1 y continuant la même œiwre d'évanI gélisaiion, leur racontant ce qu’ils
ont vu dans le champ de la mission,
leur laisatit aimer l’œuvre si mal
connue, pour ne pas dire méconnue,
parmi nous !
Mais pour (¡ne l’œuvre de cos délégations synodales soit couronnée
de succès, il y a une condition qui
doit être rem[)lie par tous c.eux qui
parmi nous s’intéressent à l’avanceinent (iii régne de Dieu eu Italie
et dans nos Vallées; c’est de prier
pour cette œuvre,
Oui, de prier pour les délégués,
afin que le Seigneur les qualifie tout
S[>écinlement pour celte tâche, pour
qu’il aille avec eux leur ouvrant
tout large le chemin des cœurs, et leur
? donnant, de jour en jour, d’heure en
heure, les messages qui sei'out les
i'’plus convenables pour les dilléreiites
^ églises,
El de prier aussi [)ourlcs églises
11011 que non seulement elles lassent
Un accueil cordial aux envoyés du
|Synode, cela ne peut manquer d’arriver, mais [lour qu’elles se préparent à leurs visites; pour (|ue la
houvetle que les messagers du Sei§0eur vont arriver soit accompagnée
,i U un mouvement inlérieur li’examen
-’I® conscience et de repentance, d’uii
^ dçsif ardent d’entendre le message
’■ ®t d’en [irotiter. Nous devrions oh... ®nir du Seigneur qu’il se propageât.
à l’occasion de ces visites, comme un
leu d’église eu église, de nos églises
de la mission aux églises des Vallées. Oui nous devrions ohti'uir de
lu.ii (jue ces visites fuMseut accompagnées partout d’un puissant déploiement de vie spirituelle et de
nouveaux et éuergi(|ues ell'orts peur
lémoigner de la grâce de Dieu au
sein (le noire peuple.
Je lie pui.s ])Our le moment en
dli'e davantage, mais je sens qli’ou
m’aura comfiris et ipie ces ligues
n’auront [las été écriles eu vain.
H. M.
CORRESPONDANCE
Honoré Mons. le BédacAeur,
Veuillez avoir l’obligeance d’insérer
ces quel(|ues lignes dans Votre prochain N” (h:î I’« Echo » à titre d’éclaircisserneid, à propos de la lettre
du Vaudois villarenc publiée dans
le N® du 6 c.
Travaillant depuis quel(|ue temps
dans la paroisse du Villar avec le
plein consentement des autorités
ecclésiastiques de l’endroit, et cherchant uniquement à amener les âmes
à une connaissance personnelle du
Seigneur ainsi.(ju’â édifier les enfants
de Dieu selon la mesure de la grâce
qui nous a été donnée, nous avons
trouvé qu’un gi'aiid obstacle à la
poursuite de notre but était la question ecclésiastique érigée [Kir [)lusieur.s eu doclruie d’une importance
capitale: ces [lersoimes aiTirmaient
eu outre que les chréliens qui ne
se séparent pas de l’Eglise vaudoise
ne sont pas fidèles an Seigneur. On
conçoit aisémeiil (pie bien des âmes
aient été troublées et l’œuvre de
Dieu entravée pai l'importance exagérée donnée à ces (juestions secondaires. Nous nous sommes donc
fait un devoir dans certains centres
de la paroisse d’aborder ce sujet et
de démontrer [lar la Parole de Dieu
4
- 12
que les chrétiens qui ne se séparent
pas de leurs églises respectives ne
sont pas pour cela infidèles au Seigneur, et que dans les - queslions
ecclésiastiques comme dans toute
question de second ordre il faut
avoir beaucoup de tolérance et de
support entre enfants de Dieu. Là
cependant où je voyais que certains
frères avaient des idées séparatistes
bien prononcées et étaient itilransigeants, cherchant même à s’imposer
aux autres, je recommandais une
séparation amicale telle que celle
d’Abram et de Lot (Gen Xlil) en
insistant pour que chaque parti eût
son local particulier afin d'éviter
tout sujet de disputes fâcheuses, _
C’est ain.si que j’en ai agi dans
ma. dernière réunion dans l’école
de DulTa où ma manière de traiter
la question ne plut évidemment pas
à nos frères séparés qui étaient
présents; ils auraient. désiré avoir
nue discussion à cet égard, ce que
je crus bon de ne pas permettre.
Il n’y eut aucun désordre dans
l’école, et je ne puis pas dire que
les paroles qui me furent adressées personnellement par ces i'rères
m’aient paru insultantes.
Le lendemain je visitai plusieurs
d’entre eux, non pas pour leur demander pardon, puisque je n’eu
avais aucun motif, mais sim[>lemenl
pour les saluer avant de partir; et
s’il est vrai qu’ils n’ont pas voulu
me tendre une main fraternelle en
m’appliquant à lorl le passage de
2 Jean 10, H, il est tout aussi vrai
qu’ils n’agissent que sous l’inihience
de certaines personnes aussi igrioranten de la vérité de Dieu (jue peu
scrupuleuses à traiter de faux docteurs ceux qui ne pensent pas comme elles, et que par conséquent ils
ne sont pas complètement responsables de leur manière d’agir. Je
dirai donc à noire frère viÙarenc:
Gardons-nous à l’avenir d’exposer
inutilement en puldic les fautes de
nos frères en Ciirisl, quels qu’ils
soient, et souvenons-nous que la
charité couvre une multitude de
péchés.
Votre dévoué dans le Seigneur :
S. Loprestj.
ÉVANGÉLISATION
{retardé)
Arbres de Noël sur toute la ligne,
cinq à Florence, d’autres à Livourne,
à Catania et à Pietra Marezzi, sans
compter les nombreuses localités où
l'on en a eu sans en écrire aux
journaux. Ils sont si nombreux que
Vitalia Evangelica renonce à leur
donner dans ses colonnes autant
d’espace qu’elle leur en a donné les
années précédentes. Et cela aussi
parceque toutes ces (êtes se ressemblent et que l’on ne ferait que se
répéter en les décrivant dans leurs
détails. Or nos colonnes sont moins
spacieuses encoi'e (jue celles de Vitalia Evangelica.
Remarquons cependant que par
ci par là lajuesse locale donne suices intéressantes fêles de Noël des
rajiporls très favorables. C’est le cas
de la Gazzella di Messina qui contient dans ses Noie Mondane (!) iin
article louangeux sur le.« écoles vaudoises de cette ville et sur leur
arbre de Noël. Le Corriere Toscano
lient un langage semblable au sujet
des écoles vâudoises de Livounie.
C’est dire que nos écoles sont généralement appréciées, même par
ceux (|ui n’appartiennent pas à noire
; Nous l'ovenoris volontiers ' an.x
' écoles de liiesi dont M.'’ J. IL
! donne des nouvelles à l’Italia Ëvaugelica. Les élèves inscrits ont dé^ passé les 700 et un grand nom.bre d’entre eux nous vient des
' école.s communales. La [iliipart ii'équenlent l’école du dimanche où
5
13
ils prêleviL l’allention la pins soutenue aux vérités (le rEvaiij^ile.J.,es
élèves ne se taisaieiil .iusi|u’ici qu’une
idée superslilieuse de Dieii et leur
notion du paradis était très matél'ielle.
— Pouiapioi m’a-l-OJi dit, s’écriait
l’une de ces élèves, (pi’aux écoles
évangéliques l’on ne parlait jamais
du Seigneur? Pourquoi m’a-t ou (ail
accroire que les évangéliques disenl
de vilaines choses et n’aiment pas
la madone?
Une élève, qui a été ol)ligée de
retourner aux écoles communales à
cause d’inlluences étrangères, l’a fait
contre son grc et ses parents ont
dit combien'' c’était ponil.de [lour eux
que de devoir éloigner leur enfant,
des écoles évangéli(]ues où on lui
enseignait de si bonnes choses.
___« G’esl seulement depuis que
» ma fdle fréquente vos écoles, disait
D la inère à l’iin de nos iiislil.uteurs,
» ((u’elle connaît le Soigneur et
B qu’elle me parle do luii.»
I^a dernière livraison de I’/PiHîco cici
fanciulU contient les noms de 31
riesini qui ont répondu avec succ(ès
aux questions bibli([ues et qni ont
l'crnpoi'té le prix.
A ce que nos lecteurs ont déjà lu
flans r;?c/îO sur les écoles vaudoises
de Sa-H Renio nous ajoutons les
détails suivatiLs' (¡uo nous lisons
dans une cireuiaire fine M’’ Pebui
leur directeur nous a transmise,
l.es'écoles ont continué d’une manière encourageante. Le nombre des
élèves inscrits'a été (te 123, avetî nno
moyenne de (l'éfiuenlation salistaisante. Dans Tune des écoles tous
les élèves ont subi les examens
avec succès, et dans les deux autres
il u’y a eu que très peu d’examens
à refaire.
Le président de la commission
gouvernementale ipii a examiné les
élèves de nos écoles a mari if esté à
nos inslitutiiccs son entière salisfadion pour la manière dont nos
écoles sont ternies. A une mère qui
lui demandait si elle devait envoyer
ses enfanta à nos écoles ou bien
aux écoles communales, il réporidib
« Je vous conseille de continuer à
B envoyer vos enfanl.s aux écoles
B évangéliques. J’ai vu que pour l’inss tructiou ils la .donnent très-bien;
» en outre, ou s’occupe davantage
» des enfants et on les élève mieux ».
J.,a municipalité de San Remo
lournit aux élèves pauvres des écoles commuuule.s tout ce qui leur est
nécessaire, et leur donne en outre
un dîner gratuit; tandis (jue dans
les écoles' évangéliques l’on doit
])ayer au contraire une petite taxe
ménsnelle, Il était donc à craindre
(jue bon nombre de nos enfants, qui
appartiennent prestpie lous à des
familles d’ouvriers, ue fussent tentés
d’accourir aux écoles municipales.
Il n’y en est allé que 6,
La plus grande partie des élèves
! ont coiitiiHié à faiie partie de la
fi Ligue Promotrice du bien », et ils
.se sont réunis tous les jeudis pendant riiiver poui' travailler ensemble
à dil'IérenlB ouvrages ayant pour but
la bienfaisance.
— Nous relevons d’nne lettre par- .
tienlière do l’ile d’Elbe que_ les écolcs vaudoises‘de Rio Marina vont
aussi de l’avant. Les inscriptions
ont. dépassé les 20Ü élèves, et il en
arrive ^ encore. Nous nous demandons cormnent on pourra caser tout
ce petit peiqde dans nos (piulre
écoles.
E. Il
iV OM \ i 1 CS i‘(^l i ij i on SOS
Suisse. - 1-e 21 novembre a eu
lieu, à Borne, la consécration de 1 ovêqne .Kozlovoski, de l’église vieiixcatbolique. Ce nouvel eyeque se
propose de fonder une église polonaise vieux-catholique aux EtatsUnis.
. i.a Semaine rehg'ieusc. pulilie
un récit descriptif de la tête de
6
14
Noël à l’église de Genève, fi laquelle ont pris part le pasteur de
l’église M. Carmagnola, M, llenri
Appia, le consul italien M. Hasso et
quelques aulres personnages.
France. — À la dislribution des
prix de vertu par l’Académie, ItsIS
novembre, une médaille de 500 iV
élé attribuée à Mlle Rosalie
Combes, un des plus anciens et des
plus fidèles membres Je l’église
évangélique de Casli'es. Dans son
discours, M. Jules Glaretie signale
son cas en disant qu’elie est l'estée
au ctievet des maîtres niinés, imputen I s, octogénaires.
— De 3 janvier est mort subitement, à Palis, M. Alfred Monod,
conseiller à la Cour de Cas.sation,
et président du Conseil cential de.s
Eglises rél'ormées.
— 1.16 journal évangélique qui,
en France, a le plus d’abouué.s
est la l'emlle du Dimanche, éditée
par la Société des écoles du di manche. Elle a 24.500 abonnés, et
ce nombre s’accroît chaque année,
_ Marseille. — l.e \ décembre 1897,
I union chrétienne a inauguré son
nouveau local, rue de Rome 114.
C est une maison à plusieurs élages,
de belle^ apparence et bien située,
Algérie. — De consistoire d'Alger
a élu son président dans la personne de
M, le pasteur T, Roisset, de Boufaiik.
Etats-Unis. — De 16 octobre a
eu lieu à New-York une grande
réunion convoquée ¡lar la Soeiélé des
Missions américaines. De prédicateur
¡»opulaire, M. Vailey, a sollicité des
dons sjiécianx pour l'œuvre rriissiorinaire aux Indes, en Chine et en
Afrique. Cet appel a été si énergique que, séance leñante, argenl.
monires, bijoux ont afflué. Avant la
lin de la réunion, plus de 350,000
Irancs ont ainsi été versés.
Ethiopie. — De roi Ménélik a fait
décorer la cathédrale de Gondar
d’une grande fresque, dont le sujet
principal est le passage de la Mer
Bouge. Ou y voit l'haraon muni
, d un revolver el tenant une jumelle
! de campagne, landis que l’armée
I égyptienne est toute enliére armée
I de Itisi l.s.
!______________
Ouvra^4‘iü rcçuis.
Il sera fait mention de tout onvrnge dont
copie aura été envoyée à la rédaelion.
Il sera fait une recension de ceux donr,
la rédaction aura reçu deux copies.
Da Ijibraiiie Claudieune met en
vente, entre aulres ouvrages nouveaux ou rééditions, les suivanls:
Un eroe delle Cevenne, traci, du
français de M me Vincent-Ausset par
A. Jalla. 1897, 150 [>. Prix 0,50 ;
relié toile el or 1 fr.
Gip smarrita, de Hesba Strettoi»,
™ '’««glai« par A. Minutilla,
1897. 150 p. Prix comme dessus.
Insegnaci ad orare! Prière el lecture du matin et du soir pour
chaque jour du mois. 2” , édition.
165 p. Prix 75 e., relié 1,25.
E. Borzi. Ricordi di mia madre.
1897. 92 p. Prix: 50 c., relié 1 IV.
Il regaluccio di Natale per bambini che cominciano a leggere. 16
pages élégantes et agréablement illustrées.
Gaston Mocii. RevisLone del Irattato di Francoforte. Rorna 1897, Publié aux .soins du Comité pour la
paix, 10 ceiil.
OriBioe des soeurs lie ciiarité protestantes
Nous extrayons de l'opu.scule Diaconesse, cité dans notre N“ 45 del897,
ce.s lîgnesqni prouvent (¡uè celle institution lut étal.)!ie dans l’Eglise proleslante 80 ans avant la londation,
tant varilée par l’Eglise romaine, des
filles de la charité àPari.s, vers 1642,
Henri Robert de la Mardi, .soiivüi'ain de la princi[)aulé de Sedan,
7
- 15
embrassa la léfoi rne en 1550, ainsi
'|iie la majorilé fies ses snjels. Au
lieu (l’ajouler à ses domaines les
biens des convenís (ju’il supprima,
il les employa à doler des élablissemenls d’insiruclion el de charilé.
Il londa de;; écoles graluites, il él.ablil des disIribuLipns régulières de
secours el fie comeslibles par la
main de sa femme el de ses filles ;
eiiiin, il inslilua les demoiselles dt;
cliai'ilé pour le soidagemei'il à domicile des vieillarfis et des iidirmes
néccssileux, et assigna à celte pieuse
fonda'ion les sommes nécessaires
Pi)ui’ la rendre duralde et eHicace.
INFORMATIONS.
/i l'occasioti de l’exposition do Turin’
les clieuilris de fer établissent un rabais
du 45 pour cent pour dos parcours allant
de 100 à 300 Km., et du 50 pour le.s distances snpôrieure.s aux 300 Km. — f^es
onvrier.s isolé,s jouii'ont aussi dii50 0|0 [lour
(|uelcon(|ue distance; do,s comitivos de 10
()nvrier,s, au moins, auront le VOOjO.
— 1,0 bulletin de l’instruction publique
annonce la nomination du docteur ès-lettres M lîmile Trou, comme prof0s.scur
régent de français à Portomaurizio.
— La ta.ve sur les vélocipèdes pour 1808
doit être payée avant le 1 mai.
— Au 1 décembre 1897, la Cassa Nazionale mutua per le pensioni comptait
115,000 membres, et ce nombre va crois,sant. Les fond.s de la société sont investis
chaque mois en rentes .sur l'état italien.
— En 1897 il a été jugé 98 causes à la
préture de Pignerol, 35 à la Pérouse, 15
à la Tour, 8 à F0nestrelle.s, 8 à Britpiéra.s.
4 au Perrier etc. L’autorité supérieure
de l’arrondissement a rendu un témoignage
particulier à la manière dont le préteur
de la Tour, M. le chev. .Soardi, accomplit
sa tâche.
— Le conseil provincial a élu M. le chev.
Coucoui'de membre de la commission permanente pour les aflfnire.s diver.ses,
— 22 janvier. Fourniture de bois de
construction pour fr. 31,481 à la Direction
de poudre do Fontanaliri.
iScVIH' IN»rilÎ4|IIO
L’année ne commence pas sous les symptômes les plus rassurants malgré les pa
rôles de paix prononcées par le.s sonverain.s
et autrc.s cbefs d’état dan.s Iciii-.s réceptions du 1 Janvier. Les livalité.s dc.s puissances dans l’extrême OHent s’accmituent.
L’Allemnf^.iO a occupé, loùé, comme clic
dit, le poi’t de Kiao Tsehao en Chine,
d’accord, à ce qu'il parait, avec la Russie.
Oolle-ci, qui aspire à avoir en Chitie une
irdlneiice prépondérante, cherche à occuper
Port-Arthur. La France favorise la Russie.
11 semble donc qu’il y ait une espèce d’entente entre oos trois puissance.s pour contrebalancer l’infliionce do l’Angleterre.
D’un aiiti'C côté l’Angleterre s’est alliée
avec le Japon, dont la Hotte a reçu l'ordi'C
do se inottre à la di.spositioti de l'amiral
anglais Buller. Le gouvernement itaiien
va aussi envoyer, dit-on, un ou deux cuirassés dans ces mers lointaines, pour n’ètre pas pris au dépourvu en cas de besoin. On espère que le conflit ne sera que
diplomatique, mais on ne peut s’empêcher
d’éprouver une certaine inquiétude eu
voyant tant de nations se disputer la place
et appuyer leurs prétention.s sur des quantités do vaisseaux de guerre, armé.s de tout
point.
Les mers de la Cil ino ne sont pas le
seul point d’où porirraient venir des complications. L’Angleterre et l’Egypte pous.sent avec rignenr la campagne contre les
derviches. D’un autre côté ileux expéditions
françaises cherchent à occuper pour le compte de la France quelques bonnes poaiUori.s
sur le haut Nil. Les journaux français ont
publié récemment sur la mission Marchand
des correspondances où l’on voit, il est
vrai, pas mal de fanfaroiiade, mais qui
ne laissent pas do doute que de ce cólo
aussi la France fait tout son possible pour
contrecarrer l’A ngleterre.
Du côté de l’Erythrée les nouvelles sout
contradictoires; les uns prétendent que Ménélik fait de noiiveauxpréparatifsde guerre,
les antres que tout est tranquille et que
la paix va être dctiiiitivement signée. Ou
annonça que dés les premières séances da
la Chambre il y aura de nouveau une ample discussion sur la politique coloniale.
Le 20.e anni versaire de la mort de Victor
Emmanuel a été célébré à, Rome par un
pèlerinage au Panthéon, et dans dilîérentes villes d’Italie, et. quelques-unes de
l’étranger, par des commémorations et des
discours patriotiques.
Les journaux français remplis.sent leurs
colo,nne.s de détails et de commentaires
sur le procès contra le major ICsterhazy,
que la famille du capitaine Dreyfus, coiidaiiiué il y a trois ans pour trahison, accuso d’ôtre l’auteur de la lettre attribuée
à Dreyfus et qui fut cause de sa condamnation. Le procès se fera en partie à huis
clos, et les reporters ne pourront satislaire
leur curiosité autant qu’ils le voudraient.
8
16 —
I,a Seolioii (le h Tour est eonvu(|née pour lundi 17 j;mviér, à 8
II. ilu soir, dans la praiide salle du
Collège,
Ordre du jour;
1“ Bureau de renseignements.
2" Caisse de Crédit Mutuel.
3“ Nomination du nouveau coniilé de la Seclio.i,
La présideni.
^ V' X S
Nous avons envoyé la semaine
dernière un cerlain nombre de nunièi'üs d’essai à des personnes (|ui
nous seiriblent devoir s’intéresser à
lout ce (|ui est va'udois. Nous les
prions de faire bon accueil à notre
feuille (pii fera tous'les elforts que
la collaboration lui permettra pour
tenir ses lecteurs au courant de
tout ce (pii peut intéresser la grande
fpmille vaudoise, sous les npiports
spirituel et mond, littéraire et bistoriipie, ainsi ipie matériel.
Four que no.s jiasteurs, anciens
et autres personnes i]ui ont à CiJeur
le (iévelopiiement du notre peuple,
se’ fassent une idée claire de ta ditlusion (le notre Nuille, nous donnerons nombre de nos lecteurs par
paroisse, Rodorel 4, Rora 5, Pral 6,
Villesécbe'lü, Macel 3, Prarnol et
Bobi 14, Villar 18, Pignerol 19, Praiiislin et vS. Second 22, Perrier-Maneille 24, S. Germain et Envers
Portes 25, Angrogne 21 auxquels
nous devons rendre le lémoignage
(]ii’ils se niellent iQujours en 'règle
au commencement de l’iuiiiée, S. .lean
31, Pomaret 34, Turin 46, La 'roiir
73.
Aboiinements payés:!
Pour I89S'. Anffroffiie: E. Bonnet, paS'
leur, Ev. Bonnet, L. Lîonnet, A. Bal mas, UChrét. du Serre, Cacet et l’radutoiir, J. D.
Odin, Mad. Cliauvie (Croni); Matan, Fra-,
mol; L. Revel, S. Germain; Feyrnt, Bat*
me: Poraaret; Bertet, Envers Finaehe ; P'
Meille, L. Meynier; Turin; Maurin, Bielle;.
Rostan, Come; Cliauvie, Venise,; Monnet,Florence; Longo, Sienne; Jjong, Mantone;
Agnet. Rome; Prevítera, "Catane; Peyrot,
Bonieaux; Arnold, Londres; Worsfokl, Had-'
diesey; Jolmstone, Edimbourg: Alb. Gay,'
Turin.
Pour 1897 : Bonjour, Malperlus ; Pli
Grill, Fral: Fianx, Brésil; de SLampe, lianemark; Grill, Pramol.
M. üirètti. Briqueras, éetiéaiiee 31 netobre 1898; M.me Turin-Deokor fr. 2,70,.
éciiéfinee 30 iinvenibre 1898, — M. Burluind, Vaud, pour insertion.
D Í V E RS.
Le 3-i- pour-cent, soit plus du tiers,
des puroisses ealbüliipies d’Ilrbu ont
tinti populalioii inférieure luix 10Ü
àrries. Nous en comiai.ssoiis nièmc
où la |.îaroi.sse du curé'est constiluéfi''
[Ktr sa Perpetua.
PENSÉE
Ml y a des souffrances ipii suitl
nos vrais (iire.s de noblesse, ilciireux
ceux (pli pleurent [ilus leurs lauttjs
tpie leurs infortune,s.
3. de^Gasparin..
liapiKU'ts directs nitre le Prodiic
tour et le Consommateur.
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J. P. Malan, (íáraní
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