1
r
; CompLü-cuuranl avec la Poste
PRIX D'ABONNttMSNT PAR AN
-Italie . . . Fr. 3
Eli-anger ... » 6
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
postai selon l'Accord de
Vienne Fr. 3
On s’abonne. :
Au bureau d’Admipistration;
Chez MM. les Paaleurs; et à
l’imp. Alpina à Torre Pellice.
nernent se paye d’avance.
année XXXIL N. 52,
30 Décembre 189'i'
Nunaéros séparés detrandés avant
le tirage, 10 ceatimea chaeuQ.
An**once$:20 ceunmespîu espace
do ligne pour 1 fois - Ib centimes de 2 à â fois et 10 centimes pour 6 fols et au dessuf,
S’adresser pour la Bédactlon el
pour y Administration A M.
Jean Jalla, prof., PeîHce.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du comme n c e m e n t deT^n ée^
L
CHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
'uua lue .-.rien ijiuuiub. Aet. 1,8. Suivantla vérité avec la charité. Bph. IV, 15. (Juetc „
M O III III ai r c i.
Pin d’atinoe — Une rnauvai.se liabitude du
jour de l’an — Souviens-toi — Chronique vaudoisc: Perrier-Maneille —
Deux nouveaux docteurs vaudois —
Nécrologie : B. Goss — Missions
Evangélisation — Nouvelles Religieuses
— lincore le l’oinaré — Iiiforniations
â’ reçus -1 Soçiélé d’uiilité publique _
; Revue politique — Souscripli'pus —
Avis.
FI^ O’AJNEE
C’est le temiis lies souliaits, et c’est
•lu fond du cœur que nous souhaitons à tous nos lecteurs une année heureuse et bénie. «Le vœu
,/le mon cœur et ma prière à Dieu
' pour eux c’est qu’ils soient sauvés».
C’est aussi, pour les journaux, le
temps des promesses (qui rnalheureuHernent ne sont pas toutes maintenues); et il nous serait infiniment
agréable de pouvoir promettre à nos
abonnés que YËcho aura l'année
prochaine plus de collaborateurs que
cette année, et qu’il sera, par conséquent, plus riche et plus varié.
L’expérience nous a appris à ne pas
nourrir de trop grandes espérances
de ce côté. Et cependant nous avons
la certituile qu'iL pourrait rendre de
beaucoup plus grands services si
ceux qui ont une compétence spéciale pour traiter certains sujets en
faisaient profiter plus souvent ses
lecteurs.
journaj^eligieùx —'Oui, si vous entendez par là qu’il s’inspire directement aux principes qui découlent
de l’Evangile, et qu’il n’y a pas un
article, pas une ligne qui, dans la
pensée de celui qui l’écrit, leur soit
contraire. Mais nous sommes d’avis
que l’Echo des Vallées vaudoises ne
remplirait qu’une partie de sa mission s’il s’occupait exclusivement de
questions religieuses proprement dites. 11 doit être, selon nous, le journal vaudois et refléter sous leur^;
diliérents aspects la vie et l’activil
vaudoise; travailler selon son pouH-j.
voir pour l’éducation du peupl^
autant que pour l'édification de l’église; s’intéresser à tous les besoins
légitimes, dans quelque catégorie
qu’on puisse les classifier. On a trop
souvent le tort, chez nous, de « séparer ce que Dieu a uni ». Si nous
voulons une âme forte et énergique,
ne lui donnons pas un corps malingre, pliant sous le moindre fardeau, couché par le moindre souffle
2
410
de vent, beaucoup plus préoccupé
de se ménager que d’agir. Si nous
voulons une église vivante et féconde
en œuvres bénies, ne permettons pas
qu’elle soit greffée sur un peuple
malade, sans énergie, indolent, apathique, inepte à lutter contre la misère qui l’environne et contre’ les
éléments étrangers qui l’envahissent,
esclave d’habitudes routinières et
incapable de s’en affranchir. Travaillons pour l’âme, mais ne négligeons pas le corps, ou plutôt,
rendons le corps sain, fort et robuste pour qu’il soit un bon instrument de l’âme. Efforçons-nous
d’avoir une population saine, morale,
instruite, active et prospère, pour
avoir une église qui soit bâtie avec
des pierres vivantes et non pas avec
des blocs d’argile sans consistance.
Voilà pourquoi nous croyons que
notre petit journal doit avoir à cœur
tout ce qui a trait au bien-être du
peuple vaudois, s’intéresser à sa
prospérité, à son progrès sous tous
les rapports, sympathiser avec ses
difficultés, ses luttes et ses souffrances, l’encourager dans ses efforts,
combattre ses préjugés, l’éclairer sur
ses défauts, secouer son apathie, en
un mot, être pour lui un ami, un
conseiller fidèle, constamment préoccupé de faire quelque chose pour
son bien. Si YEcho est cela, et s’il
ne perd jamais de vue ce but, nous
avons la conviction qu’il fera plus
'de bien aux Vaudois, même spirituellernent parlant, que s’il s’occupait
exclusivement de questions religieuses et ecclésiastiques. L’Evangile
dans la vie, telle devrait être selon
nous sa devise: la vie avec ses occupations multiples et son activité
infiniment variée, pénétrée par l’esprit de l’Evangile.
Chers lecteurs, nous ne voulions
que vous souhaiter la bonne année,
et nous avons presque fait un programme. C’est que, voyez-vous, nous
ne pouvons nous résoudre à renoncer à l’espoir d’obtenir cette
année un peu plus de coopération
de la part de ceux d’entre vous,
et ils sont nombreux, qui pourraient si bien nous aider dans
cette noble tâche. Ce n’est pas là
l’œuvre de quelques personnes seulement. Vous aimez notre peuple,
et vous êtes heureux, n’est-ce pas,
quand vous prouvez faire quelque
chose pour son progrès. Il y a différents moyens de travailler pour
lui, nous le savons. Mais n’oubliez
pas celui que vous offre un modeste
journal qui lui est tout consacré et
qui lui fera d’autant plus de bien
que chacun y apportera sa part de
lumière, de force, de chaleur et de
vie.
De notre côté nous vous promettons de faire notre profit de tous
vos bons conseils, et nous vous serons infiniment reconnaissants de
tous les encouragements que vous
voudrez bien nous donner.
La Direction,
UNE MAUVAISE HABITUDE
du jour^de l’an
C’est celle de laisser aller les enfants de maison en maison demandant quel cosa p’iou purme di dl’an.
Bien entendu que je n’en veux
pas à l’usage fort innocent qu’ont
beaucoup de personnes à la campagne de préparer pour ce jour-là
une immense chaudronnée de barattes (châtaignes bouillies) et quelque bonne corbeille de fruits pour
les distribuer aux enfants qui viennent leur souhaiter boun di e boun an,
Mais comme à la ville tout dégénéré en abus, nous voyons à la Tour
des mulitudes de gamins (c’est bien,
le mot) parcourir les rues dés le
point du jour et frapper à toutes
les portes, qu’il connaissent ou non
les habitants. Et ceux-là ne se content pas de barattes, ils veulent de
l’argent. Ils forment des groupes
3
- 411
plus OU moins nombreux, qui savent
fort bien s’organiser en se divisant
en sous-groupes, dont les uns vont
d’un côté, les autres de l’autre, ce
qui n’empêche pas que ceux qui
ont commencé par un côté ne continuent par l’autre et viceversa, de
telle sorte que chaque maison soit visitée successivement par chacun d’eux.
— Eh bien, quoi? Reprocheriezvous aux gens de donner, en cette
journée unique, quelques sous pour
faire plaisir à cette marmaille?^
— Non certes, si cet argent n’était
que gaspillé. Mais arrêtez-vous un
peu. Vous verrez ces gamins, à
peine réunis de nouveau en groupe,
se mettre aussitôt à jouer les sous
qu’ils ont reçus: et vous pouvez
compter qu’un peu plus tard ceux
qui ne les auront pas perdus iront
les boire. C’est donc un moyen d’encourager le vice et de rendre à ces
enfants, à qui l’on voudrait fairedu bien, le plus mauvais service
possible.
Si nous n’étions pas si prés du
premier janvier, j’aurais peut-être
quelque chose à suggérer pour faire
(juelque bien à ces enfants en leur
procurant quelques saines jouissances
pour ce jour-là. Mais pour celte
année je ne puis que vous recommander vivement, chers lecteurs de
VEcho, de ne point donner d’argent
à ces troupes de garçons (et aussi
de filles), la plupart catholiques,
mais pas tous, qui viendront frapper à votre porte et demander avec
beaucoup d’empressement: L’alou
coumensalou bin et (Inilou bin ? Qae
votre politesse se borne à leur i)épondve:Sigrasie. Cerea.Vous leur rendrez
un beaucoup plus grand service.
I Tourassin,
SOUVIENS-TOI!
En parcourant un peu attentivement le beau livre du DeutéTonome,
l’on ne peut faire à moins que d’être
frappé de ce pressant appel de Moïse,
adressé aux enfants d’Israël, et répété environ vingt fois sous dilTérentes formes: « Sou viens-toi! » « N’oublie point ! »
Cet appel ne s’adresse-t’il pas
aussi à chaque cœur chrétien au
commencement de cette nouvelle
année pour lui rappeler que l’Eternel son Dieu est vivant et qu’il est
le même hier, aujourd’hui et éternellement? Si nous avons éprouvé
l’amour et la fidélité de Dieu à notre égard, pendant l’année qui vient
de s’écouler, comme un écho céleste
l’an qui va naître nous redira, lors«
que nous rencontrerons peut-être de
nouvelles douleurs, de nouvelles
tentations et de nouvelles épreuves :
«Souyiens-toil Souviens-toi! »
Et lorsque notre foi faiblira, lorsque l’amour du monde, l’orgueil,
l’indillérence, le doute voudront s’emparer de notre cœur, la même voix
qui encourageait, consolait, reprenait le peuple d’Israël par la bouche
de Moïse, nous répétera à nous aussi:
«N’oublie point le jour où je t’ai
rencontré pour te dire: Je t’aime,
je te sauve, sois à moi!
«N’oublie point cette heure où je
t’ai gardé de chute, ni cette autre
où je t’ai fait voir ma puissance.
Souviens-toi aussi comment j’ai dû
te châtier en telle circonstance, afin
de t’humilier et de t'éprouver. Souviens-toi !
S’il y a longtemps que nous servons le Seigneur, «souvenons-nous
du jour d’autrefois.» S’il y a peu de
temps que nous le connaissons, souvenons-nous toujours de ceci, que:
«Dieu a tant aimé le monde qu’il
a donné son Fils unique, afin^ que
quiconque croit en Lui ne -périsse
point mais qu’il ait la vie éternelle.»
Alors Noël ne sera pas seulement
fête le 25 décembre, mais tous les
jours de notre vie. Que Dieu nous
aide pour cela, en nous accordant
son Esprit, qui seul peut nous re-
4
412
mettre en mémoire toutes les choses
qui ont été écrites pour nous!
E. M.
CHRONIQDE VAUDOiSE
PÉRIER-MANEILLE. — Grâce
au concours précieux et intellig-ent
de bon nombre de personnes de la
paroisse, nos enfants purent avoir,
cette année encore, deux beaux arbres: un au Périer, vendredi dernier, l'autre à Maneille, le jour meme
de, Noël. Les deux beaux sapins,
ornés de guirlandes et de fleurs,
chargés de bnobons et de fruits’
illuminés par des centaines de bougifes aux couleurs différentes, produisaient un effet féerique et ravissant.
Après avoir entendu quelques
courtes allocutions ainsi que quelques
récitations, dialogues et chants de
circonstance, on procède au dépouillement. La joie de ces chers eniants
atteint alors son paroxisme! Nous
n’avons plus devant nous que des
centaines de visages épanouis et
rayonnants! Pourquoi? Parceque
chacun d’eux va recevoir différents
petits cadeaux pourreprendreensuitc
le chemin de la maison, le cœur
content ! ! 1
R.
Oeil* noimai* (juttirs laKois
M. Raitliélemi Peyronel, de Riclarct, résidant à Calane, a remporté
le docloiat en pliilosoohitî devant
l’université de cette ville, rrui lui
avait déjà décerné le doctorat éslettres.
M. Jean Pons, de Macel, <pii, comme
le précéilenl, a poursuivi ses études
au Lüllège de la. Tour et à notre
remporté à Turin, le 21 c., la Zattrefl
en sciences naturelles.
Nos sincères félicitations à tous
deux.
Ecole de
théologie
de 1 loi'ence, a
NECROLOGIE
—vvVVw
La mort vient de ravir, à Gênes,
le Commandeur Bartliélenii Goss,
de S. Jean, ancien chef de la maison Solei, Hébert et C.ie, à l’âge de
65 ans. Mort subitement le jour de
Noël, il a été enseveli à Staglieno
le 27 c. Nous adressons l’assurance
de notre vive sympatliieà la famille
affligée, ainsi qu’aux différentes
brandies de la nombreuse famille
Peyrot-Arnaud, si fort éprouvée ces
dernières années.
■MISSIONS
Le 21 c. sont arrivées des lettres
du Zambèze, allant jusqu’au 31
Août. Le roi, après une nouvelle
période de liouderics, s’était rapproché de sou missionnaire. M.rne
Jalla a ouvert une école du jeudi
à la capitale pour les enfaiils qui
ne viennent pas sur la sl.alion; celle
ecole s est ouverte avec 44 élèves.
Le résident anglais qui doit siéger
dans le pays d’une façon permanente, était attendu prochainement.
Ils avaient enfin reçu quelques provisions de bouche.
Les Cuisson, forcément àrrètés à
Palachwe, y ont été réjouis le 14
novembre (lar la naissance d’une
petite Lily. M. Davit a été longuement indisposé et ne retournera
probablement [las au Ztimljèze pour
le rnomenl.
5
- 413
Evaiigélîs a t i o n.
Florence. — Grâce à ses eiïorts
oroissaiils dons les conlrihutions,
l’église de Floi'ence (Via dei Serragli) a acquis le droit d’élire son
pasteur. Elle a procédé à cette élection le ly c. sou.s la présidence de
M. H. Bosio, vice-président du conseil d’église. M. J. I.uzzi, jusqu’ici
chargé par le Comité de diriger
cette église, a été confirmé dans
cette charge par ses ouailles, à l’unanimilé (B9 votants).
Syracuse. — M. C A. BulTa, ci-devant pasteur à Montréal (Canada) a
été placé par le Comité à Syracuse,
ville où rÈvangilo doit lutter plulôt
contre l’incrédulité et rindil'lérence
que contre le parti noir. L’église,
qui depuis quelque temps était sans
pasteur fixe, a vu le nombre des
présents s'accroître d’une semaine
à l’autre .jusqu’à la vingtaine M.
BulTa espère attirer (juelques étudiants par le moyen de leçons sérales de langues élr.angêre.« pour
lesquelles il a déjà 6 in.scrits.
Nouvelles Religieuses.
Plaisance. -Gomme c’était à attendre, par le vent qui souille, le'(recours du prêtre Miraglia ’ a été
repou.ssé; par le Conseil d’Etat, parceque ses prédications troublaient
l’ordre de la ville !_;N’aurait-on pas
frappé plus jus'le en punissant la
canaille qui s’amassait devant ’ le
lieu de culte pour le troubler?
Alsace-Lorraine. — i.a Société
Gustave-Adolphe de Strasbourg a
tenu sa fêle annuelle le 5 décembre.
De 1870 à 1895 la population protestante de ces provinces s’est accrue
de 61.000-âmes. La Société a vu se
grouper autour d’elle les sections de
Metz, Saarbourg, Thionville et Saverne.
ENCORE LE POMARE
Pomaret, 27 décembre 1897
M. le professeur Jean Jalla
Rédacteur de VEcho des Vallées
Torre Fellice.
Cher Monsieur,
Me réservant de répondre avec
toute l’ampleur voulue, l’an prochain, si Dieu le permet, au commentaire dont vous avez cru devoir
faii'e précéder et accompagner la
publication de la lettre que j’ai eu
l’honneur de vous écrire sous la
date du 16 courant, au nom du
Consistoire de Bomaret, je proteste,
au nom de celui-ci, contre le droit
(pie vous continuez à vous arroger
(le modifier le nom actuel et officiel
de notre paroisse, et je vous prie
d’insérer cette protestation dans le
prochain numéro de l'Æ'c/io, afin que
vos lecteurs de l’année qui va finir
sachent au moins que vos arguments
ne nous laissent ni bouche close, ni
plume à sec.
Agréez, cher Monsieur, mes vœux
les meilleurs et l’assurance de mes
sentiments dévoués en J, G.
J. Weitzeckër, pasteur,
Président du Cons. do Poraaret
INFORMATIONS.
— i.a junte provinciale a émis
un avis favorable au contrat du
mandement de la Tour avec le percepteur pour 1898-1902.
— Elle a suspendu et renvoyé à
un nouvel examen la (;ause de l’intendance de finances qui prétend
faire payer à la commune de Luserne
S. .fean les frais causés par les orphelins Comba, originaires de Bagnol.
— La dépulalion provinciale a
autorisé les irais de transport d’eau
dans la cascnie des carabiniers du
Bert’ier. r
6
414
— Elle a adhéré conditionnelle ment à la demande de M. Etienne
Geymonat de construire un poids
à balance latéralement à la route
provinciale de Bobi.
Semaine de prières
(Janvier -1 898)
Dimanche. Textes pour prédications: Exode XVI, 9; Esa II, 5;
1 Jean 1, 7.
Lundi. Confession et actions do
grâces. — Humiliation et confession
pour avoir ti'op peu suivi la pensée
de Christ, pour notre manque de fidélité à la vérité, de persévérance
dans la communion, dans la prière,
dans la fréquentation du culte, dans
la lecture de la Bible et pour notre
faiblesse dans la confession du nom
du Seigneur. (Rom. VI 4-14. Matth.
XXV 14 30).
Actions de grâces pour la vérité
révélée que Dieu nous conserve,
pour l’envoi de son S. Esprit à ceux
qui l’ont demandé, pour ses précieuses promesses et'pour les progrès de l’Evangile parmi les nations.
(Ps, CXLV 1-13, 1 Cor. II 7-16).
Prière pour que le règne de Christ
s’étende de plus en plus dans le
coeur des enfants de Dieu et dans
le monde (Esa. IX 1-7. Apoc. XXI
22-27).
Mardi. L’Eglise IJiiîveraeUe. —
Prier pour que la nature spirituelle
de l’Eglise telle que nous la révèle
le Nouveau Testament soit de plus
en plus comprise, pour que les croyants se confient de plus en plus
dans le Seigneur, pour le progrès
de la vie spirituelle sous l’action
du S. Esprit, pour que tout ministie
de la Parole soit pénétré de l’Esprit
de Christ ePpoui' que la véritable
union devienne toujours plus une
réalité entre les disciples du Crucifié. (Eph. IV 1-16 Apoc. 1,12-20).
Mercredi. Les nations et leurs
gouvernements. — Prier pour que
tous ceux qui gouvernent les peuples sentent leur responsabilité envers le Roi des rois et le Seigneur
des Seigneurs, pour que tous cherchent à plaire à Dieu plutôt qu’aux
hommes, pour que^ le jour du Seigneur soit respecté'et sanctifié. Plier
pour notre Roi, pour la Famille
Royale, pour le Parlement et pour
tous ceux qui ont part à la direction des affaires. Prier pour tous
les peuples de la terre, pour les
chrétiens persécutés, pour que Dieu
mette un terme aux cruautés dont
les Arméniens sont les victimes et
pour que les Stoundistes et en général tous les chrétiens jouissent de
la liberté religieuse que Dieu nous
accorde (Daniel XII1-4, ITirn. Il 1-6).
Jeudi. Les familles et les écoles.
— Prier pour l’établissement et pour
le maintien du culte domestique au
sein de toutes les familles, pour que
la vie de famille soit pure et pleine
d’amour, pour (jue l'instruction et
l’éducation qui sont données dans
les écoles de tous les degrés soient
fondées sur la Parole de Dieu. Prier
pour les écoles du dimanche, pour
les catéchumènes, pour tous ceux
qui étudient, pour les unions chrétiennes de jeunes gens et de jeun es
filles et en général pour noti'ejeiine.sse qui est exposée à de si grands
dangers.
Vendredi. Missions parmi les
païens do l’étranger, — Remercier
Dieu pour le développement de
l’esprit missionnaire dans ce siècle.
Prier pour que Dieu suscite dans
toutes les Eglises chrétiennes des
missionnaires dévoués et fidèles,
pour que les païens convertis persévèrent dans la foi, pour que les
ouvriers indigènes se multiplient
toujours plus et pour que leur œuvre soit de plus en plus efficace.
Prier pour que les obstacles qui
viennent de l’ignorance, des préjugés,
de l’erreur et de l’incrédulité puis-
7
415
sent disparaître devant l’Evangile
ti'iomphant. Prier pour nos missionnaires au Zambèze, au Eessoulo et
dans les deux Amériques. (Ps. 11.
Rom.^X 6 21).
SAMEDi.yMi‘‘Sions à l’intérieur et
parmi lés juifs. - Prier pour (jue
l’intérêt spirituel des chrétiens augmente en laveur deleursconcitoyens,
pour (|ue Dieu bénisse l’œuvre d’évangélisation dans notre patrie des
Alpes à la Sicile,-.pour que les juifs
reconnaissent qu’il n’y a point de
salut en aucun autre jqu’en Christ
(Actes"lV 12) et qu’ils)soient conduits à son bercail (Actes I 1-8;
Apoc. Vil 4-12).
Dimanche. Textes pour prédications (Es. Xidll, 10; Actes I 8);
E. B.
AUX {MEMBRES j
DE LA
i
Nous sommes à la fin de l’année,
et un bon nombre de membres n’ont
pas encore versé leur contribution.
Plusieurs même doivent encore celle
de 1896.
Nous les prions instamment de se
mettre tous au plus tôt en régie
avec le caissier de la Société. Ceux
qui, ne l’ayant |)as fait à temps, re-,
cevront un petit billet rouge ou vert,
ou bien la visite de quelque membre du bureau voudront bien ne pas
s’en formaliser et nous savoir gré
d’être venus au secours de leur mémoire.
Ceux’^iui profileront de l’occasion
pour verser en même temps leur
cotisation de 1898 sont assurés d’avance déjà reconnaissance du bureau. Nous les pilons seulement de
ne pas oublier la recommandation
faite par l’assemblée générale à tous
les membres de doubler pour cette
! année leur contribution ordinaire
en vue des dépenses extraordinaires
j auxquelles la Société sera obligée
de faire face
Pour le bureau
N. Tourn.
Revue Polüiqiie
Les commentaires des journaux sur la
solution delà crise ministérielle continuent.
Les uns disent que Rudini voudrait se débarrasser de Luzzatti et le remplacer par
Sonnino pour se réconcilier une partie
de i’opposition, les autres qu’il va clore
la session parlementaire et peut-être même
proposer au Roi un nouvel appel au corps
électoral. Nous ne croyons pas qu’il y ait,
pour le moment, grand’chose de vrai dans
tout cela, et nous voyons avec regret cette
recrudescence d’opposition qui n’a pas pour
base un programme, mais des questions
de personnes et de groupes. Certes ce ministère n'a pas toujours déployé toute l’énergie qu’on aurait pu désirer, et l’on peut
lui reprocher bien des tâtonnements. Mais
il a cependant fait bien des choses louables et réparé, pour autant qu’elles étaient
réparables, bien des fautes. Nous croyons
qu’il pourra encore faire beaucoup de bien
si on lui en laisse le temps. S'il tombait,
ce serait, pour le moment, l’inconnu, car
aucun des groupes qui constituent l’opposition ou plutôt les oppositions n'est assez
fort pour assumer le pouvoir..
L’évènement le plus important de la semaine a été la cession ou mieux la restitution de Kassala aux Anglo-Egyptiens,
Les soldats indigènes au nombre de 600
qui étaient à la solde de l’Italie sont passés
senz’altro au service des nouveaux occupants, et les officiers et-soldats italiens se
sont dirigés vers Keren. Kassala avait été
occupée par Baratieri en 1894- C’est là une
des nombreuses erreurs commises par ce
gouverneur d’accord avec le ministère d’alors, qui en a tant commis. L’oftcupation
ne devait être, que provisoire, et il demeurait entendu qu’elle serait restituée à
l’Egypte dès que les raisons militairès pour
lesquelles on l’occupait n’existeraient plus.
La cession parait avoir été faite sans aucune compensation de la part de l’Angleterre, qui. n’en promit jamais aucune. A ce
propos la Stampa, après avoir cité l’article 2 de la convention en vertu de laquelle l’occupation eut lieu, en tire cette
triple conclusion fort peu flatteuse, mais
vraie: 1° que l’Angleterre ne nous a jamais poussés à occuper Kassala ; 2» qu’elle
8
— 416
nous a permis de l’oceuper pour notre intérêt et non pour le sien; 3» que c'est
nous qui avons. été les sots, en voulant
occuper ce qui ne nous appartenait pas,
sans aucun avantage pour nous et avec
pas mal de dommage. Maintenant celte
question aussi est réglée.
Les Philippines sont pacifiées et l’ile de
Cuba est en voie de pacification. L’Espagne
pourra donc respirer et penser à se refaire_ des immenses sacrifices que lui a
coûtés la répression à tout prix de cette
double insurrection.
La question de Candie est loin d'être
résolue, et ne le sera probablement pas
de longtemps, malgré les efforts des ambassadeurs, le gouvernement turc ne cherchant qu’à gagner du temps pour ne rien
céder.
D’autres questions, qui surgissent à l’extrême_ Orient, préoccupent la diplomatie
européenne et menacent de créer de .sérieuses complications. La Russie s'efforcè
de s’assurer une influence prépondérante
en Chine; l’Allemagne, de son côté, vient
d’occuper un port de ce vaste empire.
L’Angleterre, qni voit ses intérêts menacés, envoie des vaisseaux; la France veille
depuis ses colonies. Tout cela ne laisse
pas que de causer quelque inquiétude. Que
Dieu incline les cœurs à la paix.
Souscriptions.
I.,es souscriplionp, qui out paru
dans \'Echo en 1800, se moulent a
un lolal de 4620,93 outre le l'omis
l’rochet et les sommes encaissées
par la société d’utilité publique.
Pour FAsile das Vieillards
En souvenir du D.r Vola
Report 598,65
M. Perron 2.
Total 600,65
SOUSCRIPTION
rOUK LE MONUMENT À ARNAUD
'à Pérouse (Wurtemberg)
Report 75.15
J, Pons, pasteur, Gênes 5 — Bitlour, Bordighera 3 — Romano, Cliiavari 4 —
Bos.si notaire, .Milan 2 — M. Perron, Gênes
2 — Ad. Combe, Gênes 3 - Félix Muston 3.
Les Vaiidois de Pérouse et Pinachc d’Italie
J. Weitzecker, pasteur 5 — J. J. Grill,
ancien 5 — Sœurs Grill 2 — Pons Théo
pompe 1 — Maurin J. P. feu .lean 0,b0 —
Mauri n J. P. feu B.my 2 — Ghigo Barthélemy 1 — H. G, 2 — Meynier N. veuve
et famille 3 — M.me veuve Ghiberti 1 ____
V.ve Rostan Charles 3 — Charles Gay 5
— Lageard Henri 1,50 — Long Alfredo
1,50 — Bert Alessandro 1,50 — V.veBertoch 0,25 — Ribetti, professeur 2 — Trou
Emmanuel 2 — V.ve Ch. Dick 1 — J.n A.
Balme, régent D— Grill Henriette 1 —
Selina Meynier 2 — Rostan Noël 1,50. —
Total 45,75
Total général 142,90
' SOUSCRIPTION
pour «os frères d’Amérique.
Report 1004
M. Perrou 3.
- * Total 1007
DIVERS.
I.e.s boulangers de Turin viennent
de décider d’abolir l’usage des fougasses, eu vue d’épai'gtier au.\ ou■vtiers un travail excessif.
Nous les a[>prouvons de tout cœur.
Vaudois de Marseille
Décès du 23 sapCembre «u 25 novsrnbre JS07.
Marguerite Trou veuve Trou, 50 ans;
Gustave Genou, 5 mois; Maria Pons, 68
ans; Jean Perrou, 64 a.; Marie Berger, 23
a.; Michel Tron, S3 a ; , Ferdinand Hibct,
1! mois; Pierre Soulier, 15 jouits; Philippe
Grill, 40 ans. — Julie Bounous, 11 mois,
morte à Aubagne. >
« Abonnements payés:
Poter 1897 : MM. J. 'Alyam Pascal, Fontaines; Peyret, Riclaret; Long rég. Pramol.
*Pour 1898■. MM. Davyt, Turin; Bossi
Milan; Miller, Gênes; Romano, Chiavari;
Pons, Spezia’,: Eynard. Paierme; Syndic
Rostan, l'ral ; Ro. * in-Poét, Pomaret ; Gay,
Pérouse; Bertalot, Abbaye (2 cop.) ; Reynaud ib. ; Forneroti, Coazze; Revel, Pignerol;'TVI, Perrou, Gênes;, A. B. Trou,
Bordighera ; Bureaux Postes Lugano, Lausanne; Hegrin, Tournier: Franco.
J. P. Malan, Gérant
Turre Pellice — Imprimerie Alpina,