1
Soixante-onzième année
i
n
6 Décembre 1935-XIV
N* 48
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VEimBEDI
PRIX D'ABONNENf^T t
Italie et Colonies italiennes . .
Etranger , ... . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par
L. Ì0,» 24,. 22,
Penr * m»k
6.
12,
On ■'abonne: k TorrePellice, au Bureau d’Adndnistration de l’&Ao(Via Wisram 21
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. » * /
I.'ABONNEMENT SB PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction; à M. le Prof. Lodis Micol t TorrePellite~ poui
l’Administratkm, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 • Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le nnméKo: SO eentìmei -o
toutes les choses vraie», honnêtes, justes, pures, aimablefc,,, dignes dr louange, occupent voe pensées (Philipp. IV, 8).
8
Jluûnt fes fefes.
Leetmrs, n'attendez pas la période, des
fêtes pour remmûeler votre abomimmvt.
Les Bureaux de poste sont alors très encombrés et des égarements sont possibles.
Si vous pouvez, ajoutez un dm.
pour la vie inférieure •
Mensonge.
«Que chacun de vous, renoneant
au mensonge, parle avec v^ité à son
proehainj,.. ». Bph. IV, 25.
La vie sociale est pénétrée de mieaisonges.
Le respect des convenances est^un hommage au . mensonge : par politesse nous
accûeillons avec notre plus beau sourire
l’importun que nofus ne voudrions jamais voir.
La mode est un mensonge ; on se farde
pour cacher ses défauts, on se pare'pour
paraître ce qu’on n’est pas.
Le commerce peut être un mensonge
éhonté, et la preuve en est que ceux qui
y réussissent le mieux sont souvent ceux
qui exceteit à dégu^iser la vérité et à
tromper leur prochain.
La justijee est quelquefois le plus noir
des mensongeisî t des iiimc«èntg
tent dans une prison les méfaits des coupables, libres et honoré peut-être, il y
en a encore aujourd’hui.
L’histoire en fonction dies passions humaines peut être un formidable mer^nge
et produire d’épouvantabtes catastrophes.
Les inscriptions funèbres, exaJtant des
vertus qui n’ont jamais existé, sont ttn
mensonge;
La bienfaisance, faite pour se débarrasiser d’un mendiant ou avec le but de
paraître, est un mensonge.
La seienoe, la religion, peuvent être
d^ mensonges aaix conséquences infiniment funestes.
Nos sens eux-mêmes nous induisent en
erreur, nous faisant croire, par exemple,
que le soleill tourne autour de la terre,
et sont lia cause d’innombrables mensonges.
Le mensonge s’alimente à la corruption
de notre cœur. L’enfant ment pour échapper au châtiment ; l’adidte ment par simple nécessité du pain quotidien ; poussé
par la cupidité de l’argent ou de la
gloire ; par le désir de popularité, règle :
flatter plutôt que corriger ; par le désir
de briller, règle : paraître plutôt qu’être.
L’adulte ment encore par une prudence
malentendue, même par une certaine timidité, une fausse pudeur, une habitude
que rien n’explique si ce n’est une mauvaise éducation.
Faisant partie d’une société qui repose
sur le mensonge, auquel nous sommes
poussés par l’inclination naturelle de nor
tre cœur, il' ne nous est pas faeüe de
cultiver la fleur de la véracité, d’autant
plus bette qu’elle est rare. Et c’est cependant là notre devoir d’hommes et de chrétiens : c’est à la véraciité que nous devons
tendre si nous voulons échapper à la domination de celui dOnt Jésus a dit « qu’il
est menteur et le père du mensonge»
(Jean WH, 44), A.
n est amrmal qu’une âme, transformée
par l Evangile ne cherche pas à transformer sm milieu. Bertrand.
♦
, Pour le dîmai^<^e de la paix
Vision l:^bli€|ue
Un rameau surgira du trône d’isa^m rejeton naîtra de ses racines.
L’Esprit de l’Eternd reposera s# lui, esprit de sagesse et d’intdligence, esprit de conseid et de fdj^, esprit de omnaissance et de
crainte de VEtemel. Il prendra sm\^kâsir dans la cràmte de l’Eternd; û ne jugera pas d’après les ^parences... Mais Û jugera avec
justice les petits ; ü fera droit auxÀ}mrMes de la terre... La justice
sera la obture de ses reins et la vSm sera la ceinture de ses fUmes.
Alors le loup habitera avec Tag’dfm et h léopard pîtera avec le
chèvreau ; le veau, le lion et le h qu’on engraisse vivront ensemble, et m petit enfant les cowipw...
L’enfant qu’on aUaite jouera, prèédu nid de l’aspnc...
On ne fera point de mal ; cm ne i^Îtuaéra 0us aucim dommage mr
ma mmtagne sainte; car la terre \i^a remplie de la cdnnaissamee
de VEternél, comme le fond de la est rempli par les eaux qui
le couvrent... ^
Esaïe XI,
Mors, de leurs épées. Ms forgeroné des socs de charrues et de leurs
lamoes des serpes. Une nation ne plus l’épée cmtre une autre
nation, et l'dn ne s’exercera plus à ia guerre.
- Esaie II, 4.,
Choses d’Allemagne
Une action médiatrice du GonYcrnement.
La situation ecclésiastique en Allemagne est entrée dans une nouvelle phase.
Le ministre M. Kerri, qtd a été chargé
des affaires., ecdésfeistiques et auquel ont
été déférés des pouvoirs étendus, a inauguré une politique die médiation et de pacification de l’Eglise protestante. C'est un
fait que les Eglises protestantes, profondément divisées en elles-mêmes, allaient
vers un chaos, et que deux Eglises tendaient à se former qui» se combattaient
à outrance, l’Eglise dite ofïioiidle ou chrétienne aljtemai^e et l’Eglise dite confessante (bekennende Kirche). Le pouvoir
qui aurait pu essayer de remédier à cét
état déplorable et préjudiciable pour te
christianisme même, en dehors de l’Etat,
n’extetait pas. L’Etat, d’ailleurs, ne pou-vait rester compliêtemient indifférent visà-vis de cet état de choses, vu que la
scission de l’unité ecclésiastique et Je
combat des différents groupes compromettaient là « communauté » du peuple, l’idéal
du national-socialisme.
L’action de l’Etat commeiiça par une
loi, signée du Pïihrer, par laquélte il conférait au ministre ecclésiastique M. Kerri
le droit de promulguer des arrêtés obhgatoires ou décrets-lois, tendant à rétablir une situation normale dans l’Eglise
du Reich et dans tes Eglises des pays.
Dans ce but, M. Kerri constitua des Comités ecclésiastiques : un pour l'Eglise du
Reich, un second pour l’Eglise unioniste
prussienne. Ces Comités remplacent les
aultorités «idésiastiques existantes qui,
par ce fait, perdent leurs. pouvoirs. Us
doivent, par leurs décrets et leurs actes,
préparer et rendre possible une entórte
des différents groupes et finalemmt rétablir l’unité perdue dans les Eglises. En
même temps, ttouitra les enquêtes disci
plinàitfes furent suspwdues et ausiâ fut
proclamée tme amnistie genérate, condition d’une détente qt d’un apaisement
des ^rite. L'évêque du Reich, M. Mulîter,
ne faft pairtie du Comité de l'Eglise
du Rieich ; il est donc pratiqueimenit destitué et privé de ses fonctions ; ses bureaux sont occupés par le Comité, conané
dans ses beaux jours il a fait occuper par
son adjudant Jæger les bureaux des évêquœ Wurm èt Meteer. Il ne lui' reste donc
qu’à déntifesionner en forme, mais lil préfère montrer une fois de plus que tout
sentiment de dignité lui manque, en' se
cramponnant, à son poste : épave royale
sans royaume !
Queltei sont les hwnmes qui forment les
Coraitó qui doivent unifier te Eglises ?
Aucun (te chefs dasi groupes qui se combattent, -n’a été convoqué, ni de l'un ni
de Fautre côté. Mais d’ancien superintendant général, M. ZoUneir, qui est le président du Comité du Reich, est bien vu
dans te miiiieux rhéno-westphaWeins o'ù'
l’Eglise de confession a l’une de ses bases,
et les membres provenant du Hannovre
et de la Bavière sont des l^mes de confiance des évêques Marahens, chef du Comité directeur de l’Eglise confisante, et
Meiser, de MunicL La tâche de ces heanmies d’Ègltee est très délicate et difficile,
car Je fossé qui sépare les deux groupes
est devenu très large et très profond. Sans
beaucoup de bonite volonté et de confiance
des deux côtés, il ne pourra guère être
combla Le ralliement des chrétiens-aJleïnands peut être prévu, car ce groupe
manque d’unité et de chef, et avec la disgrâce de M. Miffier et de sies figurants,
il perdra tout prestige. Aussi te évêques,
qui sont ses créatures et auxquels il s’est
adressé, se sont gjardés d’émettre le vote
de confiance qu’il éspérait. Us préfèrent
faire leur paix avec le ministre pléniiiotentiaire, comme l’a déjà fait M. Dietrich,
le protégé de M. Jæger, à Darmstadt.
M. Kerri, après une négociation difficile.
a formé pour l’Eglte de Nassau-Hesse où
la- situation était très tendue en raison
de la dictature de l’évêque, un Comité
de neuf membres, trohi de chaque groupe
(chrétiens-allemands, parti du müeU qui
comprend partout un grand nombre de
pasteurs, Eglüae confesrante), dans lequel
est entré comme simple membre l’évêque
lui-m^ne. Les fonctions, de l’évêqué Dietrich sont transférées à ce Comité, ce qui
veut dire que le principe autoritaire ,(Führejqirinziip) est abandonné. Le Ccandté a
élù corrane président le paetteur Zentgraf.
M. Dietrich a donc, id, capitulé I Si
M. Kerri, réussit à pacifier cette Eglise,
il aura un. fort atout dans son jeu.
Pour déblayer le terrailn. «t pour montiwr dans (prel e^rit ils comprenaient leur
tâche, les deux Cîomités de Berlin, celui
pour 3e Reich et pour la Prusse, ont lancé
,un appel aux communautés évangéliques.
Cet appel prend comme point de départ
l’Evangile de Jésus-Christ; « fondement de
l’Eglise aUemanide », comme fl est défini
dans ^ premier article de la constitution.
En parlant de la mission de i’Eglfee, Jé, i SUS-Christ est nommé le buveur de tous
tó peuples et de toutes te races. Cette
cono^on accordée au protestantisme
exhorte les fldète â Jaire
preuve (te fidate etreeïs.
le peuple, le Reich et le Fiûirer, et conti;?
nue dans ces termes : « Nous approuvons
la communauté du peuple nationafesociâiflste (die nationalsozialistische Voillkwerdung) sur la ba^ de la race, du sar^
et du sol- Nous approuvems la liberté d’assurer la liberté, la dignité nationate, l’esprit socialiste de sacrifice jusqu’au sacrifice de la vie' pour la communauté populaire (Volksgemeinschaft). Nous voyons là
la réalité de notre peuple aTemand comme Dieu nous l’a donné ». C’est dans cette
déclaration nette que l’Eltat voit la garantie qui lui permet de lajæer l’Eglise
libre dans son domaine propre, et d’avoir
confiance en ella Dans un discours qu’il
a prononcé, M. Kerri a déclaré qu’il ne
veut pas d’Bglise d’Etat,-qu’fl désiire une
Eglise évangéique qui se mette librement '
et par sa propre «Miviction « au service de
l’Etat et du peuple qui est la communauté de sang dans laquelle Dieu a placé
les membres de l’EgMse comme ceux de
l’Etat».
Les éléments sensés du protestantisme
âUemand inclinent à faire crédit au ininistre comme aux Comités des différentes
Eglises et jugent que toute éqtuivoque
dans la position de l’Eglise vis-à-vis du
Troisième Reich doit prendre fin. Us approuvent donc te termæ de la déclaration que nous venons de citer. Cette déclaration qui (îontente les chrêtiens-allemanda ne sera pas accueillie sans réserves
dans certains groupes de l’Eglise de confeæion. A ¡leur avis, elle entrave la liberté
de l’Eglise et la prédication de l’Evangile.
Doit-on aboutir à un (xanpromis ? ou rester intransigeant? Voilà la question devant laquelle est placée maintenant l’Eglise
confessanta Les chefs-évêques de cette
Eglise tendent à une entente, iis ne veulent pas Msumer la responsabilité d’une
s<tósion définitive, (iont les conséquences
seraient imprévisibles. Une Eglise dissidente, séparée de l’Etat cœnme celles de
France, ce serait la rupture d’une évolution séculaire et un saut dans l’inconnu.
2
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Xi*Echo des Vallées' - ìVendredi 6 Décembre 1935-XIV
Mais tes intransigeiaits dans le Comité directeur de cette Eglise, qui une fois déjà
ont donné teur démission, les Asmussen,
‘Hease et Nianôller auxquels Karl Barth
e dédié son livre : Cneda 1935 !, en pensât à tous ceux,« qui étaient debout; restent debout et resteront debout», ne se
prêteront pas facittement à un Gompromis
et verront dans toute entente unie trahison de l’Evangile. Voilà la situation tragique dans laquelle se trouve aujourd’hui
TEglise qui, jusqu’à présent compri^d tes
élémmts les plus ardepts et les plus vivants du protestantiane allemand.
Plus te ministre Kerrl et ceux qui entreprennent l’action^ qui doit porter l’apaisement dans les rangs des protestants se
laisseront inspirer par les paroles que
M. Kerrl a adressées aux Comités de Berlin : « Dans ’jæ questions spirituellies ce '
n’est pas te commahdenïent qui décide,
mais la conviction et l’esprit de commurùon », plus ils ont des chano^ d’aboutir.
Nous qui suivons révolution d^ «choses
d’Allemagne» avec sympathie et ^auvent
avec une émotion poignante, nous ne pouvons que souhaiter qu’une entente se'
fas^, qui laisse à pieu ce qui à Dieu,
et qui donne à César ce quii est dû à Cés|ar.
, Georges Wolf,
(Ehangüe et Liberté).
Tron, a éité particulièrenient solennel et
émouvant.
. Nous renouvelons aux parents affligés
l 'iexpresâon de notre sympathie chrétfennie.
- Et nous remercSons id — ne pouvant
le faire en„ privé—^ tes nœnbrêux Amis
de Sœur Susanne Beux et de l’Œtivre des
DiiaconesseSi qui nous ont adressé Meurs
condoléancés.
La Direction de. la Maison des Diaconesses.
Fleurs en sotwemr de Sœur Susawne Deux ;
M.me Margh, Beïïegrini-Nœrbei, Turin (membre du Condté) pour Retraite Sœurs L. 1000,—
M. et t. Marauda, pinerôlo, id » ~ 100,—
PER LE FESTE
E USCITO:
; - Sœnr Snsanne Bera. •
La Mpison Itahienné dep Diaconesses
- ' ^ sous le coup de l’éiaeuve ; et l’EglSbê
Vaudoise se sent en deuil avec elle, car
la perte de cetie fidèle servante du Séignieur J’affecte vivement. '
Sœur Susanne était actueHiMnent /fiTec-'
^ trice de la « Mmscn-», au Pomaret. Elle
’ ^ avait été appelée à ce peste en 1929, l’an
née même où TCEUvre des Diaconesses y
avait éfé tranfiportée ; et c’est là qUe nous
l'âvpns pa,i^cul:fèr^ent ceamue et appré■ ciée, parce qu’iàe travaillait auparavant
en SuiaÉte,^oû êljé dirigeait le Pavillon « La
PâqUieretè» de Leyrin, ‘
Elfe éteit née à Pramol le 28 juiltet
1879. Après avoir été élève de TOrphelinat de La Tour et s’être employée daîns
quelques postes, elle entrait dansM’ŒUvre
comme novice à 2p ans ; aa coriséciuitîon ,
suivait en autonuie 1911. Diepuis lors,
plusieurs tâches lui furent confiées, dans
Hôpitaux et Asites7 à la vite ét à la campagne (la maladie Tarrêta même pendant quelque temh^; mais l’on peut bien
dire que, partout et toujours, elle dèmon' tra le même esprit '
de fid&ité dans «les petites choses»,
dans l’accomplissentent scrupuleux de ces
humbles devoirs qui sont la vocation de
toute Diaconesse véritable ;
de bonté d’âme : elle se plaisait à retever te beau côté des choeies et des gens,
comme savent dire tes jeunes Sœurs
qu’élte a formées ;
de dévouement jusqu’au sacrifice — oh !
que de fois manifeste; et encore dans la
maladie (fièvre typhoïde) contractée sur
le travail et qui l’a emportée le 28 novembre, à l’Hôpital de La Tour.
Son cantique préféré était : Qu’Ü fait
bon à ton service, Jésus, mon Sauveur!
Et le motto de sa vie : « Je suis la ser*vante du Seigneur ! ».
* * *
Ses obsèques eurent lieu à La Tour,
samedi matin, 30 novembre.
Le cqlte, à ^Hôpit^lI et au cimetière,
fut présidé par te pasteur M. Albert Fuhrmann ; te aerviep au temple, par lie Directeur de la « Maison » ; de ferventes
prières furent adressées à Dieu, au temple, par l’ancien directeur, M. te pasteur
émérite Adolphe Comba ; et au cimetière,
par lie pasteur M. Eobert Jahieir. Accompagnaient, en corps, les Sœurs au complet, y comprises celles du Eefuge «Roi
Charles-Albert », ainsii que plusieurs mOTibres du Comité, les Pasteurs de la vallée
et un nombreux public. Le jeu d’orgue,
dû à l’amabilité de M. le prof. Adolphe
JONE E. CARL0N
r 5iiWe
nelle piccole cose
:: Racconto per fanciulli ::
Elegante Edizione di pag. 160
Prezzo L. 5,50
LIBRERÌA EDITRICE CLAUDIANA
, Torre Pellice
Itone fille, preñes garde!
J’avais seize ans. Par un brillant matin
d’hiver, mon père m’accompagna à la gare :
i’alais pour la prâniêre fois voyager seule
de Manchester à Londres; une de mes amiie^'
devait faire avec mqi une partie du trajet,!:
jusqu’à la staifeilon de Crewe, mje laissant li^!
vree à moi-meme pour le reste du voyagair
Ma mère m’avait fait force reccommaSf-i;
daltacms que i’avais écoutées avec passable-^:
ment de dédain, sentant toute la supério^
ritîé de ma jeun^se et me croyant capable d’aller setuite en Amérique.
Lorsque le train s’ébranla, je m’appuyai'
dans le coin du vagón avec satisfaetteh
et 1e sentiment délicieux d’être considéréè '
comme assez âgée pour prendre soin de
moi-même. Nous étions ravies d’être ensemble, mon arme et moi, et te autres voyageurs nous considéraient avec amusemeiût
pendant que nous jasions et riions à qui
mieux mieux.
La station de Crewe arriva trop tôt à|
notre gré ; je me sentis un peu solitairei
et je Gommeniçais à trouver que te trajet'’
jusqu’à Londres serait encore bien long,
teiriRque, à mon grand létonnement, un
monsieur aseas vist-à-vis de moi, me dit : '
— Pardon, mademoiselle, ne vous appejlêz-vous pas M.lite F. ?
Me souvenant des recommandations de
ma mère, -je m’inclinai pour toute réponse'
et il continua :
— Je connai^jais très bien votre mère
lorsqu’elle était jeune fille ; vous lui ressemblez beaucoup.
Je trouvais que cela devenait intéreæant,
mais je ne répondis toujours rien, ce qui
n’eut pas l’air de l’embarrasser te moins
du monde, car â poursuivit :
— Bille se nommait N... R.. H m’est
arrivé bien souvent de lui tirer tes cheveux à l’école. Je niq puis croire qu’elle
ait une fille de votre âge.
J’étais de plusl en plus intéressée et je
pensais combien ma mère aurait de plaisir
à entendre parler de cet ami d'enfance.
— Est-ce que vous ne demeurez plus
à Lynn? m’aventurai-je à demander.
Sur quoi te monsieur me fit force ques-,
tions sur te habitants de cette ville, cherchant à soi-disant retrouver te traces de
ses anciennes connaissances. Les rec(Mn-‘
. / •
mandatj^s. de ma mère traversèrent un
instant mott eeîprit,' mais elle n’avait pas
pu prévoir, naturellament, que je rencontrerais dans te train un dé ses anciens
amis, un homme si charmant et si p'atérnel !
Il me raconta bien des épisodes de ses
soi-disant années d’école à Lynn, me parla
de ma jolie pstite maman, et de plusieurs
..de ses amis que je connaissais très bien.
Après s’être marié et avoir quitté la vfflê,
me dit-il, il avait perdu -toute trace de ses
compagnons d’enfance et était enchanté
de faire revivre ses vieux souveniirs d’une
manière aussi agréable. Puis ,il me parla
de lui-même, de sa vie qui me parut bien
mélancolique ; il avait perdu sa femme et
loraqu’ill me montra la photographie de sa
petite orpheline, j’étais intéressée au plus
haut point et pteine de sympathie.
Les heures s’envolaient. Il m’offrit une
boite de bonbons, me demandant si j’avais
hérité de ma mère son goût pour te douceurs et nous causions et riions ensemble
com.me deux enfants.
Comme nous allions arriver à Londres,
il sortit de son portefeuille une carte blanche sur laquelle ,8; écrivit : « Je suis enchanté d avoir rencontré votre charmante
file et d’apprendre que votre vie a été
heureuse. Votre vieil ami, B. I. Phillips ».
Je possède encore cette carte.
Lorsque je commençai à rassembler mes
effets, ili me dema,nda si quelqu’un venait
m’attendre à la gare, sinon il offrait de me
conduire lui-même en voiturq à ma desltination.
— Ce serait extrêmement aimable de
votre part, répondis-je et je désirerais de
tout mon cœur que personne ne vînt me
chercher.
Le train entrait en gare, lorsque le contrôleur apparut à la porte du vagón et
saisit mon s^ic de voyage.
— Oh ! merci ! m’écriai-je, ennuyée de
ce zète intempestif, ce monsieur veut avoir
îa bonté de m’accompagner en voiture.
— Ma jeune demoiselle, dit gravement
l’employé, votre père vous a remisç | ma
garde, j aâ une fille de votre âge, et je ne
voua quitterai' pas que je ne vous aie vue
saine et sauve, sous la protection de votre
ono’fe.
Imaginez ma surprise et ma dignité btesséa ! Je me retournai vers mon nouvel ami
pour qu’il profitât avec moi, mais .iî avait
disparu ; pllus trace de lui ! Mon désappointement et ma colère furent bientôt oubliés
quand j’aperçus mon oncle et ma cousine
préférée venir à ma rencontre.
Ma mère n’avait jamais connu cet homme ; te nom inscrit sur la carte était faux ;
il devait avoir suivi, en grande partie, la
conversation que j’avais eue dans te train
avec mon amie ; grâce à sa bonne mémoire,
à ce qu’il avait connu quelques personnes
à Lynn, il avait bâti une histoire tout à
fait plausible. Au moment même, il ne
m’était pas venu à l’esprit que bien des
faits dont il mie parlait avaient été mentionnés par mon amie ou moi. Je n’avais
pas vu non plus que la pathétique description de sa petite fille orpheline était une
pure invention deétinée à exciter mon intérêt et à gagner ma confiance !
Le contrôleur raconta pllus tard à mon
père qu’il connaissait très bien cet honrnie,
un audacieux .imposteur, qui avait commis
déjà bien des vilaines actions et qu’il avait
été effrayé de voir ma confiance implicite
en ce dangereux compagnon et mon empressement à vouloir le suivre.
Je fri^nne encore maintenant, lorsque
je pense à ce voyage et je voudrais que
ce récit fût tin avertissement pour les
jeunes filles ét puisse tes préserver de
ctuelles expériences.
(Notre Petite Feuille). M.me M.
n y a de braves chrétiens qtd prêchent
avec ardeur la conversion persommUe., mais
ne veulent pas qu’on touche à l’ordre social actuel, « l’ordre voulu de Dieu », convme ils disent. C’est d’un illogisme puéril. '
L’individu et la société sont également
corrompus, l’un et l’autre ont besoin de
conversion, de nouvelle naissance.
Paul Passy.
CHRONIQUE VAÜDOISE
DONS REÇUS
.
Per il Liceo-Ginnasio di Torre PeHice, in
memoria di Enrico O. Ribet ;
Mederatore-prof. Ernesto Comba
e siig.ra Edina Comba-Ribet L. 5000,—
La mogie Bianca Rihet-Soutter,
con te figlie Luciana e Giovanna » 5000,—
La madre Matilde Ribet » 5000,—
La sorella Margherita Giampiccoii-Ribet » 5000,—
La sorella Emilia Ribet » 5000,—
/ ’ , ^ *
Doct. Emmanuel Tron, Strade’la, en souvenir de son professeur Jean Jalla, » 30,—
* * * «
Per Ü Rifugio Re Cario Alberto, in memoria di Enrico O. Ribet :
La moglie Bianca Ribet-Soutter,
con Ile figlie Luciana e Giovanna L. 3500,—
Michele Molino, Marcelle Ligonet, Angiiolina Mourgiia, famiglia Geymet, Anna CataHn,
Angète Griset, Alice Reve!,
Villa Bellosguardo, Luserna » 150,—
* H! *
Pour l’Hôpital du Pomaret :
N. N., Prali, en souvenir de leur
cher mari et père L. 25,—
^ ü; ^
Pour l’Orphelinat :
Amato e Cecilia Besozzi, Milano,
fiori in memoria del compianto prof. Giovanni Jalla L. 25,—■
* » *
A. la mémoire de M. Josué Geymonat :
' M.Ué Joéline Jourdan, institutrice L. 20,—
M.'lle Pauline Bonnet, id. » 20,—
M.me Clémentine Bouïssa, id. » 20,—■
M. Nteoite Stolli, instituteur.*^ 5,—
Chèv. Héli Long, id. » 25,—
M. GeraMo Mathieu » 20,—
M.me Anita Mathieu » 20,—
M. Bruno Mathieu » 10,—■
Marina Jàhier » 25,—
^ *
Famite Ricca-Caà'ru®, à la mémoire die M.me Lydie Ricca:
Pour rHôpital L. 25,—
» l’Orphelinat » 25,—
^ ^ $
AN6R0GNE. Après quelques mois de
maladie patiemment supportée, notre
frère Lamy Odin feu Jean nous a quittés, à l’âge de 33 ans, pour « la cité qui
a die solides fondations, et dont Dieu est
l'architecte et le fondateur » (Hébreux
Xll., 10). Un long cortège a accompagné,
dimanche passé, sa dépouille mortelle depuis THôpital de La Tour, où il est décédé. Les jeunes gens de l’Union des Jourdans ont porté la bière tout le long du
chemin; voulant ainsi donner un dernier
témoignage d’affection à la mémoire de
leur confrère.
Le 3 courant nous avons dû reprendre*
le chemin du cimetièiie pour les funérailles de la petite Hélène Ricca de Jean,
décédée à Prassuit, âgée à peine de 5 ans.
Aux familles dans te deuil nous exprimons notre fraternelle sympathie en te
assurant dies prières de l'Egiise.
★ La famille de M. Daniel Benech, du
Ciabot, a été bénie, te 30 novembre, par
la naissance du petit Renzo David. Nous
exprimons pour lui et sa famille les vœux
te plus chaleureux.
★ Jeudi, prochain, à 6 h. 30 p. m., te
Pasteurs présideront une réimion au Serre.
R. N.
LA TOUR' Samedi dernier a été célébré le mariage de M. Etieime Ayass'ot,
de Serre la Boina, avec M.lte Hélène Ricca,
des Bonnets. Que la bénédiction de Dieu
repose sur le nouveau foyer.
PRALI. Le 24 novembre notre culte a
été présidé par le pasteur de Prarustin,
M. Guido Rivoir, qui nous donna aussi,
dans l’après-midi, une intéressante cause
I
3
riß sur nos Colonies de l'Amérique du Sud.
Nous il© remerciions encor© cordialement.
Merci aussi à Ifétudiant M. Robert MaJan qui, comme membre de la «Pra del
Tomo », a présidé notre culte du 27
octobre.
PBAMOL. Dimanche, 24 novembre, a
-été baptisé le petit Long Albert de Henri
. et de Bounous Germaine. Que Dieu iie bénisse et l’accompagne pendant toute sa vie.
★ Nos vieillards s'en vont vers une
patrie meilleure. Dans le courant de la
dernier© semaine Dieu a rappelé auprès
de Lui, après un© Ictfigue vie sur. cette
terre, deux membres de notre église :
Reyrumd Jean Jacques,- de Deumian, âgé
de 83 ans, et Long Marie, des Piencs, âgée
de 88 an&
Bénissons Difeu parce que, après leur
avoir accordé une longue existence, U les
a repris sang qu’ijs eus^nt à souffrir
beaucoup. Quant à ceaix que le deuil a
frappés dans leurs affections 3©s plus profondes, ite savent' que Dieu est juste et
bon pour consoler ©t fortifier les affligés.
Nous leur exprimons encore nota© fraternelle sympathie chrétienne.
★ Dans le courant de cette; semaine,
M. le vice-modérateur L. Marauda visitera notre église. M. le pasteur Robert
Jahier, qui a bien voulu accepter notre
invitation, y sera aussi. Ces frères présideront quelques réunions et le culte du
dimanche 8 décembre.
C’est avec joie que nous les attendons,
et dès à présent nous leur donnons la
plus cardiale bienvenue.
SAINT-JEAN. Le 22 novembre a eu lieu
l’ienseveliasemeint de Lém Tonm, du Bras
de Saint-Jean, âgé de 47 ans.
Le 24 novembre est décédée à l’Hôpital
de La Tour, après une court© mais violente maladie, Augustine Tmrn, des
Crocce,, à l’âge de 31 ans.
Le 27 novembre a eu lieu l'enseve’issement de Nelly Odin, des Coustans, âgée
d’un mois æuliement ; ©t dimanche dernier, 1®'' décembre, celui de Daniei. PoMei,
décédé à la Taiarea de ■ Btiquéras, après
de longues souffrances, à l'âge de 6 ans,
Que le Dieui des consolations et de te.
vie soutienne toutes les familles visitées
par le deuil.
VILLAR. Baptêmes. Nous avons eu 1a
joie de prœenter à Dieu trois chers enfants que leurs parents, parrains et marraine ont pris l’engagisment d’élever dans
1a crainte de Dieu : le 17 novembre,
Jeanne Michel)in-Salomon de David et Gönnet Madeleine, de Buffa ; le 24 novembre, Franco Etienne Charbonnier de Jean
Etienne et Aline Charbonnier ; Je 30 novembre, Livia Morglia d’Etienne ©t Angiolina Vair.
★ Départ. Mardi, 26 novembre, nous
avons confié à la terre les restes mortels
de notre sœur Sumnne Catherine Janavel
neuve Bertinat, du Teynaud, décédée à
rHôpital de La Tour à l’âge de 71 ans,
après plusieurs semaines de souffrance.
'Que Dieu soutienne ceux qui restent et
fortifie leur foi.
★ Visites. Nous gardons avec reconnaissance le souvenir des dernières visites qui
ont réjoui notre famille d’église ; ceTes
du secrétaire du Comité Universi des
Unions Chrétiennes de Jeunes Qetis,
M. Darius A. Davis, de Genève, et des
présidents du Comilté National et du Grou.pement Vaudois des Unions Chrêtiennesi,
le prof. Falchi et le pasteur Guido
Rivoir, qui ont présidé parmi nous trois
bonnes réunions de jeunesse, au Centre
et à te Piantà, et MM. les pasteurs R.
Nisbet et A. Deodato, d’Angrogne qui,
lundi dernier, ont présidé une réunion
d’appel à 1a Piantà.
Puissent tous ces messages, dictés par
l’Esprit, teisser de profondes traces dans
nos cœurs.
★ De nos soldats nous avons de très
bon^ nouvelles. Huit parmi eiix sont en
Afrique Orientale et font tous honneur
à te séculaire réputation des « soldats vaudois » dévoués à leur Dieu et à leur patrie.
Par le moyen de VEcho, qu’ils reçoivent
tous, nous les assurons que leur église ne
les oublié jamais dans ses prières à Dieu.
J
L*Echo des VaUées - Vendredi 6 Décembre 1935-XTV
Faits et Nouvelles.
Etats-Unis. New-York. L’église de Broom© Street (Broœn Street Tabernacle),
dont est pasteur notre ami M. Joseph
Brunn, a célébré, le 20 octobre, le cinquantenaÎTe de sa fondation.
Asastaient à la cérémonie deux personnes qui. avaient pris part au service
de dédicace, ilj y a cinquante ans, et la
fouks accourue était te plais nombreuse
dont on se souvienne...
M. Brunn, outre que pasteiir de cette
église, est aussi président de ïltalim
EvangdiM Publication Society.
***
pRATfCE. Pour l’Union des Eglises. L’AssMnblée plénière des Comités directeurs
d^ Unions d©s Églises réformées et des
Eglpses réformées évang^qpies, a décidé
(i inviteir l’Union des Eglises évangéliques
.libres et celle des Eiglises évangéliques
méthodistes à partaciper aux pourparlers
d© fuSion, en se faisant représenter par
des délégâtions plénières, sur pied d’égalité, en vue d’arriver à te réunion de ces
quatre Unâons.
La Commission Synodate des ElgÎises
libres convoque un Synode extraordmaâre
pour délibéier sur cette invitation. Ce
Synode se réunira à Mazamet (Tarn), les
12 et 13 décembre 1935. S. Œ. P. I.
«
Chine. M. Eugène E. Bamett, le doyen
des secrétaires américains au service du
Comité riational des U. C. J. Q., écrit de
Chainghai ; « Les U. C. J. G. qtd ont célébré, au mois d’oïtotee, le cinquantenaire
de leur établissement en Chine, s© sont
identifiées avec le développement du pays:
son révei, sa transformation et sa révolution, qui se sont produits depuis! un
detm-steele. Pendant cette période, les
Unions ont tracé de nouvelles voies. Dams
un pays qui rendait un culte à l’âge et
à l’expérience, ©Iles ont exalté la jeunesse. Parmi un peuple qui limitait les
fonctiofisi sociales à la famile et au' citen,
les Unions ont lancé des entreprises qui
ont appris aux Chinois à penser et à agir
pour 1a cité, te nation et lé monde. Les
Unions ont fait œuvre de pionniers en
lançant de nouvellles activités : l’athlétisme mcdeme, l’hygiène, le travail parmi
les garçons, l’instruction des adultes, et
un programmé d’instruction des masa^
d'ilettrés, qui demeurera.
« Lee Unions ont fait connaître le message du Christ à des multitudes d’étu/ diants, que. l’on ne pouvait atteindre auparavant... H |ut un temps où il y avait
plus de jeunes hommies fr&iuentant les
études bi^iques que d’Uniondstes. La période d’agitation antichrétieîuie fut telle
qu’elle empêcha les Unions de recruter
des chefs de file pour ce genre d© travail. Le vent a tourné, de nouveau. Des
dizaines de milliiers d’étudiants et de jeunes hommes ont été atteints par le mou. vemerit religieux lancé lors, de notre dernière Conférence nationale. Cette semaine
même, nous avons souhaité bon voyaige à
uns équipe d’orateiurs chinois qui vont
proclamier 3© message chrétien dans douze
des principales villes universitaires de
Chine, où lies Unions ont raffié toutes les
forces chrétiennes en vue d’une caiiipagnè
intensive d’évangélisation».
{Service d’information des U. C. G.).
E’ USCITO Ì
JACOPO LOMBARDINI
IL LEBBROSO DI SAHARIÂ
Impressivo romanzo ispirato dalla
storia del lebbroso di Samarla guarito da Gesù.
E’ un Idillio gentile fiorito durante
gii strazi delia lebbra e la persecuzione degli uomini, il chiaro intreccio dei fatti si svolge attraverso
pagine ricche di pathos ; quadri a
tinte fosche si alternano a pitture
fini e delicate.
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COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 25 »OY. al 1“ Die. 1935-XlV.
Nascite N“ 2 — DeceS&i. N“ 2
Don inattendu.
L’Admintelration des Instituti(»is Hospitalières Vaudoises ae souciait de ce que,
cette année, fl faflait des couvertures et
des draps pour fcs matedes du Refuge,
ainsi que pour les fillettes de ÏOrpheiiBat
Vaudois ; elles ne passaient pas, par exempte, qu'il y avait de braves personne! qui
se préoccupaient de leur en faire avoir.
Ç’e^ ta Colonie Alpine de Ama, fondée
par l'Union Chrétienne des Jeunes Filles
de Bergame, qui, ayant cessé Son activité
bienfaisante après trente ans, par sa dijectrice, M.11e Maria Frizzoni, de Bergame, a bfen voulu nous envoyer un riche
et pratique don (que M. 4'ing. Emile Eynard nous A apporté lui-même, sans aucun
frais pour nous), c’est à dire cinq ballots
et une malle contenant 42 couvertures et
50 drapa
C’est peu dire en affirmant que tes Sœurs
et Directrices dé nos Institutions ont été
É&vies devant ces tas de bdles couvertures et de beaux draps, ■ qui, il faut
l’avouer, avaient été entre des. mains très
habies, puisque le tout ^ à l’état de
neuf.
'Nos malades béniront cés âmes charitables, nos orphelines seront bi^ au chaud
pendant lies nuits froides.
‘Ça,, c’est un cadeau d© Noël !
L’Administration tient encore à dire
femte sa reconnafesanœ émue aux généreux donateurs.
Avocat Et. Peyeot
président de VAdministration des Institutions HospitéUères Vaudedse».
Abonnenaents payés et Dons.
(fje dm «U mire parenihàses),
^1&36 : Biertin César, Angrogna - Beaeck
Henri, Id. (6 mesi) - Rosei ÌG. B., VallelDona
per Ventimiglia - Ing. Gustavo Viiiçoâi, Torino
- Buffa Louis, Angrogna - Turin Anita, Lusorna S. G. (5) - Monnet Jolàndià, Tqn.no (2)
- Aflevot ‘Susanna, Id., 2“ sem. 1935 e 1» sem.
19àfT^(2) - Rasora Samuele, Novi Ligure - Forneron Elisa, Mole, Prarostino - Buffa Daniele^
-f- .Soiÿâslictte, Angrogna (L) Ricca Qlg^ Magtel,
Arigwgua - Revel Maria, Toiino - Pons-Kaìrrer,
' l'orre: PaUlce (2) - Avondet Augusto, Provençal, Inverso Porte - GaRian Luigi, Garossinl,
Jd.,, 1935 - Marziano T., ERwéod City, Pa. Durand Albertine, Nice (6) - Praolie Henri,
.'orref PeUlce (2) - Jahier GiaoomD, Pinerolo,
'935' (2) - Garddol Pederioo, Pavé Fontana,
Prarostìno - Bonjiet Madeleine, Oonlarei, Id.
- Bostoi vedova, Torre PelUce (1) - Reviel Ore.le, Pamiarettq, 1935 - Jahier Maria^ Inverso,
rinasca - Ghis&l-Peyronel, Harden <1) - Jaunie Oélestin, Banded sur Mer (1) - Hinldey
i.ydie, Surrey M. (1) - Peyronel Héli, S. Se
I ondo, di JPìfldrolo (2) '- Châtelain daire, PiiioiOlo (5) - Coïsson Augusto, Hiissionario,
i ono PeUioe (5) - Golsson. Ediith, Id. - SilenzijU legge Rita, Roma - Deodato Rosa, Torino Oibert A.,' Idj, 1935 - Weigmann aw. A., Id.,
1035 - Rìbiet-Jahier Maria, Piretìiae - Jahier
Aug-ustq, Torino - Jahier Clelia, Id. - Monnet
Edoardo, Angrogna - Long Maria, Torino (2)
- Pasq'uet Ernestine, Prarostino - Oostahel Lydie, Torre P^ice (1) Long Michele, PineTolo (2) - Rivoirie Fanny ved. .Long, Id. (5) - ,
Peyixjt-Zuroher, Luserna S. G. (5) - Peyronel
Tliomas A., Riclarettó - Grill Jeonne Veuve
Crii,]. Paetto fi) - WiUieto Henri, Marseille.
(1) - Pamitle Bounous, Id. fi) - Primo GiUr
seppina, Tori®« (10) * Long-Boër, Torino (6)
- Faniigiia SaJoe, VUlar Iterosa (2) - Massai
Ainandina Notte^ Torino - 'Valdana Luisa, San
Dei mano Ctdsone - Leidheuser Gaidiol E., Genova-Nervi (10) - Gardiòl Franco, Milano Ing. Giulio Rostan, Id.- - Emanuele Coucourde,
Firenze - Markt A., Ludwigsburg (6) - Bonnet caémentine, Luserna S. G. (5) - Buffa Susanna, Torre Peilioe -(,2,50) - Tenente-colonnello Martìnat /Giulio, A. O. (6) - Pons Filippo!, ITneroIo - Pons Giovanni, Genova - Gam"in,a Enrica, MUano (1) Rasati-Buffa Adele,
Santhià - Rivoiaè Enrico A.,. Brescia (5) - Famiglia phigo, Roma (5) - Garrou John, Valdese, N. C., et 1937 (11) - Lydia Delmonaco,
Lutry (2) - Grill Bianche Jeanne, PraH - Peylot Adèie, Id. (l2) - Grill Henri, Orgères, Id.
- Céxsfeon Lanxy, Id. - Coïsson Etienne, Angrogna - Ooïsson Madeleine, Cannes (2) - Caydou
Jean, Angrogna - Plavan Lidia, Vacoera, Id.
- Baret J. Daniel, POmaietto, et 1935 - Prof es
sora Eugenio Davit, Mondovì Piazza (5) - Davit
Maria, Torino. (A suivre).
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La sorella
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Suor SUSANNA 6^
ringraziano qmittii hanno preeo parte al
lorqtjdc^e, ed in. modo speciale i pastori
sig.- Maranda, eig, Fuhnnajm e la Suor
Melania Candon.
M DoU. DOMENICO BORSELLO
; Upediffista Kalattte dei^ Oedii
riceve ia TORREPEULICB - Ospedale Valdese
agni Venerdì dalle ore 9 alle 12.
Deux paysans faéétieux.
Un campagnard plein de bonhomie,
voyageant dans le même compartiment
qu’un citadin, chercha d’entamer conversation avec son compagnon da voyage.
Mais ce dernier, se rengorgeant, lui <fit
d’tm ton méprisant :
— Je ne voua connais pag, et, que Je
sache, nous ne ammes ni parents, ni
n’avons jamais eu quelque chose de
commun.
Sur quoi, le campa^iard répondit :
—.Et pourtant nous sœuineg parents,
nous avons im cousin qui nous est eimmun.
— Et qui serait-ce? — denmnda le (àtadin intrigué.
— J’estime que c’est mon cousin « Orgueil» — répondit le paysan.
Ht » *
Un a.utre campagnard se plaignait, un
jour, d’avoir hérité de son père un bien
vilain lopin de terre, car il y pousi^lt
toujours des « droits de priorité » et du
papier timbré.
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onestà dei. pfezzi.
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ILS ONT TROUVÉ L€UR JUGE.
L’iempereur Charles V, devant lequel
Luther avait à Worms défendu ses thèses,
était un chef faible d© caractère, amis fl
était un homme intègre. Lorsqu’en 1547,
après 1a bataille de Mühlberg, il entra
victorieux à Wittemherg, fl visita te tombe
de Luther. Les courtisans et parmî eux,
en première ligne, le duc d'Alba, le far
natique ennemi de 1a Réforme, l’engagèrent à faire ouvrir 1© tombeau du Réformateur et d’en faire brûler 'les dépouilles.
L’empeneuf s’y refusa en dteant :
— Je fais 1a guerre aux vivants, mais
pas aux morts.
Il n© tolérait pas qu’en sa prince on
dise du mal de ceux qui étaient morts.
H avait l’habitude de dire ;
— îte ont déjà trouvé leur Juge !
UNICA SPES.
Spurgeon, le prédicateur anglais bien
connu, faisait un jour un voyage en Italie,
Au bord du chemin, fl vit un crucifix, horrible de laide^. L’artiste, qui d’art ne
savait pas grand’chose, avait tâché de reproduire te figure ravagé© du Seigneur
crucifié, mais n’était parvénu qu’à donner
preuve d’un manque de goût incroyable.
Dégoûté jusqu’au plus pirofemd du cœur,
Spurgeon se détourna, mais presque aussitôt ü revint sur ses pas pour regarder
encore, car parfois on peut aussi: être attiré par une horreur. Alors, sous le crucifix, il lut cetter inscription qu’à première
vue il n’avait pas observée : « JJrdca spes »
(Notre unique espérance). Et Spurgeon
s’arrêta aters pour un© longue eontemptetion de cette horrible œuvre d’art.
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BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron. S
T.USERNàS.GIOV. - Pastore: LorenzoRivoiraw?
MASSELLO - Pastore : Alberto Ritoet. ^
PERRERO -, Pastore : Oreste Peyroncd.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
PRALI - Cand. Teol. Lamy Cc^t^on.
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3,
3,50
L.
3,50
3, 6,5
4,
- vili. - «
Cartoline illustratè con versetto bibrteo, da L. 0,10045 p.ao o,30
T
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
■ Pastore: Guido Rivoir.
RIGLARETTO - Cand. Tecd. A, JaaaveL
RODORETTO - Candì. Ted. A. IGenm
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet..
■ Pastore: EnricoIVon J
'TORRE PELLICE - Pastore : Giulio llon. ’
torre PELLICE (Ctappìeri) - Pastore • A
Fuhrmann. ' '
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
^^BAZI^A^ - «Chiesa di Cristo». Culto alle
■ = da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Da
Ivrea.
BERGAMO - Clu^a : Viale Vittorio Emanuele. 4
BIEl/a ‘Poma, 6.
BIELLA - CInesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario.
BORDIGHEKA - Chiesa.: Piani di Vallecrosia
- VAldie ■ Femminile
4 - Pastore :
Enrico Meynler, ivt
brindisi - Chiesa Valdese : Via Congregazione-Da-TarSnto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Da Riesi. ’
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pa®tore ; Teodoro- Raima, ivi.
GERKtNOLA:-^Chi^a Evangelica Pastore;
Castiglione. .
CHIKTI - Chiesa Evangelica,
no ®,™“geìica - Da Torre Pellice.
Rusconi, 9 - Pastore:
Pm Luigi GuaneUa, 14
CORATO - Chiesa Valdese Corso Mazzini, 27 Pastore : A. Mfecia, ivi.
PELONICA' PO - Chiesa Evangelica - Cand.
, Ministesro E. Ayassot.,
URENTE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Cliiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : VirVina ■ Coadiutore : Pastore T.
PIUME - Cliiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
P®^^®tJore : Valdo Vinay, presso sig.
Wiltsch, Via Baccich, 5.
FORANO - aiiesa - Pastore; Paolo Coisson.
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Cliiesa: Via, Assarotti - Pastorex„x.-^dio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTOE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta,
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 . Pastore •
Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arml.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Qiiesa ; Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore ; Seiffredo Cducci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chìesia di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori,, 3 - Oiiesa di Via Edmondo De Amicis,' 4 - Pastore emerito
V. A. Costahel, ,Via A. Da Ginssano, 23 .Ooadiuitore ; Cand. Ted. V. Subilia.
NAPOLI - Chiesa - Pastore ; Mariano More■sehini, Corso Vittorio Emanuele, 42 (presso
- Dott Ricciuti). ■
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale': 4 P. M: — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PEju-LIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Cliiesa Evangelica - Pastore: Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa: Via Spezio, 43 - Pastore:
Elio Eynard, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIÉDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna,' 15 - Pastore ; F.
. Pdyronel - Via Santa Maria, 85. - .
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Ma,rco :
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa MedicL
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MAIÌINA - Chiesa Evangelica - Da Liyorno.
Roma •: Chiesa di Via Quattro Novembre 107 Pastore: Giovanni Bonnet, ivi - alesa di
Piazza CaVour - Pastore; Paolo Bosio! Via
Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARBNA - alesa : Via Giosuè arducci, 16 - Pastore : Cario Lupo, Via G. B.
Monti, 25-5. , .
SAN GIACOMO DEGLI. SCHIAVO NI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore ;
Ugo Janni, M.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - alesa Valdese: Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, M.
I
SUSA.- alesa : Via Umberto I, 14 - Da Torre-:
Pellice.
.TARANIX) - Oiiesa : Via Pupino, 16-20 (angoloVia P. Di Palma) - Pastore : Gustavo Eertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - alesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ■
Alessandro Simeoni, Via- Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. Teol. E. Micci, ivi.
TRIEST:^ - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pa
VÈMF7TA®- df/’esco Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Cavagnìs (S. M.
Bertinatti, ivL
VEKONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ■ Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 6Ó
Il culto principale si celebra in tutte le
-Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
Le seguenti «Stazioni» sono periodicamente
vmtute da Pastóri, che vi presiedono i culti
Agliè, Agrigento, Alassio, Andorno, Asciano
■Bagnoli, Bagnolo, Barcelona P. G., Barga’
Belmoiite del Sannic^ Bibiana, Bioglio, Borana
. BprRig^ifera, Bbrgonb, BorreRq- Brioherasiot,
Buceari, Bussolèno.
Caerano, Calca, Calci, Caltagirone, Caito,
CampigBone, Campobasso, Cándelo, ' C-arenia,
Casalanguida, Castaglidio, Gastei
del ^ludic©’ Gastei di Sangro, Castelnuovo
Castelven^, Catanzaro, CaVJgUa, , C ecina di
Cerro al Volturno, .ChàUllon,
Chiasso, Ouavazza, Ghia verano,, Chiomonte, (tonuso, Cosisato, Courgnè, Courmayeur.
Donnaz, Drusacco. ,
Enna.
Palerna, Fenile, Foggia, Forni di Sotto, Fra-,
gneto l’Abate, Fruscaldo.
Gela, Guaglione, Ginosa, Graglia, Grotta glie,
Gravere, Grosseto, Guastalla, Guglionesi
Imperia,
, La Maddalena, La Salle, Lattano, LenteUa,
Leporano, Loranze, Licata, Lusliio.
Marina di Pisa, Mjissa Carrara, Matrice,
Milazizo, Monpantero, Montalcino, Monteferrante. Motta d’Affermo.
- Nlsioemi.
OrteteUo, Orfona a Mare, Ospedaletti, Ostunii.
^ Palmpii, Patti, Bavignano, Pavone, Pegìi,
Perrea Argentina, Perosa Oapaveee, Piazza Armerina, PietramàraZiZi, Pietra Perziia, Pila vi ri
Pinasca, Piombino, Pisino! Pizzone, Pont CaMv^e, Pontedèra, Pont St. Martin, Porte,
Portafeiraio, Prà, Pratoferro.
Ragusa, Raveilo,, Rialmosso, Rivardo Ligure,
Rooalmuto, Rocehenere, Rqppolo.
Salle, Salto,. San Cataldo, San Fedele di Intelv^ Santa Lucia di Quistello, San Max-co,
Santa-Mma di Ucodìa, San Secondo di PineSermide, Serra di Falco,
S^m Ponente, Siracusa Spezia, Sussak.
Tavagnasco, 'Permdi, Torrazza Piemonte
Tramonti di Sopra, Trani, TrauseUa, Traver- '
sella.
Ventimiglia, Viareggio, Vieriii,
V'ijlair Perosa,, Vòllacanale, Villa Santa Maria.
Zara, Zuntaglia. ' _e»
UFFICIQ DI PRESIDENZA DELLA TAVOlF
VALDEiSE « Prof, Ernesto Comba, moderatore - Pastc^ Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario del Mo■ deratore - Via Quattro Novembre, 107 Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cassa,
42, Roma (126) - Professori: G. Rostagno^
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. H. Longo.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI
- P;rof. E. Comba, presidente ; Enrico Mey
Mlegge, Mariano Maréschini.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaJlePastore Davide Polis.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel■ Direttrice : Sìg.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould) '
-Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore F. Sommanù
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDEiSI - Torino
- Via Berthdlet, 34 - Diretto.- e ; Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ' Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO 3
. -^BERTO » - Luserna San Giovanni. 1
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Sàn Germano Chison©
AOTT.^ Direttore; B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI. VECCHI - Vittoria (SicUia).
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