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Soixante-huitième année - Anno X“
14 Octobre 1932
N» 41
n TW A
’^PELUCE
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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importante et d’actualité qu’un des
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îles Pasteurs de l’annoncer de la chaire
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IB»» U IIE UTEBIEiat
- Un retonr qui s’impose.
'L «Pourquoi ne parlez-vous pas de
I;- faire revenir le roi?».
2 Sam. XIX, 10.
'• Le tableau historique duquel nous tirons notre texte est vite deisismé : Absailom, fils de David, s’est révolté à son père
et une bonne partie du peuple d’Israël le
suit. Joab, un des généraux restés fidèles,
lui livre bataille et Absalom est tué, les
révoltés se djijspe'risent.
â Le texte éclairé par le contexte nous
présente deux idées principales : un essai
révoluticxnniaiire ¡raté et le besoin urgent
d’y remédier.
Il n’est pas nécessairei de revenir sur,
cette expéritenoe de révolte qui a été à
la rencontre d’une faiiillite complète ; tout
en ne faisajut pals de rhistoire, nous ne
pouvons éviter un rapprochement en pensant à une autre expérience révolution^ire aux ir^uitats absolument négatifs.
Nos vies sains Dieu, en révolte contre lui.
Sans le souffle yivificateur de Christ, offrent le spectacle douloureux d’une révohition ratée. Le monde, dans son orgueil,
Iffest (révolté à son vnàS souverain, et les
conséquences ne pouriraient être plus fâcheuses ; la vie individuelle, sociale, internationale a .subi une telle atteinte que les
traces en sont visibles et de bien loin.
^ Individuellement, sans vouloir affirmer
^ nous sommes piréis que ceux qui nous
ont précédés, nous sentons qu’il nous
•tonque une directibn, un but clair à atteindre, un ssain équilibre ; nous nous déliattons dans rincertitude, cherchant toujours et ne trouvant pretsque jamais un
ï*oint d’appui sûr et certain; nous ne
sommes pas sans Idéal, ma|s ij reste néMoux, nous ne ,réussissons pas à le défi’3dr et surtout nous sommes incapables de
tous y apiditper avec coustancie et persévérance. Nous étant révoltés au vrai
Souverain, nous suivons les petits despo^ que notre faiblesse ou notre caprice
tous impose.
A un point de vue 'social, le tableau est
moins gai encore : crise économique, chô-mage, lutte de dasæ. On lassiste à des
faits qui disent clairement que Dieu est
laissé de coté : dans tel pays on brûle le
froment ne pouvant le vendre avec profit,
tandis que dans tel autre on meurt de
faim par milliers. Des vieillards et des
malades n’ont pas le moyen de se procurer
une tasse de ciafé, mais sur les côtes du
Brésil on jette à la mer cette denrée par
tonnes i»ur en conserver les prix élevés :
la loi morale a été supplaJntée par la loi
économique et Dieu est en exil, délaissé
par une humanité soi-disant chrétienne.
Les choses ne vont pas mieux dans les
rapports internatiolnaux : les peuples, fatigués et a(p'paUvris, ont terminé ]a guerre,
mais sont .incapables de rétablir la paix ;
les Conférences sfe' suivent avec le seul
résultat de dévoiler un égoïsme féroce et
de plonger les nations dans le plus noir
pessimisme (1).
Nous voilà donc en face d’un monde qui
marche vers la ruine, et pourtant il ne
faut pas l’abaindOnner complètement, il ne
faut pas désespérer' de son salut.
Il est urgent de chercher un remède et
nous 'Savons que ce remède existe ; « Pourquoi ne' parlez-vous pas de faire revenir
le roi ? ».
Nous avons désormais servi tous les
maîtres : les sens, l’égoïsme, l’ambition, la
gloire... et les résultats sont loin de nous
satisfaire.
Si nous reconnaisisans notre état de misère et si le spectacle d’un monde qui se
perd ne nous laisse pials indifférents, étant
convaincus qu’il y a quelqu’un qui peut
et qui veut nous guérir et sauver le
monde, pourquoi ne pas aller à sa recherche sains' tarder J? « Pourquoi ne pariezvous ipas de faire revenir le roi ? ».
Il y a un pourquoi et nous l’avons exploité contre nos propres intérêts, mais
il est fondé sur un malentendiu : nous voulons être, libres, mais nous ne nous apercevons pas que, refusant de servir le vrai
roi, nous nous rendons esclaves de tous ses
ennemis, qui sont aussi nos ennemis.
Malgré toutes nos fiaibl^ses et nos défaillances, il reste au fond de notre cœur
un désir de bien, d’harmonie, de salut. Si
donc nos vies individuelles ne amt pas à
la hauteur de l’idéal chrétien, si dans nos
familes il y a du mal à éliminer, si la; vie
sociale et internationale est assombrie par
des ombrœ et menacée par des orages,
nous voulons rappeler le Roi afin qu’il redonne au monde sa paix et sa joie,
______ Lotos de Gaenier.
(1) Ces lignes furent écrites avant la conclm
sion dé la Conférence de Lausanne^
REMÈDES À LA CRISE.
Les remèdes à la crise sont ;
L’humilité du chrétien. Dieu nous, châtie
parce qu’il nous aime.
Puis, pour le chrétien, la volonté ferme
de nous corriger, de renoncer à nos mauvaises voies et de remonter la pente.
Lorsque tous les chrétiens, faisant cause
commune autour de chefs pénétra de leur
foi, agiront dans l’esprit de l’Evangile, la
crise sera vaincue. Il faudra du temps, de
la patience, dju dévouement, des sacrifices.
N’attendons pas un miracle, le miracle
est en nous. Il faut vouloir et vouloir
Dieu : ayons le courage d’entreprendre
cette tâche. Dieu est avec nous.
{Christianisme m XX® siècle).
lis oiigis di la iîie vaudoise
du Quinze Août.
Avant l’édit d’Elmancipation, il était défendu aux Vaudois de triaivailler lors des
nombreuses fêtes établies par l’Eglise ronmine. A la suite de suppliques répétées,
ils n’avaient obtenu que de pouvoir s’occuper à huis clos à un travaü qui ne
fût pas bruyant. ¡Les contraventions à
.cette défense étaient punie^ si rigoureusement que des propriétés entières y ont
PBirfois pas^. On cite le cas du grand pré
des Troussiers, qui aurait été séquestré à
un certain Léger pour payer l’amende
qui lui avait été infligée parce que son
ouvrier, catholique, avait martelé sa faux,
assis sur le toit de la maison, un matin de
fête.
C’est pour occuper dignement ces repos
forcés, tout en fuyant le spectacle des vaines pompes qui s© déroulaient dans leurs
villages, qu’on institua, il y a un siède,
ces réunions en des sites alpestres, qui
'sont devenues chères à tout bon Vaudois,
Les premiers à s’y décider furent les
dissidents, ou momieirs, comme on les appelait. Ils n’y pensèrent cependant que
lorsqu’ils eurent résolu de sortir de Babya’est à dire de rompre avec l’Eglise
' Vaudoise.
La saison aidant, ils fixèrent la première
réunion pour ,une des fêtes les plus en vogue, celle de l’Assomption, 15 août 1834 :
on se donna rendez-vous à Rougnousa sur
la douce Séa qui sépare Angrogne de l’Enverg-Porte.
La relation nous en a été conservée dans
le journal intime d’Antoine Blanc.
Le soir du 14, la pluie tomba à torrents,
ce qui retint plusieurs personnes, surtout
du Val Saint-Martin. Le matin ,du 15, le
brouiUaird enveloppait la montagne; mais
le chant des cantiques servait de point de
repère pour ceux qui montaient de divers côités, 'sans connaître le pays. Parfois aussi, les nuages se dissipant, les groupe arrivés et ceux qui étaient en marche se voyaient â distance et se saluaient
joyeusement. On se trouva enfin au nombre de 80 «frères et sœurs», outre une
quinzaine de curieux.
Le sujet central dès exhortations, le sermon sur la montagne, inspira de nombreuses allocutions, entre lesquelles s’intercalèrent des prières et des chants.
Vers midi le temps se rétabbt et le
spectacle radieux; des montaignes invita les
orateurs à rappeler les combats qui s’y
étaient livrés pour la liberté de conscience
et les délivrances aocordées par la puissante main de Dieu.
A deux heures on descendit vers le chalet de B. Odin poux mettre en commun,
auprès de sa fontaine, la nourriture frugale que chacun avait apportée.
Suivirent encore des entretiens fraternels et l’on se sépara vers cinq heures,
tout en regrettant de devoir déjà interrompre ce rendez-vous bienfaisant.
Ne semble-Hl pas de lire, dans des proportions réduites, ce qu’ont été depuis les
autres (Quinze Août?
Les dissidents continuèrent à se retrouver à Rougnousa les années suivantes, et
plus d’une fois des amis étrangers se joignirent à eux.
Aux approches des temps de liberté, l’intoléraince eut encore un réyeil. En 1845,
le curé de Saint-Germain fit une verte al
gaXade aux Vaudois, qui osaient passer
pendant la procession. En 1846, un décret
rappela à un rigourOux chômage les jours
de fêtes, ce qui contribua à rendre plus
nombreuses les réunions du Quinze Août.
De jeunes pasteíiais, qui avaient connu en
Suisse la piété profonde et éclairée des
hommes du Réveil, se mêlèrent à cette célébration, d’autant pins que les mômiers
des Vallées s’étaient bien relâchés dans
leur séparatisme outré. Citons parmi ces
pasteurs le bouillant en même temps
qu’irénique Matthieu Gay.
Les assemblées à Rougnousa durèrent
jusqu’en 1854. Mais déjà, en 1853, l’Union
Vaudoise de Saint-Jean avait iprovoqué xme
réunion pins générale, qui eut lieu à Sibaud le l^'’^' septembre, « pour re^rrer
les liens qui doivent nous unir, nous raffermir dans la foi en Jésus-Christ et rendre gloire au Dieu de nos pères ». Plus de
2.000 personne s’y trouvèrent.
Dans -une circulaire imprimée, en date
du 10 juillet 1854, la même Union annonçait d’avoir, d’aiecord avec celles de la
Tour, Angrogne et ViUar, fixé le 15 août
suivant pouir une fête â; la Balsille.
On y vit plusieurs amis étrangers, quelques-uns desquels prirent la parole, de
même que le professeur Niccolini, pa;trióte toscan proscrit, récemment amené à
l’Eviangile.
La Table était toute présente, ainsi que
la plupart des pasteurs. P. LantaXet y lut
la poésie d’Ale'^B Muston j: Le retour de
Veocàl, qui, mise en musique par Bost, est
devenue un de nos hymnes nationaux.
Les présents, au nombre de plus de
3.000, venus même de Rorà, se séparèrent
à 3 Ijeures.
Les Unions avaient publié une feuflle
intitulée Récif et Chants, etc., qui fut distribuée avant la réimion, permettant a
chacun de connaître les faits qui s’étaient
passés là, et de prendre ipart a» chant des
cantiques.
'Cette initîaitive excellente, qui ne serait'
pas hors de saison de nos jours, fut continuée pour les réunions, tout aussi solem
nelles, du Pradutour (1855), de la Sarra
(sic) (1856), Rocciamaneout (1857), Ciampet (1858), Pral (18.50), Piampra (1860),
Vachère (1861), les Pians (1862).
Puis l’enthousiasme général se refroidit
quelque peu. Les habi'tan'fcs du Val Luserne se réunirent à pa'rt, à tour dans
chaque commune ; le Val Pérouse et le bas
du Val Saint-Martin, à Las Arà ; ManeiUe,
Macel, Rodoret et Pral, à la Collette des
Fontaines.
La fête de 1880, aux Stringats d’Angrogne, eut une importance spéciale, à l’occa.'
sion du centenaire des écoles du dimanche, ainsi que celle de 1881, à la Pradera
(la Tour), où François CoiUard fit entendre un -vibrant appel en faveur des
Missions.
Le deuxième centenaire des événements
de 1685-1690 fit renaître le désir de réunir
les trois Vallées, d’où les assemblées solennelles et extrêmement nombreuses de 1885
à Las Arà, 1886 à la Vajehêre, 1888 à Pra'mol, ipour la dédicace du no'uyeau temple,
1889 à la BalsiUe, Pral et Sibaud, 1890 au
Chiot d’Angrogne.
Puis on en vint à n’avoir une réunion
générale que tous les cinq ans, sur la
chaîne centrale dfô Vallées, à la Vachètre,
ou, non loin de là, à Pragiassaut.
Depuis quelques années, la réunion de
2
l’apnèis-midi est particulièrement rfeervée
à la jeunes.
Une sutrveiUanioe, confiée aux Jepnes
Gens des Unions, avec l’appui des auto^
rites commiunales, a fiait cesser les inconvénients causés, en marge de l’assemblée,
par des débitants de boissons alcoolique.
C’est ainsi qu’une réunion, provoquée à
l’origine par l’intolérance, a donné naissance à une célébration devenue chère à
tout le peuple vaiudois. Jean Jat.t.a.
oooooooooooooooooo
Eeole du Dimanehe.
IL
Le moniteur.
Toutes lies écoles du dimanche aux Vallées ont des moniteurs et monitrices dont
la tâche se réduit à exercer la discipline
et à faire réciter les veoEets.
Idéalement, le moniteur est »quelque
chose de plus ; il devrait avoir ime classe
de huit QU dix élèves à qui expliquer luimême les passages de l’écriture.
L’atpplication die cet idéal se heurte, chez
nous, à die sérieuses difficultés. D’abord, il
est très difficile d’avoir des ■'moniteurs
compétents et qualifiés; il est difficile
d’avoir dés locaux ou une salle assez vaste
où chaque groupe puisse se réunir sans
déranger les autres, et puis l’explication
finale du pasteur ne ^ait qu'un duplicata des explications particulières des
moniteurs.
Par contre, le pasteur qui seul expose
la leçon, parle forcément le même langage
à l’élève de 5 et à l’élève de 12 ans, de
sorte qu’il pourra difficilement intéresser
l’un sans ennuyer l’aiutne.
Les deux méthodes d’enseignement présentent donc, l’une et l’autre, des diffic,ultés.
Nous laissons à chaque directeur d’école
du dimanche 'de résoudre le problème
d’après les particulières nécessités et conditions locales.
Nous nous tornerons à donner quelques
suggestions aux moniteurs au sens complet du mot.
1° En tout premier lieu, le moniteur
doit aimer les enfants, les aimer en ce
qu’ils sont, en ce qu’ils peuvent et doivent devenir. Eien n’attire l’enfant comme une affectueuse tendresse, et le moniteur qui aura su se l’affectionner et gagner sa confiance, trouvera un cœur bien
disposé et pourra plus facilement et avec
plus de succès répandre la bonne semence.
2“ Il est évident que pour enseigner il
faut avoir appris. Le moniteur'' doit
,connaître à fond non seulement le passage
à expliquer, mais-tout l’Evangile ; et pour
comprendre l’Evangile il est nécessaire de
posséder des motions précises sur l’histoire
et la géographie de la Palestine, sur les
partis politiques et ,religieux du temps de
Jésus, SUIT les conditions matérielles, morales, spirituelles du peuple juif, sur les
aspirations des foules palestiniennes; il
faut connaître les paraboles et les discours de Jésus, les faits principaux de sa
vie et de la vie des apôtres, pour être à
même de répondre avec sûreté et précision aux questions toujouirs nombreuses et
parfois embarrassantes de l’enfant. — Plus
encore,: le moniteur doit être bien pénétré de l’esprit de l’Evangile, avoir une vie
religieuse pefraonnelle afin de communiquer
aux enfants, avec l’enseignement, quelque
chose de son enthousiasme et de sa foi.
3® Il ne suffit pas que le moniteur sache
ce qu’il doit enseigner ; il faut ajussi qu’il
sache conmient il doit enseigner. L’enfant
est incapable^d’un effort prolongé, qui est
pénible, fatigant, dangereux même pour
une jeune intelligence. Le 'seul moyen de
provoquer son attention spontanée c’est
d’être intéressant. Il fant pour cela se servir d’un langage simple, clair, familier,
accessible à toutes les jintelligences ;, ne
pas employer des mots difficiles, tel que
foi, conversion, péché, sans les expliquer
aussi clairement que possible, de pieur
qu’ils ne glissent sur le jeune esprit comme sur une iplaque de marbre, ou qu’ils
soient défigurés par l’élève en prenant un
sens tout différent de celui qu’ils ont, Il
faut savoir se mettre à la place de celui
qu’on instruit et se souvenir qu’une idée
isolée n’est pas intéressante en elle-même ;
eUe ne le devient que par son association
avec un sentiment, im acte ou une autre
idée, fixés déjà dans l’esprit de l’enfant.
Pour rendre la leçon plus intéressante
il est utile de questionner souvent l’enfant, qui devient aiinsi le maître de lui-même. Les qiuestions éveillent son, .intelligence,
fixent son attention, le /poussent à la réflexion, lui font faire des diécouvertes qu’il
n’oubliera plus.
Méthode excellente, mais pas toujours
pratidable, est celle de l’enseignement graphique : montrer sur des cartes ou au tableau la scène qu’on étudie. Les images,
bien plus que les paroles, se gravent dans
la mémoire de l’entfant.
4“ Savoir ce 'qu’il faut et comment il
faut enseigner ; cela ne suffit pas. Le; moniteur doit parler aux enfants avec l’accent de la convictian qui, seul, va au cœur.
On n’enseigne pas une page de l’Evangile
comme on enseigne une 'page d’histoire ;
l’enseignement de Jésus n’est pas un recueil de maximes mortes, mais quelque
chose de vivant. Le moniteur doit parler
des paraboles et des miracles,^ de Jésus, de
Dieu, du 'Ciçl comme s’il entendait, s’il
voyait, s’il touchait ce dont il parle.
Il doit présenter aux enfants les préceptes de Jésus comme quelque chose qu’il
faut appliquèr à la vie de tous les jours
et qui la un intérêt vital pour tous, aujourd’hui aiussi bien. qu’hier.
Enseigner ainsi, quoique à ces conseils
on puisse en .ajouter bien d’autres, n’est
pas enseigner en vain. Alb. Ricca.
LES LIVRES
JESSIE PENN-LEWIS:
0)
Il est fort difficile de rendre compte,
d’ime imanière satisfaisante et complète,
des Mémoires de Jessie Penn-Le-wis, que
M.me G. Rrunel a traduites avec tant di’efficace. C’est un die ces livres dont il faut
savoir et pouvoir comprendre toute l’onction pour en savourer la profonde spiritualité. Les expériences de Jessie PennLewis appartiennent à l’ordre le plus intime de la vie religieuse, et sont bien faites
pour dérouter tant d’idées traditionnelles
et conventionnelles à l’égaird de la conversion. Les analyser signifie avant tout,
pour chaque lecteur, la nécessité de se poser les mêmes problèmes que J. Penn-Lewis, çt les résoudre. Lecture troublante,
disions-nous, qui remue notre conscience,
par le contact direct aViec une de ces âmes
d’élite, qui nous révèlent en plein jour
l’intimité des trésors ineffables d’une vie
régénérée par le baptême du Saint-Esprit.
Lecture réconfartante, toutefois, car elle
nous fait assister au miracle, toujours possible à Dieu, du trésor contenu dans des
vases de terre, fragiles et méprisables à
vues humaines, et, pourtant, mis à part
pmr Lui.
Fragile, chétive, certes, Jessie Penn-Le■vris le fut ! A l’âge de dix ans, elle n’est
point encore lassez forte pour continuer
des études pendant six mois, et, toute sa
vie durant, son activité semblerait devoir
être amoindrie par les épreuves physiques
qui l’assaillent, et qu’elle surmonte, fortifiée par l’Esprit, se faisant tout à tous,
annonçant la bonne nouvelle aux pau'vres
et aux riches, aux humbles et aux
puissants.
Aux Unionistes de Neath, elle parle de
sa conversion ; devant le prince et la princesse Bernadotte, elle parle de l’action du
Saint-Esprit dans la conversion ; après
avoir été six semaines au lit, à la suite
d’une pleurésie, dürtaint laquelle aucun
murmure ne sort de sa bouche, M.me J.
Penn-Le'wis publie un livre et reprend
son œuvre inlassable ; ...et nous pourrions
continuer encore, car toute sa vie est une
(1) Jessie Penn-Leivts ; Mémoires, par M. M»
Garrard. (Trad, de M.me G. Brunei). 1 vol.,
350 pages; prix: 18 frs. S’adresser, pour les
commandes, à M.me G, Brunei - «Lavergue»
■- Viane (Tarn - France).
leçon de témoignage rendu à Celui qui
s’est salcrifié pour nous.
Une leçon, disions-nous i! Mais quel maître nous révèlent ces pag^ si graves :
point de figures revêches, aucune théorie
aride, mais un visage souriant, une douce
figure agissante, « au serV;ice », une âme
sensible qui travaille parmi les jeunes, secrétaire leit présidente d’une Union dont le
seul but est de gagner les âmes au Christ
de rEvangüe.
Figure souriante, car dénoncer les horreurs du péché, le combattre, n’est qu'une
étape pour J. Penn-Lewis ; le but, c’est la
communion avec le Christ, le retour dans
les bras du Père, la sanctification par le
Saint-Esprit ; la paix, la sérénité parfaite.
Nous ne citerons que quelques mots de
ces Mémoires, qui prouvent le sentiment
profond d’humanité qui inspira l’œuvre
de ce disciple diu Maître : « ...Il est naturel de souhaiter la vie ; et les plaisirs du
monde attirent les âmes qui ressentent le
vide intérieur, et .désirent to vie. Je ne
pense pas que nous puissions les conldamner. Elles cherchent la vie. Mais ne pouvons-nous ¡pas la leur communiquer ? La
VRAIEIl y a Un vide en toute âme humaine que la Croix' de Christ, seule, peut
remplir. Si vous êtes d’accord sur ce poipt,
il vous est possible d’affirmer vos convictions concernant les matinées, les soirées récréatives, etc..., sans condamner
personne ».
Sentiment de bienveillance qui pardonne, mais qui ipousse aussi à l’action: tout
peut concourir à la gloire die Dieu ; tous
les moyens chiiétieinueiment pratiques sont
bons ipour sauver une âme de la tentation,
du péché, du monde ; aussi M.me J. PennLe'wis est-elle une inlassable organisatrice
de toutes les formes d’activité pouvant intéresser les jeunes ¡filles, car, écrit-elle,
«des âmes ont été aaïuvées même à l’occasion de notre vente de travaux a
l’aiguille ».
Ce qu’il faut, avant tout, alors comme
aujourd’hui, n’^t-ce pas : « de la Vie dans
l’Eglise, de la Vie dlans les réunions de
prières, de la Vie len tout ? ».
Ce qu’il faut, toujours, n’est^e pas des
témoins, qui manifestent, dans leurs vies
et dans leurs paroles, la vie véritable d’un
cœur purifié ?
Aussi devons-nous souhaiter que ces
Mémoires trouvent beaucoup de lectrices,
et cet exemple de nombreux imitateurs.
0. l.
Fails el Nouvelles.
Union des Méthodistes. La légende des
divisions à l’infini du Protestantisme touche-t-elle à sa fin ? Si les fa'its réussissent
à détruire les légendes, en voici un qui
mérite d’être mis eu relief. Le 20 septembre dernier, à l’Albert Hall, à Londres,
devant une assemblée de 10.000 personnes,
les délégués officiels dé l’Eglise Wesleyenne, des Méthodistes primitifs et des
¡Méthodistes unis ont déclaré de vouloir
former, désormais, une seule famille spirituelle. Les grands journaux se sont occui>és de l’événement et j’en trouve un
compte-rendu bien détaillé dans le Daily
Telegrai^h. La cérémonie fut si imposante
et solennelle que lOeux qui ont pu y assister ne l'oublieront jamais. Outre les délégués anglais, il y avait des représentants
de l’Afrique et de l’Asie ; l’évêque de Londres était là comme représentant de l’Eglise Etablie ; le Lord Mayor de Londres
y siégeait comme chef civil de la grande
métropole.
Au moment où la magna charta de
l’union fut signée, il se fit un silence religieux, puis, à peine le 'fait accompli, los
10.000 spectateurs entonnèrent, avec la
plus vive émotion, le Te Deum. Le Roi
lui-même iprjt une part active à la cérémonie en envoyant un message inspiré
qui fut lu par fe Duc de York, Un de
ses fils, accouru de l’Elcosse iwur la
circonstance.
Faut-il s’étonner de tout cela lorsqu’on
pense que, par l’union, pes Méthodistes
vont forraetr la plus grande Eglise libre
de toute la Grande-Bretagne ? Leurs me
bres communiants sont un millian envirosl
avec quelques milliers de pasteurs.
Le monde protestant est en train dôl
donner un exemple d’unité partout où-l
cela est possible, sans sacrifier des iïrinci»Î
pes et sans être infidèle à la parole dôil
Dieu. Le roi George, dans son message^ll
a exprimé le souhait que cette nouveUèf
preuve d’unité spirituelle soit simplement i
un degré vers la réunion plus complété^
du monde chrétien.
Chahforan vu par les étrangers. La cês.'l
lébration de Chanforan a eu un vrai re-j
tentissement à l’étranger et les journaux'3
qui s’e'n sont occupés ne se comptent pas.'H
Voici, par exemple, quelques lignes tirées |
de L’Eglise Wallonne, journal évangélique
wallon ides Pays-Bâs. , :-l
« Nous regrettons que nos Eglises n’aient 1
■M
pas pu envoyer de délégué à ce 400® anni-'f
veraaire d’uu événement qui a' eu une si;|
grande impoiltaince pour le protestantismè ’
réfonué de langue française. Nous adreSsons |Un message fraternel aux Eglises
Vaudoises d’Italie, et formons les vœuxl:
les meilleurs pour la vie et le développe-J]
ment de ces communautés qui ont eu tantl
à souffrir, mais qui maintiennent fidèle-J^
ment la lumière de la parole de Dieu»,.^
' -='V
La visite des Suisses. Rentrés en Suisse/
après leur agréable visite aux Vallées, nos ^
coreligionnaires ont tenu à exprimer leur |
admirtation pour notre Eglise et leur re»!
connaissance pour l’accueil qu’ils avaient i
reçu, malgiré les travaux synodaux.
Nous lisons de longs comptes-rendus J
même dans les grands journaux iwlitiques,
tels que la Gazette de Lausanne, qui écrit
entre autre : « Chacun connaît, au moins j
de réputation, le vaillant i>etit peuple ho-, ^
monyme, dont on peut dire sans exagé-^
ration que rhistoïre tient du prodige. Illustration vivante de la puissance de la »
foi qui préfère tout souffrir plutôt que dej
se laisser réduire à merci ; cette histoire j
héroïque, plus de sept fois séculaire, est j
singulièrement propre à enseigner à notre]
génération que toutes les entreprises hi0S-J
tiles viennent finalement se briser devant ;
la digue d’une foi robuste». '3
En parlant de nos Vallées, quelqu’un
écrit, dans le Semeur Vaudois: «J’y aij
trouvé ce que je cherchais depuis long-i
temps : le raffermissement de ma foi ». J
Quand nous lisons de telles apprécia-j
tiens dans la presse étrangère, nous de-j
vons nous dire : Noblesse oblige...
■Jeimesse, organe des Unions Chi’étien
nés de Jeunes Gens de la Suisse Romande^;
affirme, dans un article intitulé : Aua Val-J
lées Vaudoises, que les jeunes gens quri
vinrent chez nous « firent le plus beau ^
voyage de leur vie » ; « il fut beau païj
l’accueil touchant qui nous fut réservé »Tj
« il fut beau parce que, dès le premier^;
jour, un esprit de joyeux entrain animw
le groupe des i^lerins ; il fut beau palj
le passé héroïque et merveilleux qui reS-l
suscitait sous nos pas ».
Au revoir l’année prochaine !
Musée Vaudois Sud-Américain. Nous'U*
sons, dans le Mensajero Vahlense du 1^,;
septembre, que nos frères de l'Amériqu^
du Sud ont commencé un Musée VaudoiL
et qu’il s’« enrichit d’œuvres intéressantefl^
et (de précieux documeuts».
C’est un bon signe et nous sommes süfJ¿
que les organisateurs auront du sucoèôi'l
et que tout en conservant des objets htó*^
toriques ils Cultiveront et conserveront 1®^
sentiment vaudois de nos colons de l’Ame^"
rique du Sud. ^
i E USCITO ;
ERNESTO COMBA
LE DUE PUE D’ORDE DI CIHNFORI
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3
0I0V4NNI PETRAI.
Le 90 septonibre oe fidèle ouvrier du
‘fieigneuir est entré /dans son repos. On
peut dire qu’il est tombé sur la, brèche,
<sar quoique émérite, il avait continué à
^travailler au service de l’Administria/tion
l’Eglise etn s’occupant de la congrégar
tion de Siena.
Depuis quelque temps il n’était pas bien
«t en effet, contrairement à ses habitudes,
il n’avait pas pu intervienir au dernier
iSynode.
M. Petnai était né à Livourne, aîné
-d’une famille de douze enfants. Le docteur
Stewart s’occuipa de son instruction et le
ifit fréquenter l’Elcole Latine d’abord et le
liège de La Tour ensuite, où il accomplit
-ses études classiques. Se sentant poussé au
|jniii.istène pastoral, il fit ses études théolo‘^iques et fut consacré pasteur.
Î II exerçja son ministère à Nice, San
îlemo, Rio ¡Marina, Lucca, Siena, Sampierpiarena, Biella. Ces dernières années il trar’vailla encore à Siena, et c’est dans cette
willa qu’il s’est endormi.
M. Petraji fut un ouvrier scrupuleux et
^précis ; il était particulièrement compéi'tent en fait de règlements de l’Eglise.
h’Echo exprime à la famille du défunt
sa sjonpathie la plus profonde.
MUTATIONS D’OUVRIERS.
Robert Nisbet, de Riesi à Angrogne.
- ¡Théodore Balma, de Naples à Riesi.
Mwriano Moreschini, de Milan à Naples.
<?. Castiglione, de Orsara a Milan I, aide
de M. L. Rostagno.
A. Eibet, de Taranto à Orsara.
C. Lwpo, de Coazze à Sampierdarena.
O. Peÿronel, désigné par la paroisse de
Perrier-ManeiUe.
H.' Bert, candidat en théologie, à Catane,
' aide,de M. E. Revel.
B. Soulier, pasteur émérite, et A. Deodato, candidat en théologie, à Turin, aidies de M. Simeoni.
V. Vinay, candidat en théologie, à FiumeAbbazia;
¡ H. Rostan, candidat en théobgie, à Pramol.
G. Rivoir, désigné lïar la paroisse de Prarustin.
L. Micol (Perrero), nommé professeur de
français au CoUège de La Tour.
,^C. Jcdlci (Fiume), nommé professeur de mar
tières littéraires au Gymnase de La Tour.
CHRONIQUE VAUDOISE
CONSÉCRATION OE DIACONESSES.
Dimanche, 23 octobre, à 14 h. 30, dans
le temple du Pomaret, laiura lieu, D. V., la
consécration de deux diaconesses: Sœur
L^die Perron, de Prali, et Sœur Ida Tron,
• de Massel.
Le public y est cordialement invité.
MM les Pasteurs sont priés de bien vouloir annoncer du haut de la chaire cette
cérémonie. L. Marauda, directeur.
LA TOUR, Les amis de M. le professeur
Daniel Benech apprendront avec regret sa
mort, survenue d’une manière inattendue,
fce mardi matin. A vrai .dire,‘il était souffrant depuis quelques mois; mais, bien
, ^ue sa maladie empirât dernièrement, on
he croyait pag qu’il serait emporté si tôt,
ion pouvait espérei’ que sa forte fibre réttsterait encore au mal, malgré son âge
Avancé — il avait 81 ans.
*1' M. Benech était né à Angrogne. Il fit
^Aes études en vue de l’enseignement. Il
i eût une longue carrière. Il fut en Egypte,
! en Tunisie, à la, Spezia, mais c’est à PiSuerol qu’il demeura le plus longtemps —
ans — où il était professeur de langue
i française. Consciencieux dans l’accomplisAement de sa tâche, capable et zélé, il
laissa partout le meilleur souvenir. Del>uis six ans il était venu se fixter à La
Tour. Entouré de l’affection de ses bien
aimés, il gardai la paix et la sérénité que
donne le foyer quand l’épreuve nous visite.
Nous renouvelons à la famille notre vive
sympathie et invoquons sur elle les consolations divines.
— Nous avons reçu, durant cette dernière huitaine, les sommes suivantes, pour
les réparations au temple des Copiers :
M.me Marguerite Jourdan, Baussang, en
souvenir de scm père, L. 100 - Famille Coïsson, missionnaire, 50 - M.me Albertine
Pons-Chauvîe, 10 - M. Joseph Pons, tailleur, à l’occasion de son anniversaire, 5 M.me Louise Weitzecker, 25 - M. Antoine
Rostan, 50 - M.me veuve Lina Goïæon, 5 M.me veuve Sophie Revel, 5 - M.me Ldna'
TrossareUi, 5.
Nous sommes vivement reconnaissants à
ces donateurs; grâcie à eux, l’effort se
poursuit, mais il ne faut pas qu’il s’arrête, car le but est éloigné encore. Qui
voudra bien le continuer durant cette
semaine ?
— Le Collège. Des six élèves qui se sont
présentés pour l'ieixamen de matmrità à la
session d’automne, quatre ont été promus.
Cfe sont : CoÏBson Giovanni, Genre Amaldo,
Meynet Roberto, Vigiani Cirano.
— La Société Missionnaire Pra del
Torno a repris son activité régulière, samedi 8 courant ; nous avons inauguré notre nouvelle année de travail ein accueillant trois autres membres. Total membres
effectifs, 25. Les élections du Bureau pour
le trimestre ont donné le résultat suivant ;
président, Attilio Forneron ; vice-président-caiæier, Enrico Corsani; secrétaire,
Enrico Pasquet. rep.
MARSEILLE. L’Union Vaudoise de Marseille a accueilli avec joie la bonne nouvelle qui a paru dans les colonnes de VEcho
du Synode Vaudiois du 5-9 septembre et
qui a attiré rattention de la Ven. Table :
envoyer parmi les Vaudois de Marseille un
Pasteur venant des Vallées pour les rapprocher et les unir dans la même famille par
la prière, dans le même culte de la foi de
nos pères et en même temips pour collaborer ,avec nos Pasteurs pour les besoins
de l’Eglise.
En attendant que ce vœu se réalise,
nous remercions tous les Pasteurs qui ont
contribué â donner leurs conseils au Synode pour que le vœu soit favorable à la
Vén. Table. P. Pontet.
PIGNEROL. Le 29 septembre a été célébré et béni, dans notre temple, le mariage de M. Errmmmel GaydSd de Louis,
de la Lorabarda, avec M.Ue Méry Pons de
François, de la Lombarda aussi, mais originaire de Prali (Ribbe). Nos meilleurs
vœux de bénédiction accompagnent les
heureux époux.
— La cliaire a été occuirée, pendant
l’été, par plusieurs frères, que nous tenons
à remercier pour leur visite et pour le
message chrétien qu’ils nous ont délivré.
Notre Eglise ,a ainsi eu le privilège d’entendre suocessivement MM. les pasteurs
doct. H. Meynier, prof. Forneron, prof. H.
Ri voire, Oreste Peÿronel et MM. les étudiants en théologie Alfred Janavel, Alphonse Peÿronel et cand. Ernest Ayassot.
Le 23 courant, la chaire sera occupée
par M. le Modérateur.
— Dimanche 9 courant a été, pour notre
paroisse, une journée de fête spirituelle :
non seulement le culte du matin, consacré
à la reprise des différentes activités de
rEghse, réunissait un auditoire imposant,
implorant la bénédiction de Dieu sur la
nouvelle année ecclésiastique, mais un cher
frère, 'distingué industrie], venu du catholicisme-romain, y faisait publiquement
profession de sa foi évangélique : M. Louis
Senafino, gendre de M. F. Barbero, ex-ancien de notre Eglise de Turin.
Puisse le témoignage émouvant- qu’il a
rendu à l’Evangile être en édification auprès de ces nombreuses personnes, qui,
sympathisant avec nous, sont presque
évangéliques, mais n’ont pas le courage de
le dédarer...
FOMARET. Notre paroisse a eu le privilège d’entendre, pendant l’été, les messages chrétiens de M. le professeur J. Ro
stagno, à deux reprises, et ceux des pasteurs MM. P. (Bosio et Luigi Rostagno.
Nous exprimons notre vive .reconinaàssanoe
à ces frères. ^
^ Mariages. Guido Meynier, de SaintGermain, et Alice Chambón, des Granges
de l’Envers-Pinache, se sont unis en mariage. N(fâ fdicitatioris aux jeunes époux.
Ernest Long, de la Fayolle, a trouvé
une jeune épouse à Rodoret, Marie Trm,
et plusieurs amis ont pdis part à leur joie,
le 8-9 octobre.
Le 10 octobre a été célébré le mariage
du •pasteur Greste Peÿronel avec M.Ue
Aline Gay, fille de feu l’avocat Jean Gay,
de La Pérouse. La cérémonie a été présidée par le vice-modérateur, M. Louis Marauda, pasteur, et le Pasteur de la paroisse adressa quelques paroles aux époux
en leur offrant la Bible de famille. Plusieurs amis ont entouré les jeunes époux
de leur sympathie et leur ont offert leurs
souhaits par l’exécution d’un chœur de
ciirconstance et d’un morceau de musique
poiur violon et orgues.
A tous ces diers jeimes gens nous renouvelons jiqi nos vœux sincères de bonheur.
— Décès. Henïïi Pascal, ex-ancien des
Fontaines et père du pasteur M. Henri
Pascal, (de Rqrà, a été rappelé à Dieu, le
2 octobre. Homme simple et pieux, il laisse
chez ceux qui l’ont connu le souvenir d’un
bon Vaudois, de œux qui sont si nécessaires à notre peuple, pour lesquels les vérités célestes sont >de glorieuses réalités.
Marie Avondet veuve Coucourde, mère
de notre aucimi du Clôt de l’Envers-Pinache, a quitté cette terre, âgée de 84 ans.
BUe aussi laisse le souvenir d’une femme
pieuse et laborieuse qui a été, pendant sa
longue vie, une bénédiction pour sa famille.
Victor Baret, des Cerisiers, âgé de 75
ans. Il fut un homme, paci^ue et croyant,
qui sut gagner Testime de ceux qui l’ont
connu.
Jem Gönnet, décédé le 9 octobre, à l’Hôpital du Pomaret.
; Maddeine Favat, veuve de Jacques Ba’'ret, d;u Girp, femine de grande douceur
et d’une piété réelle et consciente, après
de longues souffrances a rendu son âme
à Dieu, le 11 octobre.
A tous ceux que c^ départs laissent
dans le dèuil, nous désirons exprimer
nos sentiments de profonde i^mpathie
chrétienne. G. C.
PRAMOL. Dans le courant des mois
d’août et de septembre, quelques pasteurs
venus aux Vallées pour' y ¡passer l’été, ont
occupé la chaire au culte du dimanche matin. Ce sont M. Paob Bbsio, M. Aimaldo
Comba et le candidat en théologie M. Umberto Bert.
Le message des frères qui travaillent
pour le même but et avec le même Maître, est toujours reçu avec joie et gratitude. Nous leur envoyons encore, par le
moyen du journal, notre remerciement
sincère pour le bien qu’ils ont fait au milieu de nous.
— Deux baptêmes ont été célébrés : celui de Beux Adía de Barthélemy et de Jahier Silvia ; et celui de Long AMo de Frœ
déric et de Long Emma.
— La mort a frappé plusieurs de nos
familles ; eMe a emporté des jeunes et des
vieillards : Marthe Long née Bertdlot, est
décédée aux Clots, après une longue année
de souffrances; Long Jean feu Jean, des
Rilrets, |cst mort presque subitement, à
l’âge de 62 ans ; enfin, mercredi 5 octobre,
nous avons accompagné au champ du repos la dépouille mortelle d’une jeune fille
de 13 ans, Elme Long de Henri, des Plencs,
décédée aux Sappé, après une courte mais
très idouloureuse maladie. Elle était une
des meilleures élèves de notre école du dimanche ; eUe y avait appris à aimer JésusChrist et à se confier en Lui et sur son
lit de mort elle Lui a rendu le plus beau
des témoignages, en nous démontrant ce
que des jeunes enfants peuvent faire pour
leur Maître, lorsqu’ils sont dans les mains
du Père céleste.
Nous répétons avec foi ; « L’Etemel a
donné, et rEteimel a ôté; que le nom de
l’Etemiel soit béni ! ».
L’épreuve est douloureuse pour tous;
souvent nous n’en considérons que le côté
sombre et pénible ; sachons regarder avec
foi et avec espéirance, auidelà de Téppreuve,
à Celui 'dont la volonté est sainte et dans
les mains duquel lai mort même peut caa*
com'ir au vrai bien de ceux qui aiment
Dieu et qui se amfiient en Lui.
Notre sympathie chrétienne est assurée
atix familles en. deufl.
VILLESËCHE. Samedi, 8 octobre, dans
notre temple des Qos, nous avons uni en
mariage deux jeunes gens de notre patroisse .' M. Clôt Albert de Henri, des Clos
Supérieurs, avec M.Ue Villielm Jeanne de
Pierre, de Villesèche Inférieure. Que Dieu
bénisse votre union, chers jeunes époux,
et qu’il sanctifie votre bonheur.
— Dimanche matin le culte principal a
été consacré à l’inauguration des cours
des écoles élémentaires et de l’école du
dimanche. De précieuses exhortations, très
appropriées à la circonstance, ont été
adressées par le Pasteur à une bonne assemblée de parents et d’enfants. A l’issue
du cuite, plusieurs prix ont été distribués
aux enfants plus diligents de l’école du
dimanche. A. g,, n. U. s.
PERSONALIA.
Le 3 octobre, à Gêues, le pasteur
M. Tlvéodore Balma s’est uni en mariage
avœ M.Ue Hélène Angelini-Travers.
Le 10 octobre, le pasteur Oreste Peyronel a épousé M.Ue Aline Gay, fille du regretté av. Jean Gay.
Aux deux jeunes couples nous adressons
nos meilleurs vœux: de bonheur, soit ix)ur ,
leur vie de faimiHe, soit pour l’œuvre qu’ils
se préparent à accomplir ensemble au service du [Maître.
— A 'Cordova (République Argentine),
la famille du doct. Maño Jahier, fils du
Preside du Collège de La Tour, a été réjouie par la naissance de la petite Teredna Eisa.
Félicitations .et bons vœux.
POUR LE COLLÈGE.
M. et M.me Emmanuel Rivoiro, L. 500 M. le major Charles Eynard, 1(X).
Institations Hospitalières Vaadoises.
M. et M.me Emmanuel Rivoiro (pour le
« Cabinet Radiologique » du nouveau Pavillon de l’Hôpital de La Tour), L. 500.
M. et M.me Emmanuel Rivoiro (pour
l’Orphelinat) L. 200.
■o-oo 0"0"0-0'0-o0'0"0"0'a'0 ■o^'O'O
La grande famille vaudoise.
h’Echo veut être le lien qui unit les
Vaudois de tout le monide. Il a une mission très importante aux Vallées, mâis elle
s’étend par delà des monts et par ddà des
merSj partout où il y a des membres de
notre vieille et glorieuse Eglise, que les nécessités de la vie ou les circonstances ont
arrachés à leiur foyer. Cette famille vaudoise veut se sentir une malgré les distances ; elle ne veut pas oublier sœ rochers et
■ ses hameatux. Il faut donc que ses membres se connaiæent mieux, qu’ils soient
pour ainsi dire présents les uns aux autres non seulement par de vagues sentiments, mais par une connaissance directe,
si ce n’est personnelle.
Je voudrais, par le moyen de l’Echo, les présenter les uns aux autres ; mais
je ne les coruna'is pas assez moi-même pour
le faire. Je vais donc demander la collaboration de personnes de bonne volonté,
afin qu’ielles me fournissent les données
que je désire, et qui, j’en suis sûr, seront
appréciées de tous les kctcurs.
Pendant quelcuie temps, sans écrire personnellement, je vais recourir à mon service particulier de T. S. F. J’ai visité plusieurs grands journaux à l’étranger, entre autres le Times, de Londres, le Temps,
de Paris, le Scotsman, d’Edimlxrurg, et je
veux au moins me donner l’illusion d’avoir
à ma disposition des moyens modernes:!
MON SERVICE DE T.S.F.
NEW-YOKK, s’il vous [Jaît...
Halloo, M. Griglio, je suis charmé die
vous entendre à travers l’espace.
Je commence par vous, car ceux qui ont
assisté alu dernier Synode se sont vivement intéressés à votre Eglise à la stùte
de sa demande, favorablement accueillie,
d’être reconnue autonome à la directe
4
^ ■y fiPf,.. ,
Kl*
pendance de la Table. Nous saluions affeiC'
tueuseraent cette Eglise sœur et formulons, pour elle et pour son Conducteur, les
meilleurs vœaix. ¡Mais la curiosité'des lecteurs a été stimulée, et ils vous seraient fort
reconnaissants si vous vouliez leur fournir (ïuelques informations sur l'Eglise que
vous dirigez et Sîur les Vaudois de Ne*«:-*
York.
Merci beaucoup. Prière laussi de <x»ntinuer les correspondances habituelles.
Que les autres Vaudois se tiennent aux
écoutes afin de ne pas iperdreTeur tour,
Aoimiiiistrazione delle Poste e Teleorafi.
Servizio dei Conti Correnti Postali
tra l'Italia e la Tunisia.
Dal 1® Ottobre corrente è stato iniziato,
tra l’Italia e la Tunisia, lo scambio dei postagiro intemaíñonali {virements postami)
sulla base deFaccordo stipulato a Lonàra
il 28 Giugno 1929, con le stesse norme già
in vigore por il servizio dei Conti Correnti fra la Germania, rUnghoria, la Francia, la Danimarca, l’Olanda, eqc.
Mercè tale muovo servizio, i correntisti
postali italiani potranno effettuare, peir
mieizzo di postagiro, i pagamenti dovuti a
persone, ditte ©d enti che siano correntisti presso l’Amministrazione Postale Tunisina e, di conseguenza, potranno introitare i loro crediti con postagiro, emessi a
favore dèi loro conto corrente da correntisti postali tunfeini.
In conformità dell’art. 5 del citato Accordo di Londra siui postagiro a destinazione deh® Tunisia, sarà applicata soltanto
una tassa dì addebitamento, nella misura
dell’uno per miUe, sull’importo in lire italiane della somma trasferita, con un minimo di centesimi 20.
Per eventuali 'schiarimenti i correntisti
potrauno rivolgersi all’ufficio Conti Correnti Postali di Tarino.
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