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Soixante-et-uuième année.
21 Août 1925
N" 33
'g
LECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT»
8
Vallées Vaudoises.................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger
Plusieurs abornenieiiis à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique.....................
Par aa
L. 8,
Poar a moia
10,20,19,I doll.
5,
6,
11,
y, doll.
à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
On ■'abonne
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
' L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les ennoncea s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vw L« Ntunéro: 95 centimea w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ainiahlcs.,f.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
COMMUNICATION OFFICIELLE
g
[ollipe Mois - Piloni! les [n
I - Bourse Campbell maior.
ÜSiibic : Rapports du royaume de Juda avec
l’Egypte et Babylone (en langue française) .
Italiano : Alessandro Manzopi - La vita e
le opere.
Latino : Il II“ libro dell’Eneide, versi 1-502.
Gì'oco : Iliade, L. XXIV, v. 302-667.
'Matematica : Equazioni di 2“ grado. Esercizi e problemi.
NB. Pour les élèves Vaudois promus
en 2.me lycéale.
II - Bourse Campbell minor.
Bible : Les femmes du Nouveau Testament.
Histoire Vaudoise : La Glorieuse Rentrée,.
Italiano : La metrica italiana.
Latino : Cesare - De Bello Civili, Lib. I,
c. 34-37, 56-58 ; Lib. II, c. 1-22.
Matematica: Moltiplicazione e divisione dei
polinomi.
NB. Pour les-élèves Vaudois promus
à la 5.me du Gymnase,
III - Bourses Burgess-Kînnaird.
Bible : L’apôtre Paul : sa vie et ses écrits
(en langue française),
Histcârs Vaudoise : Biographie d’Henri Arnaud (en langue française).
Mitologia classica : Le dodici divinità maggiori.
Latino : Sallustio - La Congiura di Catilina, Cap. I-XXX. Uso del Congitmtivo.
Matematica : Problemi sulla superficie e il
volume dei solidi con applicazione della
proprietà pitagorica.
NIB. Ces Bourses sont pour les étudiants qui veulent se dédier au ministère
évangélique, qui appartieiment à l’Eglise
Vaudoise, qui doivent passer encore trois
ans au Coll^, et qui s’y trouvent depuis
un an au moins.
IV - Bourse Gillet-Brcz.
Bible.: Elie et Elisée,
Storia : Le guerre dell’indipendenza italiana.
Italiano: Settembrini - Ricordanze della
mia vita - Lettura e riassunto (Edizione
ridotta per le Scuole).
Latino : Cesare - IDe Bello Gallico, Lib. II,
c. 1-20. Complementi di tempo e di luogo.
Matematica : Aritmetica commerciale. Problemi d’interesse semplice, tara, percentuale, rendita dello Stato, sconto, società
e miscuglio.
NB. Pour les élèves Vaudois sans distinction de sexe, promus à la 4.rae classe
du Gymnase et dont les familles sont étar
blies à La Tour depuis au moins cinq ans.
Torre PeiUce, le 15 acrût 1925.
Le Modérateur : B. Légbr.
Connaître la mort sans la craindre, c’est
le plus haut degré de perfection où l’esprit humain soit capable de parvenir.
J. Saumn,
Si la porte du salut est la foi, la repentance est le gond sur lequel tourne cetto
porte. A, ViNET.
La vie bien employée est assez longue.
L. DA Vinci.
La conscience est invincible, et quand
on vient se heurter contre elle, ce n’est
pas elle qui est brisée.
E. DE Pkgssensé.
Jésus fréquenterait-il
un bal moderne?
(Cité par L’Eglise Libre).
A deux reprises, Jésus a parlé de la
danse. Dans Luc VII, 32, il compare son
ministère à celui de Jean-Baptiste et dit :
« Les hommes de cette génération ressemblent aux enfants, assis sur la place publique et qui, se parlant les uns aux autres,
disent : Nous avons joué de la flûte et
vous n’avez pas dansé, nous avons chanté
des complaintes et vous n’avez pas pleuré ».
Dans Luc XV, 25 : « Lorsque le fils aîné
revint et s’approcha de la maison, il entendit la musique et les danses ».
Jésus ne s’est jamais expliqué sur la
danse ; en passant et traitant de tous autres sujets, il a employé ces deux images
qui ne sont que des illustrations. Aussi, ce
serait trahir sa pensée, si, au lieu de ne
voir dans ces images que de simples indices,
on en faisait des principes fondamentaux
et rigoureusement logiques pour construire
un système de morale sur la danse.
Avec ces deux images, qui nous servent,
non de principes, mais de simples indices,
nous voyons, d’apnês la première, que la
danse, dans ses manifestations originales
et spontanées, est un jeu et, en nous inspirant de la deuxième, que ce qui lüi donne
sa signification profonde et véritable, celle
à laquelle nous devons nous arrêter, c’est
l’état d’âme qui l’anime.
Il est, dit-on, des chrétiens qui, avant
d’aUer au bal, prient. De quelle prière
s’agit-ü ? Mes frères, si, avant de partir
pour la danse, vous pouvez, non seulement
prononcer quelques formules de prière,
mais, en toute vérité, supplier votre Maître, Jésus-Ghrist, de vous y accompagner ;
si après avoir dansé, vous pouvez, en toute
vérité, rendre .grâces à votre Maître, Jésus-Christ ; si, pendant que vous dansez,
vous n’avez pas de plus grande joie que de
demeurer en la présence du Dieu vivant,
je ne me sens pas le droit de désapprouver
votre distraction, car l’état d’âme qui l’anime n’est pas mauvais.
Mes sœurs, si vous souhaitez sincèrement de pouvoir mourir en dansant et
d’être ensevelie dans votre rqbe de bal et
d'avoir cette inscription sur votre tombe :
« C’est au bal que son Dieu l’a trouvée »,
je ne puis vraiment pas désapprouver votre plaisir, car l’esprit qui l’anime n’est
pas mauvais.
Frères et sœurs, si, au sortir du bal,
vous n’avez pas de plus vif désir que de
vous entretenir avec votre pasteur des émotions reçues et que de prier avec lui pour
que Dieu fortifie et entretienne ces douces
émotions, je ne me sens pas la liberté de
vous désapprouver, car votre état d’âme
n’est pas mauvais.
Examinez, par le souvenir, vos états
d’âme de danseur ; s’ils correspondent à
ceux que je viens d’esquisser, le Saint-Esprit doit rendre clairement témoignage à
votre esprit, que vous êt^ enfants de Dieu
et enfants obéissants, fidèles dans les petites comme dans les grandes choses.
Dites-le moi... Votre état d’âme ne se
rapprochera-t-il en rien de l’état d’âme
d’un Hérode ? Votre état d’âme est-il sans
analogie avec l’état d’âme d’une Hérodias?
Votre état d’âme ne connaîLil rien de
l’état d’âme d’une fiUe d’iHérodias ?
Voulez-vous que nous n’en restions pas
aux apparences, que nous ne nous contentions pas de dire: la fiUe d’Hérodias a dansé
et elle a plu à Hérode ? Jetons un coup
d’œil derrière les apparences. Vous frémissez, vous dites : « Notre pasteur va porter
atteinte à la dignité de la chaire ! ».
Eh ! quoi ! si parler de la danse dans une
chaire chrétienne risque d’en compromettre
(1) Extrait d’uae très puissante et courageuse prédication prononcée à la chapelle de
l’Eglise Libre de Strasbourg, par M. Jaccard,
pasteur de cette Eglise.,
dignité, je soupçonne que la danse n’est
pas si honorable qu’on veut bien le dire,
ou,' plus exactement, que les états d’âme
(Jù’elle procure sont contestables, car, comme le dit l’Ecriture : « Tout est pur pour
ceux qui 1e sont » (Tite I, 15).
' Remarquons d’emblée que la scène que
¡j’ai fait revivre devant vous n’était pas im
bal, mais une danse. Il y a une différence
incommensurable entre un bal et une
danse.
La fille d’iHérodias est entrée dans une
assemblée composée .»d’hommes uniquement ; elle a déployé, à leurs r^ards, son
inerveilleux talent de danseuse, pms s’est
retirée. Cetta scène, relativement courte,
constitue une danse.
La danse ancienne a pris la forme moderne du bal.
4 ; Le bal !
C’est une rencontre d’hommes et de femmes qui s’enlacent, se tiennent corps à
corps pour tournoyer ensemble.
Ces mouvements rithmiques sont provoqués par une musique démente ou, en tous
cas, toujours fascinante.
Ils se prolongent pendant un nombre
d’heurqs considérable et créent, graduellement mais infailliblement, ime exaltation
de sentiments fort mélangés.
Les femmes portent des vêtements qu’elles ne mettent pas pour prendre part au
culte et, par là, elles reconnaissent indirectement qu’ils sont d^cutables, qu’ils
suggèrent des pensées nuisijbles à autrui.
^ Les boissons aident à l’excitation.
> La liberté des attitudes, la l^èreté des
conversations, l’heure tardive, les odeurs
ramènent insensiblement les convenanpes à
des formes vidœ de signification et impuissantes.
IDéveloppez ces affirmations. Dessinez, en
votre esprit, les circonstances et les états
d’âme et répondez loyalement :
Croyez-vous que Jésus fréquenterait ces
beux de plaisirs ?
Vous représentez-vous Jésus, honorant
l’un de vœ bals de carnaval de sa présence
sainte ?
Osez-vous, vraiment, le suppber de vous
accompagner à ces réjouissances ?
Votre état d’âme peut-ü l’approuver?
Void la question: Quel est votre état
d’âme de danseur, et cet état d’âme, Jésus
le sanctùMne-t-il de sa présence ?
O parents, quand, dans ces réjouissances,
vous tissez votre âme de l’âme d’Hérodias,
quand vous y conduisez vos enfants parce
que l’ambition sociale et l’envie du prestige charnel vous tenaillent, resSentezl-vous
la douce approbation du Maître ; entendezvous sa louange : Cela va bien, bon et fidèle
serviteur ?
O mes sœurs, quand vous élaborez vos
projets de vanité, quand vous savourez à
l’avance vos succès de mondanité, quand
vous vous grisez des flatteries de vos encenseurs, quand, pour tout dire, vous devenez des fiUes d’Hérodias, la parole du
Seigneur peut-elle encore retentir en vous:
Celui qui a été fidèle dans les petites choses, le sera d^s les grandes ; entre dans la
joie de ton Seigneur ?
O mes frères, quand ces mains de femmes légères et coupables ont lié vos âmes
aux chaînes pesantes de la sensualité et
que vous sortez du bal le cœur tourmenté
de désirs inavouables, la conscience lourde
de sensations délétères ; quand, devenant
les héritiers de l’ânie d’Hérode, vous cessez d'être des hommes, pour vous métar
morphoser en choses ; oh ! dites-le moi,
pouvez-vous encore» comme le jeune homme riche, rechercher le regard de Jésus et
avoir avec Lui ces tête-à-tête dans lesquels
il donne sa bénédiction ?
Qui donc avez-vous rencontré au bal :
Jésus, le saint, ou cette trinité diabolique :
Hérode, Hérodias, la fille d’Hérodias ?
Qui crée votre état d’âme de danseur :
Jésus, votre Seigneur, ou cette trinité diabolique : Hérode, Hérodias, la fiUe d’Hérodias ?
LA LUTTE QUOTIDIENNE.
Les temps sont mauvais. Pour cette raison, ks hommes qui ont perdu la confiance
en .eux-mêmes recherchent la religion qui
renaît sous des formes variées, et puisent
leur confort dans la lecture de la Parole de
Dieu. C’est ce qui expHque, en partie du
moins, nos bonnes ventes de livres sacrés.
En juin 1921 nous vendîmes 6.P1OO volumes ; en juillet 1925, 23.000. A Reggio Calabria, Messina, Siracusa, Firenze, etc., un
colporteur harangua, dans les places publiques, des miniers d’auditeurs et vendit
4.(X)0 volumes. Le public nombreux écouta
avec beaucoup de déférence. En quelques
mois, à la suite d’avis sur les revues juridiques, nous avons reçu des centaines de
demandes de 4a nouvelle version de la Bible. Ce sont des avocats, des notaires, des:
greffiers, des juges, des secrétaires communaux qui nous les ¡demandent. Un
prêtre, professeur universitaire bien connu,,
en demande et en. paie 5 exemplaires pour
ses amis et collègues, et souhaite une grande
diffusion de l’excellente version et promet
d’en faire une recension bienveillante dans
»
les revues qui lui sont ouvertes.
La recommandation du 'Monitore Romano,
qui met en garde ses lecteurs contre la
« .subdola traduzione ». n’arrête jpas la .diffusion, au contraire, eUe l’augmente peutêtre. Un brigadier fait connaître un de nos
colporteurs à ses collègues du bataillon « Allievi Carabinieri », et le recommande :
« Soyez persuadé, m’écrit-il, que quand ces
carabiniers seront dans leur résidence, ils
protégeront les colporteurs de la Société
Biblique ».
Un de nos intrépides missionnaires visite,
sur 1^ Alpes, les gardes de finance et reçoit partout un bon accueil ; üs l’aident même dans son œuvre : « Nous craignions que
vous ne fussiez resté victime de la tourmente de neige qui s’était déchaînée làhaut à 30|GO mètres et nous allions à votre
recherche », lui disent-ils, le voyant retourner seul, mais sain et sauf, de sa tournée
dangereuse. « Le brigadier vous a dit des
paroles dures et menaçantes, ajoutent-ils ;
ne craignez rien, il ne peut vous faire de
mal ».
Sur les Alpes, dans les ports, dans
les établissements de bains, dans les villes, dans les campagnes, l’Evangile a été
annoncé à plus de 150.000 persojnnes, dans
le mois de juillet de cette année. Parmi
eux, environ 23.000 ont acheté le Saint
Livre. Les temps sont mauvais, disionsnous, mais l’Esprit du Seigneur opère dans
les cœurs. E. P.
lODuiiptlon pour la “ tasa Itallafla dalle Olanaesse...
Dix-neuvième Liste.
Listes précédentes L. 82.777,50
Mesdames et Messieurs :
Elise Gîampiccoli, Lus. St-Jean »
Ch. Beckwith, Torre Pellice
L. Jourdan, Colonia Vaidense
B. Revel, pasteur émérite, et
M.me, Luserne StJean
N. N. (à Gagnapan, le jour de
l'inauguration)
R Peri, Rome (en souvenir
de son mari)
100,—
IfiO,—
100,—
10,
50,—
100,—
Total II ¡83.237,50
2
"4 ‘% V*
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NOSTALGIE
^ Je l’admirai du premiet’ coup dans mon
for intérieur. Peut-on ne pas s'extasier devant les coquelicots et les bleuets qui fleurissent dans nos seigles ? — Eb bien, elle
avait tout Téclat et la fraîcheur de ces
belles fleurs avec, un je ne sais quoi, dans
Sa modestie et sa simplicité qui fanait
penser aux violettes de nos montagnes.
Ah ! je. n’étais pas seule à admirer la
jolie i)etite bonne Vaudoise ! La beauté est
une fleur rare, à la plage comme ailleurs.
Les élégants qui passaient et repassaient,
cigarette à la bouche et cheveux au vent,
le savaient bien et se" tournaient de ' son
côté comme les tournesols se tournent vers
le soleil. EUe, n’y prenait pas garde, car
elle était intelligente et ne donnait à tout
cet hommage masculin que l’importance
qu’il convient de lui donnerj C’est-à-dire
fort peu... Sans doute les bonnes fées
s’étaient donné rendez-vous dans le Ciabot
qui l’avait vue naître et avaient voulu être
ses marraines, car elle, était sage, très sage
pour ses dix-huit ans.
Toute à son devoir, elle jouait avec le
petit garçon maladif confié à ses soins, avec
beaucoup de patience, beaucoup d’amour.
Elle construisait des tunnels dans le sable,
puis des tours, de vrais châteaux et même
des cimetières, dont les petites pierres
blanches représentaient des tombes que les
vagues mutines ne respectaient pas plus
que le temps ne respecte nos illusions.
Quelquefois, cependant, le petit garçon
s’amusait tout seul. La jeune fille en profitait pour sortir demn corsage img feuUle
de papier toute froissée qu’elle relisait toujours avec la mênte expreæion de tendresse. — C’est de ma mère, expliquaitelle, et son menton à fossette tremblait légèrement. EUe ne peut m’écrire souvent,
continuait-eUe, il y a tant à faire là-haut ;
mais qüand les foins seront rentrés et la
moisson finie, on m’écrira de nouveau!
Je la soupçonnais, malgré toute sa vaillance, d’avoir le mal du pays... Heureusement il y avait VEdw des Vcdlées qui venait toutes les semaines lui apporter comme une bouffée d’air natal, un message
fraternel, un encouragement, EUa le lisait
avec avidité comme si eUe avait soif de
tout ce qui vient du pays, des nouvelles de
là-haut.
Un jour, j’entendis un sanglot étouffé.
Je levai la tête et je la vis essuyer furtivement une larme. Elle lisait « Pour la fête
du 15 août à Pian Prà ». >— Ah !, dit-eUe
simplement, un peu honteuse de ce petit
moment de faiblesse, je voudrais tant y
être aussi ! — Puis elle s’éloigna bien vite
pour bâtir dans le sable des tunnels, des
tours et même de petits cimetières...
Aujourd’hui, la phrase si éloquente dans
sa simplicité, si imprégnée de, nostalgie de
la jeune Vaudoise, me revient avec insistance à la mémoire. Bercée par le clapotis
des vagues, j’y pense longtemps.
Et je vois, par la pensée, des centaines
de femmes, de jeunes fiUes, n(« sœurs, que
les nécessités de la vie poussent à chercher
hors de leur pays du travail et du pain.
Ah ! elles aussi voudraient gravir aujourd’hui les johs sentiers de chèvre, entendre la chanson de nos bois et le murmure de nos fontaines si fraîches, si pures.
Monter, monter encore pour arriver au
grand rendez-vous de la famiUe Vaudoise,
serrer la main des amis, des frèrœ, écouter dans la paix et le recueillement la voix
si chaude et vibrante de nos «barbes»,
puis les cantiques qu’ont chanté nos pères
et qui feront toujours vibrer le cœur d^
enfants.
Ah ! pouvoir êtré aux Vallées, aujourd’hui ! Fouler le sol sacré ! C’est le 15 août !
Ponte Rose.
Iteux grands arbres couvrent le monde :
i’arbre du mal et l’arbre du bien. Ils mêlent leur ombre sur l’homme. La racine de
l’un est dans le cœur de Satan et s’appelle
la haine. La racine de l’autre est dans le
cœur de Dieu et s’appelle l’amour.
V. Hugo.
CHRONIQUE VAUDOISE
La fête du IS at)ût â Piamprà,
« H: »
La séance de l’après-midi a pu se déroü1er d’après le programme étabh et, œ qui
est plus significatif, devant un public d’un
millier de personnes, au bas mot. Nos Chorales, sous la direction de M.me Balme, ont
exécuté avec entrain à peu près tout le
répertoire, des chants et hymnes d’occasioh,
patriotiques-vaudois et religieux ; M. Meille
nous a lu avec beaucoup d’expression : Jji
prière des Persécutés, tirée du recueil de
Gabrielle Toum ; Costume valdese, de Parvus ; Le 15 août à Piamprà, de E. Leccante ;
Il Giglio Valdese, de Ada Meille ; plus ufie
Elle s’est déroulée sans accrocs, par une
journée idéalement belle, dans un des plus
beaux emplacements qu’on pût souhaiter...
sauf le manque, d’ombre. Nous ne saurions
évaluer au juste le nombre des personnes
qui ont pris part à la sympathique réunion : 1.500 péut-être, dont plus de mille
sont groupés, j’allais dire tassés, même
avant l’heure, autour de la tribune des orateurs, tandis que. les simples « fêtards » —
rnoins nombreux” cette année — peu soucieux d’entendre ce qu’on va nous dire, sont
dispersés par petits groupes sur le vaste
plateau en attendant l’heure de la « réfection ». Il faudrait encore ajouter les inévitables péripatéticiens, dont les allées et venues semblent avoir pour but de distraire
ou déranger ceux qui voudraient écouter ;
...une catégorie qu’ü faudra décidément
éliminer avec le temps.
A 10 heures, plus ou moins précises, le
président de la « fête », M. le pasteur Fuhrmann, invite l’assemblée à se recueillir, lit
un psaïune, suivi d*une prière, et fait un
petit discours d’introduction au cours duquel ü nous transmet les salutations frar
ternelles des Vaudois de Paris et de Marseille. L’allocution proprement religieuse du
pasteur M. Jules Tron est un hymne à la
beauté, à la poésie de la montagne. « Nous
devons chérir nœ montagne, les garder
coûte que coûte contre les invasions qui
nous menacent, garder nos belles traditions, les défendre surtout par une, vie simple, par un amour plus grand, par une consécration plus réelle ». *Le prof. David Jahier, chargé de la partie historiquie, nous
retrace, par une rapide synthèse, l’histoire
de l’exil et de la Glorieuse Rentrée, sans
oublier celui qui en fut l’âme et que nous
nous préparons à honorer, Henri Arnaud.
« L’aimour de la patrie, affirme l’orateur
avec force, uni au sentiment religieux et
à l’esprit de solidarité avec ceux qui étaient
demeurés aux Vallées ont été les causes et
l’impulsion irrésistible du « retour ». Los
mêmes causes et les mêmes forces dévraie,nt nous sauver aujourd’hui encore de
la dispersion qui nous menace ».
Le pasteur Rinaldo Malan lentretient l’assemblée,, de façon fort intéressante, de notre œuvre d’évangélisation et tout spécialement de celle qui se poursuit dans l’Italie
Méridionale et en Sicile, où nos Ouvriers
sont respectés et appréciés même par les
catholiques et où l’Eglise Vaudoise, malgré
l’heure critique, n’est pas en butte à l’intolérance. M. Malan peut relater des faits
réjouissants où notre œuvre de pénétration est mise en pleine lumière ainsi que
les beaux succès que nous avons remportés
dans le courant de l’année. M. Louis JàBa
plaide ensuite avec chaleur la cause des
missions, de celles du Zambèze et du LesBouto en particulier, où 12 des nôtres travaillent pour le Seigneur. Il souligne, les
merveilleux progrès de la mission du Les
-.1V'
souto dont les membres d’église viennent
d’atteindre le chiffre de 32.000, et termine
en faisant appel à de nouvelles vocatioiffl.
Une fervente prière de M. Arthur MmtiM
dôt la première partie de la fête. Entré
une allocution et l’autre, des chants religieux de circonstance sont exécutés par les
Chorales et l’assemblée tout entière, sous
la direction du pasteur M. L. Rostagno,
poésie d’occasion de M. J. J. Ribetti, tout
autant de pièces appréciées à des titres divers et dialeüreusement applaudies. Nos
artistes volontaires de La Tour (MM. Jouve,
Pellenc, Bellion, Pasquet, et M.Iles Bernoulli et I. Rivoir) ont joué enfin, aussi
bien qu’on pouvait le souhaiter sur une
scène improvisée en plein air, La Fiancée
de Cucuruc, de M.mo E. Lecomte, également applaudie à tour de bras.
Somme toute, ce premier essai d’un « entretien littéraire et patriotique » dans
l’après-midi a eu, malgré ses inévitables
petits inconvénients, un plein succès, et
l’on fera toujours mieux à l’avenir, lorsque la « deuxième partie », toujours mieux
organisée, entrera définitivement dans nos
traditions. — Reconnaissons également que
le service d’ordre — encore susceptible
d’être amélioré — a donné des résultats
appréciables que nous devons à nos jeunes
gens des Unions ; que l’atmosphère qu’on
respirait à ¡Piamprà, sans bal dans le voisinage, ni débits de boissons, était pure
sous tous les rapports ; et enfin que tout
le public en général, y compris les « fêtards », a eu un maintien des plus corrects.
Un gros merci donc au Comité d’organisation et en particulier au Syndic de Rorà,
ainsi qu’à MM. J. H. MeiUe et Fuhrmann.
. Poff le iDument à NENIII ARNAUD.
Douzième Liste de Souscription:
Ripor-to 11^ Lista L. 22.870,30
Pedro Tourn, Kep. Argentina » 100,—
Torino : In memoria di J. D. e Marie Jou^'cnal, 20 - .Sandi'o Giaccagjia, 25 - *Giov. Rostan e Signora, 50 - L. Deodato, 15 L. 110,—
Genova, : Pastore A. Sinieoni e Signora, 25 N. N., 5 - Gustavo 'Comba è Signora, 20 - Ing.
cav. Manf redo Decker, 5 L. 55,—
Salsa : G. Aug. Meytre, 5 - Aug. Breuza,, 5
- Aug. Tron, 3 - Enr. Meytre, 5 - G. Oscar Mey
tre, 5 - Pietro Meytre, 4 - Aless. Tron, 3 - G.
Micci, messo, 5 L. 35,—
Massello - Campolascàza : G. Micci, conciliatore, 5 - Alina Micol ved. Tron, 5 - G. Pons ved.
Micci, 5 -. E. Pons, diacono, 5 - E. Peyran, 3 L. Micol, falegname, 5 - Enr. Micol, 3 - Cesare
Micol, 5 - Luigia Masi, 10 - C. Pons, sindaco, 5
- C. Micol, a.ssess., Brouelacombe, 13 — Robers:
E. Troll fu Giac., 10 - E. Tron fu Pietro, 5 E. Balme, istit., 10 - Eug. Pons, 2 - Urab. Pons
fu Giac., 10 - 'Benlain. 'Tron, Reynaud, 5 - G.
Miegge, cand. teol., 10 — Ajasse : Pietro Tron,
5 - Arnaldo Pons, 3 - Bart. Micol, Grangedidier,
5 - G. Micol, Gro.s Basset, 5 - Alcss. Giraud, Id.,
5 — Balsiglia : Giulio Pons, 5 - Giov. Pons, 5
- A. C. D. G. mista di Massello, 50 L. 199,—
Cav. Stefano Guigou, Pomaretto, 10 - Elba
Longo, Torre Pollice, “5 - Capitano C. Eynard,
Id.,, 25 - Carlo Long, Piotesi, 6 - Arturo Mustoii, pastore, Livorno, 25 - D. Gaydou, evangelista, ViUasecca, 12 L. 82,—
Prima contribuzione'dei Valdesi di Ii’is, Repubblica Argentina, per mezzo del pastore
Lévy Tron L. 550,—
Sig.ra Melania Bauer-Peyrot e famiglia, Napoli, pronipoti deU’eroc L. 200,—
Porosa - Collett, anziano Pastre : G. E. Giustetto, 5 - L. ved. Volai, 2 - Clement. Lageard,
5 - Al. Lageard, 2 - Pii. Pons, imp., 10 - Cesare
Castagna, 1 - Enr. Gialero, 5 - Pii. Pona,'neg.,i
3 - Giov. Balmas. 5 - Famiglia Jahier, 30 - Luigia Costatei, 3 - Elisa Frey, 5 - Emile Pon.s, 5
- Aug. Bastie di Ces., 20 - Sctcrosa, 50 - C. Buh
ler, 15 - 0. Pclcr, 15 - A. Kindlimann, 15 Bart. Bcrtalrnio, 10 - Ad. Gaydou, 4 L. 210,—
' Collett, Alf. Long ; A. Long 0 consorte, 15 Ado(Ìfo Poet, 5 - Teop. 'Pons, 5,- Eman. Tron,
10 - Giov. Tron, 5 - Ing. A. Iviinzel, 10 - Sorelle
Grill, 5 - Emma Gay, 15 - Elisa Lantaret-Gay
e figlia, 30 - C. Gay-Tron e figh, 30 - Pi^i
Garro-Gay, 10 - Alb. Bleynat, 5 - L. Baunard
V. Rostan, 5 - Art. Giitermann, 20 - Cario Glfiterti, 10 L. 180,—
Pinasca - Collett. N. Rostan : N. Rostan, 10
- Edrnond Rostan, 10 - Jacq. Bertet, 5 - Aug.
Brunetto, 1 - Aug. Maurino, 2 - Alcss.' Ciiamten, 2 - Giov. Maurino, 2 L. 32,—
Angrogna - Collett. P. Benech : Margli. Bcneeh, Bonetta, 1 - Madd. Benecli, Roccia, 1 Al. Buffa, iBouscias, 1 - G. Coïsson fu 'Pietro,
Croni, 1 - St. Bertiii, messo. Vernò, 2 - L. Bertln. Pens. Vernò, 10 - N. N., 1 - P. Piston feu
■P., Taglia, 1 - P. Monnet fu P., Buonanotte, 1
- G. Jouve, Ancia, 0,50 - L. Rivoire, Teitas, 1
- Enr; 'Benecli, Pradeltorno, 3 - Simond, Ponto
Barfé, 1 - Enr. Bertalot, Pissaiilot, 2 - M.
Long, Ancia, 1 - St. BerTin fu St., Vernò, 1 G. Chauvie fu Dan., Id., 0,50 - Famiglia Bastia,
Bonneton, 2 - M. .Malan ved. Monnet, Id., 1 Famiglia Gaydou, PiasaiUot, 3 - G. Rivoire,
Sali, 1 - P. Rivoire fu G. D., Bastia, 1 - Lapise
Si. Bertin, Id., 1 - G. Plavan, Costa, 1 - St.
iBertin, Passel, 5 - Pietro Bertin fu St., Itoàssuit, 1 - Famiglia Pons, Garsinera, 5 - Giulia
Bertin,' ÌMarteJ, 3 - P. Bonnet, Id., 0,50 - St.
Bonnet, Revelera, 1 - Ern. 'Paojlo Pons, 1 - G.
Bianclri, 1 - Paolo Bertin, 1 - G. Long, 3 - Gedeone Ricca, sindaco, 4 - Paolo Bonnet fu P.,
Revelera, 1,50 L. 66^—
Collett. Presidente Combattenti : G- Rinesi,
Jouves, 4 - St Coïsson, Croni, 2 - B. Chauvie,
Odins, 2 - St. Benech, Cacet, 2 - Pietro Rivoira,
Fè, 1 - P. Praschia, MartinaU, 0,50 - L. Rivoii'a,
Casse, 1 - Erberto Simond, Eissart, 1 - P. Monnet, Oamassera, 1 - Giulio Monnet, Monnets,, 1
- Adolfo Monnet, Clava, 1 - Benoni Rivoira, 1
- St Pons di Paolo, Garsinera, 2 L. 19,50
«
I
'I
Totale da riportare L. 24.708,80 !
Seguono Liste di Prati, Bobbio, ecc.
IV.me Camp Nationàl des Unions
Chrétiennes de Jeanes Filles - 25 juil
let-l.er août 1925.
Cette année encore Prah a accueilli le J !
Camp des U. C. D. G. : Les Unionistes, au'
nombre de vingt à vingteinq, provenant
des 'Vallées, de Turin, Milan, Bergame, Florence, Savone et Salemo, passèrent là-haut i
une semaine aussi agréable que bienfaisante. Le temps superbe nous permit ^
d’avoir, presque sans exception, nos réu- j|.
nions en plein air, et de faire quelques'
belles excursions.
Un programme varié (études bibliques, =
études sociales et unionistes, soirées récréatives, sport, chant, etc.), soigneusement
préparé, a été développé, jour après jour,
de façon toujours intéressante. Ce serait i
abuser de l’hospitalité du journal que de
décrire en détail ces journées inoubliables.
Nous ne pouvons cependant pas passer sous “^£1
silence le beau dimanche du Camp et la
cordiale réception que l’Union de Prali,
sous la direction-de M. et M.me Bertinatti,
a offerte aux Campeuses et aux Unionistes s
de toute la Vallée.
Le Camp a e,u le pri,vilège de recevoir la
visite de M.me A. Bertrand, vice-présidente du Comité International, de M.Ue
Spelta, missionnaire à Taïti, et de (M. l’av. m
Cesare Gay, secrétaire national des A. C. ^
iD. G. Nous les remercions tous vivement.
Nœ sentiments de reconnaissance vont, '®
en outre, et d’une façon toute spéciale, aux
personnes qui se sont employées avec tant 0
de zèle et de succès à nous procurer une • ^
semaine de saine jouissance. ^
Une Campeuse.
H: $ ^
Le Camp alpin des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens.
La Camp alpin des Unions Chrétiennes ^
de J. G„ qui eut lieu à Massel.du 4 au 13
courant, a eu un succès qu’on peut dire
3'
complet. Une trentaine de jeunes gens, ve- _ ¡
nus de Turin, de. Milan, de Florence,
Rome, etc., y participèrent et jouirent pro- "
fondément de ces belles journées de repos =-f
au sein de la magnifique nature de noS'
¡Vallées. Le programme de chaque jour se 1déroula régulièrement ; les études et les-*
discussions sérieuses, alternées avec pro-'^i.
menades, excursions, chants, concours dcM
jeux divers (boules, foot-baff, basket-ball, ^
quilles), i>assetemps récréatifs de toutes,,^
sortes. Le soir, les campistes se retrou-wrvaient dans une clairière près des tentes, æ S
pour chanter et échanger leurs idées et^^J
expériences, autour d’un grand feu, jusqu’à l’heure du repos. Un hymne, une’^
prière, d’autant plus impressionnante dans
le grand silence de la nature, alpestre, met- ^
taient fin à la laborieuse et joyeuse journée, ^
Les études se suivirent selon le program- "
me, et furent complétées par de très inté-''®|
ressantes discussions. M. Miegge traita
avec une profonde compétence deux sujets
très importants : Les jeunes gens et le
christianisme et L’attitude mystique ou ao ’;|
tive dans le christianisme. M. A. Jalla, sur
remplacement même de la Balsille, commé-^
mora la Glorieuse Rentrée et l’héroïque dé-- *
fense des Vaudois en 1689-90. M. Henri ‘^
Peyrot parla de la prochaine inauguration J
du monument à Arnaud ; et, sur la propo-.Æ
sition de M. Malapelle, les campistes ouvrirent séance tenante une souscription dans
3
Ÿ. ..
X r»,
1^
r tfe but. M. Falchi, parla sur le doute rdi
%>f '
ES ; M. Bertinatti, sur les œuvres et les
^'/activités non religieuses des Unions Chré^\tiennes; M. G. Comba, après avoir illustré
S’une belle série de projections lumine.uses
^'^r les Etats-Unis d’Amérique, exposa, le
^^Jour suivant, le résultat de ses observar
^ lions et expériences sur la vie et le caracv,.."tière américains.
Le dimanche fut une journée particuiiètement solennelle. Le matin, les campistes,
-hprès avoir déposé une couroime sur le. momument des soldats de [Massel morts pour
’ta patrie, se. rendirent au temple, bondé
-d’une foule de jeunesse accourue de tous
côtés,' et entendirent les éloquentes exhortations de MM. Miegge et ¡Bertinatti. Dans
l’après-midi, eut lieu la réunion des représentants des Unions Chrétiennes des ‘Vallées, ix)ur fixer le programme d’activité de
la saison d’hiver. Ensuite, un groupe de
membres de. l’ü. C. de ¡Massel joua, avec
If" Iseaucoup de verve et de naturel, le drame
La cascina rossa, et l’Union de Prali chanta
-diiférents choeurs. Le soir, après une ré^''•«eption fraternelle offerte aux campistes
te* par l’Union de Massel, M. l’ing. Eostain,
i>ar le moyen d’un appareil radiotélépho
nique installé pour l’occasion, fit jouir tout
“le public de Massel d’une magnifique audition, méritant ainsi la profonde reconnais
isance des campistes.
Î- » Le culte du dernier soir, en plein air,
¡suivi de la Sainte-Cène, fut la conclusion
fîï très impressive et très émouvante du
ï(^. 'Î'amp. Les campistes se séparèrent, les larPt mes aux ye,ux, avec la pr<Hnesse de. renou^^•veler, l’année prochaine, ces journées si
L'|i‘ joyeuses et bienfaisantes.
|p, \ Un remerciement tout spécial doit être
ti’,'exprimé à M. 'H. Bahne, pour l’esprit de
sacrifice et le dévouement avec lesquels il
dirigea la partie matérielle de l’organi
-sation. a. j.
' * » »
ANGROGNE. Au dernier moment nous
recevons la triste nouvelle de la mort de
'iBarthélenvy Malan, propriétaire de la Penîsion de famüle du Serre. Il a été rappelé
.¡soudainement à Dieu dans la nuit du 19
•courant, à l’âge de 40 ans. Son ensevelisse^ ment doit avoir lieu jeudi, à 3 h. de l’aprèsmidi. Nous renouvelons nos condoléances
sincères à la famille en deuil. D. P.
LA TOUR. Ecoles Secondaires. Voici les
résultats des « examens d’Etat » pour les
‘élèves de nos deux Etabli^ements :
Ecde Normale : Licenciées : M.Ues Lina
_Bert, Lina Dalmas, Olga Robutti et Marianna Tron. Des 11 autres candidats, 3
ja’ont qu’une branche à réparer en automne
et T en ont deux ; une, seule candidate est
définitivement retoquée. On a donc, lieu
‘d’être satisfaits.
Lycée : Licenciés : G. Alberganti et
Valdo Vinay. Quatre, ou cinq candidats ont
qui une, qui deux branches à réparer en
automne ; quelques autres sont renvoyés
-à l’année prochaine.
— Le Corps des Pasteurs a eu sa séance,
•ordinaire le 14 courant, dans la salle du
-Synode, sous la présidence du modérateur,
M. B. Léger.
L’assemblée — àu nombre de 38 — procède d’abord à la nomination des Commissions d’examen qui devront rapporter au
prochain Synode ; sont nommés : Pour la
Table et le Conseil de Théologie, MM. H.
Tron, senior, et G. Del Pesco, pasteurs ;
prof. M. Ealchi et H. Balme, instituteur
f— Pour la Commission des Hôpitaux, MM.
*G. Comba et D. Pons, pasteurs ; prof. J.
, ■Coïsson et Italo Mathieu, étudiant en
médecine.
Sur kl deuxième question à l’ordre du
jour: « Demande de M. Héli Bertalot d’être
readmis dans le Corps Pastoral Vaudois »
— d’où ü était spontanément sorti, il y a
■deux ans — les avis sont partagés et une
discussion s’engage au sujet de l’opportu5 nité et de la convenance d’une, réadmission.
-La demande de M. Bertalot est cependant
repoussée.
Par contre, le Corps des Pasteurs, à l’unanimité, autorise les Pasteurs du "V-me iDis
trict à consacrer, à la prochaine Conférence du printemps 1926, le candidat M.
Guido Rivoir, d’après les normes fixées par
nos Réglements.
SAN GUSTAVO. Nous recevons les souscriptions suivantes : Isaia Barolin, pesos 5
— Juan Barolin, 5,60 — paolo Barolin, 6
— Modesto Castrino, 5 — J. J. Gustavo
Bert, 8 — Pedro Garnier, 5 — Esteban
Garnier, 8 — Paolo Gamier, 10 — David
Garnier, 15 •— Susanna vedova Garnier, 3
— Maria vedova Bert, 5 — Philibert G.
Bert, 5 — Juan Barolin, figlio, 5 — Bambini Scuola domenicale, 12 — Sorelle Revel,
10 — Jean 'Barolin-Ca'irus, 5 — Esteban
Barolin, 15 — Henri Barolin, 3 — Juan
Catalin, 10 — Total, au change, L. 1366.
Nos frères Vaudois de San Gustavo, encore une fois de plus, par l’entremise de
M. Esteban Barolin, nous ont fait parvenir ce beau don pour nos œuvres de bienfaisance Hôpitaux, Refuge, Orphelinat et
Asile des Vieillards de Saint-Germain.
Nos frères ont eu, l’année dernière, à
cause de la sécheresse et des sauterelles,
une année pénible ; et cependant, malgré
cela, üs ont voulu se souvenir de nous,
s’imposant avec joie un sacrifice réel. Acceptez, chers Vaudois de San Gustavo, avec
nos meilleurs vœux pour l’année en cours,
nos plus sincères remerciements.
C. A. Tron.
NOUVELLES POLITIQUES.
A cause du traditionnel Ferragosto la
vie politique, du reste fort peu intense depuis quelque temps, subit une trêve et la
chronique des évènements devient plus que
jamais insignifiante. Durant ces derniers
jours, nous avons vu les journaux se, donner des coups de bec et remplir leurs colonnes de discussions passionnées au sujet
des élections de Palerme et de la démission
de l’hon. Orlanda Nous noùs bornerons
donc à donner à nos lecteurs de petites nouvelles qui peuvent avoir quelque intérêt.
Le Président du Conseü et Ministre de
la Guerre par intérim vient de passer en,
revue, dans le courant de la semaine dernière, toutes les troupes de la garnison de
Rome : infanterie, artillerie, génie, bersail1ers, gre.nadiers, etc., avant leur départ
pour les manœuvres. Partout il a remarqué avec plaisir et admiration l’ordre parfait et la discipline qui r^nent dans notre
armée.
Le Conseü des Ministres se réunira le 25
courant et s’occupera surtout de la finance,
des administrations locales, des dispositions
concernant les écoles secondaires et de la
question des Instituts d’émission.
La Gazette Officiélle publie un décret
royal, daté du 5 juillet 1925, concernant
l’assignation extraordinaire, de 10 millions
de lires prélevfe sur le budget l'925-1926,
pour l’équipement de la milice fasciste. Ce
décret se,ra présenté au Parlement qui ne
manquera pas de l’approuver.
— Angleterre. Les pourparlers de Londres entre MM. Briand, pour la France, et
Chamberlain, pour l’Angleterre., ont abouti
à un accord préliminaire qui marque un
premier pas, très petit à vrai dire, vers la
paix réeUe. M. Briand aurait fait des concessions en s’écartant un peu de la ligné
intransigeante que M. Poincaré avait tracée et imposée à la politique étrangère
française pour les rapports éventuels avec
les ennemis de hier. Les deux Ministres des
affaires étrangères ont donc fixée la teneur
de la réponse à l’Allemagne pour le p^acte
de sûreté, dont les grandes lignes régleraient les conditions d’entrée dans la Société des 'Nations (quand l’Allemagne aura
obtempéré à ses engagements, relatifs au
désarmement) et les droits qu’eUe aura
lorsqu’elle sera membre de la Société.
Quant à la France, elle garderait tous seS
droits, qui lui sont conférés par les articles
du traité de Versailles au sujet de la démilitarisation du Rhin, dont la violation de
la part de l’AUemagne serait considéréé
comme un « acte d’hostilité » à l’égard des
puissances signataires. A la prochaine réouverture de la Screiété des Nations, à Genève, MM. Briand et Chamberlain effectueront et compléteront l’accord de Londres
avec la participation des puissances intéressées au pacte de sûreté. f
— France. Depuis trois semaines, le péri
sonnel des banques en grève et le riwuvement s’étend toujoure plus dans les provinces. La crise est toujours stationnaire,
car les directeurs des Instituts dé crédit re
fusent énergiquement de se mettre en rapport avec les délégués du personnel en
grève. Toute tentative d’arbitrage de la
part du Président du Conseil pour arriver
à un accord entre les deux parties semble
vaine; aussi il se pourrait que la Chambre
soit appelée à régler la question dans une
séance extraordinaire, pour la tranquillité
de la nation.
‘La situation au Maroc s’est sensiblement
améliorée par la récente victoire française
sur le front de Ueazan. Les riffains se re--'
tirent et les tribus rebelles qui les appuyaient refusent de fournir encore des
contingents à Abd-el-Krim et se soumettent aux vainqueurs.
•— Etc Syrie la révolte des Druses du Liban continue et les Français amassent des
troupes à Damas pour combattre avec efficace les rebelles et leur empêcher d’étendre leur mouvement de révolte au nord, ce
qui serait fort dangereux pour le sort de
cette colonie franç2iise.
. — Belgique. Le Gouvernement bdge a
'entrepris, à Washington, des négociations
pour le réglement de sa dette avec les
Etats-Unis. Après le refus de part et d’autre d’accepter les propositions présentées
respectivement par les délégués des deux
nations, il semblerait que les délégués belges aient présenté une, nouvelle proposition
qui pourra aboutir à un accord. La proposition en question serait basée sur la divir
sioti de la dette en dette de guerre et dette
d’après-guerre, avec un délai de payement
plus long et un taux d’intérêt plus bas
pour la première. t.
NouYelles religieuses.
.„ Autriche. Un cas flagrant d’injustice.
Du numéro de juin 1925 du Bulletin de
rÇffice central de. secours aux Eglises d’Europe {Hands across the sea) , la Semaine
Religieuse extrait ce qui suit :
« Ce mois nous désirons attire.r l’attention spéciale de nos lecteurs sur les conditions de l’une des plus éprouvées parmi
les institutions évangéliques. A Treffen,
la pieuse comtesse de La Tour, d’origine
huguenote, avait légué toutes ses propriét& à des institutions et orphelinats évangéliques, y compris une propriété à Russiz
près de Goritz. Cette propriété est si
grande que, jusqu’ici, les institutions protestantes qnt Sübsisté pa;r ses revenus. Le
gouvernement italien a saisi cette propriété de Russiz, contrairement aux stipulations du traité de Saint-Germain, et l’a
remise à un orphelinat oa,tholique. Le directeur de cet orphelinat catholique fait
tout pour catholiciser entièrement l’institution et pour distraire les revenus de leur
destination antérieure, telle qu’elle a été
formulée dans le testament de la comtesse.
Depuis dix ans, les institutions de Treffen
n’ont touché aucun revenu de la propriété
dont elles doivent vivre. Le gouvernement,
italien a offert exactement un septième de
la valeur réelle des institutions à l’administrations de cell^-ci. C’est un cas flagrant d’injustice envers une institution
évangélique pauvre qui doit lutter pour
l’existence par suite de la perte de sa fortune et. de ses revenus légaux. Tous les
appels au gouvernement italien ont été sans
r&ultat jusqu’à maintenant. La réponse
du gouvernement à l’Office de secours a
été tout aussi évasive que déliés adressées
aux autres avocats de la cause de ce malheureux orphelinat évangélique. Nous ne
ixmvons donc faire autre chose que d’attirer l’attention de nos coreligionnaires sur
ce cas d’injustice ».
H: « 4:
Etats-Unis - Indiens d Amérique. Les
efforts du gouvernement des Etats-Unis
pour protéger la race indienne, que l’on
croyait condamnée à s’éteindre, ont conduit à d’excellents résultats. Leur nombre
est estimé aujourd’hui à 344.000. Depius
un demi-siècle, dit Y Aurore, la tribu des
Navajos a quadruplé, et elle occupe une
« réserve » deux fois plus grande que TEtat
de Massachusse,ts. L’histoire des missions
parmi ces Indiens est extrêmement intéressante. Ce fut le révérend Jason Lee,
aidé de son neveu, qui visita le premier
l’Orégon, après avoir mis cinq mois à traverser les Montagnes Rocheuses, et c’est au
travail de ces deux pionniers que les EtatsUnis durent en grande partie la possession de la côte du Pacifique. De même la
mission parmi les Navajos de l’Arizona fut
fondée., il y a Vingt ans, par deu;- jeunes
Américains, sans l’appui d’aûcime Société.
Ils ignoraient complètement la langue et
les mœurs de ces Indiens. Aujourd’hui, la
mission qu’ils oht fondée a des hôpitaux,
des médecins, des garde-malades indigènes
et même des Fraternités. Ces Indiens, qui
n’étaient que 8.000 il y a 50 ans, sont aujourd’hui 35.000, et les missionnaires ont
écrit une grammaire et im dictionnaire de
leur dialecte. (Evangile et Uberté).
:|i «
Suède - Un manifeste protestant. L'an,
dernier, le cardinal Rossum, un des personnages les plus considérables de la Curie
romaine, fit un voyage dans les pays du
Nord. La presse catholique, avec le sens dé
la réclame qui la caractérise, représenta
ce voyage comme une marche triomphale.
Le cardinal lui-même, rendant compte de
ses impressions, aurait dédàré que^ « %
haut, les champs sont mûrs pour la
moisson ».
De telles paroles, abondamment reproduites, n’ont pas été, on le pense bien, sans
soulever de nombreuses protestations dans
le camp évangélique. Une des dernières en
date est celle du Comité central de la Société
pastorale de Suède, qui compte plus de
2000 pasteurs. En voici quelques extraits.
« 'Nous nous étonnons que le chef suprême d’une institution aussi importante que
la Congrégation de la Propagande, et qu’un
homme qui a une si grande expérience,
n’ait pas pu se faire, au cours de son
voyage, une image plus fidèle de notre, vie
spirituelle, ou n’ait pas examiné plus attentivement la crédibilité des renseignements qu’on lui fournissait.
« L’écrit d’un des premiers dignitaires
de l’Elglise catholique appelle les catholiques convaincus de Hollande et d'AUemar
gne à une offensive contre nos pays. Cette,
entreprise., qui se fonde sur une description
inexacte, de la situation en-Suède, constitue un véritable abus de l’ignorance et de
là crédulité des catholiques étrangers. Nous
ne. saurions trop'le déplorer, car cette croisade n’aura aucun succès. Même si les missionnaires catholiques parvenaient à séduire la conscience mal affermie de quelqute-uns de nos concitoyens, l'Egliâie et le
peuple de Suède sont pourtant trop profondément enraciné dans l’Evangile, tel
qu’il a été remis en lumière par la Réforme, dans l’Evangile de la libre grâce, de
Dieu par notre seul et unique médiateur
Jésus-Christ,- et, dans la foi personnelle,
ils sont trop solidement fondés sur cette
libre grâce pour jamais renoncer à la liberté évangélique, retourner sous le joug
clérical de Rome, et permettre que la,sainte
Vérité de rEvaiigiie soit obscurcie ».
Il est beaucoup de protestants, ailleurs
qu’en Suède, qui pourraient tenir lé même
langage de sécurité et de foi !
(Semaine Eéligiêuse).
PENSÉE.
...Est-ce que je vis, peut-être, et vivonsnous pour être heureux? Si l’on pouvait
trouver le bonheur sur cette terre, quel
sens aurait la vie future? N’ai-je pas dit
et répété mille fois que cette vie n'est que
l’enfance d’une autre vie, que l’homme a
été mis sur la te.rre par Dieu pour accomplir une mission, sans s’inquiéter des conséquences individuelles qu’elle peqt avoir
pour lui ? N’ai-je pas dit müle fois que,
en accomplissant oette mission, l’homme
ne doit avoir aucune préoccupation extérieure ? que la grande loi de. la vie est en
Dieu, dans la conscience, dans l’étude de
la vie progressive de l’humanité? Que si
le monde entier croulait autour de lui,
l’homme devrait encore, continuer à témoigner de sa foi? Que, plus les méchants
croissent et se multiplient, plus lés devoirs de la vérité augmentent ? Que plus
l’égoïsme surgit révoltant, plus l’homme
doit sentir la nécessité de le combattre et
d’en détruire le germe dans l’éducation de
l’avenir ? Que, plus le scepticisme envahit
toutes les âmes, plus il doit sanctifier la
sienne par la foi, et en faire un temple
consacré à Dieu ? G. Mazzini.
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