1
CW:
M. B. Léger, pasteur
2 cofiieft
PERRERO
Quarante-unième aimée.
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ECHO DES VALLEES
JPA.RA.KSSA1WT CHAQUK VBÎ1VI3«KI>I
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables— dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
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SOMMAIRE:
L’églantine rouge — Ephémérides vaudoises — L’enseignement du français dans
nos écoles primaires — Correspondance — Communication officielle — Chronique — Bibliographie — Revue politique.
JcQ----------------------------------
(RO®
1
Aux sommets des buissons l’églantine d’opale,
Sur l’épine, au printemps fait fleurir ses pétales
Ses jolis boutons blancs.
Avec son étamine élégante et plus rare
Que la filigrane d’or dont se pare
La génoise avec tous ses superbes brillants.
Il
Un jour, voilà longtemps, au sommet du Calvaire
On ainenait meurtri, sanglant, un malfaiteur.
Pour accroître la haine et donner aux douleurs
Qu’Il subissait pour nous un semblant de mystère.
On avait sur .son corps jeté, comme un lambeau
De pourpre, une vraie loque, un grand royal manteau.
ni
Sur son front les soldats ivres, sortis d’un bouge,
Avaient tressé l’inique serte de brigand.
Avec l’épine aiguë et qui requiert du sang.
Et ce jour là. Von vit, sur la croix, en pleurant
Eclore Véglantine rouge!
P. L.
Turin, ce 20 Août 1906.
NB. — Pour éviter tonte ombre de plagiat il me semble qu’une
image semblable se trouve, en prose, dans les splendides paraboles
de Krummaker ; mais, à la vérité je n’en suis pas sûr.
IPltlillDES VADDOISES
15 Août.
Dernière relation des Vauduis de Bultême
avec ceux^ des Vallées.
La Réforme proposée par Farel au
Synode de Chanforan en 1532 n’avait
pas été acceptée par les Vaudois sans
opposition. Deux barbes, Daniel de
Valance et Jean de Molines s’étaient
résolument oppose a ces innovations
et s’en allèrent se plaindre aux Vaudois de Bohème qui prirent fait et cause
pour eux et les renvoyèrent aux Vallées avec une lettre du 25 Juin 1533
par laquelle ils exhortaient les Vaudois
des Alpes ù rester attachés a l’ancienne
organisation de leurs pères.
M. E. Arnaud dans son « récit historique de la conversion au protestantisme des Vaudois des Alpes* (pages
36 à 41) rapporte cette lettre importante in extenso, et dit qu’un Synode
fut convoqué à Prali le 15 Août 1533
pour entendre les deux Barbes retournes
de la Bohème et prendre connaissance
de la lettre dôAt ils étaient porteurs.
Il est bien regrettable que nous ne
possédions pas les verbaux de ce Synode
ou tout au moins la réponse qu’il fit
aux frères de Bohème.
Tout ce que nous savons c’est que
le Synode de Prali après mûre délibération confirme purement et simplement l’adhésion à la Réforme qui avait
été votée l’année précédente au Synode
de Chanforan. Les deux barbes réfractaires ne se rendirent pas à l’avis du
Synode et quittèrent définitivement les
Vallées non sans manifester d’une façon
regrettable leur mécontentement.
Quant aux Vaudois de Bohème, la
persistance de leurs frères des Alpes
dans la résolution de Chanforan, les
firent désormais séparér d’eux.
Mais les Vaudois en adhérant à la
Réforme avaient trouvé de nouveaux
frères plus rapprochés d’eux, qui leur
furent fidèlement attachés dans les bons
comme dans les mauvais jours. Certes
les Anglicans et les Grecs nous reprochent d’avoir rompu la communion avec
la majorité des chrétiens, en renonçait
à notre ancienne constitution épiscopale
pour copier la minorité presbytérienne ;
mais nos pères ont fait du mieux qu’ils
ont pu dans les terribles circonstances
qu’ils traversaient, et Dieu les a bénis
et protégés avec leur nouvelle organisation comme avec l’ancienne ; car
Chanforan n’innova que dans les choses
secondaires, et l’évangile qu’ils crurent
et défendirent depuis lors resta toujours
le même, que leurs pères leur avaient
transmis depuis des siècles au prix de
leur sang.
Teofilo Gay.
L’enseignement du français
dans nos écoles primaires
(suite)
Il faut enfin combattre l’erreur de
nombre d’instituteurs au sujet des branches facultatives. Dans les écoles techniques, ou l’on a souvent des classes
de 50 élèves de ioai2et 13 ans,
avec un horaire de 3 ou de 4 heures
par semaine selon les classes, un programme bien plus chargé que le nôtre,
des élèves qui n’ont jamais l’occasion
d’entendre un mot de français hors de
l’école, des professeurs qui n’ont pas
l’habitude de parler cette langue, on
arrive cependant à des résultats satisfaisants. Nos maîtres se trouvent dans
de meilleures conditions, car avec le
même horaire, ils ont des élèves qui
comprennent le français, s’ils ne le
parlent pas correctement ; eux-mêmes,
manient facilement la langue et ils ont
en général, des classes plus disciplinées
et se trouvent dans un ambiant plus favorable aux progrès des élèves. Après
avoir exprimé une opinion qui diffère
de celle du rapporteur, sur un point
très délicat, j’en conviens, de la question qui nous occupe, je reprends le
rapport du prof. J. Coïsson, rapport
que je trouve si bien rédigé et de tous
points conforme à ce que l’expérience
peut suggérer de mieux en fait de
programme et de méthode, que je crois
rendre un service à tous ceux qui s’occupent de ces questions en le publiant
intégralement.
Hâtons-nous d’ajouter que le français
n’est plus, et ne sera plus jamais pour
nous ce qu’il a été quelque trente ou
quarante ans passés, lorsque la plupart
de nos cours étaient donnés dans cet
idiome. La langue nationale a des droits
que nous ne méconnnaissons pas : tous
les cours réglementaires se font désormais en italien, devenu par là la langue
de l’école. H ne reste donc plus au
français qu’une heure par jour, soit
cinq heures par semaine et peut-être
moins encore, en ne comptant pas les
leçons de Bible qu’on est convenu de
donner dans cette langue aussi, pour
faciliter la tâche des futurs cathécumènes.
C’est là tout ce qu’on peut raisonnablement exiger ; mais si, durant les
cinq ou six mois où les enfants fréquentent nos écoles, ne fût-ce que pen
dant les longs mois d’hiver, on leur a
enseigné le français, avec un peu de
suite et de méthode, j’allais ajouter avec
enthousiasme utilitaire, il me semble
qu’ils devraient, au terme de leurs
petites études, être parvenus à le lire
sans effort, à le comprendre et à l’écrire
couramment, sinon correctement.
Mais il nous faut alors bannir la méthode surannée qui, dans cette branche comme dans bien d’autres, fait une
trop large part à la mémoire de l’enfant et une moindre à son intelligence.
Il en est, parmi nos collègues, qui enseignent le français sans programme,
au petit bonheur ; d’autres qui abusent
des récitations ; d’autres encore qui
bourrent leurs élèves de règles de grammaire non expliquées, tandis que tels
de leurs collègues se font un devoir
de n’en jamais citer une. lel maître
place à la base de son enseignement
la lecture, tel autre de trop fréquentes
dictées choisies au hasard, sans songer
aucunement à graduer les difficultés.
Il nous convient donc de discipliner
l’étude de cette branche, en établissant
uu programme que les meilleurs d’entre vous ont introduit déjà dans leurs
classes respectives. Et d’abord, en vertu
du grand principe pédagogique qu’il
faut passer des notions plus simples
aux plus difficiles, nous engageons nos
collègues des écoles de quartier et de
la première élémentaire à commencer
par la lecture italienne. Vous savez
pourquoi. L’enfant doit pouvoir grouper
les syllabes et lire sans trop hésiter des
mots faciles en italien, avant de le faire
passer au français. Pas de français, par
conséquent avec les tout petits, soit
avec les élèves de la première division.
Dès le premier jour où vous mettrez
entre les mains de vos eleves un syllabaire français, vous serez étonnés de la
facilité avec laquelle ils le liront, et
vous n’-aurez qu’à le suivre leçon par
leçon, en leur faisant remarquer, au
fur et à mesure, les différences de prononciation de certaines voyelles des
deux langues, l’équivalence des voyelles
composées au, eau, ai, ei, ou ; la prononciation des diphtongues ia, ié, io,
ht, oux, oi etc. ; l’équivalence du ch, du
ph, de VI mouillée ; les trois sortes d’e,
et autres particularités de la langue
française comparée à l’italienne.
Vous veillerez dans toutes les classes
à ce que vos élèves prononcent correctement les nasales an, en, in, on, oin,
un etc. ; les e muets qu’on accentue
trop chez nous, les e ouverts qu’on prononce fermés surtout lorqu’ils précèdent une double consonne, comme dans
belle, cette, messe; les voyelles longues
sur lesquelles on appuie, en général,
insuffisamment.
(ù suivre)
2
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COliISPQlDllCE
Nice. T^a iête du 15 août a été célébrée par les Vaudois de Nice et leurs
amis avec l’entrain coutumier. Plus ikr
soixante personnes assistaient au service religieux du matin, présidé par M.
le pasteur Em. Pons. Le sujet de son
allocution était la gratitude, ce sentiment si peu naturel au cœur de f ljommc
et qui, lorsqu’il naît enfin en nous, dc;vrait se traduire par des actes d’obéi,;sance et de conséc^'ation, par des cluints
d’actions de grâces et de louange iloat
le plus beau sera toujours notre vie.
Chaque enfant de Dic^i devrait pou\'oir
s’écrier, sans aucune fausse modeetic :
Le christianisme c’est moi ! Après avoir
rappelé tous les motifs qu’ont les Vaudois et les Plugucnots d’être reconnais-sants envers Dieu et envers leurs courageux ancêtres, confesseurs et matlyrs
de la foi, par de.s faits historiques bien
choisis, M. Pons donne la parole au
pasteur Weitzecker, de passage à Nice.
M. Weitzecker évoque avec émotion
le souvenir des anciens membres de
l’Eglise de Nice qui ont été fidèles à
leur Maître jusqu’à la mort et qui ont
maintenant reçu leut récompense. Soyons
reconnaissants à Dieu pour ses délivrances dans le passé. — Il nous a donné
la victoire sur nos ennemis, nombreux
et puissants ; — Soj ons reconnaissants
à Dieu pour si s bénédictions (ians le
présent — la -.anlé qu’il nous accorde,
les joies de la famille et de l’ainilic
chrétienne, la liberté religieuse. Conformons notre conduite aux préccpù-s
du glorieux Evangile do Jésus Christ.
vSoyons-Lui fidèles et nous serons heureux et prospères.
M. Pons excuse l’absence de son
collègue, M. le pasteur Malan, dont les
pensées affectueuses sont avec nous.
Cette année encore, pendant le culte
du matin, l’agape de midi, les jeux
divers et les conversations familières
de l’après-dîner, sous les opulents ombrages du parc de la Peusipu Sollar,.
les membres de cette belle réunion ont
pu réaliser qu’elle est bien vraie cette
parole : Oh ! voici qu’il est doux, qu’il
est agréable que des frères demeurent
ensemble !
Plusieurs amis étant encore venus
nous rejoindre, vers midi, on peut bien
évaluer' à plus de quatre-vingt les personnes qui prirent part à la fête.
Nous remercions toutes les personnes
qui contribuèrent à sa bonne réussite
et tout particulièrement M. Jean Giaime,
négociant, président du groupe de Vaudois, à qui on doit l’organisation matérielle de la fête du 15 août à Nice.
A.
La fête du 15 Août à Priuignis.
Le Jouniul de Genève du 16 Août
nous apporte cet iutéressant récit de
la fête des Vaudois de Genève, à Pran-gins sous la présidence de M. H. GayBertini.
A 9 heures du matin, une soixantaine
de Vaudois prenaient place sur le Lansaune et se dirigeaient vers Nyon. Là
nous attendaient les bicyclistes qui n'avaient pas voulu, laisser chômer leurs
machines, et quelques Vaudois de Lausanne et des environ-. Bientôt le petit
cortège défilait sur la chaussée de
Prangins, où de nombreux amis s’étnient
réunis. Le monument des Vaudois, en
forme de colonne, s’y dresse sur un
emplacement à la toilette très soignée.
La banière aux sept "étoiles d'or, avec
son chandelier d’argent et la fameuse
devise : Lux lucet in teuebris^ une fois
arburéc à côté du monunemt, la petite
I cérémonie : commence par le premier
I vërsct du cantique : Grand Dieu nous
; te bénissons.... » Le président monte
t sù'f une table et donne lecture des
lettres d’excuse qui lui étaient parvenues, puis il rappelle avec émotion
pourquoi les Vaiuiois célèbrent le 15
août, date à jamais mémorable pour
eux ! 11 retrace quelques faits de l’histoire do ce peuple de héros et de
chrétiens tpio toutes les violences de
l'hglise do Rome et des nations coaü'éos n’oüt pu anéantir jasqu’au jour
■ cl' i’émaucipaiion : le ig février 1848.
L’orateur exhorte ses compatriotes
et cciroligioiinaires, réunis autour de ce
monument, à êtî’o les dignes descendants
de ces hommes de foi et de conscience ;
il termine par qm-lques vers de la Nobta
Likou, do l’an 1400, qu’il lit dans l’origical cî. dans la traduction française.
Le vice président, M. Em. Benech,
tait jjréceder la lecture du Serment de
Sibaiid d’iin parallèle très juste entre
la façon simple et solennelle' de célébrer
le i.er août eu Suisse, et la France et
rilalio où les moindres fêtes patriotiques sont le prétexte de réjouissances
tapagvuse.s. Il montre quelle analogie
il y a entre le serment des Suisses et
le serment des Vaudois, puis il donne
lecture do cette pièce, qui^a fait leur
force parce qu’ils y sont restés fidèles.
àl. le commandeur A. Bert, ancien
paslenr suisse à Gênes, cpii, malgré son
grand âge, a tenu à être de la fête,
dans un discours d’une beauté et d’une
élcvatio.'i reiuarc[uables, retrace lui aussi
le ch;voir des Vaudois ses compatriotes
c;t ieur montre comment ils peuvent
rester les dignes descendants de leurs
pères, dont la colonne de Prangins
symbolise l’histoire héroïque.
On a (li t, conclut l'orateur, «Heureux
les peuples qui n’ont pas d’histoire».
J’atteste au contraire que les peuples
qui ont une histoire comme est la nôtre,
peuvent à juste titre en être fiers et
se dire heureux. Les Vaudois ont toujours lutté et .souffert pour ces trois
grands principes : la soif de la justice,
la conscience dans le devoir et ^^lmour
de la liberté.
M. Yersin, sytidic de Prangins, nous,
dit combien il est heureux d’assister à
cette petite fête : il regrette que les habitants de Prangins ne soient pas là en
plus grand nombre à entendre ces
paroles si convaincues ; il exprime le
désir cjue les Vaudois reviennent souvent
sur cette plage et les assure du soin
c^ue mettra la population à conserver
en bon état la colonne commémorative.
On entonne ensuite le Chant de l’Exil-,
M. Aug. Avondet récite deux poésies:
le Départ ¡jour l’Exil et le Relour de l'Exil.
Une jeune; fille dit gentiment quelques
strophes du Canlique des vallées du Fiéinonf, et la partie officielle est terminée.
On se réunit pour le pique nique
clans le campagne Burnier, mise très
aimablement à la disposition des « festeggianti ». L’après midi se passe en
jeux, chants, discours et récitations. A
6 heures, on lève le camp pour rentrer
à Genève.
Pi'iiiüül, le 20 Août 1906.
Monsieur le lUdadeur,
-c Vous déclarez close la discussion
provoquée par le journal wallon Le
l'efiuje au .sujet de l’oubli dont les Vaudois se sei'aient rendus coupables à
l’égard des chrétiens hollandais qui ont
donné de leurs biens pour secourir les
Vallées.
Je n’ai, quant à moi, nul désir de
la continuer.
Mais comme la lettre de M. le pasteur Bresson publiée dans votre dernier
N® contient une nouvelle insinuation
contre moi, j’espère que ^ous ne m’obligerez pas à recourir à la loi sur la
presse pour obtenir la publication de
ces lignes.
M. Bresson écrit : « ... Mais peut-être
pourrait-il (M. Bosio) nous expliquer
comment les étudiants de Florence en
sont venus à dédaigner nos bourses...
pour poursuivre leurs études à Neuchâtel ou à Genève plutôt qu’à Edimbourg ou à Berlin ».
Je ne sais où M. Bresson puise ses
informations au sujet de nos étudiants.
Ce que je sais c’est que bon nombre
de ceux qui n’ont pu jouir des deux
bourses régulières d’Edimbourg et de
Berlin auraient bien désiré se rendre
en Suisse;.mais ils ont dû y renoncer
faute de subside. — Ce que je sais
encore c’est que jamais ni mes collègues de la Faculté ni moi n’avons songé
à décourager un étudiant qui se proposât de poursuivre ses études à Genève, à Lausanne, à Neuchâtel ou à
Montauban.
A vous pour servir la vérité
H. Bosio, prof, th.
P. S. Quant à l’Ecole latine dont les
Eglises de Hollande ont assuré le fonctionnement régulier dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle, sou histoire
est à faire et d’autres plus compétents
que moi pourront l’écrire. Le fait est
qu’elle existait quelques années après
la Rentrée et qu’en 1708, par ex., le
régent latin subsistait au moyen du
subside anglais. H. B.
RECTIFICATION.
Rotterdam, 20 Août.
Monsieur le Directeur,
Je suis très indulgent pour les proies,
et ije ne rectifie jamais, tant qu’on peut
me comprendre ; mais ce n’est pas le
cas cette fois et je vous prie de rétablir ainsi mon texte à la zq.e ligne,
' 4.e colonne de ma lettre.: Nous nous
chargeons ensuite de donner à M. Bosio
sur l’Ecole latine dont notre Comité
écrivait le 26 Août 1774: nous voulons
la laisser sur l’ancien pied, parce que
notre but principal est d’en faire une pépinière de ministres et non de marchands,
tous les renseignements qu’il voudra et
même ceux qu’il ne voudra pas».
Recevez, avec mes remerciements,
mes salutations fraternelles,
Louis Bresson, pasteur
Secrétaire du Comité Vaudois.
Fressinières, le 7 Août 1906.
Monsieur le Bèdacteur,
Le N® 28 de votre honorable journal
contient, en abrégé, l’article que j’ai
passé à vos confrères du Christianisme
et de l’Eglise Libre, concernant l’association cultuelle de la vallée. Je vous
remercie de cette aimable attention ; je
me permets cependant de vous faire
remarquer que vous avez absolument
passé sous silence le nom du pasteur
de Freissinières. On a même l’impression que cette lacune est intentionnelle.
Comme je vous suis absolument inconnu,
j’exclus toute pensée malveillante.
En l’espèce ma personne et mon
nom ne sont rien, moins que rien ; et
ce n’est nullement dans un sentiment
d’amour propre blessé que je vous écris,
mais uniquement parce que je crois
nécessaire et conforme à l'intérêt de
l’église qu’on sache en définitive, qui
en est le pasteur, ou les malentendus
auxquels ma nomination donna lieu.
Pour des raisons que le Conseil et
moi sommes seuls à apprécier je re
fusai, au lendemain de ma nomination^
de la faire ratifier par le Consistoire;
d’où la note du Président de celui-ci
déclarant que « le poste de Freissinières il
était vacant ».
Plus tard et à seule fin de sauve-%
garder ce qui allait rester du traite-'
ment de l’Etat nous acquiesçâmes, lé^
Conseil et moi, à la nommation provi-;:g
soire de M. Lebrat, comme pasteur ti-|
tulaire, en attendant le jour où la loi
de séparation rendrait à l’église la li-j^ç,
berté de choisir et de nommer son
pasteur.
Ces divers faits publiés par nos journaux religieux, y compris le vôtre honoré Monsieur, étaient en contradiction
avec ma correspondance personnelle.
Divers amis et bienfaiteurs de ma nouvelle église me demandèrent des explications, Leurs lettres marquées au coin
de la plus parfaite bienveillance avaient
ceci de désagréable : elles répétaient
sous diverses formes la rnême question ;
Qui est le pasteur de Fressinières ? A
qui devons-nous nous adresser si ce
n’est à vous î
Je donnai en détail les explications
ci-dessus ; et c’est pour couper court
à de tels malentendus que dans mon
article j’ai écrit « M. Seguin devient
donc le pasteur titulaire de l’Eglise dé
Freissinières». Cette phrase d’allure
■que d’aucuns trouveront prétentieuse
{béni soit qui mal y pense) était très
nécessaire à la clarté de la situation et
c’est pour cette clarté que je vous prie
d’insérer ces quelques lignes à titre de
rectification ou de complément d’information afin que nos amis et bienfaîieurs
sachent qu’à l’unanimité de ses membres le nouveau conseil directeur de
l’association cultuelle a confirmé le choix
de l’ancien conseil presbytéral m’appelant dès le 20 août 1905 et à l’unanimité, comme pasteur de Fressinieres.
Veuillez agréer. Monsieur le Rédacteur, l’expression de mes meilleurs sentiments. Jules Seguin.
Turin, ce 18 Août 1906.
Cher Rédacteur,
Permettez-moi une légère rectification
à l’article si intéressant sur la fête du
15 Août à Rocciamaneout. On y dit que
«je n’ai pas répondu à l’appel» qui
m’avait été adressé de parler sur notre
chère et belle œuvre d’Evangélisation.
Cela n’est pas exact et j’en suis fort
marri. J’ai écrit deux fois à M. Aug.
Jahier que je ne" pouvais aucunement
m’engager à traiter ce sujet ayant à
Turin d’autres devoirs. Si M. Jahier
n’a pas reçu mes cartes postales en
réponse à la sienne, il faut s’en prendre
aux postes italiennes mais non pas à
votre aff.né
Paolo Longo.
COMiMüNICÂTIÛN OFFICIELLE
Messieurs les pasteurs sont priés
d’annoncer du haut de la chaire pendant deux dimanches le 29 c. et 2 sept,
que MM. les candidats A. Arias, G. Bertinat et P. Co'isson, ayant subi leur
examens de foi et présenté leur sermon d’épreuve, seront consacrés D. V.
à l’ouverture du Synode prochain, le
3 Septembre.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
CÂÛON I Q l/Û
Â
La Tour. Dimanche dernier, M. le
pasteur B. Revel de Milan, prêcha un
excellent .sermon sur la Patience. Dans
3
Jjía&fS sii
“Sí-3
î’après midi, M. le pasteur Fasulo de
■s Revere, entretint un nombreux audiYoîre, sur notre œuvre d’évangélisation
; jjjps la province de Mantoue qui paraît
promettre beaucoup, surtout à Felo.nica Po. '
Mercredi, un long convoi funèbre
accompagnait au champ du repos MaJ:-' dame Elise Frache-Gay, décédée à la
ii- Tour à l’âge de 42 ans. Notre sœur
qui avait passé l’hiver à Bordighera,
1^- espérait se remettre sous l’influence de
l’air embaumé que l’on respire aux
fe^Vallées, mais Dieu en avait jugé autrement en la rappelant à Lui, après
de longues souffrances supportées avec
* ' ’ foi, Nous exprimons à M. Albert Frah' ■ che et à la famille Gay, notre plus
^ sincère sympathie.
St.-Jeali. Jeudi, MM. les candidats
Arias, Coïsson" et Bertinat ont prêché
' leur sermon d’épreuve au Chabas, devant un auditoire assez nombreux. La
Commission jugea'à l’unanimité la prél' T dication de nos jeunes frères satisfaisante
et MM/ les candidats recevront l’imposition des mains au synode prochain.
AuS****»“®- Nous apprenons avec
peine que dimanche soir M. et M.me
^Bertinat du Pra du Tour, en allant à
la rencontre de leur fils ont été l’objet
d’une agression brutale. Notre frère est
^ à l’hôpital et nous faisons des vœux
sincères pour une prompte guérison ;
mais que dire de ces actes de sauvaf, gerie ? Cela donne sérieusement à pen^ ser. Humilions-nous, car il en est temps.
Perrier. Nous publions la lettre suivante arrivée en retard pour le dernier
N® ; la direction du journal exprime sa
^ plus vive sympathie à la famille de l’avocat Poët.
^ M. le Directeur,
Vendredi matin g c. une nombreuse
assemblée, profondément émue, remplissait le Temple du Perrier. Elle était
composée de parents et amis de la famille Poët de Pignerol, si bien et si
favorablement connue dans le chef-lieu
^ de notre arrondissement, dans toutes
nos Vallées, et dans celle de S. Martin
surtout.
En face de la chaire, et couverte de
couronnes mortuaires, était déposée une
bière renfermant les dépouilles mortelles de notre chère sœur, M.lle Adele
Poët. Souffrant depuis quelques années
d’une maladie de cœur, ayant cédé aux
affectueuses sollicitudes de sa famille,
dans l’espoir de refaire un peu sa santé
plutôt ébranlée, M.lle A. Poët était
montée au Perrier, Mardi 31 Juillet,
accompagnée de son frère M. l’avocat
et Comm. Poët et d’une amie ; mercredi matin on la trouva morte a cote
de son lit. Son frère qui dormait dans
une chambre voisine, les portes étant
entr’ouvertes, n’avait rien entendu. Elle
s’était envolée sans grandes souffrances,
sans agonie, sans doute, mais sans qu’aucun de ses bien-aimés fut là pour échanger avec elle le dernier baiser.
Nous renonçons à décrire la consternation, l’angoisse amère que durent
éprouver ce frère si profondément aimé,
cette bien-aiçjée sœur, M.lle Lydie Poët,
avec lesquels notre chère sœur vivait
en si parfaite harmonie, cette autre
sœur M.me V.ve Rostan,* ces deux autres frères, pour quelques-uns desquels
elle était non seulement une affectionnée sœur, mais plutôt une tendre et
dévouée mère, se dépensant jour après
jour en vue de leur bien-être. Quel
triste vide elle laisse dans cette famille
éplorée dont ellÇj était l’âme et le bras
droit ! Quoique elle fut très franche,
ne ménageant pas toujours son monde
M
f
quand elle avait quelque motif de se
plaindre, elle était pourtant si bonne,
si empressée à rendre service ! Elle sera
longtemps regrettée de tous ceux qui
ont eu le privilège de l’approcher.
En l’absence du pasteur du Perrier,
ce furent les pasteurs de Pignerol et
de Villesèche, assistés de leurs collègues de Massel et de Pral qui eurent
le triste et pourtant précieux privilège
d’apporter à la famille si douloureusement éprouvée et à la nombreuse foule qui participait, soit au Perrier, soit sur
le cimetière de S. Martin, à cette émouvante cérémonie, le message de consolation et d’espérance qui seul peut
soulager les âmes angoissées en face
du départ de ceux que l’on a profondément aimés et que l’on aime encore.
Que le Père des miséricordes, le Dieu
de toute con,solation, console la famille
éprouvée par ce départ si foudroyant,
sanctifie cette rude épreuve, et remplisse de son amour éternel le grand
vide qu’il vient de faire 1 Veillons et
prions ne sachant quand le Fils de
l’homme viendra ! X.
Boi'rello. Nous recevons une longue
lettre de .M. l’étudiant G. Del Pesco
sur l’œuvre de Borrello. Il présente aux
lecteurs le nouveau pasteur M. le prof.
C. De Angelis qui déploie un grand
zèle dans son champ d’activité en ne
laissant échapper aucune occasion pour
rendre un bon témoignage à la vérité.
Une conférence donnée le 15 août sur
Vassunzione di Maria al cielo attira un
nombreux public qui écouta avec la
plus vive attention. M. le prof. De Angelis s’occupe aussi des réformes sociales ce qui lui gagne les cœurs de
la population.
Memor. Eli face de la mort. Deuxième série de « Personnes et choses
vues». Genève Jeheber, igo6. Prix;
2 francs ;
« Memor » rapporte, dans ce volume,
un certain nombre de cas de personnes,
de conditions les plus diverses, qui,
après avoir vécu dans un esprit d’hostilité ouverte ou de complète indifférence à l’égard de toute religion, plusieurs même, après les grands égarements
moraux, ont fini par trouver auprès
du Christ la paix et le bonheur, et sont
morts dans la joie du pardon. Ces récits,
brefs, écrits simplement, ne sont pas
seulement intéressants, saisissants parfois ; ils sont consolants, parce qu’ils
montrent la puissance de l’Evangile
même dans les cas que nous jugerions
désespérés.
M i 11 e I’ V a .
Smnmario del N. 36.
Rivista delle Riviste : Glasgow : un
magnifico esempio di municipalizzazione
— L’evoluzione della ricchezza: Impiegati dello Stato e impiegati privati
— Unioni operaie e leghe industriali
negli Stati Uniti — Il debellatore della
febbre gialla — La misurazione delle
onde del mare — Il radio e la vita —
L’arte della danza nel Giappone —
Questione del giorno : Settimana di disgrazie — L’incendio di Milano — Il
naufragio del « Sirio » : confronto con
altri naufragi : la « self discipline » inglese _ Le amenità del Commissariato
di emigrazione (Rip) — Spigolature —
Fra libri vecchi e nuovi — Et ab hic et
ab hoc — Rassegna settimanale della stampa.
Revue Politique
Il n’y a pas si longtemps que les ouvriers des rizières du Verceillafis ont eu
leur grève, accompagnée des désordres
que vous savez. Moyennant quelques
concessions réciproques, entre ouvriers
et propriétaires, on avait lieu de croire
que la tranquillité publique ne serait plus
troublée de si tôt dans ces parages. Mais
voilà qu’une nouvelle grève éclate soudainement ; vingt mille ouvriers des deux
sexes, de Yerceil et des environs, tous
employés aux rizières, viennent de quitter
leur pénible besogne quotidienne, de défiler en bon ordre dans les rues de
Yerceil, de se réunir au nombre de plus
do 10 mille en comice où ils votent un
ordre du jour par lequel ils réclament
la journée de 8 heures, une sensible
augmentation de salaire et, du Parlement,
un proji.ît de loi qui sauvegarde la santé
des travailleurs et leur permette de gagner
moins péniblement leur pain. Jusqu’à
l’heure où nous traçons ces lignes, cette
manifestation imposante n’a pas troublé
l’ordre public, et, pour le garantir à
l’avenir, les autorités ont pris toutes les
mesures exigées par la situation.
A mesure que le jour de l’ouverture
du prochain congrès socialiste italien
s’approche, les divergences de vues entre
les différentes fractions du parti s’accentuent. Les compagnons du Reggiano
voudraient exclure du parti, et par conséquent du futur congrès, les syndicalistes
révolutionnaires. On n’a pas oublié que
ces derniers invoquaient, il y a de cela
quelques années, l’expulsion du réformiste
Turati et de ses amis sous prétexte que
leur action était en dehors du programme
et des principes du parti. Les intégralistes
M. Ferri en tête, ne veulent l’expulsion
ni des uns ni des autres, prêchent la
concorde, vu que, disent-ils, tout le monde
est d’accord sur les grandes lignes du
programme. Pourquoi nous diviser ajoute
M. Ferri, tout juste au moment où la
réaction cléricale s’avance tous les jours
en Italie ?
Après les gendarmes, c’est maintenant
le tour des sous-officiers de Marine de
s’agiter. La raison, nous ne disona pas
le prétexte, est toujours la même ; on se
croit lésé dans ses droits, on trouve,
probablement avec raison, que les difficultés et les dangers de la carrière
n’obtiennent pas la récompense voulue,
que les promotions se font trop attendre...
et l’on chosit un moyen anti-disciplinaire
pour appeler sur soi l’attention du public et du gouvernement. La protestation
s’est bornée jusqu’ici à des réunions silencieuses et au défilé de quelques centaines de sous-officiers sous les fenêtres
de l’Amirauté à Yenise et à la Spezia ;
mais, si on n’y met bon ordre, rien ne
prouve que l’agitation ne menace de
devenir plus grave.
— Il ne nous serait pas facile, lors
même que nous le voudrions, de résumer
la dernière encyclique du pape relative
à l’application de la loi de séparation en
France. Les documents de ce genre qui
émanent du Yatican sont, du reste, toujours quelque pou sybillins, mais ce dernier semble l’être un peu plus que les
autres. On y lit cependant entre les
lignes, que le Pape déclare absolument
inacceptables la loi et les associations
cultuelles dans la forme qu’elles revêtent
présentement. Ne les acceptez, donc point
semble-t-il vouloir dire à l’épiscopat français, mais d’autre part gardez-vous de
provoquer des désordres en_ mettant le
tort de votre côté ; et dans votre prochaine organisation tenez-vous en au
droit commun qui est discipliné par les
lois civiles et canoniques. Les instructions
secrètes, parvenues aux évêques avec
l’encyclique, seront probablement plus
claires et plus explicites, et l’avenir nous
dira si elles accentuent l’ordre à la résistance ou si elles conseillent ia soumission forcée;
— Edouard YII et Guillaume II se
sont donc rencontrés à Kronberg mer
credi dernier. L’oncle et le neveu se sont
embrassés avec effusion et durant son
séjour de 24 h. le Roi d’Angleterre, a
été l’objet des attentions les plus délicates de la part de l’Empereur. Il paraît
qu’ils se sont séparés visiblement satisfaits d’une entrevue, sans doute préparée
de longue mains, et qui n’aurait pas été
possible il y a moins d’un an. La glace
est donc rompue entre les deux nations
rivales, et sans attribuer à la visite une
importance politique exagérée, U est permis de croire qu’elle a contribué à dissiper bien des malentendus et ■ n a en
tout cas pas nui à la cause de la paix
européenne. Si vous en savez plus long
que moi, ne vons gênez pas.
En Bulgarie, les sujets de nationalité
grecque sont depuis quelques semaines
en butte aux plus cruelles persécutions
de la part des citoyens bulgares. Le Comité d’organisation du mouvement anti-hellinique avait rien moins que décrété
l’extermination, à jour fixe, des Grecs
de toute la Principauté. Une nouvelle St.
Barthélemy, ni plus ni moins. Le complot infâme a pu être éventé, mais des
centaines de Grecs ont péri et leurs habitations vouées aux flammes. Le Gouvernement Grec appelle l’attention des
puissances sur toutes ces horreurs, en
accusant les autorités bulgares de ne pas
s’être suffisamment employées pour les
éviter.
— La Russie semble rentrée dans une
période de terrorisme révolutionnaire et
réactionnaire. Les attentats, les agressions, les désordres agraires, se multiplient, ces derniers souvent provoqués
par des ex-députés de la Douma. Le
Gouvernement de son côté rappelle en
toute hâte les troupes des camps d’exercice, ordonne des arrestations en niasse
et de continuelles déportations en Sibérie.
Quatre-vingt deux gouvernements sur 86
sont en état de siège et il serait question de proclamer la diclaturc militaire.
.j. c.
Souscription pour le Collège
Report frs. 948
M. Henri Bosio prof., Florence 20
Hon. Soulier, député 100
M. lle C. Beckwith 500
» Elisa Costabel (Valentino) 20
N. N. IO
P. Gay, Géom. io
S. A. M. 50
A. R. 5
M. Pascal, pasteur 10
» Quattrini, » lo
Total frs. 1683
Les familles FRACHE des Jourdanots (La Tour), LONG et GAY de Turin
et GAY de Prà Ligure, remercient
toutes les personnes qui ont bien voulu
leur témoigner leur sympathie chrétienne, à l’occasion du départ de leur
chère ELISE décédée à La Tour le
21 courant.
SINODO VALDKSE
Per intervenire al Sinodo Valde.se
(3-7 settembre) i Signori Pastori, delegati ecc. potranno usufruire dei ribassi che la Direzione Generale delle
Ferrovie dello Stato è solita concedere
ai Congressi in genere. Il tempo utile
per l’andata è dal 25 agosto al io settembre ; per il ritorno dal 3 al 20 settembre. Rivolgersi, per avere la tessera
e la richiesta ferroviaria, al Coinm.
Dott. G. P. Pons, Torre Fellice (Torino),
oppure al Sig. Antonio Rostan, Lusema S. Giovanni (Torino), indicando
la stazione di partenza.
NB. — Le ferrovie esercitate dall’industria e le Società sovvenzionate di
Navigazione concederanno le medesime
facilitazioni.
Ab. pay'és et uou quittancés.
1906 : H. Peyran, Clos ;'2.d v.t 18,70).
A. Rivoir. gérant
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locale (Via Umberto I, N. 4 — Borgata
Appiotti), quale Succursale della Tipografìa Alpina, mantenendo però la SEDE
SOCIALE e DOMICILIO LEGALE, per
quanto riguarda tutta ramministrazione della Ditta, in Via Arnaud, N. 31.
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