1
I r.
ÌÌS-'
Soixante-troisième année.
11 Février"1927
N» 6
lECl?
,\C^ ''
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'AB^
..olonies
Par an Pour 6 mois
Italie (y compris les Vallées)
Etranger.................................
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Ftats-lTnîs d’Amérique...................
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. J«AH CoïssoN, professeur,
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de l’année.
Mv Le Numéro: 25 centimes ‘w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
f la “
»»•
N(ms voici tantôt à la veille de la plus
significative, de la plus populaire de nos
fêtes vaudoises ; et nous nous préparons
Vi la célébrer pour la IQ.me fois avec enthousiasme, avec toute la ferveur d'usage :
ici dans le berceau de l’Eglise et du Peu'¡jle Vaudois, un peu plus loin dans nos florissantes Eglises de la Mission en Italie,
et dans toutes les contrées de l’Ancien et
du Nouveau Monde où vivent et prospèrent
des groupes de Vaudois. Il n’est pas juscfu’aux isolés, aux dispersés aux quatre
coins du globe qui ne songent, en ce jour,
avec uns nostalgie touchante, à leurs chères Vallées qu’ils ont appris à aimer surtout depuis le jour où il leur a fallu les
ffuitter.
Dites pourtant que c’est là ressasser des
lieux communs, je ne m’en soucierai pas
outre mesure ; ynais ne dites ims que je
fais de la rhétorique à bon marché: je
constate, une fois de plus, un fait, une
réalité, un état d’âme demeuré inaltérable
à travers les années. On n’oserait pas affirmer que, dans leur totalité, les Vaudois
sont demeurés foncièrement religieux ;
qu’ils sont encore et toujours, en tout et
partout, dignes de leutp glorieux ancêtres,
mdmés de la même ferveur, de la même
foi inébranlable; ni que la conduite de
cette même totalité s’inspire aux mêmes
principes auxquels se sont inspirés les
pères. Non, nous n’aurions pas le courage
de pousser l’optimisme à ces extrémités...
ni vous non plus, d’ailleurs. Mais ce que
vous pouvez affirmer avec une absolue certitude, c’est que vous ne trouveriez pas
vjh seul Vaudois chez qui le « 17 février »
n’éveüle des sentiments de profonde reconnaissance pour ce bienfait suprême qui
fut, qui est la liberté de conscience ; pas
un seul, même parmi les ignorants, même parmi ceux qui affectent l’indifférence,
(fui ne fasse en ce jour, inconsciemment
peut-être, j’allais dire presque malgré lui,
un retour sur le passé d’esclavage et de
servitude, pour le com/parer au présent où
il nous est permis — nous ne voulons pas
faire de restrictions en disant: où il mus
est encore permis — d’adorer Dieu selon
notre conscience. Quelles réconfortantes
réflexions on pourrait faire là-dessus, si
nous en avions le loisir.
Le « 17 février », rappelions-nous dans
les lignes que nous consacrions l’année dernière au joyeux évènement, doit être la
fête de la reconnaissance d'abord, de la
fraternité et de l’union ensuite ; et nous
insistions tout particulièrement sur la fraternité : fraternité à travers les inégalités
sociales, les divergences d’opinion, les dissemblances de positions matérielles, les différences de culture. On pourrait revenir,
ü est nécessaire de revenir sur le sujet,
fifus actuel que jamais, et insister encore
et toujours sur cette forme pratique de
fraternité qui se dénomme solidarité, c’est
à dire fraternité en action, «responsabilité mutuelle », d'après la définition du
dictionnaire.
Chacun sait que le programme de la
I fete de l Emancipation » comprend ______
aux Vallées, du moins — trois parties principales. Nous avons d’abord la partie plus
•proprement religieuse, en première ligne,
-comme de juste, qui se déroule au temple,
cù les enfants, encadrés dans leurs dra
peaux flottants, occupent la place d’honneur. Et là on {évoque chaque année un
ou des souvenirs se rattachant à l’histoire
vaudoise, qui font palpiter les cœurs des
tietits et des grands ; on nous rappelle
du devoir de la reconnaissance envers Dieu
et aussi envers ceux qui furent entre ses
mains les instruments de notre délivrance.
Nous avons ensuite le banquet fraternel
d’usage, dans toutes nos Paroisses sans
exception, banquet où règne la joie et la
plus parfaite cordialité, banquet n’ayant
rmn de somptueux, mais où le dessert est
mvariablement corsé de discours enflammés exaltant notre patriotisme vaudois.
On a enfin, pour clore dignement la journée, toujours dans chaque Paroisse, la soirée récréative offerte au public par nos
Unions de Jeunesse.
Arrêtons-nous, un instant seulement,
aux orateurs du banquet qui ont droit —
je l’affirme en toute sincérité — à toiite
notre reconnaissance, vu que si le banquet
fraternel n’est pas un repas comme tous
les autres et se différencie d’un « banquet
de la classe » quelconque, c’est uniepeement
à eux que nous le devons. Or parmi les
excellentes choses qu’on va nous dire, parmi les devoirs de bons Vaudois qu’on va
nous rappeler, ne croyez^vous pas qu’il conviendrait de sotdigner tout particulièrement celui qui en résume le plus grand,
nmnbre : le devoir de la solidarité ? Nous
allons vers une toujours plus grande dispersion; le noyau des Vallées s’amoindrit
un peu toutes les années ; nos hameatix
de la monta.gne vont se dépeuplant petit
à petit, sans qti’il faille en attribuer la
cause à la dénatalité qui afflige nos voisins
de l’autre côté des Alpes, mais uniquement au fait que trop des nôtres s’en vont
chercher fortune ailleurs. Et « ceux qui ne
nous aiment pas » ne" se donnent même
pim la peine de dissimuler leur joie en
calcifiant le nombre approximatif d’années
...ou de sièdes où les Vallées Vaudoises
seront leurs Vallées ! Et nms tous, qui demeurons à la garde du foyer, nous redoublons d’efforts pour enrayer, si possible, ce mouvement migratoire ou, faute
de mieux, pour en retarder les fâcheuses
conséquences.
Mais il noiUs reste un espoir, un espoir
tenace qui nous sauve du pessimisme.
Nous nous disons que le peuple vaudois
jJeut rester peuple vaudois, uni dans la
bonne et dans la mauvaise fortune, même
si l'exode et la dispersion devaient continuer, pour peu que chacun de nous, sous
quelques deux qu’il se trouve, se souvienne
du roc d ou U a été taillé et s’acquitte
avec joie de ses devoirs de solidarité. Nous
pouvons, en gardant nos caractéristiques,
faire bloc malgré les distances qui nous
séparent, si nous consentons à demeurer
solidaires les uns des autres. Solidaires
dans les calamités publiques, solidaires
dans notre appui aux plus pauvres et aux
plus faibles, solidaires dans nos entreprises, dan,s le soutien de nos Eglises, de nos
Institutions de bienfaisance, sans oublier
d’autres Institutions, celles qui nous ont
fait ce que nous sommes, nos Institutions
d’instruction et d’Education, sans lesquelles nous ne repr^enterions plus grand’chose dans le monde.
Frères Vaudois, si nous tenons à nous
réclamer — et nous y tenons fermement
— du nom glorieux qui est l’héritage le
plus prédeux que nos pères nous aient lé
gùé, si nous tenons a le porter avec dignitê, préparons-nous à, comméMtorer la
fête de la liberté de consdence, non seulement avec des sentiments d’estime, d’afféctkm et de support réciproques, mais
surtout en preywnt ¡’engagement solennel
de travailler à nous éyyiandper de l’égoïsme oMectif et individyiel, et d’être toujours plus et toujours mieyix, en tant que
Vaudois, « tous pour un et un pour tous ».
j. c.
Parler de la liberté de conscience aux
approches de la fête vaudoise qui la symbolise, ne nous semble pas hors de propos,
au contraire. D’ailleurs, ce n’est pas l’opinion de l’Echo des Vallées sur le sujet, qui
va être exprimée, mais celle d’un joprnal
fasciste, que nous ferons suivre de quelques fragments de la fameuse conférence
du jésuite Oldrà, mentionnée dans l’un
des derniers numéros. Deux cloches et
deux sons, donc,. deux opinions diamétralèment opposées ; pour et contre la liberté
4é conscience.
•fBegime Fasdsta, du 12 novembre dernier, insère un superbe article, que tout
honnête homme signerait des deux mains,
•5
en faveur de la plus parlfaitê liberté de
conscience et de culte, qui mériterait d’être
reproduit en entier, mais dont nous ne détachons que le fragment le plus significatif : « ...L’offense aux croyances d’autrui
et au mode de les manifester publiquement par le moyen du culte est une marque d’intolérance qui n’est plus de notre
temps et n’est pas digne d’un peuple
civilisé.
« L’humanité, depuis le jour où le christianisme fit son apparition dans le monde
jusqu’à aujourd’hui, a lutté vaillamment
pour conquérir le droit de croire librement
et d’exprimer hbrement la manière d’adorer l’Eternel.
« Il n’est pas cmvenable qu’un dtoyen
soit voué au ympris public, parce que soyi
eyfite religieux diffère de celui d’un autre l
(C’est nous gui soulignons). Et il n’est
pas admissible que tel ou tel autre soit
vilipendé (offeso), par celui qui en professe un différent.
« La loi ne fait aumne distinction parmi
les citoyjens d'un Etat en raison- de leurs
croyances! (C’est encore nous qui soulignons). Et l’on ne peut aujourd’hui revenir en arrière et reproduire des situations
désormais définitivement surpassées par
révolution historique de l’humanité ! Dans
les Etats où il y a variété de cultes, il
n’est même pas possible de penser à offenser l’un d’entre eux. L’habitude du respect et de la tolérance réciproques est fine
loi enracinée dans les mœurs et dans la
conscience. Précisément comme dans la
Rome payenne — avant l’avènement du
christianisme — où tous les cultes, à
quelques rares exceptions près, avaient
droit de cité, sans provoquer ni luttes ni
cmitrastes...
« ...Autre chose est offenser un culte, et
autre chose le discuter...
« ...la vérité n’a rien à craindre de la
lumière et de la libre discussion. L’erreur
seulement se tracasse à ériger des barrières, des remparts, des appuis et des soutiens de toute nature pour que la critique
ne la démolisse pas». — Voilà qui est on
ne peut plus réconfortant pour nous tous,
n’est-ce pas, chers lecteurs ?
Mais voici maintenant l’autre cloche,
cloche lugubre, qui nous glace le sang dans
les veines par son glas funèbre. Il n’est
plus nécessaire de rappeler la fameuse
conférence du père jésuite Oldrà, sur « la
peine de ynort. aux hérétiques » ; conférence annoncée par tous les quotidiens de
Turin et prononcée devant des milliers de
personnes. Elle est donc dans le "domaine
public, désormais, et il va nous être permis d'en transcrire quelques passages parmi les plus... mettons courageux. Inutile
de relever que le père Oldrà ne s’est pas
borné à justifier la peine de mort aux hérétiques, en ce qui a trait au passé, mais
il se déclare ouvertement et à maintes reprises partisan du rétablissement de la
même peine à appliquer aux « hérétiques »
de nos jours. Voici d’aileurs quelques
échantillons de son style qui ont été dûment sténographiés.
« ...lorsque FBghse a épuisé toutes les
ressources de sa patience chrétienne ;
quand toute tentative de persuasion, toute
stimulation spirituelle, tout aiguillon matériel demeurent sans effet, et que le cou^
pable, touché dans ses biens et éloigné de
la société qu’il veut etnpester de la con-tagiop dont il est atteint, opiniâtre dans
le mal, continue dans sa propagande hérétique et s’obstine à vouloir compromettre l’ordre public et la paix des consciences chrétiennes; il ne reste autre chose
à l’Eglise, pour se défendre et pour déifendre ses sujets et pousser l’hérétique à la
vraie interprétation et obéissance à la doctrine catholique, que de recourir à l’exemple extrême de la peine de mort ».
«... Le cathoheisme étant aujourd’hui
l’unique religion reconnue par l’Etat italien, l’Etat peut être plus sévère de ce
que ne voudrait l’être l’Eglise contre les
perturbatettrs de la Foi. En effet, l’Etat
a le devoir de maintenir l’ordre public contre tout perturbateur des intérêts moraux
et matériels de ses sujets. Et cela en tant
qu’il s’agit du trouble des consciences,
pour la défense du patrimoine de la foi,
qui est la base du patrimoine des biens
matériels. Mais l’Etat a besoin de quelqu'un qui l'éclaire ; d’où la nécessité d’un
tribunal compétent, un tribimal ad hoc, à
savoir ecclésiastique, qui juge, pour remettre ensuite le coui>able au pouvoir civil lequel doit frapper et en arriver même à la peine extrême ».
« ...L’Etat catholique a le droit et le devoir de défendre sa religion, unique religion qu’il reconnaisse pour vraie, la catholique, d’empêcher la diffusion de toute
autre « foi » dissidente et de bannir les
autres « fois » au moins en ce qui concerne
leur manifestation publique. Et pour cette
épuration, la peine de mort peut être rendue nécessaire... ».
« ...Souvenez-vous, messieurs, ajoute-t-il
en concluant, que les hérétiques ont été
tout ce qui, de plus maudit, a pu se ruer
de tout temps contre la foi catholique, des
gens malfaisants, immoraux, hideux, pleins
de méchanceté, sans vergogne, antipatriotiques et antisociaux.
« Souvenez-vous des hérésies des Cathares qui se disaient les puants précisément
parce qu’ils n’étaient qu’une seule macule ; rappelez-vous les hérésies des Vaudois, des Albigeois, des Anglicans, des Lutliériens et de toute cette yyialagente vandalique et avide de sang chrétien...
2
ì
€ ...Souvenez-vous, messieurs, qu'un liérétique est pire que le plus grand criminel ; souvenez-vous que la Guerre de Trente
'Ans qui détruisit la moitié de l’Europe a
été causée par l’hérésie de Luther ; et votre conscience ne sera plus troublée devant une peine nécessaire à enlever du
monde tous les mauvais germes de toute
infection morale et. matérielle ¡».
Et maintenant qu’on s’est suffisamment
délecté et édifié, vous vous attendriez à
des commentaires. Nous les jugeons superflus, mais nous allons quand même ajouter ces deux simp’es réflexions : 1" Nous
sommes absolument certains que les catholiques de bon isens et de tonne foi désavouent et condamnent les insanités
de cet exalté ; 2“ après ce qu’on vient de
lire ci-dessus, les adversaires du régime à
l’étranger ne diront plus que le Gouvernement italien met des restrictions à la liberté de parole. . c.
AU MEXIQUE
|[ UNE AUTRE CLOCHE^
« L’Aurore », un journal jyrotestant de
Jungue française du Canada, insère dans
son numéro du 17 décembre l’article suivant nous présentant la questûm du Mexique sous une face quelque peu différente de celle qui nous est 'immtrée journellement par une presse insuffisamment
rensignée.
Il y a quelque temps que nous n’avons
l»arlé de la question mexicaine et nous
y revenons de nouveau en publiant un
article de la plume d’un ancien éléve de
l’Institut Feller qui est allé au Mexique
et y a passé quelque temps pour voir la
situation de près et l'examiner sur place.
On sait qu’il se publie beaucoup de mensonges à cet égard. Les piliers de sacristie que sont les Chevaliers de Colomb
font une campagne en règle contre le Gouvernement du Mexique. Récemment, un
ami nous a fait tenir une brochure de
32 pages que le concile suprême des
Chevaliers a lancée par le monde pour
recueillir la somme d’un-inillion de dollars
afin de combattre le bolchévisme des
aut(^ités mexicaines. Comme pour ses
œuvres de guerre, le concile invite les
non-catholiques à souscrire généreusement
à ce fonds de propagande et les membres
de l’Ordre sont priés de porter cet appel
à la connaissance de tous ceux «qui
aiment la religion, l’humanité et la liberté».
C’est fort touchant ! Je donne la parole à
notre aimable collaborateur,
«Nous aimons les protestants et leur
patriotisme est proverbial chez nous»,
me disait le président Calles du Mexique
au cours d’une entrevue qu’il m’accordait
il y a quelques semaines, dans la salle
de réception du vieux château de Chapulfepec. Tous les fonctionnaires du Gouvernement mexicain que j’eus l’honneur
de rencontrer m’exprimèrent le même
sentiment: «Nous aimons les protestants,
nous avons confiance en eux et nous les
employons ».
Les «évangéliques» ne sont pas nombreux au Mexique. Le président du séminaire théologique Union, ci Mexico, porte
e nombre de leurs membres communiants
à 50.000 ei le nombre total des protestants
à 200.000. C’est un peu plus de un pour
cent de la population. Cependant, le
département de l’éducation — centre de
la vie moderne mexicaine — est sous la
direction de Sr, Moisés Saenz, un fidèle
presbytérien, pendant que son frère, le
général Aaron Saenz, est ministre des
affaires étrangères. A tous les postes de
responsabilité officielle se trouvent des
protestants.
Dans la crise que le pays traverse, la
frontière entre le patriotisme et la trahison
est .clairement définie, Rome est d’un côté
pendant que le protestantisme sans abdication ni servilité, s’est montré loyalement
patriotique, ami non de Calles, mais de
la patrie.
La propagande de Rome par les EtatsUnis et le Canada est l’une des plus
méchantes et* des plus mensongères de
l’histoire moderne. Luttant pour conserver
ses privilèges séculaires et les voyant -*
lui échapper, la hiérarchie mexicaine, aidée '
de ses collègues du monde entier, a eu
recours à une campagne de calomnies et
de mensonges sans parallèle connue.
Pour la raison que les grandes associations de presse sont sous le pouce du
romanisme au point de n’oser rien publier
qui déplaise à l’Eglise de Rome, la vérité
concernant le Mexique est entièrement
voilée au grand public qui lit. L’impression générale est que le gouvernement a
chassé les prêtes des temples qu’il a fermés,
qu’il a mis à mort des prêtres et des
la’iques réfractaires, qu’il a bâillonné la
parole libre, et chassé du Mexique tous
les membres du clergé.
Rien de tout cela n’est vrai. Les prêtres
n’ont pas été expulsés des églises. Ils se
sont mis en grève plutôt que de s’enregistrer dans les hôtels de ville du pays
et de faire rapport mensuel des baptêmes
et des mariages. Pourquoi ces refus?
Parce que, disaient-ils, se conformer à
ces règlements serait « reconnaître la supériorité de l’Etat sur l’Eglise». Et pourtant, dans la province de Québec, le clergé
de tous le^ cultes fait ces retours aux
autorités civiles sans se plaindre.
Et les églises ne sont pas fermées. Elles
sont à la disposition de comités de citoyens
qui sont requis par le Gouvernement de
les ouvrir de jour pour la prière. Les
fidèles y entrent, prient en silence et se
retirent. La seule différence, c’est que les
prêtres ne sontpasprésentsà cesdévotions,
Aveç le temps, ce régime fera comprendre
aux adorateurs qu’ils peuvent adorer Dieu
'dans le temple sans le secours du clergé
et sans les incessantes demandes d’argent
qui leur étaient faites.
Au cours de l’enquête diligente que j’ai
faite sur place, je n’ai pu découvrir un
seul cas de prêtre qui ait souffert la peine
capitale. Quelques catholiques ont été
exécutés, mais pour meurtres ou pour
trahison flagrante. A Iraquato, par exemple, quatre laïques subirent la peine capitale pour l’un des meurtres les plus horribles de l’histoire. Le dimanche 31 juillet
dernier, une populace fanatisée surgit de
l’église catholique de cette ville, fit brûler
l’église baptiste de l’endroit, incendia les
maisons de 18 protestants, blessa mortellement un membre âgé de l’église et termina son orgie en traînant une protestante
par les rues, lui coupant la tête, remorquant son cadavre dans la poussière
pendant une heure, puis le jetant sur le
bord de la rivière. C’était la réponse de
Rome au plaidoyer de tolérance!
Enfin, pas un seul prêtre natif du Mexique n’a été chassé du pays. Un certain
nombre de prêtres de nationalité étrangère ont été forcés de quitter le Mexique
pour cause: ils avaient été trouvés coupables de propagande séditieuse. Voilà la
, véritable situation telle que je l’ai vue
de mes yeux.
Le Mexique tient absolument à être
libre. A son actif, il a quatre cents ans
d’ignorance, de vice et de superstition
1 dont il fait remonter la responsabilité au
j clergé romain. Les protestants du monde
i entier lui doivent respect et sympatie dans
les efforts qu’il fait pour s’en libérer,
i C. K. du Fellowsliip Forum,
Washington, D. C.
JEAN JALLA
Légendes et Traditions populaires
des Vallées Vandoises.
Nouvelle édition revue et considérablement augmentée.
<i'Bottega della Carta» - Torre Pellice.
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VENDO terreni fabbricabili con casa
rustica e civile, terreni coltivabili, bella
posizione, in Villar Pellice. — Rivolgersi
aH’Amministrazione del Giornale.
it-imlilic-iiiti
M. le pasteur Guido Comba est parti
de Naples le l.er janvier 1927, sur le transatlantique italien Colombo, pour se rendre aux Etats-Unis d’Amérique en .qualité
de délégué de l’Eglise Vaudoise d’Italie.
iDans le cours du voyage, on constata
qu’il n’y avait point de prêtre à bord et
que par conséquent on ne pourrait avoir
de service religieux le dimanche.
Cp fut une grande déception, en particulier pour une dame américaine catholique-romaine qui parla d’abord de la chose
avec M. Comba et alla ensuite demander
au Commissaire du bateau si M. Comba ne
pourrait pas célébrer, lui, un culte.
M« le Commissaire acquiesça très vobnt jers à ce désir ; il eut soin que le salon
fût dûment aménagé avec des chaises, des
tables et des fleurs, et mit aimablement à
la disposition de M. Comba l’orchestre du
bateau.
Tous les passagers, cathodiques et protestants, qui étaient en mesure de le faire,
assistèrent au culte. L’orchestre préluda
par une Ouverture, suivie de la lecture
de la Bible et d’une excedlente et très appropriée allocution spr la nécessité que
Dieu et le Seigneur Jésus-Christ entrent
dans notre vie. L’orchestre joua enc^
Y Ave Maria de Gounod, et le beau et simple culte termina par l’Oraison dominicale
et la bénédiction.
Voilà probablement le premier culte célébré par un Pasteur vaudoïs sur un navire italien.
[Ces lignes ont été écrites par Miss B.
Balker qui était au nombre des passagers].
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens.
On cherche un BON INFIRMIER pour
l’Hôpital de Torre Pellice.
Saint-Jean. Comme le présageait la
bonne volonté de tous les membres, une
nouvelle activité a été sans doute remarquée au sein de l’Union. Grâce au zèle de
notre Président et à la direction sûre et
bénie de notre Pasteur, les études religieuses de M. Lupo furent et sont suiviesi avec
le plus vif intérêt ; tous, plus ou moins,
comprennent qu’il est nécessaire de s’occuper avec conscience des choses spirituelles;
de difficiles et épineux qu’ils paraissaient
de prime abord, ces problèmes sur la vie
de l’individu, résolus à la lumière de l’Evangile, deviennent pour la plupart le sujet
d’une étude profonde et sincère.
I.<a préparation de petites réunions avec
projections lumineuses, quelques discussions assez animées sur des questions à
l’ordre du jour, Pintérêt toujours plus
grand que porte chaque membre pour les
Missions et le combat des fléaux de l’humanité, voilà le fruit de ce zèle pour l’avancement du Royaume de IDieu.
En terminant nous voulons remercier,
par ces lignes, les neveux de feu M. l’ancien Albert Gay et leur témoigner toute
notre reconnaissance pour les livres dont
ils ont enrichi notre bibliothèque ; qu’ils
soient certains que nous ne laisserons point
.jaunir ces volumes au fond, d’une armoire ;
la/ lecture assidue, qui en sera évidemment
•faite, dira à elle seule le plaisir éprouvé
pour un si beau cadeau. G.
PIETRO ENRICO TRON :
Una Testimonianza.
Prezzo : L. 2,50 (franco posta).
Indirizzare ordinazioni all’editore Paolo
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è ridotto a L. 8 per i due volumi.
Copie in deposito : Libreria La Luce,
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(Il en sera fait prochainement une brève
receìision).
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RICEVE
in Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
CHRONIQUE VAUDOISE
souscniPTiON rout les coluges ytiioots.
Listes antécédentes
M.mes et M.rs :
Sénateur prof. D. Giordano,
Venise »
Un Marin Vaudois »
Auguste Coïsson, négociant »
Alexandre Pasquet, La Tqur »
Emile Pasquet, Id. »
Anita Pfister-Gay, Zurich, en
souvenir de son oncle, le
géomètre Pierre Gay »
Lina Tamietti »
Enrico Tron, junior, pasteur »
Comm Léopold Bounous »
Willie Enrico Proehet »
iDocteur David Rivoir »
Henri Pascal, junior, pasteur »
{A suivre). Total L.
L. 36.040—
1.000,
300,
200,
200,
200,
200,
100,
ICO,
100,
1Ó0,
100,
100,
3S.740
* :¡: St
Le don du « Marin Vaudois » était accompagné de la belle lettre d-dess(ms :
« Oran, 23-1-1/927.
« Cher Professeur,
« Voici, avec joie, ma contribution ei»
témoignaige de reconnaiissance envers les
Collèges du Pomaret et de La Tour.
« L’influence de l’exemple des Professeurs a été réelle durant toute ma vie. Rs
m’avaient appris à aimer le devoir, la diXHture, le sérieux de la vie ; ils m’avaient
enseigné à fuir la paresse, la bouffonnerie
et les compagnies équivoques ; ils m’ont
laissé un souvenir agréable et sain... Je
suis certain que tous les élèves des Ccdlpges de La Tour et du Pomaret pourraient
signer sincèrement ce témoignage, en y
ajoutant bien plus de ce que je viens
d’écrire, un peu à la hâte, depuis ce port
où je ne suis entré que pour quelques ;
heures. j
« Que Dieu bénisse et garde les Collèges '
de La Tour et du Pomaret ; et qu’U donne
Lui-même Sa .précieuse approbation à l’œuvre des Professeurs.
« C’est' le souhait profondément sincère
d’un « Marin Vaudois ».
ANGROGNE. Le 3 février nous avons
dû reprendre nouvellement le chemin du
cimetière pour y accompagner la dépouiBe
mortele de Bertin Marguerite feu Etienne, |
décédée à la Piantà, à l’âge de 55 ans. ■ I
Notre sœur ayant été longtemps cuiri- |
nière de l’Asile des Vieillards de Saint- J
Jean, le Pasteur de cette Paroisse a pris !
part aux funérailles, déposant sur la
tombe de la défunte la fleur du souvenir
chrétien.
Le Pasteur d’Angrogne a présidé le service à la maison, où des paroles de consolation ont été prononcées.
Notre sympathie chrétienne est assurée
à la famille en deuil. D. P.
BOBI. Le 6 février, premier dimanche
du mois, a eu lieu la réunion, désormais
habituellle, de la jeunesse de notre Pa- -,
roisse. Jeunes filles et jeunes gens ont ré- !
pondu avec empressement à l’invitation
lancée par le Pasteur du haut de la chaire,
et à deux heures, 75 «jeunes» environ se
trouvaient réunis dans la grande salle
unioniste.
I,a partie religieuse, au cours de laquelle
7iotre pasteur M. Tron nous parla du capitaine David Mondon et de sa digne compagne, fut suivie avec beaucoup d’attention, et je dois dire que jamais l’Union
Chrétienne de Jeunes Gens ne is’est sentie
si fière de porter le nom de ce héros qui
mérite bien une place auprès de ces grands
Vaudois, Janavel et Arnaud. ‘
Quelques récitations, un chant, imis un ■
thé, peut-être un peu sucré, mais bien ac- .
cueilli tout de même, et les jeux cominen- 'i
cèrent pleins d’entrain. Quelques chants encore, et la réunion prit fin.
Excelent après-midi, jeux animés, rires
francs, gaîté saine (ce qui malheureusement n’est pas toujours l'apanage de ia
jeunesse actuelle), tel est, en qudques
mots, le résumé de cette belle réunion.
3
'Â
fTf. -w
TÇTa^
. ■ f
• Et maintenant, uniros merci aux or»;anisateurs et... au revoir au premier di
i!/»anche de mars!.,. J. P.
' Fidè’es à leurs traditions, les Unions
\
, rie Jeunes Filles et Jeunes Gens organisent
me soirée qui aura lieu, Dieu voulant, le
I 37 février, à 20 h. 1|4. Cette date n’est
•pas encore très certaine, mais nous espérons fermement que la permission nous
parviendra à temps pour, nous permettre
rie tenir parole. Les dimensions de notre
fîalJe n’ayant malheureusement pas changé
depuis l’année dernière, nous renouvelons
^invitation faite, il y a un an, à tous ceux
(ï'ui ont l’intention d’assister à notre soirée, et ils sont nombreux, de ne pas être
tn retard. Rien ne sert de courir, il faut
partir à temps...
iLA TOUR. Un très nombreux cortège
où toutes les « Sociétés » de La Tour
étaient représentées, avec leurs drapeaux,
a accompagné, dimanche dernier, au cimetière les dépouires mortelles de M. Jean
Pierre Bormet. décédé aux lApp-iots à l’êge
-lie 73 ans, après une courte maladie.
M. Bonnet était très favorablement connu
h La Tour, surtout comme membre actif de
plusieurs associations : la Société Ouvrière,
entre autres, dont il fut secrétaire pendant
une trentaine d’années ; 1'« Aleanza Cooperativa », dont il était secrétaire-caissier,
•et d'autres encore. Muni de son di[)lôme
tie maître d’école, il fut ijendant quelques
années régent au Pra du Tour, d'où il passa
à riraprimerie Mazzonis en qualité de graveur. Et partout il laisse le souvenir" d’un
homme intègre et dévoué au bien public,
ainsi que l’ont relevé avec à propos AIM.
le prof. M. Falchi et Alexandre Rivoir, au
tom's du service funèbre, présidé par M.
Jides Tron, et qui eut lieu au temple.
Nous renouvelons au fils affligé, M. Sil vio
Bonnet, et à tous les parents, notre aiïec
— La « conférence » de Sainte-Marguerite a été présidée, dimanche dernier, par
ïe docteur Italo Mathieu, qui entretint, de
façon fort intéressante et aussi claire qu’on
pouvait le souhaiter, le public qui s’écrasait dans la salle, sur un sujet captivant ;
« les infiniment petits », c'est à dire les
microlxis. Microbes ou Ijacilles du typhus,
du tétanos, de la peste, du choléra, de la
tuberculose, etc., etc. ; de leur multiplication prodigieuse, des précautions à prendre xK)ur en neutraliser les sinistres effets. Le tout suivi de bonnes projections
que l'orateur ülustre efficacement au fur
et à mesure. Une conférence aussi docte'
que pratique, que nous avons vivement
appréciée.
— Conférence à Sainte-Marguerite. Dimanche soir, à 8 h., M, le prof, David Jabier parlera sur un épisode de l’histoire
vaudoise.
MARSEILLE. L’Union Vaudoise de Marseille espère célébrer l’anniversaire du 17
février le dimanche 20, par un banquet
dans les salons de la « Cigale ».
La Colonie Vaudoise a eu à déplorer
la perte, en janvier, de M.me Troji, femme
du dévoué vice-secrétaire de l’Unioix M,
Jean Tron, du iPbmaret ; de M. Emile Bert,
de Riclaretto, décédé à 46 an.s, et de M.
Henri Bounous, de Ridaretto, également,
qui nous a quittés à 60 ans.
A toutes les familles affligéas, l’expres•sinn de notre sympathie chrétienne.
H. P.
SAINT-JEAN. Les cultes du dimanche
Ml janvier ont été consacrés à faire connaître et à plaider la cause des Missions
en pays payens. A l’école du dimanche,
d abord, M.Ue Coïsson, institutrice missionnaire arrivée depuis iieu, i>arla aux enfante d une manière très captivante, et,
a.u culte principal, M. Tron traita le sujet
d une façon générale en rappelant des
jaits authentiques et émouvante. Le soir,
à la Salle Albarin, devant un nombreux
auditoire, 1 étudiant M. Ermanno Rostan
traça, en quelques traits concis mais complets, la vie et l’œuvre de François Coilkird. Les quêtes, en faveur de la Société
rie Paris, fructifièrent la somme de L. 260.
ment de Marguerite >Bertin, décédée à la
Piantà d’Angrogne, à l'âge de 55 ans.
iD’origine modeste, elle avait su se faire
aimer et apprécier par la bonté de son caractère, par son honnêteté et sa fidélité à
son devoir. Alitée depuis quelques semaines, elle avait exprimé le désir d’être transportée à sa maison paternelle où elle espérait reprendre des forces pour continuer
son humble tâche, et c’est là qu’elle fut
rappelée par le Maître à monter plus haut.
Me laisse un grand vide à l’Asile des Vieillards où elle fut cuisinière pendant ses
neuf dernières années.
Le service funèbre, à la maison mortuaire et au cimetière de Saint-Laurent,
fut présidé par MM. les pasteurs Pons et
E. Tron.
—• Dimanche, 6 courant, un long convoi
funèbre accompagnait au cimetière de Eibiane la dépouille mortelle de Suzanne Eivoir, qui a terminé sa course terrestre à
l’âge de 82 ans. M. Tron, qui parla à la
maison miortuaire et sur la tombe, s’adressa
à un public presque entièrement catholique-romain qui écouta, dans un silence
parfait, les paroles évangéliques.
Nos condoléances aux familles en deuil.
Voici le programme de la journée du
17 février ; à 10 h. 30, dans le temple,
fête des enfants. — A 12 h. 1|4, agape fraternelle à la Maison Vaudoise. ije prix en
est fixé à L. 12,50 (.sans vin). On est prié
de s’inscrire chez M. Jean Bonnet, aux Airals, ou bien chez M. Frédéric Eynard, aux
lîlonats, amnt le 16 courant. — Le soir, à
20 h. 30, à la Sale Albarin, soirée de bienfaisance, préparée i>ar l’A. C. D. G., avec
la représentation du drame: Una causa celebre, de Dennery, suivi d’une farce. Dans
les entr’actes, la Société Chorale chantera
quelques chœurs patriotiques.
Programme des plus attrayants, aussi
n’avons-nous pas besoin de recommander
au public d’accourir nombreux. Y.
SUSE. On nous fait remarquer que ce
n’est pas le maréchal Bounous qui a quitté
Borgone, mais la famii'e Alliaud, qui est
venue s’établir à Pignerol. I-e reste est
exact.
VILLESECHE. D'un quotidien de Constantinople nous relevons que le prof. Henri
S
Tron, notre coreligionnaire et collègue, a
tenu une très intéressante conférence, en
langue italienne, sur ; L’influence italienne
sur la culture française depuis la chute
de l’empire rommin jusqu’à la mort de
Henri IV. Conférence que ledit journal
résume assez amplement et favorablement,
et qui fait honneur à notre concitoyen,
actuellement professeur à l’Institut Technique Italien de Constantinople, ce dont
nous le félicitons vivement et très cordialement. t. p.
ü; >;= i:
I-e prof. M. Ernesto Filippini, secrétaire
.général de 1’« Union Nationale des Ecoles
du Dimanche », nous prie d’annoncer que
sa nouvelle adresse est à : Via Firenze,
.38 - Rüim (5).
Le 3 février a eu lieu l’ensevelisse
IVoiivelles de la Semaine.
Halie. Le ministre des finances, comte
Volpi di Misurata, dans une lettre au Chef
du Gouv^ernement, annonce que l’emprunt
du Ijittorio a donné des résultats dépassant toutes les prévisions. En efl'et, écritil, les souscriptions en argent comptant
ont donné la somme de 3 milliards 160 millions ; celles qui .sont représentées par la
conv'ersion des bons du Trésor en nouveaux
titres, ont atteint le chiffre élevé de 20
milliards 353 millions ; ét tout cela, sans
que le montant de la dette publique, qui
était de 91.309 miillidns à la -date du 30
juin 1926, ait augmenté ; car les 6.338 millions d’aug-mentation apportés par le nouvel emprunt et par la consolidation des
bons du Ti’ésor, est annulée par la diminution de 6.824 miillions qui s’était vérifiée dans notre dette publique pendant le
second semestre li926.
Dans le dernier Conseil des Ministres,
ont été prises plusieurs délibérations imiwrtantes, Entre autres celle sur l’obligation, de la part des médecins et des sagesfemmes, de dénoncer à l’autorité supérieure
les cas de fausses couches, de maladies infectieuses, etc. : celle sur la création d’un
Institut National ayant pour but de subvenir aux besoins de tout genre de la très
nombreuse classe magistrale ; celle sur la
prochaine institution de trois chefs d’EtatMajor : pour l’armée, pour la marine et
pour l’aéronautique, sous la direction suprême du chef d’Etat-Major général, qui
est actuelement S. E. le général Badogho.
A Mdan, les principaux organisateurs
socialistes et chefs de la Confédération générale du travail, dissoute par le Gouvernement, ont déclaré d’accepter le programme des organisations ouvrières actuelles,
reconnaissant le Syndicalisme d’Etat, et de
mettre toutes (eùrs énergies et leur longue
expérience au service de la nation, en constituant un « Centre d’association et d’assistance culturale ». Toute la presse italienne
a parléfiu grand événement que rien n’avait
laissé prévoir, mais qui aura un^/grande
répercussion, surtout à l’étranger. Le chef
des Syndicats fascistes. Thon. Rossoni, par
le moyen de son journal, le Lavoro d’Italia,
et dans un discours qu’il a tenu à Gênes,
se mé’’e un peu de "ce revirement tardif
et tiéclare qu’ü ne veut avoir aucune corrèsponsabilité avec ces « messieurs » ; ou
ëvec nous tout-à-fait, ou contre nous.
— Fronce. Les dispositions concernant
le visa aux passeports, qui avait été récemment rétabli par le Gouvernement
français, viennent d’être suspendues sine
.die, pour ce qui concerne notre pays, qui
" était justement un de ceux qui en auraient
souffert davantage, vu le grand nombre
de nos concifoyens oui se rendent cliaque
année en France, en quête de travail. Le
président du Conseil, M. Briand, a cependant déclaré que le Gouvernement va inviter les Chefs d’Etat étrangers à vouloir
déconseiller leurs sujets de se rendre en
France pour y chercher du travail ; car
c’est à la main-d’œuvre étrangère qu’on
en veut, et qu’on avait institué cette
mesure restrictive, provisoirement mise en
quarantaine.
— Allemagne. Le nouveau Cabinet allemand, présidé par l’exi-chancelier Marx
qui a déclaré, dans son discours de présentation au Reichstag, que l’Allemagne
renonçait à l’idée de la revanche et que
le nouveau Gouvernement serait fidèle à
la' République et punirait sévèrement'
toute tentative faite pour changer la Constitution actuelle, a obtenu, à la suite d’une
assemblée très agitée, la confiance du
Reichstag. La séance a été très laborieuse
à cause des nombreuses attaques qui ont
été faites, de la part des députés du centre et des social-commurdstes, contre la
personne du nouveau ministre de l’intérieur, von Keddel, accusé d’avoir été ouvertement favorable — dans le passé —
au coup d’Etat du fameux Kapp et d’avoir
offert l’hospitalité à la Société Olympia,
qui, sous l’apparence d’une activité sportive, cachait des intentions de politique
réactionnaire. Même qu’une enquête sur
l’activité passée de l’actuel ministre de l’intérieur à dû être promise par le chancelier Marx. Et c’est du résultat de celle-ci
que dépendra, très probablement, l’avenir
de tout le Cabinet.
A la suite des accords survenus entre les
AUiés et l’Allemagne, ceUe-ci a été délivrée de la Commission, mfiitaire interalliée
qui avait été établie pour contrôler le désarmement de l’Allemagne. La fin de cette
Commission, saluée avec satisfaction par
tout le peuple, signifie que les Alliés reconnaissent désormais que le Reich a officiellement désarmé ses frontières. Voici,
en effet, ce qui aurait été détruit ou consigné aux AEiés : 14.(X)0 aéroplanes, 27.000
moteurs, 55.000 canons, lOkoOO mitrailleuses, 6 raillions de revolvers, 39 millions
de projectiles. Cette énumération ne faitelle pas venir le frisson, à penser que ce
sont tous des engins de mort et de
destruction ?
— Portugal. Il paraît qu’une nouvelle
insurrection a eu lieu et que des combats
ttcharnés, entre les troupes du Gouvernement et les insurgés, continuent à se lii\mer dans les environs de la capitale. Dans
aucun autre Etat de l’Europe ces soulèvements ne se répètent avec autant de régularité et celui-ci ne va pas encore — très
\’raisemblablement — être le dernier de
la série.
-- Chine. La situation générale est loin
de s’éclaircir : ce ne sont plus seulement
les Anglais qui prennent position et qui
envoient, en toute hâte, des renforts aux
troupes qu’ils ont déjà dans le lointain
Orient. Mais l’Amérique et le Japon aussi,
jusqu’ici spectateurs, viennent de se prononcer et de préparer quelques unités navales et des troupes pour les envoyer, s’il
leTaudra, à Shangai, pour y protéger leurs
concitoyens et les grands intérêts qu’ils
représentent.
Le Gouvernement italien paraît être lui
aussi tout-à-fait d’accord avec celui de
l’Angleterre, pour une action en commun
de toutes les puissances européennes, dans
le céleste empire.
■— Japon. En hommage à une ancienne
tradition, les funérailles du mikado Hioshi
hito, mort depuis Noël, ont été célébrées
seulement lé'7 courant. Cent-quarante-troisième empereur du Japon, il a été pleuré
par toute la nation, qui a gardé le silence
et l’immobilité pour 5 minutes au début
de la cérémonie funèbre. Plus de 10.000
des personnalités les plus en vue de l’empire prirent part aux grandioses funérailles, auxquelles assistèrent plus d’un million de personnes, en long cort^e ininterrompu pendant presque 4 km. pj.
Au fond de toute âme humaine vibre encore une corde divine ; sachons la toucher
d’une main délicate et noua serons étonnés
des mélodies qui en sortiront. X.
Jean Coîsaen, directeur-responsable
Torre Pellico - Imprímorie Alpine.
Les familles BBRTIN remercient toutes
les aimables personnes qui ont bien voulu
accompagner au champ du repos la dépouille mortelle de leur bien-aimée sœur„
beUe-sœur et tante
Marguerite Berlin
Un remerciement spécial est adressé àla
directrice de l’Asile dés Vieillards de SaintJean, M.me Fernande Gardiol; aux docteurs MM. Turin et Quattrini, ainsi qu’oMX
pasteurs MM. Emüe 'Tron et David Pons,
pour les bonnes paroles de consolation
adressées en cette circonstance.
Angrogne (Piantà), le 3 février 1927.
La famille EYNARD, profondément
émue par la preuve de sympathie reçue à
l’occasion de la courte maladie et du départ
pour la Patrie Céleste de leur bien-cdmé
père
JEAN-DANIEL EYNARD
remercie vivement tous les voisins et lu
Directnce de l’Hôpital pour les soins dent
ils ont entouré le cher disparu, ainsi que
toutes les nombreuses personnes qui l’ont
accompagné à sa dernière demeure.
Torre Pefiiee, le 6 février 1927.
(Arnoulets du Fort).
M. SILVIO EONNETT et lés proches pa
rents dé
M.' J. Pierre Bonnet
décédé le 4 février, à l’âge de 73 ans, profondément émus et reconnaissants pour
l’affection et l’estime témoignées à leur
bien-aÎTné au cours de sa courte maladie
et à l’occasion de ses funérailles, remercient vivement les voisins, les Sociétés qui
l’ofit accompagné au champ du repos et
tous les nombreux amis qui, de tant de
façons, ont sympathisé avec eux dans leur
deuil.
Torre Pelice (Appiots), le 7 février 1927.
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' làNGROGNA -‘Pastore: Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LDSERNA S. GIOV. - Pastore: EmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G, Miegge, candidato teoL
FERRERÒPastore: Luigi MicoL
, FIN BROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
Frali - Pastore;'Alberto Fuhrraann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
\ RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
HODOREITO - Sig. Èlio Ey.nard, cand. teol.
BORA’ - Pastore ; Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 6, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
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Luigi Rostagno, ivi,
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Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
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Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Cliiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
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evangelista. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica,
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro -Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via SerragU, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : 'Oorrado dalla. Casa Benco, Via
Planatica, Piume 15.
FORANO - Chiesa EvangeUca - Sigi Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - -Chiesa : Via Assarotti' - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. AzzareUi, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
' Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Cliiesa c Via GalU Tassi, 18 - Culto
ogni. Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito : A. Muston, Via Montebello, 8,
Livorno.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUi, Viale
Fransciui, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CelU, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca . Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Davide Porneron, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, SO - Pastore :
Alberto Prochet, ivi
GRSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
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PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
FESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato Billour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
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RIO MARINA - Oaiesa Evangelica - Sig, Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
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Carducci, 16-5, Sampierdarena. *
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
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Giovanni Potrai, ivi.
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Id. - Giampiccoli Adolfo, Müano (18)
ger ^Esteban, Cummalan - Santiago Clôt,
Luan d'Oro - Durand Bartolomeo, Rorà
(13,25) ~ Bartolo (BertonlDalmas, Jacinto
Arauz - Chauvie Aliberto, Id. - Ricca Teodoro, Torino (5) - Beckwith Ch., Torre Pellice - Paul Rivoir, Prarostino - Lidia Avondet-Rivoir, Id. - Jean Reynaud, Id. - Joséphine Forneron, Id. - Françoise Forneron. Id. '- Henriette Plavan, Id. - Marie
Gaudin, Id. (2) - Marie Long-Rostan, Id.
- Jean Pasquet, S. Secondo - I^ong Ines,
Luserna S. Giovanni - J. Pierre Benech,
Id. '- Tron-Micol Aline, Massello - Jacque
line Tourn, Rorà - Monnet lEllisa, Vilar
FeÜiiice - Gönnet Jeanne, Id. - Pons Jules,
Ferrerò, e 1926 - Micol Enrico, S. Maurizio
Canavese - Micol Federico, Maniglia Gaydoü D.,, Torre Pellice - Calissano Jean, Id..
(2) - Bonjour Guido, Id. - Rostagno LuigiPoma retto (6) Planchon Judith, iBobbio.
Pellice - Negrin J. Pierre, Id. - Negrin Elisée feu Elisée, Id. - iPasquet ConstanceId. - Davit Daniel, Id. - Gönnet Etienne,
Id. - Charbonnier Samuel, Id. - Pontet
Pierre, Marseille (6).
{A suivre).
Margiunti Pilade, Torre Pellice (5) - Jean
Balmas, Pramollo, 1926 - J. Jacques Ribet,
Id. - Suzanne Long veuve Bounous, Id. »
Louise veuve Reynaud, Id. (0,50) - Théophile Bounous, Id, - François Reynaud, Id.
(1) - J, Jacques Plavan, Id. - J. Jacques
Peyronel, Id. (2) - lEmiüe Long, Id. - Alexis
Long feu Henri, Id. i- Sappé Jacques feu
Jacques, Id. - Théophile Peyronel, Id. Louise veuve Costabel., Id. - Madeleine Bertalot, Id. - Jean Jahier, Id. - Elisée Beux,
Id. - Jean IHertalot, Id. - Jules Jahier, Id.
- J. Jacques Bouchard, Id. - Edwy Sappé,
Id. - Giulia Roman, Prarostino - Ribet Paul,
Id. - JaJla Corrado, Fiume - Hürzeier Marie, (Uourmayeur (5) - Revel Eugenio, Aosta
- Claudio Gevroz, Verrès - Rosine Pavarin,
Luserna S. Giovanni - Rivoira Luigi, Prarostino, e 1926 (2) - Coucourde Bartolomeo, Inverso Pinasca - Gardiol Felipe, Tai-ariras - Esteban Rostagnol, Id. - Mûris
David, Id. - Coïsson Pablo, Id. - Salomon
Pablo, Id. - Rostan Francisco, Id. - Guido
Rivoire, Id. - Constantin David, Estanzuela
- Benech J. Pedro, Id. - E. Julio Griot, Id.
- Gönnet Enrique, Id. - Navache Suz. de
Grand, Jacinto Arauz (5) - Breuza Felipe,
Id. - Durand Umberto, Id. - Gönnet Augusto Id. - 'Berger J. Daniel, Id., e 1925-26 Long Benjamin, M. - / iniand-Pilon Augusto, Id. - Rochon Santiago, Villa Iris - Santiago Janavel, Id. - Malan Adolfo, Id. - Ber
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