1
Clnqeante-nenvièmc année.
9 Novembre 1929
N* 45
L BGHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUÉ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an Pour 6 mois
L. 8,» 10,—
%« 20,. 19,—
1 doll.
5
611
Vz doll.
Vallées Vaudoises.......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ............................
Plusieurs abonnements à la même ad^"
Etats-Unis d’Amérique . . . . .
On a'abonne : à Torre Pe’’ d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 29); dans ^ .sses, chez MM. les Pasteurs.
===- .. ' ■ ■ _________-aies les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimables
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
^’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 29 - '^Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro SO centimes w
«•M» dignes de louange, occopent vos pensées. (Phil. 8).
8
A.'V'XS.
MM. B. Léger, modérateur, ot A. Bostan,
caissier de la Table, viennent de rentrer
à Rome ; toute la correspondance doit donc,
à partir d’aujourd’hui et jusqu’à nouvel
ordre, leur être adressée : Via 4 Novembre, 107 - 'Roma 1.
ALLIANCE UNIVERSELLE
des Dniois Clirétieiines de Jegnes Gens
SEMAINE DE PRIÈRE
(11-17 Novembre 1923),
Genève, juin 1923.
CheTs Frères,
D’après la règle observée depuis près de
vingt ans, c’est à l’Alliance Universelle des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles que
revenait oette année le soin de préparer
la circulaire pour la semaine de prières.
Le Ocpiité de Lnndres a chargé le Comité
national de l’Inde de rédiger u,n premier
projet qui a servi à établir la liste des sujets. Nous l’envoyons à nos organisations
nationales en les priant instamment de la
communiquer à toutes les Unions de leur
ressort. _ ____
Le monde a besoin de notre service, mais
hélas !• combien souvent ne devons-înous
pas reconnaître qu’il nous manque la puissance nécessaire. Rappelons-nous donc ces
deux promesses : « Vous recevrez la puissance du Saint-Esprit qui viendra sur
vous» (Actes I, 8). «Votre Père Céleste
donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui
demandent» (Luc XI, 13).
Recevez, chers Frères, nos cordiales salutations. Le Comité Universel.
dimanche 11 NOVEMÎBRF.
Réalisation de la présence du Christ. Ce
qui fait de nos Unions une force réelle et
vivante dans le monde, ce n’est ni l’organisation, ni l’argent, ni le noimbre actuel
de leurs agents : c’est l’esprit du Christ
agissant dans le cœur de chacun de leurs
membres qui seul pourra remuer le monde.
Jesus a dit : « Venez à moi ». C’est très
bien d etre pleins d’ardeur pour exécuter
des plans magnifiques, mais il faut nous
garder de tomber dans 1 agitation et d’être
empêchés d’entendre la voix de Celui qui
nous dit : « Venez à moi ». Allons donc à
lui et apprenons de lui. (Lectures : Matth.
XI, 28, et Marc VI, 31).
Souvenons-nous spécialement dans nos
prières des Alliances Universelles des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles et de
Jeimes Gens, de rAUia,nce évangélique, de
l’AUianoe universelle pour l’amitié internationale par les Eglises et d’autres orga-*
nisations chrétiennes internationales ; remercions Dieu de tout ce qu’elles ont pu
faire pour pénétrer de l’esprit du Christ
les relations intematiopales, interraciales
et sociales, et intercédons avec lui pour
que leur œuvre soit aussi profonde qu’eUe
est étendue.
LUNDI 12 NOVEiMBRE.
Calme. «Car ainsi a parlé le Seigneur,
1 Eternel, le Saint d’Israël : C’est dans la
ranquiUité et le repos que sera votre salut : c’est dans le calme et la confiance que
sera votre force. Mais vous ne l’avez pas
voulu» (Esaïe XXX, 15).
Nos pensées en ce jour se fixeront plus
spécialement sur nos camarades de toutes
races da,ns le continent africain : l’Algérie,
la Tunisie, l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Afrique orientale, l’Afrique occidentale, l’Afrique centrale. Nous prierons aussi pour
la Palestine et le tFbyer de l’amitié internationale a Jérusalem.
Nous intercéderons aussi pour l’œuvre
éducative de nos Unions dans les divèrs
départements (religieux, physique, intellectuel, technique), pour le développement
de l’esprit d’initiative chez les membres
des Comités de cadets, ou dans les clubs
dirigés par les cadets eux-mêmes, pour les
écoles et les cours temporaires destinés à
former des secrétaires généraux, des spécialistes, des aides volontaires ou des membres actifs de Publications diverses.
MARDI 13 NOVEMBRE.
Humilité. Au cours de ces dernières an^
nées, l’orgueil a mené le monde à la ruine ;
c’est cet orgueil qui nous empêche individuellement d’être des hommes vraiment
utiles. Le Fils de Dieu a dit : « Recevez
mes instructions, car je suis doux et humble de cœur» (Philipp. II, 5-8; Jacques
III. 17)^.. ..
Que nos pensées se concentrent aujourd’hui sur nos camarades de races diverses
dans le grand continent américain, où, de
toutes les parties du monde, on afflue, espérant trouver du secours et un nouvel
home : le Canada, les Etats-Unis, les Indes
occidentales, l’œuvre nouvelle au Mexique,
la Eédération des Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens de l’Amérique du Sud, et les
diverses républiques où se poursuit l’œuvre des Unions, telles que l’Argentine, le
Brésil, le Chili, le Pérou, l’Uruguay.
Prions également pour toute l’œuvre
d éducation physique dans nos Unions,
pour les cours destinés aux directeurs d’exercices physiques, pour la coopération entre l’Union Chrétienne de Jeunes Gens et
les Comités d’hygiène morale et sociale,
pour les camps, les homes de vacances, restaurants, etc.
.MERCREDI 14 NOVEMBRE.
Porter le joug. Il ne suffit pas de nous
reposer en la pnésence de Dieu ; ce repos
doit nous préparer à porter le joug du service chrétien. « Il est bon d’attendre en
silence le secours de l’Etemel. Il est bon
pour l’homme de porter le joug dans sa
jeunesse » (Lam. III, 26-27).
Heureux celui qui se charge joyeusement du joug que Christ lui offre, faisant
ainsi de ses forces le meilleur emploi possible. (Lire : Jean XXI, 15-17, et Luc IX,
23-24).
Aujourd hui nous prions pour n«3s camarades en Asie ; en Chine, au Japon, aux
Indes, en Birmanie, à Ceylan, en Malaisie
et aux Iles Philippines.
Intercédons aussi pour l’œuvre cadette
de nos Unions, les Eclaireurs, l’éducation
civique chrétienne, les cercles d’études bibliques et autres mouvements parmi les
collégiens, les apprentis, les garçons négligés, etc.
JEUDI 15 NOVEMBRE.
Christ porte le jmg avec nous. Le joug
est^irtagé avec Christ : « Mon joug ».
Ne i’oubliojîs-flious pas trop souvent ? Lorsque nous nous mettons au service de Dieu
nous sommes bien vite découragés et dé
A. ^
ooncertés par les tristes réalités, de la vie ;
prenons courage, nous ne sommes pas seuls
à iKHter le joug. Nous sommes appelés à
être «ouvriers avec Dieu» (1 Cor. III, 9).
Nous prions aujourd’hui pour nos camarades en Australie et en Nouvelle Zélande.
üntercédcms encore pour toute l’ceuvre
spéciale de nos Unions, surtout celle en faveur des émigrants, et pour tous les clubs
et foyers internationaux, en nous rappelant les problèmes personnels et i^tionaux
attachés à cette œuvre et les occasions qui
s’oflfrent d’établir la fcfenne entente entre
1^-peuples et d’enrichir la vie des nations.
VENDREDI 16 NOVEMBRE.
« Recevez mes instructiom ». « Il éveiUe
chaque matin, il éveille mon oreille, pour
que j’écoutei comme écoutent les disciples »
(Esaïe L, 4). Consacrons sans exception
l’heure du matin à la communion avec Dieu
par la lecture de sa Parole et la prière.
Nous concentrerons aujourd’hui nos pensées sur nos camarades en Europe et dans
ie Proche-Orient. Prions pour que les nations tourmentées dans ces pays réalisent
enfin pleinement la justice, la paix et la
bienveillance. Demaildons encore à Dieu de
suæiter pour nos Unions, comme pour les
nations, des chefs soumis à son Esprit et
qui cherchent avant tout le bonheur de
’ leurs frères.
Intercédons enfin en faveur des diverses
activités religieuses de nos Unions.
SAMEDI 17 NOVEiMBRE.
«Voiis trouverez du repos». Même au
sein de ce monde agité et tourmenté, et
dans les mille détails de jiotre vie journalière, nous trouvons du repos. Tel était le
secret de la vie du Maître : une parfaite
harmonie entre l’action et le repos.
« Ma nourriture est de faire la votonté
de Celui qui m’a envoyé, et d’accomplir
son œuvre » (Jean IV, 34).
«Celui qui m’a envoyé est avec moi. Il
ne m’a pas laissé seul parce que je fais
toujours ce qui lui est agréable» (Jean
VIH, 29). (Lectures: Jean XIV, 27, et
Phil. IV, 6, 7).
Aujourd’hui, résumant les pensées et les
prières de cette semaine, les sujets spéciaux d’actions de grâces et les causes
d’anxiété, nous les placerojis aux pieds du
Christ et nous nous reposerons en lui.
Pensons aussi dans nos prières aux
questions industrielles qui affectent toutes
les nations, et rappelons-inous nos responsabilités spéciales comme chrétiens.
ERNESTO COMBA
STORIA d6l VALDESI
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazioni
e carta geografica
L. IO, franco, per l’Italia.
L. 13, franco, per l’Estero.
Libreria « LA LUCE »
TORRE PELLICE (Torino).
((
H Í renili! Ils joei ».
Parmi les article, toujours remarquables et substantiels, de Conscientia, il en
est un,, du dernier numéno, de son nouveau
directeur, M. Piero Ghiminelli, qui mérite
tout particulièrement d’attirer notre attention et portant le simple titre que nous
venons de transcrire.
Une « question », plus que jamais d’actualité, concerne la violente intolérance de
1a presse cléricale donnant le tojn à certains organes fascistes qui qnt le grand
tort et le mauvais goût d’identifieir la religion (cathojique) avec la nationalité;
d’où leur exclusivisme confessionnel et leur
intolérance religieuse, à base dé calomnies,
d’insinuations, de malignités et même de
menaces telles qu’on a pu en lire dernièrement dans deux feuilles fascistes, une de
Gênes, l’autre de Turin, à propos du blujf
de l’Y. M. C. A.
Vous le connaissez ce bluff, savamment
exploité par les cléricaux et... leurs amiset auquel quelques joumaux soi-disant lihéraux mêmes ont fait semblant de croire.
Il s’agit d’un ,méchant petit article, d’un
petit secrétaire (de nationaiitjé arménienne !) d’une petite section de l’Y. M. C. A.
de New-York, méchant petit article contenant des appréciations peu flatteuses pour
notre pays et pour le chef actuel de notre
Gouvernement. De là l’indignation de la
presse en question, de là les invectives contre l’F. M. C. A. que/ious n’avons pas
à défendre ici et qui a d’aiUeurs o/^cfel/ement désavoué le petit secrétaire, nullement autorisé à parler en son nom ; ■— de
là surtout la stupide accusation que les
évangéliques italiens sont anti-fascistes,
anti-mussoliniens et, ce qui est bien plus
grave, anti-italiens. Et voici la preuve : le
petit secrétaire arménien dépendant de
1 Y. M. C. A. jette le blâme sur l’Italie ;
l’Y. M. C. A., protestante, partage donc
ses sentiments : il s’ensuit que le protestantisme italien doit nécessairement se solidariser avec son petit coreligionnaire arméno-américain et nourrir des sentiments
d’aversion pour l’Italie et ceux qui la gouvernent ! En voilà une logique !
M. Chiminellii s’insurge précisément contre oette dernière accusation insensée. Il
reconnaît d’abord que les évangéliques sont
en effet « amtholiques en vertu du christianisme qu’ils ont librement accepté » ; et il
demande aux journalistes du bluff antiévangéliques, s’ils se réclament du catholicisme de Mussolinii qui, en septembre 1919
haranguait les foules de Milan en c^ termes : « Je voudrais un peuple « paganisant » qui aime la vie, la lutte, le pnc^rês
sans croire aveuglément aux vérités révélées et méprisant les remèdes miraculeux ».
Ou de celui de Farinacci qui s’est proclamé
athée ; ou du catolicisme de Croce qui écrivait xm jour : « Si le catholicisme voulait
essayer un jour de reprendre la domination du monde, il lui faudra compter avec
la pensée et la critique modernes, vu que.
la foi et la théologie de Dante ne lui seraient d’aucun secours... ». Et il en conclut qu’il ne peut y avoir aujourd’hui de
catholique intègre dans le programme et
cohérent dans la pratique qui ait le droit
d’imposer sa cathohcité personnelle.
Quant à l'accusation d’anti-italianitê des
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I ulmptTttf*
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évangélliques italiens, M. Chiminelli a beau
jeu. « Donnez-nous des preuves s’écriet-0... : en attendant, voaci les nôtres pour
vGiUB confondre : « Nous, évanaeli<|B.es très
itaJiens, avons toujours été avec et pour
l’^italie, depuis Michel Burlamaochi, c’est à
dire à l’aube du XVIjne siècle, jusqu’à la
politique interventiste de Sonnino (un autre protestant) et même après. Nous avons
toujours donné à la patrie des soldats de
fer, tels que les intrépidies montagnards
de l’Assiette (des Vaudbis) et de Pietro
Micca ; des tribuns comme Gavazzi et
Bardi ; des poètes comme Gabriele Riossetti ; des capitaines, des jeunesses héroïjques, des savants suir le modèle de Marconi... Les traîtres, les vendus, les espions
et les régicides, la patrie, qui se souvient,
sait où tes trouver : ils n’ont jamais contapiiné nos rangs»... Jamais tes protestants
étrangers n’ont hurlé dans le Panthéon :
« Vive le Pape-fïcw », ni mauddt le pays de
Dante comme les fanatiques Irlandais ; ni
mené des campagoos de dénigrement contre notre pays. Bien plus, le 90 pour cent
des touristes qui visitent Eiome et ritalie^"^
et l’illustrent ensuite avec ferveur en des
volumes débordant d’admiration sincère,
sont des protestants.
Nous voudrions maintenant livrer à la
méditation de la presse clérico-nâtionaliste
la conclusion courageuse et sensée de
M. Chimjnelli : « Cette campagne tendancieusement anti-protestante est doublement nuisible. Moralement elle est une
mauvaise action. Nationalement c’est la
pire des rédaînes. Lorsque la presse en arrive anx menaces voilées qu’elle suggère
au Gouvernement, on dépasse réellement
toutes les bornes du grotesque. Veut-on
donc de nouvelles «Pâques Piémontaises »,
de nquv^ux bains de sang, de nouveaux
«massacre sacrés^», fuæqnt-ils sans effusion. de sang ? C’e^ .ça que vous voulez ?
Quant à nous, nops ne nous écarterons pas
d’im pouce de notre programme qui tend
à remonter aux origines chrétiennes et à
la pureté de l’Evangile,,. Notre christianisme, qui puise l’inspiration et l’énergie
de fermentation dans l’enseignement intégral du Christ; notre christianisme n’a
jamais capitulé — c’est pourquoi nous
sommes une minorité très fière ; — notre
christianisme est une enclume qui a brisé
bien d’autres marteaux. Notre Dieu
celui de Jésus — ne meurt pas, quand même la liberté des consciences, qu’on ne peut
supprimer, serait éventuellement et momentanément canculquée. La Parole de
Dieu ne se laisse ni emprisonner ni renfermer dans les tombeaux scellés des Pilâtes de la presse ou de la politique».
j. c.
Eehos de la Presse.
Ils trouvenf que c’est trop peu et adressant les plus instantes prières aux 270 autres «confiants dans leur générosité et
leiir «nour pour l’Evangile et pour
l’Italie, et dans l’espoir que l’année 192324 marquera un pr<^rès réel dans la tâche qu’ils s’imposent, de coopérer — de
loin — à l’extension du Règne de Dieu
dans le cher et beau pays où ils naquirent
et qu’ils ne peuvent oubher ». \. *•
L’appel est signé par les membres du
iPIOPlIlKLlSEIGIlillIIDgFlIIWIB.
|4 gmsijîpn si sommkt débaU^e du
^français atuc Vallées'» cmtème à préocùuper les esprits. L’article d-dessous, qui
émane d'un « jeune >), en est. une preuve,
et malgré le ton de pessimisme amguel il
s’inspire, nom l’insérons à peu près textuellement, quitte à faire nos réserves sur
certaines appréciations qui nous ont parti
exagérées.^Nous comptons revenir plus
Ë uscito il volume
I LIPRI bEI PROFÈTI b’ISRAELE
del prof. ERNESTO COMBA.
Con questa bella pubblicazione, che fa onore alla Tipografia Alpina, s’inizia
la stampa della Storia letteraria della Bibbia, già annunziata, che consterà di
cinque volumi, di cui quello ora pronto è il 2°.
Prezzo ; Mre 4
presso tutti i librai e rivenditori, senza eccezioni.
Agli abbonati di questo giornale, che sono in regola con rAmministrazione
per il 1923, si cede al prezzo di Lire 3, franco di porto, purché lo richiedano
direttamente alla Libreria ^ La Luce*, mediante cartolina vaglia.
Chi si sottoscrive per i cinque volumi dell’opera completa, pagando anticipatamente L. 13,50, otterrà ogni volume al prezzo di L. 2,70, franco di porto!
Questo prezzo straordinariamente basso rimarrebbe un mistero per chi non
sapesse che agli abbonati dei giornali evangelici La Libreria « La Luce » intende
vendere le sue pubblicazioni al di sotto del prezzo di costo.
Affrettate le ordinazioni, perchè non è sicuro che queste condizioni possano
essere mantenute a lungo.
Per l'Estero: ogni volume LIRE CINQUE e l’abbonamento a tutta la
serie LIRE DICIOTTO. , ^
LIBRERIA “ LA LUCE „
TORRE PELLICE (Torino).
'rm
Comité ad hoc, MM. Arnaldo Stasio, président : J. W. Vavdo, caissier : F. J. De
Rogatis, Joseph Brun, John Trori et Rosario Valenti. Nous allons retenir ces noms
d’amis dévoués qui ont droit à la vive reconnaissance de notre Eglise et dont les
généreux efforts ne manqueront pas d’être
couronnés de succès.
^ ^ ^
'Offrandes pour l’Evangélisation. L’« Era
Nuova » de New-York, un organe religieux
fort répandu parmi nos compatriotes évangéliques des Etats-Unis, insère dans son
munéiro du 17 octobre un appel adressé
«aux ministres et membres des Eglises
Evangéliques Italiennes des Etats-Unis»
en faveur de l’cBUvre d’évangélisation que
notre Eglise poursuit en Italie.
Un appel analogue avait été adressé
l’année dernière aux 300 églises et missions protestiuites italiennes des EtatsUnis avec des résultats bien réjouissante,
soit une collecte de 979 dollars, dont 917
ont été transmis dûectement à notre Modérateur, 30 remis à VAnwrican WaMenman Aid Society (qui les a inclus dans sa
collecte annuelle en notre faveur) et les
autres 32 dollars pour frais divers.
Après avoir constaté la reconnaissance
de l’Eglise Vaudoise pour ce témoignage
tangible de solidarité fraternelle, nos frères d’Amérique se demandent s’il n’y aurait pas lieu de faire un plus grand effort
à l’avenir, Us coinstatent que sur les 300
églises italiennes de là-bas, 30 seulement
ont répondu à l’appel de l’année dernière.
Sous le titre «A propos de l’Y. M. S-A. », le Pensiero fascista de Livourne publie un long article signé «un fasciste
évangélique», en réponse à un autre article sur le sujet qui a défrayé la presse
dernièrement et sur lequel le même journal venait de faire des appréciations fort
inexactes.
Le « fasciste évangélique » — qui doit
être une personne de notre connaissance
met les points sur les i en démontrant
aux nombreux lecteurs de l’organe fasciste
que leur bonne foi a été surprise ; que le
fameux Kalidijan (arménien de NewYork) n’avait pas qualité pour parler au
nom de la grande Société Américaine, qui
l’a d’ailleurs désavoué officiellement; que
l Y. M. C. A. n’est pas une Association de
Jeunes Hommes Américains (!), mais une
organisation mondiale de la jeunesse chrétienne, laquelle n’a jamais fait œuvre de
prosélytisme, n’a jamais été nuisible à la
jeunesse, bien loin de là : c’est grâce à
l’Y. M. C. A. qu’ont été fondées, pendant
la guerre, ces centaines de « Case dd Soldato » dont on a pu dire tant de bien et
auxquelles les autorités mihtaires qnt toujours rendu le meilleur témoignage.
Enfin notre «fasciste évangélique» déplore courageusement que le fascisihe —
un parti' qui doit être exclusivemmt politique et national — se mêle de questions
religiauses ; bien plus, qu il frise parfois
l’intolérance à l’endroit des confessions religieuses non catholiques, dont on .voudrait
limiter « la liberté de pensée, de culte et
de propagande », sous prétexte cpi elles
sont (^importation étrangère, ce qui est
faux, l’origine des Vaudois du Piémont remontant au XII.me siècle.
Vedere in 4* pagina il
CATALOGO delle Fnblcaiioiü
della Libreria < LA LUGE >.
tard sur le sujet ; en attendant, nous nous
hâtons de prévenir nos lecteurs de l’étranger que, dans la plupart de ms écoles,
l’enseignement du français fait partie de
l'horaire régulier des leçons. C’est la première fois qtie nous entendons parler de
« français du jeudi », et nous ne voudrions
pas que l’on prît quelques rares exceptions
pour la règle. (Réd.).
C’est une question qui n’est pas neuve,
aussi cet article n’ajouterartefil
chose d’original à tout ce que l’on a déjà
dit, avec oiu sans résultats, à propos de
l’enseignement du français dans nos paraisses vaudoises. Etablissons un fait ; si
on continue de ce pas, dans une génération on ne parlera plus le français aux
Vallées.
Cela a été constaté déjà par bien d'autres personnes avant moi, et je crains que,
après moi, bien d’autres encore le constateront, jusqu’à ce qu’on ne le fera plus...
parce que le français ne sera plus parlé
du tout chez nous.
Actuellement, on ,ne l’enseigne plus que
le jeudi, dans des heures extra-horaire, et
avec une fréquentation d’élèves absolument dérisoire. Et ce n’est pas avec cette
bonne volonté là que nous pourrons enseigner à nos enfants une langue qui leur
devient de jour e,n jour étrangère.
Où pourront donc nos enfants Vaudois
apprendre le français ? On fait en français l’enseignement religieux ; bon, c est
déjà quelque chose. On fait en français
l’école du dimanche, le catéchisme.
Seulement, ne croyez-vous pas qu’il arrivera, tôt ou tard, u\n moment oà l’église
devra, pour pouvoir continuer à faire école
du dimanche et catéchisme en français,
commencer à donner uns demi-heure d’enseignement de la langue framaise tant au
catéchisme (ju’à l’école du dinumehe ? Dites-moi : croyez-vous que la position serait
tenable ?
Or, la question ne peut pas continuer à
être envisagée avec cette indifférence qui
nous engourdit à présent (indifférence non
seulement pour le français, mais pour bien
d’autres chopes encore). Il ne faudrait pas
que nous arrivions au point où les catéchumènes pourraient écouter avec autant
de profit une leçon en français et une
messe en latin.
Ou tes parents (ce sont eux surtout qui
en ont la resposabilité) prendront la chose
au cçpur, et enverront leurs enfants (tous^
c6i|X qui en ont besoin, et non seulement’
les petits) à ces écoles du jeudi, que nous'
avons la chance, bien peu méritée, de pouvoir ouvrir encore cette, année, grâce au
travail désintéressé de nos instituteurs,
(car la rétribution qu’ils reçoivent ne vaut '
pas le quart de la peine que cela leur
donne),, ou il faudra ,nous résoudre à clmn-"*
ger la langue offioiélle de notre Eglise aux
Vallées, et donner l’enseignement religieux
en italien). Ce serait une bien pénible chose, i
car nous savons très bien que ce sera le
dernier coup porté au français aux Vallées ; mais ditestooi : Qu’y a-t-il de plus|
important ; que les enfants gagnent ce peu ;
de français en échange de la connaissance,
religieuse qu’ils perdent; ou bien qu’ils.^
puissent avoir une instruction religieuse j
régulière, et qu’ils abandonnent une langue qui pourrait leur être,, très utile, mais
qu’ils ne tiennent plus à connaître ?
Nous espérons vivement de ne pas en»
arriver là. Nous savons qu’il y a encore
assez de bon sens dans nos Vallées pour|^
voir l’utilité que le français a eue, non,
seulement pour nos frères qui vont à l’étranger, mais aussi au point de vue de la,"
culture.
Nous avons donc confiance dans ce bon ;
sens vaudois, qui doit bien encore existerj,
quelque part, si notre indifférence ne l’a^
pas laissé moisir dans quelque coin.
Vous avez encore des moyens à votredisposition. Ne faites-vous plus le culte de,
famille ? N’a'vez-vaus plus votre Bible à^~
lire ensemble ? N’avons-nous pas ces éep-*'
les, où nos enfants pourront avoir cette
direction précise qu’ils ne pourraient avoir j
par eux-mêmes ?
Abandonner la partie à présent serait|
une faiblesse (j’allais dire une lâcheté)
vers nous-mêmes. Et nous ne l’abandonn^'
rons pas. Mais il faudra toute la honpé^
volonté de tous pour obtenir quelque chose;
la question est grave, mais elle vaut te^
peine d’être résolue.
Graso Míf.gge.
DONS VOLONTAIRES POUR i’*- ECHO >.
De M. Paul Guy, Rapallo, L. 5 (avec nos |
remerciements et nos meilleurs vœux)_.
CHRONIQUE VftUDOISE.
LA TOUK. La fête des arbres, la plu»J
significative et la plus légitime des fêt
scolaires, a été célébrée sur tes hauteurs|
de Piamprà, mardi 6 courant. Toutes leST
écoles primaires et secondaires de notre
m
petite ville, ainsi que tes représentants delà commune, ont pris part à la solennité
qu’on n’avait plus célébrée depuis bon
nombre d’années et qu’il nè faudrait plus
laisser tomber en désuétude.
. A onze heures, les trois à quatre cents
participants sont groupés autour de l’orateur de la journée, le prof. Adolphe Trm
que le Syndic présente après une brève ^locution. Par un discours substantiel çt
pratique, M. Tron nous dit la signification <
de la fête, la grande importance du reboii*
sement de nos montagnes sous tous ^le^”
rapports, la poésie de l’arbre et des fonds
etc. Aprfe quoi la i)op.ulation scolaire, mal',
très, maîtresses et professeurs, séparpiTlent par petits groupes pour leur dîne^
champêtre. Le brouillard, ' si fréquent eÊ
cette saison sur les hauteurs, s’étant m»|
de la partie, on doit interrompre tes je^
de la jeunesse et vers tes 3 heures, song«|
au retour, que les écoles élémentaires, ^
cortées par te Syndic, effectuent par
temps et Luserne, tandis que les écoles sèy,condaires dégringolent par Costa Louradp^
LUSERNE SAINT-JEAN. C’est avec ù»
serrement de cœur que nous donnoins
nouvelle du départ de M.me Pauline ^
Tiech née Ricca pour la patrie céleste.
maladie, qui l’éprouvait depuis
mois et qu’eUe supportait avec une é^
fiante résignation et une foi bien vivan^
nous y avait quelque peu préparés
3
v^e départ d’une épouse et d’une mère si
■¿endrement dévouée et douée de si belles
vertus, à l’âge de 31 ans seulement, et
tandis que la vie était d’ailleurs pour elle
si riche en promesses et ses soins sem^
blaient indispensables à ses deux petits
enfants, laisse un vide incalculable au sein
de sa famille qt de sa parenté et un sentiment de profonde tristesse dans la paroisse.
Le service funèbre eut lieu dimanche
après-midi aux Roussengs, sa maison paternelle, avec le concours de MM. les pas
■ teurs Etoile Tixm, B. Revel et B. Gardiol,
.©t d’une vraie foule d’amis venus de près
et de loin pour donner au mari, M. Albert
Benech, à M. et M.:me Ricca et à leurs
nombreux parents, le témoignage de la
plus profonde sympathie avec laquelle ils
partagent leur deuil ; et implorer pour
eux le baume des consolations de Celui qui
répète maintenant encore : « Tu ne sais
pas maintenant ce que je fais ; mai§ tu le
sauras dans la suite ».
Un autre deuil bien grave aussi vient
de frapper la famille Pons de Materia. Le
■ fils Loms vient de succomber à l’âge de
20 ans, après une quinzaine de jours de
cruelle maladie. Le long cortège qui, le 6
courant, en accompagnait la dépouille mortelle au champ du repos, précédé par un
picchetto d’onore envoyé par le commandant des « Alpini », fut une belle démonstration de sympathie pour la famille en
deuil. Nous la présentons elle aussi à Celui
dont les consolations sont les seules efficaces.
—■ Dimanche soir, 4 courant, dans la
salle Albarini eut lieu une agréable soirée
avec programmé varié, ooimprenant naturellement une partie religieuse, mais dont
le clou fut l’inauguration d’un appareil
dnématographiqiie, que M. Henri Peyrot
a eu la généreuse et certes vraiment lu-^
mineuse idée d’offrir à la paroisse, comme
moyen d’instruqtiqn et de saine éducation
pour l’enfance, la jeimesse et même.., l’âge
mur. Le public qui boudait la salle accueillit avec des applaudissements réitérés les
pellicules de la « ¡Maggiolata » de Prarustin et des « fetes de Sestrières », que deux
unionistes operateurs improvisés, déroulèrent a la satisfaction générale ; et remercia le donateur, dont la paroisse connaît depuis longtemps la générosité, avec
une ovation qu’il méritait d’autant plus
qu’il aurait modestement voulu s’y soustraire. La Chorale, aux ordres de son vaillant directeur M. A. Coisson, chanta deux
chœurs très applaudis aussi et concourut
efficacement à la bonne réussite de la fête.
E. T.
TURIN. Le 4 novembre a été une bonne
journée pour la paroisse de Turin. Tandis
que toute la ville, pavoisée, était en fête
pour célébrer la grande victoire, les mem-'
bres de l’église, soit au service du matim
LES VAUDOIS
ils par leurs anís et par leers eoaeeils.
soit à celui de cinq heures, accoururent
très nombreux au temple. Il s’agissait de
présider à l’installation du pasteur M. D.
Bosio comme nouveau pasteur de la paroisse et à celle de M. F. Peyronel comme
pasteur auxiliaire.
Le Consistoire, à peu près au grand
complet, prit part aux deux cérémonies
présidées par le pasteur émérite M. C. A.
Tron, qui parla au culte du matin sur ces
paroles : « Souvenez-vous de vos conducteurs » ; et dans l’après-midi sur ces mots:
« Obéissez à vos conducteurs ».
M. D. Bosio, avec un grand à propos, fit
allusion aux trois éléments qui composent
la paroisse: le Turinais, l’étrangeT et le
Vaudois, et se présenta à son église avec
cette recommandation apostolique : « Suivez avec vos pieds des voies droites ».
M. F. Peyronel parla sur les paroles de
Jean-Baptiste : « H faut qu’il croisse et
que je diminue ». Ces deux allocutions produisirent une excellente impression sur
l’assemblée très recueillie.
Dieu veuille bénir le^ministère de ces
deux Pasteurs à Turin, en leur donnant
la joie de voir des âmes, en grand nombre,
venir à Christ.
CHRONIQllE POllTIftlJB.
Encore une autre semaine de célébrations, de fêtes, de cérémonies ; décidément
toutes les occasions sont bonnes pour s’endimancher, vojmger, organiser des banquets et des revues. Nous n’entendons nullement, par ces mots, diminuer la valeur
idéale des oonnnéimioratioiis qui ont été fai-'
tes ; le souvenir de la victoire et la reconnaissance envers nos morts glorieux sont
un devoir sacré pour tout Italien ; mais il
y a d’autres formes de glorification, moins
voyantes, moins coûteuses aussi, mais plus
intimes, plus sérieuses et plus viriles. On
commémore dans le secret de son cœur,
par le modeste, travail de tous les jours,
beaucoup plus et beaucoup mieux que par
les cérémonies dé grand apparat. Lorsque
les Romains, dont le fascisme a la prétention de suivre les traces, commencèrent à
sentir le besoin d’amuser le peuple, c’est
qu’ils étaient entrés en pleine décadence.
Les nombreuses célébrations de la marche sur Rome ont été closes, à ‘Rome même, le 31 octobre, par un interminable ooritège formé d’une foule de fascistes venus
de toutes les parties de l’Italie et précéd.é
par M. Mussolini en personne. Le cortège
a défilé devant le palais royal pendant cinfl
heures, tandis qu’une véritable armée d’aérqplanes — environ 300 — et plusieuto
dirigeables voltigeaient sur la ville.
L’anniversaire de la victoire a été rappelé avec solennité dans toute l’Italié.'
Le décret d’amnisitie signé par le Roi se
rapporte aux délits dus à des causes politiques économiques et sociales, dont leé
peines ne dépassent pas un emprisonnement de trois ans.
— Le Cabinet de Londres continue ses
efforts qui tendent à une nouvelle évaluartion des capacités de payement de l’Allemagne ; il a demandé au Gouvernement
(Suite, voir N, 42).
Le 5 Septembre 1011, Don ROMOLO
MURRi fit, à Torre PeUice, un discours,
qu’il commença ainsi; « Chi ha oggi l’onore
di parlarvi è un’anima assetata di libertà,
che la cercò nel cattolicesimo e nel sacerdozio, ma invano.
« Ed oggi egli amerebbe meglio, qui fra
voi, tacere ed ascoltare, e bere a larghi
sorsi quest’aura di libertà che qui spirano
le memorie, balzanti vìve da ogni rupe e
da ógni muro, e i volti e i propositi vostri.
E pensa che un’opera di libertà è tutta
questa vostra Chiesa Valdese, qui convocata, al cospetto dei patri monti che furèno quasi nella storia d’Italia il campo
trincerato della libertà religiosa ; ai quali
fu pari in saldezza, se non il fragile petto
mortale, l’animo indomito dei vostri padri, credenti e guerrieri, martiri ed eroi
della fede, vigili per secoli, nelle armi e
nelle preghiere, sino a quando la libertà
politica conquistata airitalia, non segnò per
essi l’ora della piena e definitiva vittoria e
della parità dei diritti civili, lungamente
contesa» (Dal Pdlioe, Settembre 1911).
français de s’unir avec l’Italie et la Belgique pour inviter collectivement les EtatsUnis à se faire représenter à une conféreince d’experts, désignée par la Commission- des réparations. M. Poincaré insiste
sur le fait que l’invitation doit indiquer
clairement qu’ü ne s^agit que d’examiner
la capacité actuelle de* l’-AUemagne, sans
toucher à la dette totale qui demeure celle
fixée par le Traité de Versailles. Il soutieivt que « ce n’est pas le pays qui est appauvri, c’est l’Etat. L’-AUemagne est et
riche ; elle possède des ressources
iiriinenses». La presse anglaise met en
doute l’impartialité de la Commission des
réparations et se demande s’il vaut la
peme de procéder à une enquête limit^
qui resterait sans résultats. C’est aussi l’opinion des Eltalts-Unis qui ne sont pas favorables à la limitation du mandat des experts et voudraient traiter tout le problème des réparations.
^— Les mesures adoptées à Berlin à 1 égard du Gouvernement saxon ont été couronnées de succès : les groupes modérés
ont décidé d’exclure les communistes du
pouvoir et le nouveau Cabinet, purement
socialisitei u déclaré de vouloir respecter la
COTstitution. Par contre, en Bavière les
éléments monarchistes relèvent la tête ;
une armée irrégulière se prépare ostensiblement à marcher sur Berlin et il paraît
que le général Lüdendorf se trouve parmi
les chefs des insurgés.
Le mouvement séparatiste rhénan contûitie à subir des hausses et des baissa ; il présente un intérêt tout nouveau
depuis que les autorités belges ont expulsés les séparatistes de l’hôtel de ville,
à Aix-la-Chapelle. Cette mesure, prise sans
accord préalable avec la France, a énormément surpris les milieux politiques parviens où l’on craint que Lord Baldwin
né" réussisse à dégager la Belgique de l’influence française ; d’autant plus que le
Gouvernement de 'Londres a déclaré qu’il
ne saurait reconnaître im Gouvernement
de la Rhénanie dont l’existence est contraire au Traité de Versailles.
Des pillages et des troubles ont eu lieu
à, Berlin, surtout contre les juifs que le
peuple accuse de provoquer la hausse fantastique des prix. Une nouvelle, crise s’est
produite dans le Cabinet Stresemann à
cause de la démission de trois ministres
sœiaüstes. ' '
— L’ex-premier britannique, M. Bonar
Law, vient de mourir à Londres ; il a été
abattu par la maladie qui l’avait obligé,
il y a quelques mois, à se .retirer de la
politique.
— A la suite, d’un attentat qui a eu lieu
à Sofia contre l’aittaché militaire de la Yougoslavie,' le Gouvernement de Belgrade,
«afin de sauvegarder sa dignité», a demandé à la Bulgarie des excuses et des
sanctions sévères sous forme d’ultimatum.
L’incident vient heureusement d’être clos
sans avoir recours aux armes. A. S.
Don Murri termine son discours en disant : « Auguro che questa Chiesa sparisca
come Chiesa distinta daU’altra, sparisca
nella luce di una assunzione vittoriosa,
quando la libertà spirituale nota a una
parte del cristianesimo non avrà più bisogno di angoli remoti e di piccole Chiese
battute dalla tempesta e di vecchie roccie,
ma sarà per tutti, in un giorno di grande
letizia, riconciliata col cristianesimo; quando
la Chiesa cattolica, tornando alle origini
sue, diverrà una grande accolta e 103era
comunità cristiana stretta intorno al Cristo libero e presente, diverrà in qualche
modo tutta Valdese » (Giornale d’ItcMa, 12
Settembre 1911).
Quelques jours plus tard, Don Romolo
Murri publiait dans le Giornale d’Italia (17
Septembre) une lettre en réponse à la demande du journal lui-même : « Don Murri
entra neÜa Chiesa Valdese ? ». Nous y lisons ces paroles: « ...Nella nota occasione...,
ebbi modo di manifestare la mia simpatia
per quella Chiesa che ha ima lunga tradizione di cristianesimo libero e sincero, e
di lotta eroica per la libertà religiosa. Io
potevo dunque lodare di essa quello che
rientra mirabilmente nella mia concezione
di un Cristianesimo genuino e vivo, non
clericale, e poiché molto vado meditando
Doni PEI U SOtlEIl OIILIU hhiuiiu E FUniEII
IO* Lista:
Ripòrto Nona Lista, L. 23.662,25 ^oma.
Cniesa Battista (Via Teatro VaUe), Vè,55 Prof. E. Filippini, 10 — Altamura: Colportore Desiminì, 5 — Ariam di Puglia : Oolportore Fiorella, 8,20 — Cesara : Chiesa dei Fratelli, 20 — LutUo : Chiesa Wefeleyana, 24,30
su quello che potrà e dovrà diventare il
Cristianesimo cattolico in Italia, quando si
sia liberato... da una tradizióne e<4esiastico-teolcgica che lo comprime e lo sdiaccia, io osservai ero curiosità piena di simpatia l’organizzàzione interna, di una
Chiesa cristiana che può tósere indice prezioso di un a^ai più va^to e impórtente
adattamento della fede cristiana allo spirito della cultura ototmporanea; e dissi
questo mio interesse pieno di simpatia ».
Mais Don Murri ajoute qu’iln'a pas'l’intention d’entrer dans l’Eglise V^udoise. '
- Montarfano : Chièsa Wesleyana, 13 Metterà: Chiesa Battista, 26,10 — Cerdurano :
Colportore Olivieri, 5 — Iglesias : Colportoi c
Piras, 1,50 — Nappli : Colportore Salertao, 10
- Colportore Santoro, 4,95 — Angoli : Colportore Scalise, 5 — Firenze : Colportofrie Vecdhl,
0,95 — Novara : Colettato dal colpoitore Mula :
M. A., 5 - E. Salmoiraghi, 5 - Altre somme, 2
- Verceili: CoUettato dal colportoae Mula:
L. Maratta, 50 - G. Romano, 5 - E. Grosso, 5
- A. Maiolti, 10 - G. Maiolti, 10 - 1. Pastore, 15
— Biella: CoUettato dal colportore Mulac D.
MongioveUb, 10 - M. D., 5 - Altite somme, 4 —
Cavagna : CoUettato dal colportore Mula, 3 —
Chiavazzo : Collcttato dal colportore Mula, 2.
— Totale Dedima Lista L. 24.003,80.
N'B. I doni e le coUette per lia Società Biblica Britannica e Forestiera vanno indirizzati al dote Enrico Pons - Foro Italico, 25 Roma 1.
Padre GIORGIO BARTOU, ex-jésuite,
dans une entrevue avec le corr^pondant
du Nuovo Okyrnale, de’Florence (26 Février 1909) r parle lainri de l’Eglise Vaudaise : « lo tengo la Chiesa Valdese in Italia per quella che più da vicino si accoSI^
alla fortna della Chiesa primitiva, e ho
fatto perciò adesione a lei... Prima di aderire alla Chiesa Valdese, ho studiato i suoi
simboli di fede, ho voluto veder di peitona
i suoi sistemi e i suoi metodi di governo
e conoscere i più dei suoi pastori. Dopo
quésto esame sereno, spassionato e co^ienzioso, mi sono convinto che la Chie^ ^angelica Valdese rappresenta in Italia d cristianesimo primitivo. E’ una Chiesa dove
Le famiglie previdenti ed economiche
non si lascianò" riiai tnàncàre in casa una
bottiglia originale hi
perchè quésto antico e perfetto prò*
.dotto racchiude in sè tutte le prerogative dei più rinomati Fernet e Cognac
e dei migliori liquori. Digestivo insuperato • Liquore per dessert
squisito • Preso con acqua, bibita
dissetante eù igienica - Nel^ caffè
è delizioso • ^elle nausee, svenimenti; malesseri, ecci si è semprè
dimostrato più efficace bei bisgusfosi Fernet e nelle malattie infettive superiore ai CpgttaChinnumerevoli certificati Medici antichi'B
contemporanei confermano questé sue
molteplici prerogative che lo rendono
PREZIOSO ED IDDISPENSABILE IN OGNI FAMIGLIA. - .Guardarsi dalle contraffazioni esigendo"^
bottiglia origiriàlè.
JEAN BONNET, Girant reaponaahle
Tarrn Pellien - Imprimerie Alpine
Le Famiglie BENECH e RICCA, sentitamente riconoscenti per la commovente
dimostrazione di simpatia ricevuta in occasione della perdita della tanto rimpianta loro
ringraziano vivamente tutte le persone cii^,
con la loro presenza, con fiori o con scritìf
vollero rendere l’estrema testimonianza di
affetto alla loro amatissima Estinta.
Luserna S. Giovanni, 6 Novembre 1923.
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S. Giovanni. Dix minutes de Torre Pellice.
vive e vibra la fede genuina, dove dominano la santità e la libertà della vita. Di
più la Chiesa Valdese è la verarèhiesa nazionale italiana ed era già antica <h
ehi secoli quando Martino Lutero iniziò in
Germania la sua Riformai...».
Le docteur LUIGI DESANCTIS (1808
t 1869)(, d’abord théologien romain, puis
professeur de théologie à la (Faculté Vaudoise de Florence, écrivait, le' 17 Août
1852, à la Vén. Table : « Sono ormai cinque anrd dacché ho abbandonate la Chiesa
Romana, e fino da quel momento i miei
desideri sono staiti sempre rivolti veteo la
Chiesa delle Valli. In cinque anni che vivo
fra cristiani, mi è stato più volte proposto, anche con mio vantaggio temporale,
di appartenere a cpialche -Chiesa, ma mi
sono sempre ricusato, parendomi che un
italiano il quale cerca sinceramente il bene
de’ suoi compatriotti, non debba appartenere ad altra Chiesa che alla antica Chiesa
Italiana... Sono perciò con questa mia a
supplicarvi umilmente di volermi ammettere come membro dell’antica Chiesa Italiana, conosciuta sotto il nome di Chiesa
Valdese» (V. Rivista Crisi., 1885, p. 406).
(A suivre).
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