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Cinquième Année,
6 Juin 1879
N, 23
ECHO DES VALLEES VAUDOlSES; ,
' ' Paraissant chaque. VëiidTedi , , V^
Fous me serez témoins. Actes 1, S. Suivant la vérité àv'ec'la charité, Ep.' 1, 15, ' ^
Al it;r
PRIX D’ABEONîîEMENTIPAR AN Italie . ' ‘i • . . ’ L. 3 1 Tous les de l'Uo'loa de poste-^ - • ö l Améfiqqe . ... d 1 Od s'pbpnnfl : . Pour* Vìn,ié7ieur ehez MM. Jfis pasteurs et les libraires de ^ Torre- Pölficc. j Four rS'atisneïir aU Biireaud ’ Ad- rainìstiatiòu. . , | Un ou plusieurs numéros ,s;épft7’ \ i'ês', demaodés'' uvabt ra^e JO’centjipiiacün. ;,j ‘j Aimonces: 25 e'enthnejy par ligne.’ ' Les efïi/dàè ¿-’argr^t Be föhi ipk'r < i .îettr4,.rfi:çi^f\man(iee ou ;par.‘f ' rriaii'àdt's suf ¡ie Buvfidu de Fér ^ : .roha i^)?gentinß^' > i
Pour lu RÉDACTION adresser ainsi : A la Dirffl’.tirn dB rénioïn , Pomdrêuo ï-Pineroloj îtaliB,; Ivli Pour, r ADMINISTRATION adressorainsl : Al'Admiiiisüta'ion du Tsrnmn, Poumretto ( PiuérqWj Ujilie, [
Sommaii’ô.'
Pièrre Valdo et les'pauvres do Lyo'o.
Uà riupvoj'glio di Marià'SS. AùsiÌialrioo.
— Immortaiité|de }'kme,l,'~-CorrespQndah ce.
— ifouvèlles religiemes^ eijai\s divßrs, —
Reçue politique.
;i: .■ >
PIEURI VUOft ,
et ■ v
PropridtO tiitéraire,,,j: ¡1
y Suite 'Ÿt N. ssjl ■
i,r ...
:,j UA DISPERSION.
Enfin l'ariÉhévêque de Lyon pouvait
éti*e satisfait : deui papes,,deux conciles;
deux cûnfér,encôs, en avaient d’il''àssez
pour‘ confirmer l’anathème qu’il avait
lancé contee ’ là 'secte importune. Ce'
Valdo qu’il à expulsé, de l’église,'jil ne'
restait pluscjii’à le repousser de la conlniuhé en ,lui interdisant l’eaii et le'feii.,
C’éiail’ fa' l'ènlé'en ces'leth'ps i Uii ‘resier'
do'drfemehl dans; l’ëgteà, '¿u sô'riiy.du;'
mande. — Là''àÔGiété ;reltgieus'e.‘au‘
Heul de restituer simplernent à 1 État
céux qu’elle ne voulait plus dntìs _son
sein, lui livrait, ceùx-ià mênrte.'qui né’
Voulaient plus d’elle, et le potivdir'civil
à 'son tour, prêtait à l’égtise son épée
pour la destruction'des citoyens qu’il
aurait, dû protéger, -i’ Les arche,vôqUë’à'
étaient d’aille.ui's hie'ri sôu'venl des princes lemporelii Cefl’éia'il'piuà, àià'vêrîté''
le cas pourlJéàri'de Beilésmâin^'
( 1184) qû’il",avûii' cédé '^'pn ’coiût@^à|
l’Empereur ; '’néànmp'îns il'‘édnëeryatt'
assez ' d’irtiluenéé siiÇ léfe àuidrifédi'Bii
pays ppur. en obtenh' toni ce qu'il dé-;
sirait. Rieri n’em{)êChàil dphc'c^i’il'n'è’
i d éclârâi, ' ' pou r '.éii ; 'fini i' ' Vàldp -éi} 'éëé
■ adhéreiité ;diéchds'‘d'ri'vdfÜîi’M*hiihiiér
plus iorigldftìd'à’dàps*lk viii'è'd'e Lyon
et dàhà sbn’iéys'ilôrrd'^ LU "Vésplûifdhl
fut; hienfÔl prisé, —^ 'Pèfôud’dé.'tld^iii'
étaient' inc'drrigibféis’ 'r il ’(éfe''dxpdlsà’'dè
la téri’c'i, podr nôus éktiiidiér'aVefc.'Ià*
rudéssé d'Fkién'rié 'tìé’’BònrRòd. ,’'7
, Vai.nélnenf des Pàiiyreé dé;'%ôh'’,'é^'
sayàiént-ils dé pidl'éàtér
crets' de ''celle' nature en''diààht''qiié'1' 'êglise n’p'.'aricüri'dfOif‘de '¿6 cdüëidéfér'
comrriè' .'iiiàîtréssë ’dë”'lày lérid el‘’dés‘
peupleà; ils'n’étaiént;ddtddiYs dé .h'éi'ti
sonné*'alors ’ non prié'iilêttiè','d,'u pbhVoii’',
civil qui'se faisàil'ddd'gÎph'é'dë'pTêrèi''
à 1 ’ égi i se So ti h ras dé iety'.-f-r ' ï)^ u'h au tre
côté, Biérdd'dë, Lyéii'liyàit depuis lodg'
lë,trips, cessé; d’ê™''‘Hèrië;.ri
homme'''honôiédri;'peupië ; 'leé' yänds‘'''‘Îirciéëàriirdé'
dé' ses',amis' aiiàlënt';S' ^ y
Jotii' ;ért )pùrl''dar sdUihqhHànlàhié téW
mëtéeïfràÿàit lés irriiidés."PlriS‘ÿi|H céy'
pendanla.ur.aii;conseiUià iecaèhéé;'diaî^
lui ne voUlarit p'as’.sè cbndàm'nér â'Tinaciipn poùr'.yapvfer'sayié, préféra prèitdre Îè cliemin dé l’exit en qu'il tarit cétié
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v>/vwN/www> V,
„178«
ville de Lyon qni devait lui êlre si
chèi’e , el où il laissait tarit de iVères
trop faibles encore pour tout abandonner.
C’est peut-être à celte époque d’épreuves el de troubles qu’il faut faire
remonter la formation de deux coinmuoautés, dont l’une conserva le nom
de Pauvres de Lyon, tandis que l’autre
préférait celui û'Hmnüiés. — S’allacbanl beaucoup moins à l’esprit de
l’Kvangile qu’aux formes extérieures
qu'avaient adoptées les prédicateurs
Lyonnais dans le commencement, ces
Léonisles s’écartèrent toujours plus
du cbemin suivi par 'Vaido, el finirent
vingt ans plus lard, par olfrir à Innocent III leur soumission sous la dénomination commune de Pauvres catholiques. Par l’organe de leurs chefs
Durand, Bernard el Guillaume, ils demandèrent de pouvoir conserver , en
même temps que le droit de prédication el de confession, d’abord leur costume primitif: cape de laine, cheveux
coupés à la mode laïque, chaussure
• ouverte par dessus, puis le droit d’avoir
leurs femmes avec eux , el celui de
travailler de leurs mains plutôt que de
recourir à un salaire fixe el convenu.
Pour le reste ils se déclaraient disposés à obéir humblement au pape et
à tous les prélats. Après mûre réflexion, ils consentirent encore à l’adoption de la chaussure ordinaire cl du
célibat, afin que chacun pût voir qu’ils
étaient prêts a se séparer des Lyonnais
J- tout autant au dehors qu’ils s'en étaient
détachés au fond de leur cœur. Ajoutons, pour en finir avec cette triste histoire , que même à ces conditions le
pape ne voulut point se fier à eux ,
el qu’il trouva plus sûr de rempiacer
les Humiliés par les Frères prêcheurs,
el les Pauvres de Lyon par les Frères
mineurs, deux ordres nouveaux d’où
allait sortir le tribunal de l’Inquisition.
Ainsi finirent, après vingt ou trente
ans d’une existence indécise, ces infidèles compagnons de Valdo, si même
ils méritèrent jamais d’êtres appelés
de ce nom.
Après l’exil de Valdo, qu’on ne peut
guère placer qu’entre 4185 el 1190 ,
quelques uns de ses disciples réussi
rent pour un temps à se dérober aux
poursuites de rennemi en se cachant;
d’autres préférèrent quitter le pays à
l’exemple de leur chef. Mais où dirigèrent-ils leurs^^pas? C’est ce qii*il n’est
pas aisé de dire, lissayons pourtant si
à la lueur de quelques données nous
ne pourrons pas suivre nos pèlerins ,
en parliciilier celui qui de tous est le
plus dilllcile à découvrir.
Pierre Gilles, qui paraît avoir lu aies
mémoires de ceux qui nous ont conservé par écrit l’ordre des transmigrations » de nos Lyonnais, nous apprend
que vu • leur fort grande multitude,
ils se divisèrent en plusieurs troupes,
el sous la conduite du Seigneur, en
bon oidre, se répandirent en diverses
contrées », L’historien de Thon est plus
précis. Selon lui, les Vaudois chassés
de Lyon el « devenus l’objet de la liaine
et de l’exécration de tous, sans abri
comme sans patrie, se dispersèrent dans
la province de Narbonne, dans la Gaule
Cisalpine (Piémont el Lombardie) el
plus particulièrement dans les Alpes,
où des retraites d’une parfaite sûreté
les dérobèrent de longues années à l’altenlion » de leurs ennemis. Si nous
en croyons Calanée et Claude de Rubis,
• Valdo^en qûiuanl.là ville de Lyon serait
entré dans le Dauphiné, où il aurait
même séjourné quelque temps, avant
d’aller plus loin. Le Dauphiné, qui s'étendait à l’Est du Rhône, de la Provence et de la Savoie, formait alors un
étal séparé dont Vienne était la capitale , et qui faisait pointe jusqu’aux
portes de, Lyon. En quelques heures
Valdo se irouvaii donc sur la terre indépendante et hors des aileïnles de
son principal ennemi. — Ainsi en sûreté, l’ardent missionnaire aurait passé
quelque temps soit à prêcher l’Evangile dans ces montagnes, soit à chercher
un refuge pour ses frères en la foi.
Les historiens mentionnent de petites
congrégations qui, auraient surgi dans
la Drôme à celte époque, et ils nomment Beauregard, la Baume, el plus
haut encore les Vallées de Freyssinière,
d’Argenlière et de Lqyse.
Du Dauphiné, fi la Provencp il n’y
avait à franchir que la frontière, et
l’on se trouvait dans un autre petit
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479,
Elat qui offrait égalemeni un asil« monienlané. — CelTe contrée, ainsi que
le Languedoc et tout le midi de la
France relevait alors de l’Espagne. Plusieurs Vaudois .se dirigèrent de ce côté,
ayant à leur tête, non point Vaido,
luiimèine, mais un de ses collègues
noiimvé Arnaud. — Ils Ironvèrenl partout des Albigeois qui, à côté de leudances ascéliques et peut-être dualistes
très regrettables, avaient cependant cela
de commun avec les Pauvres de Lyon ,
qu’ils n’admettaient d’autre règle de
foi que les Ecritures, et qu’ils ne reculaient pas devant la mort pour maintenir leurs convictions contre l’église
de Rome. — Cette circonstance fut un
adoucis.semenl à leur e\il , et ils ne
lardèrenl pas à s’accroître eux-mêmes
considérablement dans tout le midi. —
Les deux conférences tenues contre eux
à Narbonne en 1184 et 1191 sont là
pour le prouver, et en 1192, un sauvage édit d’Alphonse, marquis deProvence et roi d’Aragon, vint leur montrer une fois de plus que l'ennemi ne
les avait point perdus de vue.
• Nous ordonnons, dit le roi et marquis , que les Vaujlois ou Ensabotés,
autrement dits Pauvres de Lyon........
déjà excommuniés par la Sainte Eglise,
quillenl sans retard nos états et notre
territoire. En conséquence, et dès aujourd’hui même,, quiconque accueillera
ces "Vaudois ou d’autres i hérétiques,
soit pour écouter leurs peruicieux enseigaements, soit pour leur fournir de
la nourriture on autre secours, aura
par là même encouru noire colère aussi
bien que celle du Dieu ToiU-puissaiit,
en attendant qu’il soit puni comme
coupable de lése-majeslé jusqu’à la eoiiiiscaiion de tons ses biens et sans appel..,. En outre, savoir fai.sons à chaque
personne, noble ou roturière, qui dans
toute ¡’étendue de nos terres connaîIrail quelques uns de ces misérables
restés dans le pay.s plus de trois jours
après la nolilicatiou du présent édit,
que tout outrage qui leur seia fait,
— la mort exceptee, ainsi que l’arracbeuienl de quelque membre, — bien
loin de lui allirei' aucun châtiment,
lui assurera notre reconnaissance et
faveur souveraine «.
m MIOVO FIGLIO
(li Maria 88. Aus.lialrice
(Edition revue et corrigée)
Nous avons promis à nos lecteurs,
et du même coup à ceux de I'i7«iiti
Cailolica, — supposant celle-ci assez
loyale pour faire envers nous ce que
nous avons fait envers elle , — une
édition renne et corrigée de l’histoire
que, sous ce litre, le pieux journal
a publiée, dans son numéro du 25 mai,
et nous voici prêts à maintenir-notre
promesse.
Et lout d’abord , nous leur dirons
que ce € nouveau fils de Marie » dont
VUnità a jugé bon de laii'e le nom,
n’est autre que l’enfant de ce couple
Coucourde-Prin, trop ¡connu dans les
Vallées Vaudoises et plus spécialement,
dans la paroisse de .8* Jean, pour que
nous ayons besoin d’entrer dans plus
de détails à son sujet.
Ce ne fut d’ailleurs nullemeni, ainsi
que l’afïirrno l’écrivain de VUnità, par
ses parents, — mallieiireusement incapables ( et pour cause ! ) d'exercer sur
leui' enfant la moindre bonne influence
— mais par le pasteur de St Jean, désireux d’arraelier cet enfant au vagabondage, qu’eu 1873, le petit François Coucoiirde, alors âgé de 9 ans,
fui placé dans l’/lsi/a Evangelico de
Vnllecrosia, près de Bordighera,
Cet Asile fondé par une pieuse dame
anglaise, établie depuis de longues
années dans la conlrée, Mf" Boyce
accueille dans son sein une cinquantaine d’enl'ants pauvres des deux sexes
qui, — à côté de l’excellente éduciition chrétienne et de riiistruction élémentaire qu’ils y reçoivent , — sont
formés, les garçons, pour l’une ou
l’autre des trois professions de tailleur,
de cordonnier ou de menuisier, et les
filles, pour celles de domestiques: cuisinières ou femmes de chambre.
De ce qui piécède, nos lecteurs se
seront déjà fait mie idée de ce que peuvent bien être ces « rudiments de la
science profane v qui furenl inculqués
à l'euratU eu question j dans l’Asile de
4
-.180^
Vailecrosia, et de la probabilité gu’il y
a c|ue seâ' 'rnhrlres se soieui jamais
llaiiés, ou même aient jamais 'eu la
pensée'lié*'« lé voir iévénir nn jour
un des l'orls soutiens ,de la secte de
Pierre Valdo»,ce qui, dans le jargon
de Yümlà, signifie un pasteur. Peutêtre aussi plus d’iin < avec nous, aiirairil Îàil cette réflexion que, quand on
•veuLen iltireaccroire.d’aussi marchiane,
comme nous disons en Italie , la prudence exigerait qu’on les-fît ¡arriver
d’assez loin., pour que toute vériiicatioa lût impossible. ;
. irMais voici qui , plus encore que ce
qMi’ipréc'èdev 'léur liMnlfera quel degré de foi mérite ïliisloin de fUnilà
ïicai^' '■'* ¡"■■■'''i. I:
■ ' SëlôiPce’journal,‘ce serait à la suite
dé if délites séi'ieui"» surgis dans l’espi'îl dé cèl ehfant, sür la vérité de la
réligibn vàud’éiée » qiie «nè,pouyanl plus
dl'dti"de’pàix. »jil aurait'prià le parti
'd’ernbraèser le romanisme,' et, qu’aidé
bpar ùn bràVé calbôliq'ue, informé
de. celle décision » (ce 'dernier luiidëm.e‘-ÎiaiVpfe’é''à cela par la Vierge dont
i’étd'àni ' i'av'ait défendu riionneur *
codivé*'Id^' r doctoréssé de l’Asile » ) ,
if se'seiaTt’ enfui de «'celle maison de
ti'èihipene »é'é't aurait été remis par
lèépledif cprnjiTide, de son évasion, aux
rliari:^‘dé * K ■'jflosCpqui l’aurait; actéVedU y'Bomiloe 'uti' 'père accueille' un
fils*''.:' "
A,'.J . . . ¡-li I.;. ., ,
El v;rai|ijp,en(, f biptoire est, si inge.niçuséibe.ni. les ¡détails en
S,d.nf,,sii igi^éliaiPls.,. si, drjaraaliques , si
i^jén ¿aïeules pdijii/aire, yehjf les larmes
aux.yeux des, personnes co,mpâtissanies
des ,',6i»îî?îesJ,,pmes.,,suriq que l’on
épj'Qiuvè. un,||Certajn’,,regypL ^de devoir
pipfjçi; la ingini s,Ujr',unfi'|,s.i délicieuse
péiniufe..¡ i ;
jf iMaiSiqu y ,fa,ir|!? talvériié avantJoui,
niesiTilipas Y'ii'aif C’est du moins ainsi
qu’on l’entend parmi ees gens auxquels
l’ii/uità.¡prodigue ions les jours ses gracieuses ■épilbètesi d’/iéréiiqfites, û'infidèles(Je.iWitspAéuwieMi'S; el^â'impies.
Or la; vérité est que celle)pieuse et
si toiichanleifiisloire n’est, d’un bout
à Itamnei qu'un complet tissu;de mensonges.' '! ' ... !■; ■
Mensonge (nous allons le monlrer),
que reniant, aidé du « brave calholique, » se soit évadé, en mai'lyr dé
la l'oj, de l’Asile, de.Vallecrosia , pour
arriver de ¡là cliez Bosco. urn ■
■ Mensonge, pur mensonge, que- ««es
doutes » sur la « bonté; » ,de 'Sa! fuii,
et cette « paix troublée!» que l’i/mlù
aUrilme h un enfant de cet âge et dn
caractère que nous.allons dire. ■
Mensonge, pur mensonge^ que!celle
discussion avec la « doctoresse:,!,» c’està-dire avec la femme du directeur de
l’Asile, sur la .«virginilé de Marie»,, que
pas une âme, dans cet établissement,
ne songe à allaquer nii tnême àMnellre
en doutei . . ii i ..........
La vérité sur tout cela , la vérité
vraie, veut-on savoir quelle elle est?
— La voici; sans fard, ni feinlise :
(C/iassé de l’Asile de Vallecrosia, Je
ââ,avril 1-878.; à cause .de sou inéorilîigible perversité, le pauvre enfant
était menieur et par dessusivolem'.,
v.oleur à tel point, quîà raidetd’oulils
qu’il avait réussi à se procurer, il nly
avait presque plus de serrure/ .dans
l’élablissemeni iqiii n’eût;, été forcée ,
— eliremis auxi rqain« du respectable
pasleur de S' Jean, de qui on (l’avait
reçu , le jeune C. fut.placé par ee der*
nier en apprentissage de: cordonnier
(profession qu’il avait commencé d’apprendre à Vallecrosia ), chez:uin ¡parent
de sa famille. Mais icelui-ci; se sentant
impuissant, à réprimer ses mauvais instincts, il fallut ; au bout de quelque
temps, le placer chez un autre, et |
après quelques semaines passées; chez
ce second maître, ¡chez ün/ troisième
encore , . jnaqir’à ce que, :renyoyé de
partout , et ne sachant que devenir, il
se décida, de son chef et sansi en dire
rien à personne , à reprendre Je clley
min doj Viallecrosia.'Arrivé là,- les mét
mesi.vicissiludes sfi iéproduisirénk i ^
Placé par un docleuïi;,qui l’avait connu
à l’Asile, chez nn cordonnier de Borgheiio; village: à peu de-distaince de
Vallecrosia, il en fut renvoyé au bout
de quelques semaines. Placé par le
même, une autre fois, chez un oordo»'nier de Vallebuona.,i autre localilé'du
voisinage, même réussite que la première 1 . >■' ::in
5
fisi
ca fut alors, mais seulement alors,
c’eslrà-dire plus de six li sept mois
;üprès avoir éléiexpulsé de l'Asile que,
iiediiii. à la più squallida miseria^, «c
siichanl que devenir, il alla v -si ice
lui de SOI) .propre manA>emem ou induit
à celaipaf quelque « brave catholique»',
nous ne le savons, — il alla, disonsnous frapper à la poi'le de l’établissement l'çnd^ par Bosco, S'eus l’in
vocalion' Aé*Sdntà 'Mariä A ùsiMatrice,
tout à.côlé (on coinpi'end dans quel
but!) de l’AtSiVo Evan^elieq^^ ek de là
qu’il fut envoyé à Turin , à D. Bosco
luit même,'!.!' l "■■■f : i ;
Voilà la vérité! et voilà l’wiémsaqi
néophyte dont l’abjuration, ¡le jour de
¡’Ascension , a mis'èn ^émoi ,i au dire
de VUnità , la ville tout eniiève ; en
l’hotìnem: duquel, les cloches de Santa
Maria omi son'néiâ>!totHe votée ; pour le
baplêmeiduquel oni a fait intervenir et
« Monsiènore-KFambii, vicalre gériéral
de Plaisance » , comme ¡célébrant ¡ et
« le noble ei pieux mai’quis Scaram'pi :»
comme parrain ;.et « la noble marquise
Passati » comme inamine ,i et auquel
* en l’honneur du Pape Léon XIH ,1e
Ponlifo régnant * on; a donnéi¡le i noii)
detfjÉON:U!-i-i ■ :■ 'U'-. - ; îi
uFaire plus que cela aiii;ait»il été pos>
sible .?uEti p0urtónl n’estl ii pas' vrai que
t-*i:les choses étant èe que nous ve-*
n®ns 'de dû'e , uttt- 'uni peu ¡fnoïnspde
bruilieût été de bonne politique!?iEt,
comme le disaitj'>'dans son dernief
numéro, \& Famiglia O'isUma, :pavs
lani; de ¡ce» fait : « il! ■ faut être réduit
à «ne / ration . lenublernent mintìe et
souffrir singuiliè)*emenl de disette, pioub
l’époHmonef 'à .propos d’un" enfant re*
ci'uté de cetlei manière et abjurant ce
dont il n’avait probablementi ¡aucuite
coHnaissahce»r. if- i- -■ :■ u'»
ii'Mais, delnandérai¡quelqu’un de nos
lecteurs ; et' les parenis 'de cel enfant
quel rôle’ ont-ils joué dans celle cornédÌ0i?‘lOnil-ils donné leur {item àssen*
liment, l à ¡ioisi ce qui slesi fait à son
égai'd î on bien sont •its'-morls, poni’
que des horn mes'com me 0." Bosco’,'
Monseigneur FramniS et «*le pieux et
noble nfarqijis Scarampi* » qui, tous,
doivent coonaîtréi léiGodè pénaf et les
peines qu^fencoureni lès suborneurs de
mineurs et leurs complices, se soient
permis tout ce qu’ils se sont permis
s)ir un enfant qui n’aura'15 ans'accomplis que le 27 août de la présente
nniiée f ■ ■ "i
— • Morts», répond à celle detnande
Héerivain de I’'i7niid • Morts l’un et
Tautre »! ! ■ '"’ ¡ 'i '- "
'—I Faux, répliquerons-nous à celle
assertionfaux comme loiil le reste de
t'IiisLoirej à l’exceplion de Pexislence de
Pewfanlel' du fait matériel de Son
abjuration!:
'■El, en effet, si la mère est morte,
il y aurai deux ans au 12 bclobre ; à
l’hépilal des fous, de Turin, où la policé
Puivait ràmenée lde Marseille, le père,
lui', est vivant, Irês-vivant et si l’etnpvess’emewi de D. Bosco à. procurer
atiX' liirinais ce g;rand ' Sujet d’édibcalion, r l’abjuration' d’un'ènfanl, ne l’ava'ili ifail' nrat'èheri'd’U'n prts''beaucoup
trop rapide**,! ïden ne lui eût éié plus
facile que de Vétl àssurer. *
Mais à quoi bon, quand tout est dit ,
pi'endrè toutes ces 'précatilions, nous
répondra quelqu’un ? QUelS qu’aient été
les moyens employés pour arriver au
but, ^lül'ie ne • conipie'-t-eiio pas un
fils* de plus ? » ' ■
'Si ce sont là, dirons-nous à notre
tour , le^ « fils » dont vous vous ap*
pliqUèî à enrichir' ta « famille île
Marie'1 nous en sommes bien fâchés
pour'elie-' Nous qui, màlgré foutes
vos affirmàtions en séns contraire uéhéfims auiWt et plus que vous, el surlonl mieux*'que Vous, ( pqisqüq'nous le
faisons à la* mànièrè aeS'apoirès) cèliè
qüè T'aWgei à' prOelàmée bénie énù^ les
/cmwjes;'à'causé de là grâce sans pareil le ' q u i ' ' 1U i ‘ftR 'fai le, u’élrè 1 a mère
'dè"Christ-JésU's s’elon la'chair j ' noiiS
bons faisons,'d’un enfaiit dighè’d’èllë;
une idée bien différènle'de'celle qnè
réalisé célni' dont nous vénons de retracer t’iiisioire,"
U|. mì’)’'
, :'ii; il ijui'i' ■ Ti| i.) ;■■* . •■■r'i)
»Qui aurait jamais pensé que réci’i*^
liu'e*el"la musique''nous^ fournisBent
des indices de notre immorlaliiêl 'C’est
6
-182
orrlinairenrient ailleurs qu’oii clierche
les ai'iniuif'is fioiir convaincre « ceux
qui sont (J’iin senlimenl conlrnire ».
Voici cependanl les réDexious qqe iVI"'
Charles f’radez publie à ce siijel dans
le journal du Prolesiantisnrve l'rançais.
« De toules les tuerveilles dont nous
sommes lémoins, aucune ne peul-êlrè
comparée à celle qui consisie là reproduire noire pensée par des signes
matériels. Personne, il est vrai ^ n’y
fait altenlion aujonrd’liui, telleneenl
l’usage en est général, mais qiCon y
réfléchisse un inslani; ce qn’il y a de
.moins matériel an monde, la pensée,
prend un corps,,se lixe, se iransporilô
an loin, el s)d>stsie des ¡siècles après
ceiiri qui l’a.émise. Celie¡pensée ins,ai*
sissable qui n’a..ni poids, rssi...vol urne,
ni cou.leui',:qui¡ne possède a,bsolnu>ent
rien de langible, à, nos. sens;/-voyage
après .notre ni.ojiti d’osprils.icn, espi'.ils.,
d’inielligences en nitHjeljigenpesi et
celle pensée qui petit devenir ¡inmoi-telle. quand elle, nous a ,quiltés.(i périrait concentrée en nous ? Combien ce
sujet est abandonné, et. que de ..pror
fondes réflexions il suggère ponrtanl !
La musique,-,, antre merveillel Poétique inlerprête du cœur, du .sentir
{Vient, de l'imaginalion, elle n’est autre'
cbose. qn’une combinaison des sons,
et ceux-ci ne sont que des vibraijqns
de l’air, c’esl è-dii’ti de coi qu’il y. ,â
de plus, sub(il. Majs ces /vibrations de
de l'air éveillent des éniotioiiSi<;i‘avissanles qui ilormenl au fpiid,de notre
il;iiie. fil qui y* donniraienl, ^toujours
sans oUes,,¡,Tantôt,_ sévère., proi'onde
et grave, la musique exprime po;S
doureurs et nos tristesses, lantôl douce
et suave comme un déger souiBe éplien
elle.,nous;, dèiacbe de la terre pou<i;
nous transporter., comifle en un songe
divin, dans des .régions ¡.nconnnes.
Mais .qu’on" le remarque bien , la
tristesse provoquée par la musique
ii’est jamais désagréable, c’est une
mélancolie qui semble pleine de consolations ej, .de promesses. |,.,a musique
sollicite dès sentiments d’iibe exquise
fraîcheur el d’uiio infinie diversilé ;
notre langage est impuissant à tes: re<
prudniie et ne parvient pas même h
en donner l’idée. Cela prouve que
tout un monde de sentiments inconnus
el d’émolions inlraduisibles, d’une
variété inépuisable exi.sienl an fond
de noire éme sans que nous en ayons
conscience.
Pourquoi entreverrions-nous ces choses, si e’élait pour les perdre à jamais ?
(iCortcsponbancc
Momieur le Directeur, ”■
Celle troisième lettre ne devait suivre
qn’ à une distance raisonnable la seconde, car je répugne à prendre presque seul la parole el à la garder trop
longlemps.- Mai.“; je ne veux-pas laisser
sans une réponse publique) des objections que j’ai enlendu faire très sérieusement et par doux personnes
d’ailleurs fort bien disposées, objections
3ni pouiTaienl être venues ¡à l’esprit
e plus d’un dans d'antres paroissé.s.
C’est vous-même J .monsieur le DirecTeur, qui en avez peul-êlre donné
l’idéèT citant l’exemple des Cibréiiens
des Eials-Ujiis, qui trouvent * tout! nainrel de pourvoir à renlrelien de leurs
pasteurs en proportion de la valeur de
ceux-ci. Voici donc.ee que j’ai enlendu,
ou du moins la snbstanceîd’nn enlrelieu
auquel..j’ai assisté sans y prendre une
pâiL' bien active^ si ce n’est pour repousser énergiquement les conclusiofls
auxquelles on semblait vouloir s’arrêieri
Pour moi, disait Fr., je trouve qu’iil
sérail plus naltirel el plus convenable
de fournir d’année en année ce . qui
seraitjugé nécêssairo pour reairelien dé
chaque pasleur, augménlanl ou dimjnuani lajconlribuliion; selon le ibesoin
du moment el de chacun d’eux, npar
exemple,lü me parailiqu’il ne serait
pas bon d’être géiiéieuxi'.au même
degré avec ,«n pasi,eur célibataire i ou
suns.famillp, el avec un pàslôur ou
professeur chargé ¡d’enlanls; avec un
pasteur possédant quelque Ibrlune
et . avec uti autre qui en serait tout à
l'ail dépourvu. Cette augmenlalioiîque
l’on réclame avec raison , .devrait donc
être essentiellement i’alfaire de ebaqtie
paroisse, et au lieu .de la fixer d’uiie
7
manière irrévocable, il vaudrait mieux
laisser au Consistoire, ou au comité
local, le soin d’en établir le cbiirre
d’année en année. — El puis n’eslil pas plus convenable aussi, et même
nécessaire, de nous mettre dans le
cas de déclarer, non pas une iiois
pour toutes,, mais très fréquemment,
quels sont nos sentiments à l’égard de
l’Evangile et, du,ministère? Enfin les
conditions ^rniitérielles des membres
d’une paroissq se modifient,d’une manière asses sensible d'une ; finnée ,à
l’autre, et tel qui ne pourra donner
celte année qu’une très faible contribution, serait dans le, cas de la fournir bientôt beaucoup plus abondante.
Pour autant que j’ai pu déjà me
former une opinion sur une question
dont on ne s’occupe parmi nous
qite depuis si peu de temps (c’est
raulre inierloculeiir;, J. qui parle),
Et ce serait alors le fonds qtic nous
concourrions à former qui contribuerait, pour .®a part an soutien d’un pareil ministère de morll
.Ma lettre est trop longue pour que
j’y ajoute encore une l êponse aux objections qu’elle renferme. Ce sera
l’objet de la suivante. S.
1
je ne serais peut-être pas arrêté par
les scrupules que vous vQpez de manifester, mais il y en a un autre qui
quelquefois déjà m’est venu à l'esprit
à propos de questions d’une tout autre
nature. L’inconvénieiil que je vois à
la formation d’un fondé donnant un
revenu perpétuel, ce n’esl pas seulement,celui d’endormir ceux qui viendront après ,nous, c’est bien plutôt
céltii de' ne pouvoir' jamais compter
avec berlilude qde le Voeu des fondaleiir.s et donateurs sera scrupuleusement
et toujours respecté. Voici, poiu’ le
cas actuel, ce-que je veux dire. C’est
pour le maintien du ministère fidèle
de l’Evangile au geiiii' de nos vallées
et en Italie par le nioyen de nos ministres que l’on nous demande notre
concours en vue de la formation d’un
fonds.Aucun de nous, j’entends de
ceux qui ont la même foi que nous,
ne voudrait donner un centime pour
faire prêcher ni'un chrislianime Ubéral
ni une morale indépendante, nî rien
qui ressemble à cet Evangile modernisé
que l’on prêche .déjà en tant d’autres
lieux. Et qui nous dit que lôllou lard,
et même plus tôt qu’ou ne le croirait
possible, cet Evangile réformé, c’est-àdire dénaturé,, qui serait malheureusement du goût de plusieurs, ne fera
pas son apparition dans nos chaires?
flounyellce rcUgicuece
et faits divers
U î i ' ' ' " '.i II î.:' ’.i i
Italie. — Ainsi que nous l’avions
annoncé, Turin a eu le privilège de
posséder, dimanche; el lundi derniel's,
Georges Muller de Bristol , qui s’est
fait entendre, dans l’après midi du
saint jour, dans la salle qui sert aux
réunions de culte- des FralelU, et
dans le temple vaudois ; le lundi,
dans, la salle de culte de \a Gltiesa
Libéra, M les. trois fois, avec une réelle
édification pour ceux qui ont eu l'avantage d’êire pré.septs. A son retour
des Vallées Vaudoises, où il pas.sera
le reste de la .semaine, M. Muller
tiem)ra ëhçôré d’aufrés réunions à
Turin, iinè*'ien* particulier dans le
temple vundoié, dans laquellé, — .sur
là demande qui lui en a été faite,
—- il entretiendra ses audileurs de
l’oeuvre spéciale pour laquelle son
nom a acquis, au sein de tonies les
Eglises’de Christ, Une si juste célébriléi'^' '
■IJ ■ . 't: ■
France. — M. l’abbé Carrier, ancien
aumônier des mobiles de l’Ain , chevalier de la légion d’honneur, vient
de se rallier à Véglise des vieux-catholiques, dont le pète Hyacinthe est
l’iniliaieur eu Fiance. Il a fait part
de celle décision ,; In semaine dennière,
à ses parents et à son euré M. .Moieh
Tous ont essayé. de de faire revenir
sur sa résolnlior), sans pouvoir-y parvenir. L’abbé Carrier a quitté Brénod
et il s’esi rendu à Paris, où il était'
attendu pae.M. Loyson, Il l’assistera
dans le service de la nouvelle - Eglise:!
de la rue Rochechouart.
i (¡Journal de Genèiie). .^,
8
.184^
— Le Conseil municipal de Paris,
appelé, dans sa séance ou '17i’mai, ii
donner uni avis sur: la demande {forrnée par le Gonsisloire Israélite, à
l’effet d’être autorisé à acquérir'un
terrain pour y construire une école, a
donné un avis défavorable.i Le Conseil
entend s’opposer îi ce'que les ertfadls
soient groiippés par écoles spéciales
appartenant aux différents cultes.
ChrisUmi^me)/0
a-i'jv.îF)
IKcouc ipoUti(|u$
I. '■ /. I-, ■.'! ;i~; :;i
JCaNe, '-H- LaiGhambre des députés)
continue l'examen du proiét de loi>suí'
les chemins de fer. Le Sénati'và commencer la discussion dé la' grosse
question de l’obligaiton-de faire pré-’
céder le mariage iecclésiastique, '
’’ La fêle' de ’la Cdnstïtulîéi't'a 'êlé'Bé',’
lébrée, 'dimartêhe” dernier ,'■ dànï'. lés
villes par'des'réviieS' dé trqujùésj pidr’
des illnrtii’riatîons el par ci par là ;| piu’
des bouquets.' ■ ' ' •
gfftnil
ert' .Sicile Té'^Upl'ion' de f Èlnît, Ile' qlpovBaiis' craièrés Se sô'p!||f9i'rpé^''d'an'^, les
fléhcà 'qü ' Vp'iican ; ils ‘yomissénl ppé
ilnbien^e quantité de, (ave ,qui, ,cq«lh,
jusque '^ans la | plpidè,' '^meqaep, .pesi
villes'iiiàpùrtantesi confisqué et dét,^'pH
des villages. Une cendre noire voté
dans l’air lét iorme icrinime. ud. dàis
sombre, qui lintiercepte la lumière. Des
indiées font craindre que,celte éruplinn
sera de longue .durée,. I ' ; ; ■ )
dantil n’est question que de nouvelles
listes d'amnisliés soumise U l’a signature
du: président Grévy. : ■ . '
'-Ilun : i,
'‘Huë'êie.
C’est pài’ miliers que
se’ Tpfit''|es',á'rresíations‘ èi les déporI talions en Çibénél' Au fond' ce que:
I veulettl' lés éludîariVs'et l’es bôurg'eoîs
c’est' la ç'onSlitulion, c’est 1e contrôle.
Waîé c’est'ce déni! fentpëféür',' fesi’ussophiles et les Slawéphííes né veu|edt
! pUs' emendrfe parler. Lès uns pensént
'que la constitution accordée et serieu' sèment m|se en pratique, le nihilisme,'
les attentats , tous'leS ’moyens réyoí'
lUivonnàires disparaUraïenl'- les autres,
pértsént' au 'toniráire qU'e' cè sbràil 'é
prèfriier'pas danp la voie du dîésorévé
I et dêS excès-., Üd‘’résté tes idéës ' co'n'T!
sdiuitonhélleà rié viennent élleâ pas'de
rOdeidépt? Là’condition de, cè vèSiè;
îtnpir* ‘dé SO 'milliônS. 'd’liiilbitiàh'té est
, dés^pln^''triétés.
Veau soüyerain ém de Bulgar^, après
iinnï
! mages, aii, ,Çzpr, a Livadia.,; fad ses
! sUes ,en Eürop,e ;pX sé i dispose ¡à, al,1er
a,y5Lqt .pe,u ,_,prendcé pqss,éssjlpn,,dq'sa.
j principautépqnstitpliqpnplie^^ pas^qpl
; par ’CopsiaPiinéple'i ¿n pi d,off faepvpip,
; du S'uliap i,’iiiv,esiiipi:é, d vassal,
du Czar,,et dû Julian à] já‘iOJSí,[¡,¡;
' !'‘4'I -Ht!—
V;
■. ! t !!•
- i HI
Æiimtme*-»- Les' Chambrés travaillent' aélivement daiis les blireafii}!. Le;'
minietére battu brêéhe par les'-ipâvlis'
exirênties', souvent icoaligéé ” ésrsoütertu
par lia îraajorité des deOx itíhaínbres.
L’iméligibililé de Btanquiiest fednsidéréè'
comme hors de douté, mais les |Onrnaux libéraux id0maridéfti;;poiir lui
l’amnistie comme pour la'presque té-*'
lalilé dèscOmprOroispoliiiques. Cepen
Mi:.- '
ii'l
' .-.O'i ’jh ii '-.'rn; ' i ((
a- ) :-m! '-‘.il’.i..
: La conférenceI du i*Val Péronsé'i'qüc
la' longiiéUr'de Phîver , et ‘'pliisièürs
. ! ■ '3 i,; i: l!f'. /l!''
autres c)r|CQO^iances,,qpnt, pas,permis,,
de, fixer,,plus tôt , . s’ouvrira ,à, 'Turin,t
l’une des paroisses qui là eomposenl^i
mercredi 41 cOii rati t à* 1D‘h’éurëS' du ’
matin'." Le .SUjel' Spééiàr À' 'l'ordre' du
jour e3f ; :
{'•'1 t , nin’l!
Í.I..1
ERNÈst ItOBBhT, Ù'éfani^etAdmiriütrateitir,
t. ;.<1 il. !' 1 : .K- i ’ • i l! ■ I-’
rigoert)'!,' Impr. Chiaulore’e'i Mascarelfi,