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Quarante-huitième année.
22 Mars 1913
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N. 12:
L ÉCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudolses . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. CoIsbon, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année. ‘ “ '
Les changements non accompagnés de la somma de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
L’attentat de Rome — Les Vaudois du Piémont
— Eugène Dandiran — Chronique vaudoise — Opera Balnearia G. P. Melile —
Nouvelles et faits divers — Minerva —
Feuilleton: Le trésor de grand prix —
Nouvelles politiques.
■ L’ATTENTAT DE ROME
Jeudi dernier, tandis que S. M. le
roi Victor Emmanuel et S. M. la reine
Hélène se rendaient au Panthéon pour
accomplir un acte d’affection filiale,
c’est à dire assister à la messe qui se
célébrait pour rappeler Humbert P”,
un vulgaire assassin, un certain d’AIba,
né à Rome, âgé de 21 ans, a attenté
à la vie de nos souverains par quatre
coups de révolver. Heureusement le
couple royal n’a pas été atteint, mais
le major Lang, des cuirassiers, a été
blessé à la nuque. Le misérable assassin aurait été lynché par la foule
exaspérée si la police ne l’eût arraché
à sa fureur. La nouvelle qui s’est répandue avec la rapidité de l’éclair a
produit, partout, une profonde impression. L’Italie toute entière a renouvelé
son plébiscite en faveur de la maison
de Savoie. Mais c’est surtout à Rome
que la démonstration a assumé des proportions grandioses, sublimes. Le parlement s’est rendu en corps au palais
royal; trois mille enfants, les ouvriers,
le conseil communal de Rome, le peuple, en un mot, toute la capitale a
tenu à dire aux souverains combien
ils étaient aimés et combien elle était
heureuse qu’ils eussent échappé à l’infâme attentat.
Tous les souverains étrangers, les
parlements, les Italiens dans nos différentes colonies ont exprimé leur sympathie à la famille royale.
Notre Eglise s’est hâtée d’accomplir
son devoir, le modérateur envoyant
au nom de la Table la dépêche suivante :
« S. E. Ministro Real Casa Roma.
Chiesa Valdese profondamente commossa nefando attentato esprime amatissimi sovrani vivissime felicitazioni
per scampato pericolo e ringraziando
Iddio sua efficace protezione implora
sue consolanti benedizioni su Re, Regina, Reai famiglia e ognor più grande
Italia. Léger
Moderatore Tavola Valdese *■
Le modérateur a reçu la réponse
suivante :
« Le gentili congratulazioni di cui
Ella si è resa interprete sono giunte
gradite a S. M. il Re che cordialmente
ringrazia.
Ministro Mattioli ».
Nous savons que dans plusieurs de
nos Eglises particulières, dimanche
dernier, on a adressé à Dieu de ferventes prières, pour le remercier d’a
voir épargné la vie à nos souverains
et une calamité à la patrie.
Y a-t-il eu complot, une entente avec
les jeunes Turcs, la société Union et
progrès? Nous l’ignorons. Mais ce qu’il
y a de profondément triste, c’est que
une créature mortelle puisse se préparer à accomplir de tels actes, après
les avoir mûris dans son pauvre cerveau!
Nous nous sentons profondément Italiens et nous n’hésitons pas à partager
avec nos compatriotes leurs espérances, leurs vœux, pour que la patrie
sorte de la lutte avec la victoire et
une paix honorable-; nous avons la persuasion qu’il y a en Italie des forces,
jusqu’ici, inconnues et qui demandent
à être employées. Le réveil d’un peuple qui a appris à se connaître est un
signe réjouissant, mais nous ne cachons
pas non plus notre profond découragement en présence d’un tel attentat.
Le moral de notre peuple laisse beaucoup à désirer; l’âme est malade et
elle refuse, ou ne connaît pas le remède. Dans cette classe d’où sort le
malheureux d’AIba, la foi n’existe plus,
car elle a été déracinée par les démagogues modernes, qui ne veulent
plus ni foi ni maître. On ne vit que
de haine, de rancune, de vengeance
et de revanche et alors? Comme on
n’a plus rien à perdre, rien à espérer,
aucun compte à rendre, on fait le grand
coup, encouragés par de mauvais conseillers, de mauvais désirs, parfois
même, par le désespoir.
Nous avons pitié de ce malheureux
qui est une victime de théories malsaines et, s’il est responsable, s’il est
devenu l’objet d’une exécration publi^que, la responsabilité remonte plus
haut, à ces prédicateurs de haines sociales, à ces articles venimeux poussant au crime, au mépris de la société, de l’ordre public et de la vie
de notre semblable.
Oui, l’âme est malade, en Italie, et
où trouver le médecin pour la guérir?
H se trouve dans ce Jésus qui a eu
pitié du pauvre, du pécheur, du délaissé ; le grand remède, il existe dans
cette croix qui a été dressée au calvaire-et sur laquelle a été cloué le
Saint et le Juste, qui s’est écrié : c Père,
pardonne-leur ».
L’Eglise, soi-disant chrétienne, comprend-elle sa mission pour ces pauvres
âmes malades ? On est fatigué des
pompes d’un culte qui ne disent plus
rien. L’âme a soif, elle est souffrante,
elle crie au secours. Puisse Dieu persuader l’Eglise de redonner à l’âme
ulcérée. Christ et sa Parole. Que Dieu
protège l’Italie ! Que Dieu sauve le
Roi, la Reine et toute la famille royale.
Ç. A. Trou.
LES VAUDOIS DU PIEMONT
..(Leur activité et leur influence)
jugés par un pasteur presbytérien
de Philadelphie
Il n’y a pas eu, depuis le temps de
Pierre Valdo, une occasion aussi excellente qu’actuellement pour répandre le protestantisme en Italie. Les
Italiens sont devenus indifférents à
l’Eglise romaine. Ils sont tout à la fois
peu satisfaits de l’enseignement de
cette église et son intervention dans
les affaires de l’Etat. En général les Italiens sont, de nos jours, sans religion.
L’antagonisme continue entre l’Etat
et l’Eglise. Les expositions de Rome
et de Turin en commémoration de la
déclaration de l’indépendance de l’Italie, il y a cinquante ans, auraient pu,
ont pensé les prêtres, augmenter le
sentiment national aux' dépens de l’Eglise .• catholique ; aussi la mauvaise
sant4#n pape et l’Apidémie de choléra,
ont servi de prétexte pour décourager
les touristes catholiques qui désiraient
visiter ces expositions. H y eut peu
de pèlerinages à Rome cet été et les
hôtels étaient presque tous vides.
Les Vaudois profitent de cette situation pour faire progresser leur œuvre.
H ne restent plus confinés dans leur
vallée au sud-ouest de Turin où, depuis le douzième siècle, ils sont restés
fidèles à leur emblème ; une lumière
brillant dans les ténèbres, mais ils ont
doté d’églises et de stations missionnaires l’Italie, la Sicile, et ont étendu
leur œuvre jusqu’en Egypte d’une
part, en Argentine et dans l’Uruguay
de l’autre.
La plupart des grandes villes d’Italie ont des églises vaudoises florissantes qui possèdent des bâtiments appropriés à leurs besoins; l’Eglise de
Ronfe sur la Via Nazionale où M. Muston et le comité d’évangélisation ont
leur quartier général ; l’église et l’école
de théologie ainsi que l’imprimerie
vaudoise de Florence ; l’église historique de Milan où M. Costabel est pasteur actuellement, ce gracieux monument orné de piliers et de fresques
datant du septième siècle ; celles-là
et d’autres encore sont familières aux
visiteurs américains. Mais peut-être
ne sait-on pas aussi bien, qu’à Gênes
et à Livourne de nouvelles et belles
constructions viennent d’être érigées.
Les églises vaudoises dans les principales villes d’Italie et dans la Vallée
Vaudoise proprement dite s’entretiennent elles-mêmes. L’argent contribué
en faveur de cette œuvre par les protestants des autres pays est donné aux
églises des petites villes et de la campagne.
Une nouvelle et magnifiijue é|liMe
\ «»
vaudoise s’élèvera sous peu à Rome,
presque à l’ombre du Vatican. Elle
accomplira sans nul doute une œuvre
sociale intéressante. En addition à la
salle des cultes qui pourra contenir
1200 personnes, aux classes pour des
leçons données le soir et des conférences, aux salles pour l’œuvre parmi
les soldats, à la pharmacie, aux bains
publics, le bâtiment, comme le vieux
de Rome et le nouveau de Gènes, comprendra des appartements à louer dont
les loyers paieront les frais de l’église.
En un mot, une femme généreuse a.
rendu possible l’érection, à Rome, d’une
église protestante qui sera la mieux
organisée et la mieux située dans tout
le royaume d’Italie, et le temps viendra probablement où le quartier général de l’œuvre vaudoise tout entière
sera installé dans ce centre.
Des œuvre philanthropiques s’ajoutent à l’œuvre évangélique de l’Eglise
..vaudoise et.la jeoïnplùteïit. A B.0JU£useL,.
trouve l’Orphelinat Gould, pour jeunes garçons, fondé il y a quarante ans
en mémoire de Mme EmilyBliss-Gould,
la femme de l’ambassadeur américain
à Rome. On peut accueillir dans cette
hospitalière demeure soixante orphelins ou enfants abandonnés, auxquels
on enseigne des métiers. A Florence,
quoique n’étant pas absolument sous
le contrôle de l’Eglise vaudoise, le
Home Comandi pour garçons se rattache aussi à l’œuvre dont nous nous
occupons. Ce home occupe, aux environs de la ville, une villa splendide,
située sur une colline dominant la
cité. Cet orphelinat est admirable : il
est actuellement dirigé par le docteur
Bartoli le célèbre jésuite converti. A
Bordighera sur la frontière française
et à Torre Pellice dans la vallée ,du
Piémont, sont des orphelinats pour filles ; à Torre et à Pomaretto, des hôpitaux bien organisés ; à San Germano,
un home pour les vieillards, et à San
Giovanni, un hôpital pour lés incurables.
Les pasteurs de l’Eglise vaudoise
sont des hommes d’une éducation raffinée qui parlent non seulement le
français et l’italien mais génépâlemeht
l’anglais ou l’allemand. Parmi les
membres de cette Eglise se trouvent
un grand nombre d’hommes à la tête
des affaires dans les villes italiennes.
Ils donnent l’impression d’hommes supérieurs, bien élevés, actifs et économes. Marconi l’inventeur de la télégraphie sans fils est membre de l’Eglise
vaudoise de Livourne. L’œuvre s’ac- '
croît, dit le Continent., ka Caire; en
Egypte, où il y a 35.000 Italiens, et à
Alexandrie, où il y en a 45.000, un col-,
porteur vaudois a été envoyé par utt
homme çéoérpux, qn çrc^egta^ 8U|as^,
2
et l’oeuvre a pria daus ces vüje!» de
telles proportions que cette inêniie personne a entrepris de construire au
Caire, un temple ii ses pro^nrés fi’ais. On
peut égaleiiient citer notnbre d'exem
pies d’Italiens convertis en Amérique
qui, retournés dans leur patrie, y ont
organisé des églises protestantes dans
leur ville ou leur village natals.
Dieu veuille faire prospérer de plus
en plus cette œuvre pour la goire dé
Son Nom ! William H. Oxtoby
EUGÈNE DANDIRAN
L’Eglise nationale du Canton de Vaud
vient de faire une perte immense en
la personne de M. le professeur Eugène Dandiran. Il b'était pas un orateur, par conséquent, il prêchait rarement, mais il s’est confiné dans sa
tâche de professeur et il a été un professeur admirable, parce qu’il consacrait tout son temps et toutes ses énergies à son professorat II agissait sur
ses élèves par sa science, qui n’avait
rien d’aride, par des entretiens et des
conversations. Ayant pris part aux luttes théologiques qui s’étaient déchaînées à Genève entre le libéralisme et
l’orthodoxie, quoique ami intime de
Réville, il tint ferme à la vérité évangélique, tout en ayant une tendance
critique assez prononcée.
C’est lui qui a formé toute cette phalange de pasteurs nationaux qui sont
aujourd’hui à la tête du mouvement
religieux du Canton.
Nous avons eu le privilège de voir
et d’entendre, lors des dernières fêtes
de Vlret, ce vénérable vieillard âgé
de 87 ans, jouissant de toutes ses facultés et exerçant encore toute son
influence sur le Synode. Son ouïe avait
un peu souffert, mais à part cela il
était végète et toujours à l’avant-garde.
Il s’est endormi sans souffrances, et
deux jours auparavant, il donnait encore ses leçons.
Les obsèques ont été solennelles et
imposantes. MM. Chamorel, pasteur à
Lausanne; Bossier, recteur de l’Université et Emery, professeur de théologie, ont parlé avec émotion dans le
Temple de St-François.
Nous exprimons à l’Eglise nationale
du Canton de Vaud, toute notre sympathie, dans le deuil qui vient de la
frapper. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
Bobl. Dimanche dernier, la chaire
a été occupée par M. le pasteur David
Peyrot, de Turin.
O Le soir à 8 heures dans la grande
salle de la maison unioniste, M. le prof.
Jean Jalla, de la Tour, a donné une
très intéressante conférence sur les
faits histo7'iques concernant la paroisse
de Bobi.
I.A T«ar. Vendredi dernier dans
la grande salle de l’Asile Froëbélien,
nous eûmes le plaisir d’entendre un
discours, très pratique, de M. Wilder,
secrétaire de la confédération des étudiants, sur la lutte personnelle. Tout
homme se trouve face à face avec la
tentation, et le péché affecte notre
corps, notre intelligence, notre volonté
et notre cœur. La lutte doit donc s’engager contre cet ennemi, et elle a pour
but de nous rendre forts et vainqueurs.
Laissé à lui-même, cependant, l’homme faiblirait et serait vaincu, mais
^ 1« fo| en C^jst) Coi ^ui viest non
lmÊÊÊÊaiàsmÊmmaammBmÊsiiimÊÊ3BBKBmÊÊÊàÊmam
de la tête mais du cœur, la victoire
lui est assurée et il vivra par Christ
et pour Christ. Telles, eu peu de mots,
les principales idées touchées par le
sympathique orateur. MM. Mastro Giovanni, l’étudiant Gay, le prof. Falchi
et le pasteur Tron prirent part à l’entretien cordial qui suivit. M. Greenmann, de l’Eglise méthodiste épiscopale, se trouvait aussi au milieu de
nous.
6 Dimanche, au culte principal, M.
le pasteur Tron, après le discours du
pasteur Hugon, lut quelques versets et
adressa une prière spéciale à Dieu,
pour le remercier d’avoir gardé notre
roi S. M. Victor Emmanuel et S- M.
la reine Hélène, de l’horrible attentat
dont ils furent l’objet.
S Dimanche soir, dans l’Aula Magna du Collège, M. le pasteur E. Giampiccoli, de Turin, nous donna une conférence, avec projections lumineuses,
sur Rome au temps de l’apôtre StPaul. Le nombreux public admira la
beauté des vues et applaudit cordialement le sympathique conférencier.
8 Louise Gaydou feu Laurent, d’Angrogne, qui avait épousé Henri Jourdan de la Luterà, vient de mourir en
laissant son mari et quatre enfants.
Ce départ à l’âge de 31 ans a été fort
émotionnant. Que Dieu soutienne et le
mari et les orphelins.
8 On nous apprend que la junte
vient d’assurer le terrain sur lequel
doit s’élever la nouvelle bâtisse des
écoles communales. L’emplacement se
trouve à l’angle de Via Oliva et du
Viale Dante. Nous nous réjouissons de
ce premier pas et nous espérons que
d’autres vont bientôt suivre avec rapidité.
8 Lundi dernier a été béni, dg^s le
Temple Neuf, le mariage de M. Barthélemy Jahier, des Coppiers, avec
M"“ Lydie Bounous, de Peumian (Praraol). Nous souhaitons aux époux une
longue vie, pleine de bonheur.
Lucerne Si. Jean. Vendredi dernier une bien triste nouvelle se répandait dans le pays: Un certain Rivoire Louis, originaire de Rorà, mais
établi à Luserne, avec son fils, était
frappé par un coup de mine et tous
deux trouvèrent la mort. H laisse une
nombreuse famille que nous confions
entre les mains de Dieu.
. messine. L’inauguration du monument élevé à la mémoire du pasteur
Adolphe Chauvie, aura lieu, D. V., au
commencement du mois de juin, â l’occasion de la conférence de district.
Voici les paroles gravées sur le marbre, dictées par le prof. Luzzi:
Le spoglie mortali di
ADOLFO CHAUVIE
Ministro fedele della cniesa Valdese, fervido apostolo del regno di Dio
faron qui pietosamente raccolte
con qnelle dell’amata saa MARCELLA e del spo diletto RICARDO.
La catastrofe del 1908
non II separò nè li spense; Il trarportò uniti fra i viventi con Cristo
die niuna potenza strapperò piò dall’amplesso di Dio.
milan. Nous avons sous les yeux
le rapport du Foyer de l’Union chrétienne des jeunes filles de cette ville.
On le lit avec plaisir et ou ne tarde
pas à constater le grand travail accompli. Le côté spirituel a la place
d’honneur, ce qui n’empêche pas que
le côté matériel soit l’objet de soins
assidus. On est en quête d’un nouveau
local, plus vaste.
Ajoutons que l’Union chrétienne de
Milan s’occupe aussi de la lega del
bene, et a initié une Zambézia, qui
tr»Y»lUe.
Le Foyer se trouve au N* 7 de la
rue Giuseppe Prina, Milano.
IHew-York. Baptême: Evelyne Peyrot de , Louis et de Marie Rostan (22
janvier) — Mariage: Jean Micol de
Maneille avec Lydie Constantin de
Bovil (24 janvier).
Société d’activité chrétienne. Le comité de cette Société qui avait été réduit â deux personnes par le départ
de M“”“ Allio et Isola s’est augmenté,
dernièrement, de cinq nouveaux membres: de M“®“ B. Marauda née Vigna,
du Villar Pélis et Henriette Rostan de
Praly (Malzat) ; et de M"““ Hélène Caïrus du Villar, Emma Hugon de la Tour,
Ermeline Pastre des Fontaines de Rodoret.
Le 17 février. Pour répondre au désir de la plupart de nos Vaudois nous
avons commémoré cette date le soir
du 15 (jeudi). La nombreuse assemblée
(180-200 personnes), l’allocution de M.
Griglio rappelant la signification de
la fête, les paroles de sympathie du
D" Mottet, le pasteur de l’Eglise qui
nous abrite, la musique, les chants,
les récitations, les cris de surprise ou
de joie des bébés comme aussi la présence des pasteurs italiens Tron, Grassis, D’Anchise, Schisa, Di Nardo, Papa,
tout a contribué à nous faire passer
une soirée des plus agréables,
Poniarel. Sur l’initiative de la Zambézia locale et de l’Union chrétienne
de jeunes filles, nous avons eu hier,
17 courant, l’agréable visite de M““
Fuhrman qui, à 3 heures pom., a pu
adresser la parole à une centaine de
femmes et de jeunes filles accourues
de tous les quartiers de la paroisse.
Nous avions le plaisir de voir aussi au
milieu de nous une 10"° de représentantes de l’Union chrétienne de jeunes
filles de Villesèche, accompagnées de
M“° Soulier.
Mme Fuhrman, par un langage aussi
efficace que simple, a vivement intéressé et ému le nombreux auditoire
en insistant sur la dégradation des
Zambéziens et sur la puissance de relèvement de l’Evangile prouvée par
quelques exemples des plus touchants.
Nous remercions encore, et bien cordialement, M““ Fuhrman et les personnes qui nous ont procuré son aimable visite.
Le matin déjà le culte principal —
auquel assistait une assemblée des plus
réjouissantes — avait été consacré aux
Missions et cela en coïncidence avec
la semaine de renoncement en faveur
des Missions Evangéliques de Paris.
Nous avons donc eu hier notre Dimanche des Missions. Puisse-t-il marquer un pas en avant dans notre amour
et dans notre intérêt pour cette grande
œuvre. x.
Koeheplate. Vendredi dernier est
décédé, à l’âge de 80 ans, Michel Forneron, ex-syndic, habitant au Rostan.
Turin Les journaux nous apportent
le départ soudain de M. David Goss,
neveu de feu l’ancien Goss. Notre ami
d’école, s’occupait de la bonne marche
de son église, de laquelle il était ancien, et avait un magasin de chocolat
sous les portiques de Corso Vittorio
Emanuele. Nous exprimons à sa veuve,
Mme Goss-Rostain et à tous les parents,
notre vive sympathiedansleur épreuve.
Valdese. Nous recevons deux longues lettres de notre frère M. Antoine
Martinat, de Connelly Spring, nous
donnant des nouvelles de la colonie
et nous envoyant la somme de 24 dollars pour l’Asile des Vieillards de StGermain. Nous remercions M. Martinat
qui a eu la bonté de collecter et nos
chers amis de Valdese qui ont donné
généreusement, pour cette œuvre de
bienfaisance. Nous sommes heureux
d’apprendre que nos colons auront
bientôt un pasteur et que, malgré un
hiver long et froid, les conditions de
la colonie sont excellentes. Merci donc
à tous, chers amis; puisse Dieu continuer à vous bénir et à vous faire
prospérer ; merci, aussi, au nom de nos
vieillards. Il me reste un vœu à réaliser, c’est de vous revoir, un jour, et
Dieu le voulant et le permettant, cela
aura lieu.
Voici maintenant la liste des donateurs :
MM. Garrou Jean, fils, dollars 2 —
Tron Pierre, 2 — Perrou Etienne, 1 —
Long Jean, 1 — Meytre Frédéric, 1 —
Pons Albert, 1 — Micol Pierre Emmanuel, 1 — Vinay Henri, 1 — Ghigo
F. E. (M"“®), 1 — Martinat Antoine, 1
— Pascal Henri, ancien, 1 — Pascal
Jean Henri, ancien, 1 — Peyronel J.n
Pierre, 1 — Ribet J.n Fr. (post Master),
1 — Léger J.n Jacques, 0,50 — Garrou Jean, père, 0,50 — Long Césarine,
veuve, 0,50 — Tron Daniel, 0,50 —
Bouchard Etienne, 0,50 — Tron François, fils, 0,50 — Ribet J.n Rodolphe,
0,50 — Guigou Catherine, veuve, 0,50
— Pons Susanne, veuve, 0,50 — Bounous Barthélemy, 0,50 — Grill Henri,
0,50 — Pons Madeleine, veuve, 0,50 —
Ribet Pierre, 0,50 — Parise François,
0,50 — Martinat Henri, ancien, 0,25 —
Grill Antoine, diacre, 0,25 — Pons J.n
Henri, 0,25 — Pascal Jean, 0,25 —
Total dollars 24.
Opera Balnearia 6. P. Meille
I.
Borse per adulti.
Sono aperte le iscrizioni alle borse
per cura termale o marina a favore
di operai della Chiesa Valdese in attività di servizio. Secondo il regolamento dell’Opera queste borse sono in
numero di quattro o cinque per anno
e date soltanto a quelli che ne abbiano
vero ed assoluto bisogno.
Le domande, in tetterà raccomandata, dovranno essere spedite al sottoscritto prima det 30 aprile p. v.
corredate dal seguente documento :
Certificato medico comprovante la necessità delta cura e indicante la località ove ta cura deve esser fatta.
IL
Squadre marine gratuite di Finalpia
per bambini e adolescenti.
Sono aperte le iscrizioni per la cura
marina a favore di bambini e adolescenti d’ambo i sessi, appartenenti alla
Chiesa Valdese.
Per le iscrizioni dei bambini e adolescenti che risiedono nelle Valli Vaidesi e in Pinerolo, i genitori o chi
per essi dovranno presentarsi in persona ed esclusivamente al pastore della
rispettiva Pari'occhia,'pTitn.a, del 30
aprile p. v.
' Per i bambini e adolescenti residenti in Torino od altre località fuori
delle Valli, le iscrizioni dovranno farsi
presso il sottoscritto, prima del 30
aprile p. t.
No7i si inchiede la presentazione di
alcun documento.
La visita medica per tutti i richiedenti fatta da un solo medico incaricato dalla Direzione dell’Opera, avrà
luogo nei giorni, ore e località che saranno fatte ulteriormente conoscere.
III.
Disposizione generale.
Per nessuna ragione verranno prese
in considerazione domande d’iscrizione
sia per le borse per adulti, sia per le
squadre di Finalpia, che pervengano
alla direzione dell’Opera dopo il 30
aprile. Ebn. Giampiccoli
IB, Via Pio Quinto,
3
Nouvelles et faits divers
Angleterre. Le docteur Home,
membre du parlement, ne pouvant plus
accomplir sa tache pastorale, a accepté l'aide du pasteur Pigott. Le Dr
Home qui a été en Allemagne pour
soigner sa vue, très menacée, a emporté l’impression que les allemands
sont très contraires aux anglais, qu’ils
considèrent comme des ennemis.
Belgique. En novembre prochain,
if^ aura 75 ans que quelques chrétiens de nationalité étrangère se constituèrent à Bruxelles en un Comité
pour évangéliser la Belgique ; presque'
sans ressources et sans appui, ils fondèrent la Société évangélique belge
avec un évangéliste et une Station où
les réunions étaient suivies par une
vingtaine d’auditeurs; aujourd’hui l’Eglise chrétienne missionnaire belge,
issue de cette Société compte 42 communautés comprenant plus de 11.000
membres, tous belges, sauf 400 ou 500,
et conquis sur la superstition ou l’incrédulité. Voici sa statistique : 35 Eglises et Stations, 7 postes d’évangélisation et 108 annexes: 7419 membres
adultes et 3689 enfants ; 103 écoles du
dimanche et 3741 élèves; 34 pasteurs,
4 évangélistes, 14 lecteurs de la Bible
et colporteurs; 165 frères qui président des réunions; 78 temples et salles
louées; 221 baptêmes; 92 mariages;
182 enterrements; 11.058 cultes et réunions.
Malheui’eusement, malgré ses réels
et encourageants progrès cette Eglise
ne trouve pas en Belgique les ressources qui lui sont nécessaire: elle n’a
pas encore comblé le déficit de son
dernier exercice et il est à craindre
que ce déficit ne soit encore grossi à
la clôture de l’exercice actuel. Elle
voudrait pourtant célébrer son jubilé
avec une joie complète et elle espère
qu’à cette occasion, ses sœurs de l’étranger voudront l’aider. Nous souhaitons cordialement que cet appel trouve
de l’écho, surtout dans les pays protestants.
Berlin. D’après le dernier recensement (!*■ octobre 1911) la ville de Berlin (qui comprend 86 < gemeiden »
dans un cercle de 15 km. de rayon
qui a pour centre le « Rathans » (Hôtel de ville), a une population de
3.788.453 habitants.
8 Dans les dernières années du règne de Frédéric le Grand, un commerçant étranger qui s’était rendu à
Berlin pour affaires, s’avisa de profiter du voisinage de Potsdam, pour s’y
rendre et y voir de ses propres yeux
le grand roi. Il entra dans le jardin
du palais royal, remarqua un vigneron
qui redressait un sarment et lui demanda à quelle heure S. M. le Roi sortirait au jardin pour prendre l’air et
faire sa promenade habituelle et si on
voulait bien lui permettre d’attendre
pour le voir passer. La réponse fut:
« Vous n’avez pas à attendre longtemps,
je suis le roi ».
Le commerçant ne se perdit point
dans son étonnement: il expliqua tout
simplement le but de sa visite à Sans
Souci. Le roi aima cette simplicité, il
l’invita à dîner au château et en le
cong’édiant lui donna un couteau de
jardinier et lui dit: « Comme souverain c’est une décoration que je devrais vous donner, mais je préfère vous
remettre cet outil, sachant que je le
donne à une personne qui sait apprécier la simplicité de ce don». Combien de décorations en effet ont été
depuis lors oubliées, tandis que le couteau de jardinier continue à être une
relique dans la famille du commerçant !
Vie et mort à New-York. D’après
une statistique récente il y aurait à
New-York :
Chaque 6 minutes une naissance,
* » un enterrement,
» 13
» 48
» 51
» un mariage,
* un incendie,
* un nouvel édifice,
» heure 100 nouveaux immigrants,
» 2 heures une mort d’accident,
> 10 » un suicide,
» 12 » un divorce,
^ 2 jours un tueurtii'e, p. q.
Suisse. D’après le rapport présenté
au récent Synode bernois, la statistique ecclésiastique pour 1910 accuse
une avance appréciable du catholicisme dans le canton, au cours des dix
dernières années. Tandis que la population protestante s’est accrue de
8 0[0 environ, les catholiques ont augmenté du 14 0[0. Le rapporteur attribue ce fait, ainsi que la diminution
frappante du chiffre des baptêmes, à
la propagande néomalthusienne, au
moins pour une part.
Le Libérateur nous apprend aussi
que, par suite du développement de
l’industrie, certaines paroisses du Jura
bernois sont envahies par des éléments
catholiques: A Moutier, le tiers (ou
peu s’en faut) de la population est catholique (1329 sur 4164). Dans la paroisse de Tavannes, quoique la proportion ne soit guère que d’un sixième,
il y a 1064 catholiques, soit 57 de plus
que dans les paroisses réunies de Corban et de Lajoux, pourtant presque
exclusivement romaines.
Par contre, d’après le Kirchenfreund,
le district de Lucerne qui passait jusqu’ici pour être presque esclusivement
catholique, compte 10.300 protestants ;
la ville même en a 7800,
Minerva
Sommario del i5 marzo i912.
Questioni del giorno: La marina all’opera Un altro trionfo per terra - Il vice-ammiraglio Aubry - Guerra e Finanza - Le Potenze
- Rivista delle Riviste : La flotta aerea francese - I venti più grandi uomini del mondo Interessanti caratteristiche della lingua inglese
- L’avvenire dell’arte di cucinare - il carro
automobile - L’« Associée » - La bellezza della
donna nuova - L’evoluzione della casa negli
ultimi settecento anni -1 protestanti in Francia
- Napoleone III e i suoi generali - L’avvenire
degli ideali americani - I sistemi moderni di
lotta contro le inondazioni - La formica bianca
nell’Australia settentrionale - Il commercio
delle Filippine - L’educazione per le moltitudini - Gli investimenti in titoli e il risparmio
francese nel 1911 - Gli umori del leone - Le
scuole per le domestiche — Fra libri vecchi e
nuovi : Una nuova traduzione del teatro shakespeariano — Fra Riviste e Giornali : L’agricoltura in Tripolitania - La Germania come
potenza marittima - Una legge per la tutela
dei lavoratori che provoca una serie di scioperi - Per promuovere lo sviluppo dei bacilli
del suolo - Per sopprimere la tubercolosi.
(76) l_E
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Un soupir de désappointement échappa à
Jeannette; pour ne pas voir le chagrin de sa
femme de chambre, Rita se tourna vers Mathieu ; elle lut sur son visage une complète
désapprobation; elle avait beau se répéter;
« Je suis Anglaise, donc je suis libre d’agir à
ma guise », elle se sentait mal à l’aise.
— Mathieu, dit-elle, si nous partions à toute
bride, nous pourrions rejoindre le train à X...
Vous savez que la route coupe directement,
tandis que le chemin de fer fait une foule de
lacets, et comme il y a un passage obstrué qui
ralentit forcément les mouvements de la locomotive, nous aurions toutes chanches d’arriver à temps.
— Le malheur est, Mademoiselle, qu’un des
chevaux boite un peu; je ne crois pas que
votre père consentît à une pareille course.
Mais enfin, si vous le voulez absolument...
Il se retourna pour voir si on remontait en
voiture; mais Marguerite, immobile, réfléchissait. Avec un de ces rapides changements d’humeur si fréquents chez la jeune fille, elle restait là indécise:
— Ohl Nanette, Nanette, dit-elle à haute
voix, vous aviez raison de parler de voix intérieures; celles que j’entends m’entraînent
toutes du mauvais côté...
Ses deux domestiques la regardaient ébahis
et ne comprenaient rien à ses paroles.
— Je renonce à aller à Rome aujourd’hui,
ditr-elle enfin ; il est évident que le cheval doit
se reposer avant de retourner au château.
Comment faire. Ah! j’y suis. Jeannette. Nous
allons vous poser chez vos parents, pendant
<Iùa j’irai à Montebagni. M- Ferrari est hoo\iue
de bon conseil, il nous dira comment nous devons nous y prendre pour sortir votre père
d’embarras. Mathieu fera manger ses chevaux,
et moi je déjeunerai chez M“° Ferrari.
Marguerite fut reçue à bras ouverts; Hélène,
sa cousine et-son amie, était rentrée à la maison paternelle après une longue absence; M.
Ferrari, obligeant et plein de cœur. Indiqua
tout do suite le meilleur moyen do tirer de
peine les parents de Jeannette, et M“® Ferrari
dit à Marguerite:
— Je suis enchantée que vous soyez venue
aujourd’hui, mon enfant; nous attendons des
amis, tant Anglais qu’italiens, et je serai ravie de vous présenter à eux. Vous coucherez
ici, et Mathieu retournera prévenir au château
polir qu’on ne soit pas inquiet de votre absence.
Marguerite hésitait à accepter cette propoposition qui lui souriait pourtant beaucoup,
parce qu’elle commençait à se rendre compte
qu’elle avait eu tort de partir pour son expédition; elle se disait que si elle rentrait à
Roccadoro dans l’après-midi, avant que l’on
ne revînt du pique-nique, elle pourrait laisser
croire qu’elle n’avait eu d’autre but que de
venir en aide aux parents de Jeannette. Ainsi
personne ne saurait à quel point elle avait été
entêtée et volontaire.
« Mais », murmurait sa conscience, « serait-ce agir avec droiture?»
Prenant son silence pour un consentement,
Mme Ferrari reprit d’un ton moitié autoritaire
moitié persuasif:
— Je vous recommande seulement, ma chère
enfant, de ne pas parler de vos excentricités
religieuses: ce ne sont pas des sujets qui doivent se traiter en bonne société; je serais vraiment honteuse si le nom de ma nièce était
accouplé avec ceux de ces Evangéliques, recrutés parmi les gens vulgaires et de rang
social, inférieur au nôtre. Vous pourriez ainsi
compromettre ma famille et moi, tout autant
que vous-même. A part cela, je serais flère
d’introduire Mademoiselle Brindini dans le cercle de mes amis.
— Je regrette, ma tante, de vous priver de
ce plaisir; mais comme ma seule présence
pourrait vous compromettre, vous et les vôtres, je préfère rentrer chez moi. 11 faut que
je sois à la maison avant la nuit.
Marguerite n’avait aucune idée que la partie
dans les bois eût été écourtée; elle se disait
qu’ella..serait peut-être la première à rentrer
au château, et que personne ne supçonnerait
son escapade.
M“® Ferrari était fort contrariée ; non seulement elle aurait aimé produire sa charmante
nièce en société, mais elle espérait, en la gardant jusqu’au lendemain, trouver l’occasion de
la catéchiser, et qui sait? elle aurait peut-être
une éloquence plus persuasive que celle du
père Gaspard ? (A suivre).
IVouyeües polîüques
La nouvelle de l’attentat contre le
roi Victor Emanuel portée par le télégraphe dans le monde entier a soulevé partout un mouvement de réprobation et en Italie un cri d’exécration
contre l’exécuteur du crime et contre
ceux qui l’ont envoyé. Les faits sont
connus. Pendant que le roi et la reine,
le 14 mars, se rendaient au Panthéon
pour assister à la messe funèbre célébrée en l’honneur du feu roi Humbert, un malheureux, un jeune homme
de 21 ans, nommé Antoine d’Alba, qui
se dit anarchiste, mais qui n’est en
réalité qu’un vulgaire malfaiteur, a
tiré trois coups de revolver contre
la voiture où étaient les souverains.
Ceux-ci n’ ont pas été atteints, mais
l’officier commandant de la garde, le
major Lang a été blessé à la nuque,
heureusement sans que la blessure fût
mortelle. La foule s’est jetée sur l’agresseur, et l’aurait réduit en de piteuses conditions si la police et les
gardes ne l’avaient soustrait à la fureur du peuple et amené en prison.
Le bruit a couru que l’attentat aurait
été organisé par des agents turcs, et
qu’un complot s’ourdissait aussi contre
d’autres membres du gouvernement,
mais la chose n’est pas prouvée et en
tout cas la police n’a pas publié les
résultats de ses yecherclres à ce çroços.
On peut facilement imaginer les ovations enthousiastes de la population
romaine aux souverains. Le Parlement
a suspendu la séance et un grand nombre de députés, y compris plusieurs
socialistes, se sont rendus au Quirinal
porter leurs félicitations. Les chefs
d’Etats étrangers et les parlements ont
envoyé des télégrammes. A Tripoli et
dans toute l’armée combattante l’émotion a aussi été très vive. Tous les
Italiens ont montré qu’ils étaient avec
leur roi et qu’ils se réjouissaient de
le voir sain et sauf.
Le jour même de l’attentat il arrivait en Italie la nouvelle d’un combat
très sanglant qui avait eu lieu le 12
courant à Bengasi. Une colonne d’expédition composée de sept bataillons
d’infanterie et de cinq batteries d’artillerie sortait de la redoute de Foyat
et s’emparait de deux oasis tenues par
l’ennemi après une vigoureuse attaque
à la bayonnette. Plusieurs centaines
d’arabes et quelques officiers turcs
restèrent sur le terrain. De notre côté
aussi les pertes, quoique beaucoup
moindres, sont assez considérables, 35
morts et une soixantaine de blessés.
Le général Ameglio qui comandait personnellement la bataille, a été promu
lieutenant général pour mérites de
guerre.
Une furieuse attaque contre la place
de Gargaresch a été repoussée, sans
pertes de notre part, par l’artillerie.
Les deux dirigeables et les aviateurs
continuent avec succès leurs reconnaissances aériennes et lancent de
temps en temps des bombes sur les
camps ennemis, qui répondent par des
fusillades inoffensives.
En Afrique la situation reste donc
la même. La démarche faite à Rome
par les ambassadeurs des cinq grandes
puissances européennes semble ne devoir aboutir à rien, puisque la Turquie
a fait savoir officieusement aux puissances qu’elle n’accepterait aucune
discussion ayant pour base la cession
de la Tripolitaine à l’Italie. Une certaine inquiétude règne dans les milieux politiques, surtout à cause de
l’attitude de la Russie qui semble insister encore avec plus de force pour
que les puissances interviennent à
Constantinople. Pour le moment les autres puissances ne veulent pas l’écouter, elles ont trop d’intérêts égoïstes
à sauvegarder, mais il faudra probablement en venir là pour conjurer le
danger d’une guerre générale qui serait un malheur terrible pour l’Europe
et pour le monde.
Le roi a nommé 23 nouveaux sénateurs. Citons les noms du général Canevá, commandant de l’expédition en
Lybie, de l’amiral Faravelli, commandant en chef de la flotte, et du général Pollio, chef d’état major général
de l’armée, et enfin celui de M. Arrigo
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CURA PRIMAVERILE
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La stagione di primavera è la migiiore per la cura tendente
a rafforzare i bulbi piliferi ed agevolare così lo sviluppo e la
conservazione dei C&peìli Q della D&i'btì e la preparazione
meglio indicata a tale scopo è la
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L’Aoq«« preparata
con sistema speriale e con materie di priiuissima
qualità, possiede le miifliori virtù tera(.eutu;he, le
quali soltanto sono un posseitte e tenane rigene atore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinlrcscante e
limpido ed interamente composto ili sos'anze • eg,,t.nii,
non cambia il colore dei eap 'Hi e ne imp>’disoe
la caduta prematura. Essa Ita dato risultati iiu-l)’^
mediati e soddisfacentissimi aiielie quando la
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Tutti coloro che Imnno i co pelli sani e
r-reiivi/. uKi.L.n ..unn folti dovrebbepo pure usare 1' A o cy xx ea. — _
CHINÌNA-SNIGOIìE e cosi evitare il pencolo della eventuale caduta di essi e
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