1
Cinquante-quatrième année.
16 Août 1918
N. 3S
W
H
CA
O
0.
*<
U
U
>
g
O
O
ü
I
U
H
Ou
O
O
L ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Pr.
Par an Pour 6 moto
4.—
4.50 3.25
7.— 6,-^ 3.50
Vallées Vaudoises ...............
Italie ........... »
Etranger .......................... »
Plusieurs abonnements à la même adresse » 6,-—
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par cAonnement Postal
selon Accord de Vienne, pat an: Fr. 4,50.
On s’abonne: à Torre FeUice au bureau d'Administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D'abonnement se paye d'avaaoe.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
cmncessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Thon, past.„rorr* PelUce
et pour l’Administration à M. J. CoïSSON, prof., Torre Pettice.
Tout changement d’adresse coûte ty centimes, sauf ceux dû
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris en cobsidération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, Jastes, pores, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 6).
n
O
§
?
n
O
G
»
►
>
<
H
n
G
>
O
eo
H
W
sommaire ; Avis — De 15 août — Da
page du soldat — Qu’ est-ce qu’un
souÉdet?— Mort du roi Charles IX —
Chronique vaudoise.
AV I S.
La Fête de la mi-août, pour le Yal
Saint-Martin, aura lieu le 18 courant, à
4 heures, au Cro-la-guerro (Col des Fontaines).
LE 15 AOÛT.
Cette date, qui a une grande signification religieuse pour l’Eglise de Rome,
puisque elle est consacrée au souvenir
de Marie, qui serait montée au ciel, pour
nous est une simple halte au fort de
l’été, qui permet de se reposer un peu
et qui donne l’occasion à ceux des villes
de venir respirer l’air pur de nos Vallées et de nos montagnes. Nous ne voulons pas polémiser, mais il est bon que
l’on sache que Vassompiion de Marie est
une pure invention de l’homme, puisque
l’Evangile n’en dit pas un mot et nous
laisse croire que, confiée aux soins de
l’apôtre Jean, elle le suivit à Ephèse, où
elle mourut en paix dans la foi en Christ
son Sauveur. C’est ce que reconnaît le
Concile d’Ephèse en 415.
Il est regrettable qu’on veuille se servir de pures inventions humaines pour
détourner les âmes de Christ Sauveur,
qui seul a le droit d’être notre médiateur.
La fête du 15 août est pour nous une
halte, avons-nous dit, mais il y a plus
que cela: il y a, croyons-nous, un souvenir d’un grand événement. C’est le
15 août que les Vaudcis prirent la décision de quitter la Suisse hospitalière
pour rentrer dans leurs Vallées sous la
direction d’Arnaud. Or, comme ce jour
était une solennité catholique, et que
avant la liberté il fallait chômer par
force ou s’exposer à des amendes ou à
des procès, nos ancêtres préférèrent en
profiter pour se retrouver ensemble, se
retremper dans la vie religieuse et adorer
leur Dieu en esprit et en vérité.
Ces dernières années, c’était un plaisir que de se rendre à la Vachère ou à
l’Azarà, et passer ensemble une bonne
journée en louant Dieu. Mais nous sommes en guerre, et cette année c’est à l’Envers de La Tour et à l’Envers-Portes
que l’on se retrouve. Profitong-en pour
nous recueillir, pour nous humilier, pour
demander à Dieu la délivrance. Que ce
soit une occasion pour renouveler notre
zèle et notre foi. C. A. Thon.
LA PAGE DU SOLDAT.
Enrico Jahier de Lévi, remercie pour
le journal et le Comité de Turin; le sergent Po'ét Giovanni, de Faët, n’a pas
assez de paroles pour remercier pôur
l’envoi du compagnon fidèle des tranchées, qu’il lit et rélit, en laissant même
son repas pour avoir plus vite des nouvelles du pays, il est bien et salue les parents et compagnons d’armes ; le sergent
Marco Vinag est bien, et se déclare reconnaissant et heureux de la bonne visite que lui a faite l’aumônier Fuhrmann ;
le soldat Louis Barus de Villesèche est
bien, lit avec plaisir le journal, fait saluer
les membres de sa famille, les amis qui
sont au front et les pasteurs Léger, Marauda «t Grill; son ami Long Viio s’unit
à lui pour saluer les parents et les amis ;
le soldat Raineri Giovanni salue et remercie, il est bien et demande le journal
pour son ami Bounous Bartolomeo: estce à la même adresse?; Albert Peyrot
salue et demande le journal; le caporal
major Enrico Long remercie l’aumônier
Pascal pour sa bonne visite, fait saluer
son pasteur M. Grillj son régent, les parents et amis; Pellegrin Stefano de La
Tour, est heureux d’accomplir son devoir pour la patrie, fait saluer parents
et amis; le gendarme Dema Giacomo de
La Tour, salue parents et amis, demande
changement d’adresse; Barai Ernesto
salue ses deux frères alpins, Edouard et
Albino et remercie; le capitaine Ernesio
Tron de Bordighera, écrit une charmante
lettre pleine d’enthousiasme et donnant
une description de la victoire obtenue
sur le Piave : merci, M. le capitaine, que
Dieu vous garde; Coïsson Stefano se délecte dans la lecture du journal qui est
son ami, remercie et salue ; Gay Alessandro remercie et salue et demande changement d’adresse; Giovanni Godino lit
son cher journal avec plaisir, soupire
après la paix et ses Vallées, fait saluer
M. le prof. Coïsson; le lieutenant Cresta
salue et espère venir en permission;
Paolo Jourdan salue ; JaAfer Lévi remercie pour son bon journal et salue M. Grill
et les amis; Alberto Bounous remercie et
compte sur son journal; Amato Billour
est parti pour la France, nous attendons
pour l’adresse ; Massel Ernesto est désolé
de ne plus recevoir le journal à cause d’un
changement d’adresse: on y remédiera;
le caporal Beux Giacomo se délecte dans
la lecture de son journal, salue et remercie; le bersagliere Cougn Giovanni salue
et remercie; Aldo Bein de La Tour, est
en première ligne, a vu son frère, salue
et remercie: Long Jean des Clots, a été
deux mois à l’hôpital en France, est bien
maintenant, reçoit le journal; Coïsson
Adolphe est en première ligne, reçoit et
lit son journal avec plaisir, salue.
— Militaires visités par M, Vaumônier
D. Bosio: Fanteria: sergente Beriálot N.
E. , soldati Bounous Ernesto, Travers
Francesco, Arnoulet G. B., Rivoira Pietro, Lausarot Bartolomeo, caporale Coisson Pietro,Rivoira Luigi, Charbonnier Davide col fratello soldato Stefano, soldato
Léger (Amphouse), caporale artigl. Gag
Gustavo (Vercelli), soldato Bonetto Alb.
(treno ausiliario), soldato sanità Michelin Paolo.
— Zona di guerra, li 7-7-918.
Egregio Signor Tron,
Vengo con queste mie poche righe per
farle sapere della mia ottima salute, come
spero di lei e signora.
Ricevo continuamente il suo pregiatissimo giornale l’Echo des Vallées, che mi
porta un forte conforto morale e spirituale, e leggo quelle parole con una vera
devozione e amore, parole che mi portano notizie dei miei amici, e delle mie
care Valli, e che mi parlano di Dio e di
Cristo.
|Caro Pastore, voglio notificarle una
cosa che credo l’interesserà, e le unisco
lo stampato. È la propaganda che fanno
i cappellani cattolici qui alla fronte con
obbligo di andare alla messa; si vede
che vogliono attaccare il protestantesimo, ma bisogna aver pazienza e farsi
coraggio, che io la mia fede non la muto
di sicuro.
Caro Pastore, finisco la mia lettera
pregindola di salutare per mezzo del
suo fregiato giornale, i miei parenti e
amici, e riceva i miei più sinceri e sentiti
saluti unitamente alla sua Signora.
Il suo ex-catecumeno
■’ Coucourde Davide.
— Zona di guerra, 16-7-1918.
Egregio Signor Tron,
Ricevemmo con grande gioia il primo
numero del caro giornale, che gentilmente ci viene inviato. Questo ci fa gran
piacere e lo leggeremo con vero amore
perchè esso ci parla del Signore e delle
cose eterné di vita e di amore e ci dà notizie dei cari fratelli, amici, e delle care
valli, rallegrandoci assai. Grazie al Signore, possiamo dare nostre buone noti-,
zie, slam bene e godiamo buona salute
e C09Ì possiamo col salmista dire : « Il Signore è il mio pastore, nulla mi mancherà ». H salmista era tanto certo di questa
verità, talché con confidanza diceva che
se anche attraversasse la valle dell’ombra della morte, ancora qui il Signore
non l’avrebbe lasciato. Iddio voglia in
noi mettere la fede che era in Davide e
possiamo essere felici e fidenti in Dio
com^ egli lo era (Salmo xxm).
Quanto è buono e misericordioso per
noi il Signore 1 come è prezioso il poter
realizzare l’opera ch’egli inverso di noi
compie e di vedere la sua fedeltà sebbene
noi gli siamo infedeli, sebben noi troppo
spesso dubitiamo del suo amore 1 Egli
però rimane fedele, ci perdona e ci benedice. Quanto sono grandi le sue vie,
.quanto amorosi e sublimi i suoi pensieri
e come è grande e prezioso il saperci abbandonati nelle sue mani, godere le sue
delizie, il cibarci e ristorarci nella sua
santa parola e voglia Iddio che le sante
Scritture siano da noi lette e meditate e
in esse solo troveremo vera gioia. Voglia
ancora Iddio che sia con vera gioia che
noi attendiamo il prossimo ritorno di
Gesù, quale rapitor de’ suoi eletti, dei
suoi sànti (1 Tess. iv). Quanto è bello
0 cari fratelli, ed amici, allorquando già
da questa vita noi sappiamo vivere col
Signore, dimenticando tutte le sciagure
e le pene di questo arido ed infocato deserto ! già da quaggiù noi sappiamo alzare gli occhi e vedere Gesù in gloria alla
destra di Dio che intercede per noi e se
già di qui possiamo gustare le delizie
eterne, gustare il tesoro che solo Gesù
sa e può dare a poveri peccatori quali
noi siamo. Se separati da lui solo in Gesù
avremo gioia e vita. Ci accordi Iddio di
saper alzare gli occhi, alzare gli sguardi
nostri verso di Lui e vivere di quella vita
santa ch’egli vuole in noi; nessuna cosa
ci separi da Gesù, ma sia Egli quel che
occupa il primo posto dei nostri cuori,
ed allora godremo la felicità ch’egli può
dare, allora ci sentiremo felici. Iddio sia
benedetto d’avermi dato sì dolci e beate
speranze, e di rallegrare il cuor mio colle
sante Scritture: mi conceda di vivere
a Lui ben vicino.
Il caro ed amato sig. pastore Adolfo
Tron ci venne a trovare, passammo con
luì un paio d’ore di grande gioia. Il Signore lo benedica e lo aiuti in ogni tempo
ed in ogni luogo. Facciamo nel Signore
vivi voti di ogni bene per lui ed i suoi
cari e dì tutti i cari signori e signore che
si occupano di noi e così pure del Comitato di 'forino. Ringraziamo molto
il sig. A. Tron per la sua buona visita,
saremo ben gioiosi di poterlo presto rivedere ; egli è ben gentilé, Dio lo bene
dica e lo incoraggi nell’opera sua tanto
grande ¡e tanto sublime e preziosa ed in
essa abbia grandi consolazioni e si rallegri perchè queste son gioie eterne e dal
Signore avrà la lode e la corona per
l’opera sua. « Come son belli i piedi di
coloro che annunziano la buona novella 1 ».
Infine, ringraziamo ancora molto lei
pure, caro sig. Tron, e saremo sempre
ben contenti di avere per mezzo del caro
Echo sue buone notizie. Dio sia con tutti
i suoi figliuoli in fede e si faccia sentire
ben presso .di quei che sanno riguardare
a Lui. Egli è il nostro aiuto, non temiamo.
Anche a nome di mio fratello saluto
e ringrazio tutti ancora, e mi firmo dev.
Carlo Jón-Scotta (Piedicavallo)
— Zona di guerra, 16-7-1918.
Onorevole Signore,
Reduce dalle giornate ansíese e trepidanti che hanno aggiunto nuovi allori
di gloria agli immensi sacrifici contro i
quali da lunghi anni lottiamo; mi rivolgo
a lei in questo momento di dolce tregua
per tributarle quei vivi sentimenti di riconoscenza e di simpatia, coi quali ovunque lo seguo; e ai quali unisco auguri
auspici e sentiti ringraziamenti per il
regolare invio del suo pregiato giornale
il quale mi è unico e fedele compagno in
questa èra di misteriosi avvenimenti, nei
quali innocentemente sono trascinato.
Ma fidente nell’avvenire, invio un fraterno saluto a tutti i compagni che condividono la mia sorte, e un felice augurio
di un prossimo e felice ritorno al focolare paterno ove ansiosi e trepidanti ci
aspettano i nostri cari. Invio sinceri voti
di fede e di speranza a tutte le madri
valdesi, che col cuore affranto e la mente
perturbata, con languidi sguardi scrutano l’orizzonte, per svelare quell’avvenire, che ancora è un mistero.
Nuovamente ringraziando, prego la
S. V. voler trasmettere i miei più cordiali saluti alla mia diletta famiglia. E
voglia gradire lei e la sua Signora i miei
più sinceri ossequi. •— Suo dev.mo
A. Micol.
Qu’est-ce qu’un soufflet?
Un prédicateur fit un discours sur le
pardon des ennemis; après s’être élevé
contré le duel avec l’éloquence la plus
pathétique, il s’arrêta un moment; puis
d’un ton de voix plus calme il poursuivit ainsi:
« Mais n’y aurait-il pas dans cet auditoire quelque brave militaire, impatient
de m’interrompre ici pour me dire : Mon
père; savez-vous bien ce que c’est qu’un
soufflet, selon nos principes d’honneur?
— Oui, mon frère, je crois le savoir parfaitement. — Vous pourriez vous tromper; s’il vous plaît, où l’avez-vous donc
appris? — Dans un livre qui m’enseigne
tout ce qu’il importe le plus d’apprendre ;
dans un livre qui me rend un pareil affront exécrable et pour le moins aussi
infâme qu’il peut l’être à vos yeux: c’est
dans l’Evangile.
« J’y trouve donc que notre Seigneur
Jésus-Christ n’a jamais fait le moindre
reproche à ses bourreaux et à ses juges,
au milieu des tourments de sa passion,
tant qu’il n’a été qu’insulté, calomnié,
flagellé, crucifié; et que l’attentat d’un
soufflet est le seul outrage qu’il n’ait pu
endurer sans se plaindre. Voilà l’idée que
m’en donnent les livres saints : je doute
2
■
que le monde vous en inspire plus d’horreur».
Ecoutez maintenant les propres paroles du texte sacré: « L’un des huissiers
qui se trouvait là, donna un soufflet à
Jésus en disant: Est-ce ainsi que tu réponds au grand-prêtre? Jésus lui réponSi j’ai mal parlé, fais voir le mal
que j’ai dit; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu? » (Jean xvin, 22-23).
, (Bhidaine).
CHRONiOUE VAUDOISE.
Mort da roi Charles IX.
Charles IX mourut au Château de Vincennes, le 30 mai 1574. Deux jours avant
qu’il expirât, les médecins avaient fait
retirer toutes les personnes de sa chambre, hormis trois, savoir : La-Tour, SaintPris et sa nourrice, que Sa Majesté aimait beaucoup, encore qu’elle fust huguenotte. Comme elle se fut mise sur un
coffre, elle commençoit à sommeiller;
ayant entendu le roi se plaindre, pleurer
et Bouspirer, elle s’approche tout doucement du lict, et, tirant sa custode, le roy
commença à lui dire, jetant un grand
souspir et larmoyant si fort que les sanglots lui coupoient la parole : « Ah, ma
nourrice, ma mie, ma nourrice, que de
sang, que de meurtres I Ah que j’ai suivi
un meschant conseil. O mon Dieu, pardonne-Ies-moi, s’il te plaist... Que feraije? Je suis perdu, je le vois bien. — Alors
la nourrice lui dit: Sire, les meurtres
soyent sur ceux qui vous les ont fait
faire I Mais de vous. Sire, vous n’enpovez
mais; et puisque vous n’y prestez pas
consentement et en avez regret, croyez
que Dieu ne vous .les imputera jamais
et les couvrira du manteau de la justice
de son fils, auquel seul faut qu’ayez votre recours ; mais pour l’honneur de Dieu,
que Votre Majesté cesse de larmoyer. —•
Et sur celà lui ayant esté quérir un mouchoir pour ce quelle sien estait tout
mouillé de larmes, après que Sa Majesté
l’eut prins de sa main, lui fit signe qu’elle
s’en allast et le laissast reposer.
Ce roi, qui avait tiré par les fenêtres
de son palais sur ses sujets huguenots,
ce monarque catholique se reprochant
ses moeurs, rendant l’âme au milieu des
remords, en vomissant son sang, en poussant des sanglots, en versant des torrents
de larmes, abandonné de tout le monde,
seulement secouru et consolé par une
nourrice huguenote...! » voilà un bien
terrible jugement de Dieu.
Mais l’histoire va plus loin. On voit
au Vatican trois tableaux dûs au pinceau
de Vasari et qui représentent tout simplement la Saint-Barthélemy. On croit
qu’il existe une médaille que le pape
Grégoire XIII fit frapper en l’honneur
de la Saint-Barthélemy; d’un côté est
la tête de Grégoire, fort ressemblante,
avec ces mots : Gregorius XIII. Pont.
Max. An. I. Le revers représente un
ange exterminateur, qui de sa main gauche tient une grande croix, et de l’autre
une épée dont il perce de malheureux
huguenots déjà blessés. On lit, dans le
champ de la médaille, ces mots : Ugonottorum strages. 1572 (massacre des huguenots).
Ainsi il est un lieu en Europe où les
massacres sont pompeusement honorés;
c’est le Vatican. Il existe un système qui
les a inspirés dans le XVI siècle, qui ne
les a jamais officiellement désavoués,
qui les conseillera demain si les circonstances seront favorables : c’est le catholicisme romain. Il y a une religion qui
enseigne publiquement l’iniquité et qui
demande des victimes humaines; c’est
le papisme. Nous savons d’un homme
qui continue à classer la Saint-Barthélemy parmi les événements glorieux du
catholicisme: cet homme porte la tiare,
c’est le pape... le substitut de la conscience humaine..., le prétendu vicaire
de Jésus-Christ, du Christ qui a fait
jaillir de notre sol désséché les sources
de la piété divine 11
En face d’un tel lieu, d’un tel système,
d’une telle religion, d’un tel homme,
nous éprouvons une sainte indignation,
une horreur profonde nous saisit et il
ne nous reste qu’une parole pour les
qualifier, la parole étemelle de Jésus:
« Père, pardonne leur, car ils ne savent
ce qu’ils font ». G. G.
BOBI. M. le pasteur Jî. Meynier âe
Pise, présida le culte principal de la Paroisse, le dimanche 4 août.
FLORENCE. Tout dernièrement a
eu lieu* l’examen de théologie du candidat M. Arturo Mingardi, qui se présentera demain au Corps pastoral, pour son
examen de foi.
. - — Pendant les mois d’août et septembre, c’est M. le pasteur A. Balmas, qui
remplacera les Pasteurs de Florence.
— Nous regrettons d’apprendre que
M. le docteur G. Lazzi a eu un petit accident, qui l’oblige au repos complet
pendant quelques semaines.
LA TOUR. Vendredi dernier s!est
réuni le Corps pastoral qui a procédé à
l’élection dès membres des Commissions
de révision.
Pour la Table sont nommés MM. G.
Petrai, Albert Prochet, pasteurs; G.
Maggiore, Francis Monney, laïques.
Pour la Commission Hospitalière sont
nommés MM. Frédéric Balmas, Henri
Rivoire, pasteurs ; R. Ricca, Ifenri Balme, laïques.
— Le Corps des Pasteurs a aussi entendu l’examen de foi de MM. Roberto
Burattini et Arturo Mingardi;^ le premier
provenant de l’Eglise Méthodiste Episcopale et déjà pasteur depuis 19 ans qui,
par conséquent, ne devra plus faire son
sermon d’épreuve ni être consacré; le
second, ex-capucin, qui a été admis à
l’unanimité, et qui prêchera son sermon
d’épreuve le dimanche 18 août, à 4 h.,
au Chabas.
— Vendredi matin ont eu lieu les obsèques de Litti Barthélemy, d’Angrogne,
décédé à l’hôpital, à l’âge de 29 ans. Ce
jeune homme qui était très aimé par les
parents d’adoption et les voisins, a été
conduit au tombeau par une maladie
contractée au front. Il a été enseveli
avec les honneurs militaires.
Nous regrettons que les parents d’adoption et les amis n’aient pu arriver à temps
pour le service funèbre à cause d’un malentendu que nous déplorons. Nous comprenons le désappointement des parents
d’adoption, venus en bon nombre en
apportant des fleurs. 11 est de toute nécessité que les parents s’entendent avec
la direction de l’Hôpital avant de fixer
l’heure des funérailles.
MARSEILLE. Grill Etienne feu Jean
Etienne, de Praly, et de Madeleine Tron,
de Massel, est tombé glorieusement sur
le Monte Nero le 11 octobre 1917.
La nouvelle, qui nous parvient seulement à présent, a été envoyée à la famille par un ami du défunt qui est prisonnier en Allemagne. Le jeune Grill
était fils unique et se trouvait depuis
peu de temps en première ligne. Etant
arrivé en Italie ^ commencement de
juin 1917, il était resté à peine un mois
à Cuneo dans le 33° infanterie et avait
bientôt rejoint sa classe dans la zone de
guerre, où il a appartenu au 63° et 223°
régiments.
Né à Marseille en 1898, il n’avait jamais habité les Vallées,, mais il avait
choisi de servir sa patrie d’origine et il a
donné pour elle sa précieuse existence.
Naples. Nous détachons du rapport
annuel ces lignes:
Malgrado l’assenza temporanea di
quei fratelli nostri che sono sotto le armi
e le distanze che impediscono a quelli
che vivono nella diaspora e nei sobborghi
di assistere regolarmente al culto pure
siamo lieti di poter dire che il culto principale e stato frequentato da un numero
assai soddisfacente di fratelli e di simpatizzanti.
Specialmente edificanti furono i culti
di Pasqua e di Pentecoste, in cui dei
nuovi membri vennero ammessi alla
Chiesa.
Avemmo quest anno 20 ammissioni,
delle quali 9 per professione in seguito ad
esame di fede. Le perdite furono 16.
La Società di cucito, con le poche socie
attive che conta, ha potuto mandare alcuni grossi pacchi di indumenti di lana
ad ufficiali, per distribuire ai nostri alpini valdesi sul Monte Grappa. Altri indumenti sono stati distribuiti a militari
della nostra Chiesa, oltre ai soliti doni
di Capod’anno ai poveri.
,4 pace e l’armonia hanno continuato
à regnare nella Chiesa. Il Pastore è aiàto
alctane volte surrogato nella predicanone
dàlfratelli; prof. Ed. Jandqla, caV, Qius.
Sgherzi e ¿ott. A. Miriutiila. Un buon
numero di fratelli e di sorelle si sono accostati alla S. Cena.
La vita ecclesiàstica della Chiesa si è
svolta normalmente. Il Consiglio di
Chiesa, scadendo quest’anno, è stato rieletto nelle persole dei fratelli: AZàerio
Vigliano, prof. Ed. Jandola, anziani ;
Raff. dandola, cav.-Gius. Sgherzi, cav.
Adamo Donini, dott. Leopoldo Ricciuti,
diaconi.
Però, il Consiglio scaduto è rimasto in
carica fino alla fine dell’anno in corso,
firmando ancora la presente Relazione,
La Chiesa ha eletto come deputato al
prossimo Sinodo, il fratello prof. Ed. dandola, e come supplente, il fratello Alberto
Vigliano. ■ ■
Il Pastore ha tenuto durante l’anno
alcune conferenze speciali di attualità;
e la Chiesa ha pur avuto il piacere di
ascoltare un sermone edificante del capodistretto sig. dott. E. Pons. '
Una famiglia di 5 profughi dà Venezia,
in parte evangelica, è stata accolta con
simpatia ed alloggiata, come meglio si
poteva, in locali dello stabile della Chiesa.
Una sottoscrizione ha permesso di far
fronte alle prime* necessità.
Le Finanze sono prospere. La sottoscrizione regolare ha forse raggiunto la
maggiore somma raccolta fin qui in questa Chiesa. Inviamo uh ringraziamento
speciale aH’illustrissimo sig. comm. Antonio Jannuzzi di Rio de Janeiro, che ha
voluto inviarci, pure quest’anno, un prezioso dono, sebbene tanto sia chiamato
a contribuire per la sua Chiesa in America e per la sua patria adottiva. Il Signore benedica lui, la sua famiglia e la
sua Ditta, che onora l’Italia aH’estero !
Lo stato delle nostre finanze ci ha perniesso di inviare un dono speciale alla Società Biblica Britannica e Forestiera, un
altro di L. 100 alle Missioni dello
Zambesi, e di aumentare di L. 50 il nostro contributo alla Cassa Centrale.
Possiamo dunque parlare di un lieve
progresso ; benediciamone il Signore, ma
raddoppiamo di zelo, perchè dobbiamo e
possiamo far di più nell’interesse del Regno di Dio in Napoli. Il Signore ci ispiri
e ci aiuti!
PRALI. M. le pasteur F. Rostan de
Sienne, s’est chargé des cultes de la Panoisse de Praly, jusqu’au prochain Syrode. Nous félicitons notre collègue qui
sait si utilement employer les semaines
qu’il va passer aux Vallées.
SAINT-GERMAIN. Au nom des pauvres de la Paroisse vaudoise de SaintGermain Cluson, je me fais un devoir
de remercier chaleureusement M. Aimé
Jalla, dont la libéralité philanthropique
est si grande. Que Dieu le bénisse dans
sa généreuse carrière, et lui suscite de
nombreux imitateurs, et des aides dévoués. G. G. R.
Nous venons de recevoir pour notre Asile des Vieillards trois dons de la
part des membres du Comité consultatif:
MM. l’ancien Monnet et l’avocat Gay,
ont versé 50 francs chacun; M. Albert
Rostan, de Turin, nous a remis, en souvenir de sa chère compagne, la somme
de mille francs.
Nous ne pouvons qu’exprimer notre
vive reconnaissance à ces chers amis qui
connaissent les besoins de l’œuvre et
qui savent l’apprécier. Nous leur souhaitons de nombreux imitateurs.
ROME. Il libro più interessante del
giorno - Un’opera di grande attualità:
E uscito in questi giorni il volume dal titolo Gesù, di Narazeth (studio critico- storico) di Pietro Chiminelli, autore del volume : Il Padre nostro e il mondo moderno,
tanto lodato dalla stampa.
E uno studio di ampio respiro — oltre
mezzo migliaio di pagine — il quale condensa e ricostruisce magistralmente, con
tutto un materiale di primissimo ordine,
la vita storica di Gesù.
Le più ricche e genuine fonti cristiane
sono state utilizzate per questo volume ;
tutte le scienze sono state tesoreggiate,
come pure le principali opere crigtologiche che già menarono grido nelle diverse
letterature.
Il pensiero profondo del Maestro è qui
finenaente ricamato, e la sua multiforme
atrività è fissata neUsuo ardore di consacrazione, ponendo' in un alto rilievo
1 immensa portata storica della rivolu^ zióne mondiale da Lui attuata.
In queste pagine del volume del Chiminelli molti problemi cristologici trovano
una soluzione e tante domande o punti
interrogativi, posti dalla colossale per: ponalità studiata, tro\ano una risposta.
^ Il libro attrae per i molteplici fascini
d’un argomento vitale, d’un solido criterio storico e d’una soave poesia che lo
pervadono da cima a fondo. Le centinaia
di note critiche, comparative e bibliografiche possonci servire di guida a chi
voglia addentrarsi nella conoscenzadella
letteratura’ cristiana delle origini.
Il volume comprende i seguenti capitoli: I. Il mondo al tempo della nascita di
Gesù - II. Il paese di Gesù - HJ. La Madre
di Gesù - IV. Gli anni silenziosi di Gesù V. La predicazione di Gesù - VI. Le parabole di Gesù - VII. / principali insegnamenti di Gesù - VILI Gli agrapha o le
parole di Gesù non registrate - IX. I miracoli di Gesù - X. Le riforme operate da
Gesù - XI. L'ultima settimana della vita
di Gesù - XII,. Oltre la tomba.
Condizioni di vendita : Il prezzo di costo è L, 4. Aggiungere centesimi 40 per
raccomandazione postale. — Rivolgersi
alla Casa Editrice Bilycnhis - Via Crescenzio, 2 - Roma.
TURIN», Encore deux décès: M.me
Varese néejMonnet et-M.me Pauline Caffarel nee Combe. — Nous adressons aux
patents nos sincères condoléances.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
La Commission des institutions Hospitalières Vaudoises, dans sa séance du
9 couranÇ a pris acte de la démission de
M.lle Elisa Charbonnier, directrice de
l’Orphelinat pendant 16 ans, et a nommé à sa place Mlle N. Arnoulet.
A la suite de cette nomination la
Commission Cherche une maitresse de
coûture pour l’Orphelinat.
Diriger les demandes et s’adresser,
pour informations, au président, prof.
J. Ribet, à 'Torre Pellice.
La Commission.
11.me Liste de Souscriptions.
A. F., en réponse à l’appel
(Hôphaux) L. 50,—
MM. Elisée et Etienne Negrin
(Hôpitaux) )> 30^___
M. Auguste Pastre, Pomaret
(Hôpitaux) » 5
M. le prof. Henri Tron (Hôpitaux) » 25,—
M. Pierre Rivoire, Angrogne
(Refuge) » 2,—
L. 112,—
Listes précédentes » 9498,.50
Total L. 9.610,50
conservazione e MIGLIORAMENTO DELLA VISTA. II valente
specialista di diottrica oculistica Comm.
Massimiliano Neuschuler, di Torino, darà
consultazioni in Torre Pcllicc nei giorni
di Venerdì i6 e 25 Agosto, in Via P.
Geymet N° 1, angolo Via Arnaud, casa
Ayassot.
Riceverà in detti giorni, per la correzione della vista debole e difettosa mediante il suo particolare sistema di lenti
dalle ore 10 alle 12 ant. e dalle 2 alle
5 pom.
C -A. Trqn, Directeur-Responsable.
Torre FeUice - Imprimerie Alpine.
pONIUGI SOLI, cercano donna tutto
W fare, preferibile conosca francese. —
Referenze e copie certificati. Viaggio
pagato. — Scrivere Loprete - 15, Via
Quarnero - Milano.
ON CHERCHE un PRÉFET pour
l' Institut Gouli de Rome.
S’adresser pour renseignements à
M. Antonio Rostan - 107, Via Nazionale - Roma.
nN CHERCHE UNE CUISINIÈRE et
U UNE FEMME DE CHAMBRE pour
Palerme. Bons gages. — S’adresser à
Mme Lydie Pons-Bonnet - Angrogne.
'1
■■4
.1
I
’i
'Ì