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’»Echo des vallécs' vnuDèrsEii
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Le, iiiroji’l ;. ifiiijiitìii,,ff(*.va.u3| )f>»j
LETTRE DU SUD DE L’AFRIQUE
i
■ ,, , Au b4rd](^e U Kâ’o Léssonio')
U J 9. J a ti vi tir JHriO.
1 i‘>i Mon xlicr o^mi,
DaPi' Wii' haméro-programpe (H
Déceiiifare) du doni notre v<î
nAré*M’<ydÆraicnr vient de te passer
la (lirëéliôHV In as eu la bonté de
dire qtl'etl fait de eorrespondaiits tu
compÉaiè'i'tftême sur le mi.ssionnaire
de î’Eg'lijre iVaudoise. Je nfempi-esse
dé te . pl'énvée que tu ne l’es pas trop
avancé et qité'jc'ilc ticnsi'pns le moins
dn monde à cé que tedéger reproelie'
que IW’nfadresses soiis la forme d’iine
i-estrrélion, ait encore sa rai.wn if’être
dans Pavenir. Jé ft’iittendrài dodo pas
d’êU'c de retour à Léribé, tranquillement in,stallò dans mon cabinet
(FéWdô à®9|aibilii‘ dl
i t*éfiV|jv^er tiWé^^+'éÉîÂx'Ré pf'îiyfféiitè'lel''
seWiëfit'^i/- lahâfÈlté'
lourde qwe m as ett le’ïdiira^lPd’Aci^''
lkKUi,pMt4q*ie, -<-i>Aùam'«ej détails sair:l ce s® passé ici; et,
sans bien savoiiv ni quand ni comment
je pourrai finir ma lettre, je la commence néanmoins, perché sur le siège
dé mon wagon. Car il faut ique tu
saches, tout d’abord,i cfq.e nous
sommes depuis quelques jours au
régime du wagon. Nous avons quitté
Léribé, jeudi dernier, dans d’aprèsmidi pour TaicB unè ihurnde d’évangélisation dans le teifitoire de Joël.
Nous sommes arrivés ici le iendômain,
non sans peine, car ce que l*oni appelle des roules dans ce^i'pnys-ci,
avait été détérioré par mdau'fbries
pluies; il deuxTéprisesXmê!îÎi, 'iI nous
a fallu, mes hommes 'eli ihpiv bous
liansformer en îlierrassier^’, poser
l’habit, premie'fedq'bAcIie, transporter
des .'i|^;i!8f,..cfeuserici, combler là,
pour l èndrç le passage possible. Mais
une fois àhr les'bords fie jai Kélo,
il nous a loul-à-fait fallu renoncer
2
à passer outre en, wagon
avons dû élafelir notre
en d^çà dé la? rivière^ en
village fortifié qui est main
capitaie dé Joël, HeureusdiéflVi<ïit9
j’avals“éu la- précaution de prendre
avec nous deux chevaux, ce qui ûous
permet de traverser la rivière aula«t
de fois que 'éélé 'elt'hécessaire '’fioir
after eLvegjr de chez Joël, ^ ce .qui
nops aiM^is lussil d’^ler frimer,
pitis lo||r dansiIes™drHagnfe*nos sesrentanis, et'
dejx armexTO d*Holalo^t d^lfficiia'" à%a vofènté; car X(
draiieng, cege^igij^eajinl
TiC trouveras ces deux localité,s jpat
1.’^'
'Centrer dans l’e^u c’était, ponti^’epi-.
en'suite de faire. yoUe-fac©-.'
Eiinir^ un de mes garçons réussit à
të-^éfiider a aller de l’avant pendant
qijë je tne tenais posté ten 'aval étir
j%itre'faord, en préyisïon lu- sciim
prends de quoi.......i^ JÊependiàniv ion
s’habitue, petit à petit, à envisager
TOUtlre ces situations d’utf iœHçahiiç,
l’feL ce.,qj^i vaut mîenx,||à Ip'd|jf’e'sanf
qrtóes dans Ift carte du Journal dçs^
Missions de'1883, sous les noms des
ch#,
s,<?P W„„çlia^s,é|
P3r!íPÍ.'.í^<!0>}í^h,^q.,„.en cp,
qpj,,p jpnyojip^,.J^,puj#pf¡,dpj
..na,zr iH oup í>lnf!(>l
9- Mais- qn « ■ óe>qtesságo-et«a rivi ééess’ à'
cheval, est donc quèlque chose de peu
confortable^ surtout dans une période
de pluie! Dimanche, api’és toute une
nouvelle nuit de pluie,, la,,Kàlo était
si gonflée que, ma femme,, qui, la
veille dêj^, ne l’avait pas ■ traverséesans dangervidiit complètement renoncer à: venir avec moi et fut ainsi
privée du bonheur d’aSsister au pré-’
raier culte eélébré; ehez,Joël par 'un!
missionfeairej En allant chez Molupi,
nou^iavonâ eu, aussi un mauvais mo.
menbifll fallait traverser l’Holoio à
un .endcpit où'ila rivière coule en
bouillonnant I sur un h'I’ de grosses
pierriee,^f,lie: cheval,¡de mâ femme,
habituékplutôt aux: rivières coulant
doucementisuriun lit /de sable ;,(ce qui:
est pourtant qu'elqüefoifi'^bien’ plus
dangereux,), se refusait à passer. En
vain avitmamous tous ' ptissé pour
l’encouragerî; aussitôt qu’il essayait
cese.
Wr ses!
eu'^ qui veilla;
pnettflu
3 s qim'
’il y a utî'i|
nfanls, s’^ i
é^’esb
^alheijn'^fp uisenl pas
.^uyfn.t;,j,bej jour'même de notre dS|
part, qui était aussi un jour de.-pluie
,ét d’orage, un éboulement ensevelit
une bande de « jeunes filles de la
circoncision » a trois heures d ici sur
iriotrë'' 'rbûle ;’”‘tilié*' fèl' 'liiéé ,'’’'liois
!bièSsêéSj’'''fef fa’fn'ál'tti'né 'fut ‘touiic
' cuntusiô'iinée datis' le ’ dos; on nous'
S demandâ'^'à' rtUW passage à BeutuBoulé de la prendre dans notre wagon
pour la transporter dans le voisinage
de son village; certes, nous n’aurions
jamaid ^pu ' ^révôih ' iqbe bôu^ ’ aurons
une compagnie de*T!elte espèce-Ià;
' car ces femmes sont les prêtresses
du paganisme chez les Bassoutos et
elles sont le digne/pendant dé leurs
fausseSrprophéte^eS:i;m3ÍSii6§laiflb«s
fournit l’occasiQUî iidé 4u,i ■qdi'çs.ser,
quelques ■ parole,s.,;Sérieusé&;,ieti/ nousi
fûmes.i;heui'eux, dei.ppuyqir,if,rntivefi
à ces pauvres, gens que, si pou^ cout;
damnons et .combattons : leurs,, pyalir
queSj ,nous,m’en voulppa ,pas,à, (eurs,
personnes. Ce ..même, jourj/iUP] jeune
boer, fils aîné., si ce .n’est junjque,,
; d’upe famille. do.nt,iijious voypns la.
ferme, d’ici,. s.qr l’autre, bordiîdii, Calédon, était tué raide son ¡cheval
d'un coup de foudre devant la porte
de sa .maison. , |
3
.91.
, ¥■ .
•'St ■*
'/-ì
Mai$ vénôns-en S‘quélques traits
..1 ■ ! l'i .Ìl;l 1 il Fii.i
• ^ 1,) ■ ! I'' -i'i' ' ' I > M’’'
relatifs à l’œuvre, ce qyi sera, pli^s
'ÎO iéress'àn t.’ ‘'l)epu;iS| ^ qÏÏeÎqMe ,leœp,s’
Vest''fàit''aans Ics’jftèes,ft dans’^-lqs
sentiments'de Joël. Molap^ frère ri
.f,,ji.ii.i r. fiii>:i'.i!i .
vaîde Jonatliari, un reŸirei^enl;,,qpi
'a dépassé* Jauîés 'noSj'esp^rances,|,ïl
ne s’'àpjîi‘jp<is" d'’un côrnmencernent de
¿diivepsi'ori — du, idofus n’osons-npiis
p'as'le croire; — il e^t plus.prob.aWe
if ,1, ,ll]i 'V'
qu i] ne s agit chez lui que de ,considera|ions^,1.èpre^ü-es, œt.,
leS:.;
Uïi
mais enlin il a compris que ni !i
m son peuple n avaient rien à gagner
en continuant à repousser l’instruction
et rEvângÜé èt,‘'hll cpradiéricerpeni de
l’anhée ’derriiêiœ ,'’'il''me derniinda 'lin
ttiiiîtré d”éco!ëi'évàpgêlIsl'e, qùè' je pus
lÜi envoyèr aii^feìóìs de Join,''Dépuis
loré, il d'niai"ché‘'si vit^’'qirif voudi^it déjà' 'avoir ''lui aussi son missionnaire blanc dé idoire. S'ociélé'|de
Paris; car’ll! ÿ’a biény depuis neuf
anë'j'*'de'‘të's''c'dtéy', ‘tin' 'rîtuaiistèi 'a'riglàïs*,' màis sa mis^ioti'in’a p'âs'eu dp
sbccès, et'd’ailléurs il s’étàit intóllé
à' BBiltà-Bûùlé aVâ'nt que là IVòiiÉière
dé 'Jôé!' ' fe^é'teAdÎi','’)Usqüè là. No|ite
vèrrpiis à là proèhainé conférence des
niiàs'îppn|iîréé, én'Avril bu Mài',' si le
Vceu d.y'Jcrël ' pbWI' être ^’réalisé, dés
cette' ab'ndB.’‘’Eh‘ tout cas, il s’agil
dès WiaMénkfiÎ *dê sdriir du provisoire
eiï 'Bë 'qui"fcdrïCerd6’' I’insiallalibn d'ii
maîtré* d’ééole-èvangéli’ste dans 'son
village,' 'c’esi-â-dîre tîü'i'Î faut ©dtîK
Mais - Joël ’ est si’ biéii' ' disj50^ qil'îî
Tii’a àccoà’d'é ‘tout Cè piiu jè" lul âî
detnâiidé,’ 'feiairS' Wtìcune'diffiòullé: ' térjrHin'^otii' i’éfcole-ehapellëv là màîsdn
et lë'jârÜihV’piUi'bea ' pddr ’ toiii' lës
murs, et chaume ■ pour les ntô'its.
J’aurai à fourbir le bois de charpente,
les portes et fenêtres et la main
d’œuvre. Et comme Joël'ëst un-hônirtaë
qui'Veut ce* qu’il veut',' ili a déjâimfis
ünfe i' cinquantainé dé •*seÿ^'
•eàti-aire 'leàpiêrres'dés-fochers,- 'peridanfi què' d?aii#es ' jëi‘ 'charrient àü
moyen del'bœufs s'ôt> l’'érn'iilàôëmëni
choisi. En attendànt 'qué ïioU^ 'ayons
■lesiIoéBuX'néicessaiPéS, les ■SefVicèë se
•font* en plein'air'quadd ’ibftift ’beau
bt ■ dans! ' 'la salle ÿe'CeMdl ’’'de' Joël
quand îl pleut. Cette sàllë' consiète
ën' bn espace entouré' 'dé*'qiiialre filuts
eii' pierres', Ide'W habtèér d'dé’hdfnWe,
PVeè'àine ûuvértal'ë 'ün*iqWé'"èerVant à
la fois-de porte et dëifetoâlrev''l'é tout
'recouvert d’un toil’'êfi'chaubié'.' C’est
là qiie nous noùs''somfiiéë"’l*éuiiis
Dimanche, car''ainsi>'*<pàe h|e/itfe l’ai
dit ,' le'temps' était-â<là' plU'iè'.o'Cétte
pkiio'a' 'été bien ¿ontràriaifilteV'cà'r la
veille le‘tetiips 'ùvàit'iétê' aéëe’i' beau
pour 'qu’un peu de leug'-Icôiês'' les
■’gens fussëni'' Venus'"â 'une 'grande
danse (on danse beaucoup chez Joël).
Bâ'SSOulos proprement dits, Makouléukbués'i, MàkdUàkciiiaS'," ‘Zpulous / s’y
étaient'“‘t’endus, *à'i'’ifï'li’tàti'()n du
chefi D’étaik. pitioreàquë mais!’triste.
-J’ën avais profilé pour dire à'beaucoup d ’en ir ■ eus : Aujourd’h tt i vous 'êt es
vertus â"la' fêle'de Joël, 'vèvënei deraainiipt V,dus entendrez parler dé la
iêleique iDieU', leiU’oi» iiésiiroisv veut
donner;à son peupJeiiHélas:,.-le lendèiBain, nous' ne pouvions avoir que les
gena;dè, Peiidi’oitiOt .encore .jfien qüe
ceux qui'purent téniif 'dàns dai salle
en question;, c’est-à-dire . .ïiOël, sa
mère (uiiP! renégatei);î;ses féramesi (il
.eu a neuf), ¡queiquesTuns de ses enfants;, quelques-uns de ses conseillers
et bien peu d’autres .personnes avec
epx, epivlout, unpn.soix£tnt4i;Be; les
epf^^nts, ■ ,d e •, 1,’épol e I ; U n e , so j,xà niai ne
aussi ,.|,dqi|enl;,restei;.,dehor.si;(i avec
4
quelques ¡nares personnes assez bien
disposées pour se conlenter de celle
place. Au reste, tout so passa très
bien, avec le plus grand recueillement, el il eût été difficile d’imaginer
un contraste plus complet avec la
scène de la veille. Mais les Bassoulos
sont comme cela, ils peuvent aisément passer des contorsions frénéMques de leurs danses, à l’altitude la
plus correcte d’une assemblée religieuse* Mon //toMtó (enseignement)
sur Matthieu xxii fut bien écoulé,
el au sortir Joël me dit qu’il l’avait
compris, quoique mon sessouto sort
encor© loin d’être ce qu’il devrait
être pour que ma pensée ne soit plus
si souvent enqoi'e comme une pauvre
prisonnière qui gérait dans ses liens.
Nous eûmes, après le culte, un exercice
de chants et Joël était là aussi, éssayanl d’accrocher les aii's de nos
cantiques. Il me semblait rêvci'. A
l'école du dimanche, qui eut lieu
ensuite, je fus agréablement surpris
de voir combien de réponses je pouvais déjà, obtenir de ces enfants, siirlout de ceux du chef. Evidemment
Yosefa, notre brave maître d’écoleévangéliste,, a bien travaillé cl le
Seigneur l’a béni tía ns son travail.
Au reste, il me semble que les
lecteurs du Te/ttom savent déjà qu’en
dehoi's des évangéhisles et de leurs
familles il n’y a de ces çôlés-ci aucun
cbrélien, à l’exception du village de
Boula-Boulé où il y en a doiax,; mais
il y a des renégats dont j’ai fait dimanche la connaissance. Dimi veuille
les ramener s’ils ne sont pas de ceux
dont le retour est une 'impossibilité
(lîÉBR. TI 4-6). V
Ce que nos amis des Vallées ne
savent pas c’est que lorsque j’esliniais
à 10.000' le nombre des païens qu’il
y a à évangéliser dans l’ancien district
de Lèribé la crainte d’exagérer m’avait
fait commettre une erreur colossale.
J’ai appris depuis, par une correspondancé de M. Coillard au Journal des
Missions (Juin 1875) el par le tableau
slalislique publié après, le recensertient officiel fait à celte époque là,
que la population du district de Lél'ibé s’élève, non pas à iO.OOO, mais
à plus de 31.000 âmes. C’est donc
tout autant de païens que j’ai à
évangéliser, car que deviennent les
2 à 300 chrétiens de toutes les dénominations l’éunies, devant ces milliers?
La population, d’ailleurs, n’a fait
que s’accroître depuis lors, et il n’est
pas impossible qu’elle s’approche
maintenant des 40.000. N,’est-ce pas
là un champ de travail dont il vaut
la peine de s’occuper sérieusement?
Oli, si maintenant que c’est à un
vaudois qu’il est confié, nos église.s
voulaient en faire un peu leur affaire!^
Le secours qui nous, est vequ d’elles
l’année passée est un beau commencemepl. De grâce, qu’eflçs ne reculent
^as, et qu’elles prennent'surtout pour
elles, maintenant, l’appel (jucM'. Coillard adressait polir le même, objet,
aux amis des missions en léÿ5, à la
fin de sa lettre sus-mentionnée,
, l,e 39. — J’ai écrit cellie d|Srnièi'epage
ici à, Léribé, où nouf sotutnes rentrés
heureii.semenl la sepiaine dernière,
malgré les bandes de gens armés que
nous avons rencontrées à c-auseide
nouveaux troubles qui avaient soudainement éclaté, mais,,qui, grâce à
Dieu, se sont calmés-déjà, sans qiie
un seul coup de fusil soit parti.
Ton affectionné ,,
J. Wkitzecker.
1
t
5
Lé Prftjel d’IInlon *
^'la Conféi’encé Léitibardo-VénUientie
‘ Ve h J :
•a'''* /
é\ 0 miîrs 1î^86.
Chër'iifn-i,'
La Conférence Lombardo-VeneloEmil ia , s’est réunie à Manloue ¡le'23
ieyrier, Quoiqué,,^’,on,,n’y.ail riei) dér
cidé de très marquant à l’égard du
projet d’union,,je crois utile de t’envoyer quelques détails dont Uv feras
l’usage qui te paraîtra meilleur.;
i. Avif.des Sg(lises. Les églises du
district sont ^unanimes pqnr dé,sirer
l’union avec l’Église Libre. Plusiem;s
accentuent ce désir en faisant des
Vœux ardents pour sa prompte l'éalisalion. Je cite Guastalla, Carpi, Castiglione, Vérone et Venise. '
(juani aux eondi'tious de Ciinieii',
toutes acceptent* d'ans:Isa stïbstancë,
le projet présëiïfé pariés deux Comités
sauf l’église de Milan qui, par l’organe dé son délégué, ' demande que
l’Eglise Libre accote fidtre fiom et j
nos règlements/en d’aiîirds térrnies: '
une fusïôti par abéorptiori. '-'i' ' '■
Les pî'ineipàüx àttiicïidemertls sont
relatifs â l’arli. 5- 'L’Eglise dé Còme
voudrait pour PEglise’tmic lé'noiiii
de Ckieâii^ Eimvgelim d'IMia ’cornposée dé la branche Vaudoise et de
celle de la Mission. Celle de Guastalla
pi'éfère' le nom de Chièsti &isliana
DeiiX' égfiseg seulemenii
celles de Milan erndeCaétiglionc', desinandenl le nóitì'd’Eglise évangélique
vaudoise pour l’église unie. Quielqiies
rapports estiilrienti aussi néojfsinire
d’avoir qaelqites g'èeliiÎties aftiusujel
de la docü'ine et de la capacité des
pasteurs de l’Eglise libre. jîîI
21 Modificà'iions üdopiéeë peMinx-iCoti
fénnee. —^ ■ Alt. 2. MalgréoUa vive
opposition deequolques matóbres, oii
adopte l’art i cl e ainsi modifié':'« Les
pàsteiirs de l'Eglise libre à la date du
projet d'union] lesquels auront signé la
confession de foi actuelle de l'Église
vaudoise, jouiront etc. i
Art. 3. Par 6 voix contre 5 cet
article est modifié comme stiitf « Lé
Synode vaudOis cOnlînuera a fonctionner comme AsSeiîfbléé générale
potii’ l’élection des administrations
et pour l’examen’ de leur gestion *.
Art. 5. Lés avis étant très partagés,
on finit par voter cet ordre du jour:
«La Conférence après avoir longuement discuté sur Part. 5 .saris pouvoir
aboutir à uqe conclusion satisfaisante
à l’égard du nqm à adopter, décide
de à*en remeiire à la décision .de' la
cônféi'ence gén.érale».
Les'autt'és'articles du
de lèpres modifications, . on
volés à riirianimité' oii du'
une forte majoriîél
i;i, Í.
sauf
"été
moins
- lUill
J.
iLi
ilüUtllQ---.-''l
risii
iMÜi'lr-nn
K
.' eViü'.n! iup
lié pi^ ü’UPittfl
m ni les
:'0
.É
-¡Hi!)
■ ' AngTogiia Id 8‘lnà‘rfi-IRS^'U
Nous- avons rareménl viV‘ une ass^niillée d’Eglisé aussi noriiibretise; et
*1^1110 pèi^sonnes environ qfii l’ô’fA,
%wf^osêe Ont montré un gràrid 'intérêt pour' l’importante qife^lîon -qiii
leur était soumise. ,
Ap rèsi'Pou vent li re afe la séaAcé V La
{tdrôln est oflerfé à Monsieur Hicpüstèttf Peyrot qu.i -fen|injl Hei norabVôux
r.|inseignemen:ts Ȏqllt Porigine, sur la
iuardie et sur lu situation dotueÎlfc
de l’Eglise Libre, eiiqip terminèi éft
faisant l’historique dti projet d’union.
Celte.esposition'concise' et complète
6
94.
répond au désir de l’assetijblée ei la
mel à même de se prononcer avec
plus de connaissance de cause.
L’<^a commence l’examen des treize
articles et après une discussion calme
et sérieuse à laquelle prennent part
bon nombre de personnes, l’on voit
l’opinion de l’assemblée se. dessiner
très nettement dans le sens de faire
bon.accueil au projet d’union, mais
à la condition expresse que rien ne
soit innové quant au nom, à la cpnstiluiion et à l’organisation de l’Eglise, Evangélique Vaudoise. ¡
L’assemblée se montre prête à
voter dans ce sens un ordre du jour
qui reçoit un bon accueil manifeste
siir tous les bancs. Mais un membre
de l’église faisant observer que ce
sont la Table et le Synode \ qui demandent aux paroisses leur avis sur
les articles du projet d’union, l’as.semblée consent á passer en revue
tous ces articles, tout-^en confirmant
sa ferme résolution de ne rien accepter qui se heurte à la Constitution
ou aux règlçpiepte,^|Tnolpe Eglise.
C’est dans ce^^Siens qu^^ l’oB adopte,
après uby‘'’BÍs’cuésioñ jjikssàideftient
longue, Tordre du jour suivant destiné,
selon l’avis de l’assemblée, à remplacer
Tartic.le premier^^d^,.projet:
i? Lesicongrégalione vpudoisgij.et
fibres ¡np formeront à l’avenir qg’jiip
seule ei,.,même église, à la.condiupû
que ipien pe spU. changê à notre organisation. ;
âPi.Ardaier du premier JanViep/. de
-TanniÔe courante 1.886, ne seront :inscriis -au; rôle des ministres dO;notre
Eglise quel les ca%didats qui auroiit
répondu — comme cela dm reste s’est
pratiqué jusqu’ici — aux exigences de^
la Constitution de l’Eglise Evangélique
Vaudoise (articles 17, 28., 29, et 30):
En voie purement exceptionnelle
,e,f j|San§ f^ue; le |ai|^ puisse étreJpvpíípé
córame' antecédènl, les’cinq pasteurs
de l’Eglise Libre consacrés avant milhuit-cent quatre-vingt-cip^q, jouiront
des mêmes droits et des( mêmes privilèges débt' ' jôüisséftt les'^pastéurs
de l’Eglise''Éyangéliduè Vaudoise^, a
la cçnditiph pôufïàrit qii’îlêsé s¿u‘rbétteht aux mêmes cfergési ‘
Le premier ordre ,dujoüij est adopté
à Tunanimifé, et le second à Tiinanimité moins, une voix. j
L’heure avancée oblige Tàs.sèmbléc
à s’ajo'ui'tier à, bü.St'à,Îjiie pour Texar
itieri des autfe^ a'riicies.
imm ■
:l''
♦ * ’
. ;i)
/'IV
La séance eât reprise, le, 7 mars,
après le service principal et chacun
des articles du projet est lu, examiné,
discuté et modifié comme isuit; , i
¡ 3® Eien n’est,,innovéùpour. ce qui
concerne les attributions et la composition du,.Synode. ’i.’ ' '
4° La Table, ■:Vaudoise iconUnuera
à représenter iTEglise en tout ce en
quoîi elle Ta[,repirésenté^jusqu’ici,et
nommément; ie« aa qualité' de Corps
Moral ¡recannu! par l’ Etal i cornme
ayant seul' le droit:id’acquérirj de
posséder et d’aliéner; les¡immeubles
d®! l’Eglisei) -.iiM ) .i;,-,, ,,i.' j,i I
::u5?' L’ariielé,é5° est lOejeté, vu que
TEglise EvangéliqueiVaüdoise ne,doit
ni ne petit abandonneri.sOft nom.'!
Les articles 6® 7?.et 8® sont adoptés
en ^effa^nt .¡le mof provisoinement
dani.-te ,7® eti,en remplaçant le mol.
fusion rpar cGlmA'unioti: d ansi 1 es ide u x
autres, ., . ; ■ Il ■ . .¡ri (.k.dÎi j;! i'
9® Rien iTesl cluingé ipolur ce qui
eoncerite TEcole'de Ihéofogiè dfe Florence dont la propriété et- la direction contioueront ûommeipar le passé,
7
95.
d’appartenir à .1’ Eglise Evangélique
^audoise. L’article 10® est supprimé
®®riune déplacé et inutile.
L’ijri'adopte l’article 11® Y
^fnt que les‘‘candidats seront aussi
examinés sur leurs aptitudes ppur
'’exercice des fonctions pastorales.
12® La Confession de foi de 1665
continuera d’être la confession de
foi^ de rEglïsé unie. ,
, L’assemblée exprime le vœu
que les affaires concernant les intérêts
et les biens ’ matériels so.ient ' réglées
et que la position légale des immeubles soit' l'êgqlarisée conformément à
l’art. 4.® tel que nous l’avons rédigé.
Extrait' deii froeés verbaux par
,■ ‘'Et'^Bonnet, Pasteur.
P(,i,
PS. Le dernier N“, doi Témoin, porte à'
1000 les rtiembrus'de l'Eglise. Libre. C’est
1620 (pi’il féut lire d'àprès r^nmtario
Emnqelico.
- ■ i'-l' i-'-- li^
■ : ' ■ I ,ti
Les mères de famille en Islande
'_ i'i
■ , ' .i*
«Comme je causais un Jour de son'
pays (l’Islande) à un jeune médecin,;
raconte le Dr. Vouga, je lui demandai
qui se chargeait d’instruire les enfants
empêchés par l’éldigriement de l’écolé
ou l’indigence des parents, , ,
I» —lAisepl ans, me répondil-il, louiSf
nos'‘enfi»hts' savent' lire',! écrire leurl
langui',' et’’'calculer ; parmi 'Mes'plus'
pauvre pêcheurs ^de la^ QÔle, il n’y
en a pas un qui,n’ait reçu ce qq’on
appelle chez ,voua une. bonne instVqcri
lion primaire. Nos mères sont' insti<
tulricesi,! k''maison est notre écolel'
Le paàtéqr le plus rapliroché surveille
les progrès' des enfants, et cèlui qui
n’aurait ¡ pas ! auparavant fourni If
preuve d’une éducation suffisante ne
serait pa^ admis à la confirraatioiiej
Une mère de famille islandaise ne
Survivrait pas au chagrin de voir son
fils renvoyé par le pasteur, et l’on
n’en connaît pas ‘un seul exemple.
Demandez ail premier bambin venu
qui lui ,a enseigné , l’histoire et la
géographie de la patrie, le nom des
oiseaux et celui des fleurs, il vous
répondra invfiriablement ilfodr
ma mère. Parole touchante de simplicité et de grandeur, qui dévoile
en entier le caractère de ce sympathique
peuple. A vingt-cinq ans le jeune
homme est ‘ profondément religieux,
chaste,, doux et honnête , comme aüx
jours où , sur les genoux de sa mère,
il épelait sa première legon. Faut-il
s’étonner, après cela, que l’Islande
n’ait ni soldats ni canons, que l’art
de voler le territoire ou la hoürsedu
voisin y soit inconnu, qu’on n’y rencontre aucun agent de police, aucune
prison, et que depuis des siècles on
ait perdu la mémoire de toute espèce
de crime*?'» ‘
(2rhroniï|ue ©nuboiôe
Artigianelli valdesi. — Nos lecteurs
seront, comme nous, heureux d’appfendre que l’institution des Artigianelli vaudois vient dé recevoir de
deux généreux anonymes ap^arlenânt
à la paroisse dé Turin, ûfi dort dè
dix mille francs qui permeurai d’à^'
grandirl’élablissement et d’augmenteF
le nombre des places disponibles. —
A une,cppdition. pependa;i.t^ que
l’on trouvé lèi fondé nécessairéS'pour
nourrir et habiller une quinzaine de
jeunes élèves qui viendraient s’iqouter
aux ^irènte que l’établissement coqtenail jusqu’à présent. La pqhsion
que Jis élevés .paient,, geiiidant deux
ans,'èst comme l’on sait, .bieft, loin
de, suffire à leur entretien,' ijJ.,',, .
8
!
.96.^
Un ami dé i’iftstilirtidrt nous faisait
reiMarfiuerulei-niêrement, aveC raisdti,
P*? Ml ies .patrons 'déjà établis dans
nrendi’u à
leur service les jeunes aj’lisàns qiü
sortent'api'ês .avoir'fini leur'siiiy.e, le
but que se prèposaîent les fôndateiti-s
dei L’Etablissement serait beaucoup
plus sûremeni'el prort)piement aUeint.
Il jr’a celle année nepfélèves sorionis,
dont six yaudois.. De pés dei’niers,
irôis sb'nt itieniiisiërS, «rf.esl Htdbdit,
bu ihorloger et le Si'xiéinie fèrblanlieT.
PrarnUin, **-■ Dés réunions extraordinaires ont d^à à piui
siqui's reprises,.:de;,tp&is: en trois ans,
dans toutes les- paroisseà.de,s. Vallées,
Comnie elles oiil été partout bien
aceu'éilfies et qu’elles om donné'de
bons résultats, une nouvelle série
dp vélWionS i.de Ce genre aurailiéü
t ju-ij goiiic, fiuiaïucu*
dans le preniier sertieslre de I^aniiée
côuranle.,
La pre'miére paroiss'e visitée a été
celle de Pral’Ustîn. MM.' les pasteurs
l.:iP:,:.Pons.i'eti David Payrot' y ont
passé les trois premier»jours dé cette
semaine et j ont présidé, outre ie
culte principal du dimanche, non
moins de liuit réunions dans les quartiers de S. Barthélerni, Roc, Gny,
Cardonat, Crota, Pralarossa, Cardon
et, Rostan, La-grayité ,du péché, la
néqeSsdô de la-con^érsiob, la consécration au service de Dieu, tels sont
les principaux sujets sur lesquels nos
ii’ères ont attiré tout spécialement
l’attention de leurs auditeurs. On peut
estimer à un milliér, de personnes
cèpes qui ontassisié, ;une ou plusieurs:
foiS;, aux divers services, tellement
que Ips^écfoles sçj sont trouvées parfois
D;op'pèUles,pp.ur .do.nner place à ceux
qui aiiraienit p^ré y,entrer: ,,, ,
aydit'fait acte de présence.' Ori{'’ijprî.f
part au: vote 470 députés J dont les'
îfteoue pdlitipi,
Mittiie.’— La Çhambrè!',dlis dé'-
putéà' S’ésl prorogée jusqu’au'45'
l''fd 4\4 ’ V» A n ri i¥ rvii* ÿ’tirtniiVA'
cou
ahl a^rés pvoîr discuté lod^'oemenl
et'ü'
Le projet Mé toi sur lés
finapceéi,''Jan:,iais fassémblée ne i
troUvéé*'én ivotnbre auSsi.corisidèrabfé
qu’à celle occiVrorf Toüté l’opp'dsiiioW
Vûii se sont réparties de la imanière
sqivaplç:; 0nt, vti(ê l’brdcé.du.jqur de
l’ho.aorable Mordiqi adopie ' pai, fd
mi ni.s'1ère,''242 dépïifès; contj'é bel
ordre dn-jditiv c’est-à'-dire cbfili'é 'ié';
ministère 227; un'dépiilé, l’honorable>
Fei‘ràcciù, s’est abstenu,; Le ministère
a eu 15 voix de majorité, c’est une
petite majorité, si l’ori considère.que
dans Ce chifîre 865^, é'6ihpn;seS' les
Voix' des rninisi'i‘ës membres de la
Chambre et des seerétalresi|énétaU)t,
Mais Èeite I nfdnorUé, oonfidwabto est
aussi; composée ,-de, .mentbres ,c|e 4à
droite, de ceux de la',Dentarchie et
de ceux de l’éxtrêmé'^u'cbe, de sorte
qu’on pourrait di-fficilërtieHt eri tirer
un ministère, On pensait que le Uiinislère, qui était ïsopli de !a crisq
avec une aussi faible majorité, donnerait en masâe sa dimission, et que
Déprélis serait chargé de former,une
nouvelle administration, conaposée.
d’éléments de droite et. de gauche,:
ayant, comme l’on dit, une base plus
large; mais il n’en est rien, paraîtil. Ce qui est assez probable c’est que
la session va être mlç^e;,et que-.tos
électeurs seront appelés aux urnes
pour nornmer une nouvelle Chambre,
Jtiémftfftte. — Là Santé de Bismark' laisso de nouveaù désirer ;
dans un. discours,..que le prince a
prononcé il y a quelques joups, il a
fait réloge de Léon Oilll;, il parait
qu’il fait de plu.s en plus dés çohçéssions au parti calholiquè'àü point.de
ŸWe politique, de sorteuqu,*il peut
bientôt idompier suril’appuiîdUicentre
à la tête;duquel se trouve Windliprst.
• ‘I ' ■'Aiiribùoio ’ ^^'kialsôh à ' Ÿcndi'e au céritré dd'
bçjblg de Saint GérmMii-Clüson. —
Sepl’ piêees au premlér étiageij .’spx.' au'
2^^ ;• six 1 caves et un jardin p^DlngCr,
façade sur la,ruqprincipale, .Pouvant
se.sépai’er en deux lots Ijj^en .distincts.
''.S’adresser à ¡’ÀâmùâsiraitQn du
témoin à St, G'é'rmâî'rt Cl'trsbnl
Erkest tjnBcà'f, (iei àaj
PÎgn*^i*o‘l','îmï>riiC. dhiim'térè et Jilnscarelli.