1
Année XII«.
PKIX D'ABOISWMIÎÎJT PAR AN
U:a,lio % ' . . . . II. 3
Tous Iqs pays a« riTuion tiw
pnsto
Amiâiltinc fin f?nd .
On 8‘Abonne:
Au bnruau irAdmiuMtratiou ;
0he2 JtM. I«« l'aslimrs .
Chcs»; lU. Ernos»;lîobcrt(l'iicuerol)ol
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LE TEMOIN
ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
VpHï irti rfii’sf ¿iiurtiiiîi. ..A«tbs L. 8,
»11 I »1 si i ï‘0.
Lt> |irnjct il’Uliiliii cl la Coiil'ériMicp giincrali'. — XXI® session des conféreiKios
do Val l’élis.—Une fêle d'cüfaois à l.éribé.
— Prip/.-vous? Question pour le moment
pré.seol. - Adieu. — Il y a, deux ceul.s
ans, T- Variéiés. — Chrnniqm vaiidoise.
— Hfiiîiie politique. — Aoooi|ce,
f(À c^rlÜà civee In charUe. Ei'ti. iv, 15.
Le projet d’Union
et la Conférence Générale
Nos lecteurs ne se plaindront
pas, eroyons-noiis, du silence que
nous avons gardé, pendant quelques semaines, au sujet du projet
d’union. Peut-être même nous
sauront-ils gré de leur avoir accordé cette espèce de trêve. .
Nous tenons cependant à exprimer notre sentiment sur les modifications adoptées par la Conférence Générale de Florence et
que chacun connaît. L'avis de cette
assemblée, quoiqu’il n^eût pas été
directement demandé par le Synode, éiait attendu avec une cer
taine impatience. On était désireux
d’entendre la voix de ceux qui
sont, mieux que,nous, en niesure
de connaître de près les églises
libres et les besoins de la mission
eu Italie; on était curieux de voir
comment, au sein de là diversité
très grande des -idées, pourrait
s'établir un courant qui entraînât
une majorité quelconque.
Sans nous arrêter aux modifications secondaires apportées, ici
et là, au projet, nous dirons,
sans détours, que nous avons été
agréablement surpris et comme
soulagé en apprenant la modification apportée à l’art. 5, par
les deux tiers des votants.
Ce n’est pas à dire qué la déclaration des églises de la mission
au sujet du nom ou des noms,
nous plaise également dans toutes
ses parties. Nous l’avons dit déjà,
le nom’, de « Chiesa Evangelica
d’Italia » que ces églises prendraient pour leur propre compte,
2
vVVV/v/vrww,
158.
nous paraît condamné d’avance
(et c’est dommage) à mourir dans
l’oubli, comme tous les noms qui'
ne ,correspondent pas à la réalité.
A notre avis, celui de « Chiese
Unité » qui exprimait du moins
un fait, aurait eu plus de chance
de vivre----- si tant est que l’on
puisse appeler vie l’existence que
mènent les sous-titres et qui rappelle celle des plantes condamnées
à végéter à l’ombre d'un grand
arbre ou celle des noms de baptême qui viennent en 2®, 3® . où
4® ligne.
Quoiqu’il en soit, si les églises
de la mission trouvent à propos
de se donner un nom spécial,
iélles sont libres de le faire et de
choisir^ celui qui leur plaira le
mieux.
Leur résolution de se dounér
un nom particulier, comme aussi
le choix qu’elles pourront faire
de tel nom plutôt que de tel autre,
pourra être ou ne pas être conforme à nos désirs, nous ne songerons pas à leur contester la liberté que leur a garantie le Synode
de 1855. L’usage qu’elles entendent
faire de cette liberté pe nous regarde pas directement; c’est leur
affaire et c’est à elles qu’en doit
revenir toute la responsabilité. Le
Synode Vaudois n’a, par conséquent, rien à leur prescrire en
cette matière. Trouvent-elles bon
de se donner le nom de « Chiesa
Evangelica, d’Italia » ou celui de
« Chiese Unité » le Synode n’a
qu’à prendre acte de leur décision
et passer outre.
»
* *
Ce qui nous touche de plus près
c’est le nom que doit porter l’église unie dans sa totalité; et l’avis
exprimé sur ce point par la Conférence Générale est de nature à
dissiper bien des craintes et à
faire avancer la question -d’un
grand pas. — La Commission
d’examen d’abord, puis la Conférence, dans les deux* tiers de ses
membres, ont reconnu la nécessité
de conserver à l’église unie le nom
de « Evangélique Vaudbise » et
comme nous avo.iia la certitude
que les églises des Vallées se prononceront toutes dans le même
sens, il est aisé de prévoir quelle
sera la décision du Synode prochain à cet égard.
Les Eglises Libres accepterontelles cette solution? C’est ce que
nous ne saurions dire d’avance.
Leur organe,le Piccolo Messaggere,
annonce qu’il s’abstiendra de toute
appréciation avant d’avoir connu
la décision du Synode. « Les Vaudois, dit-il, ont, tout en somme,
jusqu'à présent, fait ce grand pas:
ils ont déclaré de vouloir l’union.
Comment la veulent-ils? Cela n’est
pas encore bien clair, selon nous,
et les délibérations de la dernière
Conférence nous ont apporté peu
de lumière à cet égard ». Nous
ne sommes pas de l’avis de notre
confrère de Milan; il nous semble
voir, assez clairement, que les
Vaudois veulent l’union, mais à.la
condition que Téglise, dans sa
totalité, conserve le nom de
« Evangélique Vaudoise » depuis
lo'ngtemps connu et aimé dans
3
,-169
la chrétienté évangélique et reconnu par le Gouvernement.
Si nos frères croyaient ne pas
pouvoir accepter cette condition ,
ce serait pour nous un signe.que
les! temps ne sont pas mûrs et
qu’il faut attendre encore>
H; B.
session
(les coriféreliiBes do Val l'élis'
Dieu- soit loué! La 21® conférence
du Val Pélis a répondu à notre attente.
Dès neuf heures du matin, une assemblée, nombreuse comme en un
beau jour de dimanche, remplissait
le temple neuf de la Tour.
C’est dire què sept ou huit cent personnes de la Tour et des environs,
surtout de S. Jean, d’Ângrogne et du
Villàr, étaient accourues et que bien
des campagnards, malgré lé' beau
temps qui les invitait h s’occuper
de leurs travaux arriérés, ont répondu
à l’invitation qui leur avait été faite.
Après le chant du ps. 1S8 et une
prière, Mr. A. Gay président, lut le
ps. 7Æ en nous faisant observer qu’il
décrit parfaitémenl i’éuu de notre
peuplp en 1686i et qu'aussi il fut
chanté par les vaudois d’alors aux
portes dé Genèvej et en 168D dans
le 'temple de Prali.
Ensuite MM'.'Il. Ti'on, J.'D/Cougn,
El. Bonnet, D. Gay junior, D. Peyrot,
A.' Gay, H. Bosio, j. P. Pons, J. D.‘
A. Hugon, B. Gardiol et J P. Mibol,
prirent' successivement la parole sur
les sujets suivants: Etat des-iVallées
en ■1686';' pression exercée par 'Lhuis
XIV sur la cour de Savoie; Victor
Amédée II et l’édit dù 31 janvier 1686;
conseils dé Janavel, , et organisation'’
de la défense; les ambassadeurssuls'ses; l’édit du 9 avril et la semaine
sainAe; les troUpès françaises dân's lë
Val Cluson'et dans le Val St. MarllrÍ!;
les troupes ducales au Val Lusferne;
les vaudois en prison ; leS qu'àlfevingts et le départ pour l’exili
Enti'e ces allocutions, de la durée
|dé dix à vingt minutés chacun^, l'a'semblée chanta debout le cant. 62,
le Choral do Luther, et s’unit de coeur
à une prière prononcée par' M^.’J.
Marauda.
On entendit ^ensuite, avec plaisir,
une poésie, sous forme de vision, du
professeur Mr. G. Niccolini, ayànl
pour titre: Va perséeuzione nel ièS6.
On chanta en second lieu le ps!'74,
et puis on écoula, avec recueillerriént
et une’ afféclion'vivante, une seconde
partie dé la poésie de Mr. Niccolini
L’esilio l’écitée par lui-même, et
chantée ensuite par lasociélédechant:
La Spefatiza.
Cette séance, qui a duré trois heu- .
res cl demie, a été close par la prière
et le chant du dernier verset du Te
Deum.
* *
Les membres de la conférence,
réunis encore dans l’âprès-midi^ ont
décidé d’avoir, D. V., une assemblée'
gé'néraleides églises de nos Vallées,
lel6 éoûl, sur la Vachère (Angrogne),
et de publier une brochure pour celle
occasion,
/ Dieu nous a béfiis, et il nousibénira encore. S’il nous comble'maintenant de tant! de bontés, c’est que
son' regard I favorable né !.s’esü pas
détourné de nous,: biena quei nous
l’eussions,! mérité.' Il est absolument
nécessaire que (oui vaudois soit attentif au long support dont Dieii a
4
.100»
usé envers notre peuple, et aux bénédictions qu’il lient à notre disposition. Des esprits malins sont à
l’œuvre afin d’assembler les hommes
*
«pour le combat du grand jour du
Dieu tout-puissant ». Notre Seigneur
et Sauveur qui, dans les temps passés,
a eu tant de témoins de sa parole
dans notre petit peuple, ne nous a
point tubliés, mais il nous invite à
la repentance et à la foi. Il nous compte
encore parmi ses combattants. «C’est
ici l’heure de nous réveiller du sommeil ». « Foi'tifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante...
faisant en tout temps par l’Esprit
toutes sortes de prières et de supplications; veillant à cela avec persévérance, et priant pour tous les
saints». —Nous devons le faire, avant
que le diable ail tout à fait renversé
l’esprit d’un trop grand nombre qui
n’ont pas appris à obéir à l’Evangile
de notre Seigneur Jésus-Christ.
J. D. II.
^ {]oe fêle (l'enfanls â Léribé
Les détails qui suivent sont tirés
d’une lettre de M™? Weitzecker adressée à là Société de travail de via
Uliva, à La Tour. Celte description
d’une fête d’enfants nous a paru de
nature à intéresser tous les lecteurs
de notre feuille.
« ...Dès la veille, on a égorgé deux
moutons et j’ai distribué à nos voisines douze mesures de maïs pour
préparer le pain des enfants. Ce maïs
moulusur les petits moulins sessoulos,
nous revient le lendemain sous la
forme de 48 boules toutes chaudes et
aussi grosses que la tête d’un enfant.
La table de la salle à manger en est
couverte. Pendant que les deux rnoulons cuisent en plein air dans deux
grandes marmites sous les soins de
notre brave Rahaba (une des femmes
de feu Molapo), nos chrétiens, nos
enfants et plusieurs païens arrivent
pour le service, et pour la fête. Le
temps est sombre, mais Rahaba me
dit; Tu verras que personne ne restera en arrière et, en effet, s’il y a
une fête, quelque chose à voir et surtout ;ï manger, le^s spectateurs ou'
auditeurs ne feront pas défaut.
Quelques petits garçons sont en
chemises blanches, d’autres n’ont
qu’une méchante couverture usée jusqu’à la corde; quelques-uns parmi
les plus jeunes se distinguent par
leurs jolis tabliers-blouses, cadeau
de chères amies de St. Jean, etc.
Après le service du matin, a lieu
une réunion des membres de l’Eglise.
Enfin arrive le tour de, ngs 135 enfants (ils devraient être 160). Comme
à nos fêtes des Vallées, il y a^des
discours, des chants, etc. Les deux
écoles du Camp et de Léribé sont
réunies et exécutent séparément des
chœurs très bien préparés. Les enfants du camp, surtout, chantent très
bien. Leur maître Azariel est un vrai
musicien. Nous n’avons pas pu faire
de grande cadeaux à nos enfants;
mais les plus réguliers à l’école du
dimanche, ceux qui répondent le
mieux, ont reçu une petite récompense dont certains étuis, crayons,
pluînes, soldats et cravates de La
Tour, de Turin et de Nice ont fait
les frais.
Le moment de la distribution arn
rive enfin et les enfants qui toute
l’année se nourrissent de pain de
mais ou de bouillie, font honneur à
notre repas, distribué dans la cour
5
-.lai
de l’école. Je ne sais pas s’il y a une
fête sans café, au Lessoulo. Les deux
grands seaux que j’ai préparés sont
à peine suffisants. Il faut dire que les
grands se considèrent toujours comme
invités ainsi que les païens qui se
tiennent à une petite distance. L’on
voudrait doubler et tripler toutes
choses. Enfin, le jardin nous a fourni,
celte année, de jolies pommes. Elles
complètent la fêle et après plusieurs
hourrahs, toute notre jeunesse se disperse. 7
PKiez-vous?
Qaeslion pour le moment présent.
«Je demande si vous priez, parce-que
la prière est absolument nécessaire au,
salut de l’homme».
«Je tiens au salut par grâce aussi
fortement que qui que ce soit. Je ne
voudrais pas refuser l’offre d’un entier
pardon gratuit au plüs grand pécheur
qui ait jamais existé; et si j’assistais
à son lit de mort, je n’hésiterais pas
à lui dire; «Crois au Seigneur JésusChrist dès ce moment, et tu seras
sauvé*. Mais qu’un homme puisse
obtenir le salut sans le demander,
c’est ce que je "ne vois pas dans la
Bible, Qu’un homme puisse obtenir
le pardon de ses péchés, sans au
moins élever en haut son cœur et
dire: «Seigneur Jésus, accorde-ieraoi!» c’est ce que je n’y trouve pa^
Je peux y trouver que personne ne
peut être sauvé par .ses prières; mais
je n’y trouverai pas qu’aucun le soit
sans prier».
« Lecteur, être sans prière, c’est être
sans Dieu, — sans Christ, — sans
grâce, — sans espérance et.sons ciel
C’est être, sur la route de l’enfer.
Pouvez-vous donc vous étonner si
je vous fais cette question: Priez-vous?
(Priez-vous? par le rév. ,1. C. Ryle),
Adieu
C’est en deux mots qu’il faudrait
écrire le titre placé avant ces fSghes
et de la manière que voici; A
Mais l’usage a aussi ses exigences et
parfois ses caprices. Laissons prévaloir
les droits acquis par l’usage et bornonsnous à relever la signification de ces
deux syllabes que plusieurs prononcent
sans se les expliquer. ' ‘
Voici deux amis qui se quittent.
— Se reverront-ils? —- Dieu seül"lè
sait. Chacun va de son côté, ils fié
pourront plus se parler, peut-être pas
même s’écrire, et ils donnent rendezvous à leurs pensées auprès du Seigneur
en se disant; A Dieu.
A Dieu les pensées, à Dieu les
prières, à Dieu les épanchements du
cœur qui ne peut plus verser ce qui
surabonde dans le cœur dé l’ami
absent. Dieu est toujours l’ami présent, celui qui aime en tout temps
et auprès duquel les amis se donnent
rendez-vous pour le matin de la
résurrection en se disant A Dieu!
Voici deux amis, deux parents,
deux voisins qui se séparent, non ,
plus pour occuper deux points différents de la terre que nous habitons,
mais pour se congédier comme on Iç,
fait seulement sur un lit de mort.,/
L’un entre dans l’éternité, et l’autre
demeure encore pour peu de temps
dans celte vallée de larmes. Et ils se
disent; Adieu !'
Nous espérons que cela veut dire
A Dieu, et que ce.s deux mots impliquent le désir et l’espéi'ance de se
6
-ifta
retrouver un jour auprès do Seigneur,
dans le bonheur et dans la gloire.
Les payens modernes, qui vivent
sans Dieu et sans espérance dans le
monde, ne savent pas dire A Dieu.
Pour eux tout est noir au delà de la
tombe, point de douce espérance de
se,rçyojr da,ft^ la| rnai^op; du Père,
mais tt’iste^sp, arpertume et, désespoir.
Ils. i^rLentjsaps dire.À, Dîçîî.
Les epjEîp.ts de Dieu ne sont pas;si
ti;jst|es,ap .jqq.r de leui; départ pour.
ré|epii}.té; ,
tl,3 jHe .pfir4\is.,
lîs novj.s ont devancés.
ils nous attendent auprès du Père,
nqpg.mçtfrhons, pour y arriver aussi,
ei|np,ps leur disons À D^eu., au revoir
auprès, du Seigneur.'
, E. B,
Il y a deu^if Cçn ts a^s
Le, 4,i»îiisi,j —rT,j Gabriel de
Saypie, aDaq,ue les vaudois, qui s’é-.,
taieut reürés,à,.Bo:hi, et est repoussé
avec, perte-!
Le,même¡jqur,1e,.capilaiflp Salva-:
gepl,dei,Rora;,se rend,,à ,Liiserne au
cpuveu,t dUi Pifl.
®arUiéô
Mortalité des enfants. — La mortalité
des enfants dans la première année
de la yie, atteint en Belgique le 19
pour cent, en Angleterre te 'H, en
Prusse le 22, en Hollande le 23, en
Bavière le 39, tandis qu’elle n’est à
Genève que du 12 pourcent.
Dans la même ville, la mortalité
des enfants avant la fin de la première année l’existence était, au sei
zfême siècle, du 26 pour cent, au dix-,
septième siècle du 23; au dix-huitième
siècle du 20, enfin, au dix-neuvième
siècle elle esldescendnegraduellernenl
jusqu’au 12 pour cent.
L’une de.ç principalesi causes dé ce
progrès se trouve, d’après le Doct.
Appia , dans les conditions infiniment
meilleaires, aujourd’hui, del’îiygtène
publique et privée. «N’as pèfes et
nos mères, ajoute-t-il, en-parlanli de
Genève, en savent peuGêCre phrs que
dans d’autres pays eti matière d’éducation physique de l'enfance. La vie
de famille est; ^développée chez nous;
des médecins’instruits se plaisent à
rèpp,ndreqleo! bon^i prinajp^s ».
®Ivrii ni <1 ne ®nnbainrr
La Tour. — C’ésl pendant les tèois
premiers jours dô'cefte semaine,‘ que
cette vaste paroisse vaudoise a été
visitée par messieurs lés'^ pasteurs
A. Gay, de St. Jean, et D.' Péyrolj!
d’Angrogne. — Outre lé culte du
dimanche matin, qui a été présidé
par M. Gay, et auquel assistait une
nombreuse assemblée ^ nos frères ont
présidé quatre autres services dans
le temple des Coppiers (deux), l’école
de Sainte Marguerite et le" Temple
neuf.
Presque partout l’afflUencedesmembres de la paroisse s’est trouvée très
stitisfaisanie, vu que les travaux dé
la campagne sont plutôt-pressants à
cette époque de Tannée et que leimardi , à Cause t de la réunion commémorative, plusieurs centaines dé pôrsonnes n’ont pas passé moins de cinq
heures et demie dans le temple de
la Ville, savoir trois et demie le ra-itin,
pour la conférence, et deux le soir»
7
Ki3
pour le service d’actions de grâces gui
a.îdignemenl ¡clos cette série de réunions, avec le concours actif de cinq
ou 'six pasteurs.
Puissent tés bonnes, et abondantes
semailles donner quelques fruits, et
que nos frères reçoivent les sincères
remereîments de ceux à qui ils ont
fait du'bien, en les visitant avec un
cœur débordant d’amour pour les
âmes.
Villar-Pélis. - Nous apprenons
que le vénérâlble-monsieur Matthieu
Gay du Villar, plus que septuagénaire,
a résigné, dimanche dernier, ses
fonctions pastorales, après un ministèrc qui n’a pas duré moins de 47
ans, s»pf une interruption de quelques
années vers la moitié de sa carrière,
pour cause de santé.
Nous sympathisons très sincèrement
avec le doyen d’âge de notre corps
pastoral, qui a fidèlement employé,
pendant près d’un demi siècle, le
don qu’il avait reçu pour l’édification
des âmes. 11 n’est pas nécessaire de
dire que nous regrettons vivement
que les infirmités inhérentes à son
grand âge, aient obligé notre vénéré
frère à prendre sa letraite et nous
lui souhaitous-encore plusieurs années
d’un repos qu’il a si bien mérité et qui,
avec les sentiments que nous lui
connaissons, ne sera certainement pas
stérile. j. p. p.
•
Clos. — La conférence des instituteurs des vallées de Si. Martin et
de PérousC', s’est tenue aux Clos,
samedi i" mai.
Après le culte et la lecture du
procès verbal de la dernière séance,
Mr. J. Tron régent, a introduit, le
sujet à l’ordre du jour, l'hygiène
dam l’école, comme'Suit: La salle,de
l’école,'les élèves et i'influpnce de
lîhygiène dans le-développement de
l’enfant.
1. Nos écoles ont été, on peut dire
transformées depuis un demi siècle,
grâce à l’œuvre de notre bienfaiteur,
le général BecUwilb.
La lumière ne manqucipas. Le bon
air non plus, pourvu qu’on .sache
qu’il faut le renouveler le.pins possible.
La propreté de l’école doit entrer aussi
dans les devoirs'de chaque Jour. Un
désir, ce serait d’avoir dans chaque
école des bancs qui reposent d’avantage l’élève. Aveci ceja on pourrait
l’obliger à une tenue convenable.
% La propreté et la santé de l’enfant se tiennent de très près. Tous
les parents ne le contprenneait .paSi,
tant s’en faut. Il faut donc ici que
le régent fasse souvent l’office du père
et de la mère.
11 est nécessaire de donner à l’élève son temp.s de récréation. Un
emplacement pour cet usage, aussi
étendu t^ue possible, devant, ou à
côté de l’école, est une des choses
les plus indispensables.
Les enfants atteints de maladies
conlagienses doivent être, de par la
loi, éloignés de l’école.
8. Tout en favorisant la santé du
corps, l’hygiène a également une
bienfaisante influence sur l’intelligence, la volonté, et le cœur.
La séance qui avait commencé à
9 heures et demie, s’est close à midi
par le chant et la prière.
Rodoret, — La paroisse a été appelée à examiner le projet d'union,
le dimanche 2 mai.
La discussion ne s’est pas faite sur
tous les articles, le 5® ayant paru Iç
8
-164
Seal qui fût de nature à présenter
des difScullés. On a trouvé regrettable que la question du nom ait été
soulevée. On aurait dû dire^ dès l’abord Le projet ne peut être discuté
aussi longtemps que l’art; 5 subsiste.
Une'même-église ne petit porter des
noms différents; donner aux églises
de la mission un nam que rie porteront pas celie.s des yallées c’est
vouloir faire une petite union au
prix d’une grande division. Que du
moins l’on nous montre que le nom
vaudois est nuisible à l’avancement
du règne de Ghrisf en Italie.
La conclusion adoptée à l’unanimité
est celle-ci; '«La question du nom
doit être laissée de côté; et il est
entendu que l’Eglise unie s’appellera:
Eglise Evangélique Vaudoise.
B. A. P.
Ec0ue ))oltttquc
ÊtnHe. — Les journaux ne s’occupent guère que des électrons générales prochaines dont il est difficile
de prévoir l’issue.
S’il est vrai que les pcntarques font
cause commune avec les diverses
nuances de l’extrême gauche, nous
n’avons que deux partis, le parti gouvernemental et celui de l’opposition.
L’alliance de la gauche monarchique,
dont les chefs sont les ex-ministres
Crispi, Nicotera, Cairoli, Bacearini
et Baccelli, avec les partis extrêmes
ne pourra que lui être défavoi'able.
Le député Beriani, médecin célèbre,
ami et compagnon de Garibaldi vient
de mourir à Borne d’un coup d’apoplexie. On lui a fait des funérailles
splendides à Rome et à Milan sa
pairie. Il appai'tenait à l’opposition
la plus avancée.
L’épidémie du choléra continue à
faire quelque victimes dans plusieurs
localités de la province de Lecce et
à Venise ; elle a complètement disparu
à Padoue, nulle part elle n’a pris des
proportions inquiétantes
Le contre-amiral Gaimi qui commandait nos forces navales dans la
Mer Rouge fut obligé par la maladie
de retourner de Massaua en Italie
l’année dernière. N’ayant jarriais pu
se rétablir complètement, il mourut
à la Spezia le 3 mai courant à l’âge
de 56 ans.
France. — L’emprunt des 50Æ
millions avec l’intérêt du 3 OiQ va se
souscrire sans retard au taux de 79,80
pour cent.
firève. — Le différend avec la
Grèce n’est pas aplani. Le ministre
Delyannis refuse de désarmer aussi
longtemps que les puissances n’auronl
pas retiré leurs vaisseaux, et les puissances ne les retireront que si la
Grèce s’engage à désarmer immédiatement.
Knsaie. —• Une forêt est en ilammes depuis cinq jours; l’on pense que
c’est l’œuvre des nihilistes.
^ V iiîioxioo
La conférence des Eglises du Val
St. Martin, se réunira, D. V. le mercredi, 19 mai courant, à Rodoret.
Un service religieux, dans lequel
plusieurs des frères présents prendront la parole, aura lieu à 9 heures
du matin au temple.
Les Membres de la Conférence s’entretiendront, ensuite, du projet d’union.
éWM. Mûris et Marauda fabricants
d’étoffes à Torre Pel lice, reçoivent
chaque .samedi à Pignerol, grande
rouie de Feneslrelle, N. iS, les Commissions pour filage des laines, confection d’étoffes, teinturè, foulure-,
etc.
Ehmest Robeht , Gerani
Ptgnerol, Imprira, Chiantore cl Mascarelü.