1
Mi tì. U»»’.
Qûwaote-huitième année.
ie Aoftt 1912
N. p.
r~'
L ECHO DES
paraissant chaque vendredi
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Vallées Vaudolses' . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phtl. IV, 8).
SOMMAIRE:
La libéralité chrétienne — Nouveaux avantages, nouveaux devoirs — Dualisme? —
L’attività délia donna nelle nostre Chiese
— Correspondance — Chronique vaudoise
— Feuilleton: Le trésor de grand prix —
Nouvelles politiques.
La libéralité ehrétienne.
Si BOUS regardons à ce que font les
Eglises d’Angleterre et d’Amérique
pour l’œuvre du Seigneur et pour les
missions, nous sommes frappés par cette
générosité qui atteste la foi et la vie
spirituelle. Il est évident qu’on a appris à ces églises le devoir de donner,
et les membres sentent que outre le
devoir, il y a un privilège spécial en
ouvrant les bourses et en contemplant
les belles œuvres qui se font un peu
partout. Si BOUS sommes heureux de
BOUS réjouir de ce fruit de l’Evangile,
cela ne suffit pas : il nous ftiut savoir
gj .¡Sos amis croi^ et jaiViiêî mi-;
s^ appris cette leçon. Il faut l’apprendre comme le font maintenant nos
frères de France et de la Belgique,
comme le font nos frères de l’évangélisation. Nous connaissons parfaitement
les difficultés de notre peuple, la cherté
de la vie, l’économie jusqu’à l’os dans
certaines familles, et cependant la part
que nous faisons à Dieu n’est pas celle
qui lui revient. Des gens qui possèdent
2000 francs de rentes sont capables de
donner 20 francs pour Dieu; certains
braves amis qui manipulent de l’argent, qui vendent et qui achètent, sont
capables de jeter un 10 francs à la
face de Dieu, comme pour lui dire:
est-ce assez? Non, ce n’est pas assez.
Notre manière d’agir est simplement
une insulte à Celui qui a béni largement en nous gardant la santé et en
faisant fructifier nos champs, nos prés
et nos vignes. Nous enregistrons votre
soi-disant obole, parce que nous n’avons pas le droit de la refuser, mais
nous vous disons aussi : Attention, il
vous faudra boucler vos comptes à la
fin. Quelle sera la part faite à Dieu,
quand vous aurez laissé quelques milImrs de francs de plus à vos enfants,
ou à des parents éloignés, ou à des
rapaces qui se hâteront de gaspiller
cequi a fait votre bonheur, votre vie?
Dieu, veut sa part et il viendra la chercher ; que dirons-nous en sa présence ?
Ces idées nous sont suggérées en contemplant le tableau statistique financier annuel de nos Eglises. On se débat dans les mêmes chiffres ; on rogne
ici pour ajouter là et le résultat? Tandis qu’un certain bien-être s’établit un
peu partout; tandis que nous voulons
figurer dans le monde, nous n’avons pas
boute de présenter quelques bribes à
notre Dieu. Frères, pensons-y. Nos
amis de l’Amérique du Sud agissent
autrement, et en nous réservant de dire
ce qu’ils ont fait pour leurs propres
Eglises, méditons le tableau suivant
consacré à la bienfaisance pour les
œuvres de l’Eglise mère : Elles envoient
936 francs pour VEvangêlisàtiort, 630 .
pour les Missions, 97 pour les frais
d’administration, 97 pour les pasteurs
émérites, 102 pour les veuves, 97 pour
les régents, 100 pour les Hôpitaux, 97
pour l’Orphelinat, 168 pour le Refuge,
97 pour l’Asile de St-Germain, 92 pour
les Artigianelli, 92 pour l’Ecole de théologie, 97 pour l’instruction secondaire,
soit un total de 2710 francs. Nous ne
voulons pas flatter ces églises, nous
leur disons simplement merci, car elles
nous donnent une leçon que nous voulons et que nous désirons apprendre,
i; C. A. TroN.
Une ère nouvelle va s’ouvrir pour
nos écoles primaires, par la considérable augmentation de traitement que
la nouvelle loi Octroie à tous ces humbles pionniers de l’instruction qui sont
les t régents de quartier ». Il s’ensuit
nécessairement que les progrès de
l’instruction devront j ustifier les nouveaux avantages qui sont faits au
corps enseignant. Il va falloir, donner
en proportion de ce qu’on recevra.
Oh! nous avons tous apprécié le
beau zèle dont tant de braves régents
de quartier étaient animés ; des « altruistes » s’il en fût, donnant dix pour
, un, se dépensant sans compter, pour
qui le dur « métier » était un apostolat
et qui sont parvenus à faire parfois
des miracles dans leurs écoles. Nous
en avons connu et nous savons quelle
■ dette de reconnaissance le peuple vaudois a contractée à leur égard. C’est
à eux - malgré leurs déplorables erreurs de méthode - que l’on doit de
ne compter chez nous que peu ou point
d’illettrés ; à eux, après nos bienfaiteurs, bien entendu, à la générosité
desquels nous sommes redevables de
l’institution et du fonctionnement de
nos « universités de chèvres >.
Aussi je ne suis pas avec ceux qui
rêvent la progressive abolition de la
pluplart des écoles de quartier, étant
donné l’éparpillement de notre population. Je voudrais qu’on les gardât à
peu près toutes, à là condition expresse
de les améliorer, maintenant que les
moyens vont nous le permettre. Car
nous n’avons pas la témérité d’affirmer
que tous les régents de quartier étaient
à la hauteur de leur tâche, soit au
point de vue des connaissances, soit
A celui de la responsabilité inhérente
à la mission d’éducateurs de l’enfance.
Nous avons remarqué parfois, sur les
bancs de l’école de méthode, des adolescents de 15 et 16 ans, dont l’attitude et le manque de sérieux n’inspiraient pas la moindre confiance. Nous
en avons eu qui lisaient péniblement (!)
et dont le bagage intellectuel était
des plus minces. Mettez-moi ces gens-là
à la tête d’une école quelconque et
dites-moi ce qu’ils y feront, de quel
prestige,, de quel respect leurs petits
lutins d’élèves vont les entourer !
11 fallait néanmoins se contenter de
ce qu’on trouvait sur le marché. Que
pouvaiR-on prétendre de cette jeunesse
insouciante et légère qu’on rétribuait
en raison de 60 ou 80 centimes par
jour ? Les 6o»s régents que nous avons
mentionnés plus haut étaient de vrais
apôtrp, des éducateurs par vocation ;
mais H n’est pas donné à tout le monde
d’être apôtre, et les vocations se faisaient de plus en plus rares au milieu
nouvelle génération positivent
utilitaire.
Eh bien ! avec les nouveaux appointements, plutôt alléchants, les rôles
vont être intervertis : si, par le passé,
le recrutement du personnel enseignant était devenu un problème toujours plus difficile à résoudre, faute
de postulants, l’offre va dépasser, et
de beaucoup, la demande. La place
de régent de quartier va exciter les
convoitises de bien des gens, et les
commissions de concours n’auront que
l’embarras du choix. Tant mieux. On
pourra donc exiger certaines capacités,
certaines aptitudes à l’enseignement
qu’on aurait vainement demandées
jusqu’ici; on pourra écarter tous les
fruits secs, tous les candidats pour
lesquels l’école de quartier n’était
qu’un pis aller, en attendant mieux,
toutes les jeunes filles en train de
confectionner telles parties de leur
trousseau - entre une mauvaise leçon
et l’autre - tous les adolescents à demiillettrés qu’on replacera sür les bancs
de l’école. On n’examinera que les
candidats sérieux de qui on exigera
le minimum de connaissances indispensables au bon fonctionnement d’une
école et l’aptitude à l’enseignement.
Et enfin les autorités compétentes exerceront, sur ce nouveau corps enseignant, un contrôle plus suivi et plus
minutieux dans le courant de l’année
scolare.
Bref, il faut que nos écoles de quartier, sans perdre si possible leur cachet, soient à la hauteur des nouvelles
exigences, qu’elles progressent en proportion de r amélioration des traitements... si nous voulons garder notre
rang au point de vue de l’instruction
populaire. i* c.
D U A I. I S M E 7
(suite).
Le « dualisme » dans notre église
aurait son acte de baptême en 1872
et sa confirmation en 1902-03, selon
M. le prof. Bosio, car de 1860 à 1872
le fait «d’unesage division de travail»
et l’existence simultanée de la Table
et de la Commission n’en créait point.
Que s’était-il produit en 1872 ? Le groupement des églises dè la mission en
colloques ou conférences de District
et l’institution d’Une conférence générale. J’admets volontiers qu’à ce moment il aurait pu se produire ce qu’on
veut appeler un « dualisme », voire
même une scission. Mais c’est précisément alors (conférence généralé de
Florence 1873) que les églises de 4a
mission déclarèrent qu’elles voulaient
« être une seule et même chose » avec
celles des Vallées; et elles n’opposèrent pas leur conférence générale au
Synode, elles ne prétendirent jamais
que l’admiffisteatiba itM nommée p.àr
la conférence générale ou en dépendit,
au contraire elles sacrifièrent volontiers ladite conférence dès que les
portes du Synode furent ouvertes à
leurs députés. La Table et la Commission continuèrent après 1872 à être
exactement ce qu’elles avaient été
avant, rien n’était changé dans leurs
attributions respectives, seulement par
la force des choses la Commission
voyait d’année en année son chanïp
d’activité s’étendre et partant son importance administrative augmentait
dans la même proportion, taudis que
la Table demeurait dans les limités
qui lui étaient tracées par la nature
de sa tâche. Peut-on trouver des éléments de « dualisme » dans ce fait si
naturel et si légitime, je dirai plus,
dans ce fait que le Synode, année après
année sanctionnait avec enthousiasme,
en votant des ordres du jour qui approuvaient le travail de la Commission
et se réjouissaient des progrès de l’Evangélisation dans notre patrie?
Une famille de nos Vallées a une
certaine étendue de terrains qu’elle
fait régir par le fils aîné, tandis que
le cadet descend à la plaine, met en
exploitation d’autres terrains qu’il a
su se procurer, étend ses affaires, et
au bout d’un certain temps se trouve
à la tête d’une importante administration, mais le tout dans l’intérêt commun de la famille. Viendra-t-il à l’esprit de quelqu’un de dire: « Cela ne
va pas, c’est anormal, ce fils cadet a
plus d’importance que son aîné ; il est
plus en vue et plus connu, il fraye
avec plus de monde que lui, il l’éclipse
peu à peu, il y a danger de dualisme
dans la demeure! J’ai entendu des gens,
qui aveç beaucou|p 4e s^eqX| mêioq
2
'ip!l
avec des airs confits,»jP<|ftpiraient sur
1© rôle eftacé dè Jséi Tal)]©;tH celili trop
en vue dé là Coipïnïssioni |Ì,ls ajoutaient
encore: « la Table n’a jpas assez à
Tfàire . mais de qui la faute? De la
dommission qui lui soustrait son tra:-vkil? Point du tout! Si la Table a une
rivale en fait d'attributions et de travail il ne faut pas la chercher à Rome,
mais dans les Vallées elles-mêmes, dans
la Commission exécutive.
La révision de la Constitution et des
réglements de 1902-03, à laquelle je
me garderai bien d'attribuer le mérite « d’avoir formé de toutes les Eglises Vaudoises un seul corps régi par
une seule loi, ayant un seul Synode »
comme écrit M. le prof. Bosio, vu que
tôut cela existait anparayant, la révision de 1902-03, dis-je, telle que le Synode la vota fût un malheureux compromis entre la constitution existante
et un projet qui devait être admis ou
rejeté dans tous ses « capisaldi ». Rien
d’étonnant maintenant que tel rouage
de la machine grince nt qu’il fasse
double, même qu’il soit encombrant!
M. le pasteur W. Meille, président de
la Commission de révision, dont j’avais
l’honneur de faire partie, avait pleinement conscience de l’immense difficulté de trouver une solution satisfaisante au sujet de ce qu’il appelait
lui-même la « clef de voûte de son édifice»,! à savoir VAdministration centrale. {Goxntae il serait plus correct de
dire, vü i qu’on laisse subsister plusieurs autres administrations et qu’il
n’est pas exact, par conséquent, de
l’appeler unique).
Les différents essais qui furent faits
alors pour constituer l’administration,
de telle façon qu’elle représenta l’église dans son ensemble et qu’elle pût
l’administrer sans détrimenjt d’aucune
de ses parties aboutirent à une soudure, si je puis ainsi m’exprimer. La
Table et la Commission, ayant chacune
à leur tête un vice-modérateur, devaient délibérer à sections réunies sous
la présidence d’un modérateur; une
législation spéciale aurait défini; ce
qui était du ressort de chaque section
et de celles réunies. Tous ces tâtonnements mettaient toujours plus en
évidence la difficulté du problème, que
M. Meille déclarait humblement luimême « des plus compliqués ». Il n’est
pas devenu simple aujourd’hui, c’est
pourquoi maintes personnes, parmi lesquelles je me range, tout en désirant
de perfectionner les rouages de notre
organisation ecclésiastique, et en ayant
(4)
lattiti ilellii ionia odie nostre Chiese
é la sua partecipazione
alla TÌta > ecclesiastica
Là stòria ecclesiastica, infine, dei
primi secoli fa pure menzione delle
diaconesse. Crisostomo, patriarca di
Costantinopoli, aveva sotto la sua direzione quaranta diaconesse, e in quella
città c’era pure una chiesa detta delle
diaconesse. In breve, il ministerio
della donna cristiana come diaconessa
fu in quei tempi,assai :in fiore. Inoltre le diaconesse contribuirono ad accrescere il numero dei martiri, perchè,
come già abbiamo accennato, Plinio
in una lettera a Traiano dichiara di
avere messo alla tortura due giovani
cristiane dette ministrae.
Ma questo ministerio femminile nel
seno della Chiesa non durò molto tempo,
a causa della sua progressiva trasfor>
inazione de| Cristianesimo nelle sue
devant elles, l’idéal que M. W. Meille
essaya de traduire dans son projette
constitution; mort-né, qui lui coûta les
souffrances Jaii plus douloureux dis enfantements, ne se sentent pas de lancer l’Eglise, en des temps difficiles
comme ceux que nous traversons, sur
la voie d’une réforme aussi radicale
et qui peut nous réseiver de graves
surprises.
Si M. le directeur de l’Echo me concédera encore un peu d’espace je me
propose dans un prochain article d’exposer les raisons pour lesquelles il
serait sage et opportun de renvoyer
l’effectuation du projet à plus tard.
(à suivre). Abturo Müston.
CORRESPONDANCE
Corato, 3 août 1912.
M. le Directeur,
Nous nous plaignons quelques fois
du fait que nos chers Vaudois des Vallées ne montrent pas suffisamment leur
intérêt pour leur œuvre d’évangélisation. (Remarquez que je ne dis pas notre œuvre, mais leur œuvre; car ce
sont les Vaudois, après Dieu, qui nous
ont envoyé dans ce champ de travail,
et nous n’y sommes pas venus par nousmêmes). De leur côté les Vaudois répondent, et avec grande raison, que
la faute vient de nous, car nous n’avons pas soin de les informer de notre travail, des conditions dans lesquelles il s’accomplit, de nos succès,
de nos découragements, enfin de toutes
nos vicissitudes. Je crois que les Vaudois des Vallées sont plus raisonnables
que nous ne le sommes nous de l’Italie
dans cette question ; évidemment si
nous désirons leur intérêt il est tout
naturel que ce soit à nous à le susciter. J’ai passé aux Vallées quelques
années dernièrement, et je puis rendre bon témoignage aux bonnes dispositions que notre peuple vaudois
montrait toutes les fois qu’il s’agissait
d’entendre des nouvelles du champ
de l’évangélisation. Mais nous pasteursévangélistes, il faut l’avouer franchement, nous ne nous donnons pas beaucoup de peine pour faire connaître à
nos frères des Vallées ce qui nous touche de près et qui les touche non moins
de près que nous-mêmes; il s’en suit
tout naturellement le peu d’intérêt dont
on se plaint et qui certainement devrait être beaucoup plus grand.
Moi-même je suis un des coupables,
et non pas le moindre ; et après avoir
fait noire confession générale, je me
istituzioni e nelle sue dottrine. Già il
Concilio di Nicea, nel 325, contestava
che fosse utile imporre le mani alle
diaconesse; tuttavia questa istituzione
in Occidente durò fino al VP secolo e
in Oriente-fino al XIP. E poi, peri, scrive
un autore, sotto le rovine accumulate
dalla Chiesa cattolica uno dei più bei
frutti del Vangelo. Non spari, però, del
tutto, ma in certo qual modo si trasformò. Ancora prima della Riforma,
cioè nel secolo XIP, vediamo la donna
esercitare una benefica infiuenza nella
Chiesa, mediante le associazioni libere
cristiane dette Begarde o Beghine, e
nel secolo XIV°, mediante quelle delle
sorelle della vita comune. Le quali
associazioni non sono da confondersi
con gli ordini monastici, poiché non
imponevano voti, nè ammettevano la
clausura, ma avevano per iscopo di
sviluppare un misticismo ragionevole
e pratico, e di consecrarsi ad opere
di pietà.
permets de faire la mienne particulière.
Je suis'à Coi alo depuis bientôt trois
ans, à porato qui certes est une des églises plus ^téressantef de'notre œuvre,
et jamais, au grand, jamais je n’ai envoyé une li^ne à l’Echo pour informer
ses lecteurs de ce qui se passe dans
cette partie de leur mission. Je demande cependant les atténuantes: c’est
d’abord la difficulté que j’éprouve à
écrire en français, difficulté et incapacité dont vos lecteurs n’auront pas
besoin d’autre preuve après la lettre
qu’ils auront sous les yeux; c’est ensuite le fait que lorsque nous avons
quelque nouvelle intéressante j’aime
assez l’envoyer à La Luce qui court
toute l’Italie et qui arrive aux Vallées;
il n’en serait pas dê même pour l’Echo
qui n’est pas lu par nos frères italiens
peu instruits.
Cependant je sens qu’il est de mon
devoir de vous envoyer quelques lignes. Ce n’est pas des nouvelles, c’est
des informations générales qui auraient
plutôt l’air de vieilleries pour ceux
qui ont connaissance de ce champ de
travail; mais ceux-ci ne seront pas
nombreux aux Vallées; et je pense que
ce que je vais dire servira à combattre deux préjugés: d’abord que la
charge de pasteur en Italie est une
vie commode et délicieuse; ensuite,
que l’évangélisation n’est pas aussi intéressante que les missions à l’étranger.
Il ne serait pas charitable de ma
part de souhaiter à mes collègues, ou
même à un de nos frères vaudois quel
qu’il soit, de se trouver maintenant à
ma place dans cette partie des Pouilles, à Corato. Je ne veux pas dire que
toutes les circonstances de ma résidence et de mon ministère à Corato
soient malheureuses: loin de là, Dieu
merci! Mais la chaleur et surtout la
sécheresse dont nous avons à souffrir
est une chose très lourde à porter et
qui, pour la majorité de nos Vaudois,
serait tout à fait insupportable. Vous
me direz que la chaleur se fait sentir
aux Vallées mêmes, et avec une grande
intensité; je ne dis pas non; mais vous
avez des ombres, vous avez des ruisseaux, des lacs, des fontaines, de l’eau
enfin, et de l’eau en abondance. Vous
avez la montagne, les bosquets, les
vallons, les oiseaux qui chantent dans
les arbres; ici nous avons une plaine
à perte de vue, des arbres peu hauts
et couverts de poussière ; les oiseaux
sont rares, ils n’ont pas où s’abriter,
La poussière recouvre tout, sèche tout,
ronge tout; c’est quelque chose qui
Gli antichi Valdesi ebbero essi delle
diaconesse alla maniera della Chiesa
primitiva? Non lo sappiamo. Però è
notevole la parte concessa alle donne
nella organizzazione della comunità.
L’» Ospizio », che accoglieva i predicatori itineranti - e dove si faceva
culto, predicazione e scuola - era per
lo più tenuto da donne. La donna, in
ogni caso, ebbe riconosciuto dalla comunità il diritto della partecipazione
agli stessi voti che erano prescritti
dalla regola valdese agli uomini. E un
autore di quei tempi, citato dal Comba,
dice: *Mulierculassecumducunt, eteas
in conventu fidelium predicare faciunt ».
Nel secolo XV" i fratelli di Boemia
e di Moravia avevano delle diaconesse
nelle loro comunità. La Riforma non
ristabilì il diaconato femminile come
esisteva nei primi tempi del Cristianesimo, ma comprese tutta l’importanza
dell’attività delia donna nella Chiesa.
vous prend à la gorge, qui vous brûle
les yet|x, qui vous sèche la poitrine;
;c’est iiine souffrance non seulement
■ physiqûe, mais aussi morale.
Impossible de sortir du pays, sauf
pour des cas d’urgence. Voulez-vous ■
vous promener dans la ville même ?
Votre promenade est bien loin d’être
agréable. La poussière ne manque pas,
quoi qu’on la balaye deux fois par
jour, c’est à dire qu’on l’élève en l’air
et qu’on la laisse retomber sur le pavé
quelques minutes après. Jamais une
goutte d’eau ne sert à arroser les rues,
si ce n’est l’eau sale que les femmes
du peuple y jettent trop souvent et qui
exhale un parfum dont il vaut mieux
ne rien dire. Pendant le jour le) pavé
brûle, et personne ne sort s’il n’en a
pas nécessité; le soir, on sort, mais
pour transpirer en plein air rien qu’en
se tenant assis à la porte d’un Cercle.
On peut rester chez soi; mais on
est bien loin de s’y trouver confortablement, car le manque d’eau empoisonne le peu de bonheur qui vous
reste. Il y a nombre d’incommodités
dans la résidence au Midi de l’Italie ;
mais je pense qu’il doit y avoir peu
de pays qui soient affligés par une
aridité aussi grande et énervante que
celle de Corato. S’il est vrai que le
manque d’eau est un ancien mal devenu chronique en Fouille, il est certain que cette année nous passons par
une période critique. N’en déplaise à
ces Messieurs qui nous prescrivent un
bain par jour fait à la maison ou ailleurs; je pense qu’eux-mêmes seraient
fort embarrassés à s’en tenir à leur
prescription.lorsqu’ils en fussent réduits, où nous en sommes, à acheter
à un sou deux litres d’eau potable, et
à un sou cinq litres l’eau non potable,
et aller.la chercher.loin de chez vous,
et ne pas savoir qu’en faire après en
avoir fait usage, et devoir encore
payer un homme qui vient vous en
débarrasser. Vous voulez laver ou faire
laver votre linge? il vous faut faire
votre compte: tant de savon, ^tant
d’autre chose et surtout, tant d’eau.
L’été devient assommant lorsque vous
n’avez point d’eau pour vous défendre
de ses chaleurs. Je n’en dirai pas davantage, je pense que ce j’ai dit peut
amplement suffire pour montrer que
notre vie d’évangélistes n’est pas des
plus agréables pour ce qui se rapporte au côté matériel; et que, lorsque
votre bon cœur, uni à votre puissante
imagination, vous montre un missionnaire entouré de toutes espèces de
Così Lutero riconobbe come il sesso
femminile fosse più portato di quello
maschile ad esercitare le opere di pietà
e di beneficenza,
Ma lo spirito della Riforma doveva
lasciare sperare un mutamento a questo riguardo. Difatti si fa cenno qua
e là, nelle Chiese riformate delle diaconesse. Cosi nella Chiesa luterana
certe liturgie, come quella di Minden,
parlano del diaconato femminile. Alcune città di Germania e di Olanda,
come Wesel e Amsterdam, hanno avuto
le loro diaconesse per molto tempo.
Sotto Elisabetta d’Inghilterra parecchi
Sinodi nel 1576 presero delle deliberazioni relativamente alle diaconesse.
Gii Ugonotti avevano le loro diaconesse. Il pastore svizzero Shintz, in
una visita fatta alle Chiese del deserto,
trovò delle diaconesse incaricate della
cura dei poveri e dei malati. Infine il
Conte di Zinzendorf fece consacrare
delle diaconesse ai Sinodo di Marienborn, {continm^,.
#
1
n
3
choses désagréables, de privations, etc.
et que cela attire irrésistiblement votre
sympathie et votre intérêt,vous pouvez,
si vous le croyez, élargir le cadre et
y faire rentrer aussi le pasteur d’une
contrée italienne non moins aride et
brûlante que nombre de contrées africaines. Un membre de notre église
me disait hier: vous ne pouvez pas
vous imaginer ce que nous souffrons
à la campagne en voyant tout se dessécher sous nos yeiix ; et un autre de
nos frères me disait quelques jours
passés : « Si Dieu veut nous faire périr
il vaudrait mieux qu’il le fasse tout
d’un coup, et non à petit feu». Je
comprends que le mot n’est pas chrétien, mais il indique l’état du cœur
de nos pauvres frères en ce moment.
Et maintenant je devrais vous parler
de l’Eglise de Corato, mais renvoyons
la chose à votre prochain numéro.
Giuseppe Banchetti.
CHRONIOU^UDOISE
Angrrog^ne. Fête du 15 Août.
M. le pasteur Jean Bonnet préside
et prend part à la partie religieuse
avec son collègue M. Henri Garrou. .
MM. le Rev. Ugo Janni et Bertinat
plaident avec chaleur la cause de
l’Evangélisation. M. le pasteur B. Gardiol touche à la partie historique. M.
le pasteur Jean Henri Meille parle du^ ^
camp de vacances en Suisse et enfin
M. David Peyrot plaide la cause des
diaconesses en Italie. ^ ’
La Tour. M. le Rev. Ugo Janni a
prêché dimanche dernier sur ces mots :
Heureux sont ceux qui ont faim et soif
de justice, car ils seront rassasiés.
H’auditoire nombreux et' recuilli l’a
écouté avec plaisir. Dans Paprès-midi,
sous les chataigners des Coppiers, nous
eûmes une bonne réunion, au delà de
100 personnes, à laquelle prirent part
le pasteur M. Janni, et le docteur
Oxtoby de Philadelphie, qui voulut
emporter avec lui le souvenir de cette
réunion en plein air. '
Q Mardi eut lieu une séance des
deux administrations réunies.
6 Mercredi, dans la salle du Synode,
s’est réuni le corps des pasteurs pour
procéder à l’examen de foi des candidats MM. Mastronardi, H. Pascal, A.
Vinay, J ules Tron, Ernest Tron et David
Pons. Messieurs les candidats, tous
admis, furent appelés à développer les
sujets suivants : L’autorité des Saintes
'Ecritures; la personne de Christ ; la
personne dn, St-Esprit et la Vocation.
Ces jeunes frères sont encore appelés à prêcher un sermon d’épreuve
et cela mercredi prochain, MM. E.Tron,
5. Pascal et David Pons au Perrier ;
MM. Jules Tron et A.yinay, au Chaba.s,
à iO heures.
Le Corps des pasteurs a nommé les
Commissions suivantes :
Pour l’examen de la gestion de la
Table; MM. H. Pons, pasteur - Henri
Garrou, pasteur - J. Coïsson, professeur - Joseph Long, instituteur.
Pour le Comité : MM. Henri Meynier,
pasteur - Henri Rivoir, pasteur - Attilio Jalla, professeur - Théophile Matthieu, instituteur.
y Pour les Institutions Hospitalières:
MM. Philippe Grill, pasteur - Eugène
Revel, pasteur - D. Jahier, professeur
- E. Balmas, colonel.
Ö Dimanche prochain à 3 heures,
M. le candidat Mastronardi, prêchera
son sermon d’épreuve, au Chabas.
8 Les oiseaux émigrants (Wandervögel), sont arrivés de Bobi, après avoir
traversé le col Julien, lundi soif et
ont été logés à l’Orphelinat, mis à
leur disposition par le prof. Ribet.
Nous regrettons qu’un membre de la
famille se soit foulé le pied et ait ainsi
retardé l’arrivée, empêchant l’accomplissement de l’entier programme, qui
avait été fixé d’avance.
Voici les noms de nos voyageurs:
Lisbeth Bach - Berta Bender - Sophie
Beutner - Maria Berger - Maria Dernen
- Georg Horn (Famulns) - Gertie Feitier
- Grete Frank - Meta Frank - Nelly
Frank - Toni Haas - Anny Havemann
- Else Henberger - Thea Kuber - Grete
Levi - Dora Lipsius - Hanna Lipsius
- Maria Löwe - Elisabeth Manger Lulu Meermann - Hanne Schmeichel
- Lotte Schmeichel - Helene Silbereisen
- Mansel Schwenzke - Ziska Schwenzke
- Käte Volker - W. Schmitthenner.
Oxford. M. le Rev. David Fothin
gham, modérateur de l’Eglise prebytérienne d’Angleterre, a annoncé sa
visite, comme délégué officiel, à notre
prochain Synode.
Pig^nerol. Le premier dimanche
d’août M. le pasteur-émérite H. Tron
a remplacé M. H. Pascal; dimanche
dernier, c’est M. Louis Marauda, de
Praly, qui a présidé le culte. On nous
apprend que l’élection du nouveau
pasteur aura lieu le 25 Août.
8 Le rapport de la paroisse accuse
36,0 membres d’église, 141 électeurs,
30 catéchumènes, 2 mariages, 8 baptêmes et 10 décès. Le total des sommes
collectées pour les différentes œuvres
s’élève à 3.540 francs et 65 centimes.
Les enfants qui fréquentèrent l’Asile
s’élèvent à 141. Le rapport se dot
ainsi : « Un cordiale caldo abbraccio
e ferventi voti di prosperità materiale
e spirituale invia a tutti i fratelli, a
tutte le sorelle, ai catecumeni, agli
allievi delle scuole domenicali, alla
Chiesa cioè nel suo insieme, l’estensore di questa relazione alla vigilia
di congedarsi da essa dopo 27 anni di
ministerio nel suo seno».
Ht-Jean. Nous avons gardé scrupuleusement le silence sur la paroisse
de St-Jean, ne désirant pas nous aventurer sur un terrain inconnu. Dimanche dernier c’est M. le pasteur de
Prarustin, J. Bonnet, qui a occupé la
chaire et dimanche prochain les électeurs sont appelés à élire leur nouveau conducteur. Que Dieu veuille
les diriger dans leur choix.
8 Le 20 CQufant, à . 3 h. de l’aprèsmidi, dans la grande salle de la Maison
Vaudoise, aura^iieu la vente annuelle
de la Société « Le Printemps » en faveur de l’évaugélisation et des missions.
Un Buffet bien assorti sera à la disposition des visiteurs,
Les dons en nature seront reçus
avec plaisir.
Vérone. La semaine passée a eu
lieu, dans cette ville, le Congrès national des Espèrantîstes. M. le pro£
A. Vinay, qui est bien connu parmi
nous, comme apôtre de cette nouvelle
langue, a été appelé à la vice-présidence et a lu au Congrès tout un chapitre du Dante en Esperanto.
(87) |_È
tRÉSOR DE GRAND PRIX
' PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Marguerite ne put retenir un sourire.
— Cousine, dit-elle, malgré tous les efforts
que tu fais pour me forcer à renoncer^à mon
projet, je ne puis t’en vouloir. 11 va sans dire
qus je n’y renonce pas du toutj mais tn as
réussi à me troubler, avec tes scrupules. Tu
m’as bien montré dans la Bible que nous ne
devons pas faire le mal pour qu’il en résulte
du bien. Toutefois, ne pousses-tu pas les choses
à l’extrême?
'“"— Non, car si nous voulons que Jésus viénne
demeurer dans nos cœurs, il faut que nous
ayons des cœurs purs. Mais quand je pense à
notre petit Moïse, j’ai bien de la peine à en
prendre mon parti ; c’est si dur de le rendre
à qui de droit.
— Ce qui rend la chose plus difficile encore,
c’est qu’il s’agit de mon oncle et, plutôt que
de lui procurer cette saUsfaction, j’aimerais
mieux brûler Moïse de ma propre main.
— Et pourtant, saint Paui a dit : Surmonte
le mal par le bien, et tu amasseras ainsi
des charbons de feu sur la tête de ton ennemi.
— Bonsoir, cousine; quand viendra le moment d’allumer le feu de joie, tu m’appelleras,
au moins?
Elle embrassa sa cousine et partit en fredonnant; mais quand elle fut dans sa chambre, elle s’assit prés de la fenêtre, triste et
réfléchie.
« Sous certains rapports, les protestants sont
bien plus sévères que nous, dit-elle; ils agissent non par obéissance ou par crainte, mais
par conscience. Eisa n’est ni bien intelligente,
ni bien forte, ni bien brave, et pourtant elle
est heureuse; elle n’a jamais connu l’inquiétude qui me poursuit depuis ma naissance, ma
soif de bonheur, d’un bonheur permanent. Si
seulement j’étais meilleurel J’ai essayé, j’essaie et je reste toujours la même. Je me suis
soumise aux pénitences, aux mortiflcations,
inutilement. Eisa dit que le Saint-Esprit peut
nous purifler, que Jésus peut demeurer en
nouç; mais comment? Ahl dit-elle tout à coup,
comment n’y ai-je pas pensé plus tôt? Le père
Ambroise m’avait indiqué le chemin. J’irai demain Voir le nouveau curé, je me confesserai
et je communierai ».
Chapitre XXlll - Une fois pour toutes.
Il ne serait peut-être pas superflu que je
prenne mon manteau de pluie; il y a une averse
dans l’air.
Ainsi parlait inaître Bruce, en regardant de
travers le frortt plissé et les yeux rouges de
sa sœur. Elle s’était réveillée avec mal à la
tête, et la vue du visage sombre de Marguerite qui présidait au déjeuner de Tair d’un
consj|irateur, n’était pas faite pour la remonter,
mais cette plaisanterie, inventée jadis par l’oncle Àlister qui n’aimait pas voir sa petite nièce
larmoyante, avait toujours un bon effet sur
elle. Elle essaya d’y répondre en riant, et quoiqèè 'ce^rire ne fût pas de bien bon aloi, Bruce
eut la générosité de s’en contenter.
V?____________________________ (à suivre). I
IMoavelles politiques.
Les Arabes de l’oasis et de la ville
de Zuara, encouragés par le bon accueil reçu par quelques-uns des leurs,
retournent en masse à leurs foyers,
faisant acte de soumission. Ils racontent que les Turcs avaient répandu
l’alarme parmi la population que nos
soldats allaient razzier la ville et passer les habitants au fil de l’épée. Aussi
' ils les avaient obligés à quitter la ville.
Avant de partir les Turcs ont vôulîi
laisser un mauvais souvenir de leur,
présence: ils ont empoisonné plusieurs
puits par le bacille du typhus. Heureusement que les sanitaires de Tarmée ont eu la précaution d’analyser
oes eaux, et que les navires ont pu
débarquer une grande provision d’eau
pour l’armée. Les puits infectés ont
immédiatement été détruits.
Les récompenses pour les officiers
et marins qui participèrent au raid
des Dardanelles viennent d’êtres publiées et elles rencontrent l’approbation générale. Chaque homme reçoit
la médaille à la valeur militaire. Le
capitaine de vaisseau Henri Millo est
riommé au grade de contre amiral.
Les commandants des torpilleurs sont
promus au grade de capitaine de corvette. Les soldats reçoivent aussi des
primes en argent.
Que dire de la crise turque ? Muktar
Pacha montre une ferme résolution vis
à vis des Jeunes Turcs qui tâchent de
toutes Içg manières de regagner le pou
voir! Les Albanais se sont Calmés ayant
obtenu tout ce qu’ils désiraient, au
moins en espoir et en promesses. Les
incidents de frontière avec le Monténégro ont provoqué un conflit ; Le ministreTurcA'Cettignéa'même quitté la
ville menaçant un conflit ¡diplomatique;
Toutefois la rupture n’a pas eu lieu:
grâce aux bons offices des diplomates le
Monténégro afait^rèuve dto esprit de
conciliation et dé paix A l’égard de
la Turquie et une commission a été
nommée pour régler les incidents. Malgré cela les combats continuent entre
Turcs et Monténégrins et une grande
excitation règne dans le pays^ Il en
est de même en Bulgarie ou tout respire un air de guerre. ;A la suite des
événenients de Kotchana,(bombeé, massacres etrépressions militaires), un cqmité d’organisation qui s’est formé â
Sofia, composé de membres infiuents
de tous les partis, a lancé un appel
à la population bulgare. Que toute la
Bulgarie, disent-ils, s’unisse dans une
protestation unanime contre la Turquie, pour exiger la guerre. Le .roi
qui se trouvait en voyage a fait retour à la capitale pour être prêt à
tout évènement.
La région des Dardanelles et dp., la
mer de Marmara a été dévastée 'par
un violent tremblement de terre. Plusieurs villes et villages entièrement
détruits, des centaines de maisons écroulées, des milliers de morts et blessés sous les décombres, la population
terrorisée et affamée campe près des
ruines attendant du secours. Le gouvernement a en voyé dés secours d’hoinmes et de vivres, mais en quantité
insuffisante. Cinquante mille personnes
se trouvent sans abri et dénuées de
tout. Les secousses ont Continué ^pendant deux ou trois jours, surtout dans
la presqu’île de Gallipoli. Jusqu’à Constantinople il y a eu des maisons éndommagées. iVl
La pacification du Maroc continue
à donner bien des soucis à la France.
Les négociations avec l’Espagne n';ont
pas encore abouti vu que de nouveaux
incidents surgissent entre les négociateurs. Le point le plus délicat sur lequel les diplomates qui délibèrent à
St-Sébastien n’ont pu encore s’entendre
est l’internalisation de Tanger, oùl’Angléterre est aussi fortement intéressée.
Le comité international qui devra administrèr la ville comprendra’un nom' bre égal de Français, Anglais et Espagnols et un petit nombre d'iiidigènes.
Ees autres points me sont pas encore
réglés. Mais la .’France se trouve actuellement prises avêC’^ùrie difficulté plus' urgente: l’abdication de
Moulay Hafld, arinonÇée depuis plusieurs mois est .notait accompli. Le
Sultan ne se sent plus 4®,gouverner,
malgré la protection de AErsÉee, et
il veut sé retirer à vie' priTèe avec
l’apanage annuel qu’on lui a promis.
Tous les efforts pour le retenir ont
été vains. Le ^péril ne vient fias du
départ de ce personnage mais de la
difficulté de lui doriner* un successeur
qui puisse avoir Un: cértâin AsGendant
suf les indigènes.-’ ’ ■ ■' e cf i J
Le nouvëâü ^sultan Serai probiblement un des nombreux frèF^.’^fi démissionnaire nommé Moulay YoUSSouf.
Mais son autorité restera précaire et
le général Lyautey, l’officier éminent
qui gouverne le Maroc, tout en disposant de 40.000 homme en demande
30.000 encore, dans là crainte de désordres et d’insurrections possibles et
même probables. , » J)î,L
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RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta, inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
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Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
Dii ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bt Rezza della gioventù senza avere il
minimo disturbò iiell’aòplicazione.
Una Boli bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un sulo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANl ENRICO
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