1
Quarante-quatrième année.
lö Juillet 1900.
N. 29.
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» Suisse, par aAowíimeíií
Ÿ<ien'ne i'.-y*\A'jiqb*u{ -'W- §,0é "
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commencement de l’année. ^ j' 'Sk h '
Les changements non accompagnés de la Somme de 15 cent.
’ lie Seront pas pris em considération, ' ‘ ' ‘:n
Que toutes les'ôhôses vraies] lidtiHêtëéVfüÎBtés^ptoèW» aimables..... ^^ de louange, occupent vos pensées. (Phil 'IV, 8). ^!'
i; (ïr-j fef.fUfr.îîÜ iii .SiïC’iSqVr; ^ •,> .07 ' c-, 'itij. 7i't. 7. ,
:ié' 'li 'Hi'ip-:,/;'or,.i::7
SOMMAIREAqü- ii .u;
Communications offleiélles®— Jûhilé de Calvin
à Genève — Ephémérides vâMOises- -iQuestions morales et. soOialegitf (Echos de’
la presse — Chronique rr .NopyelloSfÇt
faits divers — livrés et jpurnaux.,— Npui
velles politiques --^Collè'ge'-^PrôgiVmm^
des eoncoüréP'^ ‘‘ .'?7! .’’;îî
■.■■■ i -(--.s¿7; iu'!&'i.n±i.
M. le pasteur B.'Eêgëi? ayftnt'doiinÀ
sa démission, par ’Suite de ’son'êleGtîo-A
au Pomaret, le posté dô -’^âëtëuï’S’* de
l’Eglise de Perrier-ManeiiM ë^-'Jdêy
claré vacant à partiÿ du'^1^’Odtëbrè'
prochain.
La nomination du nouvéau pastéur
n’aura lieu qu’après quedé CdnsïStoirlë
l’aura fait annoncer péîidhnt'des deux
Dimanches qui préeèdéntOè jour établi pour l’élection, 7 cdnforiùélnéttèi'^ â’
Part. 24 de nos « Réglements organiques ». :
L’examen pour Pobtèntidn du Brevet de La Table, prescrit ‘ par nos
« Regolamenti Oi'ganfcl », Article 185'
comma b) aura lieu au Collège de Lti
Tour, Jeudi 12 Août à 9 h. Les maîtres et maîtresses qui désirent le subir
sont priés d’envoyer leur demande
avant le 5 Août à M. Teofllo Gay,
secrétaire de la Table, Lusernà San
Giovanni. '
Torre Pellice, 13 Juillet 1909.
LA’TABLE.
Jubilé de Calvin à Genève
COURTE CHRONIQUE.
Vendredi 2 Juillet. Arrivée des 80
délégués officiels étrangers (2. pour
chaque église et d’inombrables adhérents, dont 100 Hongrois). - 8 h. soir
à St-Pierre. Conférence du prof. Doumergue sur Calvin prédicdt^ur de
Genève. , 77. . ■
Samedi 3: 8 h. à midi. Séance solennelle à la Salle de la Eéformation.
Discours de bienvenue du pasteur
Guillot et allocutions des délégués, un
pour chacune des 13 nations étraügères représentées. M. Teofllo Gay
parle au nom de l’Eglise Vaudoise.
Midi : Grand dîner, à la Salle des
rois, hôtel de l’Arquebuse.
4 à 8 h. Réception prineière à la
campagne De Perrot de Montmollin.
Dimanche 4: 8 h. Service solennel
de .S'® Cène à S‘ Pierre;, 1800 communiants ; 12 pasteurs officiants de nationalités différentes. M. Ernesto Giampiccoli y représente les Vaudois.
10 h. Prédications dans tous les'temples par des pasteurs étrangers.
[00
3'h. Fété 4e iA^Jeunesse Pjerre.
'8-'9,h.‘' Exécution pÀr'^fop
chàiitéürs ' '4e' la’ Oaiijt’âte du J ubilé
« Pdst teneln'as ‘Lux\ de Èôhfich qt
Barman:
ïühâî'. 6:’‘9 tì._^'Òor^e*4|s“'|npfe^^
et n'ôd^èaü'x élèves du‘ÓoUége et’ben^^
tenairè Hü Collège 'à‘ii]/Pierre,.^] ' ))
hV Réupiph des Hôhgrors^lifj'*’*'"'
h. Grand dînèï’
dans 3 bâtiments
6^h. Dîner
JeudiPi: 9
^l 'Màrài 6 : §!h.’'Sëance *sôdenhèlïc .à
S*' &ervais .pour' le monument intèrnational'de'la Réformation, Télégi'amTmé de ï'ëmperéur ^i^lÏTemagné.. -Ueihîse'd’adresses des domi tés,étrangers
du nionumènt. M. Paul Long ' remet
Padrçsse envoyée paa' la Société d’Histôîfe'Màiidolsè.’''^]';'^ j.'
' Midi; Posé dé'la première pierre du
monument.' ''' - ■ .
" ■■'1 ' '
différèflts. ■* '
4:’11. Conférence à l’Aula de l’Univérsité par le prof. Weiss sur Calvin
et la pensée moderne.
Mèrcredi 7 : 8 h. matin à 8 h. soir.
Coui’se sur le lac en 2 bateaux. Midi.
Déjeuner à Bouverët et à Villenèuve.
3'h. Rëprésehtation au Château de
Chîllon de ia tragédie de Théodore de
Bèze « Le saci’ifice d’Abraham ».
sur le bateau.
^ h. Jubilé de l’Université
A S‘ Pierre ï'piscoiu’s du Président de
la Confédération ; les délégués des Universités étrangères donnent au Recteur de celle de Genève les adresses
de leurs commettants. M. Giampiçcoli
(en remplAcemeiit du prof. G. Rostagno) remet l’adresse de l’Ecole de théo •
logie Vaudoise de Florencér]]] "*
1 h. Grand dîner de la Société de
Belles Lettres à la Salle des rois sous
la présidence des Recteurs de Genève
et Lausanne.
4-8 h. Réception des vieux et jeunes Bellétriens tous en casquette et
ruban à la Campagne de M. Adrien
Lachenal ex-pj'ésident de la Confédération Suisse.
8 1\2 h. Feux d’artifice et embrasement de la rade au port de Genève.
Vendredi 9 à 9 h. A Victoria Hall.
Collation des grades décernés honoris causa par l’Université de Genève
A une centaine de personnes parmi
lesquelles les doyens des facultés de
théologie protestantes (y cOmpids notre prof. Bosio, absent). Discours du
prof. Borgeaud.
I h. Grand dîner aü Parc des Eaux
Vives.
4-7 h. Réception A la Campagne de
MM. de Saussure.
Samedi 10: Grand cortège historique représentant l’histoire de PUniversité de Genève.
Impossible d’enregistrer d’autres
récepf;io|is et dîners d’un caractère
moinA,(général.
Ces.fôtes du Jubilé furent une affirmation s'olénnelle,, éloquente, de foi
et d'iipion chrétienne et produiront
des ^fruits bienfaisants A Genève et
4ans jp.s église,s qui y ont-été vepré-;
sentéest El Kalil. '
.'liTuîïi',
ÊPHÎMÊRIDES VAUDOISES
20 Jlltllct.
iiO.b
Xè cardinal Sadoïeto,
Rqrq^ avis! Il y a un cardinal de
l’église Romaine qui a laissé dans notre
histoire Vaudoise un souvenir béni ;
et la chose est si surprenante et rare,
qu’il^yaut la peine de la signalej,’.
Jaçppo Sadoleto, né A Modena en
1477, s’était vite distingué dans les
lettres et avait été avec Bembo secrétaire de Léon X qui le nomma évêque
de Carpentràs près de Cabrières et
Mérindol en Provence. Il,se distingua
tqujours par spn esprit large et tolél’iint, défendant A Sienne Aonio Palea-;
i'io, correspondant aimableuîeut qyec
Bucer, Erasme et Mélanchton, et surtout protégeant les Vaudqis de Frovence, ses voisiiis,; autfint qqe cela lui
fut possible. ( V -, ..„J. : -,
C’est en 1539 qu’il apparaît, dans nos
Annales Vaudoises. Le pape Paul,III,
qui l’avait créé cardinal, le chargea
d’écrire une lettre aux Genevois pour
les persuader A rentrer dans le giron 4e
l’église; et Sadoleto écrivit le 18 Mars
sa.lettre restée fameuse pour son habilité et sa douceur autant que pour la
réponse triomphante que lui fit Calvin
le, W Septembre - Bientôt, la même
année, le pape lui écrit le chargeant
de, procéder contre les Vaudois de
Provence; et,le cardinal hui répond le
2Ö. Juillet s’excusant de ne pouvoir se
cbai'ger de cette besogne - C’était le
premier gage, très significatif, de sa
sympathie pour les Vaudois, laquelle
ne se démentit jamais et dont il donna
à partir de ce moment mainte .preuve.
(Herrniiijard V, 361) Lentolo nous les
l’Apporte dans son Ilisioria, pages 60
eU6i.
Voici ce que Sadoleto fit pour empêcher l’exécution de l’infâme sentence
d’Aix coutre Cabrières et Mérindol
prononcée le 18 Nov, 1540. D’abord,
il reçut avec bienveillance la confession de foi que les Vaudois lui remirent
en même temps qu’ils l’envoyaient au
roi, le 6 Avril 1541. Elle était accompagnée d’une requête au cardinal de
bien vouloir leur indiquer les passages
qu’il pouvait y trouver non conformes
A la Parole de Dieu. Sadoleto lut attentivement cette confession et écrivit
aux Vaudois qu’il n’avait trouvé que
quelques paroles qui auraient pu étrô
modifiées,et|)articulièrementcelIes'qui
étaient cqntfé les prêtres. H finissait
en Gisant: « Quant A moi, je désire
votre .bien et je serai affligé si on^vbus
détruit comme,,on èh a l’intention. Et
afin que vous" connaissiez mieiix mon
affection, pour ,vous, je me trouverai
tel joupA ma’maison jprès de Carpèntras
ou vouâ, ^pourrez venir librement et
en toute sûreté et vous en retourner,
en petit ou en grand nombre, sans
aucun danger; et alors je vous àil’ui
ce qui me semjjle êtré pour votre Bien
et votre salut » -, Lentolo ne dit pas
si les Vaudois 'yinrettiÎ; ii cé .rendez-vqus,
ii raconte 86.01614614
vante, en 15*42, le vicÆ-lêgat d’A'VÎgüon
ayant envoyé des troupes contre les
Vaudnis, Sadolet® nbtkïfcqiue ces soldats
fussent rappelés ayant d’atteindre Cabrièros. Aprés^quoi, devant partir pour
Rome, le cardinal fit venir chez lui
quelques-uns de Cabrières et des Vaudqis qui tmyainàlent ses terres (car
iijié. voula.it qqe dés fermiers Vaudois)
et iéur'dit q'u’A Îiome il travaillerait
' '■■■Et: i -' Er ; i-^' •
pour obtenir la ,convocation d un concile qui réformât Féglisè, Cettp promesse réjouit, yivement. les Vaudois,
mais, Hélas ! A son retour de Rome .le
■ -'i ; - ; 1* ■ ) r*- ■ ■ ’’'.V ' ’’¡t '
bon .prélat dut leur confesser que « les
choses étaient isi dépravées ét corrompues A Rome qu’il n’ÿ avait aucun
espoir de réforme ».
H ne cessa pas 4^ faire pour les
persécutés tout ce qu’il^pouyait sans
trop se compromettre, mais il ne put
réussir A empêcHei; les massacres ^ 4e
154.5. ^péux ans après ce carnage, Sadoleto était rappelé A Rome où il
mourut le 18 Octobre 1647.
Teofilo Gay.
QUESTIONS MORALES ET SOCIALES
Une péfiüon à la Chambre.
Dane sa séance du lundi 6: juillet,
la Chambre des Députés a été saisie
d’une pétition portant la signature de
quarante mille femmes appartenant
A toutes les régions de l’Italie, demandant que des mesures soient prises
contre la presse immorale. La Chambre a fait bon accueil A cette pétition
et accepté la proposition du rapporteur M. Mango, de la transmettre aux
ministres de l’Intérieur et de la J ustice.
Chose curieuse, cette proposition a
été combattue par les socialistes, qui
aiment à se donner comme les champions de la moralité en face de la
corruption générale de la société « bourgeoise ». Mais il en est ainsi dans les
parlements et ailleurs; on apprécie
les choses, non pas en raison de l’importance -et de la valeur qu’elles ont
2
mi
par elles-mêmes^ jtn^is aelwi le% avantages qu'elles pen^j^t apporter à|j|on
propre parti. Le Q|^iculislïfô d’un-(^té,
ar|ore volontiep Je (|ra|pau^^^la
moralité dans des vues intéressées,
pour étendre son influence et conserver ou rétablir sa domination sur le
peuple. D’autre part, le' socialisme,
qui voit dans le parti clérical son plus
grand ennemi, s’oppose à tout ce qui
lui paraît propre à favoriser, directem^t ou indirectement, l’influence du
catholicisme.
” C’est ainsi que d’excellentes choses
sont combattues, non pas pour ellesmêmes, mais parce qu’on craint qu’un
parti adversaire ne puisse en retirer
quelque avantage, cqmme d’autre
part il n’est pas rare que l’on soutienne une bonne cause, non parce
qu’elle est bonne, mais parce qu’on
y voit le moyen de nuire à ses adversaires. C’est cornme quand on éléve
un monument à tel ou tel personnage
dans le but de flétrir la mémoire de
tel autre et qu’on crie Vive Celui-ci,
pour mieux exprimer sa haine contre
celui-là.
L’apôtre Paul comprenait mieux la
chose quand il se réjouissait que l’Evangile fût annoncé, même alors que
ceux qui l’annonçaient le faisaient
dans un but qui n’était pas entièrement désintéi'essé.
Espérons que la pétition des dames
italiennes, favorablement accueillie
par la Chambre, malgré l’opposition
des socialistes, produira quelques bons
résultats.
Une apoire.
Nous extrayons d’un articles de M.
A. Sauzède dans la Vie Nouvelle:
» Plus d’un de mes lecteurs a eu
le privilège d’entendre M.me Avril de
Ste Croix, au cours de sa récente
tournée. C’est une apôtre de la délivrance et de la liberté en faveur de
bien des malheureuses. Les uns ont
été offusqués de la licence de certains
faits décrits, les autres sont pleins d’admiration pour le zèle de cette femme
d’élite ^ul s’arrache au bien-être de
son foyer pour courir bravement à la
recherche des prisonnières du vice.
« Celles-ci sont moins coupables
qu’on ne pense. Jésus fut plein de miséricorde pour la femme de mauvaise
Vie; les chrétiens ont-ils les mêmes
sentiments pour ses sœurs d’aujourd’hui? Elles ne sont parfois que les
Victimes des mortes-saisons, poussées
à faire un métier dégradant pour ne
pas mourir de faim.
« Elles sont plus religieuses et chrétiennes que beaucoup d’œuvres ecclésiastiques, les organisations de relèvement social qui s’efforcent de faire
rentrer dans la vie normale celles que
la terrible nécessité du pain quotidien
en a fait sortir.
« Elles sont plus près du Christ que
bien des croyants bibliques, les âmes
d’élite qui vont, avec la foi splendide
du missionnaire, ramasser dans les
taudis et dans la honte les créatures
tombées !
« Ah ! que de mal nous ignorons ! et
qu’il se fait de bien sans nous!
« Donnons sans compter notre concours à tout ce qui s’accomplit en
faveur de la philanthropie et de la
morale, sans nous préoccuper des estampilles. Il faisait beau voir, dans
la salle bondée où parlait Mme Avril
de Ste-Croix, toutes les classes mélangées. Ceux-là mêmes qui y vinrent par
curiosité s’en allèrent sans doute vi
brants dqndigp,tion. L’^e populaire
est sensible. tWe parolpr^mue est unesémence; qu’oh ■ ne jette pas en vaijtr. ,
]|(liumani|A n’a pqg une pierre As
la plàcé'du cœur, mais c’est un cœur
léger. Elle aime mieux s’amuser que.
de s’occuper de choses sérieuses, c’est i
toute parole laïque qui la tire des*:
vanités quotidiennes pour la mettre efe
face de ses devoirs ».
pi$e (^1
trée Tâme atroce. Le
re n’y aja
cri,
u
.8
soa^ l’iij-dijrÿiu mondflca son »oig II
senjee q,n!|Î doit à C^v|[n et, '|i ^1vin a élevô^ses aïeux à la dure, il lit
assez poqiiCQpipréû4r|;,qn^ S’ôtait pour
son bien! ' ' '....
entendu. Il faut saluer avec respect____ Il est vrai que, pour faire Genève,
ECHOS DE LA PRESSE
'l’ouvrièr de sa gloii’e a dû ouvrir le.. livre de ses citoyens à d‘e nombreux
’iltrangers;’ que pour faire place à tant
son
jpnfants adoptifs elle a dû, à^ ^lus
^unerrepi^se, sacri fter ses propres en
Calvin et Genève.
Extrait d'un article de M. Borgeau dans le
Journal de Genève.
Cette œuvre, c’est Genève, la Ge^
nève des temps modernes. C’est
Eglise nationale, ce sont ses lois civiles du XVP siècle, c’est son Académie et son Collège, centre internationai
de culture, école de savoir, de patriotisme et d’énergie. C’est le caractère
de son peuple et de ses magistrats,
auxquels le réformateur, une Bible è
la main, a soufflé le sens des grandes
tâches, la conscience du devoir et la
volonté inébranlable d’accomplir. C’eÜ
la situation qu’il a su lui assurer en
Suisse, entre les villes protestantes
de Berne, de Bâle et de Zurich, c’est
la place qu’il a faite, au rang des capitales de l’Europe, à la chétive cité
devenue, en ce quart de siècle, le refuge de railliez’S de bannis pour la plus
noble des causes, la métropole d’une
république sans bornes.’
En achevant cette œuvre en même
temps que celle qui lui avait été départie au loin, en tant de pays divers
qui reconnaissent en lui le chef de
leur révolution religieuse, Calvin fournissait à cette révolution le modèle
qui manquait à l'expérience des peuples, il créait l’Etat puritain. Et, en
le créant, il inaugurait une forme nouvelle de la Société: la démocratie moderne ...............................
Le sort des hommes de combat, surtout de ceux qui luttent pour le triomphe d’une idée, est d’être harcelés
toute leur vie par l’adversaire. Les
plus grands le sont encore après leur
mort. Si on les mesure à la durée de
la poursuite, Calvin les distance tous.
Dans la longue bataille qu’il a livrée
pour Genève, depuis le jour où il s’était senti appelé par Dieu même jusqu’à ses derniers moments, il a combattu en homme de son temps, bardé
de fer. Il a frappé, comme les anciens
Suisses, sans faire de quartier, toutes
les fois qu’il croyait venger ce qu’il
appelait » l’honneur dé Dieu ». Il avait
pris Moïse pour modèle et pour guide.
Il n’a pas su s’élever à l’idée de la
tolérance, qui n’est pas une idée de
champ de bataille, et qu’aucun homme
d’Etat responsable, il faut le dire, n’a
admise au XVP siècle. Ce qu’il considéra, de très bonne foi, comme un
acte nécessaire, et même comme un
de ceux qui devaient lui valoir à coup
sûr la reconnaissance de la postérité,
l’arrestation et la condamnation de
Servet, pèse lourdement aujourd’hui
sur sa mémoire. Voltaire s’en est servi
pour répandre qu’il avait Vdrne atroce.
D’innombrables lecteurs l’ont cru sur
parole et, de nos jours encore, ceux
qui ignorent que, depuis Voltaire,
l’histoire a fait quelque chemin, que
la première règle qu’elie impose à
quiconque veut juger un de ceux qui
lui appartiennent est de le replacer
dans le milieu où il a vécu, tiennent
’fantSL^'C’était le prix de son indépen^¿.-diàneé, la rançon defore
qu’elle vécût, pour qu’elle fût grande,
il fallait qu’elle cessât d’être allobroge
i îBfc-A déyîntfeuT
ropéenne. Éiîe le fut, mais — c’est là
l’cE ü vré 'pSÎîtîqüé''' 3 ü"*gën œ èlÎe Tiê '
fut sans cesser d’être une patrie, sans
cesser'd’être elle-même. Calvin l’avait
douée d’utte puissance d’assimilation
incomparable.' Lés réfugiés de France
et d’Itàlië qui se pressèrent dans ses
murs, unis à elle par toutes les fibres
de leur cœur,, (ieyinrent aussitôt pour
elle des cîtdyens prêts,à tous les dê
youements. sawl.c était, a^U
sens le plüs''êiëvé duSnot,'leur pa^î^,.
Genève^ n’était pas la terre de ieuïs
pères. Celle-là s’était abîmée pour eux.
dans un déluge de,sang. Mais Ggnèye
était la montagne sur le ibc 3e iatv
quelle l’arche de leur fùite crranliè,
s’était enfin ancrée. C’était la terr| 3e
leurs enfants. ,
Lorsque le réformateur exilé eut
achevé la tâche qu’il avait accompiie,
au péril d’une vie doublement meniàcée, on le sait aujourd’hui, et paf
puisement de ses forces et-par les
complots d’assassins payés, lorsqu’il
eut bâti la cité dont le nom est uni
au sien par les siècles, créant dans
la tourmente, par le seul ascendant
de son génie, sans autre aide, après
Dieu, que sa plume inlassable, à sa
table de travail et jusque dans son lit,
que sa parole ferme, claire, assurée,
à Saint-Pierre ou à l’Auditoire et devant les Conseils dont il n’était pas
membre; la Seigneurie, lui vota, ptour
récompense, la bourgeoisie de Genève
avec un tonneau de vin du pays. Comme pasteur professeur de théologie,
il avait reçu un logement à la rue des
Chanoines et touchait cinq cents florins
de traitement. . . .
Charles Borgeaüd.
CHRONIQUE
-WW .vVOv
La Tonr. Lundi 12 c. une belle
fête de famille fut célébrée à l’Eyral
Blanc à l’occasion des noces d’or des
vénérés é'poux M, Georges et M.me
Hélène Appia-Sturge Moore. Puisse la
bénédiction de Dieu continuer à être
répandue sur cette famille que nous
sommes si heureux de voir, chaque
été, revenir parmi
ses ancêtres.
nous, au pays de
Collège. Les examens de licence
lycéale ont été favorables à tous les
candidats. Ceux de licence gymnasiale
ont été moins satisfaisants, deux élèves
seulement, sur huit, ayant réussi à toutes les branches. Ont obtenu la licence
lycéale les cinq étudiants de la classe :
Humbert Eynard et Paola Honegger
(sans examen), Théophile Giraud, Humbert Pellegrin et Fernand Voila. Un
élève de la deuxième, Charles Weber,
s’est également présenté à l’examen
et a bien réussi dans les branches
qu’il a pu faire en cette session, mais
|n pi
\ 3û ^êferen^oyer^uelques-unesl en
itobï-e^our com&ter sa prépàra¡ant le^ v^ances.
, ^ix licei:^i^ du gymnase sont
César Gaÿ et Charles Ribet; les autres devront répéter une ou plusièura
branches en octobre, et nous ne doutons pas que la plupart, si ce iFest
t6Ù#;<''®è''lie’’‘fassent avec succès. |
Deux élèves de‘' l’EcUM';’ latine f du
Pomaret ont ,été Admis e^ii' 4“ année.
:Oiit obtenü-leur licence à l’école
Üqi’male diiiêste, jttiléàj^llène VigÜelmo, des Clos et Giulia Ri voir, dé la
: ToiH*^; )ex-élève, 3e l’école
latine du Pomaret, ^ ¡la seconde, du
gymnase inférieur au Collège de la
Dimanche dernier 11
courant, le, pasteur de St. Jean a parlé
au temple des ‘ Blchats” des fêtes du
Jubilé de Calvin à Genève auxquelles
il a'participé avec son collègue de
Turin comme délégué de l’Eglise Vaudoise;‘'^’At‘'à 3 h. dans le temple du
Çhabp,'. assisté de.lMV le prof. J. D.
Rivoir, il a fait la Commémoration
du. Gxand Réformateur-Calvin. La belle
^ï^iB*AIWi^%<fermwaV iacîla ^distri«èl^fcüx élèves
des écoles élémentfKréS et de quartiers
dont , un certain nombre assistaient à
la.j^uniQn avec leur drapeaux.
:LeS; cultes an Chabas continueront
pendant leg mois d’été, chaque Dimanche à 3 heures.
'jvA l’occasion de sa demande d’éméritationj à partir du 1" Juillet courant,
M, le pasteqr Weitzecker a reçu une
lettre .de MM,des pasteurs Bresson, de
Rotteçdam) et Bourlier, de La Haye,
qu’il avait eu le privilège de recevoir
chez lui, lors de leur Visite aux Vallées en 1907, qui lui exprime, tant en
leur nom qu’à celui de leurs collègues
du Vén. Comité Wallon pour les Affaires Vaudoises, dont M. Bresson est
le secrétaire - « les meilleurs vœux
« et les plus, vives sympathies, dans
« cette circonstance solennelle » de
sa vie.
Cette lettre était accompagnée d’une
poésie de M. Bresson, qui lui fut inspirée par la situation de M. Weitzecker, celle d’amis voisins et par la
sienne aussi.
Nous sommes heureqx d’être autorisés à la publier, car elle ne manquera pas de faire du bien à d’autres
« semeurs de l’Evangile » qui touchent à la fin de leur «journée» et
que c’est, de plus, une nouvelle preuve
de la bienveillance du Comité Wallon
envers nous, et un beau spécimen du
talent poétique de son honorable secrétaire.
La voici :
POUR LE 1" JUILLET 1909
C’est l'heure du repos Semeur de l’Evangile,
Tu jetas le bon grain aux quatre vents des
[cieux;
S’il monta sur la pierre ou dans le sol fertile,
L’homme doit l’ignorer: c’est le secret de Dieu.
Tu semas, - et parfois le poids de la journée
Fit fléèhir tes genoux et défaillir ton cœur;
Mais de Jésus aussi ce fut la destinée
Et le disciple n’est pas plus que son seigneur.
Ouvrier après Lui de la cité future,
Comme I,ui vois Satan du ciel précipité;
Le bien vaincra le mal, cette promesse est sûre;
Remets à Dieu ton œuvre avec tranquillité.
Louis Bresson.
1
Nous apprenons, par une note de la
lettre à M. W., que M. le pasteur
3
Bresson, santé, a été Mger
fortement ébrahléëj ^êst rnieife, ma^s
pas entièrenièPt"fttàbîi"ét'’^aMl "pensé
lui aussi à prendi'è sa retraite, tout
en restant dans le Cbraité' ‘Wallon
comme secrétaire. ' • * ’>.!
Nous formons les meilleurs vtenx
santé spj)réçiepe,,4§^^|[, le
Pll^lfur Biésippy^ÿ lé§jm||l||||ï-|||^i|x
aussi pour quç^^ le pxQçq^pt„venu, ii
puisse jouir Ibiigtéipps ‘d'u'ftéiieureuse
continuer, même alors, é> travaîllèr
pour eux, comme seerétaire du-Wenérable Comité ,Wallon. ^
Nous lui ép^^il'iiniâi^ la rf|s vive
reconnaissance, Et que, Dieu^ bénisse
toujours plus' cé-Gomîté, deûjt<f(iii'' séculaire, auquel uiosiWallées idoivent
tant'! ,, • ijis'i- .-¡»iii-i
i Í*.
Nouvelles et^ fmts: dkm^
— La Conférence "du‘ dtstrïct“
Toscane-Sardaigne s’est ouverte â
Rio Marina lévj.6 juin; elle compta^
16 membres. 0|Jre les rëïations défe
stations, on ^it%ii|;;‘^n d%;oui%, de'
M. J. H. 'Meiî^ '^r* 1%.,,, simes ‘fes-,
temps et ut| traH"a®;,,_de ^
sur le modÿnisipé ét^’évpigé^itidb,';
de l’Italie. La Commission exécutive
a été élue en la.’péfso.nne de MM,
Petrai, V. Pres,?;'iÎi av. Padelletti •s»H'.
crétaire. Les députés au Synode sébt'
MM. Ravazzini, Egisto Cignoni cttï‘af’,1
delletti; les supi^léants .sont- MM-.i'av.
Vannuccini, Vinciguerra et'R'afa^élH.
La conférence, de l’anriiée, ,pi’Oç^iné^
aura lieu à Livourne.' — ' ' S- "
— La Conférence de la tSiqUè
a nommé, membres de la Comjplssioti
Exécutive HiM. Fasulo V. Prés, et Epi-,
fanio Navâi’ria seciétaire, et députés
au synode MM. Ping. Gust. Eynard de
Païenne, Gaetano Debilio de Riesi et
le colporteur Greco de Barcelone.
— Le lundi de Pentecôte,'les pasteurs de Cabriéres et Peypin d’Aîgues,
de Lourmaidë, de Mérindol, d’Aix en’
Provence, et quelques autres, ac-,
corapagnés d’un bon nombre de fldè- ’
les, sé rendaient en pèlerinage à la
grotte dé Fenician, au pied du Lubéron, dans le territoire de la Motte,
Cette grotte, d’un accès peu facile et
malaisée à découvrir au milieu des
rochers et des buissons à servi jadis
aux cultes du BéseiH. Ori y a eutendu
des discours inspirés aux souvenirs
locaux et de sérieuses exhortations,
et on y a chanté des , psaumes et..la
Cévenole. Lé, nombre de ceux qui
participèrent •4’éëîtte belle assémblèé
fut de 150 à 200 personnes.
— Le 1.^ juin l’Eglise évangélique
de Lyon a célébré le lO" anniversaire du ministère de M. Léopold Monod, par une fête modeste mais très
belle, dit l’Eglise Ubre, par le grand
élan d’ardente et profonde affection
qui animait tous les préseilts!
— Du 28 juillet au 2 août aura lieu
à Barmen-Elberfeld (Allemagne) le 17®
Congrès Universel des Unions
chrétiennes de Jeunes Gens. Les
délégués oflfioiels de l’Italie sont MM.
le Dr. Robert Prochet et l’Ing.; Em.
Eynard. Ils seront accompagnés par
MM. Paul Coïsson et Melvki Rideout
et, on espère, par d’autres encore.
— Rochester, ville de 250.000 ha- bltants dans l’Etat de New Jprk, possède une colonie de plus de 20.000
italiens, parmi lesquels se trouve un
petit noyau de membres des églises
vaudoisés de Grotte et de Girgenti,
en Sicile. M. îô 'pasteur A.dot, au
cours de ses tournées aux Etats-Unis,
a pu les réunir grâce à un pasteur
presbytérien, le Dr. Taylor. Ils ont
continué à s'édifier mutuellement,
même en l’absence du pasteur, et
viennent enfin de s’oi’ganiser en Eglise
de l’Evangile et d’élire leur pasteuy
en la pesonne de M. le prof, Jean Tron,
le fils aîné du pasteur vaudois de Suse.
Le 4 juin cette jeune Eglise, pleine
U H", .s
d’entrain, rat|ori^„,
j'f*i i'instaliation: ; de,.+ ,son
pasteur. Il y áv^t,¿.^Q,j^mfer^ ,p#-.
sents,. MM., N.b^lô Àrgenta é ÇqlQgerp
Sa-îvaggio ortt*«feéi.TOra»ïél anciens "ei '
M. J. A. R.oncQqq cgissier,„
---Uieçleégée^toff^ ;
Continúe à* vbir''’^inisîeurl '
distixigués pasâèr )à'ù' pri^èstantisme. Récemment encore c’étaient ^
■Ré¥s TMMü#' Biàrbieri, JqsepÉ ^
Gigrdina,. Uerrnes •GavarpephtèliSisto,..;
Noce, Ge dernier, ,âgé,' de ^'118A»s, n»;
SslBê-^Lâ. été aniené J^r __________ vi,.*îv,v
^ la 5iiiiriofi“'dcùffiaiîi:“^^^^^
Otirist en faveur des prêtres qui sor-,,. ... -„'J' ■ ,.4? -, ,
tent du romanisMe: Il y a aujoard’haÔÎ||ff>''^'#i!^''W U est, |m|me
aux Etats-Unis 150 églises ou mIssîonî*^uâ|^®®‘^W kke‘j\eî service pübliq: dmprotestantes italiennes, plusieurs des
qu’erf Malt ont
voulu i mafqüer leur désapprobation
au Gbuvei*nemën€-‘G’est donc bï une
)^-"mnaniM%é sîgfiîftc.a
tioii quë*celle-cî ;Tes conventions avec
lé Llb^ lpê|hMeyib|>âr%Iu côté,
et il ëif îièt%sMii¥ *Rë Ici
■ ■sübstaefiellem’ént. Ét‘ on les représen,tei'a %;|t des traÿ^u^. ggrle
inenta^es, alors que le projet aura
gubi l^rp,tiqqq]^es indispensables aux
jppi nts.jîe Aiue^ de la d urée du cqntrat,
quelles
Cettè;
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^afees Ûfott®s_qul aunen't la BiblS’ël cherchent
le récit.que èbt'cétle Parole
idivine ociÿluos du'.mondò: s’accorde avec
le-s '■i’ê|B!tats'.:|l>lncipaux- de la sciénce qui les
étu'ifè datisrdes couches de l’écoree terrestre.
L'Aatéuî', fait preuve dans cet ouvrage, que
l’onlil(satis fatigue et avec intérêt, d’une grande
érudition. Dans le dernier chapitre, après nous
avojr fait admirer la première création de cette
terre pù Jésus est venu détruire les œuvres
du diable, M. Bettex nous parle de la.seconde
.création, ces nouveaux.cieux et cette riouvélle
, ..terre ou la justice habitera, et où nous verrons
Dieu face à face, ce Diéu dont les deux et la
terre nous ont raconté la gloire, ici-bas.
... A- b
.ii La Rivista Cristiana.
: J.'- ■' Sommario: ^el 6........ ,
Di nna, rjfopaxf del culte nelle ,ehieseiEv|pgelichè èbtalia; HCf. Janni - Crisi'eècÎesÎâstica
e crisi religiosa (fine), 1. —L'Evanr
gelo ed il Socialisme, E> Meynier - Maria Maddalena nella letteratura italiana del medio-evo,
È'. Scnar'rpd — Orbnaca del nio vi mento religioso, V. Janm - Quel efeè sì dìqp tì qhM thè
si scrive, EÌ-n. G. - , , • (
. •••' ' ’Ai 1 ^ 4'.* ' '
Conferenze e Profusioni. j
Sommario dei N’’Ï2.
Il vestito e l’anima; conferen?à tenuta dal'
prof. Savino Varazzani all’Università Popolare
di Milano il 21 febbraio 1909 e ripetuta poi a
Como, Modena e Verona. — Sulle tiforme
:proposte ai nostri Istituti ài oonta^itud-U‘1
Stalo; prolusione letta alla R. Scuola Superiore
di Commercio in Venezia nella solenne apertura degli studi per l’anno scolastico 1908-1909
dal prof Fabio Desta.
IMouvelles poIiiH|iies
C’était à pi'évoir. Les conventions
maritimes, conclues àvec le^ Uloyâ
italien, n’ayant pas. obtenu, malgré
tous les efforts du ministre des Postes,:
Schanzer, l’approbation du Parlement,
plutôt que d’affronter un vote, le Ministèi'é décide de battre prudemment
en retraite en propdsàfit'de, suspendre
la discussion des articles du projet.
La proposition de M. Giolitti, qui était
pareillement celle des oppositions, est
votée par 428 v. sur 428 ! Et, chose
ÿgulière, tandis que M, GioIU# et .
ses amis se glorifient du vote comme
d’un Succès, les opposants déclarent
•portant soit mis aux enchères et adHiugé au plus offrant.
II] Wvant “de s’ajourner au mois de
novembre, la Chambre a rapidement
discuté et voté le budget des: T, .Publics, ainsi que le projet de loi con■;> cernant le traitement des professeurs
.d’Uniyersité. Et samedi soir^ gais comme des écoliers en vacances,' MM. les
:~dépü.tér sont.'.partis’ ;de:;'Montecîtorio:.'.
■pour Tfy 'Tentrer ' q-ue* '’le' plus-tard “
possible. M. Giolitti a , ainsi tqut, le
temps de réfléchir 'surda s1rn&-SignU (
fleation du dernier vote efe. d’aviser
aux md;|e|®'*f44§iePÿar^;^B!%us b%^
tels collègues du Cabinet dont,la collaboration lui est deVénue gênante.
Soyez persûadés:quë,4’ici! à la rentrée
nous aurons au moins une crise pari-«
tielle du’Ministère; ' ; itiil
; i ■ U -i i j M ïS.
— Le? général français, Alexandre
Auguste de Gallifet, « le dernier, héros », grand; fCroix-; dqla légion d’hon-^s
neur, vient de mpuifr là Paris’, ras-^’^ ’
sasié d’années et de gloire. On rappelle
maiiitsÉctés dè bravourè de Cet hbffi'mè
presque légendaire qui incarnait dans
son scepticisme intrépide, « trente années'Me gloire: et cinquante ans d’histoire». Ne bas oublier qlfén sii qualité de ministre de la Guerre, lors du
dèüxième procès D’reÿfû^^^
il proposa, ap'rèsdà sehtéuce, la grâce’
du condamné au, président de la République,
.'-—' Dans les petites colonies espagnoles du Maroc, un soulèvement gé-a
néral des indigènes a eu Tien deniiè'- rernéht. Plusieurs combats, ont été
livrés aux environs de Melilla, dans
lesquels, tout en demeurant ni|îtrçsses
du champ de bataille, le'S - trbtipès'
espagnoles ont subi des pertes sensibleh.fLes dernières nouvelles parlent
* de soumission spontanée des chefs des
rebélles. f
— En Perse, les choses continuent
à aller de mal en pis. Des combats
acharnés ont eu lieu samedi et dim.ançhe dernier, sur la route de Téhérâii, entre les troupes nationalistes
et les hasMiari fidèles. Ce fut un désastre pour tout le monde, quoique
les nationalistes s’attribuent la victoire.
C’esten vain que, profitant d’une trêve
de l|tielques jours, les représentants
de la Russie et de l’Angleterre ont
renouvelé leurs offres da médiation,
qar jfi parti révolutionnaire est irréductible et il ne mettra bas les armes
qü’â la suite de la déposition du shah,
p'héliiilimt à une ère de plus amples
libèltés.
— Passons à l’Amérique du Sud.
Les Boliviens sont furieux contre l’Argentine dont le président à qui l’on
'“M'vaît soumis une question d’arbitrage
entre la Bolivie et le Pérou a donné
raison à ce dernier. Les légations argentine et Péruvienne à la Paz ont
été assaillies par la foule. Le. mouvement d’hostilité violente contre les
citoyens de l’Argentine et du Pérou
íltóidkntiáfÁolÉie %Íténá% ToÉííi
républ^e,^t Ip ^olijFien in
voque % *g*l'anas cris Ma’'guerre vengeresse. Qiïarit ad gouvernement, il
fait mine déAvêiaÎôfr-’plcifler les esprits surexcités;‘mais la situation demeure on ne peut plus critóquoi ! ¡
— A l’heure où voua lirez ces lignés,
le successeur de M. De Bhlow ù là
chancellerie impériale d’Allemagne
sera noipmé, Oq
rants les comtes De Monts et Wedels,
ainsi que l’ambas|q^çqy dq
M. Kiderlen-Wtfèhter mais toutes Îés
probabilités sont pour M. BethmanHollweg.' ■■
— Les nouvelles de là dèrnière
héiiré' nous apprennent l’éntrée' dés
l,l»'l illllill III lñillMllllÉ.1111.
G
a. O'
6
( I - Ga^ipbejl Mnjoip.
■?*(^i^-';rHis.tqiyq4'Isra|l au te^p|
3 des'M^oji (enr-françai§).A 3 fl
2. Latin - "Virgile, l’Enéide, II® et.ïIP,
livres. Traduction et notes mythof'
logiques et bipgrabhiqiï!|s. 4;
U^.v,ürec;!r ..L'-’jEv^ngrll pepMatthieu.'
i) j;,Tfadqçfcién ei|| fraisais l| avec-lesformes verbalq&r.iijS ^
4. Géographie - Géographie ancienne. ■“ de;J’Asie Mineure, ’• a fl? fl
'5i •M’Mthématüpues' - Problèmes sur les
’’ équations de II degré.
Il - Campbell Minor.
1. Ri5Zfl'‘-’'L'â“vié”de Jésus-Christ et
Son enseignement en paraboles (en
frapçnls). jlf:: bA.“ : , ^ , .
2. 'L'afrh fl-syèàliùsté; Dé ’Wîio Jügurtliino, les 40 premiers chapitres.
( Traduction - usage des, cas,"Mes
temps et des modes.
3. - Di-ographie et hydrogi-aphie de la presqùfllé^ italienne.
4t. Histoire - Histoire de la Grèce just,
qu’.aux guerres médiques Inclusivement (en français).
5. Histoire naturelle.ljQB mammifères.
IH r Bur^ss-Kinnairdi î |
1. Bible - Les apôtres Pierre et Jean.
' ■ (eh français). , ;
2. Latin - Oicéron, De Senectute, chap.f
XV k la fin. Traduction - usage des'
modes. '
3. Grec - Xénophon, Anàbase, Liv. Il,
les deux premiers chapitres. Traduction - analyse des verbes.
4. Histoire - Histoire de la Réformation en France et en Suisse au XVU
siècle (en français).
5. Matèmathiques - Problèmes sur le
calcul fractionnaire.
IV ~ Gillet-Brez.
1. Bible - Israël en Egypte, de la cap-'
tivité de Joseph au passage de la
mer Rouge (en français),
2. Latin - César, De bello Gallico, liv.
I, du chap. XXX à la fin. Traduction - usage de l'ablatif.
3. Géographie - Géographie physique
de l’Asie. '
4. Histoire - Histoire d’Italie de la
révolution française jusqu’à l’année
1847 inclusivement.
5. Mathématiques - Problèmes concernant le calcul d’un côté d’un
triangle rectangle pour trouver la
surface et le volume des solides.
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