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Soixante-sixième année - Anno vttt»
3 Octobre 1930
N“ 37
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L ECHO DES VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
TORHP PELLICÎÎ v^Î
PKÎk D'AnoMNËMeNt : *’ •** >n
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . , L. 10,—
Etranger (y compris les deux Amériques) . » 24,—
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Pour 6 mob
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dismes de louançres. occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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« ...Et s’étant levé, Il parla avec autorité aux 'vents et à la mer, et il se
fit lin grand, calme ».
Matthieu VIII, 26.
Le calme que fait le Seigneur est le véritable calme, mais il ne vient qu’après
la tempête. Nous avons dans notre vie
des jours bien paisibles,, l’Eglise a des époques bien tranquiUes ; mais trop souvent
cette tranquillité est celle de la torpeur.
La paix ne vient qu’après la guerre, et la
vraie foi qu’après la crainte d’un naufrage. La barque des disciples est une
image de celle de l’EgliSe. Elle est entourée de tempêtes et d’abîmes ; elle a à lutter contre mille mouvements contraires,
avant que le Seigneur «se lève et parle
avec autorité ».
Et ce qui est vrai de l’Eglise est aussi
vrai de toute âme pécheresse. Qui n’a pas
senti l’épée de Christ, ne feentira pas sa
paix. Les tempêtes les plus violentes sont
les luttes contre nous-mêmes.
Les cotnbats ne commencent qu’avec le
réveil de l’âme ; mais dès que le péché est
haï ^comme péché, nous voilà lancés au milieu d’une « tourmente ». Mais saisissons
le bras du Seigneur, et nous connaîtrons
la praiissanee du Roi de la Nature, de
l’Egliiae ét des cœurs.
«JésuS-Christ dormait» tandiis que la
tempête grondait ; mais quand la barque,
couverte par les flots, menaça de s’enfoncer, les disciples s’adressèrent à Lui et Le
réveillèrent. C’est qu’un Sauveur n’est
réellemént cherché que par dte hommes
perdus. C’est quand on est à toute extrémité qu’on apprend à connaître Christ. Tl
ne dort que pour être réveillé et pour
qu’on ne donne plus Sa gloire à un autre.
Mais quand la prière devient un cri, cm
sent bientôt qu’il est vivant. Il ne dort
que pour ceux qui dorment, quoique tout
se fasse sous son regard). Las' peuples
s’émeuvant, telle Eglise menace de se
dissoudre, telle âme passe sous les jugements dte Dieu ; soyez en paix, Jéms^
Christ est le même hier, aujourd’hui, éternellement. Qu’Il se lève semlememt, et ses
ennemis seront bientôt dispersés ; qu’il
étende le bras, le calme se fera promsptement. La barque ne sombrera pas; ele
arrivera aux rives étemelles ; car c’est
ici la volonté du Père, qu’il ne perde aucun de ceux qui Lui ont été donnés, mais
qu’E les ressuscite au dernier jour. Cette
promesse est le bras qu'il faut saisir, au
fort de la tempête, pour être dans Une
habitation paisible, dans les paviUms de
sûreté et dans nm repos fort tranquille.
(Tiré dfi l’Année Chrétienne, de F. Lobstein).
Pensées.
S’il y avait plus d'hommes qui pensent
par ejuxnmêmes, le monde s’en trouverait
beaucoup mieux. Ce sont ces adversaires-ilà
qu'on peut toujouirs convertir, parce qu’il
est possible de les persuader que leur
manière de voir est erronée, alors que
ceux qui ne jurent que par autrui sont
incorrigibles. C. Hilty.
n n’existe pas autant d’opkiions erronées qu’on Se l’imagine ordinairement,
car la plupart deS gens n’en ont aucune,
mais adoptent celles des autres, ou de simples « on dit », Locke.
Le malheur — bien que cela puisse sembler paradoxal — est indispensable à tout
yrai bonheur. C. Hilty.
VA R I AT IONS
plus ou moins mélodieuses sur l’air : « S’il y avait de pouveau (ou
encore) des persécutions, alors, oui...».
lecteur, ne t’épouvante pas en lisant
le titre de cette causerie ; et surtout ne
va pas te préparer à recevoir une disquisition sur les signés de nos tem.ps (de
fait, les Signes de tous les temps n’ont-ils
pas toujours enseigné la même leçon :
Veillez et priez, car vous ne savez ni le
jour ni l’heure ?...).
Mais écoute plutôt ce brave homme
comme je l’ai écouté moi, un 'Soir, en troisième claæe du direct Turin-Torre Pedlice. Ce n’est pas un riche, et ce n’est
pas... un pauvre ; ce pourrait être un lecteur die l’Echo: un honnête travailleur.
Un wagon 'n’est pas l’endroit idéal pour
une conversation, mais souvent on peut y
surprendre dœ... bribes' fort intéressantes.
Nous causions donc d’une certaine église
et dé certains fidèles qui se souviennent
du chemin qui mène au temple la veille
de Noël ! Je vous fais grâce de tout le raisonnement de ce brave ...fidèle (état des
chemins absolument déplorable, pleins
de poussière en été et de boue en hiver ;
éloignement ide sa demeure; le seul jour
où il pourrait dormir un peu plus tard et
se reposer ; prières trop longues ; sermons
peu intéressants, etc., etc.. ; toute une
somme de raisons, comme vous voyez, fort
graves et ...antiques!).
Le train, cependant, avait continué sa
course ...rapide et s’était arrêté à une petite gare dont je ne parvenais pas à déchiffrer le nom à cause de l’obscurité,
quand voilà mon contradicteur qui me
serre le bras et ; « Vous connaissez l’histoire de Saint-Second ?».*—« Oui, dis-je ;
c’est un ¡beau village, il y a une Union
florissante;, de gentilles vaudoises, et de
hardiB, jouvenceaux qui travaillent...». —
« Non, non ; je parle de lui, de Saint-Second ; ah ! s’il y avait une persécution,
nous, nous serions les premiers à lui ressembler, à mourir comme il est mort ».
Paf! me voilà doué sur mon banc, pas
du tout persuadé, mais incapable de répondre quoi que ce soit. Quelles raisons
invoquer pour convaincre des gens qui
seront toujours disposés à faire ce qu’ils
pourraient très bien accomplir dès maintenant, seulement quand il arrivera quelque évènement qui n’arrivera jamais ? !
Que répondre, par exemple, à ce brave
paysan qui disait à un collecteur ; « Quand
mes poules pondront des œufs d’or, alors
le Refuge n’aura plus besoin d'acheter des
œufs » ? Pour lors, les poules chantaient,
le Refuge payait!
Persécution! œufs d'or! c’est toujours
le même refrain : demain nous prierons,
demain nous irons à l’église, demain nous
aiderons nos œuvres ; pour le moment, pensons à nous !
Un penseur observait un jour combien
sont rares les grands hommes qui savent
démontrer leur supériorité même dans la
vie quotidienne. On pourrait, pour nous
en tenir à notre sujet, invertir cette affirmation'et dire combien sont nombreux
les hommes médiocres qui prétendent ne
vouloir révéler leur supériorité que hors
des limites de la vie quotidienne, dans la
crise, dans la persécution!
Et, chose étrange, ce sont surtout les
jeunes qui trouvent commode d'en appeler
à la crise .dans laquelle ils démontreront
toute la force de leur caractère. Pour le
moment, si vous parlez des devoirs dlune
jeunesse vraiment vaudoise ; si vous rappelez ce que l’Eglise fait, et ce qu’eUe
attend des jeunes ; si vous obisiervez que
l’auditoire d’un pasteur est formé de vieux
dans sa presque totalité ; la réponse est
toujours là, toujours la même : « Les temps
ont changé ; jadis, c’était naturel que des
foules de jeunes remplissent le Ohabas :
il y avait la persécution ! ». Aujourd’hui,
le pasteur est presque toujours seul à ses
réunions : les jeunes sont trop occupés ;
le sentier idle la vieille école est boueux
et sombre, tandis que la route qui mène
à l’auberge est si bien éclairée ! !
Allez parler de devoir, de sacrifice, de
danger, de mort, de réveil, quand on est
si bien', dlans une chambre chaude, attablés pour une partie de ...« taroc » ! Ce qui
n'empêche pas que tout jeune homme vaudois ne soit, dans son for intérieur, fier
d'être vaudois. Seulement... il est si commode de dormir, sans se saucier... 'de son
âme cpi, peu à peu, s’engourdit elle aussi !
„Mais, consolons-mous 1 «S’il y avcdt de
nouveau la persécution... alors.... », alors
j’ai, bien peur qu’il serait un peu tard
pour penser aux réunions !
— S’il y avait une persécution..., c’est
une phrase que tout le monde répète autour de nous, même les riches, souvent
ennuyés qu'on aille toujours frapper à
leur porte, pour loteries, .bazars, œuvres
de bienfaisanice, etc., etc. Vous insistez sur
la nécessité de sœourir les frères dfune
même égbse ?, sur l’utilité de l’exemple
du renoncement, venant de la part dè cetux
que la fortune et le travail ont le plus favorisés ?, sur le danger de la formation
d’une caste de riches ? La réponse est là :
« S’il y avait une persécution, alors... » ; *
et cet : « alors » (alooors !) voudrait dire
que les énergies cachées, la foi (dormante,
se réveilleraient ; que toute chaîne serait
brisée, et que cet or, si soigneusement
gardé, se transformerait en fer, pour forger les glaives des persécutés !
iVoilà qui est beau ! Mais, pour le moment, qui a de l’argent, le dépose à la
caisse d’épargne..., et qui a des misères...
se les.gimrde! L’OrpheUnat, l’Asile des
Vieillards,. l’Hôpital, le Refuge, iront ide
l’avant comme ils peuvent, ...bouchant uln
trou aujourd’hui, pour en boucher ..Aeux
deinain !
Toutefois, consolons-nous ! : s’il y avait
une persécution! ....que d'argent dans les
caisses de nos institutions !
— L’agriculteur qui a ses prés le long
d'un torrent, les protège, par des constructions de tout genre, contre le .courant dies
éaux; il n'attend pas l’inondation!
Pour ce qui en est de son âme, le brave
vaudois, toujours attaché à ses valléesi, se
dit : « Point de nuages à l’horizon, point
de persécutions en ■vue; par conséquent,
laissons que le pasteur se débrouille à
l’église ...bout seul, et nous, dormons,
jouons, augmentons nos capitaux. On se
réveiflera tout à l’heure !
Dieu veuile seulement que ce ne arit
pas trop tard! g. c. _
L’Eglise Vaudoise
et les Réformés d’Alsaee.
On a aïuligné à notre dernier Synode
la nécessité et l’importance, pour notre
Eglise, de saisir toutes les occasions qui
s’offrent à ele pour rendre to«jours plus
cordiales ses relations avec les Eglises
sœurs du monde entier. Nous nous en réjouissons, comme nous nous réjouissons
de voir d’autre i>art à l’étranger, dans
llus d’un pays, se manifester un renouveau d’intérêt pour notre vielle Eglise
[Vaudoise et pour son œuvre en Italie. Tel
est le cas, entre autres, des Eglises Réformées idè l’Ateace, et en particulier de celles de Strasbourg, Mulhouse et de Ban de
la Roche.
Ayant eu l’occasion de représenter, dernièrement, notre Eglise auprès de ces communautés, j’ai pu constater avec plaisir
que r^time dont jouit notre Eglise auprès de ces frères en la foi n’est pas moins
grande que'" pendant les périodes les plus
glorieuses de notre histoire, et que, aujourd’hui encore, on regarde à nous avec les
mêmes sentiments de sympathie avec lesquels on regardait à nos pères luttant pour
la juste cause.
Les relations des Vaudois avec TAlsace
ne datent ni d’hier ni d’aivant-hier ; elles
remontent au siècle de la Réforme- On
peut dire qu’elles commencèrent au moment même où le rententissement de cette
grande révolution religieuse fit tressaillir
le cœur de nias pères^ On conniaît l’épisode tragique des deux Barbes George Morel et Pierre Masson qui, chargés d'aller
demander des éclaircissements aiux Réformateurs, partirent ensemble, conférèrent
à Bâle avec Oecolampade et à Strasbourg
avec Capiton et Bucer ; des deux messagers, hélas ! uin seul revint, Morel, parce
que Masson, tombé entre les mains des
inquisiteurs, subit le martyre à Dijon le
10 septembre 1530. Mais c’est sairtout
après le 1538 que les relations des Vaudbiis avec Strasbourg se firent plus fréquentes et particulièrement après que Calvin 'Se rendit dans cette ville où les réformateurs Hedion, Bucer et Capiton l’accueillirent avec joie et le firent nommer
par les magistrats prof^eur de théologie
et pasteur des nombreux réfugiés qui
avaiènt trouvé un asile dans la cité hospitalière. Cette communauté importante
qiS s’assemblait d'abord dans le chœur de
l’Eglises des Frères-Prêcheurs, et plus tard
dans l’Eglises des pénitentes de SaintrNicolas-aux-Ondies et qui reput de Calvin
une forte organisation presbytérienne, se
développant rapidement grâce au zèle de
son iUiustre fondlateur, cette communauté,
.dis-je, accueillit dans son sein les proscrits
de pays divers, chassés par la i>erséoution.
Nous devons mentionner parmi ces derniers FitaUen Pietro Martire Vermigli
qui, vers le 1542, trouva un Sûr refuge
dans cette viUe, où il enseigna comme professeur à l’Académie, et où il s’occupa tout
particulièrement des autres 'réfugiés italiens. Depuis Strasbourg, Vermigli, qui devait souvent penser à sa patrie lointaine,
écrivait à un ami ces mots qui nous rappellent le langage de Savonarola : « Prie,
je t’en supplie, pour la malheureuse Italie : parce que, jusqu’à ce qu’elle ne soit
convertie à Christ, eUe ne* trouvera la fin
de ses maux». Il est intéressant de connaître quelque chose de la vie intérieure
2
’" ' 'r.; \',V. \''i'Á-V/''^''V'’■'-V®V‘'.' ^^
de cette comimmauté qui accueillit si cordialement dans son sein plusieurs de nos^'
compatriotes'. j ,<,
Un jeune réfugié wallon 4,’Anvers, qui'
poursuivit ses études à Strasbourg; de 1545
à 1547, et qui logea pend'ant quelque
temps chez le professeur Vennigli dit,
antre autres choses, dans une lettre qui
est restée de lui : « Il y a ici une église
française en laquelle se fait tous les jours
une prédication, à laquelle se trouvent
beauccup de gens de bien et doctes de, la
dite langue, tant de France que d’Italie.
Tous les mardis, devant le dîner, il y a
jour de prières, où l’absolutian des péchés
est donnée ; les dimanches, au matin, au
lieu d’une messe on chante deux psaumes,
ou oraison, et après se fait une prédication. Lequel psaume se chante tous ensemble, tant homme que femme, avec un
bel accord, laquelle chose est belle à voir.
Car il vous faut entendre que chacun a un
livre de musique en sa main. Je n’eusse
jamais pensé que le chant fût si délectable comme il est ici. Je fus ému à pleurer quanti je voyais cette petite assemblée, laquelle étant expulsée de tout pays
pour avoir maintenu l’honneur de Dieu et
son Evangile, rendait grâces au Seigneur,
an chantant psaumes, qu’il lui a plu les
amener en place où son nom est honoré
et glorifié».
Les Réformés de Strasbourg ne s’occupèrent pas Seulement de ceux que le vent dé la persécution avait amenés dans leur
viUe, mais ils s’intéressent, à plus d’une
reprise, à ceux qui, comme les Vaudois,
luttaient au loin pour la juste cause de
la foi.
En 1538, Calvin, peur obtenir l’appui de Strasbourg en faveur des "Faudois persécuta, rédige une confession
de foi vaudoise, qu’ü présente an Sénat de la viUe. En 1557, Farel et Théodore de Bèze demandent l’appui dé différentes villes, et entre autres, celui de Strasbourg, en faveur de leurs frères diu Piémont. En 1561, après les guerres qui
avaient dévasté nios Vallées, Calvin recommande les Vaudois aux Eglises sœurs et
>Ies dél^ués qui pérorent la cause des opprimés sont bien reçus dans plusieurs villes de la Suisse et de TAllemagne, notamment à Mulhouse et à Strasbourg. Cette
dernière viUe a en outre offert, à différentes reprises, l’hospitalité à plus d’un étudiant italien,, daim sa Faculté de théologie : depuis le temps où G. Pietro Bruschetti, de Chieri, y étudia en 1546, jusqgi’au jour où Alexis Muston et Louis Auguste JaUa y fréquentèrent l’Uiniversité,
au XIX® siècle.
L’Eglise Vaudoise a eu d’autres rapports encore avec les Eglisœ d’Alsace et,
au coure de mon dernier voyage, j’'ai eu
des échos de ces relations cordiales : nos
frères et nos sœurs de ce pays n’ont pas
oublié le nom de tel de nos pasteurs otu
de nos missionnaires qui les a visités jadis et ils ont salué avec jede, comme une
reprise de contact avec eux. la visite du
délégué de notre Eglisa Je' ne idiois pas
oublier d’ajouter que le Doyen de la Fa-,
culté de théologie de Strasbourg, qui a visité, il y a quelques mois, à Rome, notre
Faculté de théologie, dont il est un admirateur, a exprimé le désir d’avoir de nouveau, de temps en temps, un étudiant vaudois à Strasbourg.
Les grouipes dé protestants qui regardent à nous aujourd’hui, avec une symi^ar
thie toute particulière, sont surtout celui
dé l’Eglise de Saint-Paul à Strasbourg, celui de la Paroisse Réformée Française dé
iviiulhouse et celui du 'Ban de la Rocher
Je parlerai prodiainement de ma visite
à cette dernière localité. D. P.
Nous devrions avoir assez d’amour-propre pour ne pas nous laisser être dupes
des propos flatteurs.
Famille suisse, habitant Rome, cerche
caisinière expérimentée, 30 à 40 ans.
Envoyer photographie, certificats, références sérieuses : REVEL - Via Fracastoro,
2 - Roma 127.
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Fleur que dans tous nos bois et sur toutes nos sentes
Cueillent les amoureux......
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Fleur de sang capiteuse en nos sous-bois discrets,
Est-il vrai, faible fleur, que tu redis l’histoire
Du sang de nos martyrs, de leur mort, de leur gloire,
De leur foi, de leur lutte en leurs tourments secrets ?
I
Faible fleur capiteuse en teâ. sanglants reflets,
Plus sainte qu’une hostie en un sacré ciboire.
Sois l’éternel témoin, le signe, le mémoire
Très saint devant nos yeux de leurs dons si parfaits.
Car ils ont tout donné : vie, lumière et joie,
Et l’uir et le soleil, où notre cœur se noie,
Et l’espace-des monts, et la paix des foyers.
Ils ont donné tout ça ces superbes héros !
Cyclamen, n’est-ce pas qu’ils sont grands, qu’ils sont beaux
Ces 'Vaudois que, pour nous, tu vis supplicier ?
SiLTio Pons,
I
I
■S:K
SOUVENIRS DE VOYAGE
LE SORT
DU PROTESTANTISME ANGLAIS.
Le Protestantisme anglais mauirt-il? A
entendre certains écrivains de choses religieuses vivant chez nous, il paraîtrait
qu’il in’eiSt pas loin de s’éteindre. Il est
vrai que dans un a,rticle pi'écédent noias
avons parlé de crise, mais les criæs ne
sont pas toujours mortelles ; bien souvent
elles sont un point de départ pour une vie
nouvelle. Le fait même que la crise a été
sentie, qu’on s’en est préoccupé, qu’on a
fait de gramdB efforts pour la surmonter
est un signe enicouxageant. - ■
Nous aurions donc grand- tort de penser
que la religion soit au rabais en Angleterre et que le Protestantisme œure vers
sa ruine.
L’Eglise Anglicane, malgré toutes ses
difficultés et certaines tendances que nous
ne pouvons pas approuver, conserve un
profond esprit de prière et de recueillement qui dénote un ton spirituel supérieur et bienfaisant. Là où elle n’a pas
dégénéré vers les formes du CatholieiBme,
elle conserve 'un culte édifiant, mystique.
La révolte contre ces formes, de la part
du plus grand nombre, est encore un signe
de vie. Dans plusieurs villes où il s’eist
trouvé des curés trop formalistes, les com
grégations ne les ont pas suivis et ils ont
vidé les églises : à -côté de Tancienne église
une nouvelle a Surgi pour défendre le patrimoine rehgiéux de la Réformation. Des
membres d’églises qui renoncent aux vieux
bénéfices et prennent la responsabilité de
pourvoir à eux-mêmes, démontrent de la
vie et -dtu courage.
L’Eglise Anglicane et l’Eghse CongrégationaliBte (comme ¡nous Tavons déjà fait
noter) ont un plan de ooinBitruictiona, po|ulr
le district de Landres seulement, dont la
dépense est prévue d’environ 40 mihions
die lires. Cas nouveaux temples ne sont
pas construits comme mausolées ou panthéons ! On veut encore y adorer Diqu et
Jésus-Christ, on veut que la masse de la
population pufese se recueillir et rendre
à Dieu son culte en esprit et vérité.
La cathédrale de Liverpod (anglicane)
que Ton bâtit depuis plusieurs années et
qui ne sera terminée que dans une dizaine
d’années, parait-il, sera un des plus beaux
momunents religieux du monde. Esfcce
qu’on se préoccuperait de dépenser die si
fortes sommes pour des églises, si le sentiment religieux était mort ?
Un signe de vie très important nous
T'avons encore dans le grand intérêt que
démontrent les églises pour les qu'estions
sociales ; elles ont compris que le temps
était venu où ü fallait sortir dés locaux
de culte et qnvisager tous les probités
qui préoccupent les esprits. Il s’est formé
une Fédération des œuvres sociales des
églises' de TAngleterre et e-Ue donnera sans
doute de bons résultats, quoique les pro- \
blêmes qu'elle a devant soi, soient énormes
et -d’une solution très difficile.
Et que dire des soins dont oin entoure
la jeunes'se ? Les églises n’oublient pas que
la jeunesse a besoin d’amuSements, aussi
s’efforcent-elles de lui en procurer de
sains, sous leur direction. Quelques-unes
vont peut-être même trop loin dais cette
direction, mais le -but qu’elles se proposent, en tous -cas, est bon ; c’est de ne pas
abandonner la jeunesse entièrement au
monide.
Uii aiutre signe de la plus haute importain/qe c’est l’effort vers plus d’union entre
les différentes églises, un esprit de concihation, d’harmonie, d’entente. Déjà les
deux plus grandes églises d’Ecosse se sont
réunies et -d’autres travaillent dans le
même senis, en sorte qu’il est à espérer
que dans quelques années le Protestantisme anglais se présentera uni, plus fort,
plus conscient de sa grande mission.
Il est à espérer que les trois cent dix
évêque de TEghse Anglicane, réunis à
Lambeth pendant que nous éc.ri'vonB ces
lignes, ferdnt faire un pas à Tunion sans
toutefpis rien Sacrifier des vrais principes
du Christianisme et de. la réformation.
Le chiffre seul, 310 évêques, nous dit
que le protestantisme vit et agit, qu’il
étudie tous les problèmes de la vie religieuse et veut être dans les différentes
nations un élément canstructeur de premier
ordre. Son esprit, sa faculté d’adaptation
• (non pas de compromission) aux exigences
modernes lui permet de vivre et de jouier
un rôle important dans les différentes manifestations de la vie des peuplés. Il Suit
• le progrès et inspire d’autres progrès :
l’histoire du monde, à partir de la réformation, est la meilleure apologétique du
Protestantisme et la garantie sûre et certaine qu’il a encore un avenir, en Angleterre et aileurs. L. M.
(A suivre).
nnnnnnnannnnnn nnnnnnnn
Le M. DONALD MATHESON.
Le 20 septembre dernieir, cet exoelient
ami des ¡Vaudois est entré dans son repos
à Glencruitten, Oban, à Tâge dé 79 ans.
L’intérêt pour notre Eglise était une
tradition de famiHei, ¿"'allais écrire de race,
et il ne Ta pas démenti. Son père fut
pendant de ioi^es années membre, et
puis président, d'u Oomité Vaudois de Londres; sa mère, qui avait appris Titalien
par Giuseppe Mazzisni lors de son exil en
lAngleterre, traduisait pour les joumanx
les nouvelles de notre œuvre. Elle puiblia
même à' part une étude du doet. G. Grilli
¡ et um article de la Rivista Cristiana sur
le réveil religieux et la crise d’âmœ au
sein du catholicisme.
Les Matbœdn, sieurs d’Achang and the
Lewis, ouvrirent souvent leur magnifique
résidence de Londres aux collecteurs vajjidois qui en faisaient leur quartier général.
Qn peut concevoir que le fils de tels
parents ne pouvait, lui aussi, qu’aimer la
cause que son père et sa mère aimaient
si #iaudement. Il en donna la preuve lorsque, vu Tâge et infirmités, le col. Frobisher, secrétaire du Coimité de Londres, ne pouvait plus s’occuper efficacement de son travail ; le rev. Donald 'Matheson s’offrit comme conférencier itinérant pour éveiller Tinltérêt pour notre
œuvre. A cet effet il fit d’abord un voyage
en Italie, soit pour connaître plus à fond
notre champ missionnaire, soit pour se
perfectionner dans la langue italienne.
Sa 'santé, un peu chancelante, ne lui
permit pas de continiuer longtemps un travail auBsi fatigant, comme déjà il avait dû
quitter son église de Putney pour les mêmes raisons. Il accepta alors le pdste de
chapelain des étudiants presbytériens à
Oxford, et c’est en grande partie à lui
que Ton doit la fondation d’une Eglise
presbytérienne dans cette célèbre ville
des études, qui jusque là en avait été
dépourvue..
Nous n’éerivonis pas une biographie -du
défunt, aussi mons ne rappelons pas les
différentes activités reîigieuBe's et Sociales
auxquelles il se voua, mais nous déisirons
rappeiler, avec reconnaissance, cet homme
de -bi-eni qui comptait des amis dans toutes
les dénomin-ations, gue -sa largeur chré
tierune et son _ caractère doux et paisible
avaient su lui 'gagner.
Homme -d’étude et de savoir, il cachait
sa valeur sous un voile d’extrême modestie.
Nos bonis vieux amis -disparaissent un
après -l’autre ; que leur mémoire ne se
perde pias au milieu de mous et que
Dieu veuille en Susciter de nouveaux, qui
marchent sur les traces de ces nobles
prédécesseurs, Arthur Mustox.
FÉDÉRATION DES VAUDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour TEglise-Mère 1929-1930.
F® Liste.
NEW-YORK.
I
Groupe Josué Tron :
M.,me Jean Gril, $ 1 - M.me François
Perrou, 1 - M.me Fapny M. Multare, 1 M.me Olga Hirn, 1 - Jean Peyrot, 1 - Louis
Costabel, 4 - Eugène Durand, 2 - M. et
M.me Ernest Pascal, 2 - Jean J. Gaydoui, 1
- Jean Tron, 1 - Edmondo Tron, 1 - Henri
Tron (Corona), 1 - Emmanuel et Lina
Tron, 2 - Jules et Louise Vigliehno, 2 Humbert Gay, 1 - Ernest et Ernestine Godin, 2 - Henri et Marguerite Menjusan, 2
- Attilio Paschetto, 1 - Josué et Louise Tron,
2. - Total dollairs 29.
Groupe Pierre Griglio :
César Bounous, $ 1 - M. et M.me Bdtvi
Sappé, 2 - Etienne et Lucie Grill, 2 Etienne et Louise Alio, 4 - Mrs. Berryman, 1 - M.me Louisette Durand, 1 - Hilda
Bein, 1 - Etienne et Emma Gril, 2 - Gfuido
Grill, 1 - M’ine Judith StevenS, 1 - Heniri
Ferrerò, 1 - Benjamin et Marguerite Vinay, 2. - Total dollars 19.
DIASPORA.
Groupe Pierre Griglio ;
Matguerite Caïruis, Mission, $ 1 - M.me
Hélène .BongaTziole, 1 - jM.me Esther Serposs, 1 - Marie Geymonat (Shoprt HiUs, N.
J,.)„ 1 - Louis et Aline Oleari, 5 - Louis Mar
lam, 2 - Jtdia Poët, 1 - George et Henriette
Villielm, 2 - M.me Marguerite ¡ViUielm, 1
- Mj.me Lina BounouS, 1 - M.me Miarie
Lowe, 1 r Dorothy Lowe, 1 - Mabel Lowe,
1 - Prospè^ et V. Hugon, 2 - Louis Jahier, 1 - Félix Jahier, 1 - M.me Emma
Brügger, 1 - Paul et dga Michelini, 2 M.me Jenny Ribet et Ses déux files Emilie
et Germaine, 5 - M.me Pauline Eowe, 2 M. et M.me Albert 'Avondet, 2. - Total,
dollars 35, -
3
CHRONIQUE VAUDOISE
Pas de DOQvelles. boH DowelleL..
C’est 'an dicton que nous TépêtomB souivejÿt quainid nous sommes inquiets diu silence de quelque malade. Mais c’est auBsi.„,
un moyen de justifier souvent un petit
accès (oh ! bien petit, certes) de... (comment dirai-je) de paresse (puisqu’il faut
l’appeler par son nom ! ) . Très peu de
nouvelles de nos paroisses : bon signe
donc ; l'état général de la... santé est
satisfaisant.
Mais, très chers cornespcndants,. puisque il n’y a pas de... morts, ni de dieüilB
à signaler, vous aurez certainement des
baptêmes, des mariages, des réunions de
Sociétés de couture, etc. ! Les colonnes de
notre journal sont à votre dîsp^ition ;
écrivez ; nous publierons. Si vous aviez
oublié l’adresse, ...voici celle du Rédacteur :
Eédactem’ de « L’Echo des VaUées »
Collège Vaiudois Torre PelUce.
Q. c.
s * 5:
Union Chrétienne de Jeunes Filles.
.fl la 'veille de l’ouverture de sa nouvelle
annee sociale, l’Union Chrétienne de Turin prie instamment toutes les Présidente es Unions des Vallées, de bien vouloir
“ Çk HA, le nom et l’adresse des jeunes fûtes
quittant le pays pour se rendre au service
a Tl m. Ces adresses, envoyées vers la mioctobre, faciliteront V couvre de recherche
et d assistaince que cette Union, poursuit
ù>itp P'5 des jeunes filles mêmes. Au cas oîi,
pi f is conditions spéciales, les Présidentes ne paufraient atteindre toutes lég~famUles. les Pasteurs sont instamment priés
d avertir, par une annonce, les parents de
transmettre directement les adresses susdites (I M.Ue Lydia Gay - Via S. Secondo, 70
- Torlno.
$ H: $
S'
^ [3 CoBiœiuioD des iBstilulteii lospltalièrei
considérant la grande im'portance des dores
-en nature pour les besoins incessants' de
nos Etablissements de Bienfaisance, prie
instamment MM. les Pasteurs, ainsi que
les A. C. D. G. et les U. C. D. G. et toutes
les personnes de bonne volonté, de commenoer isans retard la campagne annuelle
à cet‘'égard. Des dons en-vin servmt auSSfi- '
très appréciés, ' soit pour nos Hôpitaux,
soit nourlc Refuge. Nous venons., en effet,
de décider ,de donner à chaque repas, au
RePugc, le vin, qu’on a appelé le lait dés:
vieillards. Nos viticulteurs de Prarustin,,
de Siûnt-Jean et ailleurs voudront bien
^îaire généreusement en sorte que cette
• décision n’aggrave pas outre meisure notre
bilan. ,
^ H« H:
ANGROGNE. Arrivés au terme de la sai^ison d’été, pendant laquelle noue avons eu
la joie d’avoir de boïto'es assemblées relifcgieuses, nous tenons àl remercier ceux de
^ nos frèreis qui ont 'bien voulu nous apporter leur message fervent de vérité et de
vie en occupant la chaire de Saint-Laurent ; ces frères sont 'MM. les pasteurs
Jean Bonnet, de Rome, Luigi Rostagno, de
Milan, Henri Eivoire, de Brescia, Pierre
Chou de, d’Angrogne, et l’étudiant en théoL loge Lamy Cdisson.
■— Nous avons appris avec plaisir que
M. Emesto Errera, natif d’An'grogne, où
il a aussi été baptisé, fils idu prof. Carlo,
de rUnivensité de Bolc^na, et i>etit-fils de
r M.me veuve Anna Pons, après avoir passé
son doctorat en droit, l’année dernière, à
i l’âge de 22 ans, 'vient de réussir « a pieni
% voti », à rUniversité de Bari, les examens
de procureur {proauratore). Félicitations
, et vœux de .bridante carrière!
" — Dimanche 21 courant, a eu lieu la
I célébration du 50'= anniversaire de ïa So? ciété ouvrière de secours mutuel, fondée
I par le pasteur Etienne Bonnet. Des disp cours ont été prononcés p|r le Secrétaire
I de la Société, ainsi que ^r le Podestat
il d’Angrogne et par le Pasteur de la paroisiæ.
I — Actes liturgiques du semestre avril® septembre. Baptêmes: Besson Bruno dé
Louis et de Gaydou Aline ; Monnet Irèine
¿Gde Joséphine; Chaïuvie Silvio de Barthép lemy et de Buffa Madéleîne ; Bertin Henri
^ de David et de Gaydou Lydie ; Rioca Emile
^-de Jean et de Lapise Marguerite; Sappé
p! Mario de Emije et de Long Marguerite ;
tChauvie Prarfco 1 David de Etienne et de
Buffa Catherine Suzanne; Malan Ivo de
^ Germaine ; Poins Alma de Adolphe et de
Toum Hélène ; Cogno Elio de Fedele et dq
Riyoire Joséphine ; Rivoire Jean de Alexis
et de Sappé Eveline. /
Mariages; Pons Frédéric Etienne avec
Rivoire Célestine ; Menusan Jean Edouard
avec Long Esther Madeleine ; Malan Albert avec CoïsBon Julie; Rivoire David
avec Prache Marguerite.
Sépultures ; Benech Barthélemy feu
Pierre (Jouves), le 28 mai ; Bertalot Catherine feiu Daniel (Combalot), le 28 juin ;
Peyronel Jeanne mariée Sappé (Jouves),
le 7 juillet ; Long Henri feu Michel (Ciava),
le 25 juillet; Jourdan Jean (Combalot),
le 6 septembre ; Monnet Pierre feu Pierre
(Camouæera), le 28 septembre. D. P.
LA TOUR. Collège. Résultats deg examens. Juin. Admis en P Gymnase : Badariotti Michele, Baridon Emesto, Botturi
Guido, Cesano Alberto, Di Francesco Mena,
Eva Dubs, Ferrari Raffaele, Frache Paolo,
Fubrrnann Daniele, Ingaramo Laura, Leoni
Luciano, Malan Carlo, Meynier Marta,
Monnet Roberto, Natta Giuseppe, Pennington de Jong Riccardo, Rostagno Guidé,
Rostan Ida..
Admis en IP : Briachetto Felice, Brodia
Alessandro, Carlini Ada, Di FranBesco Beatrice, Gaydou Rosina, Malan Ivo, Melli
Paolo, Revel Bianca, Tron Silvio, Vigliooco
Bruno.
Admis en IIP : Bleynat Dante, Bosio
Giovanni, Brunetto Bianca, Cotta-Morandini Giorgio, Natta Annunziata, Paltrinieri NeUo, Peyroinel Eric, Stevovicth Olga,
Tron Lucilla.
Admis ein IV" : Baccigaiuppi Leopoldo,
Bellion Bartolomeo, Coïsson Enrico, Di
Francesco Vera, Monnet Alice, Roland
Paolo, Tasca Carlo, Bertetto Lina, Grill
Aurora, Tron Emesto.
Admis en V'= : Amour Amy, ArmandHugon Auguste, Bein Emesto, Bert Guido,
Brün Lutgardo, Caïrus Luigi, Duval Laura,
Feyles Liliana, Garnier Arturo, Long
Alma, Margiunti Alberto, Ribet Îiîargherita..
Admis en P Lycée : Avitabile Raffaele,
Baridan Alberto, Forneron Giulio, Jouve
Corr.aao, Vigiani Ciranoi.
Admis en II" ; Aime Edoardo, Feyles
Bruno, Ferraris Renato, Genre Arnaldo,
Meynet Roberto, Naso Liborio, Travers
Renato.
Admis en HI" : Briante Giuseppe, Cielo
Davide, Coïssdn Giovanni, Comba Claudio,
Comba Roberto, Feyles lo, Jouve Riccardo,
Olivetti Dino, Pelimi Maddalena.
Examens de « maturità » ; Gustave Rihet est déclaré « mûr » avec une .bridante
midyenne ; quatre autres candidats iscait
admis à réparer en automne,
— Octobre. Admis en P Gym'nase : Giraudo Pietro, Girando Romolo, MichelinSalomon Anna, Rivoiro Ugo.
Admis en IP ; Bein Loris, JBoyer Rodolfo,
Ganière Bemardo, Hammerbauer Giovanni,
Rinaldi David, Kolbe Enrico, Trevisan.
‘ Artiuro.
Admis en IIP : Bounous Carmen, CottaMorandini Giuseppe, Mensi Silvio, WiltSeh
Gualtiero.
Admis en IV" : Bariletta Giovanna, Gardioi Susanna, Michelin-Salomon Ruggero,
Pennington dé Jong James, Ptolizzy Maria.
Admis en V" : Cido Geremia, Galvano ,
Giovanna, Messa Gian Marco, Pasquet Enrico, Ganière Marianna.
Admis en P Lycée ; Bariletta Vittorió^^,
Long Enrico, Vezzosi Alberto, De Ryskÿ
Carlo, Quattrini Adde, Capuccio Sergio.
Admis en IIP : Coïsson Osvaldo, Decker
Mario, Di Santo Emesto.
. \
PIGNEROL. Mariage. La semaine passée
a eu lieu le mariage de M-Ue Inès Geymo
Ït avec M. Italo Hugon, fils de M. David,
bpriétaire de la Librairie Gilles de
Torre Pedice.
Aux jeunes époux nos meiUeurs souhaits.
e. e.
— Notre église ■vient de faire une
perte sensible par le décès de Louis Bertalot, diacre de l’Abbadia, enlevé presque
soudainement à l'affection des dens : encore dlemièrement il avait démontré son
intérêt bien connu pour son ^lise, en
prerWlt part active — comme d^uté —
à notre Sytiioide. La foule énorme accourue
à ses funéraides à démontréj une fois de
ptus, de qudle estime jouit la famide jfertalot, dans notre milieu et au dehors.
Tandis que nous renouvelons aux affligés
Texpreasi'on de notre Sympathie chrétienne, en demandant à Dieu de les soutenir, nous formons le vœu que beaucoup
de semblables « compagnons d’oeuvre dans
le Seigneur >^ , surgissent au sein de nos
chères paroisses. Im.
PRARUSTIN. Dans l’après-midi du dimafoche 6 septembre, près de 150 person,nes, — membres de l'A. C. D. G. dè StSecond et de la Chorale « Il Risveglio » die
Prarustin, auxquels s’étaient joints plusieurs amis, — se trouvaient réunies sur
le beau plateau de la Brusà.
lAprêS le discours de M. Alexandre Gardid, qui préside, plusieurs orateurs prennent la parole. Le Pasteur de la paroisse
rappelle quelques faits de rhistoire vauddse qui se rapportent aux localités erv
yi^ninantes ; M. Giovanni Vicino parle du
« Camping-Congrfe » de Por.ni ; MM. Alexis Balmas, Attilio Jaüa et Jean Bertinatti
adressent à la jeunesse de chaudes exhortations à la fidélité. CeS différentes allocutions sont intercalées de chants italiens
et français. L’intéressante réunion se clôt
par deux monologues récités par des- membres die l’A. C. D. G,, de St-Second, le chant
du Giuro di Sibaud, dirigé par M. Eugène
Revel, et une prière de M. Bertinatti.
— Pendant les mois d’été, notre Eglise
a eu l’avantage d’entendre, au culte principal, quelques frères venus du dehors :
MM. les pasteurs Alexis et Frédéric Balm'as et Jean Bertinatti, M. le prof. Henri
Forneron et M. Valle, évangéliste à Nice.
— Actes liturgiques diu quadrimestre
juin-septembre. Baptêmes - Roman Lucien
Clément de Dicnigi (Bric Massera), 15
juin ; Roman Giorgina de Philippe (iMolere), 10 août ; Forneron Dino et Eric de
Louis (Saret Roc), 24 août; Forneron Hda
Brnestine. de Aldo (Prima), 24 août ; Grill
Hector François de Jacques Louis (Ciarvet), 31 août.
— Ensevelissements : Gardiol Jacques,
mari de Gardiol Fanny, 60, ans (Ciarvet),
30 juin ; Ravoir Jean, mari de Gonin Marie, 84 ans (St-Barthélemy), 16 juillet ;
Bourne Henri d’Henri, 24 ans (Afiamanda), 8 août; Avondet Jean, veuf dé
Gardiol Marguerite, 84 ans (Cdombins),
10 août ; Gay Mathilde feu David, 13 ans
(Grills), 22 août ; Bonjour Alexandre, mari
de Cardan Marguerite, 54 ans (Ciarvet),
31 août. A. J.
SAINT-GERMAIN. Mariage. Samedi de
l’autre semaine a été célébré le mariage
d!e M.Ue Friàa Jahier, fille de M. Jahier,
instituteur, avec M. Guido Vinçon, négociant en bois et charbons.
Aux jeunes époux tous nos souhaits dé
bonheur.
SAINT-JEAN. Le 27 septembre eut lieu
la la bénédiction du mariage de Joséphine
Jaüa et David Parise. Aiax époux, qui s’éta■ bliroint à Turin, nos bons souhaits.
— Décès. Un long cortège de parents
et amis accompagnait au champ du repos,
vendredi 26 septembre, la dépouille mor
i , telle de notre sœur Fenouil Lina née
, piston, décédée après une courte maladie,
'à la Caveia, à l’âge de 39 ans. A la mère,
' au mari," à la jeune enfant, ainsi qu’aux
parents, notre sympathie chrétienne.
— Le comm. Henri Eibet, âgé de 82 ans,
s’est éteint subitement, mais paMblemmt
dans son sommeil, le 24 æptembre. R laisse
un grand vide autour de lui, mais tous
•ceux qui eurent le privilège de le connaître en sentent encore et en sentiront
toujours l’influence bienfaisante. Il était
un homme de foi, d’amour,et de paix;
le vrai Vamdois taillé de la vieille roche,
et comme nias anciens pères il "avait une
foi profande, mêbranlabîe ; il ne discutait
pas : il croyait et opérait. R savait faire
le bien moralement et matériellement avec
simplicité et délicatesse ; il avait toujours
pour tous une bonne parole et une bonne
poignée de main.
Actif et scrupuleusement honnête, il
avait lutté et v^nou, et malgré soin âge
avancé, il travaillait encore.
A ses funérailles» qui eurent lieu vendredi 26 septembre, dans notre temple,
prirent .part, malgré le mauvais temps,
de nombreux amis.
A la maison, le pasteur émérite M. B.
Gardiol prononça une prière ; idans le temple, le service a été fait par M. Simeoni,
, venu expressément de Turin, et par M. L.
Rivoira. Particulièrement touchant a été
le témoignage d’estime et d’affection de
son beau-fils, M. le prof. Ernesto Comba.
Aux nombreux parents, et bout particulièrement à la veuve M.me Mathilde
Ribet-Turin et aux enfants, nous renouvelons nos éxpressions de sympathie
fraternelle.
— Fleurs en souvenir du comm. Henri
Ribet: M, et M.me Léopold Bounous, en
faveur ide TAsile des Vieillards de SaintJean, L. 100.
— Dons pour TAsile des Vieillards. En
souvenir de M.me Louise Gardiol: M.mes
Pauline et Nancy Peyrot, L. 25 - M.
’Tron-Revel, Vallombrosa, 25. — En souvenir de M.lle Susette Robert : M. TronRevel, VaUçmbroea, L. 25. — Dons: Doct.
D. Turin, L. 20 - M. Tron-Revel, Vallombrosa, 50. g.
SUD-AMÉRIQUE. J’ai reçu de bonnes
nouvelles touchant le mouvemetnt révolutionnaire dans l’Argentine. Tout le mande
était mécontent du président Irigoyen.
Sous la presision de l’opinion publique, l’armée s’est soulevée et, dams l’espace de
douze heures', tout a été fini. Le président
a été obligé de présenter sa démission, un
gouvernement militaire provisoire a été
désigné jusqu’à ce que les élections puissent avoir lieu pour nommer un nouveau
président constitutionnel.
Tout est maintenant calme, comme d’habitude, et en dehors de la ville de Buenos-Aires, ce changement a eu lieu si rapiidement, qu’on n’a rien Senti.
Tout 'le monde est content du triomphe
de la révolution', car les choses aRaient
très mal avec le gouvernement dTrigoyen.
A Alejandra (Santa-Fè), est mort le
Vaudois bien connu, ddn Pedro Toum; sa
large hiospi-talité et sa générosité étaient
proverbiales- C’était une colOnme de son.
église par sa foi et il laisse des' regrets
unanimes. Puisse-t-il avoir beaucoup dTmitateuTB, ce fidèle Vaudois, qui aimait tellement les iViaJlées, qu’il avait donné le
inom de « La Baiziglia » à son établissement agriode !
— Seulement quinze jours' après,, est
mort son frère Henri Taurin, à Belgrano,
chez son ,beau-fils, le pasteur Lévi Troiiî.
Mort subite, tandis que son frère avait
été longt'anpS malade. C’était aussi un fidèle croyant.
— A Colonia Valdense, Rosa Malan veuve
Jourdan^ die 72 ans, originaire de SerreMalan (Angrogne).
— A Estanzuela, Henriette Mamrin
veuve Costabel, de 82 ans, native de TEnvers-Pinache.
Je compte partir, D. V., à la fin d’octobre, pour rentrer chez moi, à Colonia
Valdense. L. JouRDinsr.
VILLA R. Cette église vient de subir
une grave perte par le décès de Jean Daniel Allio, ancien pendant 42 ams, et depuis longtemps viee-préisiident du Comsistoire. Infirme diepuis une dizaine d'années, il porta sa lourde croix comme un
vrai qnfant de Dieu.
' L’ancien AUio fut uîi homme exemplaire
à tous égards. On se demande en effet
quelle est la vertu chrétienne qu’il ne posdât pas à un trfe haut degré. Aussi était-il
universellement estimé et aimé. Le jour
de ses obsèques plusieurs centaines de y'
personnes, quelques-unes venues même de
très loin, entourèrent son cercueil.
L’église dans son ensemble, tout en rendant grâces à Dieu pour tout le bien
qu’eUe a reçu de ce « bon et fidèle serviteur», tient à exprimer encore ici à sa
veuve, et à toute la famille affligée, Ses
sentiments de vive et profonde sympathie
chrétienne.
Les membres de la f^üle en deuil, de
leur côté, désirent renouveler aussi leurs
remerciements les plus chaleureux à tour
tes les aimables personnes qui, d'une manière ou d’une autre, leur démontrèrent
de Taffectioin dans leur grande épreuve.
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4
N .1 ■
Les grandes nouvelles.
V
Les éjections en Allemagine ont marqué
le triomphe ¡des courants extrémistes ; à
droite, les nationalistes de M. Hitler; à
gauche, les communistes, ce qui rend la
vie de tout ministère assez difficile.
— Le projet de M. Briand, pour une
Fédération Européenne, sommeille à Genève, dans les hureaiUK de la Société dés
Nations
— La situation politique en Espagne œt
toujours grave ; les grèves se suivent et
les partis républicains et socialistes s’agitent, tandis que la crise économique devient toujours plus difficile.
— Le mystère qui a, jusqu’à aujourd’hui, entouré la «fin» de l’expédition
Andrée, ne Semble pas, d’après les dernières dédaratians, près d’être éclairci.
— Les travaux d’une des Cammissions
de la Société des Nations ont prouvé que
l’esclavage existe encore dans toute l’Afrique, et qu’il n’est pas facile de l’abolir !
■— S. E. Auguste Turati, secrétaire du
parti fasciste, a laissé sa lourde charge,
après cinq ans de travail, et a été remplacé par S. E. Jean Giuriatî, acbuellemeint
président de la Chambre des Députés.
— Le « Grand Conseil » a été complété
avec la participation des députés ; S. E.
Ciano, De Stefani, RoSsoni. Turati.
BUONI POSTALI FRUTTIFERI.
On nous prie d’annoncer:
Lo Stato offre al risparmiatore il hwom
postale fruttifero, ottimo mezzo di investimento delle proprie ecomolnie, come sicu»rezza e come frutto, l ìmmi postali fruttiferi si emettono e si rimborsano presso
tutti gli uffici postali del regno, e colonie,
nei tagli fìssi di L. 100, 5(X), 1.000, 5.000.
Il rirabonso dei buoni può ottenersi a vista
prei^ gli stessi uffilci che li emisero, o con
un preavviso di 6 giorni, presso qualsiasi
altro ufficio. I connaziomali residenti all'estero posiamo anche essi ottenere remissione e il rimborso dei buoni con le stesse
modalità' relative al servizio delle Gasise
postali di risparmio. I buoni postali fruttiferi sono nominativi e possono essere intestati a persone fisiche, enti, associazioni,
ecc.... ; non sono soggetti a sequestro ; godono della esenzione di qualsiasi imposta
0 tassa presente o futura. I buoni fruttano
un interesse che si eleva al 6 %. dopo 5
airmi ; e U capitale d roMyppm dopo 12
anni e triplica dopo 19. Gli interessi si calcolano a bimestri maturati.
Il marito Roberto; / figli: Mario,
Aldo, Giulio, Bruno, ed i congiunti
tutti, hanno il dolore di annunciare che la
loro cara
ELVIRA FALCHI
è stata richiamata da Dio alla Patria
Celeste.
I funerali avranno luogo in Trana,
Venerdì 3 Ottobre, alle ore 15.30, partendo dalla Villa Falchi.
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Si occupa di denunzie di successione
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