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Année XXXVI. N. 39.
20 Septembre 1901
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S’adresser pour la Rédaction & M.
N. Tourn, prof., Torre Pelliee et
pour l’Administration à. M. Jean
Jalla, prof., Torre Pelliee.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins. .éct.I.B. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt.VI, 10.
Sommaire 3
Le VI.o Congrès National des Union.s Chretienuea de ,Jeunes (1 ens tenu à Milan du
9-12 Septembre 1901 — Pour !a morale ,
— Correspondance — Clironiqne — Bibliographie — Revue Politique — Aniicumes.
Le VI.® Congrès National
des Unions chrétienne de Jeunes Gens
tend à iaii à D-12 Scpieiiiliri) 1901
Le VI.® Congrès National des
U. C. de Jeunes Gens a été solennellement inauguré par un culte public, présidé par M. Beruatto, dans
le temple de San Giovanni in Conca,
le g Sept, à 8 h. du soir. Après le
discours du président, M. le D.r
Geymonat fait quelques réflexions
sur le II chapitre des Ephésiens et
M. J. Griot salue les délégués des
diverses associations au nom de l’U.
de Milan, dont il est le président.
Le culte se termine par une prière
de M. Beruatto.
Mardi matin *à 9 h. dans la grande
.salle de TU., après le culte fait par
le Rev. Bonifazio, M. Emile Piova
nelli, président du Comité National,
déclare ouvert le VI.® Congrès des
U. C. d’Italie, et l’on passe à la
nomination du Bureau. Sont élus
MM. D.r Geymonat, président ; D.r
Piggott et Rev. Davio, Vice-présidents ; A. Nespoli et A. Pons, secrétaires.
Après l’installation du Bureau M.
Piovanelli présente la relation sur
la gestion du Comité National et
donne lecture des télégrammes et
des lettres reçues de la part des
Unions qui n’ont pas pu envoyer
un représentant et de plusieurs amis
étrangers qui ajoutent aux paroles
de sympathie des secours pécuniaires.
Suit la lecture du bilan triennal
du Comité faite par son caissier M.
Filippini : 2077 fr. 21 sont entrés
dans la caisse du Comité et les dépenses se sont élevées à fr. 2011,85.
Le prof. Filippini désirerait que les
Associations voulussent bien se conformer aux prescriptions données
par le Comité pour les versements
qu’elles doivent faire, et qu’elles
tâchassent de verser un peu plus
régulièrement la petite somme qui
leur est prescrite en faveur du Comité National.
A la suite d’une propositiou d’un
de ses membres le Congrès charge
2
306 —
son président d’envoyer à sa Majesté le Roi un télégramme pour
lui exprimer sés vœux les plus sincères. Le lendemain on' reçoit en
réponse la suivante dépêche :
« L’ atto di omaggio di cui Ella
fu cortese interprete essendo stato
benevolmente accolto da S. M. il
Re, nell’Augusto nome io ringrazio
Lei e le persone rappresentate nell’omaggio stesso.
Il Ministro B. PONZIO-VAOLIA. „
On entend ensuite les relations
des Chefs de groupe. La première
est celle du Piémont. M. l’ing. Eynard, nomme plusieurs centres où
pourraient surgir avec fruit des U.
C. Vient ensuite la relation de la
Lombardie-Venitie lue jjar M. Griot,
puis celle de la Ligurie-Toscane lue
par M. Caldini. La relation du groupe
Romc-Naplcs e.st faite de vive voix,
par MM. Piovanelli et R. Prochet,
et celle de la Sicile par M. Piovanelli.
Dans la séance de l’après-midi
s’engage une longue et intéressante
discussion sur le sujet: «Du type
d’Association le plus conforme aux
conditions do notre pays». Voici
en quelques mots ce qui a été dit
à ce propos ; Pour attirer les jeunes
gens aux Unions il faut avoir un
local aussi attra5’'ant que possible,
un ambiant agréable, et où ils puissent trouver des jeux pour sc délasser après une journée de travail.
Pour les intéresser qu’on leur donne
des soirées littéraires, scientifiques
et musicales ; des leçons d’histoire
et de chant, qu’on leur enseigne
quels sont les droits et les devoirs
d’un citoyen et d’un chrétien, qu’on
soigne spécialement l’éducation de
leur cœur, tout en n’oubliant ni
l’esprit ni le corps. Cependant que
l’on se garde de donner trop d’importance à une branche seule, comme aux lettres, au chant, au sport
etc. afin d’éviter les graves inconvénients qui se sont présentes dans
certaines Unions. Que l’on entoure
les jeunes gens de toute la sympathie possible, qu'on les aime le plus ;
les liens de l’amour fraternel et
chrétien sont trop faibles, il faut les
resserrer. Que l’on consacre une
soirée à part chaque semaine pour
la prière et l’étude des Saintes Ecritures. Enfin que chaque Union étudie .
sérieusement et choisisse elle-même
les moyens qu’elle croira les plus
efficaces pour attirer les jeunes gens
et les intéresser à l’œuvre de Dieu.
Le soir à 7 h. a lieu un dîner en
commun, auquel prennent part une
30.“® de membres du Congrès.
Dans la séance du mercredi matin
la discussion s’engage sur l’indépendance dos U. des Eglises.
Les U. C. n’appartiennent à aucune église en particulier ; elles doivent conserver toujours leur caractère d ’ interdénorninationalité. On
n'approuve pas du tout les U. qui
n’admettent pas dans leur sein les
pasteurs comme membres effectifs ;
cependant il serait convenable que
dans les centres où plusieurs dénominations travaillent à côté les unes
des autres les pasteurs ne couvrissent pas "les charges sociales.
Le Congrès vote quelques ordres
du jour sur la question.
Quant au sujet : Comment les U.
C. doivent se comporter vis à vis
de la question économique et sociale, on conseille : qu’elles se comportent avec beaucoup'de prudence,
qu’elles moralisent autour d’elles.
Dans la séance de l’apres rhidr
on entend le projet de règlement
de M. ring. Eynard, et l’on fait
quelques modifications au « Statutq ».
Dans chaque Groupe l’on constitue un Comité de Groupe, composé
du président, ou chef de Groupe,
et de deux autres personnes. On
décide de réduire à 5, de 7 qu’ils
étaienq les membres du Comité National, On engage ensuite une discussion sur le bulletin des U,- C.,
1’ « Avvenire » que quelques uns
proposent de réduire à simple ap pendice de quelque journal religieux
3
80? —
italien interdénoiniiiationnel ; après
avoir bien considéré le pour et le
contre le Congrès décide que T « Avvenire » continuera à exister comme
journal indépendant mais qu’on tâchera de le rendre plus intéressant
par une correspondance régulière
des Unions.
Le soir dans une réception offerte
par ru. de Milan, nous avons le
plaisir d’entendre MM. O. Jalla représentant de la presse religieuse
italienne ; Sarrasin, membre du Comité International ; Piggott v. prés,
du Congrès ; Boi'gia, pasteur de l’Eglise libre unie et quelques autres'.
Le Jeudi matin M. le D.r Geymonat, prés, du Congrès, fait un
discours de congé. L’on discute ensuite les propositions présentées par
M. l’ing. Eynard, au nom de la Commission des propositions, puis on
passe à la nomination du Comité
National, qui est élu comme suit
(M. Piovanelli ayant refusé une nouvelle nomination) ; MM. D.r R. Prochet prés.. Filippini, Clark, Paschotto,
Lupo. Le v. prés, du Congrès M.
Piggott prononce quelques paroles
de clôture puis M. Filippini invoque
la bénédiction divine sur le.s délibérations que le Congrès vient de
prendre après quoi l’on chante un
verset de cantique et le congrès
est clos.
La prochaine session se tiendra
D. V. à la Tour dans la moitié
d’Août 1904.
Nous gardons un agréable souvenir des quelques jours que nous
avons passés à Milan. Les séances
du Congrès ont été bien remplies
et très intéressantes et l’esprit le
plus fraternel y a constamment régné.
Nous ne pouvons que remercier
l’Union de Milan qui nous a si chaleureusement accueillis et qui s’est
donné tant de peine pour la bonne
réussite du Congrès.
Georges Tron.
Pour la morale
b) Les procès.
S’il y a quelqu'un qui ait mis eu
pratique l’expression un peu ironique
du livre des Proverbes, «s. Celui qui
est le premier à plaider une cause a
raison», c’est bien la population vaiidoise de ces dernières années. Les
Vandola qui, une fois, n’auraient jamais
appelé leurs frères en jugement devant
les tribunaux s’y sont traînés à l’envi
depuis une .50.ne d' années, pour nue
parole échappée dans un moment de
colère ; pour une insulte qui, quelquefois,
n’avait,mémo rien de personnel ; pour
une injure ou diffamation qui compromettait leur honneur — moi je dirais
leur orgueil — pour des riens, qui
parlent contre les emportements des
uns, l’cxtromo susceptibilité des autres;
pour de mauvais traitements infligé.s à
des femmes ou à des enfants ; il y a
môme déjà eu trois procès contre des
personnes coupables d’avoir enfreint
les lois de la pudeur. — Deux des
individus incriminés no sont pas Yaudois, mais toujours est-il que ces
tristes cas sont loin de développer le
sentiment moral de nos populations.
Si r homme a changé en pis j’espérais que la femme aurait continué
à être l’ange gardien du foyer domestique. J’ai dû me détromper. — Plus
d'une fois c’est elle qui a intenté un
procès à son mari pour des futilités,
ou l’a encouragé à appeler eu jugement celui dont ils avaient été calomniés, on dont ils av.aieut reçu
quelque tort. — L’homme, eiicoro
cette fois, a trouvé «une compagne
digne de lui». — Du reste ce n’est
qu’en admettant que le niveau moral
et la piété ont baissé partout que l’on
peut expliquer F augmentation des
procès, des querelles, des disputes de
tout genre.
Il vaut la peine de donner quelques
chiffres :
4
SOS —
9
7
17
De 1864 à 1873 il y eut 135 procès
« 1874 à 1883 « 144 «
« 1884 à 1893 « 313 «
« 1894 à 1901 « 180 «
Le nombre des procès a plus que
doublé de 1864 à aujourd’ hui. Yolci
la proportion annuelle :
Dans la première décade on a en
moyenne 13, 5 procès chaque année,
dans la seconde 14, 4 ; dans la troisième 31,3 ; dans la quatrième 22,8.
Peut-être pour la diagnose du mal
est-il bon de connaître ^la qualité des
« reati ».
Je les classiflerai ;
1864 à 73; 1874-83; 1884-93
blessures 14 15 35
injures 12 14 45
coups 7 18
ivrognerie
vols 2 8
etc.
Toutes les espèces de « reati » ont
donc augmenté dans une proportion
alarmante. Pourquoi ? Serait-il vrai
que nous devons en attribuer la cause
aux conditions matérielles plus florissantes que jadis? — ou au développement de cet égoïsme individualiste
très marqué qui se traduit trop souvent dans un sentiment de jalousie ou
de Laine ? ou au manque de vie spirituelle dans la famille et dans l’Eglise?
Quelle qu’en soit la cause, la maladie
est trop grave pour no pas chercher
à la guérir. S’il suffisait de dire avec
l’apôtre Paul : « c’est un défaut parmi
vous d’avoir des procès les uns contre
les autres. Pourquoi ne souflfren-vous
pas plutôt qu’on vous fasse tort? Pourquoi n’endurez-vous pas plutôt quelque
perte ? Mais c’ est vous mêmes qui
faites tort et qui causez des dommages
aux autres et à vos frères mêmes » !
— Mais cela ne suffit plus. Le mal
est trop enraciné. — En attendant
donc que « la cognée soit mise à la
racine du mal » ne serait-il pas bon
d’instituer dans chaque paroisse un
' jury composé des personnes plus capables, plus honnêtes .et plus influentes
pour définir tous les démêlés, les dif
férends qui, discutés devant les tribunaux , causent une perte considérable
de temps et d’argent, sans être jamais
réglés ?
Le jury pourrait faire ce à quoi le
tribunal est impuissant : réconcilier
deux familles, rétablir la paix et la
bonne harmonie là où elles avaient
disparu.
Je jette cette idée — peut-être la
société d’utilité publique, pourra-t-elle
la relever et hâter le jour où elle sera
traduite en pratique dans chaque paroisse.
Enrico Pons.
cO'Biis:
Sustinente (prov. de Mantoue) le 23 Sept. 1901.
Cher Monsieur et ami,
J’arrive de S. Lucia où j’ai assisté
à la dédicace du nouveau temple.
La fête a réussi de tout point malgré un temps peu favorable ; détail
touchant : des frères et des sœurs
étaient accourus non seulement de
Revere et de Mantoue, mais de Vérone et même de Brescia. A 11 heures,
une légère éclaircie permettait à
l’auditoire de .se former ; il était même
formé depuis une demi heure et piétinait dans la boue, devant l’élégante
façade, lorsque la porte s’ ouvrit et
le nouveau sanctuaire accueillit ses
premiers habitants. Au même instant
entraient du côté de Tabside le président du Comité d’évangélisation
M. M. Prochet suivi de MM. B.
Revcl, B, Celli, E. Longo, E. Rivoir,
G. Silva, B. Soulier, pasteurs évangélistes ; et de MM. Giudici et Barana
évangélistes locaux. M. Prochet dépose solennellement la Bible sur la
chaire et prononce une fervente
prière de consécration. Cet acte est
précédé et suivi par de beaux cantiques, bien exécutés, sous la direction de M. Em. Longo qui travaille
depuis des semaines pour obtenir ce
résultat. M. E. Rivoir, chargé du
discours d’ouverture, prend pour
5
— 809 —
texte le psaume LXXXIV et appelle
surtout l’attention sur le cri fervent
du psalmiste : « Tes autels mon Roi,
mon Dieu » — L’ assistance écoute
dans le plus parfait recueillement.
Oh ! puissent-ils être nombreux ceux
qui trouveront le Sauveur dans le
temple de S. Lucia ! .— Un beau
banquet a été préparé par les soins
d’un Comité local : environ 90 pei‘sonnes y prennent part. Tout marche
bien, aucune note dissonnante, une
grande cordialité.
Parmi les toasts il nous faut mentionner ceux que l’on porte à M. le
pasteur Celli, le héros de la fête, et
à tous ses collaborateurs, aux Membres du Comité d’évangélisation et
d’une façon spéciale à M. le chev.
Coppola qui a trouvé le moyen de
se distinguer et d’élever un bien
gracieux édifice avec dè modestes
ressources.
■— Ces notes télégraphiques, tracées à la hâte sur une table d’auberge, ne peuvent donner qu’une
idée imparfaite de la fête, très réussie, à laquelle vient d’assister avec
bonheur Votre reporter.
P. S. — De nombreuses conférences vont
être faites dans plusieurs localités. 11 y a une
évidente sympathie pour nou.s dont nous avons
eu plusieurs preuves touchantes : entr’ autres
la fanfare qui égayait le banquet.
C]iî{o:N iQlfïi
Communication Fraternelle. —
Messieurs Joseph et Samuel
Alexander, Ministres de l’Evangile, de la Société des Amis d’Angleterre, sont arrivés aux Vallées le
24 coürant. Leur but est de visiter
nos Eglises et d’y présider des réunions, pour « rendre témoignage à
la grâce da notre Seigneur JésusChrist »,
Ne doutant pas que la visite de
ces excellents chrétiens à -nos paroisses, ne soit, entre les mains de
Dieu, un moyen de bénédiction pour
les âmes, nous prions MM. les pasteurs de faire un accueil fraternel aux
envoyés de la Société des Amis.
En attendant de se rendre dans
la plupart de nos Eglises, après en
avoir directement prévenu les conducteurs, MM. J. et S. Alexander
présideront des réunions à la Tour
(Maison Vaudoise), les 25, 26, 27 et
28 de ce mois, à 8 h. du soir. Le
jeudi et le vendredi ils nous parleront
de la Palestine, en montrant des
objets recueillis sur l’endroit, et de
/’ Æuvre des Missions, en s’aidant,
si possible, de projections lumineuses
{lanterne magique).
Le 24 Septembre 1901,
■ J. P. Pons, moM
Pomaret. Les examens de réparations et d’admissions à F Ecole
latine de Pomaret, auront lieu D.
V. le i.r Octobre à 8 i|2. Les cours
seront repris pour les trois classes,
le 7 Octobre à 8 heures.
La Direction.
La Table et la Commission d’Evangélisation, dans la séance qu’elles
ont tenue en commun la semaine
après le synode, ont décidé F envoi
de M. le docteur ès-sciences H. Pons
en Amérique, comme professeur au
Lycée de Colonia Valdense. 'Comme
l’année scolaire de là-bas est près
de sa fin, M. Pons ne partira croyonsnous , qu ’ au commencement de
1’ hiver,
La, Tour. — Vendredi 20 courant
la Genève italienne était en fête. La
Société ouvrière ( Società Generale
Operaia) célébrait le cinquantenaire
de sa fondation. Elle a voulu faire
les choses grandiosement. La ville
était pavoisée et ornée d’arcs de
triomphe et un immense pavillon
était dressé dans la cour du Collège
pour recevoir les nombreux invités
et représentants des sociétés sœurs.
Dès 7 h, IJ2 du matin on se rend
à la gare pour recevoir les repré-
6
àio —
sentants et invités; puis réception
de ceux qui viennent par les routes
provinciales ; puis visite au Municipe
— qui prend part officiellement à la
fête — et vermouth d’honneur. A
midi, grand banquet sous le pavillon,
auquel prennent part plusieurs centaines de personnes. A 4 heures,
inauguration d’une vente de bienfaisance sous les portiques do la maison communale. A 5 heures inauguration solennelle d’une pierre commémorative dans la maison où fut
fondée la société. Le soir illu'raination générale des rues. Beaucoup
de particuliers se mettent de la partie et illuminent leurs maisons. On
en voit même sur la colline.
Les fêtes, favorisées ce jour-là par
le beau temps, ont été quelque peu
troublées les jours suivants par la
pluie. La griindc soirée littéraire et
musicale qui devait avoir lieu samedi
soir sous le pavillon du Collège, a
dû se réfugier au petit théâtre « Carignano » et n’a pas réuni un public
aussi nombreux qu’on s’y attendait ;
et les courses à pied et à bicyclette
qui devaient avoir lieu Dimanche
ont dû être renvoyées.
Signalons l’intéressante brochure
qu’une commission spéciale a fait
publier en souvenir de ces fêtes
sous le titre : Ricoiulo del Ciiiquaiiteiiario della Società Generale Operaia di Torre Pellice.
20 Settembre 1901. Elle s’ouvre
par une notice historique due à la
plume, très compétente en la matière, de notre collègue M. Jalla;
Cenni siorici su Torre Pellice. M. IL
Arnoulet fait l’histoirc de la société
depuis sa fondation : Cinquantanni
di vita societaria. Suivent des articles de M. E. Eynard sur les Soci
henemerili, de M. Falchi ; Guardando
da un foggio fiti elevato. — une
poésie de M. P. Longo ; Travail et
solidarité. — « Uno sguardo all' avvenire » signé des initiales P. V. et
un dialogue de M. Weitzecker ;
« Corne aggiustarla f Dialogo tra Batista e Giacoulin ».
La brochure, éditée par la Tipografia Alpina, se vend 50 centimes.
Ajlg'rog’uc possède un bureau de
po.ste et un facteur qui distribue les
correspondances à domicile. Prière
d’affranchir les lettres avec un timbre
de vingt centimes pour épargner les
surtaxes à vos amis les angrognins.
X.
Carriitliers S. H. Conversazioni
sili racconti della vita del Siiçnore Gesù Cristo. Firenze, Claudiana igo2. 272 p. Prix I franc.
Ce travail est présenté aux élèves
de la troisième classe élémentaire,
sous la forme d’un dialogue familier
avec leur maîtresse. Chaque leçon
comprend un récit, ou enseignement,
des Evangiles qui provoque les demandes des emfants et les explications de r institutrice. Il est bien
entendu qu’ il ne s’ agit que d’un
guide, et qu’ il reste de la marge
pour les développements que les
maîtres pieux peuvent donner aux
sujets religieux.
Les leçons sont groupées en cinq
chapitres : I Jésus enfant et homme
fait. II Ministère et miracles. III Paroles et enseignements de Jésus.
IV Mort, résurrection et ascension.
V Abrégé des Actes des Apôtres.
Le livre est orné de plusieurs vues
et d’une carte de la Palestine.
J- J.
Teofilo Gay ; Breve Storia delle
MiasioiiL Evaiigeliclie fra i Pagani. Roma, Tipografia dell’ Istituto Gould, 1901. — 136 p. gr. 8°.
« Cette fin de tiotre siècle donnera
sans doute occasion à la presse de
passer en revue les plus grands évènements des cent dernières années ;
et les révolutions politiques, les guerres, les crimes célèbres, les grandes
conquêtes de la science et de l’industrie, et les triomphe de l’art y
7
311 —
trouveront une large place. Une seule
chose sera laissée de coté par la
presse italienne ; les triomphes de
l'Evangile. Et cependant ils constituent un des faits les plus glorieux
de ce siècle et sont le fruit d’une
œuvre colossale, de première importance, non seulement morale, mais
aussi scientifique et sociale.»
Ces paroles que nous lisons au
commencement de cette brochure
disent assez combien elle vient à
propos. Nous n’osons espérer que
le grand nombre d’Italiens instruits
qui igmorent tout ce qui se rapporte
aux progTès de l’Evangile dans le
monde sauront grc à M. Gay d’avoir
comblé, au moins en partie, une
lacune qu’aucun d’eux n’aurait songé
à combler. Mais, ceux qui s’intéressent aux missions évangéliques feront
bon accueil à cette brochure qui
nous donne en quelcpies pages, une
vue d’ensemble claire et exacte de
l’origine et du développement des
œuvres missionnaires dans les divers
champs où clics se sont établies
depuis le 17.® sièclejusqu’à nos jours.
La brochure est écrite dans un langage simple et populaire qui la fait
lire tout d’un trait et avec le plus
grand intérêt.
llevue Politique
La oomméinoration du 20 septembre à Rome
a été solennelle. Un imposant cortège de
sociétés avec plus de 60 drapeaux s’est rendu
à Porta. Pia pour y déposer des couronnes.
Le syndic et la junte, avec mie représentation
de l’armée, y arrivaient en même temps, ajirès
avoir été déposer des coiimine.s sur les tombes
de Victor Emmanuel II et d’Humbert I. Le
syndic a lu le télégramme qu’ il avait reçu
du Roi en réponse au sien. Des a]ip)andisseineiits frénétiques réiiondent aux paroles dn
Roi, proclaimuit le bien de Rome inséparable
de celui de P Italie. Le syndic a prononcé
ensuite un di.scours patriotique qui a, été
elialeureusement applaudi. Le soir les édifices
publics et lieiiiicoiip do iiiaisons iiartieulières
étaient illiiruiués. La l'êfe a été célé.brée
également dau.s les antres pniicitiaks ville.s
d’Italie et dans plusicur.s colonies italiennes
à l’étranger.
Grand entliotisiasme en Prance pour la visite
dn Czar. Une foule énorme est accourue à
Uimkcrke et sc presse sur le quais d’erabarquomeiit lorsque le président de lii République
et .sa suite aiTiv-ent de la préfecture pour se
rendre, à bord du Ckmim, à la rencontre de
r eitiporenr eu hante mer. Mais la mer est
grosse et retarde la rencontre des deux illustres
personnages.'Ce n'est d’abord qu’à, distance
et sous la forme de gestes, de salves d’artillerie, de saints de drapeaux et d’hymnes
auxquels se mêle le sourd rang-issemeiit dos
vagues, qu'ils peuvent donner essor aux sentiuieuts dont ils sout nnnplis. C est dans
l'avant-poi't senlemeiit qu’a pu s’accomplir la
réunion des dou.x chefs d’état, accompag-nés,
le czar de l’impératrice, le président, de MM.
Waldeok Ronsscaii et Delcassé. L'empereur
a passé en revue la flotte française et quand
la marée a permis l’ entrée dn Standart dans
le port, il est descendu à terre an milieu de
l'enthousiasme indicible de la foule. Nous ne
parlons pas des fêtes, des banquets, des revues,
des réceptions qui ont eu lien pendant les
quatre jours que les illustres visiteurs on
passé sur le territoire frauçais, Hans les
toata qui ont été ôchaug-é.s entre 1’ emirsreur
et le président les deux pniasaiices ont été
appelées “ niiiiea et alliées mais le caractère
pacifique do ralliance a été ancentué. Espérons que les deux grandes alliances “pacifiques,,
fiiiirout par n’ eu former qu’une seule.
La guerre du Transvaal, preclamée finie
par lord Kitchener, continue uiallieureusemeiit
toujours avec le même acharnement. Les Anglais viennent d'essuyer quelques revers assez
sensibles pour donner à penser même à ceux
qui avaient U'oiivé tout naturel qu’ 011 pût
terminer une guerre par un décret.
La Haisoii. Temps extrêmement humide
et pluvieux pre.sque tout le mois de septembre.
Fortes pluies du 21 au 25, surtout la nuit
du 23 au 24. La pluie continue et il est à
craindre que la récolte de raisin n'eu souffre
gravement.
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Tale BIBLIOTECA è necessaria agli avvocatL
procuratori, notai, segretari ooraunali e a tut.l.i gli
uomini d’affari.
niamo ai lettori la lieta notizia ohe l’illustre
scrittore ANTON GIULIO DAIUULI La dettato
T>er la G-fizzetur <UC l'opaia un commovente romanzoi
IL PONTE DEL PARADISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta del t'apota ha pure acquistata ìa proprietà di romanzi di ULY MONTCLIiltC, <» RENE’DO
l'ONT-JEST e di DAÜDET, che ebbero in trancia
successo clamoroso e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
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della (iazzt'tla del Fopala. direttamente
all'Ammiuiatrazione in Torino, 0 con
vaglia 0 con cartolina-vaglia, riceveranno pure gratuitamente ; , „
1. La tìnzzetta ,del Popolo della Domeiiica,
settimanale illustrata :
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Mercati Italiani ed Esteri ;
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Decreti e RegulumenU che saranno emanati dal Governo nel 1901. (Aggiungere una lira per le spese
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