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Soixante>deuxième année.
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28 Mai 1926
N* 22
L'E&;^0 DES VULEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
-itsmKïït
:aées) et Colonies
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Vallées Vaudolses iItalie (en dehors des
Etranger.................................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
Ob j'abonne t à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’écAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
P«r ■■ Paw t naaia
L. 8,- 5,» 10,- 6,. 20,- n,. 19,-
1 doll . % doli.
L’ABONNBMEKT 8B PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean (^Issor, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
La Nnméro: S5 sentimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..»., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
8
K
PRO mERITI.
11 Comitato sottoscrìtto, nel rilevare che
mdte sono ancora le Comunità che non
hanno fatto peirvenire, ad oggi, le oblazioni
speciali in favore degli Emeriti e delle Vedove, rivolge preghiera vivissima di voler
effettuare il versamento entro il mese in
corso.
Tutti possono constatare che sono davvero non liete, nelle attuali circostanze di
altezze di prezzi, le condizioni delle Vedove
dei Pastori e dei nostri Emeriti. Questi,
dopo di avere con fedeltà e spirito di sacrificio consacrato per una lunga serie di
anni tutte le energie del corpo, della mente
e delVanùma loro, giunti a tarda età, non
hanno neppure di che poter soddisfare alle
prime necessità delia vita.
E’ codesta, una ragione di rammarico e
di umiliazione profonda per noi laici; e
non possiamo non sentire l’obbligo di fare
quanto sta in noi per porre rimedio a un
tale stato di cose.
Insistiamo 'perciò prèsso i membri delle
nostre Congregazioni e presso gli amici
dell’opera valdese, per ottenere d più largo
contributo possibile per il fine accennato,
nrìla sicurezza che essi tutti sieno compresi dell’alto valore morale di siffatta contribuzione, avente carattere laico e straordinario, la quale non deve in alcuna misura
andare a. detrimento delle collette ordinarie.
Si continuerà a pubblicare nei giornali
La Luce e L’Echo des Vallées l’elenco delle
Congregazioni oblatrici.
Il Comitato Centrale : Niccolò Introna Via Torino, 163 - Eoma —1 Roberto Prochet
- Piazza Sallustio, 24 - Eoma — James
Aguet - Via IDue Macelli, 9 - Eoma — Mario Piacentini - Eoma — Enrico Bounous
- Eoma.
Ss * *
Sono pervenute al Comitato suddetto
le salienti somme raccolte per opera dei
nostri fratelli laici in favore degli Emeriti
e delle loro Vedove :
Chiesa Valdese di Torino, 1" versamento,
L. TOO — Chiesa Valdese di Susa, 20 —
Chiesa Valdese di San Eemo, 550 — Chiesa
Valdese di Catania, 200 — Famiglia Fratschòl, Catania, in memoria di Emilio Fratschol, 100 — Chiesa Valdese di Firenze
(Via Manzoni), 1315 — Chiesa Valdese di
Pachino, 130 — Chiesa Valdese di Siracusa, 30 — Chiesa Valdese di Fiume, 300
— Chiesa Valdese di Pisa, 215 — Chiesa
Valdese di Lucca, 125 — Chiesa Valdese
di Eoma, l'’ versamento, 4160 — Totale
L. 7245.
Il Comitato raccomanda vivamente la
nobile iniziativa, che risponde a un preciso
doveare cristiano, a tutte le Comunità Valdesi ed agli amici, nella speranza che non
una delle Comunità medesime vorrà mancare di accogliere l’appello, che, per decisione dei memibri laici deil Sinodo, fu loro
rivolto mediante apposite circolari a
stampa, compiendo così, con fraterno, generoso slancio, un atto di solidarietà e di
amore.
Si interessano, inoltre, i cortesi collettori
e le gentili collettrici di tutte le località,
perchè vogliano affrettare i versamenti
che, s’intendono, non debbono in alcuna
misura andare a detrimento delle collette
ordinarie.
[alalDifl Mie Wllmioiil
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
LES SOUCIS.
Ce qui empoisonne la vie, ce sont les
soucis. Et comment l’homme n’en aurait-il
pas ? Il sait que le bonheur et la prospérité sont choses précaires et que l’infortune
le guette à chaque instant. Il possède la
santé ; mais peut-être que déjà quelque
maladie sournoise le ronge sans qu’il le
remarque encore, et que sa robuste constitution est déjà sourdement minée. Il
possède une famille qui fait sa joie et sa
fierté ; mais l’ange de la mort n’y passerat-il pas comme ü passe chez les autres, et
la maison heureuse ne va-t-elle pas devenir une rhaison de deuil ? Il a une situation
assurée, gagne largement sa vie et celle
des siens. Mais rien est-il vraiment « assuré » ici-bas ? Qu’une crise économique
survienne, qu’une infirmité l’arrête, et
c’en sera fait de sa beEe sécurité. Nul
n’ignore que les beaux jours sont courts ;
que tout ce que nous appelons nôtre ne
nous est que prêté, et pour bien peu de
temps ; que chacun dans ce monde* a son
tour et que pour lui aussi sonnera, tôt ou
tard, l’heure mauvaise.
Le souci est donc le compagnon de route
de l’homme. Il faut être bien enfant, avoir
bien peu vécu et bien peu observé pour
être insouciant, ou alors, pour le demeurer, il faut apporter une singulière application à s’étourdir et à se fuir soi-même.
Car notre destin est vraiment tragique.
Nous avons soif de paix, et tout est pour
nous occasion de trouble ; nous nous sentons faits pour aimer, et voici, aimer c’est
souffrir, puisqu’il faut perdre un jour ce
qu’on aime ; nous nous avançons, si petits,
si impuissants, vers un inconnu où tout
est menace, et nous portons en tremblant
notre trésor fragile.
Mais cela, c’est l’histoire de l’homme naturel, de l’homme seul en face de la vie
incompréhensible et livré à sa propre faiblesse. Qu’il se lamente et se tourmente
en songeant au mystère de demain, rien
de plus légitime. Le chrétien, lui,, doit
avoir une tout autre attitude, car il a entendu le Christ dire sur la montagne : « Ne
vous mettez pas en souci ! », et non seulement il a recueilli cette parole libératrice,
mais encore il a serré dans son cœur les
grandes certitudes dont elle est l’expression et le couronnement.
Quelles sont-elles donc, ces certitudes
chrétiennes qui font qu’on ne craint plus
l'avenir ?
C’est d’abord la certitude que notre destinée dépasse les limites de notre existence
terrestre, qiue nous sommes des âmes, participantes de l’éternité, de sorte que l’essentiel n’est pas de nous assurer le plus
de bonheur possible dans les courtes années de notre passage ici-bas, mais de veiller au progrès et à l’épanouissement de notre âme. Il est pour nous une affaire autrement plus importante que de ne pas
pleurer, de ne pas porter de croix, de ne
pas être pauvre, méconnu et abandonné,
car Jésus a trouvé tout cela sur son che- '
min et l’a accepté. Notre grande préoccupation doit être de sauvegarder notre mcâ
profond, notre moi divin. Que s’il faut
pour cela des épreuves, des sacrifices et
des déchirements, ces maux seront des
biens puisqu’ils nous enrichiront et mûri
■ront notre vie spirituelle. Quand on a bien
saisi cela, on est déjà libéré de beaucoup
des inquiétudes d’ici-bas.
La seconde certitude fondamentale, c'est
que nous ne sommes pas seuls. Dieu est
.là, près de nous, un Dieu puissant, actif,
^et qui, bien plus, est notre Père, nous afáne d’un amour inexprimable et insonda^e, et nous connaît par notre nom. Nous
li'avons qu’à marcher avec lui, sans peur.
Nous allons vers le mystère, mais II y va
avec nous, et pour lui, il n’y a pas de mystière. Il voit en avant. C'est notre cécité
qui crée nos ténèbres. Pour Dieu, ü n’y en
a pas. Nous pouvons avancer avec confiance, forts de nos expériences et de notre
foi. Quand nous regardons à notre passé,
nous le trouvons tout rempli de merveilleuses délivrances. Le Père nous a aidés,
i^evés, consolés, soutenus, gardés. Avec
lui, nous n’avons jamais manqué de rien.
l’avenir, 11 restera tel que nous
(’avons connu. Aux heures des douleurs
surhumaines. Il nous apportera des secours surhumains et proportionnera son
assistance au besoin que nous en aurons.
C'fôt au nom de cette foi en l’absolue fidélité et en l’amour indéfectible de son Dieu
que l’apôtre Paul, défiant magnifiquement
la vie et la mort, osait écrire ces mots qui
sont folie pour le monde, mais sagesse et
vérité pour les enfants du Père : « Je puis
tout par Celui qui me fortifie» (Philippiens IV, 13),
Mais, nous objectera-t-on "peut-être, si
vous triomphez ainsi de vos soucis personnels, de ceux où vous êtes seul en cause,
il reste les autres, ceux qui vous obsèdent
lorsque vous pensez, par exemple, à vos
enfants égarés, à vos amis battus par la
tempête, à l’humanité désemparée et courant, semble-t-il, aux abîmes. De cette angoisse-là, comment sortirez-vous ?
Par la foi, encore et toujours par la
certitude que nos biennaimés, que nos frères les hommes, ne sont pas seuls, abandonnés à eux-mêmes, et qu'il y a 'Dieu. Il
y a Dieu ! c'est cela qui a consolé Jésus à
Gethsémané et c’est de ce Dieu qu’il a
accepté son arrêt de mort, certain que de
cette mort Dieu ferait une puissance de
vie. Il y a Dieu qui jamais ne se lasse d’aimer, qui ne veut la perdition ni des individus ni des peuples pécheurs. Dieu qui
besogne dans les autres comme il besogne
en nous. Dieu qui regarde au loin, au terme de toutes les routes. A la garde et à la
grâce de Dieu !
Oui, c’est par la foi, par la foi seule, c’est
en Christ que nous saisissons le secret de ne
plus avoir peur. Mais que la foi s’éteigne,
que le Christ æ voile à nos yeux, et il ne
nous reste plus rien que l’affreux silence
des choses, et nous sommes les plus misérables des créatures. C’est pourquoi, notons-le en terminant, le chrétien ne doit
conserver qu’tm souci : celui de se séparet
de son Maître et de ne plus rentendre. Ce
souci-là, nous ne l’aurons jamais assez.
Car s’il est beau de chanter : « En te trouvant, j’ai trouvé toute chose ! », qu’il serait
désolant de dire : « En te perdant, j’ai
tout perdu ! ».
J. B.
Un... revers salutaire.
(De Tm Semaine Religmt.se).
Barba Jacques professait un profond
mépris pour la plus belle moitié du genre
humain. Il ne pouvait guère »parler plus
de dix minutes sans déplorer amèrement
la légèreté des femmes et ses funestes conséquences. Il nous accusait de toutes les
banqueroutes morales et assurait que nous
sommes la cause directe ou indirecte de
tout le mat qui se commet en ce bas monde...
Il aurait vraiment fallu être doué d’un
tempérament des plus phlegmatiques pour
ne pas s’émouvoir»de pareille injustice.
J’essayai, un jour, de lui prouver par
des exemples touchants combien il se trompait... et j’all^d même jusqu’à dire, transportée par le feu de mes convictions, que
c’est la femme qui a la mission la plus noble et que c’est à ele qu’incombe la régénération de la race humaine..., puisque
Dieu l’a créée pour êtrç une aide... Des
choses, enfin, à émouvoir un roc... Pour
toute réponse, IBarba Jacques cracha deux
fois, par contenance, direz-vous... Hélas !
je le soupçonnai, moi, de vouloir ainsi accentuer son dédain. Ce n’était vraiment
pas gentil de sa part... Du cabaret d'en
face, des voix avinées se faisaient entendre et des jurons formidables arrivaient
jusqu’à nous.
— lEn tous cas, dis-je, ce n’est pas la
faute des femmes si les gargotes se sont
installées chez nous comme en pays conquis, si elles y prospèrent et s’y multiplient.
Malheureusement, un groupe de jeunes
gens des deux sexes, vint à passer devant
nous. Les garçons, tous un peu gris, débitaient force sottises aux jeunes filles, et
leur faisaient des avances quelque peu ris- .,
quées qu’elles, il faut bien l'avouer, provoquaient par toute leur manière d’être.
— Oh ! les femmes ! — s’empressa de
dire Barba Jacques — parlons-en de ces
anges à qui incombe la régénération de
la race humaine'!... Ah! elles sont toutes
les mêmes... Appeler les regards des jeunes gens, les prendre dans leurs filets,
voilà leur suprême désir...
Je ne réponchs plus, un peu déprimée.
Le soir commençait à étendre ses voiles
violets sur le « pelvoux » et sur la « Vergio ». C’était l'heure douce « du crépuscule». Je me souvins tout-à-coup que
c’était aussi l’heure de la traite et je m’en
nllni à l’autre extrémité du village chercher le bon lait que me donnait tous les
soirs la petite vache de Catherine.
Catherine! Croyezrmoi, malgré tout ce
que peuvent dire tous les Barbas Jacques,
la jeune fille représente pourtant toujours
la grâce et la poésie. Ijaissez-moi vous dépeindre celle-ci ; liliale, des yeux d'un lapis
intense, à’un beau bleu de gentiane, un
front très pur sous la mousse de jolis cheveux blonds, une bouche à l’expression
candide. J’avais souvent surpris Jean, son
voisin, la suivre d’un regard où l’admiration se mêlait au respect, et lui adresser
le sourire gai et franc de ses belles dents
blanches. Je me disais que l’Amour devait
avoir allumé sa divine étincelle dans leurs
deux cœurs... et mon cœür de « tante »
s’en réjouissait, car l’Amour c’est la plus
belle chose qui existe ici-bas...
Ce soir-là, comme je jetais un coup d’œil
par la petite fenêtre de l’écurie de Catherine, avant d’entrer, pour m’assurer que
ses vaches étaient rentrées, je vis quelque
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chose qui me riva sur place et me fit rah
tenir mon souffle comme fl arrive quand
on voit quelqu'un sur un sentier très dangereux. Jean était là, auprès de Catherine,
c’était bien lui, mais l’eau bleue de ses
yeux, généralement si limpide, était étrangement troublée, son pas trébuchant et son
sourire... oh ! son sourire ne me plaisait
pas du tout... Il n’était pas tout-à-fait ivre,
mais dans un état bien voisin de l’ivresse,
c’était clair... ; dans cet état d’inconscience
morale dans lequel on n’entend plus la
« voix intérieure ». Cet état dangereux qui
fait d’un homme un pauvre être pour qui
la loi morale, l’estime, le respect de l’amour
ne signifient plus rien...
*F
Catherine, elle, était très pâle, et de sa
main tendue vers la porte ordonnait au
jeune homme de sortir... Mais lui, ne voulait rien voir, et, pendant qu’il s’approchait
d’elfe comine pour l'embrasser, elle lui jeta
à travers le visage un -revers de main de
toute la force de sa juste indignation. Tout
cela avait défilé aussi vite que des tableaux
au cinéma. ' ^ ■
Je voilai ma face et une minute plus
tard, quand je jetai un dernier coup d’œil
par la petite vitre enfumée, * Catherine
était seule, et, affaissée sur son escabeau,
pleurait comme une fillette qui aurait cassé
sa plus belle poupée... *ou plutôt comme
on pleure à vingt ans, quand on a beaucoup, mais beaucoup de chagrin...
Je compris qu’ü valait mieux renoncer
à mon lait, pour ce soir-là... et avec beaucoup de précautions je sortis de ma cachette et retournai chez moi, toute pensive.
— Non, Barba Jacques, disais-je dans
mon for intérieur, non, dte ne sont pas
toutes les mêmes ; la dignité, la pureté
d’une jeune fille c’est pourtant quelque
. chose de bien réel. Dieu merci, ü y a encore des lis sur nos montagnes, des lis
dont la blancheur éclatante ne peut pas
être ternie...
Je constatai avec plaisir que Jean n’était
pas homme à se consumer en de stériles
regrets. Il travailla ferme dans ses champs
toute la semaine et le dimanche suivant,
quand les amis vinrent l’inviter à aller à
la gargote avec eux, il leur opposa un non
énergique, catégorique. Et lorsque," plusieurs fpis, ces mauvais génies revinrent
à la charge, ce fut toujours le même « non »
qui répondit à toutes les insistances.
, Evidemment le jeune homme voulait se
réhabiliter à ses propres yeux et... aux
yeux de Catherine.
Tout l’été se passa ainsi. Mais, lorsque
les colchiques mauves émaülèrent les prairies et annoncèrent l’automne, le jeune
homme pensa qu’il avait donné bien assez
de preuves de son courage moral et que
la jeune fille pouvait maintenant lui rendre sa confiance.
Et ce fut à la sortie de l’église qu’il s’approcha respectueusement d’elle... histoire
de faire la route ensemble. Arrivés près
d’un bouquet d’arbres, üs s’arrêtèrent, et,
croyant sans doute être à. l’abri de tout
regard importun, le jeune homme se baissa
pour embrasser la jeune file...
— Et elle, tante Rose?...
— Eh bien, elle, puisque vous voulez
vraiment le savoir, petites nièces curieuses, elle le laissa faire, cette fois...
Un petit vent, venant tout droit du Col,
jouait avec les rubans de sa coiffe blanche
...et Vaigo grosso à l’onde claire et limpide
accompagnait en mineur cette romance
sans paroles. Les mélèzes agitèrent leurs
branches pour saluer comme saluent les
arbr^ de nos montagnes l’amour vrai,
l’amour pur, l’amour qu’ü ne faut profaner jamais.
— Parlez-moi d’un homme pour affaires
de courage moral, disait, ce soir-là. Barba
Jacques. Voilà-tÆ pas des mois qu’on cherche toutes espèces de moyens pour faire
aller ce brave Jean au cabaret, toujours
en vain...
Je'me contentai de sourire, mais pour
ne pas trahir un secret, je souris... en
dedans. ' T. R.
Un préfet à. poigne.
Ijes journaux de Paierme et le Corriere
ddla Sera, de Milan, depuis le, mois de février, nousi donnent fréquemment des nouvelles extraordinaires et très réjouissantes
pour les Italiens en général, et en particulier pour ceux qui aiment la ¡Sicile, la
perle de la Méditerranée. Un jour ils nous
disent que 430 bandits ont été arrêtés à
Gangi, un autre ils nous annoncent que
30(0 ont été écroués à la "Vicaria et à l’Ucciardone, les deux prisons principales de
la Capitale de l’île. Aujourd’hui c’est le tour
de deux syndics, tous les deux chevaliers
de la couronne d’Italie (hélas ! il y a chevalier et chevalier, comme il y a commandeur et commandeur). Demain une autre
communication nous apprendra que 400 oiseaux des bois, comme nous disons dans
notre belle langue, ont été « râtelés » dans
certaines bourgades de la province de Messine et de Catane.
L’œuvre d’épuration continue et ne s’arrêtera, du moins nous l’espérons, que lorsque les derniers brigands auront été as-^
surés à la justice.
A qui devons-nous ce succès inespéré ?
Le mérite appartient avant tout au commandeur, un vrai celui-là, Cesare Mori,
préfet de Paierme et inspecteur général
de la Sûreté publique en Sicile, vaillamment soutenu par le Gouvernement, qui,
finalement, a pris la chose au sérieux, et
admirablement secondé par les plus fins
limiers de la police, des carabiniers et de
la milice nationale, a mis la main à ¡la charme et n’a pas l’air de vouloir imiter la
femme de Lot.
•Le préfet de Paierme, lombard de naissance, homme jovial, à la parole facüe, n’en
est pas à ses premières armes et s’il a
réussi à mettre la main sur le gros et le
petit gibier de la Sicile, c’est parce qu’ü
connaît son monde et unit à un flair extraordinaire le courage d’un lion de l’Atlas.
Avant d’être appelé aux hautes fonctions
qu’il occupe aujourd’hui, il avait été con>
missaire à Alcamo, questeur et préfet de
Trapani, Alors, habülé en chasseur, le fusil
sur l’épaule, la bandoulière bien garnie,
accompagné par les carabiniers, il battait
la campagne. Sa présence seule était un
encouragement pour les campagnards qui,
finalement, avaient le courage de rester
sur leurs terres avant le lever et après le
coucher ^u soleil. Un jour, étant dans une
automobile, ü se trouva face à face avec
un charretier, et, la route étant plutôt
étroite, il lui demanda de se garer ; et
comme il faisait la sourde oreille, Mori
apostropha l’automédon en lui disant :
« Mets-toi de côté, tu ignores que je pourrais être le préfet de Trapani ? ». — « Et
moi, je m’en moque». Vraiment l’expression était bien plus forte, mais nous la
retenons dans la plume, quoique de nos
jours nous la trouvions sur les lèvres de
personnes qui prétendent être comme il
faut. Alors Mori sauta sur le char et lui
appliqua deux soufflets sur les joues rasées
de frais. Le charretier se rangea, fouetta
son cheval et s’en alla sur son char enjolivé de peintures aux couleurs criardes,
représentant les gestes des paladins de
France.
Dans une autre circonstance, comme on
avait accusé la police d’agir sub rosa, en
cachette, au lieu d’affronter publiquement
les bandits, au grand air, le commissaire
Spanò, de Cutrone, donna un rendez-vous
au chef de la bande Ferrarello, sur la
«trazzera», «viasso», pour ceux qui ne
sont pas initiés au dialecte sicilien, à un
tel endroit, à telle heure de la nuit. Ferrarello ne se présenta pas et Spanò de dire,
à qui voulait l’entendre : « Que les brigands sont des lâches, pourquoi les
craindre ? ».
Le mal dont la Sicile souffre est très
grave et dure depuis des siècles. Les Gouvernements qui se sont succédé dans l’île
fermaient un œil, souvent deux, lorsqu’ils
sollicitaient l’appui de la « mafia » à l’époque des élections. Deux, trois bandes fortes de 50 hommes chacune, armés jusqu’aux
dents, aux ordres d’un chef qui ne reculait
paa. devant les actions les plus infâmes,
semaient la terreur partout où ell^ passaient. lElIés opéraient surtout dans les
prorinces de Païenne, Tj'apani, Girgenti,
Caltanissetta, quoique celles de Messine et
de Catane n’en fussent pas indemnes. On
enlevait le gros et le menu bétail des propriétaires : c’était l’abigéat. — Voulait-on
vendre une. terre de la valeur, disons de
L. 100.000? Le vendeur et l’acheteur étaient
menacés des glus atroces supplices : de
guerre lasse, on finissait par la céder à un
affilié de la bande pour L. 10.000. — Les
chefs FerrareUo, Lisuzzo et , Andaloro
avaient-ils besoin d’argent ? Ils s’emparaient d’un membre d’une famille riche, et
tout de suite après sa capture on lui envoyait un message demandant une forte
taille sous peine de mort du pauvre capturé : on marchandait, mais les bandits
tenaient la dragée haute et on finissait
par s’exécuter ! — Malheur à la jeune fille
qui avait le don fatal de la beauté ; on l’enlevait, ensuite on mettait les parents en
face de ,ce dilemme terrible : le mariage
ou la mort. — Avait-on eu le malheur de
se prendre de bec avec quelqu’un qui appartenait à la « noble compagnie », très
chatouilleuse en fait d’honneur ? On vous
coupait des centaines de ceps durant la
nuit, on écornait les vaches, on coupait
les jarrets des chevaux.
» Abrégeons cette histoire, douloureuse ;
nous en avons déjà trop dit pour montrer
qu’une nation qui se respecte ne pouvait
pas continuer à laisser subsister un état
de choses si scandaleusement lamentable.
La tâche du préfet Cesare Mori, était
rendue plus difficile, presque impossible à
remplir, parce que la population qui avait
souffert toutes les pertes et tous les affrorits tenait la bouche scellée. Nous touchons ici au phénomène de l’omertà (peuton traduire l’hommérité ?). Voici en quoi
il consiste. Un meurtre a été commis sur
la place publique, au su et vu de tout le
monde : la police accourt, s’informe d’ici,
de là ; tout le monde a la bouche close.
^Signori, no! Nuïla vitti!». Qui oserait
les blâmer ? iPour parler, il faut se savoir
soutenu par la force publique. C’est ce qui
a manqué jusqu’ici.
Je prie les lecteurs de ne pas se lancer
dans une charge à fond contre les Siciliens.
Ils ont leurs défauts, n'avons-nous pas les
nôtres ? Mais que de belles qualités, et
comme üs s’attachent à vous pour peu que
vous sachiez vous y prendre ! Ils savent aimer et üs n’oublient pas de vous le dire ;
üs sont généreux, polis, prévenants, pétris
d’intelligence. La reconnaissance ne leur
pèse pas. Dans certains endroits, le préfet
n’est plus appelé Cesare Mori, mais Santo
Mori ; dernièrement il a été malade. Les
femmes qui habitent les bourgades juchées
sur les hauteurs ou dans les vallons des
Madonies, priaient pour lui et allumaient
leurs plus beaux cierges devant les images
de la Vierge pour implorer sa guérison !
Dans l’église de Rome, pour être admis
aux honneurs des autels, celui qui est mort
en odeur de sainteté doit avoir à son actif
quatre miracles bien certifiés par l’autorité
ecclésiastique. Le Préfet de Palerme en a
un seul, mais c’est un miracle qui compte,
comme le lecteur pourra s’en assurer par
un second et dernier article.
Fr. Rostan.
Abonnements payés et Dons.
1926 : Tron Jean P., New-York (2 dollars) - Boutin Marie, Nice - Martinat
Ix)uis, New-Yor*k - Carchedi Louise, Id. Rostan Catherine, Id. - Micol Emmanuel,
Id. - Ambuhl W., Philadelphie - Durand
A,, Id. - Peyrot Luigia, Torino - Susette
Ugon, Colonia Vaidense - Ix>ng Jean P.,
Id. - Veuve de David Combe, Id. - 'Berton
Jean P., Id. - Jourdan L., Id. - J. Daniel
Frache, Id. - Long François, La Paz - Pastre Alexandre, Id. - Maurin Jean P., Id. Travers Henry, Id. - Elisée Bonjour, Id. David Michelin-Salomon, Miguelete - Guigou Santiago, Rosario Tala (1927 et 1928)
- Garnier J. Pierre, La Paz (10) - Martinat
Jacques, Roccapiatta - Martinat Daniel,
Genève.
PREBENDARY H. FOX.
Il y a quelques années, nous déplorions
la perte d’un excellent ami de notre Elgliae,
le rév. Prebendary Webb iPeploe, présidqnt
de notre Comité de Londres. Aujourd’hui
nous devons enregistrer une autre perte
sensible, en la personne du Prebendary H.
'FflX, décédé à Putney, faubourg de Londres, à l'âge de 85 ans.
Ce vénérable frère, considéré comthe
une des colonnes du protestantisme évangélique dans l’église anglicane, était né aux
Indes, son père étant un missionnaire. Il
étudia tout d’abord pour le barreau, mais
appelé par Dieu, ü se voua au ministère
évangélique, occupant une place d’abord à
Londres et ensuite à Durham, où il fit un
grand bien, en exerçant une influence bénie sur les étudiants. Appelé à être le secrétaire clérical de la! C. M. S., la puissante
Société missionnaire, soutenue par le parti
évangélique de l’église anglicane, il occupa
cette charge pendant quinze ans, en déployant une activité extraordinaire. En se
retirant il fut élu vice-président honoraire
de la Société, et il se voua dès lors à développer la vie spirituelle de son église par
son exemple et par ses nombreux écrits. Il
a été l’âme de la «Bible league » et plaida
pour une Bible intégrale, étant franchement évangélique. c.
Nous n’oublierons jamais l’accueil de ce
frère, d’abord à ¡Durham et ensuite à iPutney. Comme il aimait notre Eglise ! Comme ü se dépensa pour lui trouver des amis,
en sa qualité de vice-prfeident de notre
Comité ! Comme il était heureux de présider le meeting vaiidois chez lui ! On trouvait dans sa maison la fine fleur des chrétiens. On peut bien 'dire de lui, qu’il a
achevé son œuvre; en fidèle et vaillant
chrétien.
Nous exprimons à sa veuve et aux parents toute notre sympathie chrétienne.
C. A. Tkox.
La persécution au Mexique?
Ceux qui suivent de près les évènements
du jour, ont sans doute été frappés par les
nouvelles qui nous arrivent de cet Etat si
vaste, où, si nous devons prêter foi à cer- ,
tains journaux, la persécution religieuse
sévirait dans toute son intransigeance. La
persécution, sous quelque forme qu’elle se
manifeste, est toujours à .déplorer : c’est
ime chose digne des barbares, anti-clirétienne et anti-sociale. Partout où souffle
cet esprit, on est sûr de trouver l’orgueil
blessé, la vengeance, le despotisme tyrannique. Que se passe-t-il donc .au Mexique ?
Le Gouvernement serait-il réellement sous
la puissance ténébreuse de Satan ?
Après informations, il résulterait qu’au
Mexique on agit un peu comme partout
ailleurs, c’est à dire que T,Etat cherche
simplement à se défendre contre un danger qui le menace. "Voici ce que réfère L?
Christianisme au XX.me siècle à ce sujet :
L’ambassadeur du Mexique au Brésil,
don Pascael Rubio, dans une entrevue, aurait dit : « La Constitution mexicaine a . '
été réformée pour se défendre contre les
mauvais éléments du clergé catholique,
spécialement contre l’élément étranger qui
a été, jusqu’à aujourd’hui, le facteur principal de la campagne contre les institutions nationales. Actuellement, au Mexique, on ne permet pas la résidence des
prêtres oisifs, c’est à dire de ceux qui vivent dans les couvents ; on tolère à peine
celle des vicaires exerçant des fonctions
dans chaque noyau de population. Tout ecclésiastique oisif, s’il est étranger, devra,
retourner dans son pays d’origine, et, s’il
est mexicain, se procurer une profession
active. I.e clergé mexicain voudrait le contrôle sans condition de l’église catholique
et c’est ce qui a donné lieu à toutes les
luttes civiles ». =
La prohibition des établissements religieux au Mexique tend à éviter la propagande pôlitiqne ; à purifier les couvrants où
se réfugiaient les traditions des luttes et '
les passions qui détournaient le peuple et •
faisaient de ces communautés de vérita-'
blés foyers d’agitation dangereuse.
Le Gouvernement exige que les ministres de quelque culte que ce soit, venantde l’étranger pour exercer leurs fonctions
dans le pays, soient obligés d’adopter la-^
nationalité mexicaine.
Un article de la Constitution défend qu’il )
'êti
3
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r’
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‘ y ait plus d’un père ou pasteur pour chaque groupe inférieur à mille fidèles.
Le IGbuvemement donc, si nous avons
bien compris, tend à se défendre contre
l'élément étranger qui a surtout en vue
•' la politique, et nous ne pouvons pas le
blâmer. Jésus a clairement dit : « Mon
royaume n’est pas de ce monde », et vou■ loir s’ingérer dans la politique est contraire
à l’esprit du Christ. Que notre devise soit :
«Fidèle à Dieu et au Gouvernement de
notre patrie », et la persécution ne pourra
plus exister. C. A. Tron.
CHRONIQUE VaUOOISE.
NAPLEB. A la suite d’un accord spécial
avec l’H'ôpital Evangélique Suisse et sur
l’initiative du Comité Pro Casa di soluté
per gli Evangelid, un lit dudit Hôpital
sera dorénavant assuré aux évangéliques
pauvres de la région. Voilà un premier
fruit de l’action bienfaisante du Comité que
préside le prof. Jandola.
La Casa di soluté a reçu jusqu’ici environ L. S5.000 ; mais il lui en faudrait dix
fois autant si elle veut entreprendre quelque chose de pratique. Adresser les^ dons
au prof. Ed. Jandola - Via S. Mattia, 38
- Naples.
PR AIT .T Visite d’église. Notre Paroisse
a eu le plaisir de recevoir dernièrement la
visite de M. le pasteur L. Marauda, de
Pignerol, et de M. Balrae, de Massel, lesquels. en qualité de président et de viceprésident de la Commission de District, ont
procédé à la visite régulière de l’église.
Malheureusement, la saison étant avancée et les réunions sur semaine, à cause
du travail qui presse, étant dans l’impossibilité d’être bien fréquentées, le nombre
des auditeurs dé ces dernières a nécessai- rement été limité. Mais nous sommes sûrs
que cette' visite a laissé dans notre Paroisse, par le culte présidé par M. Marauda,
par les deux réunions de raprès-midi et
par les quelques visites qui ont pu être
faites, une impression profonde dans les
cœurs et que, avec l’aide de Dieu, de nouveaux fruits germeront à sa gloire.
f Nous exprimons encore une fois à nos
chers et vénérés frères notre profonde reconnaissance pour la journée bénie qu’ils
ne Lis ont procurée.
— Une bonne nouvelle. Nous apprenons,
avec là plus vive joie que notre cher Syndic vient' d’être nommé Podestà de la Commune de Prali-Rodoret. Nos sincères félicitations et nos meilleurs souhaits pour
une carrière longue et bénie. r. j.
RODORET. Il n’est peut-être pas inutile
de rappeler à nos lecteurs généreux que
nos (frères de Rodoret ont besoin, d’être secourus, et qu’il vaudrait mieux ne pas les
faire trop attendre. Vous saurez que les
^minages ont été évalués, grosso modo, à
plus tle 20 mille lires ; qu’un certain nombre de ces petits propriétaires ne récolteront cette année ni une émine de seigle,
ni un boisseau de pommes de terre, et que
la l’écolte du foin elle-même ne donnera
que fort peu. Et alors vous vous demandez
avec nous ce qu’il va leur rester pour vi' vre ! « Ils demandent fort peu, certains
que le secours sera prêt... dans quelques
jours ».
IVOPVEllES POIITIOUES.
La Chambre, continuant l’examen des
budgets pour l’année 1926-1927, a discuté,
dans le courant de la semaine passée, celui
dciS affaires étrangères. A ce propos, le
sous-secrétaire hon. Grandi, en louant l’œuvre des « Easci » à l’étranger, a manifesté
les intentions du (Gouvernement pour la
.tutelle des Italiens émigrés. Le budget en
question a été approuvé, aussi est-on passé
à celui des travaux publics.
Après quelques remarques au sujet des
intérêts de l’Italie Méridionale et, en par-ticulier, de sa prochaine renaissance qui
se l'a assurée grâce aux immenses travaux
projetés par le Gouvernement, et au sujet
des travaux pretæants de reconstruction des
digues du Pô qui ont cédé durant la der
■ nière crue en produisant, dans les campa, gnes de Plaisance, des dommage évalués à
environ 80 miillions de lires, le budget des
travaux publics a aussi été approuvé.
Le Sénat a repris, le 18 courant, son activité en renouvelant d’abord à M. Musso' lini les grandioses manifestations qu’on
lui avait faites à la, Chambre pour avoir
Heureusement réchappé à l’odieux attentât
dont il a été l’objet. Durant la discussion
de plu.sieurs nouveaux décrets M. Feder
■ «oni, ministre de l’intérieur, a exposé les
projets du Gouvernement pour combattre
la terrible plaie de l’alcoolisme et a assuré
que l’on pourvoira énergiquement à ce que
^ la nouvelle loi sur la sûreté publique, qui
fixe ûn seul débit die boissons alcooliquÊB
pour chaque mille habitants — c'est encore
trop — ne soit pas éludée. Dans la séance
du 21 courant,,le Sénat a exianuné très rar
pidement les budgets de la guerre, de l’aéranautique et de la marine, en les approuvant séance tenante.
D’après le compte récapitulatif du Trésor qui vient de paraître dans la Gazette
Offlddle, ü résxilte que, au 30 avril dernier, la situation du bilan présentait un
résidu effectif de 668 millions, tandis qu’au
30 avril 1925 il y avait un déficit de 228
millions. La circulation monétaire a dinûnué, à partir du 30 janvier, de 752 millions. Mais hélas ! l’excédent des importations sur les exportations est de 3769 millions. Et puisque nous sommes en matière
de finances, nous relevons dans les derniers
communiqué de la Stéfani que la récente
baisse de la lire (la livre sterling se cotait
à Londres à environ 140 lires) a Suggéré
au ministre Volpi une mesure contre la
spéculation qui limite aux iBourses de Milan et Rome la cote des monnaies étrangères. L’effet semble avoir été immédiat,
car la lire est presque revenue à son point
de départ et semble devoir s’y maintenir.
Un autre décret du Ministère des finances concentre dans la Banque d’Italie les
Instituts d’émission ; ainsi pour le « Banco
di Napoli » et le « Banco di Sicilia » la faculté d’émettre des billets de ba,nque cessera le 30 juin prochain et les billets de
ces deux Instituts n’auront cours légal que
jusqu’au 30 juin 1927. Après quoi ils seront prescrits.
Le 11. me anniversaire de notre entrée en
guerre a de nouveau été célébré, cette année,, avec solennité dans tous les grands et
petits centres.
M. 'Mussolini a visité, les 23 et 24 courant, la ville de Gênes, qui lui a naturellement fait un accueil des plus enthousiastes.
— Angleterre. Après la grève générale,
la paix est revenue ; cependant la question
minière, n’est pas résolue et les mineurs
sont encore en 'grève, aussi les services de
chemins de fer sont-ils réduits à la moitié.
Les propœitions de M. Baldwin ayant été
repoussées soit par les ouvriers soit par
les propriétaires de mines, l’accord semble
encore bien loin d’être réalisé. Après la
grève, le nombre d’ouvriers désoccupés s’est
accru sensiblement, et, actuellement, leur
total se monte à environ 2 millions.
— France. A l’occasion de sa venue à
Metz, le président de la République M. Doumeiigue a prononcé, durant le banquet offert en son honneur, un discours dans lequel il adresse un appel à la bonne volonté
et au concours de tous les Français pour
la réorganisâtion financière du pays, en
ajoutant que « si la crise des changes continuait, Ü en résulterait une « désorientation» des forces nationales. H est néc^saire, pour rétablir la situation financière,
que nous donnions preuve des mêmes qualités que nous avons démontrées durant la
:guerre ; il faut que nous fassions revivre
notre esprit clairvoyant en présence de ce
danger qui est grave, bien que différent
de celui de la guerre ».
Les mesures adoptées par le ministre
Péret pour arrêter la descente du franc
ont déjà donné des fruits, car, à Londres,
la livre après' avoir été cotée 171 francs,
est descendue rapidement à 149. t. '
OUVRAGES REÇUS.
Le prof. doct. M. Josué Balma, de Pi'gnerol, à qui l’on devait déjà un certain
nombre de publications pour l’enseignement de la langue f rança,ise ^dans les écoles
secondaires, vient de publier, coup sur
coup, les trois petits volumes ci-après :
1" La Légende des Siècles, par Victor
Hugo, contenant dix-sept fragments judicieusement choisis — dans ce « poème immense qui, compte au moins 30 mille vers »
parmi les plus accessibles aux lecteurs
de culture moyenne .auxquels ils sont plus
particulièrement destinés. (62 pages prix L. 2).
2“ Mémoires d’Outre-tombe, pa,r Chateaubriand, Une autre série de fragments —
trente-cinq en tout — choisis avec goût
dans l’immense autoniographie du grand
écrivain, fragments parfois un peu courts
et par là un peu moins aptes à satisfaire
les curiosités mises en éveil. Mais nous oublions peut-être que M. Balma a voulu
faire, surtout, un livre de lecture.
Les deux ouvra,ges portent au bas des
pages une foule de traductions de mots et
de tournures en langue italienne toujours
exactes. (80 pages - prix L. 2,,50).
3” La France, la Belgique et la Suisse
frattçaise (avec une carte de France). Une
brochure de 16 pages (L. 1), contenant des
considérations générales sur la civilisation
— climat, géographie, histoire, produits,
^ -4 ' '
pt^iPlation, etc. — des Rays de langue française et que nos candidats à « l’admission
à la première classe du Lycée » consulteront avec profit. Les deux ouvrages mentionnés plus haut sont également à recom^
mander à notre jeunesse studieuse.
S'adreæer à l’auteur, à Pignerol, ou à
la « Libreria editrice Bottega della Carta »,
Tô3lPe PeUice. ,
Institations Hospitalières Vandoises. iMefuge e: Eoi Charles-Mbert» :
M, sj. Romano, past, ém.. La Tour L. 10,—
M'.bie Leidheuser-Gardiol, Milan » 50,—
iM. Th. Malan, pasteur, La Tour . M.me C. L.-B., ¡Milan, fleurs en sou- 100,—
venir de sa chère tante , » 200,-^
M.me Cléanthe Cocito, Turin > 25,—
MiL'E. Tron, pasteur, St-Jean » 10,—
M.mes C. et D. Fontana-Roux, 'Milan » 200,—
M.me J. Gönnet, La Tour » 10,—
M.me Burton, Id. » 12,50
M.me Voila-J allier, Id. » 10,—
M. Auguste Pastre, IPomaret > 50,—
M.mfi veuve M. Codino, Prarustin » 5,—
Mana S. Bonin, Id. » 1,—
M,tüe Fr. [Pasquet, Id. » 10,—
M.me C. De 'Pasquale, Id. > 3,—
Mime Steemann, H anderslew » 10,Mv J. Pons, La Tour 5,Chew. ofP. F. Margaría, Id. » 25',-.M,me Soutter-Tahnon, Genève » 50,—
M.mes Pons-Karrer, La Tour » 10,M.me L. Parise, Cleveland 120,—
M.-B. Goss, ing., Turin M.me G. IMoll von Charente-Gay, » 50,—
Rotterdam y> 248,40
Mf.Volle, maréchal, Bobi » 5,—
'M.'C. Comba, prof., Florence •~- M.me Cl Jahißr, St-Germain, en > 1.000,—
sou'veinir de son cher miari » 100,—
L. 8tv, La Tour M. me veuve Gaydou et famille, 'Po- mona, en souv. de M. D. Gaydou, »i 50,—
par l’entremise de M. Gay, géom. » 50,—
M.mè Pattison, Naples » 950,—
N.Í'N.., Turin Chiesa Evangelica del Vomero, par » 2.000,—
'M. G. Gay, pasteur, N aples » 53,—
M.Eli Jahier, pasteur ém., La Tour » 25,—
Eglise Vaudoise de Livourne » 100,—
Miss H. iGreems, Ile de Wight » 50,—
Mis's iM. Ribet, New-'York » 40,A. G. Bl,' La'Tour " ' » 10,N. N., Massel Famille Mangiaut, Est. Rigby, en » 5,—
souvenir do- leurs chers parents M.me S. Pascal-iGay, Turin, çn sou- venir de deu.x ciières amies. Mes- 2.000,—
clames F. et L. Tron En souvenir de M.me S. Chaiivie- » 50,—
Gaydou, la famiUe, La Tour » 50,—
M.me Natalina Ferrini, Pisa » 10,—
M. Crilxs van der 'Pals, Siena y> 50,—
M.llo |M- Larco, La Maddalena y> 10,—
Total ’ Dons transmis par Sœur Alice : L. 7.822,90
M.me J. Gay, Saint-Jean L. 10,M.mes A. et V. Ooiign, Rorà M.me Cicciignara, Bergamo, coEecté » 50,—
en famille » 50,—
M. Aimé Goss, La Tour » 10,—
N. N., Angrogne » 10,M. Sonft, pasteur, Montrairail » 95,20
M. B., La Tour » 10,—
Miss Holl, Florence Par M. Angelo Messa, Milan, en souvenir du cher frère défunt » 100,—
Perugia Salomone Mrs. F. H. Churcliül, Bordighera, 50,—
par M.lle Lidia Gay M.lle iMiilier, Genève, par le doc- » 100,—
to.iir Burckhardt » 23,80
M.ino vcHive Cotterchio, La Tour ;» 10,M.me Coletta Emilia, Susa » 5,—
M.me Peroio Ennelinda, Id. » 5,M.mo Baldocchi-Talamazzi, Naples » 100,—
M. S appo Adolphe, Seine et Oise » 25,'M.llo 'Pauline Robert, St-Jean » 10,¡M'. H. Durand, pasteur, St-Aubin » 50,
Total général L. 8,.536,90
* * *
ErratOrCorrige. Dans la dernière liste
des (Hôpitaux, au lieu de lire : Famille Bertalot, Pomaret, lire : FamÜle Bertet, Cosane de Pinache.
«c * *
Nous recevons, par l’entremise de M. le
pasteur Guido iRivoir, la belle somme de
L. it. 6(90,35 — en faveur de notre Orphelinat —■ de la part des écoles du dimanche de Tarariras-Riachuelo-S. Pedro. Nous
sommes heureux de remercier publiquement les lointains donateurs pour ce bd
acte de fraternité enifantine et nous nous
permettons de signaler encore les besoins
si urgents de cette Œuvre.
La Commismon.
FERME À VENDRE. — S’adresser à
M. r T. Gönnet - Villar Pellice (Sagné).
1111PEIU iKim niiLiti imiiiiia e eheseieil
4» Lista - Aprile 1926,
Riporto 3» Lista L. 13.881,65 — Roma : Una
Valdese 2 - Sig.ra Maugerl 10 - CoJlettato
daUa sig.ra Gasp'arotto : A. M. T. 10 - A. ^Berretta 10 •< M. D. O. 5 - M'. Bertalot 5 - E. Cannoni 2 - E. Di |PlUo 10 - A. Di TUlo 10 T. Gasparotto 5 - G. Gasparotto 5 - A. Gasparotto 3 - A. Gardelia 5 - 'B. Jachetti 10 - J. ThelweB 20 - Bieler 10 - AUio 10 — 'Messina :
E. Corsani 10 — Carrara : Chiesa Wesleyana
40 — Isola del Liti : Chiesa Battista 56,05 —
Novi Ligure: Chiesa Fratelli 200 — Reggio
Calaibriai Chiesa Metodista 15 - G. Guido 10
— Latiamio: Settembrini 15 — Sondrio: Chiesa
Metodista 10 — Palermo : Chiesa Libera 10 —
Bergamo: Comunità Evangelica 528,70 —
vallar pellice : -Chiesa Valdese 50 — Falema :
Chiesa Valdese 10 — Miglionico : Chiesa Battista 22 — Muterà : Chiesa Battista 20 —
Boscoreale : Chiesa Battista 9 — Pila sul Gramolo : C. A. Herbert 15 —■ Levanto j Chiesa
Fratelli 5<J — Trento ; Chiesa Metodista 5 ■—
Aitino : Chiesa Metodista 15 — Parma: Chiesa
Metodista 15 ■— Napoli : Chiesa Scozzese 500
— Chiesa Cristiana del Vomero 230 - Chiesa
Metodista 107,26 - Chiesa Wesleyana 90 - Adunanza Inglese 5010 - CoUettato da jMiss |Potte
765 - Hon. iM. Palk 251 - Salerno 10 — Florldda:
Adorno 10 — Benevento ; E. Ribet 5 — Gi■nevra : Chiesa Metodista 20 — Modica : Ohiasa
Metodista 20 — Lanciano : CMesa Metodista
10 — Alessandria : Chiesa Metodista 10 —
Vemy : Chiesa (Metodista 20 — CoAeto Perticavo : Chiesa Fratelli 23,2,0 — Irnserna
San Giovanni : F. Peyrot-Ziircher 25 — Portici : Chiesa Metodista 100 - Sig.ra Del Re 50
— Gioia dèi Colle : P. iMiraghino 5 — Altomura : V. Desimlni 10 — Trieste : Fantini 5
— Santhià : A. Mula 10 •— Sestri Ponente :
Chiesa Fratelli 5Q — Casalmaggiore : N. Sergiaeomi 10 — Firenze : OoUettato dal signor
Dubs 267 - CoUettato dalla sig.ra Bi'anoiardi
106 - Piccete somme dal colportore 7,30 — Torre
Pellice : R. Pons-Karrer 7 - M. Revel 3 - N. N.
61 — 9 Scuole Domenieali VaMesi 10 i Battiste 7 - Wesleyane 4 - Dei FrateHi 1 - Episcopali 3 — Varie mandarono la loro quota di
solidarietà per l’opera ; 34 — Totale 4^ Lista
L. 22.715,15.
I doni e le ocMlétte possono essere mandati
al dottor Enrico Pons - Foro Italico, 25 Rorna l.
„ Jean Coìtaan, ,directe'Eir-|responsal^le .
Terre Pellìee - Imprimerla Alpina
M. et M.me LOUIS ROMAN, du Ciabot
de la erotta - Saint-Second remerdent
les personnes qui leur ont témoigné de la
sympathie à l’occasion du départ de leur
bien-aimé père et beau-père
m
décédé le 2^1 mai 1926, à Vdge de 87 ans,
CERCASI persona fidata per servizio
signorina attempata. Vita di famiglia.
Buon stipendio. Referenze e pretese, per
iscritto, alla Tipografia Alpina.
CERCASI CUSTODE per villa in Torre
Pellice. Rivolgersi Tipografia Alpina.
CAMERA E PENSIONE, per persona
sola, presso famiglia Valdese - Luserna
S. Giovanni. — Rivolgersi Tip. Alpina.
La Signorina Antinori apre una CASA
ESTIVA di vacanze per studentesse,
impiegate, ecc., sotto gli auspici delle
« amiche della Giovane ». Per informazioni
rivolgersi alla Sig.na Antinori - Tavollo
- Cattolica (Forlì).
CERCASI BAMBINAIA, seria, per due
bambini. Famiglia signorile campagna.
120 mensili. STRAZZA, presso Famiglia
ClCOONARA - Via Sudorno, 40 - Bergamo.
-(gïïiDiateilcotong
. œi vObiri ODili r
' ’con(dolam<xlo
A. Sutter - Genova
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia*
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSBRNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
massello - Sia. G. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier,, candidato teol.
PHAMOLLO - Pastore i: Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ ^ Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulìer.
PRADELTORNO - Sig. E. Coassoc, evangelista.
(ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
¡AOSTA - Chiesa: 3, Rue Crolx de ViUe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa EvangeRca.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang,. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista,
BRESCIA - Cliiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang. ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
.COAZZE - Sig. Gustavo 'Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELGNICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem Benélll, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore:
G. D, Buffa, dà Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa c Via Bacchio, 4 • Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V, Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rìvoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareRi,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore • S.
OoIuccL
PALERMO - ^ Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore ; F. A.
BiRour, AsRo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa EvangeRca - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivL
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, «16-5, Sampierdarena,
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni 'Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - .Culto R Martedì,
aRe oi’e 18^,- Pastore: S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miseia, Via Dante ARghieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol'. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S, M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso R Duomo) - Pastore: B. CeRi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Sig. V. Trobia,
Il culto principale si celerà in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma i26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Cornba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. PerazzL
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