1
CoDipte-courant avec la Poste
PWX D’A-BONNKMiCNTPAR AW
Italie . . . Fr. 3
Stranger . • *
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
Sgypto , Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
postal selon rte
Vienne
s'abonn« :
" bureau d'Administralion;
obéi, MM. les Pasteurs ; ot à
l’iiup. Alpina à Torre Pelliee.
^’abonûeiïient part du 1. Jaüvier
et ae^paye d’at^nce.____________
ANNÉE XXXll N. 28.
Nunadres séparés daltéandéa avant
la tinige, lOeenütaae chacun.
¡1 âianoticca; iO cenümas par ligns
■* - pour une aoule foie — centimes de 2 À 5 foifl et IW centinaea poui-d fois et au deasus
S adresser pour la Bèdaetioa cl
iiouf l'Ailmlulstratfon a M■loan Jalla, prof.,Torre Pafiice.
' Tout changement d'adresee coûte
i 15 cantimea, saut ceux du eomI ' mencc ment de_l’anqée._________
L’ECHO
des vallées vaudoïses
Paraissant chaque Jeudi
la charité. Kph. ÏV, Ib. QueWfi. regneji^.io«.Jialth- Vl.^ü
'•*«» me 3M ez témoins. Act. 1,8. Suivant la vérité avec
!$ O 111 in II i r :
J. fai raol,.l«.- I.a aanalltuli»
Chrotiiquo vaudoiso - i - _ ,i„
- S^rtiaisTn Slp - ^formations - Vaudoia de Marseille Divers — Avis. ................
“JE T’AI R.ACHETE
I Cantique!
3
' .Bt ainsi parle l'Éler,,^ 'rpi'ISèté
t’u fnrmd A î'qrütM! Ne crains point, cai jp t ai taenue, ,,c i.u n i
l’embrasera pas. (Esaie XlilU. i-2).
— Humble chrélien. nmls en moi ta cou flan ce ;
Ne sui.3-je pas le l>iea de vérité?
,fe l’ai connu dès avant la, imissaiice ,
'Pu ns à. MR.i, car je l'ai racheie.
Moi, Ion Sauveur, j'ai .supporié la pnine
Que mérita la iirando niiftiibn i
Mon bras pui-ssaiit nmioil ta onre chaioo ;
Tu in'a[ijiartieos, car je I ni
Lorsfju'ApoHyon, toii criHd adversaire,
Hit à ton cœur ipie je t'ai rejutii;
N'éûoute pas cello voix nietisoogei e ,
Oh ! ne cfiiins rien, car ,;e Vai rache.,ii.
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218
Dans tes combats, quand reniiemi t’assaillo,
Ne cède point à l’assaut redouté ;
Lutte à genoux, résiste à la bataille
Et tu vaincras, car je Val rachcié.
Si contre toi se déchaîne l'orage,
fmrsque le ciel te voile sa beauté,
Eourbe ton front, mais ne perds point courage ;
Sois plein d’espoir, car je Vai racheié.
Itegarde à moi, dans tes heures d'alarmos.
Tu peux compter sur ma fidélité ;
Oui, je viendrai, je sécherai tes larmes ;
No gémis plus, car je t’ai racheté.
Invoque-moi lorque ta route est sombre.
Et que ton âme est en perplexité ;
Ma tendre main te conduira dans l’ombre ;
Ne tremble pas, car je Vai racheté.
Raconte-moi tes soucis et tes craintes ;
Tu connaîtras ma fidèle bonté;
Avec douceur j’écouterai tes plaintes;
Oui, dis-moi tout, car je Vai racheté.
Dans le grand fleuve, aux ondes bouillonnantes.
Je me tiendrai toujours à ton côté ;
Tu franchiras les flammes dévorantes
Sans en soulïrir, car je Vai racheté.
— Merci, mon Dieu !... Que te dirai-je encore?. .
Divin .Jésus, Père d’éternité !
Je suis à toi, je te .sers, je t’adore ;
Je veux t’aimer, car tu in'a.'i racheté !
Jean Jacques Uibetti,
La Coastitatioa de l’Eilise Vaudolse
ET
le Synode Constituant
Encore quelques semaines et
nous voilà au premier lundi de
Seplemlire! Certes, personne n’a
oublié que l’assemblée suprême de
l’Eglise aura celte année une importance exceplionnelle, et pour
cela il faut nous y préparer, dans
le but de nous entemire et aussi
de gmgrier un temps précieux. Ne
serait-ce [>as le cas d’envoyer- à
chaque consistoire au moins trois
co[)ies du nouveau projet, afin que
les députés au Synode puissent
avoir une idée de ce qu’on leur
demande? En outre, dans quel esprit devons-nous aborder une telle
discussion? II nous faut exclure
tout esprit de parti, toute idée personnelle, car il s’agit de donner à
notre Eglise, dans son ensemble,
une constitution de laijirelle dépendra son développement d’organisation ecclésiastique, mais surtout
spirituel. Il ne s’agit donc pas de
plair-e aux hommes, mais de regarder en haut, et demander à noire
Conseiller lumières, sagesse et pru
douce, ce qui permettra à tous de
travailler d’une manière' sûre au
bien de cette chère Eglise rpii a
traversé des siècles, mais qui doit
maintenant [ilus que jamais regar-
3
219
‘1er en face le^ {lifficultés et. les besoins du temps présent.
Prier poui' travailler ensuite,
comme les chrétiens de la primitive
Eglise qui n’étaient qu’un cœur et
qu’une àrne, voilà ce qu’il nous faut.
Déjà la Conférence Rorna-Napoli
a exprimé ses vues. Pouiajiioi les
paroisses des Vallées arriveraientelles non préparés au Synode !
Il ne s’agit pas de nous arrêter
aux petits détails, mais aux grands
principes, et s. no.s frères de la
Mission savent si nettement esprifner leurs desiderata, nous ne cachons pas que pour nous aux Vallées la question de la Table Unique,
ainsi (|ue celle du changement des
pasteurs, tout en respectant la liberté des paroisses, s’imposent à
l'altentioii du public. Il y a certes
bien des écueils à éviter, mais sans
l’ombre d’un doute on arrivera
tranquillement au port.
C. A. Tron.
CHRONIQUE VAÜDOISE
I.A TOUR. — Les examens au
Collège ont terminé le 'T2 c„ sauf
pour les clas.ses qui doivent subir
ceux de licence,
.Dans les 4 premièi'es années du
gymnase, un seul élève, H. Peyrot,
de S. Jean, a été dispensé do tous
les examens, tandis que 4, pour
insuffisance de préparation ou de
coruluile pendant ranrnie, n’ont pas
été admis à se présenter avant Octobre. Des 37 qui Ont subi les examens, 23 devront en refaire un ou
plusieurs en Octobre, 14 ont été
promus. Cepemlaiit 2 do ces derniers
doivent refaire l’examen sur un
cours libre.
Dans la 1* lycéale: 2 promus, 5
ont des examens à refaire.
7 éléves ont été admis en l""® année, et 4 autres ont été lenvoyés à
Octol>re.
Se sont présentées à l’examen de
Juillet 15 jeunes filles appartenant
à l'Ecole Supérieure (plusieurs éléves ont dû interrompre leurs éImles pour motifs de santé); quatre
ont un examen à refaire; onze ont
été promues. Huit se sont présentées
pour l’admission, dont six ont été
reçues.
Les examens de licence gymnasiale commenceront le 17 (Samedi)
à 7 h. du matin sous la présidence
du Commissaire Royal, M. Andrea
Novara, professeur de littérature italienne au lycée Gristoforo Colombo de Gênes.
COME. — Le Bolleitino nous apprend la mort de M, Jean Revel,
de S. Germain, âgé de 60 ans. Il
était établi, avec sa famille, à Corne
où il était très connu dans le milieu industriel, particuliérement de
ceux qui s’occupent de la teinture
de la soie. Son enterrement a été, pour
M. te pasteur Fr. Restan, une occasion précieuse de faire entendre
l’Evangile à des personnes q u’ il
n’est pas facile d’atteindre en temps
ordinaire.
ÉVANGÉLISATION
Le district Marches-Rome-Naples
a nommé députés au Synode le
capitaine Paul Sodaiii et le IT
Felici, et comme suppléant le D®
Nicolas Santacroce, de Naples.
Les tlépulés de la Toscane sont
M. M. T. Pace!, de Florence, et E.
Gignoni de Livourne et suppléants
M. M. A. Nicali, de Florence et E,
Corsani, de Livourne.
Nouvelles Religieuses
La Coslanza, journal hebdomadaire de Venise, disait récemment:
«Le pape nous a bénis en 1848, et
nous avons perdu; il nous a maudits en 1859, et nous avons gagné;
4
220
il a béni les Bourl)on.s de Naples,
el ils 0!it succombé; il a !)éni et
soutenu les ],»rigands, ils ont suceornbé aussi. Il a l^éni les armes de
l’Autriche en 1866, de la France en
1870, de l'empereur du Mexique etc.
et il.s ont été vaincus. Baratieri a
reçu aussi sa bénédiction, et il a
conduit nos frères à la boucherie. »
l.’Eglise Libre rappelle en outre
que !e nonce du pape venait de
bénir pour la deuxième fois le bazar
de la Charité quand les flammes
l’engloutirent.
France. — On lit dans le Protestant:
Le maire de Nimes partagera désormais l’honneur d’avoir travaillé à
la moralisation de .ses concitoyens.
Il a pris récemment, avec le concours de sa municipalité, en majorité protestante, rappelons-le, un
' courageux et énergique arrêté contre
les petits cafés plus que douteux,
répandus un peu partout dans les
petites rues ou dans les faubourgs.
Non ■seulemen! il a pids l'arrêté,
mais il y tient la main, si bien que
les procés-verl)aux se mulLi[)lienl, el
que plusieurs de ces débits se sont
fermés, au grand soulagemenf des
pères el des mères soucieux île la
santé et de l’âme de leurs fils. Ce
n’est pas que Nîmes fût plus contaminée que telle autre ville du Midi
ou du Nord; beaucoup prétendent
qu’au contraire elle est une des
moins atteintes'par ce fléau hélas!
universei. Mais il y en avait a.ssez
pour motiver cet arrêlé. Il vaudra
au maire la chaleureuse approbation
de tous les bons citoyens, On dit
que, suivant cet exemple, à Marseille et ailleurs, les municipalités
vont s’occuper de cette question. On
ne pourrait que les en féliciter. C’est
une question sociale aussi bien ijue
morale.
Protestants et catholiques —
Plusieurs journaux français ayant
affii'mé qu’en Hollande les catholiques forment les de ' la popu
lation el les protestants le h's ,selilernenl, nou.s croyons devoir rectifier
celte erreur en faisant connaître les
chiflres officiels et aulbenliques qui
viennent de nous être communiqués.
Le.s catholiques forment actuellement
35 ‘Vo de la population des Pays-Bas,
c’est-à-dire un peu plus du tiers.
Eu 1830 ils formaient 39 “/o. Ils ont
donc légèrement diminué. Si donc
ils deviennent redoutables, ce qui
paraît un fait certain, c’est beaucoup
moins par leur nombre que par leur
union, leur discipline, leur aclivilé
et leur zèle dont l’action est d’autant
plus grande qu’elle est favorisée par
l’indiirérence religieuse de beaucoup
de protestants, indifférence que le
modernisme engendre et propage
partout où il règne.
(Le Uefuge)
Etats-Unis d’Aiuérique. — Ou
lit dans le Citoyen franco-américain:
« Des 44 Eglises de langue (ïançai.se qui existent auiourcî’hui aux
Etats Unis, ‘28 ont été fondées par
des Canadiens, et 16 parmi des
Français, Suisses, Vaudois iln Piémont et Belge.s... Des signes de réveil religieux se manifestent en
particulier dans le Connecticut et
en Pensylvanie. Tout récemment,
le presbytère de Pittsburgh a pris
la décision d’évangéliser sur une
plus grande échelle que pai- le passé
les milliers de Belges et de Français qui habitent la Pensylvanie occidentale. Cet exemple sera probablement suivi ailleurs. »
Mexique. — Statistique: de l’œuvre évangélique missionnaire: 600
congrégalions, 161 mi.ssionnaires é-'
Irangers, dont 58 con.sacrés, 51
diacres, l‘29 pasteurs indigènes, 116
instituteurs indigènes, 65 autres ouvriers indigènes; 110 écoles prirnaii'es avec 7000 élèves, 3'20 écoles
du dimatiche avec 10.000 élèves,
16.000 communiants, 60.000 adhérents (ehilfre approximatif), 3 dispensaires, 6 infirmeries,
{Christianisme au XlX.e siècle.)
5
2i\
BIBLIOGRAPHIE
Les lecteurs lie ïKcho peuvent
Souscrire dès li ¡irésent^ au prix
i f. 50 (au lieu de 3 Îr.B en li- ^
brairie) au recueil des lectures bibliques
«Il est écrit»
à paraître en 1898.
Ce petit livre cnmposé exclu.sive•ïient de passages de i’Eci'ilure, et
fJoiit l’intention est d’aider ceux qui
■'^’occupent il’évarigélisation, de ciire
d’âmes, de prédication et d’instrucbon religieuse, est le résultat des
travaux de la «Société fiour la lecture mélhodi([ue de la Bible», organisée parmi les étudiants de la
Faculté de Montauhan par M. le
professeur Westphal.
« Notre petit volume, dit la préface, voudrait essayer d'orienter le
lecteur dans l’usage qu’il peut faire
■de sa Bible, pour lui-rnèineet pour
ies autres, en classant par avance
les matières qui s’y trouvent renfermées. Tout le devoir des témoins
de Christ tient datis ces mots; Allez
inslruisez, exhortez, consolez. A
ces trois ordres du Maître correspondent les trois parties de notre
cecueil.
«Dans la première, nous avons
•'apporté les faits chretiens et tes
doc Irines qui en découlent. Dans la
seconde, nous avons ordonné les
principaux sujets d’exhortation et
de cure d’âmes. Dans la troisième
uous avons cherché à mettre en
oeuvre les ressources de la Bible
comme livre des affligés. Chaijue
paragraphe conslitoe une péricoiie
foute organisée et propre à être lue
oomme un chapitre du volume
Sacré... »
Demander la table des matières
ot s'adresser pour souscrire à
M.'' le piofe.sseur Westphal
Rue Arago,Montauhan.
Tarn et Gtaronne.
Le trou üe l’aitiiiille
On se demande qnelqiiBi'oi.s ce
(|ui a pu suggérer au .Seigneur cette
parole bien connue; Il est plus aisé
à im chameau de ¡lasser ¡>ar le
trou d’une aiguille (|u'il ne l’est à
un riche d’entrer dans le royaume
de Dieu (Math. XrX:‘24). Comment
l’idée de ra|)prochei ces deux cliOses S! (iissemt)lahle.s .s’est-elle piésentée à l’espiit de Jésus-Christ?
Il paraît que, tout à côté de la
principale [mrle de Jérusalem, s’en
trouve une autre petite, qui ne s'ouvre que dans des cas urgents, poulies voyageurs attardés ipii arrivent
apré.s que les grandes ]iortes de la
ville ont été fermées. Cette porte, à
cause de sa j'etitesse, a été nommée
le trou de l'aiguille. Ce ïi’e.st pa.s
sans peine ([u’oii y fait passer un
chameau sans bagage, et pour un
chameau chargé il y a impossibilité
absolue, Cette observation expliijue
les paroles que le Sauveur adressait
à ses disci|des à propos du jeune
lio.rame riche, et elle semble indiquer qu'elles avaient un sens plus
littéral (¡u’on ne le suppose d’ordinaire. On comprend quel était l’embarras du liche qui arrivait à la
porte étroite accompagné d’un gros
bagage, car il ne pouvait entrer
sans laisser derrière lui tousses biens.
Il ii’avait, en elTet, d’autre parti à
prendre que de décharger le chameau; mais celui ijui possède des
biens y lient trofi pour les .sacrifier
au désir d’entrer. Le chameau entrerait à la rigueur par le trou de
l’aiguille, mais non le bagage ; et
rien ne peut déterminer te riche à
s’en séparer. Pour que l’horrimo
consente à laisser les biens qu’il
possède ici-bas, pour qu’il s’expose
à les perdre et qu’il préféré entrer
pauvre et dépouillé dans la sainte
cité qui lui ollre un asile, il faut
un miracle de Dieu. Sa toute-puissance peut seule changer le cœur
6
terrestre et lui (¡otmei' assez de sagesse pour sacrifier ses biens à sa
sûreté.
{Eglise chrétienne).
Opinions lïumaines
ET
Pensée divine
— «A mon avis», dit (]ueli]u’un,
«si l’on cherclie à se bien conduire,
c’est tout ce i[ue Dieu peut demander de nous.»
— «Mon opinion», dit un second,
«c’est que nous devons faire notre
mieux et nous confier dans la miséricorde de Dieu ».
— «.Je ne sui.s pas plus mauvais
(ju’un autre», dit un troisième.
— «Je n’ai ni tué ni volé» dit
un autre. «Ma religion c’est de ne
faire tort à pei'sonne».
Voilà en ellèt votre religion, votre
idée, votre morale. Fdle consiste ou
bien à être ealisfaü de vous-même,
ou bien à chercher à vous améliorer.
Quelque excellentes qu’elles vous paraissent, ces solutions sont l’une et
l’autre absolument opposées à la
pensée de Dieu.
Dieu déclare: '1° que vous êtes
mauvais, 2“ que vous ne pouvez pas
vous améliorer, et, malheureusement
pour vous, c’est Dieu (|ui a raison.
Prenez sur le bord de la route
un pied d'orties ou dans une forêt
un poirier sauvage, et portez-les
dans votre jaidin; vous les soignez,
vous les cultivez; vous pourrez produire ainsi de belles orties ou une
gi'ande abondance de mauvaises poires; mais jamais vous ri’obliendrez
de bons fruits. Une plante d’orties
ne produira jamais que des orties;
un poirier sauvage ne peut produire que des poires sauvages. Pour
donner de bons fruits il faut qu’il
soit greH'é, c'est à dire qu’une main
étrangère vienne implanter en lui
une nature nouvelle, et c’est là
renseignement de Jésus-Cbrist (Ev.
selon S t Jean, cbap. 3 versels 3 et
7): «Si un homme ne naît de noU'
veau », dit-il, « il ne jieut voir
royaume de Dieu... Il faut que vous
naissiez de nouveau », il faut être
une nouvelle créature.
Si Jésus a dit la vérité, ceux qui
ne sont pas nés de nouveau, qui
n’ont pas reçu en eux cette nature
divine, malgré toute leur intelligence,
leur éducation, leui- moi'alité, leur
bienfaisance ou leur religion, ne
pourront' jamais entrer (tans le
royaume de Dieu. — flabitués de.s
lieux de culte et habitués des cabarets vous serez également refusé.“!
par le Maître si vous n’êtes pas nés
de nouveau. Quel enfer <|ue celui
où des Itornmes réputés bons, honnêtes, religieux, seront enfermés pour
toujours avec les |)rofanes, les ivrognes et les impurs!
Mais pour tous il y a possibilité
de cbangement. Ce que Dieu réclame de nous, Il le donne. Ce que
nous ne pouvo?is pas faire, Il le faitAvez confiance en Lui ; laissez la
user des moyene qu'il vou.s propose.
Nous ne pouvons pas produire en
nous une vie nouvelle. Nous no
pouvoirs [las non plus la mériter. H
110U.S faut donc la recevoir de Dieu
comme une grâce, et le moyen c'est
de nous confier en Jésus Christ, de
l’accepter comme le don de Dieu.
Il nous est dit: .Dieu nous a donné
lu vie éternelle, et celte vie est dans
son. Fils. — Celui qui croit au P ils,
a la vie éternelle. Jésus-Glii isl nous
l’a acquise par sa mort sui‘ la croix.
Il nous la donm en nous envoyant
son Saint-Esprit. Unissons-nous à
Lui par une foi vivante, et nous deviendrons de nouvelles créatures,
des enfants de Dieu — moyeu simple, pratique, gratuit, mis par Dieu
à la portée de tous, pareeque Dieu
veut (|ue «tous les hommes soient
sauvés. »
1!. S.
7
223
LA BIBLE DU RÉMOULEUR,
Un lecteur de la Bible italien,
^ui travaille au milieu de ses compatriotes à la Nouvelle-Orléans, raconte ce qui suit ;
Un jeune ilaiien, qui avait été
(^Onverli à la foi évangélique avant
arrivée à la Nouvelle-Orléans,
parcourait la ville avec sa machine
? aiguiser, sur laquelle il avait toujours sa Bible. Passant devant i’éjablissement d’un barbier italien bien
installé et bien achalandé, il l’invita
^ lire son livre. Le barbier refusa;
^ix foi.s il revint à la charge, dix
'Ois il fut rebuté. Un jour toutefois,
ennuyé de tant d’insistance, le baroier lui dit: — Eh bien ! laisse-la
hioi, mais ne manque pas de repasser demain pour la prendre.
Le rémouleur se garda bien de
•■ovenii’ de si tôt. et attendit une
'Romaine enüére, afin de lui donner
'0 lemp,s de la lire. Quand enfin
On soif il se présenta à la porte,
fine vit-il? Le barbier avait enlrePt'is une œuvre mis.sionnaire dans
®oii propre magasin; il expliquait
U Bible à tout un groupe d’Ualiens
'In’il y avait réunis.
Ue barbier s’appelait Signor Russo.
Aujourd’hui il est pasteur presby*^érien. 11 a étudié, il a été consacré
01 il exerce son mini.slère dans une
oglise nombreuse.
Un ex-[n'êlre, italien aussi, ayant
ontendu [»arler de ce qui se faisait
dans ce magasin, était venu faire
de l’oiiposition, disculer avec Russo
01 détoimier les auditeurs. Lui au.ssi
PUl ta Bible pour rexaminer... Un
|nois après, il avait à sott tour enu'epris (les réunions d’évangélisation,
un autre point. 11 a été consacré
par les Mélliodistes, il a bâti une
Ofedise évangélique à la Nouvelle Or|6an.s et il e.st à l’œuvre au|ourd’bui
d Pfincinnati, alfilié à la Conféiamce
diélltodiste de l’Obio.
l'Iusieurs ,cenlaities de personnes
out déjà élé amenées à Christ par
^os deux personne.s
(Le Chrétien Belge),
Une maLson modèle
Où Dieu est le Père de tou.s
(Eph. 4, 6), où ,Jésus-Christ est le
Frère aîné (Rom. 8, 29) et où l’Esprit de Dieu demeure (fean 14, 17).
-— Où le mari est le clief de la
maison (Eph. 5, 23) et la femme
une aide sernlilable à lui (Gen. 2,18).
— Où les parents élèvent leurs
enfants en les instruisant et en le.s
avertissant selon le Seigneur (Eph.
6, 4).
— Où les enfants obéissent à
leurs parents en toul.es choses (Col.
3, 20).
. — Où l'amour fraternel demeure
(Héh. 13, 1) se prévenant les uns
les autres par honneur (Rom. 12,
10).
— Où les maîtres rendent à
leurs serviteurs ce qui est juste et
éqiiit.al)le (Col. 4, I).
— Où les yeux des serviteurs regardent à la main de leurs maîtres,
et les yeux de la servante à la
main de sa maîtresse (Ps. 123, 3)
comme dignes de toute sorte d’honneur (1 Tim 6, 1).
— Une telle mai.son est luàtie sur
le roc et les orages de la vie ne
prévaudront point contre elle (Mallh.
7, 24, 25).
B. S.
INFORMATIONS.
Le BolletUno giudiziario assigne
les sommes suivantes aux diverse.s
prélures pour frais de cltancellerie
1897 98: l,a Tour 250, Brichéras
200, Pérouse 175, Fenestrelles 200,
Pej'rier 175.
— l.a chasse dans la province de
Turin sera ouverte le 15 Août.
Elle demeure, comme toujours, défendue depuis 1 h. après le coucher Jusipi’à 1 h. avant le lever ilu
sadeil.
— Le 10 (:., les bon. Fada et
Marsengü - Bastia ont présenté au
8
224
miriislre fie i’i. 1'. une interi'ogalion
sur un sujel, d’un inlérél très grand
pour nos sxipulalious. Iis demandent
ijue Ses examens de proscioglimcnlo
dans les écoles de campagne aient
iieu à ia (in de Mars, c. a. d. avant
ijiie les travaux agricoles obligent
nombre d'élèves à qui (ter les cours.
— Sur ta propoi'ilion du Conseil
communal île la Tour, le Conseil
sanitaire provincial a nommé M. le
floclenr David Rivoii' ollicier sanilaire dams celte commune pour 3
ans, à pai'lir du i Juillet 1997.
I.es horaires suivanLs entrent en
vigueur aujourd’hui 15 Juillet :
■jH Tour-J^ljÇHorol-U’m'lii. ’
direct
Ui Tour
S. .lean
Butunutì
Bi’icliih'as d.
(diap. (I, Moui'ol’
S. .Secourt
l-'li'ücfo! arr.
Alnismi »
Turin
,5.10 7.50 8.50 13..50
,5.17 7. ,56 8.57 13.58
5.27 8.4 9,7 14.8
5 37 8.11 9.18 14.17
5.42 9.23 14.22
Ó.48 9,29 14.28
5 57 8.24 9.38 14.37
6,27 8.46 10.6 15.7
7.28 9,22 11 15,57
Tour.
Turin
Airiisua arr.
Pipnievol arr
S. SeeiUKÎ
Ghap. d. Mouî'ür
Brictjéi'.as ¿i.
Biihiurie
S. .Jean
Lu Tour
18.18
18.37
18.44
18.52
18.58
21.9
21.2.5
21.32
21.38
21.47
21.58
22.5
Entre Piglierò! et Turin les direcis
ne s’arrêtent qu’à Sangone et Airasca.
'S'ram
mîii’cl'Mis mnrcîiiis
foiros CorroÊ
/¡r fîiciilL ol far.ult.
Piiînot'ol |.V;iß|7.6 I 9.2ü|U.l7|U40ll8,30|-2j,ÎÎO
S.iicrmniD 5.20 “.55(10.9 12,5 15,29 19.19(22.9
Pcroiis'j I ii.lO l8,4:il I0.57ll‘>.r)ôll0.17l20.7 h>2X}l
mnrchés marchés
ioiffî-st foires
{tl fricult. Rt far.iilr,,
4.10if>.'i0| 9 20|12.41M4.40|18.4
19.15
I9.22
I9.32
19.42
19.47
IÖ.53
20.2
20..31
2!.25
direct
30 9.2.5|lô.3017.25|19.4.5
0.21 i0.l.3l0.l8l7.59|20.38
f)..53 10.43 16.45
7.9 10.5817.3
7.10 11.5 17,10
23 11.12 17.17
7.3211.21 17.26
7.4311.32 17.38
7„50 I 1.39 17.45
Vaiidois (le Marseille
^fo^^Vf’ment du 2ù Mai au 25 Juin.
riapfrmes: Anna Barai, Augustine l’astré!
; Adèle Micci, Henri Gcdin, Marguerite Gar- ||
, diol, François [''ornerou, Maurin BergerI Décès: Pierre Poti.s 13 mois, Valentin®
’ Poyrari 8 ans, .Marie Benecli épouse Fait'
giano 21, Louise Robert 12, Marius Ariiunié
22 iri., Constance Davit épouse Fontani
33 a., Marguerite Tageard veuve Goiiuet
64, Bapti.'^tirie Maurin 7 m., Samuel Re'
iiaud 75 a, Henri Barai 8 a.
DIVERS.
Du 1800 au 1890, la populatio»
a doublé à Amsterdam, BirmingliarHj
Manchester et Rome, triplé à Co-;
peiihague et Marseille, quadrupled
Prague, Lyon, S. Pétersbourg, PaH*
et Londi'es, quintuplé à Dresde, Go ■
loglio, Breslau, Hambourg et Vienne,
'.sextuplé à Leeds, Liverpool el Varsovie, septuplé à Shelfield et Glas;
gow,. Elle s’est muUiitliée par 8 ^
Munich, par 9 à. Leipzig, Budape.st
et Berlin, par 10 à Ballimore, poi'
25 à N. York et. Philadelpliie, }jar 245
à'Chicago et par 339 à Brooklyn.
Et cela, en Irés-grande partie, au
détriment ties campagnes !
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5.46(r.1i
Torre Peîlice — Inqirirner'ic Alpina.