1
Compie-courani avec la Poste,
(“KiX D’ABONNKMBNT PAR AN
ìtaiie , ^ Pj. 3
Etranger . ' * 6
Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Puisse, par abonnement
postal selon 1’Accorrf de
tienne ' Fr. 3
s’abonne :
Au bureau'd’Administration;
^hez MM. les Pasteurs ; et à
l’iulp. Alpina à Torre Pellice.
l^-’abonnement se paye d’avance.
Année XXXIII N. 51.
22 Décembre 1898
Numéros séparés denrandés avan
le tirage, 10 centimes chacun
À nnoncsj. 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — Ift centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
^’adresser pour la Bédactios àM.
N. Tourn, Torre'Pellice
ei pour r Admlnistratron à M.
Jean Jalla, prof., Torre Pellice,
Tout changement d’adresse coûte
I 15 centimes, sauf ceux du cornI mencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
VoM rno serez témoins. Act. I, 3. Suivant la vérité avec U charité. Eph.IV, 15. Que ton règnavienne. Mattli. VI, 10
O III III a i r 1
N'ityez point de peur — Pour la « Rivista
Cristiana» — Lettre de M. H- Tron
— Evangélisation — Programme de
la semaine de prières — Ribliograbiiie
— Revue politique — Annonces.
* lili ill
i,«
Luc, II, 10.
Ces premiers rnot.s de
bergers dan.s la nuit de Noël peuvent nous enseigner bien de.s cboses.
bos bergers sont dans cet instant
*^olennel les repiésentants de tout
peuple juif, les représentants de
bbümanilé entière Les paroles qui
'eur sont adressées le sont également
toute rimmanité et c’est dans leurs
senlimenls, dans leur situation que
nous devons nous replacer.
«Enfants des hommes, n’ayez
point de peur», ainsi commence ce
message dé Dieu à rimmanité perdue. Eu effet la crainte des bergers,
oe frémissement de la chaii- faible
*d- pécheresse lorsf|u’elle esf mise
*'ii Contact avec le monde invisible,
^‘^1 l'image et l’expression de son
®lat naturel Ea peur, voilà le preniiei' sentiment qui montre, déjà
chez les tout petits enfants, qu’iLs
ont conscience d’un désordre dans
le monde. Même avant que leur
intelligence s’éveille ils ont peur,
un instinct intérieur les avertit que
le mal existe et qu'il est redoutable.
Et plus ils avancent en âge plus
aussi ils apprennent à le connaître
et plus les motifs de crainte se
multiplient; peur des hommes, petir
de la mort, peur de tout ce qui est
inconnu et mystérieux, peur de Dieu,
peur de la manifestation de leurs
fautes cachées. Et plus l’homme a
appris par expérience quelles peuvent être les conséquences irréparables d’un seul évènement, fl’un
seul acte, plus il devint agité et
inquiet jusqu'à en être parfois paralysé et frappé de stérilité. Et quelle
est l’origine de cet état si pénible?
La mauvaise conscience. Ah ! dans
l’état normal où Dieu l’avait placé
pour vivre toujours en communion
avec Lui par la confiance, l’amour
et robéissance, ce sentiment ne pouvait trouver accès dans son cœur
car il pouvait dire avec assurance:
« Si Dieu est pour nous qui sera
contre nous?» ou plutôt il n’aurait
pas même pu concevoir (|ue (luélque chose lût contre lui, ^.l’enfant
chéri du Père céleste et riiistrumenl
docile de sa volonté. Mais dès qu’’il
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G
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vi,
2
402
eut violé son commandement et eut
rompu lui même cea douces relations
d’amour et de confiance, il ne put
plus regarder Dieu que comme un
Maître redoutable et dur, dont il c’avait à attendre que colère et châtiments. Dans l’Edeii il se cache au
lieu d’accourir à la voix de Dieu,
et qui de nous n’a entendu en luimême le grondement intérieur de
la conscience alarmée, écho de cet
appel solennel du Saint des Saints?
Qui ne coimaît, au moins en quelque mesure, celte frayeur (jui saisit
le coupable et ne lui laisse pas de
repos ?
Serions nous donc invités par la
fête que nous célébrons à refouler
cette crainte, à l’élouller ou à nous
en distraire par des moyens extérieurs? C’est là ce que le monde
voudrait nous persuader de faire, et
il ne réussit que trop à endormir
ou à distraire les consciences un
instant réveillées et salutairement
elîrayées. Mais le message divin
nous fait connaître un Sauveur qui
vient non pas nous rassurei' dans
le péché ou nous arracher simplement à ses conséquences terribles,
mais nous sauver du péché et nous
faire passer du service de Satan et
du monde à celui de Dieu. Si celle
suprême manifestation d’amour est
repoussée et échoue devant l'incrédulité et 1 ingratitude des hommes,
alors le juste juge exercera sui' eux
toutes les rigueurs de la loi éternelle. Mais, pour le moment, ce jour
est encore un jour de grâce. Le
Seigneur vient à nous pour pardonner et siiuver tous ceux qui voudront le recevoir avec foi. « N’aie
point de peur », loi peuple d'Israël
(|ui as si longtemps résisté à ton
Dieu, peuple de col ruide, peuple
qui as tué^ tes propliéte.s et lapidé
ceux qui t étaient envoyés, ne crains
point. Dieu lente cette fois le dernier,
le grand elfort pour te sauver. N’aie
point de peui', loi pécheur coupable, ;
•lui as été jusqu'ici insensible aux
appels de l’Evaitgile, toi (jui as fa- '
ligué Dieu par les résistances et
qui commence.s à ouvrir les yeux
sur la misère et la folie.
N’aie point de ¡)eur loi qui t'es
peut-être livré au,vice et qui maintenant verses des larmes amères
sur la conduite et te liens à l’écart
en osant à peine lever la lête. Le
message du ciel est p'our loi, pour
le plus grarnl coupable, si lu reviens
de tout ton cœur au Seigneur. Je
L’annonce une giande joie, ([ui sera
pour tout le peuple, c'est (¡u’aujourd’hui le Christ le Sauveur l'est
né, né pour loi aussi vraiment que
pour les bergers de Détiéhem, poulies Mages ou pour le vieillard Siméon. H. A.
POUR LA
"RIVISTA CRISTIANA,,
Cher Rédacleur,
Vous avez eu la bonté de nuttic
à notre disposition Echo pour les
communications que nous dé.-ii erions
faire à vos lecleui's, au sujet de la
résurrection projetée de la Hivisia
Crisüana.
Profilant de votre générosilé, nous
tenons à l'ernenuei' tout d’aboi'd,
tous ceux qui nous ont déjà fait
parvenir leur adhésion et leurs conseils; mais à l’heure i|u’il est nous
n’avons pas encore aiteinl le tiers
des abonnemenls nécessaires pour
faire revivre la lUvisla. Celte dei'niére quinzaine de Tannée sera donc
celle où Timrnense majorité de ceux
auxquels nous avons soumis notre
proposition déposera dans l’urne soi'
oui sous forme d’abonnement, ou
son non sous la forme d’un silence
élo<|uent.
Avant (|u’il soit trop lard, nous
invitons tous ceux f|ui s'inléresseid
à la cause de l’Evangile en Italie à
bien peser, eiilr’aulres, les considérations ci-après;
1“) Il n'existe actuellement eU
3
— 403
[ Ilalie aucune revue ayant poui' liul
: spécial fl’expoaer et de déi'endre la
vérité évangélique en visant aux
ditlicullés et aux besoins particuliers
des personnes cultivées. Est-il bon
de négliger ce moyen de travailler
ü l’évangélisation de noire patrie?
2®) Depuis (]ue la Bivisia a
soapendu ses publications, le nombre
de ceux qui peuvent (ministres on
non) contribuer, par leur travail, à
la rédaction d’une revue .s’est tmta.
bjement accru. La collaboration de
bien des personnes appartenant à
des églises clifléreriles, nous est dès
niaintenani assuiée.
3“) Bien que la iîiwista ne doive
Pf*s être im recueil tbéologique (en
cela nous sommes de l’avis de VEr.ho),
le voisinage d’une Ecole de TbéoIngie), ioinl à la lacililé avec laquelle les membres du comité directeur peuvent se i-enconlrer, ne
saurait nuire à une pareille enlreprise.
4®) Nos prix, enfin, (5 fr, pour
l’intérieur, réduits à 4 pour les pasteurs, évangélistes et maîtres d’écoîes; 6 fr. pour l’étranger), défient
leute comparaison. Aucune revue
étrangère ne donne douze numéros
'le 32 pages pour un prix aussi accessible à tous.
Florence, 51 Via Serragli.
Le l'omité proposant.
leltre de 1. Henri Tron
M. Pons a bien voulu nous com'é'iniquer une lettre qu’il vient de
Recevoir de M. le Modérateur adjoint
Cl dont nous transcrivons la plus
gcande partie. Elle est datée de Colonia Vaidense le '18 novembre. On
“îilt que M. Tron et ses compagnons
'le voyage, au nombre desquel était
le jeune professeur M. Jean Pons,
'lui devait prendre an l.ycée la
place laissée vacante par M. Beniamin Pons, s’embarquèrent à Gênes
le 8 octobre. Après une heureuse et
agréable traversée, ils arrivèrent à
Montevideo le 31 et furent reçus
d’abord par M. Max Ugon, étudiant
en médecine, et quelques heures
après par sou père, M. le pasteur
Ugon. Retenus deux jours à Montevideo pai' les formalités de la douane,
ils partirent le 2 nov. pour Colonia
Valdense, où ils arrivèrent le lendemain après midi (ils avaient passé
la nuit à San José dernière slalion
du cliemin de fer).
«Le jour de notre arrivée, un
grand nombre de personnes, surtout
appartenant à la jeunesse, se sont
donné rendez-vous à la première
maison vaudoise qui se trouve sur
le aol de la colonie, pour nous souhaiter la bienvenue, ce qu’ils firent
par des cantiques. Je leur ai adressé
quelques paroles; nous avons prié,
et ensuite, qui en char, qui à cheval,
nous nous sommes rendus au temple, qui se trouve encore à une
assez grande distance. Us avaient établi entre eux, même à l insii de M.
Ugon, qu’il y aurait un culte tout
de suite. Aussi, à peine arrivés à
la cure, nous avons fait nn peu de
toilette, et un quart d’heure après,
nous étions réunis en grand nombre
dans le temple, M. Bounous était
aussi là ...
Le dimanche j’ai présidé le culte
dans le vieux temple de la colonie
et pris part au cube de l’apièsmidi pour les enfauls et jeunes
gens. ...
],e lundi malin M. Ugon m’a accompagné jusqu’au Rosario, où M.
Bounous est venu nous rencontrer,
et j’ai passé huit jours dans le vaste
champ de travail du pasteur de
Cosmopolila. (le champ de travail
a 70 km. de long sur environ 20
de large, 1400 km. carrés. I.a population de celte immense paroisse
est d’environ 1700 âmes .... La moisson est grande, le temps est des
plus favorables, mais les ouvriers
manquent. Jeudi dernier nous avons
été faire une réunion dans une
4
- 404
fraction du groupe des Arlilleros.
Nous sommes parfis le malin rie
iionne heure et nous sommes arrivés à la nuit, et .nous, n’avons pu
faire qu’une visite eir deliors. du
culte. Et cette localité n’est qu’à micliemiji entre l’habitation du |)asieu.r
et. les groupes de - S. Pierre et S.
.(ea.n, qui appartiennent à la même
paroisse. ■
à Nous.avons eu d’autres cultes à
Cosmopoiita même, aux Arlilleios
et à Riachuelo. Partout nous avons
rencontré ■ de nombreuses assemblées, et assez bien disposées, Mais,
malgré l’activité de M, Bounous’
qui est aussi grande que possible,
et auquel tous rendent le témoignage qu’il fait-lout ce qu'il est
donné à un homme fourni de chevaux et voiture de faire, tou,s ont
l’irnpression que nos familles vaudoisesj dans plusieurs de ces groupes,
iorraant ensemble une population
de plus de 800 âmes, sont comme
un troupeau sams bei'ger.
dm dimanche 13, nous avons dormi
au Riachuelo et le malin à 4 heures
il pleuvait a verse. Nous avons ci'ii
qu’il nous serait im|)ossil)le de raire
les 80 Km. qui nous séparaient de
Colonia Vakiense pour assistci' le
lendemain matin à la dédicace du
temple, la distance u’élait [tas la
ddiiculté principale, mais les chemins
détrempés par la pluie devenaient
imjH’aticables ; les rivièj'e.s grossie.s
ioiment des courants [ti'olonds qu’ou
n’ose pas franchir. Mais Dieu dans
sa. botilé a retenu la jiluie vers les
8 heures, et nous avons pu partiiet tiavei.seï saris danger les rlviéi'cs,
quoique dans lel paso les chevaux
les plus petits n eussent que la lôle
et le do.s hors de l’eau; et pour
ferminei', nous avons eu encore une
averse. Mais grâce à Dieu, nous
sommes arrivés en bon étal.,,..
M, Tron donne fort peu de détails
sur les « lêtes solennelles et bénies jd
de la.dédicace, du temple, qui ont
heu le ..1o el le 16 novembrCj
supposant qu’un comple-rendu nous
en a élé envoyé. Nous l’attendoms.
É V A N CxÉLIS A TI O N
L’œuvre est en 'progi'és à San
Benio, soit dans les'écoles soit dans
l'église, nous les voyons par le ra|)pmd annuel que M.^ le pasteur Ginvaimi Pelrai envoie aux amis et aux
sou.scripteurs Les jésuites n’onl pas
réussi — et c’est Iteaucoiip dire —
dan.s leur campagne initiée conire
nos écoles. Même en promettant aux
éléves qui laisseiaient nos classes
pour les leui's, la nourriture pendant
la journée, des habillemenls, le,s objets nécessaii'es pour les leçons cl
bien d’autres choses encore, ils ne
parvinrent à nous ravir qu’une dizaiue de tilles. Malgré l’insislance des
émissaires qui visitèrent quelques
familles jusqu’à' 15 cl 20 fois, la Irés
grande majorllé resla fidèle à nos
écoles, el les [lai'enls lémoignèreul.
de leuT' euliére satisractiou pour la
manière affecluGuse et chrétiemie'
avec Laquelle leurs eufanis sont élevés chez les. protestants, Ce fut .de
toutes pai'ts une mariirestalion générale <ie sympathie qui doit encourager les personnes (jui sont à l’œuvre. i.e nombre des élèves Inscrils
s’est élevé jusiju’à 103, el lisse sont
tail lioimeur dans l’exameu subi par
flevant la Commission Gouvernementale. Un seul a échoué, et lous. les"
autres ont obtenu le diplôme (le IIceticft qui leur ouvre les portes des
gymnases et de.s. ecoles lechi)i(.|ues
du royaume.
I/écple du Dimanche est bien fiéqueiilée aussi, bien que les parents
négligent un peu d’y envoyer régühéi'ement leurs entants..
La Ligue promoirice du bien a
aus.si continué d’exercer son iniluence bienlaisante, et les enlanls
qui en font parlie se réunissent ntic
fois par semaine pour liavailler [)OUi'
le,s pauvres,.
5
4UL> —
Les cultes en, langue italienne sont
bien iréquenlés ainsi ¡|ue ceux en
langue feançaise. 1/on a pu remetíl'e
complâleniput. à neuf la chapelle ijui
est maintenant mieux adaptée poui'
le cuite divin, et deux amis ont fait
parvenir au pasteur leurs généreux
dons avec cette désignation: Pre~
niière pierre pottr la consIriicUon
d’une église. Nous souhaitons à la
congrégation vaudoise de San Remo
d’avoir bientôt assez de pierres pour
mettre la main à l’œuvre.
L’Asile pour les ¡eunes tilles n'en
est plus à ses premiers pas, il compte six ans d’existence et il est tort
'apprécié. La plupart des pensionnaires témoignent de l’attachement
à l’Asile et au personnel (|ui le dirige, et les réunions du üimatiche
sojit toujours plus régulièrement h’équenlées par les personnes de service dans les familles. C’est un plaisir
et un délassement pour ces jeunes
hiles que de pouvoii seréunir, causer,
c.hanler et prendi'e ensemble une
l)onne tasse de thé,
E. R.
PROGRAWIVIE
de la semaine de prières
Dimanche 1 Janviér, — DrewCATION : L’nnilé du corps de Christ,
<raprès Jean, 'XVil, 23.
Lundi 2 Janvier. — Actions do
grâce et Confession des péchés. —
Actions de grâces pour les bienrads
que Dieu a ré[saiidus pendant l’année dernièi'e sur nos lamilles, sur
nos Eglises et sur chacun de nous
individueliemenl;. — pour la liberté
religieuse dont nous joui.s.soiis.
Hnmilialion et Confession des péchés. — Nos péchés nationaux et
personnels. — Nos péché.s comme
cttrétiens: indifférence religieuse, liinidilé dans la confession individuelle du Nom de Jésus-Christ; notre
manque de zèle {¡oui' l’avancement
de son lègue.
Lectures: Ds. GUI, .1 à 15; CV, 1
à 8; CXl; 1 lhene, 1,1 à 9 ; Esdras,
IX, 5 à 15; Ds. XXXIl; Apocal.,
ID, 7 à 22,
Mardi 3 Janvier. — L’Eglise et
la Tie chrétienne. — Pour les pasteurs, les anciens et les diacres. —
Pour que nos Eglises soient visitées
et viviiiées par un Réveil profond
de la foi et de la vie, et que les
chréliens qui se sont refroidis recouvrent leur ancienne ferveur. —
Pour un accroissement d’activité et
de libéralité chrétienne. — Pour que
les chrétiens de nom soient amenés
à une conversion véritable.
Lectures: 1 Cor.. XII, 12 à 31;
Ephés., 111, 14 à 21 et IV 25 à .32;
Philip., 111, 12 à 21.
Mercredi 4 Janvier. — Les Nations. — Pour l’Italie et son Gouvernement. Pour le Roi et nos législateurs. — Pour le maintien de
la liberté et de la paix ; pour le réveil
de la conscience publique. — Pour
tous les peuples de la terre, et particulièrement pour ceux qui sont
opprimés et persécutés.
Lectures: Ps. Il; MatÜn, XXIV, 4
à 14; Rom., XUI, 1 à 8; 1 Pierre,
11, 13 à 18; 1 Tim., Il, 1 à 8
Jeudi 5 Janvier. — Les familles
et les Ecoles. — Pour nos familles
imari et femme.«, parenls et enfants,
maîtres et servilènr.«) — Pour une
meilleure observation du Culte domestiques. — Pour les écoles du
Dimanche. — Poui les cathécluimènes, les étudiants, les Unions de
Jeunes gens et les Unions de Jeunes
lilies.
Lectures: Coloss., III, 18 à 25;
Deulér., VI, 1 à 10; Marc, X, 13 à
17; 1 Jean, 11, 7 à 15; Eiihés., V,
25 à 31 et VI, 1 à 9,
Vendredi 6 Janvier, — La Mission
parmi les peuples païens. —■ Pour
l'œuvre des Missions en général et
tout spécialement pour celles aux(¡uelles notre Eglise prend une part
directe;, pour les élèves missionnaires’.
Lectures: Matlli., IX, 35 à 38, et
6
- 406
XXVIII, 10 à 20: Hom., X, 12 à 20Apoc,, II, 1 à 4, el, 8 à 11 , Esaie’
XUI 1 à 18.
_ Samedi 7 Janvier. -- J/Evangélisation et les Réformes sociales.
— Pour le.s Sociétés rrEvangélisaliori
parmi le.s calholii|iie.s el les I-irnélil.es, les évnngélisles et les colporteurs. — Pour une meilleure Observation (lu Dimanche, les Asiles
de Vieillards, les Orphelinats, les
Hôpitaux. — Pour que eha(|ue chrétien travaille^ autour de lui à amener
des âmes à l’Evangile de Jésus Christ.
Lectures: Mat tir, X, 15 à 21 ; Rom
XP 25 à 86; Jér., Vil, 1 à 12; Exode,
XX, 8 à 12; 1 Cor.,1, 17 à 26,
Dimanche 8 Janvier. — Prédication. - l a diversité du corps de
Ch ri.St.: Vous i^les le corps de Christ
el vous êtes ses membres chacun en
parliculier (1 Cor., XII, 27).
bibliographie ~
Ren.iamin Escande Souvenirs intC
mes. Extraits de son journal et i
de sa correspondance, Genève i
Jeheher, 1898 ’ |
Ce beau volume est un vrai mo- '
miment, élevé par celle (jui l’a le
plus aimé, au missionnaire ardent ■
et courageux dont la mort tragirpie, I
a .V!adagas(’ar, a brisé dans sa fleur
une carrière qui promettait de si i
licaiix fruits, i
l.’éditiou, élégante en soi, e.st de
|)ins ornée de 20 belles gravures
lioi's textes et 15 vignettes, tontes i
relalives mi Sénégal et lirées d’après ^
des clichés de M. Escande lui même.
Au portrait, qui ouvre le volume,
fait (ristemeut pendant, une vue de ,
la tombe érigée .sur les restes mortels '
de MM. Escande etMinault. D’abord,
une intére.s.sante et alfectuense notice biographique, due à la plume
de M. E. Darnaud, puis les extraits
Dé.s les premières lignes,
M Escande gagne le cœur du lecteur par sou âme ardente el en
meme temps réflédue, par le sen
liment trè.s net de sa voealion, (»aile saint optimisme qui le poussait
à avancer toujours, en dépit de Ions
les obstacles.
Envoyé an Sénégal, cette mission
ingrate qui dévore ses onvriers san.s
même leui- permelti.-e de voir des
li’uits de leur labeur, il y dé|iIoie
un zèle extraordinaire, en dépit du
climat, el insiste (loiir qu’on u’abandonne pas ce champ de travail,
mais qu’au coulraire on y envoie
lin (lersonnel suiiisanl pour remonler le grand fleuve dans la direction du Soudan ¡»our y enlreprendre enfin une œuvre de pionniers,
Gi’t amour ((u'Escande portait au
Sénégal, la lecture de ses lettres le
lait entrer dans le cœur des amis
des missions (|ui liront ce beau livre.
Mais le moment culminant de
l’inlérêt, c’est lorsque, à peine arrivé à Genève après les (‘aligues
d’un séjour éprouvant en Afrique,
E'.'cande accefife sans hésiter de
sacrifier son repos el les joies de
la famille [loiir monter sur la brécfie dans celle île que l’invasion
française a placée sous le joug de
fer (le.s Jésuites. Puis, au momenf
où il se dispose à présenter aux
indigènes les nouveaux pasteurs dont
la pré.sence va lui [»ermeltre de
retourner auprès des siens, il tombe
victime d’une lâche traliison.
En résumé, ce livre mérite l’atteiition de tous ceux qu’intéressent
les missions du Sénégal et de Madagascar et de tous ceux qu’attire
un beau caractère, une âme droite
el brûlant du désir de glorifier son
Sauveur par toute sa vie.
Ce volume de prés de 300 pages
se vend six francs. J. J.
Serinons, par M. N André-ViolLIER. Florence, Ciaudienne 1899.
300 p., avec un iieau portrait
de l’auteur.
Ee volume s’ouvre par une notice
biographique, écrite par M. le pro-
7
- 407
fesseur P. Geymoiial, ijui fait tléfüer
•levant nous la carrière bienfaisaiile
•le cet homme, enlevé d’une manière
inopinée à .-a famille et à son église
le 24 avril de celte eimée. En Algérie, en France, à Genève, en Savoie, eniin et surtout à Florettce
M. Andi'é a déployé un zèle infatigable, une activité exlraoidinaire,
une grande douceur de caractère
C[ir il savait rdlier' à une sage fer'nielé. Ir'availlé depuis (juelques années par utre intirmilé des plus
pértibles pour' urt prédicateur, il ne
voulut pas r-alentir' l’accomplissement
de ses lâches miritiples, disant (ju’il
pi'éfér'ait mourir (|ueb|ue.s anttées
plus tôt (jue merter une vie inutile.
1.1 noirs .souvient d’une réunion dans
ntl (|uartiei' populaire de Florence
où M. André lorçait sa voix à se
briser la poitrine pour dominer les
bruits de la foule présente rjui ne
savait hélas! que se moquer bauternent de ces ellbrls douloureux.
Ee recueil comprend onzesermons,
mus assez courts, car M. André, rjui
n écrivait pas en vue de la publicité,
réservait de développer d’abon•lance telle partie de son sujet. La
beauté du style, la lámate française
•|nil maniait à la perfection, la
•îbaleur des exliorlations, les applications directes font de ces sermons
une source précieuse d’éditication,
andis que leur brièveté prévient
la fatigue ipie l’on ressent si aisément (laiis des lectures de ce genre,
M. Tony André, fils et succe.sseur
•le celui dont il a pieusement recueilli ces quelques sermons, prépare fcii outre une notice historique
snr l’église réformée de Florence,
'|ui ne poijrra rpi’étre d’un grand
intérêt et à laquelle nous souhaitons
des à présent de nombreux lecteurs.
^ J. J.
PENSÉE
l'à où tu ne peux rien voir, crois
due Dieu voit pour loi,
Lavaier.
Ileviie Poliliqiie
La discussion du bilan des Affaires Etrangères a offert à M. Canevaro l’opportunité
de démentir le bruit que Ménélik mar’clie
vers le Tigré avec des intentions hostiles
pour l’Italie, sous prétexte de venir requérir la soumission du ras Mangascia qui
s est révolté et à qui, dit-il, le Gouvernement italien a conseillé de se soumettre.
11 a ajouté qu’il nous convient de garder
le haut plateau jusqu’à ce que ta question
des limites des coulins ne soit l'ésolue;
après quoi on pourra, si on le juge oppoi-lun, réduire notre occupation militaire
à Massaouah. Cela n’a pas empêché le député Bovio de déposer un ordre du jour
invBarit le Gouvernement à abandoiiner
délinitivemeiit l’Erytlirée, ordre du jour
que les hon. Soulier et Facta ont voté,
avec 81 autres députés. Ouï les déclarations de MM. Pelloux et Canevaro, la
Chambre a, très opportunément, croyonsnous, vu que le moment de nous retirer
serait mal choisi, repoussé à l’appel nominal l’ordre du jour Bovio par 172 voix
contre 83. M- Canevaro déclare en outre
que jamai,® tes relations de notre pays
avec les puissances étrangères n’on été
plus cordiales.
A noter aussi, à ¡’occasion de l’examen
du bilan de l’intérieur, un bon discours de
M. Giolitti qui s'est déclaré contraire aux
lois exceptionnelles et aux états de siège;
apparemment, disent ses adversaires, pour
faire sa cour à l'Extrême Gauclie. Le fait
est qu’elle l’a chauleureuseraent applaudi
et que l’ex-président du Conseil recommence à percer. Son tour reviendra, n’en
doutez Jiullenuent.
Séance orageuse à la Chambre française
à propos du soi-disant dossier secret de
l’affaire Dreyfus qui, d’après les antiDreyfusards malgré tout, ne devrait pas
être livré à la Cour de cassation (qui le
réclame pour la révision) sous prétexte
qu’il contient des documents concernant
la sûreté de l’Etat! Ce sont les derniers
efforts impuissants des jésuites, de la presse
vendue et de l'état major aux abois. Ils
ont du reste comblé la mesure en ouvrant
une souscription en faveur de la veuve
d'i faussaire Henry, souscription qui a
dépassé les 70.000 fj’. Nous hâtons par nos
vœux le jour où tous ces gens sans vergogne seront voués à l’exécration de tous
les Français honnêtes et où la vérité aura
son triomphe complet.
La rébellion du Semen (Arabie) contre
la Turquie prend des proportions inquiétante.«, et 30-000 soldats turcs vont prochainement attaquer les rebelles, si la
promesse du Gouvernement du Sultan de
réformer et de réduire les impôts qui les
écrasent, n’obtiendra pas d’effet.
8
40B
GUIDE DES VALLEES VAUDOISES
PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ d’uTILIT'É PUBLIQUE
330 pages de texte.
30 gravures
Une grande carte topographique à cinq couleurs
PRIX' L. ÎÇ — Relié toile et or L. dl {franco)
S'adresser au Président de la Société: D*' 1). Rivoil', Torre Fidlico
A
%
DEPOTS:
la ’'■''om* ; Chez les lil)raires (Mlles et Jourdan.
’'l'iii'iii : CbciZ le Concierge du temple, Via Pio Quiuto, 10.
POUR LA MAISON UNIONISTE.
Poui' ne yurs erilr'àver les ventes
qui ont en lien pendant, l’année qui
vu s’écouler .1 ’Union etir-éLiemie
à renvoyé à ¡’année ftrmdiaiiu? le
.llaznr an yjroiil dé la projetée
Maimn unionisle. Nous avons donc
rhonneur de rappeler aux personnes
qui veulent s’intéresseï' à cette œuvre que ce Bazar qiui'a lieu d). V.
en Seplemhre 1899, et que les dons
en- r.i'gent, ou en ohiets de n’importe
([uél genre, sont dè.s à présent reçus
avec reconnaissance parle pré.sident
d’ i’Ünioii
-, [.UKïi Gk'ruano, riégociani.
Il WitlJ
4tV année.
JOURNAL l’OÜR TOUS ILLUSTRÉ
Paraissant deux fois par moi.s cl
AVIS
Les abonnés à la Liberté Chrétienne
sont prévenus que, sauf déolaratkm contraire de lûiir part, ils continueront à re. eavdir cette Revue (qui va redevenir msnsüfille) aux mêmes'conditions que par le
. passe.
Comme il manque cinq ahonneinents
pour atteinih’0 le cliiiTre qui donne, droit
■ à un prix de fevenr je prie instamment
les personnes qui peuvent, .se procurer î’a
■ vantage d’ntie lecture saine et, rortifiante, j
de faire parvenir leur ailhegion, avairt la
(in du mois conrarrt, an soussigné. |
Torre UeUice, le 21 Décembre 1898.
•].-P. Pons. i
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellico — Imprimerie Alpini*
j
1
forma'nl à lu fin de l’année un volume de pi'è.s de 600 pages avec
pins de 50 gravures.
Grâce à la variété de sou conleiiu,
la Famille est bien nn journal pour
tous et son extrême l)on marché le
met à la portée des Iroiirses les ()lus
modesles, — Numéro spécimen
Prix lie rahoiiiieiiient aiinnel;
5 francs pour la Suis.se et tous
les pays.
Toutes les personnes qui avani
la fin de ce mois s’abonneront pour
1899 recevront gratis le dernier numéro de 1898 et amont droit à la
Prime gratuite
consistant en une valeur de 5 (rancs
en livres à cb(.usir enire 15 yoliimr.s
olferts pai' les édil.eui’s de la famild'
(Envoyer i franc |)oiir le port des
volumes).
GEORGE BRIDEL ET C.IE, A LAUSANNE.
J