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Cinqaante~haitì^ine année.
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VALLEES
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Vallées Vaadoises
Italie (en dehors des Valléei, et Colonies
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, |nstes, pares, aimables.»,, dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
AVVISO 01 CONCORSO.
Il Moderatore della Tavola Valdese
visto la Legge 22 Dicembre 1921, N”2057 ;
visto il Regolamento 3 Agosto 1908, N°623;
visto il Regolamento 1 ° Aprile 1915, N° 562;
bandisce
un Concorso interno per titoli fra gl’insegnanti deiristituto che siano nelle condizioni prescritte dalla Legge e dai Regolamenti, per il conferimento dell’ufficio
di Preside del Liceo-Ginnasio Pareggiato
Valdese di Torre Pellice.
Le domande dei concorrenti devono
essere inviate al Moderatore della Tavola
Valdese, in carta legale da una lira, con
titoli e documenti che si ritengano opportuni nel proprio interesse, entro il 31
Luglio p. v.
La procedura del concorso seguirà le
norme del Regolamento 3 Agosto 1908,
N. 623, e 1® Aprile 1915, N° 562, relative
alle scuole pareggiate.
Torre Pellice, 15 Giugno 1922.
y® Il R. Provveditore II Moderatore
Staffetti. B. Lécer.
PAROLES DE VIE
La sévérité de Dieu.
« Considère la bonté et la sévérité de Dieu ». Rom. XI, 22.
La sévérité de Dieu, je ne veux pas la
chercher dans l’Ancien Testament, du
moins à présent. Je veux la considérer
en Celui qui a pu dire: « Celui qui m’a
vu a vu le Père », et que, par une déformation singulière, on est arrivé à représenter uniquement comme le Maître « doux
et tendre ». N’a t-on pas aussi prétendu
que le jeune prophète de Galilée s’est
assombri peu à peu jusqu’à devenir un
prophète fanatique? Mais cela n’est pas:
si l’on pense, comme nous le pensons,
qu’il y a eu deux purifications du temple
de Jérusalem, celle que Saint-Jean nous
rapporte et qui date du premier temps
du ministère de Jésus (II, 13-17) et celle
que Matthieu raconte (XXI, 12-13) et qui
eut lieu sans doute le lendemain du jour
des Rameaux. Jésus est bien le même,
et contre les mêmes violateurs de la sainteté divine il a les mêmes sévérités.
Qui pourrait suivre Jésus à travers les
Evangiles sans frémir aux accents de sa
sévérité, en particulier contre 1,’orgueil,
l’hypocrisie, l’avarice? Non certes qu’il
reste indifférent ou impassible devant
d’autres péchés. Mais ces autres péchés,
la sensualité par exemple, ou la tromperie, ou l’improbité, font. Si l’on ose
dire, moins bonne figure dans le monde ;
ce sont des vices moins respectables et
qu’on cache mieux. Ne peut-on pas être
honnête homme en étant orgueilleux, et
avare, et hypocrite par surcroît? Plus
les déguisements sont habiles, plus Jésus
tient à les arracher pour mettre à nu la
plaie profonde.
Sa sévérité demeure la mêîne contre des
péchés qui sont les mêmes après dix-neuf
siècles. Qui donc oserait dire que l’orgueil humain ait capitulé devant la sévérité
divine? On croirait plutôt qu’à force de
civilisation, il se soit raffiné et compliqué,
cet orgueil dont l’un des meilleurs entre
les païens disait: « l’orgueil le plus orgueilleux et le plus insupportable est celui qui
se cache sous le dehors de la modestie».
à moins dirons-nous que ce ne soit sous
les apparences de la piété. Ne croirait-on
pas aussi que l’amour, la convoitise de
l’argent, qui ont existé de tout temps, sont
plus que jamais redoutables dans les
temps modernes ?
N’entendrons-nous pas siffler le fouet
de cordes? N’éclate-t-elle pas ou ne menace-t-elle pas d’éclater, cette « colère de
l’Agneau », dont Saint-Jean a entendu
l’explosion (Apoç. VI, 16), et ne comprenons-nous pas que « c’est une chose
terrible que de tomber entre les mains
du Dieu vivant?» (Hébreux X,31).Certes,
la grâce demeure la grâce; mais nous n’en
pouvons admirer et adorer le mystère
sauveur qu’à la condition de sentir d’abord
peser sur nous la sévérité de Dieu.
{Le Christianisme). B. C.
Je ne sais qui a dit: « Pour diminuer
le nombre des prisons, il faut augmenter
le nombre des écoles ». Il y a certainement beaucoup de vrai dans cette pensée. L’ignorance — croyons-nous — n’a
jamais produit rien de bon, si l’on ne
veut pas prendre pour des vertus les
mœurs à peu près animales qui caractérisent l’homme dénué de toute instruction. Aussi applaudissons-nous à tout
nouveau projet de loi ayant pour but de
fonder de nouvelles écoles ou d’améliorer
l’état de notre instruction primaire. Car
c’est le peuple qui nous préoccupe davantage. Nous voudrions même voir disparaître beaucoup plus rapidement la
tache noire de l’ignorance, qui s’étend
encore trop sur certains coins magnifiques de nos provinces méridionales. Le
manque d’instruction n’est certainement
pas favorable au développement des beaux
talents et des nobles qualités de notre
peuple. Mille trésors cachés et perdus
pourraient être manifestés et mis en valeurs, si notre peuple était plus instruit
et mieux cultivé.
Toutefois nous nous garderons bien
d’attendre de l’instruction, telle qu’elle
est donnée dans la plupart de nos écoles, ce qu’elle ne saurait jamais produire:
la transformation morale, vraie et profonde, des enfants qui en jouissent maintenant, et qui formeront le peuple de demain. C’est pourquoi nous nous permettons de reviser l’affirmation, un peu trop
catégorique et unilatérale, qu’il suffit
d’augmenter le nombre des écoles pour
voir diminuer la triste population de nos
prisons, qui, hélas ! ne sont pas toujours
des instituts de relèvement !
Mais laissons les prisons, et ne parlons que de notre vie sociale telle qu’elle
se déroule jour après jour dans l’atmosphère de la pleine liberté dont jouit notre pays. Est-elle devenue meilleure depuis que les écoles se sont multipliées
et... peut-être aussi améliorées ? Non,
vous en convenez aisément. Les désordres, les violences, les vols, les meurtres,
les crimes grossiers ou diaboliquement
raffinés rehiplissent de trop nombreuses
colonnes dans nos journaux quotidiens,
pour que l’on puisse croire à une transformation salutaire des mœurs de nos
contemporains. Ajoutez à tous ces sinistres éclats de Tesprit du mal, les haines,
W injustices, les médisances, les tromprié^-les fraudes sans nombre qui for‘iliént iiè réseau social dans lequel nous
Sommes obligés à nous mouvoir avec
beaucoup de prudence et de circonspection ; pensez enfin à la vague de frivolité
It de dissipation qui nous enveloppe, aux
passions parfois rebutantes qui s’embraient un peu partout, au matérialisme effronté ou habilement masqué qui est deVenu la base d’action de la grande majorité, et vous aurez devant les yeux le
tableau épouvantable du mal qui règne
dans notre pauvre monde, en dépit de
toutes nos écoles et de toute notre instruction.
Notre vieille Europe, qui passait pourtant pour être le cerveau du monde, a
donné un terrible démenti à ceux qui s’attardaient encore à croire que le vrai progrès consiste dans le développement des
facultés intellectuelles d’un peuple. Les
nations les plus cultivées n’ont pas été
exemptes des plus tristes phénomènes
de barbarie que puisse enregistrer l’histoire moderne. Et le chaos moral, dans lequel se perd la voix des sages, comme
le chant d’un oiseau au milieu de la tempête, est-il dû peut-être au manque de
culture, entendue comme on l’entend géfléfalement? Les hommes les plus cultivés du monde ne se sont-ils pas réunis
cent fois pour relever les ruines et mettre un peu d’ordre là où il n’y a que
folie et pillage, sans y réussir? De tous
côtés on discute, on analyse, on pèse, on
propose et dispose, mais l’humanité n’en
continuera pas moins à se tordre dans
ses convulsions de souffrance aiguë, que
l’ivresse des joies mondaines ne fait que
souligner et accentuer.
Le mal est donc très profond et de nature morale plus qu’intellectuelle. Dès
lors, il est inutile d’essayer de le guérir
avec des remèdes extérieurs : les cataplasmes de nos diplomates et de nos
législateurs ne peuvent pas produire le
miracle de la guérison. C’est la conscience
de l’humanité qui est gravement malade.
Et la conscience, vous le savez, c’est le
moteur de notre vie sociale. Redonner au
moteur son fonctionnement normal, c’est
du même coup sauver la machine et en
assurer le rendement pour le bien-être
de l’individu et de la collectivité.
Transformer les consciences individuelles, c’est transformer la conscience
sociale. Cette œuvre de transformation
est difficile et complexe: il faut d’abord
détruire pour pouvoir ensuite édifier. Détruire la conception matérialiste de la vie,
pour la remplacer par la grande réalité
spirituelle de la sainteté de la vie. C’est
dans cette direction que doit s’orienter la
grande réforme sociale qui doit sauver
l’humanité de l’abîme.
Et cette réforme pourrait et devrait être
effectuée en grande partie par l’école. Car
c’est là — plus encore que dans la famille — que se forment le caractère et
les tendances directives des nouvelles
générations. Nos écoles sont-elles à la
hauteur de cette grande et noble tâche?
Non, sans doute; et, à l’état actuel de
notre législation scolaire, elles ne pourraient même pas l’être. Les louables efforts de quelques-uns de nos instituteurs
et institutrices, pour transformer leur emploi en un noble apostolat, n’en sont que
plus dignes d’être admirés. On va à
l’école pour s’instruire. Voilà une vérité
reçue par le consentement général de
tous les parents, qui n’y voient généralement que le but purement utilitaire et,
je dirais, matériel. On cherche à y développer la mémoire et l’intelligence des
enfants. Et heureux sommes-nous quand
il en est vraiment encore ainsi. Mais en
seront-ils meilleurs pour cela ? J’ai connu
de fameux coquins qui avaient appris joliment l’arithmétique, l’histoire, la géographie et les autres notions qu’on donne à
nos écoliers; et ils savaient se servir de
tout cela fort habilement pour alimenter
leurs vices et tricher leur prochain.
L’instruction ne suffit donc pas et elle
n’est même pas la principale chose pour
préparer nos enfants à bien vivre et à
être utiles à leur pays. L’éducation est
cent fois plus nécessaire. L’idéal serait
donc que l'instruction se transforme de
telle sorte qu’elle devienne un puissant
moyen d’éducation. Savoir quelque chose
vaut infiniment moins que valoir quelque
chose. On pourrait me faire remarquer
que la pédagogie enseigne bien mietix
que cela et que l’éducation — au moins
sur le papier — entre pour une large
part dans nos programmes scolaires. J’en
suis. Mais sur quoi repose-t-elle cette
éducation, et quelle en devrait être la
base ?
C’est ce qui formera le sujet d’un prochain entretien. F. PEYRONEL.
Us Yauliols
I k renier
— 30 Juin tÿéo —
La paix de Cateau-Cambrésis (1559)
avait été suivie d’une entrevue secrète
où la France, l’Espagne, le duc de Savoie et le pape avaient décidé la guerre
à outrance au protestantisme. Cependant,
chaque souverain retrouvait ses Etats
dans de si misérables conditions, après
soixante ans de guerres sans cesse renaissantes, qu’ils ne purent pas exécuter
tous leurs projets.
L’inquisitibn espagnole avait rallumé
ses bûchers, sous l’œil protecteur du fanatique Philippe 11; les Vaudois de Calabre commençaient à sentir l’approche de
la tourmente, qui allait les engloutir; en
France, la toute-puissance des frères
Guise, oncles de la jeune reine, Marie
Stuart, présageait des jours bien sombres aux Huguenots; en Piémont, Emmanuel-Philibert avait étouffé dans le
sang, ou dispersé au moyen de l’exil et
des confiscations, les congrégations de
Carignan, Vigon, Méane et mainte autre.
Mais tout cela n’était qu’un commencement de douleurs, et ce n’était rien
auprès des projets grandioses de la cour
de Rome.
Dans la semaine de Pâques 1560, les
puissances catholiques, reprenant le dessein ébauché à Cateau-Cambrésis, projetaient de réduire d’abord Genève, ensuite
Berne et les Cantons protestants. Emmanuel-Philibert se flattait d’être le généralissime de la nouvelle croisade. Le 28
mai, une mission, qu’il avait envoyée à
Paris dans ce but, obtint du roi François Il une réponse dilatoire au sujet de
Genève, que le duc et le pape étaient
particulièrement anxieux d’occuper.
2
>5 S
Voyant que les circonstances étaient
peu propices pour entrepiendre ce grand
projet, le duc de Savoie tourna les yeux ■
vers les Vallées Vaudoises. Il y envoya
Philippe de Raconis et le comte de la
Trinité, membres de la Commission qui
avait extirpé la Réforme dans la plaine.
Le 29 Juin, devant les syndics et les
pasteurs vaudois réunis, les commissaires déclarèrent que les demandes qu’ils
avaient présentées à S. Altesse, avaient
été envoyées au pape, en même temps
que leur confession de foi, et qu’on en
attendait les réponses. En attendant, ils
offraient de libérer les prisonniers et de
suspendre toutes les procédures, si les
Vaudois laissaient célébrer la messe dans
chacune des Communes des Vallées, et
que leurs ministres cessassent leurs prédications, vu qu’on leur enverrait des
ecclésiastiques qui prêcheraient la Parole
de Dieu. (Mais comment auraient-ils annoncé aux Vallées l’Evangile qu’ils brûlaient dans la plaine avec ceux qui le
possédaient?).
La congrégation générale des Communes des Vallées, réunie le lendemain, 30
juin, prit cette délibération, que les populations ratifièrent le 3 juillet, et qui
fut communiquée aux commissaires:
Le duc était le maître de faire célébrer
la messe partout où il voudrait, mais
aucun Vaudois n’y assisterait.
Quant aux prédicateurs qui seraient
envoyés, s’ils annonçaient la Parole de
Dieu, on les écouterait, sinon non.
On refusait carrément d’imposer silence
aux pasteurs, sans qu’ils eussent été convaincus d’être dans l’erreur.
Au reçu de cette réponse, aussi claire
que résolue, les commissaires « s’en retournèrent très mal satisfaits », dit la
chronique, et pour prouver la vérité des
doctrines romaines, ils ne surent rien
faire de mieux que de publier à nouveau
les édits de prohibition.
Au reste, leur collègue Corbis n’avait
même pas attendu ce moment pour recommencer ses brigandages, à l’aide des
sicaires qu’abritait l’Abbaye de Pignerol.
J- J
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. La réunion des Unions
Chrétiennes a eu lieu à la Vachère, Dimanche 25 courant. Un bon nombre d’unionistes et d’amis se retrouva, à 10 h. 1/2,
sur le haut du col, pour assister au culte
présidé par M. le pasteur Bertinatti, qui,
après un chaud appel aux présents, donna
successivement la parole à MM. Revel,
pasteur, et Attilio Jalla, professeur.
L’après-midi se passa gaiement, en chants
et jeux. Sous la direction de M. Revel, on
inaugura la nouvelle RaccoUa di Canti, pour
les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, qui
obtint un grand succès.
LA TOUR. La Société missionnaire de
jeunes gens, Pra del Torno, a tenu sa
séance anniversaire Lundi soir, dans la
Maison Vaudoise. Un bon public assistait.
La lecture des différents rapports a montré que, malgré une petite diminution dans
le nombre des réunions présidées par nos
jeunes gens, diminution due au fait que
dans plusieurs paroisses des réunions missionnaires ont été présidées par d’autres
personnes, les recettes s’élèvent à la même
somme que l’année passée, ce qui permettra à notre ancienne Société de reprendre
avec courage son travail bienfaisant l’automne prochain.
Plusieurs orateurs exprimèrent à nos
jeunes gens leur reconnaissance pour le
beau travail accompli.
— Samedi prochain, à 4 h. 1/2, aura
lieu, D. V., le Saggio présenté par les enfants de notre Asile Froebellien. Tous les
amis des petits sont cordialement invités.
— Dimanche prochain aura lieu, D. V.,
un culte à la Sea de La Tour, à 10 h. 1/2.
NEW-YORK. Cher « Echo » 1 Nous t’apportons de très bonnes nouvelles. Avec la
fin d’Avril une partie de l’activité de notre jeunesse — dans l’église — va se ralentir. Quelques-uns même sont partis pour
la campa^jB et, caieux encore, un bon
nombre se sont embarqués ]^ur retourner ^
dans nos chères VâUées Vaudoises, en nous
disant; « Aa-revoir à cet automne ! ». i
Donc, bonnes vacances, chers amis, et
que le Tout-Puissant vous accorde la joie
de pouvoir jouir d’un repos bien mérité
au sein de votre famille.
— Le jour de Pâques, Jean Etienne Peyrpt, du Crouzet, et Suzanne Rostan, de
Prali, se sont unis en mariage. La cérémonie a eu lieu chez la sœur de la mariée,
M. et M.me Louis Peyrot, aussi de Prali,
et le repas de noces s’est fait dans le beau
restaurant de Benjamin Baral-Magnelin, à
Staten Island. Quelle belle et bonne journée pour notre congrégation Vaudoise! Notre chapelle était bondée et 80 personnes
environ se sont approchées de la Table
sainte. Edmond Louis Tron, de Salse, le
seul catéchumène admis, a eu la place
d’honneur !
— Une vingtaine de nouveaux membres, venant des différentes paroisses des
Vallées, ont manifesté le désir d’appartenir à notre congrégation.
— Le 20, notre jeunesse a donné sa dernière soirée — cette fois-ci très bien préparée et admirablement bien réussie. La
« salle des conférences » qui est le lieu où
se réunit le Presbytère du Greaier New-York,
ce soir-là a été témoin non pas de discours
dogmatiques, mais de chants, monologues,
morceaux de piano, de violon et récitations.
Une comédie; Chacune son tour, donnée
par M.lles Amandine Pascal du Villar, Alice
Genre et Elda Tron de Salse, a été le clou
de la soirée. La Modestia, exécutée par le
pasteur G. Lisi, M. Fédon avec M.lle Ernestine Forneron de Prarustin, a suscité
l’admiration de tous.
Les 200 personnes environ qui étaient
présentes, n’ont certainement pas regretté
d’être venues. Babth. Teon.
PERRIER. On rappelle que Dimanche
2 Juillet, à 2 h. de Taprès-midi, aura lieu,
D. V-, aux Fontaines (paroisse de Rodoret), une réunion des Unions Chrétiennes
de Jeunes Filles des quatre paroisses de
la haute vallée de Saint-Martin: Pral, Rodoret, Massel et Perrier-Maneille.
On aura le plaisir d’y entendre M.lle E.
Meynier, secrétaire nationale, qui sera précisément de retour d’un congrès international des Unions Chrétiennes, qui a eu
lieu en Autriche.
Les mères de famille qui en auront le
loisir y sont cordialement invitées.
L. T.
POMARET. La fête des promotions à
l’Ecole Latine a eu lieu ce 22 Juin. M. le
prof. comm. I). Jahier, directeur de l’Ecole,
ouvrit la série des discours avec une allocution très appréciée, et fut suivi par
MM. L. Marauda, membre de la Table.
H. Tron, P. Chauvie, H. Forneron, C. Jalla
qui adressèrent aux élèves leurs bons vœux
et d’appropriées exhortations. L’on a fait
remarquer, entre autres clioses, la place
que TEcoIe Latine occupe dans nos Vallées, non pas en vue seulement des élèves
qui se destinent aux études supérieures,
mais en vue du degré de culture qu’elle
offre à ceux-là mêmes qui se voueront aux
travaux de la campagne ou qui chercheront à l’étranger leur gagne-pain.
Un dîner fraternel eut lieu après la fête,
auquel prirent part MM. les Professeurs
avec leurs familles, les parents des élèves
et les amis de l’Institut.
Voici les noms des élèves promus :
A la ^.me classe : Rostan Ermanno, Tron
Eugenia, Peyronel Adelina, Rostagno Arturo, Garrou Alba, Grill Speranza, Grill
Maria, Ughetto Giulia, Ribet Irma.
A la 3.me classe : Fornerone Ilda, Rostan
Clara (m. 0.), Rostan Olga, Micol Ulisse,
Bert Amedeo, Castino Emilio, Peyrot Emilio, Reynaud Alice.
A la 2.me classe: Pons Enrichetta (m.
0.), Rostagno Giovanni, Gay Alina, Pons
Rina, Pons Elvira, Venturini Emilia, Micol
Edoardo, Pons Marcello, Peyronel Alfonso.
Trois nouveaux élèves ont déjà été admis en première classe. Beaucoup d’autres
viendront s’inscrire après l’examen de
maturité.
«i-Nqus nous réjouissons des bons résultats,,
et ih tra^aü, sérieux et fcdj|scieitcieux quia ■'caractérisé la vie de (“ïchie Latine pendant toute l’année scolàîre.
— Dimanche 2 Juillet aura Heu la solennelle installation de M. Jules Tron, récemment nommé pasteur titulaire de la
paroisse. Le discours de circonstance sera
prononcé par M. le pasteur J. Bertinatti.
PRARUSTIN. {Retardée). Un terrible
fléau vient de frapper notre paroisse.
L’après-midi du Dimanche 18, un orage
affreux se déchaîna sur nous, et toute notre belle campagne a été frappée par une
grêle .semblable à la septième plaie qui
frappa le pays de Pharaon. Puisse-t-elle
au moins avoir pour nous de meilleurs résultats, et nous rapprocher du Seigneur!
L’on peut affirmer que à peu près tout
le territoire de la paroisse a été dévasté.
Le produit de la vigne est anéanti pour
deux et peut-être même pour trois années;
le blé et les légumes sont flétris; dans certaines localités. Ton ne voit plus une
feuille sur les plantes ! Nous exprimons ici
toute notre sympathie fraternelle à nos
très chers paroissiens, et nous les recommandons à la sympathie et aux prières de
tous nos frères en la foi. Puissions-nous
tous nous rapprocher toujours plus de
Dieu; Ses consolations nous seront assurées, et Ses bénédictions reviendront sur
nous.
— A l’heure même où l’orage dévastateur s’approchait, nous nous préparions à
célébrer la fête annuelle de l’Union des
mères, de l’Union des jeunes filles, et de
nos jeunes sœurs récemment admises au
sein de l’église. Au lieu d’une fête, ce fut
une heure de recueillement, dans la prière
d’humiliation, et dans la méditation des
paroles consolatrices de l’Evangile, qui pénétrèrent comme un baume réconfortant
dans notre cœur endolori. Naturellement,
le nombre de sœurs présentes était bien
réduit. Mais nous exprimons toute notre
reconnaissance envers M.me Louise Gardiol
et M.me Ida Jalla pour leur visite et pour
leurs paroles si bienfaisantes.
En son temps, nous eûmes aussi la visite de l’Union de jeunes filles du Pomaret, avec sa présidente M.me Lantaret, que
nous remercions pour le message si affectueux qu’elle nous apporta.
G. Beetinatti.
— Dimanche, le 18 Juin, a été un jour
bien solennel pour cette paroisse ! Tandis
que l’Union des mères s’était donné rendez-vous au presbytère, où une fête avait
été organisée et où M.mes Gardiol et Jalla
devaient leur adresser la parole, un violent
orage éclata et la grêle détruisit, en quelques minutes, les vignobles prospères qui
promettaient une abondante récolte. Les
mères ne purent pas se trouver au rendezvous et la fête fut renvoyée. M. le pasteur
Bertinatti et quelques dames eurent la généreuse idée de consacrer aux vieillards de
VAsile de Saint-Germain quelques kilos de
biscuits préparés pour l’occasion, ce dont
nous leur exprimons toute notre reconnaissance, en demandant à Dieu de soutenir
et de fortifier nos frères de Prarustin dans
la rude épreuve qui vient de les frapper.
C. A. Tbon.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Lorsque le groupe parlementaire socialiste — malgré le veto que lui opposaient
tous les grands organes du parti — s’était
prononcé pour le collaborationnisme, il avait
son idée de derrière la tête: renverser le
ministère et tenter un essai de gouverner
avec les « populaires ». Comme cela a été
dit, les populaires se sont dérobés, et voilà
nos « coUaborationnistes » qui se dëjagent sous prétexte de ne pas troubler
l’union du parti, au grand étonnement de
tout le monde, y compris des socialistes
mêmes. Il paraît que les temps ne sont
pas mûrs; il est d’ailleurs bien plus facile
de critiquer que de gouverner !
La Chambre continue à travailler, malgré les orages qui se déchaînent périodiquement dans l’auguste (!) assemblée. Mais
passons sur les pugilats et les invectives
aanaâUiBsâiiMSiiÉie
auxquels « fascistes » et socialistes du Parlement nous ont désormais habitués, et
récas|Îtulons l’ouvrage de la semaine. Il y
a d’abord l’examen et la votation du projeÎ de réforme du Monte Pensione
pour les instituteurs primaires, qui améliore
très sensiblement les pensions, et permettra aux intéressés, après 40 ans de service,
y compris les années de service militaire,
de liquider une pension égale au traitement. En outre, il est convenu d’admettre la réversibilité de la pension sur la
veuve... ou le veuf en cas de mort du titulaire, et d’accorder une augmentation
annuelle de 1000 francs à tous les anciens
« pensionnés ». — Nous avons ensuite la
discussion et l’approbation du budget des
Colonies. Le Ministre rémarque, à ce propos, que les Colonies coûtent 300 millions
par ah à TEtat, et n’en rapiportent que
50; mais elles n’en sont pas moins une
nécessité pour un pays comme le nôtre.
Quant à la colonisation rationnelle et intensive de la Lybie, le même Ministre déclare qu’elle ne sera possible que le jour
où le pays sera totalement pacifié. — Le
projet du « latifondo » est maintenant à
l’étude; les différents partis se sont entendus pour le simplifier et le modifier très
sensiblement sans perdre de vue le grand
but qu’il doit atteindre: de faire l’intérêt
de la collectivité et d’augmenter la production. La discussion est loin d’être épuisée. Nous aurons très prochainement l’exposition financière du Ministre du Trésor,
et il ne faut pas nous attendre à des choses particulièrement réjouissantes !
Nos Souverains ont eu, à Copenbagcn, un accueil des plus enthousiastes, des
piûs chaleureux. Toute la ville était pavoisée des couleurs italiennes en leur honneur; la presse, unanime, leur rend hommage; même l’organe socialiste qui, « s’il
ne doit pas se mettre en frais pour les
monarques en général, veut faire une exception en faveur de Victor Emmanuel III,
occupant une position tout à fait à part,
parmi les souverains actuels de l’Europe ».
Le Roi d’Italie assiste à la pose de la première pierre du monument que Copenhagen érige à Dante.
Sur 340 voix contre 253, la Chambre
française approuve la loi militaire des 18
mois (le service militaire était jusqu’ici de
2 ans). On aura donc en France 18 mois
de service effectif, 2 ans de disponibilité,
16 ans de réserve et 10 ans de milice territoriale.
Albert de Monaco vient de mourir à
Paris, à la suite d’une opération chirurgicale, à Tâge de 74 ans et après 33 ans de
règne. Le prince Louis succède à Tocéanographe distingué sur le trône de la minuscule principauté.
Nous avons à enregistrer deux assassinats politiqnes des plus sensationnels:
le premier, celui du maréchal Wilson,
un des généraux anglais les plus en vue
de la dernière guerre, tué dans une rue
de Londres, le 22 courant, par deux SinnFeiners irlandais. Wilson était irlandais lui
aussi, ardent unioniste de TUlster, conservateur à l’excès et exécrant les nationalistes irlandais du sud. Ce crime politique,
consommé sur une personnalité si éminente. a jeté la consternation en Angleterre et en Irlande. Il va de soi qu’on a
eu et qu’on aura de violentes représailles
à Belfast et ailleurs, et que le Gouvernement anglais prend toutes les précautions
pour sauvegarder le pays d’une campagne
éventuelle de violences des toujours redoutables Sinn-Feiners.
L’autre victime des passions politiques
est le ministre des affaires étrangères d’Allemagne, M. Ratbenau, tué dans une rue
de Berlin, le 24 courant, à coups de revolver et de bombes, sur son automobile.
Les assassins, à n’en pas douter, furent
soudoyés et armés par le parti de la droite
impérialiste qui voudrait le retour des Hohenzollern, et reprochait à Rathenau sa
politique internationale de renonciation !
Rathenau était un homme politique de
premier ordre, qui révéla à Gênes des qualités éminentes d’homme d’Etat. C’était
un des rares Allemands désirant que leur
pays fît face à ses engagements, un des
3
■p
i meilleurs ouvriers de sa reconstruction économique. Aussi sa perte est-elle non moms
vivement regrettée dans les pays de l’Entente, que parmi la partie saine de là population allemande. ]• c.
BIBLIOGRAPHIE.
Raccolta di Cantici.per le A.C.D.G.
italiane.
Le recueil de chants pour nos Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens, délibéré par
le Congrès de Venise d’il y a deux ans,
vient de paraître et il ne manquera pas
d’être salué avec joie par toute notre jeunesse. C’est un petit recueil, à couverture
artistique, soigneusement imprimé par le '
Stabilimento Grafico Foà, de Turin, et qui '
répond d’une manière fort satisfaisante
aux qualités requises dans une collection '
de ce genre.
Il contient 50 cantiques à quatre voix,
bien harmonisés pour voix d’honrmes et
dont la mélodie, riche et variée, s’adapte
toujours au sujet. Les mélodies, presque
toutes nouvelles, ont été choisies ou ex- ,
pressément composées avec beaucoup de i
goût, et les sujets ont ceci de particulier ;
que, malgré la petite dimension du recueil, '
il y en a pour toutes les circonstances de ;
la vie unioniste, pour les réunions de prière,
séances publiques, fêtes et excursions. Il |
y a l’expression des aspirations religieuses j
et l’on y retrouve, tour à tour, la célébra- i
tion de la patrie, du travail, des beautés
de la nature, l’exaltation de la joie de vi- i
vre, dans des chants juvéniles à la mélo- '
die entraînante.
Toutes ces qualités réunies nous disent .
assez le travail remarquable qui a été accompli par les auteurs de ce recueil. Et j
nous désirons, au nom de tout le public
qui aime à chanter et qui aime à voir '
chanter la jeunesse, exprimer nos félicitations et nos plus vifs remercîments au Comité National qui a conduit avec tant de'
succès cette belle entreprise et en particulier au président de la Commission, M. le
pasteur E. Revel qui, avec ses collègues
MM. Th. Ricca et le pasteur J. Bertinatti,
s’est consacré avec tant d’amour et de distinction à la composition de cet excellent
petit recueil.
11 est en vente, à L. 5, auprès de M. le
Président de l’Union Chrétienne de La
Tour et chez la librairie Hugon, et il mérite le plus grand succès! J. B.
Abonnements payés.
■ 1922; Schaffer R., La Sarraz (2° sem.
“I922 et 1° sem. 1923) — Revel Henri,
Petit Lancy (id.) —- Pons M., Chicago (2°
sem. 1923 e i<> sem. 1924) — Gönnet D.,
Gobernador (7 ex. 1921) — Clot Philippe,
Marseille (2» sem.) — Tourn Pedro, Ale^ jandra — Toum Enrique, Crespo — M.me
|Wargenau Saillens, La Haye (1922-1925)
— Dubs Alfredo, Firenze.
Une allocntion du padhou.
{Suite et fin).
Mais: « Qu’est-ce que le royaume de
Dieu ? », diront quelques-uns. L’homme
dont je viens de parler était dans le royaume de la paix; il éprouvait de la joie^ jusque dans les persécutions. i, 1
Nous nous faisons des illusions sur le
christianisme. On pense: C’est l’Eglise, c’est
une société. Le christianisme, c’est Christ
lui-même. Vivre dans le royaume, c’est
être avec Christ et c’est Christ en nous.
Pensons encore aux brigands crucifiés aux
côtés de Jésus. Une seule mort pour tous:
la croix. Mais quelle différence entre ces
morts ! Au milieu, notre Sauveur meurt
four le péché; à sa gauche l’un des brigands meurt dam le péché et à sa droite
-l’autre brigand meurt au péché. Celui qui
était à gauche de Jésus était tout près,
mais il mourut dans son péché, parce qu’il
ne croyait pas. Celui qui était à droite
comprit que Jésus mourait, non pas pour
ses propres péchés, mais pour ceux des
àutres, pour les siens. Il mourut alors au.
péché et commença à vivre en Christ. Et
le Sauveur lui dit; ;< Aujourd’hui tu seras
nvec moi en Pa radis ».
E useito L’INNARIO CRISTIANO
Pagine XVI - 368 Prezzo di og^ni copia:
Rilegato in tutta tela....................................L. 6,—
In brochure . . j............................» 5,—
(Porto compreso. Per la raccomandazione, centesimi 50 in più).
Formato 8<> grande, MAGNIFICA EDIZIONE, preziosa per gli
organisti, indispensabile in ogni famiglia.............L. 10,—
(Aggiungere Lire Una per sovvenire in parte alle spese d’imballaggio, porto
e raccomandazione).
Questi prezzi sono per l’Italia. Per l’estero subiscono un aumento del 40 0[0
(rispettivamente : L. 8,40 - L. 7 - L. 14).
Rivolgersi, mediante cartolina vaglia, alla LIBRERIA « LA LUCE », Torre
Pellice (Provincia di Torino).
L’Innario è in vendita anche presso altre Librerie, come quella,di 107, Via Tre
Novembre - Roma — e di 15, Via Pio Quinto - Torino.
Ai Pastori ed Evangelisti saranno notificate le condizioni per le copie necessarie al culto pubblico. — Rivolgere le ordinazioni a Antonio Rostan Torre Pellice (Provincia di Torino).
Comment lire la Bible.
I.
Ne lis pas la Bible pour devenir plus
savant, mais pour devenir meilleur.
II.
Si tu te heurtes à des versets que tu ne
puisses pas comprendre ou qui soulèvent
des questions que tu ne puisses pas résoudre, ne te trouble pas et va plus loin.
Ce qu’il importé à chacun de savoir, la
Bible le dit dans un langage très simple
que chacun saisit. Les passages, par contre,
dont le sens est difficile à trouver, demeurent pour le croyant sans utilité pratique.
Garde-toi de t’y obstiner.
III.
N’oublie pas que si ce livre est, en apparence, un Livre écrit à la façon de tous
les autres livres, et s’il est arrivé jusqu’à
toi sans avoir été épargné par les accidents
auxquels sont sujets les ouvrages de cette
nature, il est en réalité tout autre chose
encore. Il est le téléphone que Dieu utilise
pour parler à tout homme dont le cœur
est droit.
IV.
Si tu veux te servir de ce divin téléphone, lutte contre l’orgueil qui te sépare
de Dieu et contre la méchanceté qui te
détourne de tes frères.
A mesure que tu t’efforceras de devenir
humble et de devenir bon. Dieu fera usage
des paroles qu’il a prononcées, il y a des
milliers d’années, pour te parler directement à toi.
V.
Si tu me demandes: A quoi reconnaîtrai-je que Dieu m’adresse la parole ? je
répondrai; Chaque fois qu’en méditant la
Bible tu te sentiras poussé à mieux croire
et à mieux obéir, réjouis-toi. Dieu est là.
Beaucoup d’hommes sont tout près de
Jésus; ils le connaissent; ils sont membres de l’Eglise et ils meurent dans leurs
péchés ! Ceux qui se repentent, comme le
brigand qui était à la droite de Jésus,
sont sauvés.
Posons-nous donc la question:
Sommes-nous près du royaume ou sommesmouB dans le royaume? Si nous sommes dans le royaume, nous en avons la
preuve par notre vie, la paix est en nous.
Si nous ne possédons pas cette paix, prions,
car nous ne sommes pas dans le royaume.
Je veux rendre ici mon témoignage.
Quand j’étais hindouiste, je croyais au ciel
après la mort. J e m'efforçais dè sauver ma
vie par mes proprefe bonnes œuvres. Folie! Je ne croyais pas en Jésus-Christ,
j’étais fier de la religion et de la philosophie hindoues. Mais cela ne peut sauver
les pécheurs.
Plus tard quand moi, grand pécheur, je
fus sauvé, Jésus s’est révélé à moi. En réponse à ma prière, le Christ vivant se révéla à moi. Alors je le connus, il devint
mon Sauveur de chaque jour. Après que
je l’eus ainsi contemplé, il disparut. Mais
la paix ne disparut point. J’allais vers mes
amis leur dire: « J’ai trouvé un Sauveur ».
La paix est en Jésus seul, c’est cela le
royaume de Dieu sur la terre.
Lorsque Dieu nous parle, c’est toujours
pour nous expliquer, d’un côté ce qu’il a
fait et ce qu’il entend faire pour nous, de
l’autre ce que nous devons faire pour Lui.
A chaque page de la Bible se pose une
seule et même question : Que pouvons-nous
attendre de Dieu? Qu’attend-ll de nous?
VI.
La Bible est donc le Manuel du parfait
ouvrier, et sa lecture ne profite qu’aux
hommes qui s’appliquent à devenir de bons
ouvriers de Dieu.
Elle ne dit rien à qui ne se soucie pas
de la pratiquer. Qui refuse d’agir renonce
à comprendre.
VIL
Garde-toi de lire machinalement sans te
donner la peine de comprendre. Dieu n’a
que faire des perroquets.
Mets toute ton intelligence dans ta lecture. Lis très peu à la fois, pèse chaque
mot.
Lis en parlant à Dieu et lis lentement
afin que Dieu ait le temps de te répondre.
Fais de chaque parole que tu comprends
une règle de conduite à laquelle tu t’efforces sur-le-champ de conformer ta vie, et
cette parole se déposant dans ton âme,
comme une semence vivante, germera et
portera beaucoup de fruits.
VIII.
Dès que tu peux te réunir à tes frères
pour lire avec eux le Livre Saint, fais-Ie;
Dieu aime à nous parler par les autres et
pour les autres.
Dieu se détourne de l’orgueilleux qui fait
bande à part et qui dit; « Qu’ai-je besoin
des hommes, la Bible me suffit! ».
Le Livre de Dieu n’appartient qu’aux
hommes qui se réjouissent d’être membres
de la famille de Dieu.
Après ma conversion je restai deux ou
trois jours dans la solitude et la prière.
Trois jours avant ma conversion, j’avais
brûlé la Bible; et trois jours je demandai
à Dieu de me pardonner: « J’étais aveugle, je ne pouvais pas voir la vérité; j’ai
brûlé la Bible, pardonne-moi ». Et la réponse vint: (t Oui, tu étais aveugle, j’ai
ouvert tes yeux, je te pardonne; va et
rends témoignage de moi ». Ma famille était
étonnée de ce changement ! j’étais heureux de pouvoir rendre témoignage. Ce
n’est pas une doctrine qui m’a sauvé, mais
le Christ vivant qui est entré dans ma
vie. Mais ce souvenir reste comme une
épine; « Jai persécuté mon Sauveur ». Sans
doute j’étais aveugle, mais le souvenir de
ces choses suffit à me maintenir dans
l’humilité. Vous êtes plus bénis que moi,
car vous n’avez jamais persécuté votre
Sauveur.
Ce n’est pas un privilège de connaître
Jésus-Christ dès l’enfance. Béni soyezvoüs si vous l’aimez; mais vous êtes pires
et plus responsables que moi, si vous le
persécutez. Si l’on peut apprendre à connaître Jésus chez les païens, combien plus
chez les chrétiens. Mais les chrétiens qui
ont envoyé les missionnaires ne sont pas
nombreux. Si tous les hommes des pays
C’est sur ce Livre que s’édifient les Eglises vivantes et chacune d’elles deviei^t à
son tour une société de secours mutuels
qui dispose des expériences de tous ses
membres en sorte que tous aident chacun
à mieux comprendre ce que Dieu a fait
pour lui et ce qu’Il attend de lui.
N’abandonnez donc pas les Saintes Assemblées. T. Fallût.
^ {Jeunesse).
BOm ptr la Sfliieiì Bililiia Britannita e Foiestieia.
Quinta Lista.
Firenze: Chiesa Metodista Episcop. L. 25,—
F. Pellegrini » 4,50
Colportore Vecchi i 1,—
Volterra: S. Fiorito » 3,30
Genova: Angelo e Luigi Borato » 10,—
Sig. e sig.ra P. Pons » 10,—
Genève: C. Fantoni » 17,45
Roma: Sig.ra M. Bove! » 50,—
Collettato da Miss E. Stewart » 220,—
Palombaro: Chiesa Metodista Episc. » 10,—
Milano: E. Leali . 4,20
Aosta : E. Bertalot . 3,85
Pisa: Chiesa Evangelica Italiana 20,—
Piedicavailo : Coll, dal colp. Mula » 21,Novara: Coll, dal colp. Mula . 25,Plverone: Coll, dal colp. Mula » 35,Vercelli: Coll, dal colp. Mula > 75,—
Marsala: Coll, dal colp. Napolitano » 1,20
Iglesias: Colportore Piras » 2,35
Napoli : Colportore Santoro * 5,85
Colportore Salerno * 10,—
Gioia del Colie: Colportore Aglione » 3,
5» Lista L. 557,70
Riporto Liste precedenti » 15582,15
TOTALE L. 16139,85
NB. I doni possono essere rimessi, mediante
cartolina-vaglia, al doti. Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma 1, ,
FIORI AD MEMORIAM
del
Moderatore ERNESTO GIAMPICCOLI
Ventiseiesima Lista.
Somma precedente L. 33.022,30
G. D’Anchise, per Convitti » 25,—
Brindisi » » 20,—
Trieste » » 200,—
Teofilo Mathieu, » » il,—
Giuseppe Vidossich, » » 100,—
Totale L. 33.378,30
NB. - 1 fiori vengono ricevuti con gratitudine dal cassiere della Tavola, Antonio Rostan
- Torre Pellice.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
UN PASTEUR VAUDOIS cherche
une armoire vitrée pour cabinet d’étude.
Adresser les offres, au plus tôt, au Bureau
du journal.
chrétiens étaient de véritables chrétiens,
en quelques mois ils auraient répandu
l’Evangile dans le monde entier !
Pour nous, l’important est donc d’entrer
dans le royaume de Dieu. Le Fils était
dans le Père et le Père dans le Fils. Ainsi
il doit être en nous et nous en lui. Je ne
puis pas expliquer ce mystère. L’expérience le rend clair à notre cœur. Alors le
Seigneur dira non pas: «Tu es près du
royaume », mais; « Tu es dans le royaume
et le royaume est en toi ».
Dieu nous aime. Que notre vie devienne
une vie de prière- Chaque jour, le matin,
passez quelques instants en prière. La
puissance de Dieu entrera en nous, et nous
entrerons dans le royaume pour régner
avec Christ pour l’éternité.
C’est ici mon témoignage. Au dernier
jour, Jésus vous demandera; « Un homme
des pays païens n’est-il pas venu vers vous
pour rendre son témoignage ? Vous avez
eu plus d’occasions de me connaître, mais
vous avez perdu ces occasions ».
Que Dieu nous accorde de n’être pas
accablés de honte, au dernier jour; mais
qu’il nous fasse resplendir de sa gloire.
Alors nous serons les enfants du royaume.
Que Dieu nous donne d’entrer dans son
royaume !
4
INDIRIZZI
diHi priBtipali CiiiB« ed Opere laidesì ia Italia
VALLI VALDESI.
Anfro^na • Pastore: Eugenio Revel.
BobbioPellice • Pastore: E. Bertalot.
Loterna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonn et.
Mastello ■ Pastore: Pietro Chauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tton, S.
Plnerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pmnaretto - Pastore: Giallo Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo • Pastore: Eni. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto; - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fabrmann.
Rorà - Pastore: F. Peyionel.
S.Gerznano Cbisone - Pastore : Enrico Tron, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosìo.
ViUarPellice - Pastore: Bart. Souller.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi,
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore; Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore ; Davide Fotneron.
Catania • Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasolo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa; Via Maida, 15 - Pastore; Luigi Micol, ivi.
Cfaieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazxe - Pastore: R. Burattini.
Como - Chiesa; Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore; G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felónica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
piume - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore;
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol,
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore;
G, D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore;
Arturo Muston, ivi.
Locca - Chiesa; Via Galli Tassì, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore rg,3o - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conta Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
TelesiO. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Endlio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica • Pastore: Davide Pons, ivi. ,
Palermo - Chiesa: Via Mac^ueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Dema, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore : Aless. Simeonì,
107, Via Tre Novembre • Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone. 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Snsa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Bnràttini.
Taranto ■ Chiesa; Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Proebet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore;
♦ Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia • Chiesa ; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, ^^Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas^
siere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Ser~
ragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Pellice Preside: Prof, G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Poma,Tetto - Direttore ; ProJ f
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Pemininile: TorrePellice ■ Dire.ttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. ArnoUlet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. GiovanuL
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pel Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria. '
Il culto principale it celebra in tutte
chiese alle ore n circa della Domenica.
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