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Année XXXYI. N. 25.
20 Juin 1901
L’abonnement se paye d’avance.
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de ligne pour 1 fois — 10 centimes de 2 à 5 fois et 5 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn, prof., Torre Tellice et
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof., 'Torre Tellice.
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L’EOH
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous meserez léinoiiis. Aut. 1,3. Suivant la vérité aveo la ehavité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI, 10.
Sommaire t
Communications officielles — Un bicentenaire
Vaudois — Des abords du théâtre de la
guerre Sud Africaine — Jugements d’hommes — Une promenade unioniste — Chronique — Nouvelles et faits divers —
Ouvrages reçus — Revue Politique —
Annonces.
COMMUNICATIONS OFFICIELLES
Messieurs les Présidents des Consistoires sont priés de faire parvenir
a la Table, avant le 17 Juillet prochain, les rapports annuels sur la
marche de leurs églises.
Nous invitons tous les MiniMns
Vaudois^ inscrits au rôle donnant
droit à la pension, et dont les contributions annuelles ne sont pas intégralement versées, à se mettre en
règle avec le Trésorier, avant le 15
Août prochain (v. Réglements Organiques IX, 8).
18 Juin 1901.
. Pour la Table :
J.-P. PONS, Modérateur, '
UN BICENTENAIRE YAUDOIS
Il y a dans le grand-duché de
Bade une petite communauté fondée
en 1701 par 29 familles vaudoises.
Chassés des Vallées en 169g, ces
exilés séjournèrent d’ abord environ
deux ans dans le voisinage de Francfort s. M., près du village de Mörfelden ; mais n’ y trouvant pas les
ressources nécessaires, ils se remirent en route et vinrent s’établir dans
la région qu’ ils habitent encore, près
de Durlach, et qui appartenait alors
aux Ducs de Württemberg. Ils y fondèrent le village de Pîilinbach (à
l’origine, Balmbach, ainsi nommé en
souvenir de la Balma). En même
temps 14 autres familles vaudoises
s’établirent non loin de là, à Untermutschelbach, endroit qui avait été
dépeuplé par les guerres de I.ouis
XIV. On trouve encore dans ces
deux petites colonies les noms de
Baral, Berger, Brun, Constantin,
Granget, Guigas, Jourdan, Piston,
Raviol, Roll, Roux.
C’est le 2 juin courant que cette
petite communauté a célébré le 2.™®
centenaire de sa fondation. M. le
pasteur Calvino a été délégué par
2
— 194
la Table pour représenter l’Eglise
vaiuloise à cette fête, rendue plus
solennelle par la présence du GrandDuc Frédéric de Bade et de son
épouse la Gr.-Duchesse Louise, fille
de r Empereur Guillaume I.
Nous empruntons au rapport de
M, Calvino, que la Table a bien
voulu nous communiquer, quelques
détails sur cette belle fête.
Samedi soir, i juin, je passai la
nuit à Söllingen (station du chemin
de fer) chez l’escellcnt pasteur Strauss,
avec mon collèg'ue M. Jourdan, de
Rochefort.
Le dimanche matin, nous nous
dirigeâmes vers Palmbach, à 2 heures
de marche, au * bord de la « forêt
noire ». C’ était plaisir de voir arriver
de tout’côté sur des chars, des voitures, des chars à bancs, et surtout à
pied, des groupes à la fois gais et
sérieux, unis dans une même ¡censée,
celle de venir louer le Seigneur. Le
village de Palmbach, le petit temple,
la minuscule maison communale
(Rathhaus), toutes les autres maisons étaient ornées de drapeaux et
de guirlandes. Sur les physionomies
des habitants on lisait la cordialité
et la joie. Il me .semblait revoir une
scène de notre bicentenaire de :88g.
A dix heures précises ¿irrivent les
souverains accueillis avec une joie
et un grand respect, mais sans acclamations de la population. Après
les présentations d’usage, un immense cortège se forme, les Souverains en tête, et se dirige vers le
champ de la fête, ou mieux, vers un
grand pré ombragé, à quelques pas
du village. On y avait dre.s.sé un
pavillon et deux tribunes, l’ime pour
les chœurs, l’autre pour les orateurs.
Dans cette dernière prirent place les
Souverains, sur deux modestes chiiises
rembourées. Je n’ exagère pas en
disant que l’assemblée comptait au
moin.s 2500 personnes.
Le pasteur de 1’ endroit, M. Gustave Meerwein, présidait, lèa y)rédication du surintendant Meyer, de
Durlach fut magnifique ; très inté
ressant le discours de notre ami le
pasteur Markt, cyui représentait les‘
colonies vaudoises du Württemberg;
ineffaçable l’impression que fit sur
moi et, j’en suis certain, sur toute
la nombreuse assemblée, le bref dis- v.
cours, élégant dans sa simplicité,
■de S. A. R, le Grand-Duc, respirant
une profonde conviction chrétienne
et une affection piiternelle pour ses
.sujets, qu’il appelait «mes amis».
Le Grand-Duc Frédéric âgé de 75
ans, est.un bon vieillard .sur la physionomie duquel on aperçoit, unie
à la majesté que lui donne sa haute
position sociale, la bonté inépuiscible
dont son cœur est plein.
M’ acquittant de la mission qui
m’avait été confiée, j’exprimai à l’Eglise sœur du Gr.-Duché de Bade
les cordiales salutations de 1’ Eglise
des Vallées, résumant en ces trois
mots les vceux que nous formons
dans notre cœur pour eux et pour
nous; 1° un mot de Janavel : «Que
rien ne soit plus ferme que votre
foi»; 2® un mot du général Beckwith :
<; Dorénavant, ou vous êtes des mis-*
sionnaires.., ou vous n’ êtes rien » ;
3” un mot de S.t Paul: «Que la parole
de Christ habite abondamment parmi
vous». Je terminai en invoquant la
bénédiction de Dieu' sur la famille
royale et sur tous les présents.
Après midi, de 3 à 6 heures, eut
lieu la seconde assemblée, non moins
nombreuse que la première, quoiqu’il
n’y eût plus les Souverains. Conformément au programme j’ai dû parler
de notre œuvre d'évangélisation en
Italie. Puis je partis en voiture pour
Söllingen, où je tins un troisième
discours à 8 heures dan.s l’Eglise
paroissiale.
lée lendemain je me rendis avec
les collègues Strauss et Jourdan, à
Untermutschelbach, à une heure environ de Palmbach. Il y avait là
aussi un millier de personnes qui
écoutèrent pendant quehjues heures
discours prières et chants, auxquels
.tous unissLiient leurs voix. Naturellement là aussi je dus, selon le pro-
3
-S'
195
gramme, tenir un discours, outre
Un petit speech au dîner en commun.
Après midi je retournai à Palmbach avec le pasteur Meerwein, afin
de faire un peu plus intime connaissance avec les descendants de nos
anciens Vaudois, et j’eus la joie do
m’ assurer que là " aussi il y a des
chrétiens vivants comme devraient
l’être tous les Vaudois, si tous avaient
conscience de la grande responsabilité qui pèse sur, eux.
M. Calvino se disposait à visiter
d’autres communes , lorsqu’ il Tut
subitement rappelé en Italie par le
départ soudain de son beau-frère,
dont notre correspondant de Brescia
nous a parlé la semaine passée. Luimême est arrivé souffrant et sera
obligé de prendre un peu de repos et
peut-être de faire une cure de bains. En
lui exprimant encore, ainsi qu’ à sa
famille, toute notre sympathie, nous
envoyons à nos frères du grand-duché
de Bade T expression de nos sentiments affectueux.
Des abords du théâtre
de la guerre Sud Africaine
{2.d art.)
Elle bat toujours son plein « l’horrible guerre » et l’on continue à se
demander avec angoisse : Jusques à
quand ? Et ce qui est désolant c’est
qu’à mesure qu’elle sc prolonge, .ses
méthodes deviennent plus cruelles
et plus contraires aux « usage.s de
la guerre» tels qu’ils paraissaient, désormais, établis entre belligérants
chrétiens. Gn en vient à se demander,
avec angoisse, si l’on ne finira point
par tuer les prisonniers de guerre,par torturer les femmes et les enfants. Dès l’instant qu’on ne regarde
plus qu’au but et que tous les moyens
Sont réputés bons, 'po.nrvu qu’ils j
conduisent, il n’y a pas de raison
de s’arrêter à mi-chemin.
Nous avions été si heureux il y
a quelque temps, de pouvoir citet
un témoignage venu de.s abords du
théiitre des hostilités et qui démentait l’incendie des fermes par íes
anglais, en dehors des cas d’absolue
nécessité stratégique. Depuis, d’autres nouvelles nous sont parvenues,
d’un autre côté des abords du théâtre
de la g'uerre, qui établissent, hélas,
que des colonnes mobiles anglaises,
envoyées dans tontes les directions,
brûlent tous les villages, toutes les
fermes, enlèvmnt tout le bétail, détruisent les instruments aratoires et
les vivres et enlèvent et conduisent
comme des criminehs les femmes, les
enfants, les vieillards, lc.s infirmes,
les malades dans des camps près
des principales villes occupées par
de fortes garnisons, où ils sont gardés comme prisonniers de guerre.
En Angleterre même, on s’est ému
aux récits envo}ms, par des correspondants anglais, des souffrances que
doivent endurer ces malheureux,
soumis à un genre de vie qui pour
plusieurs n’est qu’une longue agonie.
Et comment ne le serait-on pas,
lorsqu’on lit par ex. dans une lettre
écrite de Pretoria par un soldat anglais lui-meme, publiée par le Moniint/
leader et reproduite par la Gazette
de Lamamie du 30 mai, un témoignage comme celui-ci : « On ne voit
pas un visage jo3mux ici, à l’exception de quelques rares privilégiés
qui s’enrichissent comme fournisseur
de l’armée, ou de ceux qui s’enivrent
pour oublier leurs chagrins».
« La pauvreté de la population
non combattante e.st absolument inimaginable et notre subsistance à
nous-mêmes, soldats, est loin d’être
enviable. Et encore ne' devons-nous
pas nous plaindre. Tout récemment
une gxande caravane humaine, chas-,
sée par les troupes après la marchesur Pietersburg, est arrivée dans un
état pitoyable. Il faut les entendre
parler des méthodes d’occupation
employées à Nylstroom et Pietersburg. On se sent alors comme dans
4
— iâs
un paradis, en comparant notre existance aux cruautés inouïes éprouvées
par ces réfugies » .
Qu’on le remarque bien, c’est un
soldat anglais qui a écrit cela et
c’est un journal anglais qui a publié
sa lettre. Comme on se sent pressé,
dès lors, de s’unir au cri que le missionnaire Christol dans le Journal
iir.'i Misriims jette de bien loin de
Pretoria, en voyant ce qui se passe
à une autre extrémité du théâtre
de la guerre : « Pauvres Boërs ! Que
de douleurs et de souflFrances les
étreignent ! » Oui, pauvres héroïques
Boërs, qui étonnent vraiment le
monde, ainsi qu’ils l’avaient promis,
en luttant comme ils luttent pour
l’indépendance de leur patrie. Mais
aussi dirons-nous pauvres Anglais,
qui ont déjà vu le deuil entrer dans
tant de milliers de leurs familles, à
cause de cette guerre et qui doivent
faire violence non seulement à leurs
affections naturelles, mais à leurs
sentiments chevaleresques et humanitaires, (i) pour la poursuivre au
nom de la raison d’Etat et de ce
qu’on appelle l’honneur du drapeau 1
Oh nous qui souffrons tant de cette
guerre, à cause des liens qui nous
unissent aux belligérants des deux
côtés, ne renonçons pas à prier,
l’âme découragée, pour qu’elle cesse,
enfin ; mais redoublons nos'requêtes
pour que l’œuvre de celui qui est
« meurtrier dès le commencement »
cède bientôt devant celle du Christ,
, Prince de la paix et Réparateur des
brèches 1
J. WeitZECKER.
JUGEMENTS D’HOMMES
Il arriva récemment qu’A et B m’entretinrent d’une troisième personne,
nous nommerons 0 celle-ci. A me
(!) Ce que raconte, à ce sujet, M. Christol
lie son entrevue à Wepener, avec le général
Hamilton et de ee qu’il a pu obtenir de lui
eu faveur des Boërs en est une preuve touchante. J. W,
raconta do beaux traits de la vie do
C. Il finit par me dire avec enthousiasme ; « Ce 0 est un des plus beaux
caractères que je connaisse, on trouve
rarement autant'de dévouement en ce
bas-monde. » Quelques heures plus
tard B trouvait à propos do me parler
de C, mais pour ni’ en dire beaucoup
de mal, pour relever ses petitesses.
Il conclut ainsi ; “ Ce C est le dernier
des égoïstes. „
Telle est la diversité des jugements
des hommes. Le plus bizarre, c’ est
que mes interlocuteurs étaient tous
doux entièrement convaincus. Même
leurs appréciations, toutes contradictoires qu’elles fussent, se justifiaient
par les faits. Je dus m’avouer que
j’étais d’accord aussi bien avec B
qu’avec A. Eu réfléchissant à l’opposition de ces dires, j’en découvris aisément ]’ explication. Je fis le raisonnement suivant : “ Le même double
jugement se produit peut-être à ton
égard, chez des personnes disposées
à examiner tes actes à la loupe. Yoici
quelqu’un auquel tu as rendu un service
signalé. U n’aperçoit plus que les beaux
côtés do ta personnalité, il trace de
toi un portrait flatté. En voici d’autres
qui, sans que tu 1* aies voulu, croient
avoir à se plaindre de toi ; ils s’attachent à telle ou telle démarche de ta
part, ils blâment et ne voient plus que
tes défauts. „
Il résulte de cela qu’il ne faut pas
attacher trop d’importance à l’approbation ou à la désapprobation humaine.
J’entendis dernièrement un personnage
très en vue me dire ; « Je me suis
fait une cuirasse aussi dure que la
peau de rhippopotaine contre les traits
de la louange et du blâme. Si j’avais
pris à la lettre les éloges qui m’ont
été décernés, je serais devenu fou
d’orgueil. Si j’ avais pris à cœur les
Critiques qui m’ ont été adressées, j®
serais mort de chagrin depuis vingt
ans. » Le chrétien qui regarde à Jésus
avec simplicité n’ a nul besoin de ■ se
cuirasser. Soutenu par la grâce de
Christ, il garde sa paix au milieu des
dires des hommes.
5
— 19? —
Le Seigneur connaît ceux qui sont
siens. Oli! si nous étions à lui! Oh!
si nous faisions partie des brebis dont
il a dit : « Je connais mes brebis et
elles me connaissent, comme le Père
me connaît. » Si vous suivez Christ
comme votre berger, il vous humiliera
peut-être à propos des qualités que
louent en vous les hommes ; à cause
d’elles il vous fera peut-être passer
par le feu, par le creuset, pour vous
purifier de toute vanité sur ce sujet.
Et il vous élèvera peut-être à propos
des actes que blâment en vous les hommes. S’ils blâment justement, il vous
aidera à surmonter les défauts dont
ces actions sont la manifestation, parce
que vous aurez été suffisamment humilié au sujet de vos œuvres. Tantôt
le bon berger murmurera à votre
oreille : « Prends garde à la vanité,
défie-toi de toi-même, » et tantôt :
«Ne désespère pas, prends courage,
j’ai fait passer tes forfaits comme une
nuée épaisse. » Oh si nous savions
toujours regarder à lui seul ! Parement le jugement des hommes est
fondé. Avec la meilleure volonté du
monde, ils apprécient le plus souvent
des actes d’autrui à tort et il travers.
Si noue les écoutons nous aurons de
nous-mêmes 1’ opinion la plus fausse.
Nous ne sommes rien de plus, rien
de moins que ce que nous paraissons
aux yeux de Dieu. C’ es’ pourquoi
mon âme : “ Espère on Dieu. „
Otto Funcke,
(Toi et ton âmej.
UNE PROMENADE UNIONISTE
Pomaret, le 9 Juin 1901.
Le Comité provisoire des U. Ch.
de J. f., composé de M.me W. Meille
prés., de M.me Wcitzecker v. prés,
et de M.lle Costabel secrétaire, choisit
comme but d’une promenade unioniste le Pomaret, promenade qui est
fixée pour le 6 juin.
C’est avec la plus grande joie que
le jour venu, nous voyons arriver
1
L
les représentantes des différentes Unions : S.t Germain, Pignerol, Praraol,
Prariistin, S.t jean, la Tour, Villar,
Villesèchc et Massel envoient un
bon nombre de jeunes filles. Turin
est représenté par la Présidente de
la Fédération, San Remo et Florence
par deux de leurs membres en séjour
aux Vallées.
A lo heures et demie environ,
nous nous trouvons réunies sous les
beaux châtaigniers de Chabrières, à
l'Envers Pomaret, où a lieu le culte.
Après le chant du Cantique 12g,
M.me Meille prononce une fervente
prière réclamant la divine présence
de Jésus au milieu de nous. Elle lit
ensuite le v. 17 du chap. 3 de l’Epître aux Colossiens : Quelque chose
que vous fassiez, soit par vos paroles,
soit par vos actions, faites tout au
nom du .SeigTieur Jésus, — et donne
la parole à M.me Weitzecker. — Pourquoi devons-nous faire toutes choses
au nom de Jésus ? I.a réponse est
facile. Il est notre Créateur, il est
notre Sauveur, il est naturel que
tout soit fait pour Lui. Nous devonsêtre prêtes à agir dans cet esprit
par amour, par reconnaissance pour
tout ce qu’ Tl a fait pour no.us.
M.lle Gay : Recherchotts, la compagnie de Jésus toujours, en tout lieu,
quand nous parlons et quand nous
agissons: nos interets peuvent varier,
cherchons Celui qui demeure et qu’il
nous donne Lui-même de trouver
notre bonheur en Lui seul.
M.me Meille nous parle de notre
responsabilité comme membres d’une
Société chrétienne ; elle nous invite
à prendre pour devise le verset indiqué, à nous efforcer à connaître
Christ et à demeurer en Lui pour
être bénies et heureuses. Souvenonsnous que plus nous donnerons au
Seigneur, plus II se donnera à nous.
Après le chant des. deux cantiques
14S et 158, M.me Scbalck, en termes
vibrants et affectueux nous dit sa
joie d’être avec nous, et en même
temps sa profonde reconnaissance
envers Dieu pour ce qu’il a fait pour
6
198 —
les U. C. de J. F.. Elle nous rappelle
le beau verset qui se trouve sur
la couverture de notre petit journal
«l’Alba» ; Le miitin est venu.... (Esaïe
21, 11-12.) — et nous exhorte à obéir à
cet ordre du prophète : Convertissezvous à r Eternel et revenez à votre
Dieu. Que celles qui ne lui appartiennent pas encore, se donnent entièrement à lui, et que celles qui se
sont éloignées retournent à l'Eterncl.
J^a P, nous parle en outre des
œuvres naissantes de Pise et de
Livourne, et nous donne quelques
détails sur le Foyer de Turin auquel
M.me Tron rend un bon témoignage
Après la prière de cette dernière,
les jeunes filles se dispersent pour
dîner.
A 2 heures départ pour 1’ Envers
Pinache où, grâce à l’obligeance de
M.me Bcrtet, un thé à pu être servi
à tontes. Nous entendons encore
d’excellentes choses, entremêlées de
chants exécutés par les différentes
Unions.
Un cantique encore auquel, toutes
joignent leurs voix et que l’on chante
toujours volontiers : « Sicura in man
di Cristo », puis vient la séparation,
mais nous nous quittons après avoir
exprimé le désir d’avoir chaque année
une promenade en commun pour
resserrer les liens qui nous unissent
déjà les unes aux autres.
Oh que Dieu veuille bénir abondamment toutes les Unions d’Italie
et qu’ Il leur accorde de fructifier
pour sa Gloire et pour le bien de
beaucoup d’âmes.
Une Unioniste.
d iî O ]\ IQ If h
Collège. Les examens de licences
lycéale et gymnasiale et ceux de
promotion commenceront lundi i.r
juillet: L’examen d’admission à la
.première année du Collège et de
l’Ecole Supérieure aura lieu le lo.
Perrîer. M. le pasteur Rostan
continuant à être indisposé, la Table
lui a accordé un congé qui durera
jusqu’au 15 novembre. 11 sera remplacé par M. le pasteur Henri Pons,
de retour de son séjour en Espagne
et qui par conséquent, retardera de
quelques mois son départ pour l’Amérique.
Villosèclie, Après une cure à
Aix-ies-bains et un séjour en Suisse,
M. le pasteur Micol, dont la santé
s’est un peu raffermie, va revenir
aux Clos à la fin de ce mois. Il ne
pourra cependant pas encore reprendre la prédication et devra encore être remplacé pendant quelque
temps.
Société de la Paix, l.a séance
annuelle de la Société de la Paix,
Comité de Torre Pellice, aura lieu
Dimanche prochain 23 courant, à 4
heures, dans la Salle de la Société
ouvrière, avec l’ordre du jour suivant :
I. Rapport du Conseil de direction —■ 2. Compte-rendu financier
— 3. Election de quatre membres
du Conseil — 4. Nomination des
délégués au X Congrès Universel
de la Paix, qui se réunira à Glasgow le 10 septembre — 5. Propositions et communications.
Importante alle persone sorde.
I TimpeJii artificiali in oro dell’Istituto
Hollebeke f sono riputati gli unici efficaci
contro la sordità e rumori «ella teslu e
lìdio oreccliie, Gvazsie a un fondo iierimuieute,
SQSteso pei doni dei pazienti ricnuosoenti
quest’Istituto è autorissKato a majiiiarli gra
tuitamente alle persone che non possano pro
,curarseli. Indirizzarsi all’Istituto llollebeke
Kenway House, Earl’s Court, Londra W
Inghilterra, ______
Nouvelles et faits divers
Gênes. Le Rév. Donald-Miller,
pasteur de 1’Eglise-écossaise de Gênes, l’ami et bienfaiteur infatigable de
notre Eglise et de son œuvre d’évangélisation, a reçu de 1’ Université. d,e.
Glasgow le titre de Docteur en Théologie honoris causa. Nos cordiales
félicitations.
7
— 199
Milan, lions lisons dans los journaux înilanais que la Bibliothèque iiaitonale ilc Brera a roQii en don do
la Société Biblique B. et Jl., par
l’iiiterniédiaire de M. le pasteui' i*.
Longo, “ une curieuse et intéi-essante
collection de livres bibliques traduits
dans les langues les moins connues
de l’Asie, de I’AFriquo, de rAniérique,
du Nord, do l’Austfalie, dans un but
de propagande religieuse ; en tout, 45
Tolumes et 13 opuscules______ Tja dite
Collection }iiU'aîri'a d’autant plus intéressante qu’ uiu! grande partie des
langues qu’ elle comprend ne possède
Certainement pas d’autres documents
écrits
L’llKlllisitioii. Conférence historique par A, Tiens. ‘Prix: (0 centinies,
Chea l’auteur, à Ohênée^ prov. de Liérje,
lielpique.
Dieu, science et religion par A.
He us. lî.ésurné do deux Conferences
Contradictoires entre M. Sossot, doct.
on philosophie et prol'esseiir à Bruxolli3s, et l’auteur. Prix: 10 centimes —
6 Fr. le cent. Môme adresse.
M. lîeus aunoiice qu’ il se propose de repreudi'd le sujet truité dans eette broclmve
pour en faire mie élude plus approfondie,
“d'examiner à fond toutes les oljjeetioiis du
niiitérialisme coiitempimiiu, de les réfuter dans
la mesure de nos forces, eu utilisant tout ce
<iue les philosophes et les savoiits K])iritmillates
ont écrit sur la question „ L'ouvrag'e formera
nu volatile d'environ 400 puj^es in B**. Il est
mis en souscription, dès h présent, au prix de
a francs.
S'atiresaer à 1' auteur, à Chênée, Belgique.
L’Ami (le la .Tenne.sse,
Sommaire du N. du 15 Juin 1901 ;
Bouheur tranquille (suite), 3}jne l)ykp, —
Bu Lessüuto an Cap pendant la gnen-e —
Voix des choses (poésie), Àvdrc Mui/uk-r —
Histoire d'nn lioiuiéte garçon (suite), .S'. L. M.
— Noble conduire de ¡’évêque d’Amidu — Les
eiiuemi& de la basso-coiir — Pensée — Papillons des pays chauds (Biiite), P!iihm(tiJie.
t
L
La naiHoi». Toujours variable. (.írclée (pa.s
forte) le 12. Veut froid le 10 et le 18. Abihssemetit de température.
lleviio Politique
On piétciid que les députés italicn.s ont,
parmi beaucoup d’autres, mi g-raiid tort ; celui
de critiquer toujours, impitoyahleineiit et quel
que .soit le ministre, notre politique étrangère.
C'esf. ce tpt’on ne fait pas dans les antres
grands états où les questions de partis sont
coujoura suliordomiées an.x grands intérêts
de la nation, et où ou est jaloux du prestige
qu’il faut inaiiileiiir à l'étraiigor. Nous ne
serons respectés an dehors que loraqiié iiotis
ii.uni.i9 prouvé de savoir bien ce que nous
vüulüiis et que notre politique étrangère aera
vraiment nationale. Le discours de M. Prinetti en réponse anx nombreux oratents qui
ont parlé sur le budget des aff. étrangèreg,
a été habile et nullement compromettant mais
il n’a contenté personne. On ne sait pas mieux
qu’avant ai l’hon. ministre est un partisan
convaincu de la tríplice, ni si Pltalie va
prendre fait et canse pour L’Albanic; ni quelles
seront les garanties suffisanies sur lesquelles
Pltalie insistera pour éviter de nouveaux désordres en Chine. Il a été plus aflirmatif en
parlant des traités de commerce avec nos
deux, alliées, là. où il dit qu’il a de bonneg
raisons de croire qu’ils seront avantageux pour
nous. La Chambre adopte à tino majorité de
29 voix seulement l’ordre dn jour Lu7.zatti
qui réserve an Gouverneniejit sa liberté d’action, Le budget est donc enfln approuvé, mais,
chose singulière, l’opposition qui approuve la
politique de.s alliances a voté contre, tandis
ipie les radicanx qui ne font que déblatérer
contre la triple alliance ont voté pour le
ministre qni, bon gré, mal gré, la subit.
Bamedi matin, à 11 h. a eu lien au Quiriiiai eu présence du roi, de la reine mère,
des princes et princesses de la famille, des
colliers de l’Aniiouciade, des ministres et des
grands digni(aires, le baptême dû la princesse
Yolande. Marguerite.
— L’Alleinagiie vient d’inaugurer à Berlin,
devant le palais du .Reichstag, un mouament
à son plus grand hominc d’état. Le prince.
.Herbertde Bismarck, l’empereur, l’impératrice,
plusieurs princes, presque tout le Eeichstag,
les ministres assistaient à la céréinonio. L’cmperenr parle pourtant volontiers, mais il n’a
pas fait de discours ! il s'est borné à déposer la première couronne. Le discours d'înaiig’uratiuTi a été fait par IL de Bnlüw qui a retracé éloqncjnraent les évéJicnicnts principanx
de la vie de celui qui a su placer son pay's
au tout premier rang dos grandes nations.
— Alix Pays Bas les élections pour la
deuxième Pliambro ont. en lieu demièreaieiit.
Les libéraux sont battus et le ministère devra
se démettre.
■ François .losepli a entrepris an voyage
dans les priiiei]ialc9 villes de la Bohème. l)ea
démonstr.ations grandioses lui ont été faites
à. Prague, à Thérésienstadt, à Aussig et à
8
200 —
Litmeritz où ou Fa assuré partout de la fidélité inébranlable des populations de Bohême
à la monarchie régnante: L’Empereur répond
partout en faisant des vœux pour le rétatilissoineut de la paix parmi les nationalités
do l’Autriche avec l’appui de tous les éléments patriotiques.
_____________________________
Femme de chambre ou
bonne pour enfants Vaudoise
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LEGALE
PER GLI ABBONATI
DELLA
Gazzetta del Popolo
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cra.minìnifttraKÌoné iìi Torino, l'abbonamento del
giornale per tutto un armo, la Guszetfa del Popolo
flpediRce regolarmente in fascicoli la 331131^10» '
raccolta ufficiale
delle leggi, decreti e regolamenti emanati dal
Governo.
Tale BIBLIOTECA è necessaria agli avvocai,
procuratori, notai, segretari comunali e a tutti g
uomini d’aiFari. 6
Diamo ai lettori la lieta notizia obe Villustr
scrittore ANTON GIULIO BARRILI La dettato
por la Gazzetta del Popolo un commovente romanzo:
Il ponte del paradiso, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta del Popolo ha pure acquistata la proprieta rti romanci di líhY MONTCLERC, di RENE’^DÜ
PONT-.IEST e di DAUDET, abe ebbero in Francia
sacoeaso elauioroau e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
e Coloro ohe prenderanno l’abbonamento
della drazzettii dai rapalo, direttamente
aLl'Araministrazioue in Torino, o con
vaglia 0 con cartoliiia-vaglin, riceveranno pure gratuitamente ;
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2. La Cronaca Affncola, coi prezzi dei principali
Mercati italiani cd Esteri ;
8. li Uollcttino Ufficiale delle Estrazioni Fi;
iianziaric, colla Tabella bimetisHe dei corsi dei valori
e titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
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Decreti e Regoiainenti che saranno emanati dal GO'
verno nel 1901. {Agoinngere wm lira }}er le spefio
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J. Jai.i.a, gérant-administratmir.
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