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Quaraote-deoxième année.
6 Décembre 1907.
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seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
*65® Conférence libre du val Pélis —
Ephéméridea vaudoises — CEronique
i — Parmi les Vaudois de l’Amérique
Ht du Sud — Nouvelles et faits divers
— Livres et journaux — Revue po' litique — Feuilleton ; De l’Extrême
ih Orient.
85“® Conférence libre du Yal Pélis
La 55“® Conférence Libre du Val
I Pélis a eu lieu à Bobi jeudi dernier 28
Pjiovembre. A 9 i|2 heures, les membres de la conférence et un bon nomi bre de membres de la paroisse qui,
1 « malgré le beau temps », avaient laissé
I leurs travaux pour se joindre à nous,
étaient réunis dans la grande école. Le
président, M. C. A. Tron, nous a donné
; une bonne méditation sur la parabole
du semeur (Luc VIII, 4-18).
' Le peuple vaudois, nous dit-il, est
un peuple spécialement béni ; il a des
temples, des écoles, des prédicateurs
fidèles. Qu’il est heureux. Oui il devrait
l’être. Et pourtant combien de misères
il existe encore parmi nous. Pourquoi
ne voit-on pas plus de progrès ? Notre
j^culte serait-il trop austère comme quelques-uns le prétendent ? Nous ne le
croyons pas, car l’affirmation de Jésus
,(Ev. Jean IV, 24) nous semble toujours
actuelle. Serait-ce la faute des pasteurs?
■i-Pas davantage, car ces derniers n’épargnent ni travail, ni fatigue, mais se
donnent avec ardeur à leur tâche...
La vraie cause qui nous empêche de
^ yoir plus de fruits nous devons la chercher dans' la conclusion de la parabole
(v. 18), Chacun individuellement n’écoute
pas assez, _et, par conséquent, ne reçoit
pas comme il le devrait la parole de
vie. Les auditeurs ne se rendent pas à
la maison de Dieu assez préparés pour
écouter et pour recevoir. Chaque membre d’une église, même celui qui est
retenu sur un lit de souffrance, peut et
doit prendre une part active aux cultes
publics, sinon en personne au moins
par la prière.
Après un chant et quelques prières
M. B. Bosio, pasteur à Rora lut un
bon travail sur ü»La ponctualité dans
nos différents services religieux et particulièrement au culte principal du dimanche matin ». Il nous parla successivement de ces trois points ;
A) Le mal qui résulte de ce manque de ponctualité.
Dans quelques-unes de nos paroisses
i’attefition, le recueillement et l’édification nécessaires, pour que le culte soit
efficace, sont parfois «troublés par la
mauvaise habitude de certains auditeurs
d’arriver trop tard aux services religieux. Car, continue le rapporteur, le
peu de zèle que l’on met pour occuper,
en temps convenable, sa place à l’église, dénote une foule d’autres misères
plus ou moins cachées, mais bien réelles:
l’indifférence religieuse, la paresse spirituelle, le manque d’intérêt pour ce
qui regarde Dieu et l’âme.
B) Les causes de ce manque de
ponctualité.
I®) Pour quelques-uns, même ceux
qui sont réguliers, c’est une maladie
héréditaire ; ils manquent de ponctualité pour leurs intérêts spirituels, comme
pour les intérêts matériels.
2O) Pour d’autres c’est la volonté qui
est mauvaise. Ils sont d’une exactitude
exemplaire lorsqu’il s’agit de tout ce
qui a trait à la vieMu corps; rien n’est
oublié, pas même les plus petits détails,
mais pour les choses religieuses ils sont
toujours les derniers. — Pour s’excuser
ils avancent cette raison que nos services religieux sont trop longs, ou tout
au moins la partie liturgique. Or chacun peut juger du peu de valeur de
cette accusation.
C) Quels remèdes apporter à ce
mal ? Quelques améliorations ont déjà
été apportées chez nous. Ainsi :
I®) Les pasteurs sont là à l’heure
exacte.
2°) On commence ordinairement par
le chant d’un cantique ; cela attire. Il
est d’autres conditions qui sont efficaces, et qu’il serait hon de mettre en
vigueur là où elles ne le sont pas encore :
1°) Le prédicateur ne doit pas attendre qu’une assemblée plus ou moins
nombreuse soit formée, mais commencer à l’heure précise, quand il n’y aurait que deux ou trois auditeurs.
2®) Exhortations fraternelles à chaque
individu isolément.
3O) Appels et répréhensions en public.
4®) Que les auditeurs arrivent à pouvoir dire comme Corneille: Actes X, 33.
5®) Habituer les enfants à la ponctualité partout et toujours.
6®) Appliquer las conseils ci-dessus
indiqués aux enterrements surtout.
En conclusion le rapporteur s’écrie :
quel que soit le mal que l’on veut combattre il faut toujours avoir le même
but : Réveiller les consciences, rallumer
le zèle, susciter, provoquer cette faim
et cette soif de vérité et de justice qui
conduisent à la conversion du cœur à
Dieu.
Suivit une très intéressante conversation sur le sujet traité.
La Conférence approuva ensuite la
proposition de la Commission Exécutive faite aux pasteurs des Vallées d’étudier dans les examens de quartiers
le sujet vital de la Parole de Dieu, et
comme étude dans nos réunions ; La
vie de St. Pierre. A. Balmas.
EPHËHfBlDES YAOPOISES
I Décembre.
La troisième sentence de mort contre
Jean Léger.
Tout le monde sait que Jean Léger
fut condamné à mort sous Charles
Emmanuel II parce qu’il était le grand
soutien et défenseur des Vaudois, mais
tout le monde ne sait pas qu’ il eut
trois fois cet honneur dans l’espace de
six ans. Le i®*' Décembre 1661 est la
date de la dernière de ces sentences et
nous i offre 1’ occasion de la rapiieler
avec les deux autres qui l’avaient précédée.
La première de ces sentences de mort
fut prononcée à Turin à la veille du
15 Août 1655, sans que Léger sût
même qu’ il avait été accusé et cité.
Ce jour-là, le 15 Août, Léger se trouvait à Pignerol comme député des Vaudois ^pour le traité de paix après la
persécution de Pianezza, et ce fut le
sénateur Perrachino, un des plénipotentiares du duc, qui (comme Léger le
raconte dans son Histoire, H, 99) « tira
de sa poche la sentence que le préfet
Ressano venait de faire prononcer contre Léger, Michelin et Danna, portant
peine de mort et de bannissement perpétuel et la confiscation générale de
tous leurs biens», pour n’avoir pas
comparu et répondu à l’accusation d’avoir poussé un certain Barthélemi Berra
à assassiner le prêtre de Fenil le 5
Février.
Ce Berra avait coopéré avec Dagot
(le secrétaire du préfet Ressano) à ce
meurtre, mais c’était à l’instigation de
Ressano lui-même, lequel s’était hâté
de répandre le bruit que c’étaient les
Barbets qui avaient fait le coup. Mais
les parents du mort, qui savaient la
vérité, avaient tant fait que le préfet
Ressano et son secrétaire avaient été
jétés en prison, d’où ils avaient eu de
la peine à se tirer avec de l’argent. En
Juillet, Ressano avait eu la chance de
rattraper ce Berra, et il obtint de lui,
en lui garantissant l’impunité, qu’il accusât Léger de l’avoir chargé du meurtre. Sur quoi, on avait cité Léger à
Luserne et à Turin, tandis qu’ il était
avec Janavel, Andréon et Descombier
à la tête des Vaudois qui luttaient contre
Pianezza, et n’avait rien pu savoir de
ces citations. Et Ressano, d’en profiter
pour le faire condamner * à Turin en
contumace. Mais ce Berra tomba bientôt entre les mains des Vaudois, et,
conduit à Pignerol en présence de Léger,
y rétracta sa fausse accusation ; ce qui
fis tomber cette première sentence contre
Léger.
La seconde fut donnée le 12 Janvier
1661 à Turin, et elle condamnait Jean
Léger à mort et les conseillers de St.
Jean à 10 ans de galère «pour avoir
fait fonctions d’instruction de doctrine
dans la maison Communale ». Saint-Jean
empêché d’avoir un Temple sur son
territoire avait cru pouvoir éluder cette
défense en faisant prêcher Léger dans
la Salle du Conseil Communal. Mais
le prieur Rorengo de Luserne le dénonça aussitôt et l’autorité fit défendre
dès 1657 formellement tout exercice de
religion à Saint-Jean, et comme le
Synode de Mars 1658 déclara que «Léger
ne désisterait point de ses exercices en
tous temps accoutumés en son église»,
elle cita Léger et les conseillers de
St.-Jean le 3 Mai 1658 à Turin pour
répondre de ce crime ! Il va sans dire
que les personnes citées ne se présentèrent pas au tribunal guidé par le
Conseil de propaganda fide et extirpandis
hmreticis, mais on fit tant de requêtes et
de démarches que ce ne fut qu’ après
près de 3 ans que l’autorité osa prononcer son inique sentence de mort, le
12 Janvier i66i (Léger II, 272).
Mais on s’aperçut que cette sentence
gagnait à Léger toutes les sympathies
de l’Europe protestante, en le condannant « per fatto di religione » ; et tandis
que le Synode d’Angrogne le 17 Août
envoyait une requête au duc et celui
des Malans, tenu le 13 Septembre, rédigeait une Apologie de Léger, et un
autre Synode tenu le mois suivant au
Villar députait Léger en Suisse (vu que
il était en continuel danger de mort),
à Turin on préparait une nouvelle sentence qui fut prononcée le i*" Décembre
de cette même année, et qui condamnait
Léger à être pendu « per delitti di Lesa
Maestà humana da lui commessi dal
principio dell’anno 1656, non più concernenti fatti di religione..... ma per
bavere nel fine dell’anno 1657 fatto
compra di sali, armi, pietre di fusile,
polvere, piombo, grani et lardi, animando li Religionari a tenersi pronti
per prender l’armi contro S. A. R. al
primo suo aviso ; come anche per haver
mandate lettere a paesi stranieri a chiamar soccorso tanto di gente che di
dinari ». Heureusement Léger était désormais sain et sauf à l’étranger, et
cette infame sentence ne put être exécutée qp'en- effigie (Léger II, 275). Voilà
ce que l’on gagnait, il y a 250 ans, à
prêcher l’évangile à Saint-Jean 1
Teofilo Gay.
C If ^ O 1 Q li ïi
Le temps était pluvieux dimanche,
et l’auditoire réuni dans VAula Magna
pour entendre la. conférence de M.
Alexander n’était pas aussi nombreux
que nous l’avions espéré. C’est grand
dommage, car il y a profit pour tous
2
2 —
à entendre parler un de ces hommes
qui consacrent leurs forces, leur intelligence, l’énergie de leur caractère et
leur vie tout entière à combattre le
mal s^us ses formes diverses et à lutter
pour toute bonne et sainte cause. M.
Alexander est un de ces hommes-là.
Parmi les œuvres auxquelles il prend une
part active, il faut citer en particulier
— outre la propagande pour la paix —
celle qu’il accomplit comme secrétaire
général de la Société qui s’est fondée
en Angleterre pour combattre l’épouvantable fléau de l’opium, et pour laquelle il a fait déjà plusieurs voyages
en Chine. En ce moment même il assiste, à Rome, à un Congrès anti-esclavagiste et c’est à son passage qu’il est
venu nous donner cette conférence.
M. Alexander nous a d’abord parlé
de l’état de la Chine au commencement
du siècle passé, de la difficulté d’y pénétrer, de l’introduction du commerce
de l’opium par la Compagnie des Indes,
de l’opposition du gouvernement chinois et de la guerre qui s’ensuivit avec
l’Angleterre, « la guerre de l’opium » ;
et après avoir rappelé à grands traits
les événements qui se sont passés dans
ce vaste empire jusqu’ à la dernière
guerre avec les armées européennes, il
nous a montré comment la Chine, pacifique par tempérament et par principe, est contrainte d’imiter les puissances occidentales dans les armements,
pour ne pas être leur proie. Il nous a
donné des détails réjouissants sur les
progrès de la lutte anti-opiumique et
rappelé la récente loi par laquelle le
commerce de l’opium doit être graduellement aboli et les fumeries fermées
dans un délai donné. L’heure étant
avancée, l’orateur n’a parlé que brièvement du Japon, se bornant à dire que
la propagande pour la paix fait aussi
son chemin dans ce pays, où une société pacifiste s’est fondée, et où se
réunira peut-être un des prochains
Congrès de la Paix.
— La Commission d’étude et de
propagande pour la construction d’une
route entre le val Pélis et le val Queyras
s’est réunie dimanche à la Tour sous
la présidence de M. le député Soulier.
Le syndic de la Tour a été désigné
comme président de la Commission
exécutive locale, et l’on a chargé cette
Commission de faire appel à un ingénieur de la région pour préparer un
4)
De l’Extrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’un voyage)
Notre jardin à Yokohama est intéressant surtout par le fait qu’on y voit,
comme partout ici d’ailleurs, des arbres
de toutes les zones ; les pins et autres
conifères s’y trouvent à côté des camphriers et de diverses espèces de palmiers. On y voit parfois voltiger des
papillons aux couleurs variées, si gros
que je les pris d’abord pour des oiseaux.
Ce qui est moins intéressant ce sont
les myriapodes qu’on y rencontre assez
souvent, et qui sont venimeux ; leur
passage sur la peau produit une enflure qui dure cinq ou six semaines.
Les champs sont presque partout petits ; on y sème en files, séparées par
d’étroits sillons. La manière de battre
le blé est tout à fait primitive. On prend
une petite gerbe à la fois et on la bat
contre un banc muni d’un certain nombre de traverses en' bois et sous lequel
est une natte pour recevoir les grains.
*
* *
avant-projet qui puisse servir de base
aux études subséquentes et, éventuellement, à la demande de concession à
présenter au gouvernement.
— Conférence. M. le pasteur D. Armand-Ugon, de Colonia Valdense, donnera, dimanche soir à 7 h. ip dans
l’Aula Magna, une conférence sur Türilguay et ses Colonies. Personne ne voudra
perdre cette occasion d’entendre parler de
nos Colonies par celui qui a contribué
plus que tout autre à leur développement et à leur progrès par l’activité
infatigable qu’il y a déployée pendant
trente ans.
Nous ajoutons que M. Ugon .va quitter les Vallées dès la semaine prochaine
pour retourner à son poste. Que ceux
qui désirent le voir avant son départ
se hâtent.
Saint-Jean. Actes liturgiques du
I®'’ Décembre :
Baptêmes: Jourdan Henry et Constantin Pauline Hélène.
Sépultures: Madeleine Benech veuve
Long. (Service fait par MM. J. D. Rivoire, prof. ém. et J. D. Armand-Ugon
de Colonia Valdense).
PARMI LES VAUOOIS
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
La Commission Exécutive a tenu
plusieurs séances. Elle a examiné la
Constitution et les Réglements, et y a
introduit quelques modifications, qui
vont être soumises à l’approbation des
églises du district.
Elle a visité Colonia Valdense, où a
eu lieu une discussion nourrie sur la
nécessité de se suffire au point de vue
financier.
Elle a chargé M. H. Beux, pâsteur
de Belgrano, de visiter les familles du
Chaco.
Elle a envoyé en Europe, à M. Ugon,
le manuscrit du nouveau recueil de
cantiques en espagnol, en vue de la
publication. L’édition doit être de trois
mille exemplaires. Pour en couvrir les
frais, elle a ouvert une emission de
150 actions de 50 francs au 5 ojo, remboursables au sort, à mesure que les
fonds rentreront par la vente du volume. 50 actions ont été souscrites
d’emblée.
. La Commission désignée pour célébrer le cinquantenaire de la fondation
J’ai souvent l’occasion de voir combien de choses sont et se font autrement que chez nous. Un de ces jours
j’ai vu un menuisier qui rabotait ; il
tenait le rabot tourné vers lui et le tirait de gauche à droite. Un homme
fendait un morceau de bois : à chaque
coup de hache il se servait de son pied
pour la faite pénétrer plus avant dans
le bois. Près de lui était une scie d’une
seule pièce de fer et semblable à la
hache d’un boucher. J’ai aussi vu une
domestique qui dévidait : elle était assise par terre et avait passé l’écheveau
à ses deux gros orteils qu’elle tenait
levés comme elle aurait fait avec ses
pouces ; les Japonais ont en effet les
doigts des pieds plus longs et plus déliés que nous.
La manière de servir les repas est
aussi caractéristique. On apporte tous
les mets à la fois, soupe, poissons, légumes, riz, etc., dans autant de petites
écuelles — de six à huit — qu' on
place sur une petite table haute de 20
à 25 centimètres.
Au lieu du couteau et de la fourchette on se sert de deux petits bâtons
de Colonia Valdense a élu président
M. J. P. Geymonat, v.-prés. M. J. A.
Gilles, secrétaire M. A. Revel et caissier M. Emmanuel Bert. Elle fera battre des milliers de médailles commémoratives et va ouvrir parmi les 5000
Vaudois de la région une collecte pour
un fonds de reconnaissance dont les
intérêts devront suffire à établir un
pasteur itinérant pour les disséminés.
Les communications deviennent toujours plus faciles. Deux fois par semaine,
la diligence unit désormais Colonia et
Ombues de Lavalle, aussi les adresses
pour cette dernière localité doivent désormais porter l’adjonction viâ Colonia.
D’autre part, Colonia est mise chaque
jour en relation avec Buenos-Ayres au
moyen du vapeur Maldonado, qui, une
fois par semaine, poursuit sa route jusqu’au port du Sauce.
En comparant les statistiques des Vaudois des Vallées et celles de l’Uruguay,
VUnion Valdense remarque qu’ici le chiffre des naissances est de peu supérieur
à celui des décès tandis que là-bas il
est le quintuple. Si ces proportions se
maintiennent, dans 50 ans il y aura
plus de Vaudois en Amérique qu’en
Europe. Aussi n’est-il pas étonnant
qu’une centaine de familles aient déjà
été s’établir dans la République Argentine et que plus d’une centaine d’autres soient prêtes à émigrer, dès qu’elles
trouveront la localité opportune, que
l’on recherche activement.
L’U. C. de J. G. de la Boca-Barracas, à Buenos-Ayres, que préside" M. le
Dr. Rocchi-Prochét, vient d’inaugurer.
Avenida Montes de Oca 958, une maison de 12 pièces qui a coûté 250.000
francs. Elle compte 700 membres, appartenant à 20 nationalités.
Etat Civil de La Paz. Naissances :
Emma Maurin de Théophile et Susanne
Ricca ; Daniel Célestin André Davit,
de David et Louise Rebufat ; J ules et
Julie Jourdan jumeaux, d’Henri et Marie
Lantaret. Mariages: Félix Travers, 2-j
ans, et Lydie Fuhres, 23 ans; Rodolphe Ricca, 27 ans, et Pauline Tourn,
i6 ans. Décès: Cléonisse Esther Jourdan,
19 ans; Jean Besson, 55 ans.
Nouvelles et faits divers
VEvangelista, organe de l’Eglise Méthodiste Episcopale, nous apprend la
mort de deux des pasteurs de cette
de bois, de la grosseur d’une plume à
écrire et légèrement pointus d’un côté.
On boit du thé vert, sans sucre ni lait.
*
Il n’est pas vrai, comme on me l’avait dit, qu’ici les enfants à peine nés
tiennent déjà la tête droite. Les premiers temps la mère porte le petit dans
ses bras, comme chez nous. Après quelques semaines, elle le porte sur son dos
en lui soutenant la tête au moyen d’un
manteau japonais dont elle s’entoure
aussi elle-même. Plus tard on met le
manteau plus bas, et en été on se contente même d’un large ruban passé
plusieurs fois autour de l’enfant et de
la mère. Alors la petite tête pend souvent d’un côté, le soleil frappe en plein
dans ses yeux et les mouches s’y posent. Les nombreux cas de cécité sont
peut-être causés en partie par cette déplorable habitude.
*
* *
Dans une de mes promenades j’ai
rencontré dans une rue une troupe de
petits garçons qui portaient gaîment
une petite maison en bois en forme de
temple. On me dit que c’était la «fête
Eglise. M. Costantino Tollis, né à
Aquila en 1835, avait été d’abord séminariste, puis, à la suite de sa conversion, pasteur wesleyen, ensuite mis
successivement à la tête des congrégations épiscopales de Venise, Florence,
Rome, Naples et enfin Foggia. Actuellement pasteur émérite, il vient de
mourir à Naples le 26 Novembre. M.
Malachia Scuderi est mort à Scicli,
en Sicile, où il accomplissait un travail
béni d’évangélisation. Il laisse une jeune
veuve et un tout petit enfant. ’
— Neuchâtel vient de perdre un personnage très apprécié et universellement
regretté, le pasteur William Pétavel,
frère de M. Abraham, si connu parmi
nous.
Né le 5 décembre 1830, il était fils
du professeur A. F. Pétavel, qui fut le
premier recteur de l’Académie de Neuchâtel. Il avait hérité de son père une
piété vivante et l’amour du peuple
d’Israël, des goûts littéraires très marqués et une bonté inépuisable. D’abord
pasteur auxiliare à Neuchâtel pendant
11 ans, il dirigea ensuite l’église suisse
de Londres. Fatigué par une tâche
absorbante à laquelle il s’était donné
corps et âme, il rentra au pays comrne
humble pasteur de campagne à Bevaix,
sur les bords du lac, jusqu’à ce que,
rappelé dans sa ville natale, il y consacra les 23 dernières années d’un ministère long et béni. Il est mort le 8 c.
Ses funérailles, simples conformément
à sa constante humilité, ont été rendues
imposantes par le nombre des personnes
intervenues et par -l’émotion sincère
qui pénétrait tous les cœurs.
A côté d’un ministère très actif, il
avait trouvé le moyen de s’occuper,
jusqu’au bout, des Missions, de la rédaction de VAmi d’Israël, de l’AllianGe
Evangélique, et de préparer à ses amis
de charmant souvenirs où se réunissaient la plume du poète et le crayon
de l’artiste.
— Le dimanche 24 novembre est décédé à Lausanne à l’âge de 74 ans, M.
le pasteur Charles Ghatelanat, bien
connu aux Vallées, soit parles visites*
qu’il y a faites, soit par diverses poésies
reproduites dans nos livres de lecture.
Quoique atteint d’une pénible maladie
nerveuse, à la suite d’une chute du_
haut des rochers de Saint-Loup, il donna
essor à la passion qu’il avait du ministère, par la composition de divers ou
du temple » de ce quartier, fête qui
revient à intervalles et tient lieu, en
petit, de notre dimanche.
Il m’est arrivé de voir, ici aussi, des
femmes avec les dents teintes en noir;
mais cela est rare à Yokohama.
J’ai vu aussi un homme tatoué des
épaules jusqu’aux jambes, en bleu et
en rouge. Je crus d’abord que c’était
un vêtement. Il avait de magnifiques
dragons gravés ainsi sur la peau.
M
*
* *
Dans un de mes voyages à Tokyo,
j’ai visité le grand et bel hôpital installé à l’européenne. J’y ai vu plusieurs
soldats qui avaient été blessés à l'épine
dorsale pendant la guerre. L’un d’eux,
entièrement paralysé, était immobile
dans son lit, la tête congestionnée de
sang. Un autre marchait avec des béquilles et avait l’air triste ; je ramenai
un sourire sur les jolis traits de son
visage, en lui faisant observer, par l’intermédiaire du médecin qui m’accompagnait, qu’il lui restait deux bras.
Toute la partie inférieure de son corps,
depuis les reins, était paralysée. Dans
le jardin il y avait plusieurs soldats qui
-5#
3
r
vrages d’édification, au nombre desquels
il faut signaler un pain quotidien, Emmanuel, qui eut plusieurs éditions. Après
un ou deux ministères intérimaires, il
fut pasteur de l’Eglise Libre à Aigle pendant huit ans, puis à Corsier, où il passa cinq ans. Un accident léger détermina un nouvel, ébranlement nerveux.
Mais au bout de trois ans, M. Chatelanat se remit, et après un séjour à Cop; pet, vint à Lausanne, où il accomplit,
sans charge régulière, un beau ministère de visite, — qui lui ouvrit les portes
.de l’Hôpital cantonal, — de prédications
et de conférences.
Il avait continué à publier des ouvrages
'de plus d’un genre. Comme toutes les
organisations très nerveuses, dit le Journal Religieux, son être vibrait fortement
.'au contact des choses, et les récits prenaient dans sa bouche ou sous sa plume un
relief extraordinaire; mais ces natures
souffrent aussi vivement qu’elles jouissent. Soit fatigue, soit âge, la maladie
qui deux fois avait interrompu son activité, l’arrêta de nouveau et définitivement.
Il aimait beaucoup son pays, il en a
décrit la nature et en a fait revivre
quelques scènes historiques. Il n’aimait
pas moins Saint-Loup. Il laisse le souvenir d’une vie très remplie et consacrée surtout aux malades et aux affligés.
— L’église italienne de Cleveland,
dans l’Ohio (Etats-Unis) espère pouvoir bientôt élever un temple et posséder ainsi un local indépendant.
LIVRES ET JOURNAUX
Nouvelles publications de la Librairie Jeheber, à Genève.
Miss Agnès Giberne. Flossette. Traduit par M.lle Marie Tabarié. Sixième
édition. Prix 2 fr. 50.
Ce que toute femme de 45 ans
devrait savoir (L’âge critique) par
M.me Emma-Angell Drake, docteur en
médecine. 50.0 mille. Prix 3 fr. 50.
Revue Politique
La Chambre des députés a repris ses
séances jeudi dernier après cinq mois de
vacances. On ne peut pas dire qu’elle
ait fait beaucoup de besogne. Déjà la
deuxième séance a été complètement perdue, absorbée par deux votations dans
lesquelles le nombre légal n’a pas été
avaient subi l’emputation d’un pied ou
de tous les deux, et un officier qui avait
contracté la phthisie à la guerre. Dans
un des corridors je remarquai une grande
ardoise avec des notes médicales en
allemand ; il paraît qu’on se sert ici de
cette langue comme en Europe du latin.
■fl
* +
Pour échapper aux grandes chaleurs
nous avons été faire un voyage dans
les montagnes, à Hakône. Dans le tramway électrique se trouvaient les femmes
de la légation chinoise. — On me dit
que les Chinais ont ordinairement plusieurs femmes, souvent 4 ou 5, ou même
davantage ; la plrfemière a cependant
des droits prépondérants. — Malgré
leurs pieds extraordinairement petits et
leur démarche chancelante, je trouve
cependant que les femmes chinoises ont
une plus belle taille qtte les japonaises :
elles ont la tête moins grosse et le corps
moins long en proportion des jambes.
Dans les montagnes, nous avons
voyagé à la manière japonaise, sur une
espèce de civière portée par deux hommes. Elle consiste 'simplement en une
planche suspendue à une barre, trop
atteint. De même dans la séance de lundi
la plus grande partie des interrogations
et des interpellations n’ont pu être discutées à cause de l’absence de ceux qui
les avaient adressées aux ministres. A
qui la faute de cet état de choses vraiment déplorable ? Un peu à tout le
monde : soit du côté du Gouvernement
soit dans le champ de l’opposition il semble que l’on a perdu le sentiment du devoir et de la responsabilité que nos législateurs doivent avoir vis-à-vis du pays
et des électeurs.
Le projet de loi sur le recrutement de
l’armée, déposé il y a plusieurs mois par
le ministre de la guerre, n’a pas encore
pu arriver au port. La discussion des
articles est terminée, mais on n’a jamais
été assez en nombre pour la votation
définitive. La nouvelle loi n’aborde pas
le problème de la réduction du temps
de service, mais elle s’occupe uniquement
des cas d’exemption pour en diminuer le
nombre. D’après l’ancienne loi les cas
étaient trop fréquents et d’autant plus
qu’une bonne partie des émigrants échappent à l’obligation du service. Le projet
contenait un article obligeant tous les
fils uniques ; mais la Chambre n’a pas
fait bonne mine à cette réforme dangereuse surtout au point de vue électoral,
par conséquent le ministre de la guerre
s’est empressé de modifier l’article, assignant à la deuxième catégorie les fils
uniques.
La Chambre a aussi -approuvé sans
grande discussion le traité de commerce
avec la Russie. On a touché en passant
la grave question de la réduction des
droits d’entrée sur le blé, mais uniquement pour dire que le moment de s’en
occuper n’est pas encore venu.
La Commission d’enquête sur les Calabres vient de publier un volumineux
rapport sur la manière dont les secours
ont été distribués à la suite du tremblement de terre de 1905. Il paraît que sur
les 40 millions qui ont été envoyés pour
les victimes de ce désastre, plus d’un
tiers (ou approche de 16 m.) a été détourné de sa destination charitable, soit
pour donner des secours à de riches particuliers qui n’en avaient nul besoin, soit
pour réparer et rebâtir des maisons que
la secousse n’avait pas endommagées,
soit enfin pour remplir les poches de
fonctionnaires peu scrupuleux. En outre
une partie de cette somme aurait servi
à un but de propagande électorale. Une
courte pour qu’on puisse s’y allonger,
et trop rapprochée de la barre pour
qu’on puisse s’y asseoir : on s’y accroupit comme on peut, sur quelques coussins ; et dès que le chemin cesse de
monter, les hommes se mettent à courir. Après trois heures d’un tel voyage,
je n’aurais vraiment pas voulu recommencer.
■f!
♦ *
Plus je m’arrête ici, plus je me persuade que les Japonais, à part quelques
exceptions, ne nous seront jamais sympathiques. Ils sont très infatués d’euxmêmes. Uu proverbe dit que quand un
Japonais sait une chose il croit en savoir dix. La population' des villes est
plus désagréable que celle des villages;
les hommes surtout sont très souvent
impolis.
Les basses classes sont peut-être un
peu plus cultivées que les nôtres, mais
les Japonais instruits ne sont pas à la
hauteur des Européens, et la femme
instruite est aussi à un niveau bien
inférieur.
Il y a une trentaine d’années, les Japonais voulaient faire les Européens; au
telle publication a soulevé une foule de
protestations. Ceux qui ont généreusement contribué pour secourir leurs malheureux frères sont navrés de voir des
sommes si considérables détournées ou
gaspillées par des administrateurs déloyaux ou incapables. Ceux qui sont flétris dans la relation de la Commission
d’enquête, publient dang les journaux des
démentis formels et accusent la commission de partialité et de mauvaise
fois, se disant victimes des calomnies de
leurs adversaires politiques ou de leurs
ennemis personnels. Si dans quelques
points de détail la Commission d’enquête
peut avoir fait fausse route, elle ne fait
malheureusement que confirmer ce que
l’on soupçonnait depuis longtemps.
ETRANGER.
M. Roosevelt, président des EtatsUnis d’Amérique a lu son message à
la séance d’ouverture du Congrès des représentants de la Confédération. Ce discours, toujours attendu avec impatience
est d’un grand intérêt parce qu’il contient le programme de l’activité du président qui a toujours une politique très
décidée et très personnelle. Cette année
surtout, après la crise financière qui a
causé tant de désastres dans la grande
république nord-américaine, le message a
une importance particulière. Il traite en
effet longuement les questions qui se
rapportent à la circulation de l’argent,
et annonce des lois destinées à régler les
affaires de banque pour empêcher les
spéculations ruineuses et établir ce contrôle de l’état qui s’est montré nécessaire
et indispensable. M. Roosevelt insiste
encore dans l’idée qu’il a déjà soutenu
tant de fois avec éloquence dans ses discours et dans ses livres, qu’il faut augmenter et renforcer la marine et l’armée
des Etats-Unis. C’est surtout du côté du
Pacifique qu’il faut être forts et pour
cela on lancera de nombreux vaisseaux
de guerre et on construira de nouveaux
ports. , E. L.
Ab. payés et non quittancés.
M. Vicino, St. Second (1907-08).
iVVIS
Les 150 abonnés retardataires (!) sont vivement priés de régler sans retard leur abonnement
de Tannée en cours, et de bien
vouloir par la même occasion nous
faire parvenir le montant de celui
de Tannée 1908.
L’Administrateur,
jourd’hui ils vont à l’autre éxtrême. A
l’université de Tokyo, par exemple, ils ont
renvoyé tous les prbfesseurs européens
pour les remplacer par des Japonais,
dont la plupart venaient à peine d’achever leurs études. Mais comme plusieurs de ceux-ci ne sont pas à la hauteur de la tâche, ils seront obligés de
revenir aux Européens détestés.
La culture européenne ne s’acquiert
pas en un jour, et ils auraient mieux
fait de se l’approprier peu à peu en
l’adaptant aux conditions et aux besoins du pays.
Les relations familiales sont ici tout
autres que chez nous. La position de
la femme vis à vis de son mari est encore celle d’une demi-esclave. Aussi
les mariages entre Japonais et Européennes — il y a assez souvent des
jeunes gens qui épousent dçs jeunes
filles qu’ils ont connues en Europe —
sont-ils presque toujours malheureux,
et une femme qui a habité ici ne voudrait-elle jamais épouser un Japonais.
Même celles qui ont été relativement
heureuses dans leur mariage disent
qu’il aurait mieux valu « dans l’intérêt des deux parties » qu’il ne se fût
pas fait. C. O.
(à suivre).
SOTTOSCRIZIONI
KL FONDO "MKTTEO PROCHET,,
PEB LA
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(20.ma lista)
Somma precedente L. 12641,45
The Foreign Evang. Society,
London L. stg. 4 »
Waldensian Society of Carlisle, Pa ï
Stazione di Borrello »
Through J. Forbes Moncrieff,
Edinburgh L. stg. 26.12 >
Pompeo Galimberti, Wengen »
Stazione di Biella »
(Famiglia Kaemmerer L. 5, Salvatore Giulietta L. 5, Gallo Giuseppe L. 1, Lanza Giovanni L.
0,50, Archetti Antonio L. 0,50).
Totale L. 13829,20
Horaires
du chemin de fer en vigueur depuis ie 15Nov.
100,10
387,25
13,60
669,80
5,00
12,00
La Toup-Pignepol-Turin.
omn.
La Tour -à. i55
Lus. S. Jean
Bubiane . •
Briquéias.
acc. omn. omn.
5
510
617
Cbap.de Mourer5 25
S. Second
Pignerol
Riva
Piscina
Airasca
None
Oandiolo
Nichelino
Sansone
Turin .
5 33
5 46
554
6
6 8
617
6 32
6 41
6 49
6 55
7 8
7 34
7 39
7 48
7 56
8 16
823
848
8 53
9 3
9 10
919
9 27
9 40
948
9 54
10 2
8 39 1011
10 26
10 35
10 44
9 2 10 49
915 U 5
12 30
12 35
12 45
12 52
13 1
13 9
13 22
13 30
13 36
13 44
13 53
14 2
14 11
14 20
14 26
14 40
acc,
15 45
15 50
15 59
16 6
16 27
16 37
16 47
16 55
17 9
17 18
17 26
17 31
17 46
aco. Fest.
1912
1917
1926
19 33
19 41
19 49
20 2
20 13
2019
20 27
20 35
20 50
20 59
21 7
2112
21 25
Tupin-Pignepol-La Toup
Turln .
Sangone.
Nichelino
Candiolo
None .
Àirasca
Piscina
Riva .
Pignerol
S. Second
Chap, de Moui
Briquéras
Bubìane
Luserne S. Jean
La Tour . . . a.
omn.
536
5 49
556
6 5
615
6 25
6 41
6 51
7
7 12
7 24
7 32
738
7 50
8
8 8
acc.
920
9 33
9 H8
9 46
9 56
10 3
10 19
10 28
10 36
10 44
10 56
11 3
11 9
11 18
1127
1134
acc. omn.
16
1613
16 20
1629
16 39
16 49
17 3
1713
17 22
17 82
17 44
17 52
1758
18 7
1817
18 25
1»2 50
13 3
13 8
13 16
13 25
1333
1346
14
14 8
14 28
14 37
14 46
14 53
acc.
17 50
18 3
18 26
1S47
18 56
19 15
19 24
19 34
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acc.
19 42
19 65
20 1
2010
2019
20 27
20 43
20 52
21
21 10
21 22
2130
2136
2146
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biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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striali, Enti diversi, ecc. ;
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SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e^Varrants;
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delle vie respiratorie. La Pozione antisettica, a giudizio degli scienziati, è moltq
comoda ad usarsi, con assai pronto sollievo dei sofferenti, meravigliosa p.er i
suoi effetti contro la tosse ostinata«
Gli attestati concordi delle prime celebrità mediche, che la sperimentarono,
11 prebiscito enorme degli innumerevoli
sofferenti guariti, proclamano la Pozione
antisettica rimedio jnsuperabile contro tutte
le malattie dei bronchi, dei polmoni e
della gola ; ed infatti, nessun rimedio
conosciamo finora che abbia dato cosi
splendidi risultati. — Per l’acquisto dirigersi alla Farmacia Nazionale, in
Palermo, Via Cavour, 91. 13)
■ji