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SOMMAIRE: Des témoins — De parti
populaire — De projet de Société des
Nations — Sottoscrizione — Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques.
LES TÉMOINS.
Héb. XII, 5.
Ces paroles se rapportent au chapitre
précédent, qui contient un long catalogue indiquant les noms de ceux qui sont
morts, de la mort triomphante.de la foi.
Comme Tépître était adressée à des Judéo
chrétiens dispersés, il était naturel que
l’auteur sacré fît appel à la foi de leurs
aïeux, les invitant à suivre leur exemple
et à poursuivre leur course pour en arriver au même but. La corde patriotique
et religieuse vont ensemble et se complètent sans se nuire. Si les Juifs moins
privilégiés ont pu donner un si noble
exemple de persévérance et de foi, à
combien plus forté raison, les chrétiens
sortis de ce peuple, entourés par les privilèges de la nouvelle alliance n’obtiendront-ils pas le même résultat ?
Nous voudrions, sans tordre le texte,
l’appliquer aujourd’hui à notre peuple,
puisque nous aussi nous avons le privilège d’être connu sous le nom d’Israël
des Alpes. Les noms de nos témoins ne
sont pas gravés dans les pages du Saint
Livre, non, et cependant ces noms sont
précieusement gardés dans un autre livre, le livre de la vie, qui sera ouvert au
grand jour par l’Agneau pur et sans tache, par le Lion de Juda.
Nous ne pouvons pas les citer tous,
mais du moins quelques-uns d’entre eux
doivent être évoqués dans un jour tel
que celui-ci. Un témoin nous le trouvons
dans la personne de cet évêque, d’origine espagnole, appelé à exercer son ministère à Turin, Claude, vivant au IX.e
siècle, arriva au moment où Terreur pénétrait à grand train dans l’église chrétienne, qui devait, hélas 1 se plonger de
plus en plus dans les ténèbres de la superstition. Ce témoin n’a pas hésité à
protester de toutes ses forces et par sa
prédication et ses écrits a enrayé le mal,
du moins pour quelque temps. Nous considérons cet homme de Dieu comme ayant
eu une mission providentielle dans notre
province où il laissa des traces bénies de
foi et de fidélité. Un témoin non moins
efficace est le marchand.de Lyon, Pierre
Valdo, qui 200 ans plus tard, a été appelé à exercer un ministère béni, à la
suite de sa conversion miraculeuse. Cet
homme infatigable a laissé un exemple
admirable de dévouement, de zèle, de
foi et de piété. Lui aussi a été un instrument béni pour exercer ‘une influence
décisive sur nos ancêtres.
Un autre témoin, héros populaire, est
le capitaine Josué Janaoel, qui illustra
le vallon de Rorà et les collines d’Angrogne par des exploita merveilleux. Mais
plus que les faits d’armes nous trouvons
en lui l’homme de foi, qui s’est manifesté
au moment où ses filles et sa femme sont
tombées entre les mains de l’ennemi.
Devant la menace de mort, il répond par
ces paroles: «Vous pouvez détruire leur
corps, mais non pas leur âme ».
Nous ne pourrions pas taire non plus
le beau nom du français, pasteur et capitaine, Henri Arnaud, qui sut si bien
reconduire nos ancêtres dans leurs vallées après une longue marche et de nombreux combats. Admirons ce héros si
simple qui, avant et après la bataille,
savait tomber à genoux pour remercier
et implorer la bénédiction de son Père
Céleste.
Citons les noms d’un Léger, d’un Pegran, d’un Bert, d’un Peyroi, des Gay
qui, au Villar, accomplirent une œuvre
qui porte encore des fruits aujourd’hui;
d’un Bonjour, d’un Jean Pierre Revel,
d’un Geymonat, sans mentionner ceux
qui viennent à peine de nous quitter
et d’une quantité d’autres, moins en
vue, mais dont le témoignage a été tout
aussi efficace et précieux.
Entourés par une si. grande nuée de
témoins, que devons-nous faire? Constatons d’abord où nous en sommes comme
peuple et église. Au point de vue de la
philanthropie, des œuvres de bienfaisance,
nous possédons tout ce qu’il nous faut:
hôpitaux, refuges, asiles, orphelinats,
foyers, c’est tout un réseau d’œuvres qui
nous parlent et qui nous disent combien
Dieu nous a bénis.
Au point de vue de Y instruction, peu
de peuples sont aussi privilégiés. L’instruction primaire, il est vrai, n’est plus
sous notre haute direction, l’Etat est intervenu et remplit sa mission pour former ses citoyens, mais si nous jetons un
regard sur l’instruction secondaire, qui
ne pourrait pas nous envier? Une Ecole
Latine, un Collège, une Ecole Normale,
autant d’établissements qui forment notre jeunesse, la conduisant jusqu’aux
portes de l’université ou à la faculté de
théologie.
Au point de vue du bien être, nous
avons fait des progrès gigantesques et
soit par nos colonies, soit par l’activité
déployée par nos hommes, dans les grandes villes nous occupons des places d’honneur. Il en est de même au point de vue
des professions libérales. Docteurs, avocats, colonels, généraux, professeurs,
nous avons partout des sentinelles avancées.
Que nous reste-t-il à faire? Nous dépouiller du péché et poursuivre notre
course avec persévérance. Ce n’est pas
le cas de nous arrêter, d’imiter l’exemple
du mauvais riche, non, mais de poursuivre
la course. Pour cela, jetons à la mer ce
qui est trop lourd, dépouillons-nous du
péché.
Ah 1 nos péchés ! La critique, la mé
disance, la calomnie, la mondanité, rattachement excessif aux biens de ce
monde, l’indifférence, l’incrédulité, Tégoisme, voilé le lourd fardeau qu’il nous
faut jeter à la mer. Ce n’est pas facile,
ce n’est pas si vite fait. Mais nous devons
le faire, en regardant à notre chef, à Jésus-Christ. Que chacun pense pour son
propre compte, d’abord, et ensuite qu’à
notre tour nous devenions autant de
missionnaires ici dans nos vallées comme
dans notre patrie. Pensons à la mission
qui nous a été confiée par Dieu, pensons
à notre devise, à cette lumière que nous
devons faire luire; pensons à tout cela,
surtout le 17 février; oui, pensons à la
grande responsabilité qui pèse sur nous
comme peuple et égÿse, et après mûre
réflexion, nous n’hésiterons pas à rougir
d’avoir fait si peu et, avec le secours
d’En-Ha ut, nous nous jetterons dans la
mêlée, en tenant nos regards fixés sur
notre chef. Jésus Christ. C. A. Tron.
Le parti populaire.
Le parti populaire vient de lancer son
programme au public Italien, et entre
en lice pour accomplir sa tâche, bien décidé à poursuivre son idéal et à triompher. Nous avons lu et relu tous ces articles et, il faut l’avouer, rien n’a été
laissé de côté, tout est prévu pour la
réussite. Nous sommes heureux que le
parti populaire catholique se soit franchement affirmé. Tout le monde se prépare et s’organise; les comices succèdent aux comices, les différents corps,
les différentes organisations font connaître leurs désirs. C’est donc la lutte
qui se prépare, lutte économique, lutte
de partis; qui triomphera?
Il est évident que celui qui saura se
tenir dans le juste milieu, en persévérant,'
aura la chance du succès. —• Le parti populaire catholique luttera, à son tour,
pour ses idées au point de vue économique, mais ce qui ressort le plus clairement, c’est qu’il vise au pouvoir au point
de vue politique, religieux et scientifique.
Nous aurons désormais en Italie un
parti politique catholique, non clérical,
c’est à dire ne dépendant pas directement du Vatican, mais tenant à sa religion, prêt à la défendre et à Thonorer.
Ce sera une espèce de centre allemand
qui a joué un si grand rôle sous Tex-kaiser
et qui, à cause du nombre, a pu détenir
le pouvoir.
Nous ne sommes pas fâchés de voir
en Italie surgir le centre, car il aura au
moins le courage de ses idées et, d’uù
autre côté, on ne pourra plus dire que
l’Eglise est sacrifiée. Ce parti surveillera
les soi-disant libéraux, qui sont tantôt
du côté du Vatican, tantôt du côté de
la liberté. Il y aura un peu plus de courage moral, un peu plus de contrôle, ce
qui n’est pas un mal. Avec un parti ca
tholique au parlement, fortement organisé, il est à espérer qu’on ne parlera
plus de l’esclavage de l’Eglise, de la fameuse prison du pape, et de ses aspirations au pouvoir temporel.
Le programme a ensuite en vue le côté
religieux, c’est à dire VEglise. A cet égard
les députés du parti populaire n’auront
pas grand’chose à faire, car il est au
su de tout le monde, que l’Eglise jouit
des plus grandes libertés, tout en émergeant au budget de l’Etat. Seulement,
nous aurions désiré que, au lieu de parler de l’Eglise, le programme eut aussi
une place pour les Eglises, car l’Eglise
catholique n’est pas le seule en Italie,
grâce à Dieu, il y a d’autres Eglises italiennes et étrangères qui ont droit aux
mêmes privilèges. Pourquoi le parti populaire garde-t-il le silence sur les Eglises
sœurs et n’imite-t-il pas l’exemple donné
aux Etats Unis et en Angleterre, où toutes les Eglises sont sur le même pied d’égalitè? Pourquoi réclamer ailleurs ce
que on ne paraît pas vouloir accorder en
Italie, où l’Eglise Romaine est tolSï'?'^**
Il nous semble que dans les questions
de l’après-guerre, on doit s’étudier d’être
larges, généreux, et que les soldats qui
ont combattu ensemble pour les mêmes
droits, n’entendent plus qu’on soulève
l’esprit de l’étroitesse et de l’intolérance.
Reste le problème de VEcole ou de la
science. Ici le parti aspire à reprendre en
main les reines de l’instruction, des écoles, en supplantant l’état qui a fait et
s’efforce de faire tous les sacrifices possibles, pour la prospérité de l’école publique. Serait-ce pour retourner à l’obscurantisme, à la superstition, au pouvoir absolu sur la jeunesse? S’il en était
ainsi, nous le déplorerions et nous inviterions tous les Italines à résister, à réagir de toutes leurs forces contre une semblable tendance. L’état a le devoir et
le devoir de préparer ses citoyens.
Cela dit, que le parti populaire agisse,
il en a le droit et le pouvoir. Il sera un
facteur utile pour contrebalancer certaines écoles et certaines influences néfastes qui commencent à se faire jour
au milieu de nous.
Les partis bien organisés et qui se
respectent sont une force pour la nation ;
ils rivalisent et se contrôlent, ce qui est
dans Tordre. Spectator.
le Projet de Société des Hatloos.
On a suivi avec une grande anxiété le
travail du Congrès de la paix. Les pessimistes, très nombreux, ont proclamé la
faillite de cet acte de générosité du président Wilson en affirmant que ce serait
une impossibilité humaine, au-dessus de
tous les efforts, même des plus grands
génies. Les pessimistes ont fait leur calcul en éliminant Dieu de toute interven
‘4?, ^
1-2«,w*....
2
tion, et nous pouvons comprendre, à
l’Keure qu’il est, combien grande est leur
ankertume. Les optimistes ont" espéré,
ont prié et leur foi a triomphé. Ce projet
lu et adopté en séance plénière, le 14
février, n’est pas parfait ; il laisse des lacunes, des portes ouvertes, mais il existe
■et» c’est une base sur laquelle on peut
construire un monde nouveau. '
ÎNous exultons et nous remercions Dieu ,
pour le résultat obtenu. Wilson apporta
la bonne nouvelle de la réussite en retournant aux Etats-Unis, et nous l’accompagnons ’ par nos prières, afin que
Dieu bénisse son voyage d’aller et de
retour. C. A. Tron.
Pour faciliter à nos lecteurs l’appréciation de ce que contient le pacte, nous reproduisons du Petit Parisien ce qui suit, qui
nous paraît clair et pratique.
Ce qne contient le pacte.
Le projet de pacte pour la constitution de la Société des nations commence
par un court préambule où les puissances
contractantes, en vue d’assurer entre
elles la paix et la sécurité, prennent l’engagement de ne pas recourir à des actes
de guerre, de se régler sur les prescriptions du droit international, de mainte- "
nir la justice et de respecter les traités
dans leurs ressorts respectifs.
Leur organisation s’appuie:
1“ sur rAssemblée des délégués dont les
sessions se tiendront à intervalles déterminés, ou lorsque les circonstances les
réclameront :
2° sur un conseil exécutif composé des
représentants des Etats-Unis, de l’Empire britannique, de la France, de l’Italie
et du Japon, et des représentants des
quatre autres Etats, membres de la Société, désignés par l’Assemblée générale;
Le Conseil exécutif se réunira de temps
à autre (au moins une fois par an) pour
traiter de toutes les questions intéressant
la paix du monde. Toutes les questions
de procédure, la constitution des commissions seront réglées à la majorité des
Etats représentés;
3® sur un secrétariat permanent dont le
chef sera nommé par le Conseil exécutif ;
Les Etats non signataires du pacte ne
seront admis que sur l’assentiment des 2^3
de VAssemblée des délégués;
L’admission d’une nation n’aura lieu
que si elle est en mesure de donner des garanties effectives de son intention d’observer les obligations internationales et de
se conformer aux principes de la Société
des nations.
L’article 8 stipule le principe de la
réduction des armements nationaux dont
le conseil exécutif est chargé d’établir le
plan en tenant compte des circonstances
particulières à chaque pays.
Des dispositions sont prises en ce qui
concerne la fabrication des munitions et
articles de guerre. Les puissances communiqueront tous renseignements sur
leur programme militaire et naval.
Dans l’article 9, les puissances s’engagent à préserver contre toutes les attaques
extérieures l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les Etats
adhérents à la Société.
Une commission permanente sera constituée pour donner à la Société son avis
‘sur le^ questions militaires et navales.
Toute guerre ou menace de guerre étant
considérée comme intéressant la Société,
les puissances contractantes adopteront
le mode d’action qui leur paraîtra efficace pour sauvegarder la paix.
Les articles 12 et 13 établissent le principe du recours à l’arbitrage et à l’enquête
chaque fois qu’il s’élèvera entre les puissances contractantes un litige qui n’au
rait pu être réglé par la voie diplomatique. Une cour permanente de justicé^hii*
ternationale sera créée à cette fin,
» Le conseil exécutif sera saisi des questions qui ne paraîtraient pas susceptibles
d’être réglées par sentence arbitrale.
L’article 16 énumère les sanctions qui
pourront être prises au cas où l’une des
' parties contractantes romprait ses engagements.
Si l’une des parties rompait les engagements pris par elle à l’article 12, elle sera
considérée comme ayant commis un acte
de guerre contre tous les autres membres de
la Société. Ceux-ci rompront immédiatement toutes relations commerciales et
financières avec elle. Le conseil exécutif
indiquera par quelles forces effectives mititairês ou navales les membres de la Société devront respectivement contribuer aux
forces armées qui seront employées pour
protéger les signataires du pacte social.
Les hautes parties contractantes accorderont libre passage sur leurs territoires aux
forces protégeant les signataires du pacte
social.
L’article 17 vise les cas de différends
entre Etats membres de la Société et
Etats non membres ou entre Etats qui
, ne sont pas membres de la Société.
L’article 18 est relatif au contrôle
général par la Société du commerce des
armes et munitions dans certain- pays.
L’article 19 est relatif aux colonies.
Les pays habités par des peuples non
encore capables de se diriger eux-mêmes
sont placés sous la tutelle des nations
développées qui exerceront cette tutelle
en qualité de mandataires.
L’article 20 a trait à l’organisation
d’un Bureau permanent du travail.
L’article 22 vise les garanties pour la
liberté du transit et l’équitable traitement du commerce, notamment pour
répondre aux besoins des régions dévastées.
L’article 23 institue le contrôle de la
Société sur les bureaux internationaux.
Aux termes de l’article 24, tout traité ne
deviendra obligatoire qu’après enregistrement au secrétariat général de la Société.
L’article 25 assure la procédure de révisions des traités devenus inapplicables.
L’article 36 abroge les traités incompatibles avec le présent pacte.
L’article 27 institue la procédure en
cas d’amendement au présent pacfîe.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
Numerosi son già coloro che hanno contribuito per questo santo nobilissimo progetto;
più numerosi ancora sono certamente coloro
che contribuiranno.
Lettori l Abbiamo fede in voi. Rispondete
tatti all’appello I
Per onorare i nostri morti... Per aiutare i
loro orfanelli...
11^ Lista.
Somme precedenti L. 118.864,05
Grill Jean, Prarostino (32) »
Jalla Corrado e Renata, Prarostino (32) »
Davide Bosio, Zona di guerra (37) »
A. e L. Comba, Genova »
Gustavo Bert, Borrello »
Paolo Villani, Firenze »
Soldato Zumbo Vincenzo, Zona
di guerra »
Sig. e sig.ra G. Decker, Torre P. »
Cav.ing. B. Goss e sig.ra,Torino »
Cav. prof. G. Maggiore e sig.ra.
Torre PelUce »
Cap. Carlo Maggiore, tenente di
vascello. Torre Pellice »
Ragioniere Giorgio Maggiore,
Torre Pellice »
Sig. e sig.ra Del Pesco, Roma »
5.
30.
Antonio Dì Palma, Ravello »
Sig.na Sus. Gaydou, Ravello »
Alessandro Simeoni, Roma »
Prof. G. Rostagno e sig.ra,
Roma (2) »
Roberto Negri, Felonica Po »
Chiesa di Riesi »
Rmilio e Laura Tron, Roma (35)»
Totale L.
zòo,—
50,—
40,—
5,—
3.
1.000,
350.
100,—
100,—
100,
100,
10,—
t
’ IO —
700,—
100,—
50,—
125.—
200,—
121.442,05
(a) In memoria di Mino GlampiacoU.
(sa) In memoria dei caduti di Prarostino.
(JS) In memoria di Paolo e Adolfo Vigliano.
(57) In memoria di Bmesto Boato di Pramollo.
In questo giornale pubblichiamo unicamente le oblazioni dei fratelli ed amici residenti in Italia, ma non possiamo non segnalare qui il graditissimo dono {£ 100)
della Chiesa Presbiteriana Italiana di Montreal (Canadá), della quale è pastore il caro
amico Raffaello De Pierro; a lui e alla sua
Chiesa esprimiamo la nostra viva gratitudine.
CHRONIQUE VAUD0ISE.
BOBI. Les conditions sanitaires de la
paroisse n’étant pas encore tout à fait
normales, il ne nous a pas été possible
de célébrer le 17 février comme par le
passé, avec l’intervention de toutes les
écoles. Nous avons cherché à y suppléer
en ayant avec les catéchumènes et les
écoles du dimanche, le matin du 16, et
le soir du même jour avec un public qui
aurait pu être plus nombreux, la commémoration de ce beau jour qui, quoique
vieux de 71 ans, n’a rien perdu de sa
grande signification.
— L’église vient de perdre un autre
de ses conducteurs dans la personne du
diacre David Michelin du Laus. Malgré
des épreuves domestiques, et une infirmité persistante, il a toujours fait ce
qui était en son pouvoir pour le bien de
son quartier et de la paroisse toute entière. De ses trois fils, un a été tué à la
guerre, tandis que les deux autres sont
encore sous les armes. Qu’ils reçoivent,
avec les autres membres de la famille,
l’expression de notre affectueuse sympathie.
— Nous sommes particulièrement reconnaissants à M. le pasteur C. A. Tron
et au missionnaire M. L. Jalla, pour les
deux dimanches qu’ils ont bien voulu
nous consacrer tout dernièrement, et
nous pouvons les assurer que leur visite
a été fort appréciée par le nombreux public accouru pour les entendre.
LA TOUR. Nous enregistrons deux
nouveaux décès : Henri Chanforan, des
Chabriols, enlevé à l’affection des siens
à l’âge de 68 ans, après quelques mois
de maladie mis à profit pour se préparer
à l’éternité; Charles Malan, de Ville,
mort presque soudainement, à l’âge de
67 ans.
— Dimanche soir, M. le pasteur Peyronel a parlé devant des auditeurs nombreux et attentifs, sur les Vaudois de la
Pérouse établis en Allemagne, sujet historique et préparant à célébrer la fête
du 17.
—’ Le 17 février a été célébré très simplement mais efficacement. Nous avons
eu, le matin, une assemblée comme celle
du dimanche, présidée par M. le pasteur
Tron, qui a parlé sur ces mots: « Etant
environnés d’une si grande nuée de témoins, poursuivons avec persévérance la
course qui nous est proposée, regardant
à Jésus ».
A midi, une agape fraternelle à l’Hôtel
de l’Ours, a réuni au-delà de 75 convives.
Les discours ont été assez nombreux
prononcés par le pasteur qui lut les
salutations de l’hon. Giretti et du Commandeur Bosio, Syndic de Pignerol, par
le Maire, chev. D. Jahier, prof. Ribet,
le Député provincial M. Falchi et J.
Geymet. La plus franche cordialité a
régné au milieu des convives, et 1;ous
.eraportèrent une impression excellente
de cette fête bien organisée et réussie.
^ Le soir, à 8 heures, l’aula magna de
l’Ecole Normale était bondée de jeqnes
gens et de jeunes filles, environ 180, qui
passèrent une soirée très agréable s^oùs
la présidence de leur pasteur, qui avait
à cœur de les réunir le soir du 17, comme
étant le meilleur moyen pour leur rappeler cette date mémorable et les habituer à la reconnaissance.
Grâce à l’amabilité de M.lle Italia Malan, qui a été fidèle à la Jeunesse, composée en grande partie d’anciens élèves,
un riche programme avait été préparé
et a été exécuté à merveille. Voici le programme: Chant: Gloire au Dieu d’Israël
—. Poésie: Paix sur la terre, récitée par
M. l’étudiant Miegge —- Chant : Le campane di San Giusto Comédie: Le mariage de ma tante —■ Canto: La madré
delVAlpin — Monologue: Prenez garde
— Canto : Trieste —■ Poésie : Une dispute
— Duetto: Le pardon de Noël —■ Farsa:
La vecchia perpétua — Carito : Inno degli
Skiatori.
Nous remercions très sincèrement les
demoiselles I. et M. Bernoulli, H. et G.
Jalla, M. et L. Giampiccoli, H. Rostan,
Jourdan, Coïsson, Cesan et Frache. Musique, récitations, chants, discours, rafraîchissements, tout est venu à point
et tout a été goûté avec plaisir.
M. le pasteur Peyronel pai^la|prière
et M. le pasteur Tron, par quelques paroles adressées aux soldats et aux jeunes
filles, ne manquèrent pas de recommander à cette jeunesse la seule véritable joie
qui se trouve en Christ.
STALLÉ ETIENNE
né à la Tour en 1887
mort le 19 Décembre 1917 en Autriche.
NAPLES. Nous apprenons que le rév.
Ugo Janni a donné à Naples, une conférence qui a été très appréciée sur ce
sujet: U valore religioso delta patria. M.
le pasteur de S. Remo a parlé au nom
de la Fédération des étudiants chrétiens.
PÉROUSE. On nous communique la*
nouvelle que M. l’avocat Jean Gay, si
favorablement connu dans la vallée par
son activité et comme industriel, vient
d’être décoré de la croix de chevalier de
la couronne d’Italie. Nous félicitons très
cordialement M. l’avocat Gay.
PRARUSTIN. À la solennelle comméftioration des soldats tombés au champ
d’honneur qui a eu lieu le 17 février,
la Table a délégué M. le pasteur et
capitaine Jean Bonnet.
ROME. M. l’avocat Mastro Giovanni,
bien connu dans le cercle de la Fédération des étudiants, a été nommé directeur de la Stéfani, place très en vue
et d’une importance non commune.
RORÀ. La terrible guerre dont nous
venons de sortir, a fait parmi les soldats,
de cette commune qui y ont participé
quinze victimes, chiffre énorme pour une
population de 666 membres.
;
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li
1!
,Çei quinze kéros, dont quatorze protéstants'et ui^calholique, ont été commémorés Dimanche pa sé au culte principal devant un]]auditoire imposant tel
qu’on ne Pavait plusfvu dans notre temple depuis nombre d’années. ^ ,
La^présence, en uniforme, de plusieurs
permissionnaires et congédiés, l’intervention du conseil communal au grand
complet, syndic en tête et drapeau déployé, et notre local magnifiquement décoré par les soins*'de la Lega Femminile
valdese, ont donné un relief particulier à
cette triste et solennelle cérémoàie.
Le culte a|été suivi par une large distribution d’objets que nous¡devons à la
générosité de laJCroix Rouge Américaine,
à laquelle nous exprimons, par la voie
de l’Echo.^, la plus profonde reconnaissance.
Total: une journée excellente pour
l’église de Rorà. D. R.
—■ On nous écrit:
Pour la commémoration à la mémoire
chérie de leur fils Louis Tourn, mort pour
la patrie, Jean Daniel et Gabrielle Tourn
et leur famille remercient les autorités
communales pour leur sympathique intervention, et en particulier leur cher
pasteur M. David Revel, qui dans leur
douleur cruelle s’est montré un véritable
ami, ainsi que M. le député Giretti. M.
Revel, avec, sa vibrante parole, nous à
démontré que ces vaillants soldats, quoique morts parleront encore, en disant
aux générations futures ce qu’est le sacrifice pour la patrie. Leur mort est la
sève de la liberté du monde, laquelle,
grâce à Dieu et à leur héroïsme si simple
J dans leur devoir, refleurira sans cesse.
Et la race future bénira la mémoire de
ces glorieux martyrs. î ,
SAINT-GERMAIN, ta paroisse ne
» réunit les enfants pour lé 17 février que
chaque deux ans, à savoir l’année bÈr ils
n’ont pas éu l’arbre de Noël. Aussi, cette
année, le 17 a été célébré d’abord par un
culte commémoratif le dimanche matin,
" 16 courant, et ensuite par une soirée de
chants et récitations organisée' par l’Union Chrétienne de Jeunes Filles, et à
laquelle furent invités tous les militaires
de la paroisse déjà congédiés ou se trouvant au milieu de mous. La grande école
était bondée. Le nombre des soldats
présents n’était pasdoin de la centaine
et une partie seulement du public payant
put, ce soir-là, trouver de la place. Lés
19 numéros du programme où la note
patriotique, la joie de la paix, se mêlait
aux souvenirs douloureux ou à la note
gaie, furent fort bien exécutés par les
acteurs et actrices, grands et petits.
Des rafraîchissements furent ensuite
servis à nos militaires, parmi lesquels se
touvaient des jeunes gens mutilés ou
blessés et décorés de médailles. C’est de
grand coeur qu’on donna la bienvenue à
ceux qui rentraient dans leurs familles
après avoir enduré des souffrances et
combattu pour la bonne cause. Puissentils être des lutteurs pour toutes les bonnes causes au milieu de nous.
La soirée a été répétée le 17 au soir,
I avec le même grand concours d’auditeurs,
SAINT-JEAN. La fête du 17 février
fut célébrée selon le p ogramrae que nous
avions annoncé.
'Le matin vers 10 h., malgré lé mau’'^is temps, une phalange de 350 enfants, drapeaux au vent, ^faisait son entrée dans le temple. Là eut lieu une des
plus belles fêtes d’enfants auxquelles
nous ayons assisté. Quelle animation,
quelle manifestation de joie .enfantine,
et de la part des grandes personnes aussi.
Pendant une heure et quart la courte allocution du pasteur, les chants et les ré
citations des élèves, écouté» avec la plus
vive attention par la nombreuse assistance, constituèrent un joli programme
et presque un tour de force de nos braves
Ihstitutëurs et institutrices qui durent
le préparer en si peu de temps. Les enfants eurent chacun leur paquet de bonnes choses comme à Noël.
L’agape à la Maison Vaudoise réunit
autour de deux grandes tables 70 personnes. Là aussi une animation et un
brio insoliio. Un dîner très substantiel,
préparé ¡par la ménagère de l’Asile des
Vieillards et servi par un groupe de charmantes demoiselles en costume vaudois,
les discours de MM. Rostagno, Rodio,
Revel, Long avec aes toats à l’union des
Vaudois, à la coiffe vauooise, à nos héros
tombés au champ'^^d’honneur, à la fidélité à notre devise: Lux lucet in tenebris,
les plus belles mélodies de nos grands
musiciens chantées par Tamagno, Caruso. De Lucia, Battistini, etc. (c’était
le grammophone de M. Rodio) nous firent passer des heures délicieuses dans
la communion fraternelle. —■ Notre député au parlement nous fit parvenir un
noble message.
La journée fut couronnée à 8 heures
par la soirée récréative en faveur de l’Orphelinat. Le programme varié et très attrayant (allocution patriotique, chœurs,
; poésies, drame, rondes, tableaux vivants)
procura pendant deux heures à l’esprit
et aux regards des centaines de spectateurs, la plus schietta jouissance. Notre
plus vive reconnaissance est acquise au
groupe de jeunes artistes qui en quelques jours préparèrent ce beau programme dont l’exécution fut admirable. On
ne pouvait pas mieux célébrer le 17 février de la victoire.
Afin de satisfaire de nombreuses demandes, la soirée aura une seconde édition samedi 22 courant, à 8 h., en faveur
de nos orphelins de guerre.
Nous ne doutons pas que cette secpnde
édition aura le même plein succès de la
première.
VILLAR. Malgré le temps fort peu
favorable, notre petite fête du 17 février
a très bien réussi. A 10 h. et les 260
enfants de nos onze écoles, guidés par
leurs maîtresses et drapeaux déployés,
faisaient leur entrée dans le vaste temple, suivi d’une vraie foule d’adultes,
qui occupèrent toutes les places encore
disponibles.
On sait quel est le programme habituel
en ces occasions. Disons seulement que
tous, petits et grands, se séparèrent à
midi précis, emportant avec eux le meilleur souvenir de tout ce qu’ils avaient
vu, entendu et... goûté. La magnifique
lettre de notre député au parlement national, l’hon. Ed. Gi etti, lettre dont le
pasteur donna lecture immédiatement
après sa propre allocution, fut très appréciée.
VILLESÈCHE. Le 17 ¡évrier. Dès le
soir du 16 c., la belle Union Chrétienne
de Jeunes Filles de cette paroisse, qui
compte 55 membres, a tenu à commémorer la date chère à tout cœur vaudois,
en donnant au public une jolie série de
récitations, monologues, dialogues, etc.,
entremêlés de chants bien nourris, et le
tout sous la direction des filles du pasteur. L’agréable soirée s’est terminée par
dès'projections lumineuses sur le Zambèze, illustrées par M. Louis Jalla. La
machine était manœuvrée par M.me et
M. H. Tron, professeur au Pomaret.
L’entrée étant à payement, on a obtenu une jolie somme, destinée en partie
aux Missions, et en partie à l’œuvre pour
les orphelins de guerre.
Pendant la nuit le temps se gâta et le
lendemain il neigeait rondement. Cela
n’effraya personne. Bien avant l’heure,
les écoles commencèrent à arriver de|
Faët et de Riclaret. Le cortège -formée*
avec drapeaux et .cocardes, on s’achemina des Clos vers Villesèche, rencontrant sur la route l’école de ce hameau
et celle de Bouvil. Pendant ce temps,
les membres de la famille, qui conserve
ce privilège, faisaient éclater une série
de pétards, malgré la neige qui tombait
dru.
Les habitants de Villesèche, d’autre
part, tiennent à honorer leur vieux temple, le seul jour de l’année où il soit encore visité. Aussi ce vénérable édifice et
la belle fontaine, qui donne un démenti
au nom du hameau, étaient-ils ornés gracieusement de feuillage et de fleurs artificielles multicolores.
Le temple fut bientôt bondé d’enfants
et d’adultes, parmi lesquels de nombreux
soldats, le pasteur du Pomaret ayant
obtenu que l’autorité militaire de la Pérouse accordât dans ce but quelques
heures de permission.
Là aussi se déroula, sous la présidence
de M. le pasteur Marauda, un programme
assez chargé, mais qui ne fut quand même pas long, grâce au bon sens des maîtres et maîtresses, qui avaient su choisir
des récitations courtes, et terminées, la
plupart, par un trait piquant, qui soutenait l’attention.
Comme entre-deux, un vieux Riclarin,
partant d’un souvenir d’enfance personnel, passa au récit de la jeunesse, riche
en aventures, du célèbre historien Jean
Léger, natif de Villesèche.
Ici aussi, de nombreux et beaux chants
encadrèrent le tout, sous la direction de
M. le régent Massel.
Remarquons la présence des syndics
de Riclaret et de Faët.
Puis l’on se remit à brasser la neige,
car les enfants avaient hâte de redescendre aux Clos, pour y recevoir, avec un
morceau de pain, du chocolat et leurs
oranges, l’une donnée par la paroisse,
l’autre par un . soldat, désireux, tout en
gardant l’anonyme, de témoigner sa reconriaissance de ce que Dieu l’avait ramené sain et sauf à son foyer.
Là tessera, qui avait été le sujet d’une
mordante satire, récitée à Villesèche,
avait empêché d’organiser un dîner en
commun. Plusieurs Riclarins se réunirent, cependant, au Trussan; et les
Fayolins en firent autant de leur côté.
S. E. l’hon. L. Facta s’est associé à la
fête par une dépêche, où il disait que,
cette année plus que jamais, il partageait
la joie des Vaudois célébrant le triomphe
de la liberté.
N’est-il pas curieux de voir que, dans
telle autre paroisse, il y a qui croit que
c’était le cas de la fêter moins que jamais ?
« Balbencioi).
Nonyelles poUtîqnes.
La "Conférence de Paris a approuvé en
séance plénière le projet de Société des
Nations, élaboré par la Commission présidée par M. Wilson. C’est le Président
des Etats-Unis lui-même qui a lu ce texte
important vendredi 14 février, jour mémorable dans l’histoire de l’humanité,
car les peuples accepteront avec sympathie une institution qui sera une garantie
de sécurité et d’ordre international en
même temps qu’une sûre protection pour
tous les droits.
Le projet du pacte pour la constitution de la Société des Nations commence
par un court préambule où les puissances
contractantes prennent l’engagement de
ne pas recourir à des actes de guerre, de
se régler sur les prescriptions du droit
international, de maintenir la justice et
de respecter les traités. L’organisation
s’appuie sur PAssemblée des délégués
Mont les sessions se tiendront à intervalles déterminés Ou lorsque les circonstances les réclameront ; 2<> sur un conseil exécutif composé des représentants des
Etats-Unis, Grande-Bretagne, France,
Japon, Italie et de quatre autres Eiats
désignés par l’Assemblée générale; 3° sur
un secrétariat permanent dont le chef
sera nommé par le conseil exécutif. Uii
article stipule le principe de la réduction
des armements nationaux. Les puissances
signataires s’engagent à préserver contre
toutes les attaques extérieures l’intégrité
territoriale et l’indépendance politique
de tous les Etats adhérents à la Société.
Une cour permanente de justice sera
créée pour régler par l’arbitrage tous les
litiges entre les puissances contractantes.
Si une des nations rompait ses engagements, tous les autres membres de la
Société rompront toutes relations commerciales et financières avec elle.
Après M. Wilson, qui a commenté avec
une conviction émue le texte qu’il lisaif,
ont parlé à cette séance historique Lprd
Robert Cecil, M. Orlando avèc une fougue
magnifique, M. Léon Bourgeois et d’autres orateurs. Le projet a été voté par
acclamation.
La Conférence continue ses travaux.
M. Wilson s’est embarqué à Brest pour
retourner en Amérique où l’appellent des
affaires d’Etat importantes. II reviendra
dans peu de semaines.
—• On annonce qu’à l’occasion de la
proclamation de la Société des Nations,
notre Roi signera un décret de large amnistie militaire et politique.
—• Les Chambres vont bientôt s’ouvrir pour la dernière session de cette législature. La date des élections n’est pas
encore fixée et toutes les prévisions ne
sont que des hypothèses. Un mouvement
assez important a commencé en faveur
du scrutin de liste qui devrait être appliqué dès les prochaines élections politiques.
—■ L’Assemblée constituante allemande a élu Ebert président de la république allèmande. L’assemblée tenait
essentiellement à pouvoir présenter à
l’ouverture de la discussion sur la nouvelle prolongation de l’armistice un gouvernement régulièrement constitué. Le
nouveau président a procédé à la formation dû nouveau ministère sous la
présidence de M. Scheidemann.
Le maréchal Foch a exposé à la commission allemande d’armistice les conditions établies par les alliés. Les Allemands
doivent cesser tout mouvement offensif
contre les Polonais, ne pas dépasser avec
leurs troupes une ligne fixée, exécuter
sans délai toutes les conditions précédentes. L’armistice est prolongé pour
une durée indéterminée avec un délai
de dénonciation de trois jours. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
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Combe, Id. — Jean Caïrus, Boudeina, Id.
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— Mlle Anna Grand, Piantà, Id. — Grand
Daniel, Ville, Id. (d suivre).
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