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Qaarante-huìtième année.
8 Novembre 1912
N. 45.
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L ÉVHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Yaudoises
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Pasteurs.
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commencement de l’année. j *
Les changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considéra
ération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
Prime à nos abonnés — Commémoration du
général Beckwith — Unions chrétiennes
— Maman, ne nous oubliez pas I — Courrier d’Angleterre — Chronique vaudoise —
Bibliographie — Feuilleton: Le trésor de
grand prix ^ Nouvelles politiques.
Prime à nos abonnés.
Eacore quelques semaines et nous
voilà au 1913. Nous sommes heureux
de pouvoir offrir à nos abonnés une
prime que M. le docteur Henri Meynier,
pasteur à Pise, a eu la bonne idée de
mettre à notre disposition. Tout abonné,
qui en fera la demande, pourra obtenir
franco de port le livre « Il Cristianesimo e la libertà religiosa*, au prix
de fr. 1,20 pour l’intérieur et fr. 1,50
pour l’étranger. Voilà une bonne occasion pour enrichir nos bibliothèques
paroissiales et de famille.
Quoique mort il parle encore.
Héb. XI, 7.
Notre dernier Synode a sagement
agi, en établissant que le cinquantenaire de la mort du général Beckwith
soit rappelé dans toutes nos églises.
La Tour a déjà eu le privilège de jouir
de deux discours prononcés sur ce sujet: celui du professeur Jean J alla, le
lundi soir de la semaine du Synode,
à la Société d’Histoire Vaudoise et
celui du prof. Longo, débité à VAula
magna, le jour des promotions de notre Collège. Aujourd’hui, c’est au tour
de l’Eglise qui, dans son ensemble, a
le droit d’être renseignée sur son plus
grand bienfaiteur.
Charles Beckwith naquit à Halifax,
dans la nouvelle Ecosse, le 2 octobre
1789, quoique son père fût anglais. H
était l’aîné d’une famille patriarcale
composée de 14 enfants, et il fut bientôt l’idole de ses petits frères et de ses
petites sœurs qui ne voyaient que par
lui, toujours plein d’entrain, sachant
les amuser en chantant et en narrant
des quantités de belles histoires. Grand
fut leur chagrin quand il dut les quitter à l’âge de 14 ans, pour le service
militaire où il ne tarda pas à se distinguer et à se faire apprécier par d’excellentes qualités. Blessé à la bataille
de Waterloo, il dut briser sa carrière
militaire et se trouvant un jour dans la
maison de Wellington, il fut étonné
de découvrir un livre parlant d’un
peuple héroïque, longuement persécuté et protégé par Dieu, livre dû à
la plume du docteur Gilly.
Il voulut voir de près ce peuple et
vint aux Vallées où il se fixa pendant
une partie de l’année et où il accomÇUt une œuvre, nous pouvons dire lai
raculeuse. H consacra à notre peuple
sa force, ses talents, son temps et son
argent. Il trouva au milieu de nous
celle qui fut son épouse fidèle, et, après
deux ans d’absence seulement, il termina son existence pleine d’activité,
à la Tour, le 22 juillet 1862, entouré
Charles Beckwith.
de Taffection'*&e tout un peuple et honoré par le roi d’Italie qui l’avait décoré de la croix des SS. Maurice et
Lazare.
Charles Betkwich fut un homme distingué par ses talents: il étudia la musique dans laquelle il trouvait un grand
plaisir; la théologie, l’histoire, l’écononiie politique et l’agriculture attirèrent successivement son attention ;
l’étude approfondie qu’il fit de chacune
de ces branches explique cette surprenante variété de connaissances qui
était un des traits distinctifs de sa conversation toujours captivante.
Homme rempli de prudence, de sagesse, fidèle à ses principes, il sut toujours accomplir sa tâche en respectant les autorités ecclésiastiques et
politiques.
Homme de cœur, il sut s’imposer des
sacrifices d’argent que nous ne pouvons
pas évaluer.
Homme plein d’abnégation, il sut
s’effacer pour réussir. Il se fit, pour ce
peuple auquel il s’était donné, éditeur
en publiant la Genèse et le St-Luc, un
Testament en patois, un autre en piémontais, sans compter qu’il fut un vrai
auteur en composant un saggio di liturgia ad uso deisemplici; régula
fidei ; les Horæ apocalypticœ ; l’esistenza di Dio et le Messia Redentore.
Tel fut l’homme que Dieu envoya aux
Vaudois.
Charles Beckwith fut un vrai soldat, appartenant à une famille de guerriers. Hâtons-nous de dire qu’en Angleterre la carrière des armes est considérée comme un privilège, et chaque
famille désire avoir un représentant
dans l’armée. Cela se comprend en
partie, car il n’y a pas une autre nation au monde ^ui ait coni^uistant de
pays et qui par ses colonies, soit devenue aussi riche. Nous avons toujours
été frappés du grand nombre d’officiers supérieurs vraiment chrétiens, à
la tête des œuvres concernant l’avancement du règne de Dieu. H n’y a pas
un comité qui n’ait un représentant de
l’armée. Notre héros fit les campagnes
du Hanovre, du Danemark, delà Suède,
d’Espagne, de Toulouse, et enfin celle
de Waterloo,en Belgique. Officier d’état
major, il aurait pu se tenir à l’arrièregarde, mais non, il se plaisait à braver le danger et à Waterloo il eut
quatre chevaux tués sous lui.
Un dernier coup de canon tiré par
l’ennemi en déroute vint fracturer la
jambe gauche du colonel, quand la victoire paraissait assurée. C’est à cette
disgrâce, permise par Dieu, que nous
devons la venue du général Betkwith
au milieu de nous.
Uq vaillant soldat qui avait toutes
les^ qil^ités pour devenir un génial
en chef ne pouvait qu’être un noble
cœur, porté à la générosité, et aussi
pouvons - nous affirmer que Beckwith
a été \m philanthrope, envoyé par Dieu
au milieu de nous. A son arrivée il
ne tarda pas à s’apercevoir que notre
peuple, écrasé par les persécutions et
privé de sa liberté, se trouvait découragé, sans énergie, sans initiative,
gardant la foi, mais sans élan. Aussi,
après avoir longuement mûri son plan,
il commença par s’occuper des écoles
de quartier en améliorant le sort des
régents et en construisant des locaux
dignes d’une école. Il opéra bientôt
une transformation qui le réjouit fortement, d’autant plus qu’il avait obtenu le concours des habitants ou des
communes. Le premier pas fait, il s’occupa des écoles primaires en préparant des régents capables qu’il envoya
pendant quelque temps à Lausanne,
et en faisant élever jusqu’à 600 francs
leur salaire. C’est à ces régents préparés par le colonel que nous devons
le grand nombre des pères qui se trouvent actuellement à la tête d’une famille. Qui voudra nier qu’il y a une
amélioration sensible ? Après les écoles
des quartiers, \l fit construire les écoles paroissiales de la Tour, Villar,
Bobbio et St-Germain. Il y restait Vinstruction secondaire à développer, et
Dieu nous ayant donné un Gilly qui a
été le fondateur de notre Collège - la
bâtisse avait été placée sous la direction du colonel, qui s’en acquitta avec
ses talents habituels - et une école latine ayant été assurée à la vallée de
St-Martin, le colonel s’arrêta sur la nécessité de fonder un pensionnat pour
les filles, peut-être trop délaissées. Son
plan ne pouvait mieux réussir, car il
vit un graa4 nombre de filles accou
rir, nombre qui ne fit qu’augmenter
quand on ouvrit les portes un peu
plus larges donnant accès à celles qui
n’étaient pas riches.
Le Colonel fonda le pensionnat qui
eut son origine dans le palais des comtes et qui fut ensuite transporté dans
ce qu’on appelle aujourd’hui \e vieux
pensionnat. Un de nos écrivains a appelé cette œuvre la couronne du général, celle qui contribua le plus au
relèvement de notre peuple; en effet,
de ce pensionnat sortirent d’excellentes femmes de pasteurs ou d’évangélistes, des maîtresses d’école, des institutrices, et de bonnes mères de famille.
A Charles Bpckwith nous devons,
outre les écoles de quartiers et paroiS“
siales, les presbytères de Rodoret et de
Praly ; les temples de Rodoret, de Rorà,
de la Tour et de Turin ; à lui aussi nous
devons les belles maisons neuves dans
lesquelles sont logés nos professeurs.
Hâtons-nous de le dire : Tout ce qui
a été construit sous sa direction. Ta
été d’une manière solide et pratique,
admirable.
Comment le général anglais a-t-il pu
accomplir si bien cette œuvre colossale, entreprise au sein de nos vallées ?
Le grand secret nous ne tardons pas
à le découvrir dans la foi qu’il avait
en Dieu.
C’est un peu après la bataille de
Waterloo, après ce coup mystérieux
qui venait de l’arrêter dans ses succès, qu’il tira de ses bagages une Bible
qu’on lui avait donnée et qu’il se mit
à lire en la remplissant d’annotations;
c’est là qu’il trouva la perle de grand
prix, la certitude de son salut.
Cette activité fébrile déployée, cet
amour pour un peuple qui ne l’a pas
toujours compris, qui, même l’a contrecarré en deux occasions par une fin
de non-recevoir, dans deux projets qui
lui tenaient tant à cœur, le Modérateur à vie et la Liturgie anglicane,
tout cela ne peut se comprendre que
par une vie cachée en Christ. H veut
réveiller le peuple Vaudois, et en l’instruisant dans la langue française, c’est
la Genèse et le St-Luc, qui sont la base
de la lecture ; au pensionnat il veille
sur le côté religieux, au Collège il est
d’accord avec son ami Gilly, il faut
que de cet établissement sortent les
pasteurs qui ont devant eux le vaste
champ de l’Italie; en construisant le
temple de Turin, il veut montrer au
grand public ce qu’est le protestantisme et aussi rien n’est épargné pour
que cet édifice soit digne de la grande
œuvre qu’il représente. — Dans les
vallées il montrera par sa vie de famille ce qu’est la famille chrétienne,
et le culte ne sera jamais oublié, pas
même lorsque la maisq» bSt bon<Wia
2
d’invités. Dans ses lettres, dans ses
conversations, dans ses entretiens, tout
aboutit à la grande idée : Servons le
Seigneur.
Bénissons Dieu de nous avoir donné
un tel homme. Quoique mort il nous
parle encore. Il serait heureux de voir
que son travail n’a pas été fait en vain;
il approuverait notre administration
unique, il se réjouirait du grand évènement qui aura lieu l’année prochaine
par la dédicace d’un nouveau temple
et d’un palais à Kome ; il bénirait Dieu
de voir nos tentes s’étendre en Europe, en Afrique et en Amérique. Il
n’approuverait par contre pas nos
luttes intestines, nos alliances avec
ceux qui déclarent la guerre à Dieu,
la dissidence, nos modernismes, notre
soif pour un bien-être qui ne doit pas
être Tunique idéal de la vie; non, il
nous dirait : ce n’est pas là le chemin
qui conduit à la victoire.
Bénissons Dieu de nous avoir donné
un tel homme; quoique mort il nous
parle encore; montrons-nous dignes dé
sa mémoire, eiforçons-nous de répondre à son idéal, et nous surtout Eglise
de la Tour, particulièrement privilégiée par ses bienfaits, qui possédons
au milieu de nous son unique enfant,
montrons que nous en sommes dignes
par un redoublement de zèle en travaillant pour l’avancement du régne
de Dieu et le salut des âmes.
Quoique mort il parle encore !
G. A. Teon.
UNIONS CHRETIENNES
SEMAINE DE PRIÈRES.
Que ton Règne Tienne.
Dimanche 10 Novembre.
L’oeuvre de Dieu en Jésus-Christ a
eu de petits commencements {naissance
de Jésus, sa mort); elle a pris de
grands développements, et s’étend de
plus en plus sur la terre entière pour
le salut des âmes. Parabole du grain
de sénevé (Matthieu 13: 31-32).
Sujets de prière : Qae notre œuvre unioniste
pénètre dans des milieux nouveaux et étende
son champ d’action. — Les Comités de propagande, Comité Universel, Comités Nationaux.
Lundi il Novembre.
L’œuvre de Dieu en Jésus - Christ
opère une transformation complète. Parabole du levain (Matt. 13: 33.
Sujets de prières : L’approfondissement de
la vie spirituelle chez les Unionistes. — Les
Secrétalres'géuéranx.
Mardi 12 Novembre.
L’œuvre de Dieu en Jésus-Christ est
victorieuse du mal. Parabole de l’ivraie.
(Matt. 13: 24-30, 36 43).
Sujets de prière-. L’amour chrétien, la largeur dans la fidélité. Les œuvres d’assistance
et do relèvement par les Unions: Emigrants.
Tempérance, Immoralité. — Les Unions d’Extrême-Orient. Les Unions du monde musulman (Turquie, Arménie, etc.
Mercredi 13 Novembre.
L’œuvre de Dieu en Jésus-Christ nous
met en possession des vraies richesses. Paraboles du trésor caché et de
la perle. (Matt. 13: 44-46).
Sujets de prières : Unions riches, leurs dangers. Unions panvres, leurs difficultés. Que
l’Alliance universelle qui contribue à diminner ces inégalités soit toujours plus forte
— Les Unions des pays protestants, catholiques et orthodoxes-grecs.
Jeudi 14 Novembre.
L’œuvre de Dieu en Jésus-Christ est
une semence qui ne porte des fruits
que dans les cœurs bien disposés. Pa.iTfibole du semeur. (Matthieu 13:4-23).
Sujets de prières : L’œuvre unioniste dans
les diverses catégories des jeunes gens, Etudiants, Militaires et Marins , Employés d’h^
tel, etc.
Vendredi 15 Novembre.
Dieu ne se lasse pas de nous appeler à son service. Répondons à ses appels, soyons ouvriers avec lui. Para-;
bole des ouvriers. (Matthieu 20:1-16).
Sujets de prières: Les sections cadettes. Les Eclaireurs unionistes.
Samedi 16 Novembre.
Dieu ne veut pas seulement nous associer à son œuvre, mais à la joie et
à la vie éternelie, qu’il réserve à ceux
qui auront aimé son Fils. Parabole des
noces. (Matth. 22: 1-14).
Sujets de prières: Que nos Unions dans
leurs diverses manifestations glorifient Dieu.
— La prochaine Conférence universelle à
Edimbourg.
MAMAN. NE NOUS OUBLIEZ PAS!
Les soussignés et bien d’autres personnes avec eux ont remarqué, avec
regret, qu’au Synode dernier, pas plus
qu’à celui de 1911, on n’ait fait aucune mention de l’œuvre qui s’accomplit parmi les Vaudois de New-York:
œuvre extrêmement importante et qui,
n’étant qu’à ses débuts, a besoin d’être
encouragée.
« Maman » se plaint qu’un certain
nombre de ses enfants établis hors des
Vallées manquent de reconnaissance
envers elle; que quelques-uns même,
oubliant tout ce qu’elle a fait pour eux,
poussent leur ingratitude — « oh! les
monstres»! — «jusqu’à la battre»,
en paroles, cela va sans dire (v. Echo
31 Mai 1912).
Mais ne pourrait-on pas intervertir
les termes et dire que, dans bien des
cas, c’est maman qui semble ne pas
se*^oucier des enfants qu’elle » i^evés,
et qui ont dû la quitte!’, très souvent,
par la force des circonstances? Elle
nous envoie bien, de temps à autre,
une lettre.... mais pour nous demander
de l’argent. Et pourtant, une petite attention de sa part, une parole d’encouragement faite entendre au moment
opportun, leur ferait tant de bien! On
est si sensible à Taifection d’une mère
surtout quand on est séparé d’elle par
l’Océan !
Que maman ne se fâche pas; nous
n’avons pas voulu le moins du monde
lui faire de la peine, mais simplement
prononcer une franche parole qui, à
l’avenir, pourra dissiper des malentendus et resserrer les liens qui nous
unissent réciproquement.
Maman, ne nous oubliez pas !
Henri Rostan - Jean Tron
- Etienne Grill - Barïh.
Marauda.
COURRIER D’ANGLETERRE.
s Le Church Congress s’est tenu
cette année dans le Nord d’Angleterre
sous la présidence de l’archevêque de
Jork.
Comme toujours l’Eglise Anglicane
a tenu à montrer sa force en déployant beaucoup de zèle pour organiser
des processions et des conférences.
Tous les sujets les plus importants ont
été mis à Tordre du jour et discutés,
entre autres :T£j5r/¿se les amusements
pour le peuple, l’Eglise et la presse
sociale. Les différents partis eurent
leurs orateurs et les non conformistes
ne manquèrent pas d’apporter leurs
salutations cordiales, ce qui est un
excellent signe de son rapprochement.
1ilà&sCongrégationalistess% réunirent
en Assemblée générale à Manchester,
en traitant eux aussi des questions importantes. La visite du docteur Kuose,
évêque de Manchester, a produit une
excellente impression et son discours
a été hautement apprécié et vivement
applaudi.
S Piqués au vif par une décision
du gouvernement, qui a accordé un
subside aux catholiques pour une mission auprès des Indiens du Pérou, les
protestAnts se sont organisés et ont
pris la délibération de collecter la
somme de 250.000 francs et de charger la Société protestante Sud-Américaine de se rendre à Pietecuayo, au
Pérou, pour y évangéliser les 7.000
Indiens qui restent de 100.000 qu’ils
étaient. Les hommes les plus en vue
du parti protestant sont à la tête de
ce mouvement: Sir Campbell Morgan,
Stuart Holden, Sir Robert Saidlow,
Home, Meyer, Martin Sutton, Webb
Peploe et nombre d’autres. L’argent a
été bientôt trouvé, ce dont nous nous réjouissons, et nous faisons des vœux ardents afin que ces pauvres malheureux Indiens soient non seulement soustraits à la rapacité des spéculateurs,
mais amenés à la connaissance d’un
Sauveur.
CHRONIQUE VAUDOISE
I
Allemagne Nous avons reçu les
Rapports de la Mission parmi les Italiens en Allemagne, dirigée par le pasteur Stocker à Düsseldorf et Considérons comme un devoir d’impartialité
de publier sa statistique des livres et
opuscules vendns ou distribués à des
ouvriers italiens en Allemagne. Si nous
avons bien additionné les ventes et les
distributions gratuites mensuelles elles
s’élèvent entre livres saints, traités et
feuilles volantes à la sómme très respectable de 45,451 pour Tannée courante, sans compter les visites et services rendus personnellement à nos
compatriotes.
Notre journal, animé d’un esprit
large et catholique au sens primitif
du mot, ne peut que se réjouir avec
Tapôtre Paul de ce que d’une manière
ou d’une autre Christ est annoncé à nos
compatriotes en Allemagne et ailleurs.
Angrogne. Nous avons eu le plaisir
dimanche 27 octobre, de voir accourir à St-Laurent un bon nombre de
mères de famille et de jeunes filles
pour la reprise des réunions et en
même temps pour donner un témoignage de reconnaissance et d’affection à M.lle J^ Arnoulet, nommée dernièrement maîtresse à la Tour.
A 2 h. 1 ¡2, tandis que les mères se
réunissaient dans la grande école sous
la présidence de M.me Revel, les membres de l’Union Chrétienne de J. F.
tenaient leur séance dans leur local,
en trouvant encore une fois leur chère
présidente, qui avait su gagner leur
affection et s’était intéressée d’une manière si active à l’Union.
Uu gros bouquet et un joli cadeau,
déposés sur la table présidentielle,
étaient offerts par les jeunes filles à
M.lle Arnoulet comme signe de reconnaissance.
Après leur séancè, nos Unionistes,
invitées par les mères de famille, se
rendent dans la grande école, qui est
ainsi remplie. Tandis que l’indispensable théière se prépare à faire son
entrée triomphale dans la salle, M.me
Revel exprime à M.lle Arnoulet la reconnaissance des mères de famille pour
tout le bien qu’elle a fait pendant son
séjour à Angrogne, soit aux jeunes
filles de l’Unpn, soit surtout aux! enfants de Técble, qui avaient enielle
une excellente maîtresse et dont elle
savait s’attirer Tamour.
M. Revel tient aussi comme pasteur,
à remercier M.lle Arnoulet, pour la
bonne infiuence exercée au sein de
Tenfance et de la jeunesse, comme
maîtresse- d’école et présidente de
l’Union, et pour l’activité ; déployée
dans le développement du chant sacré comme membre de notre jeune
chorale, dont elle était la secrétaire.
Tout en formant les meilleurs vœux
pour celle qui nous quitte, M. Revel
donne la bienvenue à la nouvelle fiiaîtresse, M.lle Ida Fenouil, aussi présente à cette réunion.
A son tour, M.lle Arnoulet, en termes émus, remercie les mères de famille et les. unionistes pour leur témoignage d’affection, disant le regret
qu’elle éprouve de se séparer d’elles.
Inutile de dire combien les présents
étaient émus, surtout lorsque, au moment du départ, on entonna le cantique de circonstance : ^Poiché ègiunto
ornai l’istante che ci deve separatY !
Après une prière ; du pasteur* on se
quitta, non sans regret, mais contents
de cette belle réunion, qui laissera
chez tous un excellent souvenir.
I^a 'l'our. Dimanche soir M. R. Malan
nous parla de l’œuvre d’évaugélisation en Egypte. ■.
S Dimanche, à trois heures, sous la
présidence du pasteur Tron, M. Fermaud nous adressa un appel pressant
à Ste-^Marguerite, et donna des détails
très intéressants sur sa visite aux
Unions Chrétiennes de Chine, Japon,
Turquie, et dans l’Amérique du Sud,
surtout de l’-üruguay, où il a fait bonne
connaissance avec nos Vaudois, qui
ont;,sbüscrit la :Spinnae dp 400^ francs
pour assurer le ministère régulier d’un
secrétaire pour les Unions chrétiennes.
L’auditoire nombreux a fort goûté
le conférencier que nous remercions
sincèrement.
Il a été fait une collecte en vue de
la future Convention Unioniste.
S Lundi dernier, à 3 h. et 1/2, ont eu
lieu les obsèques de Jean Rivoire, de
Prarustin, mais établi à la Tour depuis quelques mois seulement. Notre
frère a été longtemps à S. Francisco
et était revenu pour entourer de soins
son fils le capitaine Rivoir, qui a été
victime d’un accident d’automobiles, à
Gênes, et qui a été arrêté dans sa brillante carrière. Nous exprimons à son
épouse et à ses enfants notre sympathie chrétienne.
S Les membres de la Société littéraire ^ Balziglia»,yont recommencer le 9 courant, à 8 heures du soir,
leurs séances habituelles de chaque
samedi. Ils seront reconnaissants à MM.
les Membres Honoraires qui voudront
bien y prendre part.
La salle des réunions se trouve via
Mazzini, 2. l. g.
S U Ecole de Méthode s’est ouverte
à la Tour le 28 Octobre et a fini son
travail le 2 Novembre, à midi précis.
Nous donnons la liste des régents par
commune :
Rorà : MM.Victor Morel et B. Durand.
Bobi : MM. Bertin Daniel, Geymonat
Marie, Garnier Thimothée, Bonjour J.
J., Bertinat Marie et Bertinat Madeleine.
Angrogne : MM. Buffa Henri, Gaydou Henri, Coïsson Catherine, Coïsson
Pierre, Chauvie Argentine, Bertin Anne, Chauvie Berthe, Ricca Pauline et
Bertin Etienne^
3
La Tour : MM. Fontana Bartiiélemyi;.
ArniaDd-Bosc David, Rostan Catherine,
Frache Henri et Hugon Caroline.
St-Jeari'T MM.lles Coïsson Lydie, Fenouil Susanne, Pavarin Rosine et Peyrot Nancy.
vaiar ; MM. Jalla David, Caroline
ianavel, Berton Jean, Grand Anne,
'Josué Vigne, Susette Salomon, Ranibaud Jean, Geymonat David et Pierre
Frache.
j ? Pmriisiin.-MM.lles Constantin Elisa,
Forneron Elisa, Grill Elisa et Revel
Marguerite.
Les hommes et plusieurs déjà d’un
certain âge, étaient, cette année, en
gi’ande majorité.
Notre Ecole de Méthode a eu l’avantage d’avoir, outre MM. J. P. Vinay,
A. Rivoir et J. P. Massel, six nouvèaux
professeurs: MM.lles Peyrot et Hoëgendorfer et Attilio Jalla prof. ; Eug. Revel
et Jean Bonnet, pasteurs, doct. Rivoir,
Est-ce la variété ? Le fait est que la
régularité a été excellente et l’attention soutenue, ce qui est un bon signe
pour le travail de l’année.
Nous faisons à tous nos souhaits de
bon succès.
S La 3“° licéale compte cette année
11 étudiants.
g Une des bourses Burgess a été assignée à l’étudiant Jahier, et la Bourse
Gillet à l’étudiant Coïsson, le fils du
Missionnaire.
S Les membres de la Société de
Missions « Pra del Torno », annoncent
aux Membres Honoraires, qu’ils vont
recommencer leurs séances dans la
salle de première gymnasiale. Ces séances auront lieu le premier et le troisième lundis de chaque mois, à 8 h.
du soir.
L.e Caire. Nous lisons dans le Progrès du Caire, du 28 octobre :
Commémoration : Hier soir, dans la
grande salle de la Mission Américaine,
on a commémoré la mort de M*"“ Regina
Colucci, femme du chef du cabinet de
l’Eronomat du Ministère des Finances,
décédée il y a un mois.
C’est le nouveau pasteur évangélique italien, M. David Pons, qui a prononcé le sermon.
!ȓ8o. Monsieur le docteur Meynier,
pasteur à Pise, donnera les Conférences suivantes :
10 Novembre : Pietro Valdo e i Vaidesi prima della Riforma — 17 Nov.: I
Precursori italiani della Riforma —
24 Nov.-l Dicembre : I Riformati italiani del Secolo XVP — 8-15-22 Die.; Il
Papato e la Chiesa contro il movimento
riformatore — 29 Die. : I Riformati
italiani all’estero.
Praly. Une lettre nous annonce que
les administrations ont fait appel à
M. le pasteur H. Pascal, évangéliste
à Caltanisetta, pour aller desservir la
paroisse de Praly. Nous nous réjouissons avec nos frères de Praly de ce
que, enfin, la paroisse est en règle
pour l’année ecclésiastique.
I\!ew-York.Une dame vaudoise, M“°
Henri Rostan, au nom du bureau Vaudois, se fera un plaisir d’attendre au
port toutes les jeunes filles ou femmes
Vaudoises qui viennent à New-York
et nous avertissent d’avance.
Prière d’indiquer par quelle classe
on voyage (très important).
Koinc. Le 31 octobre, le pasteur
Ernest Tron, qui pendant un an a.été
suffragant du pasteur Ernest Comba,
a quitté Rome pour se rendre à Milan.
Il est accompagné dans sa nouvelle
destination des vœux sincères de tous
çeux (^ui ont reçu du l^ieu de son mi
nistère et ont apprécié sa pensée philosophique et profonde. Le pasteur
Emile Tron est venu de Naples pour
le remplacer : sa première conférence
sur « le paradis et l’enfer chez les
hébreux et les grecs», prononcée dimanche 3 novembre, attira un bel
auditoire, qui eut occasion de saluer
en lui un orateur aimable et intéressant. M. Comba, dont le magnifique
sermon sur Héb. XII, 1 édifia profondément la congrégation, au culte du
matin, le présenta avec des paroles
sympatiques, et il est à souhaiter qu’il
trouve en lui aussi un aide et un
collègue.
Venezia. Il giorno 27 ottobre un
grave lutto colpiva la nostra Chiesa
Valdese di questa città; una cara sorella, la signora Amalia Balmas-Micol,
la consorte del nostro amatissimo pastore sig. Alessio Balmas si spegneva
serenamente dopo aver sopportata con
evangelica rassegnazione una lunga
e penosissima malattia, lasciando nello
strazio il marito 'éd i suoi adorati figli.
Donna di sentimenti sublimi, spese
tutta la sua vita per il bene dei suoi
simili ; fu sposa e madre affettuosissima; la sua immatura dipartenza lascia un grande vuoto nel cuore di tutti
noi e di quanti la conobbero èd ebbero campo di poter apprezzare l’eccelse doti dell’animo suo.
Martedì 29 seguì l’accompagnamento
funebre. Numerosissimi fratelli valdesi
e delle altre chiese evangeliche italiane e straniere di Venezia intervennero alla mesta cerimonia che si svolse
nel Tempio Valdese.
Parecchie corone e fiori adornavano
la bara, tra le altre quelle del marito
e figli, del fratello e della Chiesa Valdese. .
Il Culto fu presieduto dal pastore
di Como sig. Bartolomeo Revel.
Dopo di questo, il consorte della
povera estinta sig. Alessio Balmas, con
voce rotta dalla commozione, volle
porgere poche parole di ringraziamento ricordando quale monito gli ultimi detti della diletta consorte : Siate
ognora uniti fra voi acciocché avanzi
il regno di Dio.
Notammo tra i presenti tutti i pastori delle Chiese evangeliche di questa città; erano pure rappresentati il
Circolo di Studi Cristiano Sociali,
l’Unione Evangelica e la Società di
cucito.
Da tutti gli intervenuti la salma
venne accompagnata al Cimitero, ivi
parlarono il sig. Bartolomeo Revel anche a nome della famiglia dell’estinta,
il dottor Ferruccio Fiorioli della Lena,
il rev. pastore Razzoli ed in ultimo il
sig. Gershorn, pastore della Chiesa
Tedesca. Emilio Colonna Romano.
BIBLIOGRAPHIE.
Nous voilà en novembre, bientôt
décembre et à une nouvelle année. H
est tout naturel qu’on y pense, et aussi
les libraires et les éditeurs font leur
devoir en publiant les calendriers et
les almanachs.
Nous présentons à nos lecteurs le
calendrier bien connu avec courtes
méditations inédites par Frank Thomas pour 1913, édité par Jeheber de
Genève, 23, rue du Marché, au prix
de fr. 1,50.
Ce calendrier est un des meilleurs
amis de la famille ; c’est une illustration quotidienne de la Bible. Donnonslui une place à côté de la parole de
Dieu.
L’Aloîançtçh pour tous, édité par
le même libraire au prix de 0,50, est
un des meilleurs almanachs que nous
connaissons. Les illustrations sont charmantes, le contenu est d’une richesse
extraordinaire ; la musique, la science,
la morale, conseils médicaux, tout est
là et tout se lit avec plaisir.
L’Almanach des jeunes, fait pour
la première fois son apparition devant
le public; il se trouve à la même librairie Jeheber au prix de 0,20.
Nous le conseillerions comme prix
pour Noël, et il s’adresse plutôt à des
enfants de 10 à 12 ans, avec des récits
fort intéressants.
Heureux enfants, par J. Carmagnola-Richard, avec 32 illustrations,
édition Jeheber. Un vol. in-12, broché.
Prix: fr. 2,50.
Ce livre aussi s’adresse à la jeunesse et contient l’histoire d’une bande
de frères et sœurs qui se développent sous les regards des parents
pieux. On peut y apprendre le secret
d’une vie heureuse, qui est à la portée
de tous.
(96) LE
TRÉSOR DE
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Gérome^ cria-t-il à son majordome qui
venait d’entrer, tenez-moi ! Je crois que je
deviens fou ! Mon ftme et mon corps ne tiennent- plus ensemble ! Mademoiselle Jokébed,
continua-t-il en s’adressant à Eisa, ne vous
évanOjijissez pas, n’aiez pas peur de moi. Je
suis un vieux bonhomme pas méchant, pas
violent. Oh ! jamais !
Et il ébranlait le plancher par ses soubresaut, reprenant ses mouvements de plus en
plus rapides; « Romualdo Brindini » s’écriaitil, « as-tu été assez aveugle ? assez stupide ? »
—-Mon; oncle, dit doucement Marguerite en
lui passant les bras autour du cou, moi aussi
j’ai été bien aveugle, et comme papa j’aurais
dû voir qu'il y avait quelque machination contre .nous, et j’aurais dû savoir, par-dessus toutes choses, que jamais je ne pourrais parvenir
à vous détester. J’ai cru y être arrivée ; mais
quand je suis rentrée dans votre maison,-j’ai
compris que je vous aimais toujours de tout
mon coeur. C’est Dieu qui m’a conduite ici aujourd’hui afin que nous sachions, vous et moi,
que rien ne pouvait nous séparer.
{à suivre).
[VouTelles politiques.
Tous les peuples chrétiens suivent
avec admiration et sympathie l’effort
victorieux que les peuples de la, péninsule Balkanique font pour se libérer de l’oppression séculaire des Turcs.
De victoire en victoire les quatre alliés ont repoussé partout l’ennemi, accomplissant chacun un programme
nettement établi et les Bulgares sont
déjà aux portes de Constantinople s’ils
n’y sont pas encore entrés. La grande
bataille de la semaine dernière qui a
eu lieu à Lule-Bourgas ^ duré plusieurs jours, et elle ne pouvait être
plus désastreuse pour les Turcs, qui,
dans les dépêches officielles, avouent
eux-mêmes leur défaite, tandis que
jusqu’à maintenant les retraites et fuites n’étaient que des déplacements tactiques. Ils se sont repliés sur Ciatalgia, la dernière ligue de défense de
la capitale, mais si les dernières nouvelles sont exactes, l’armée bulgare
aurait réussi encore à les couper hors
de la ville et celle-ci resterait sans
défense. En un mot, la Turquie européenne a fini d’exister.
Si les Bulgares sont en première ligne, ce n’est pas que les trois autres
états n’aient eu leur part à la victoire. Les Monténégrins cernent Scutari de tous côtés et ils l’auraient déjà
occupé si la garnison turque ne voulait résister à outrance, malgré la volonté de la population et les somma
tions du prince qui voudrait épargner
une effusion de sang inutile en bombardant la ville. Le roi Pierre de Serbie est entré triomphalement dans la
ville d’Uskub après la grande victoire
de Kumanowo.
Les Grecs ont remporté plusieurs
succès sur terre et sur mer, occupé
quelques îles, détruit deux Unités de
la flotte turque. C’est donc un effondrement général de la Turquie) qui
perd d’un seul coup les provinces chrétiennes conquises il y a cinq siècles
et une domination conservée avec le
sang et la violence. Et la question semblerait réglée définitivement si ce n’était des puissances européennes dont
la diplomatie prise en défaut par l'éloquence irrésistible des faits, cherche
maintenant d’arranger les choses pour
donner satisfaction à tout lé monde
mais surtout pour éviter une cqnfiagration européenne ce qui serait terrible.
La Sublime Porte se voyant perdue,
s’est tournée vers les puissances pour
obtenir d’abord un armistice. Cette demande adressée à la France a obtenu
une réponse négative, M. Poincaré ne
voulant pas intervenir auprès des états
balkaniques et leur imposer la cessation des hostilités, une violation évidente du droit des gens. Les états alliés victorieux ont déclaré du reste
qu’ils repousseraient toute intervention de ce genre. Alors la Turquie a
fait le grand pas et demandé la médiation des puissances pour la cessation des hostilités et la négociation
de la paix.
H faut donc que l’Europe prenne
une détermination nette et tâche de
régler définitivement cette question
d’Orienttoujours ouverte.M.Poincarré
qui s’est beaucoup agité dans le but
de trouver une formule acceptable
pour tous, a demandé à chaque puissance d’affirmer son désintéressement
territorial. La Russie et l’Angleterre
ont immédiatement accepté, mais l’Aiitriche a refusé et le comte Berchtold
a déclaré dans un discours aux Délégations que le besoin de maintenir
la paix doit être mis d’accord avec
les intérêts de la Monarchie. Toutefois il semble que le gouvernement
autrichien soit disposé à reconnaître
les conquêtes balkaniques des alliés.
De même à Londres sir Edward Grey,
ministre des affaires étrangères vient
d’affirmer que la diplomatie n’élèvera
pas d’obstacles contre la quadruple alliance balkanique et reconnaîtra pleinement les droits qui lui sont conférés par ses victoires.
L’Italie aussi n’a pas répondu affirmativement à la proposition Poincaré,
ne voulant pas s’engager, avant de
s’être entendue avec ses alliées.
Notre ministre des affaires étrangères, M. de San Giuliano se trouve actuellement à Berlin et ce n’est certainement pas en simple touriste qu’il
visite la capitale d’Allemagne. Il est
probable qu’une conférence européenne sera convoquée. Pourvu que ce
ne soit pas un nouveau traité de Berlin,
mais que la seule solution équitable
et juste soit ratifiée par l’accord unanime des puissances, que les peuples
chrétiens qui ont souffert de lourds
siècles d’oppression, soient désormais
libres et unis suivant le principe de
nationalité. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
Rev. Kock Maeckern, 1911 et 1912 (merci
pour le reste) — M. Josué Tron, Bielle, 1913
— M.me Jeanne Richard, Le Caire (échoit le
U nov. 1913).
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Cavour . » Martedì, Sabato e Domenica.
Torre Pellice » Mercoledì, Venerdì e Domenica.
Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 0[0, con un massimo credito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 0[0, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100. ^
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. oOOO, alITnteresse del 3,25 OiO.
^ C^trale^^ preieuamewfi dai libretti a mezzo di assegni (ebèques), pagabili alla Sede
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 0[0, con un massimo
credito di L. 25-000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate :
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si ^Gettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0(0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0 50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati. ’
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Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
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