1
-jf.'Compte-courant
avec
Poste
.f,RtX D'A.B0NN»MKNT par an
S«li6 .... Fr. 3
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Allemagne, Autriche-Hongrie,
gfìlgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, etc., en s'abonnant
à la poste . . Fr. 3
On s'abonne ;
bureau d*Administration;
MM. les Pasteurs ; et à
i'imp. Alpina à Torre PeUice.
^'abonnement part du 1. Janvier
______paye d'avance.____________
Année XXll. N. 9.
27 Février 1896.
Nnmàros sâparâs damandéi bt8ii<
le tirage, 10 centimes chacun
Annonces,' 90 centimes par Ugiw
ponr une seule fois — 1$ centimes de 2 i 6 (ois et 10 eentimes pourOfoiset au dessus
er poL_
pour liiAdmlnlstretion à U.
Jean Jalla, prof.,Horro Poilios.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du cemmencement de l'annëB.l
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLEES YAUHOÏSE8
Paraissant chaque Jeudi
''oua m» setei idmoini, Aet. 1,8. Suivant la vërité avec la charité. Eph. IV, 16. (Jue ton règne vienne, Metth. VI, 10
Si « m un a I r e t
Tenter Dieu — Commémoration du 17 Février (Florence et Messine) — Courrier
de l'Evangélisation — Société Vaudoise
d’Utllité Publique ~ Revue Politique
— Avis.
Jéhova s’est révélé comme celui
9ui est, comme celui qui ne change
.Pas, le fidèle. Le peuple arrive à
Mà'ra et y trouve des eaux amères,
vieil les rend douces et puis il pour,Vpit,.. au moyen de la manne, à la
'i^ûaîf’riture de tous les jours. C’étaient
bien là des preuves palpables, irréfutables de son amour. Et cependant,
U peine arrivé à Réphidim, le peuple
sert de l’exaucement dont il a été
l’objet pour cheroher noise à Moïse
®t mettre en doute sa qualité de
‘‘^présentant du Seigneur. 11 prétend
|Uaintenant que du rocher brut jailhsse une source; autrement il fera
éclater son mécontentement. C’est
ulors que Moïse lui dit: « Pourquoi
Vantez-vous le Seigubur ? »
Tenter Dieu c’est donc agir,d’aPrés un esprit soupçonneux,.irrévérencieux, rebelle; c’est, au lieu de se
jnontrer reconnaissant et confiant, à
suite de preuves nombreuses et
de tout point satisfaisantes que DieuL,
nous a données de sa bonté, nouiçj^
servir de ces bienfaits comme de
prétextes pour en exiger de plus
grands, nous réservant, en cas de
non exaucement, le droit de douter
de sa puissance et de son amour et
de nous écrier avec le peuple: « Le
Seigneur est-il au milieu de nous,
oui ou non? S’il y est, pourquoi donc
avons-nous soif? »
Tel est le principe: voyons-en
maintenant les applications pratiques.
C’est tenter Dieu que de faire dépendre notre obéissance et notre
confiance — en un mot, notre vie
religieuse — des exaucements que,
suivant nous, Dieu devrait nous accorder et dont nous lui avons prescrit les détails et les conditibns.
Dieu consent, il est vrai, à se laisser mettre à l’épreuve par son peuple lorsqu’il dit : « Meltez-moi à
l’épreuve et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des
deux, si je ne répands pas sur vous
la bénédiction en abondance » (Mal.
III, 10); 'mais il ne peut permettre
que l’hotnme mette en avant des
droits à une pareille épreuve et la
réduise, par son esprit défiant, à
n’être plus qu’une expérience, ou
moins encore une simple tentative,
dout en s’écriant avec les ennemis
■ ^
2
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— 66
de Job; « Qu’est-ce que le ToutPuissant pour que nous le servions?
que gagnerons-nous à lui adresser
des prières? » (Job XXI, 15).
Tenter Dieu^'est dire avec le capitaine du roi a'Israël: « Quand l'Eterqel ferait des fenêtres au ciel,
pareille chose arriverait-elle? » (2
Rois VII, 2) ou proposer comme le
fit naguère le Prof. Tyndall un concours de prières pour voir combien
il y aurait d’exaucements. On ne se
moque pas de Dieu. Comme autrefois, par la bouche du prophète Elisée, il répond aujourd’hui: «Tu le
verras tle tes yeux; mais lu n’en
mangeras pas » (2 Roi VII, 2).
Tenter Dieu, c’est faire dépendre
noire foi de certains signes miraculeux qui, s’ils ne nous sont pas accordés, justifieront, à nos yeux, notre
résistance au Seigneur et feront
■■
tomber sur lui là responsabilité de
notre perle. C’était là l’esprit qui
animait les Pharisiens et qui leur
attira plus d’une fois les réprimandés de Christ. Si on veut croire, les
signes du passé suffisent, ceux de
Jonas et de la reine de Séba; mais
quand le cœur est si endurci qu’il
ne veut à aucun prix accepter ■ les
paroles et les œuvres prouvant la
mission divine du Sauveur, même
si un mort ressuscitait et leur parlait, ils ne croiraient pas davantage.
N’est-ce pas de cette manière que
tentent Dieu, de nos jours, ceux qui,
non satisfaits de la révélation et des
évidences du Christianisme, cherchent dans de prétendues communications avec les esprits, de nouveaux appuis pour leur foi?
C’est, enfin, tenter Dieu que de
discuter sur l’épreuve à travers laquelle U juge à propos de nous faire
passer, oubliant les gages si nombreux qu’il nous a donnés de sa fidélité— de lui suggérer témérairement la manière dont if devrait nous
traiter — de lui dicter les conditions
de notre obéissance et de notre confiance —- et de nous écrier avec
Israël, loi^sque Dieu juge convenable
de ne pas se plier à notre désir:
« G*esl en vain que l'on sert Dieu ;
qu’avons-nons gagné à observer ses
préceptes et à marcher avec ti'istesse à cause de l’Elernel des armées? Maintenant nous estimons
heureux les hautains; oui, ils tentent
Dieu et ils échappent » (Mal. III),
14, J5).
D’ailleurs, toute trausgression, tout
péché, n’est-ce pas une manière de
tenter Dieu qui a tant aimé, tant
pardonné et dont nous mettons à
l’épreuve la bonté et la patience
infinies? Grâces lui soient rendues de ce qu’il pardonne bien pins
que soixante dix fois sept fois. El
si le chemin -lu désert fut jonché
de tant de cadavres, malgré le sacrifice quotidien, qu’en serait-il de
nous s’il n’y avait pas le sang de
l’aspersion et s’il ne se souvenait
pas que nous ne sommes (|ue chair,
un souffle qui s’en va et ne revient
pas? »
Extrait des Meditazioni per U
culto délia Domenica de W. MeilLb.
pp. 236-239.
GHROMQÜE VAÜDOISE
URUGU.W. lœ Lycée Evangélique
tie Colonia V'^aldense a rouvei't ses
cours le 20 Février pour inaugurer
le nouvel exercice.
FLORENCE, Les -deux Eglises
vaiidoises de cette ville ont félé le
17 Février avec uti entrain qui va
croissant chaque année. Le Dimanche soir, veille du cher anniversaire,
grande réunion à Via Serragli. M.
le D'' Geymonat présidait, et dans
un discours plein de feu M. le pasleur Luzzi fit d’abord une rapide
description des Vallées, puis raconta
en quelques traits leur histoire, fit
relever l’importance de l’édit d’K*
mancipation, et termina par un éloquent expose de l’œuvre que les bénédictions du passé imposent à l’E'
i
3
'.'’h''- -,
'fe
' 67
Rlise Vaudoise: l’évangélisalion <ie
l’tlalie. L’on conna.îl son style clair,
'■at)ide, concis, où chaque mot dit
quelque chose, dans utie langue vive
imagée. Le temple était bondé;
pas mal de catholiques, et nos gens
disaient en sortant: Il faudrait nous
unir, mettre quelques sous de côté
par semaine, et l'été prochain, filer
tous ensemble aux Vallées.
Le lundi soir les dames de la Société de travail (qui ont déjà à leur
charge l’arbre de Noël et le bazar)
olîraient à tous les membres et à
tous les catéchumènes des deux Eglises une soirée musicale dans la
grande Salle de théologie très gaîuient décorée. Un chœur nombreux
et bien exercé nous fit entendre le
Ftimpatrio, et le Serment de Sibo.ud.
Entre les deux plusieurs morceaux
d’excellente musique vocale et insIrumenlale. À la fin distribution générale de vin chaud, de thé et de
biscuits, à plus de trois cent per‘'^onnes. M, Geymonat termina par
le culte.
Nos meilleurs remerciements aux
nrganisateurs de la fête.
A, M.
Nous détachons ce qui suit de Vlndicatore, journal de Messine :
CHIESA EVANGELICA VALDESE
La sera del 17 corrente gli Evangelici Valdesi hanno solennizzato il
anniversario della loro emancipazione.
Benché vi si potesse accedere solo
esibendo biglietto di invito, il vasto
•^ttipio, addobbato con gusto, a festoni di edera tramezzati dai trofei
d^lla bandiera italiana unita a quelle
delle nazioni protestanti, era perfet'^fnente gremito di un pubblico
®*?cUo, Alle ore 20 si è dato principio alla simpatica fesla con la ese^.ozione di un coro religioso bellisJhio, indi .il Pastore Sig. Buffa,
t i^elgendo un breve discorso agii
intervenuti, ha fatto rilevare la differenza, frutto della libertà, tra la
condizione dei Valdesi d’oggi, che
sono stimati anco dai loro avversari
(annoverandosi non pochi Evangelici
fra coloro cho figurano degnamente
nel campo letterario e scientifico ed
occupano altre alte cariche nella
Magistratura, nell’Esercito e nella
Pubblica Amministrazione), e gli
Evangelici di 40 anni or sono a cui
non era conceduto di conseguire i
gradi accademici e di percorrere la
carriera militare. Ha tessuto brevemente la storia di questo popolo
glorioso, delle persecuzioni sopportate con eroica fermezza, delle loro
vittorie riportate contro gli eserciti
di Luigi XIV e del duca Vittorio
Amedeo di Savoja, istigati dal Papa,
ed infine si è trattenuto a descrivere
le feste entusiastiche celebrate in
Torino e nelle Valli Valdesi nel
1848, quando fu pubblicato reditlò.
Per dare una idea più esatta di
questo popolo che da tempo immemorabile ha mantenuta viva la fiaccola del vangelo, fa passare innanzi
al numeroso uditorio una bellissima
serie di quadri trasparenti, rappresentanti alcune vedute delle Valli
Valdesi, fermandosi a dare importanti spiegazioni sui luoghi storici :
la Balziglia e Sibaud.
A mezzo pure di trasparenti è
presentata una collezione di ritratti
degli uomini illustri valdesi, comihciando dal celebre Enrico Arnaud,
il pastore capitano che nel 1689,
rimpatriato con settecento Valdesi,
combattè valorosamente contro le
truppe alleate del Re di Francia e
del duca di Savoja, fino a quelli
dell’attuale moderatore, Sig. Pons, e
del Presidente dei Comitato Sig.
Prochet. Vennero in seguito altri
bellissimi quadri trasparenti copiati
sugli originali dei più celebri artisti
e rappresentanti la nascita, la vita
e la passione del Cristo ed i più
belli panorami della Palestinà. '
Come intermezzo tra l;è divèrse
serie di quadri, furono eseguiti'cól-
4
■1.
— 68 _
l’accompagnamenlo dell’organo magnifici cori religiosi e patriottici.
In ultimo apparve un bellissimo
emblema rappresentante la fede
evangelica, disegnato da una distintissima signora tedesca, dimorante
in Messina,, e riprodotto come tutte
le altre vedute delle Valli, dal bravo
fotografo il Sig. Carlo Rossi.
Il Pastore Sig. Bulla, pigliando
argomento da questo emblema, rivolte calde parole di esortazione, ha
ringraziato gPintervenuti per la religiosa attenzione, ¡1 Pastore della
Chiesa anglicana, il decano dei pastori di Messina Sig. Varnier ed il
sig. Schüler per -la gentile coopera*
zlone allfi riuscita della festa, nonché la signora che ha ideato il
disegno dello emblema ed il fotografo Sig. Rossi.
Coll’inno di Lutero: «Forte Rocca
è il nostro Dio » e dopo una preghiera di ringraziamenlo a cui si
sono associali i numerosi cattolici
intervenuti, alle ore 22 e mezzo si
chiuse la simpatica festa.
COURRIER DE LtVANGÉLISATION
Nous commençons de nouveau par
le sud, et nous trouvons à Vitloiia
(Sicile) une jeune malade bien intéressante.; Elle était élève de notre
école, bien que ses parents fussent
encore catholiques romains. Pendant
.sa maladie de 7 longs mois, elle édifia ceux qui t’entouraieiit par sa
patience et par sa douceur. Elle refusa les médailles de la madone
qu’ôn voulait lui faire porter autour
(tu cou en guise d’amulette, et sur
son lit de soulTrances on pouvait
toujours voir son Nouveau Testament,
son livre de prières et son « Arpa
Evangélica ».
Au dernier jour de sa maladie,
un sien cousin lui conseilla de dire:
Jésus, Marie, S.te Anne et S. Joseph,
je remets mon âme entre vos mains.
— Jésus me suffit, répondit la
chère enfant. L’Eternel est mon Berger, je n’aurai point de disette. Et
elle répéta en entier son psaume de
prédilection, le 23®.
Le Bon Berger vint peu après. |
prendre avec soi 1a petite Lucie, et
sa mort fut si douce que les as.sis';^
tants ne s’aperçurent pas du mo'ment de son départ,
Notre Evangéliste, Invité pour les .ii
funérailles, eut une occasion propice
pour faire entendre le message du,.|
salut, et les auditeurs s’en allèrent
en disant: — Ces écoles évangéliques doivent être bien bonnes, puisque des enfants de l’âge de Lucie
peuvent mourir avec le nom de Jésus sur les lèvres.
A Mazzarino (localité prés de Riesi
et renommée pour l’attachement de
ses habitants à l’église romaine) ru» >
de nos frères en la foi, Luciano Ca
lamita, fut obligé d’aller à l’hôpital.
Aussitôt les prêtre.s, et leurs [idéles .
compagnes les nonnes, commencé-Ô
rent un siège en régie autour du .
protestant pour l’induire à se cou- ,
fesser. IL dut se détendre, discuter'^
et combattre du matin au soir; on
essaya aussi les paroles mielleuses,
les cadeaux de fruits, de douceurs,
etc., mais il fut inébranlable. 11 s’é- ;
lait déclaré dés le commencement ■
chrétien évangélique vaudois, et ilresta fidèle jusqu’à la fui.
Le colonel Honzorie, Evangélistes
vaudois, a ouvert un. nouveau localJ
dans la partie inférieure de iiîesîÿ
dont la plupart des habitants n’a-i
valent pas encore entendu l’Evangil®;
de paix. Il y eut dès le premier soiL
150 auditeurs parmi lesquels uiL
grand nombre de femmes. L’impreS'
aion produite fut favorahle, piusieur*
auditeurs déclarèrent qu’ils n’avaierif
jamais entendu d’aussi bonnes cbC’'^
ses et promirent de'ne jamais mafl'
quer au Culte. Il paraît que c’
pour de bon puisque dés le Dlmàd'.
che suivant ces pères et mères
famille envoyèrent une soixantaid^j
d’enfants pour commencer l’Ecole
Dimanche.
5
'/■'■ A'! ■"'■ ^
- 69
L'œuvre d’Evangélisation fait aussi
des progrès réjonissants à Gràtle;
‘6S cultes y sont bien fréquentés, la
Bible y est lue au sein de beaucoup
^de familles, les écoles sont bondées
d’enfants, et ces derniers sont de
petits apôtres qui apportent l’Evangile au sein des familles.
Devinez ce que Monseigneur l’évêque a imaginé pour préserver ses
diocésains de rbérésie évangélique.
Mais ne riez pas...
— Porter pendant 3 jours un ruban autour de la tête et illuminer
la ville en l’honneur de la Vierge
Marie. Voilà la recette.
Et les enfants de nos écoles sont
allés faire une sérénade à Monseigneur, lui chantant bon nombre
d’hymnes de l’Ecole du Dimanche,
pour lui donner une idée de la musique évangélique.
JSaples a vu partir ces derniers
temps un grand nombre de soldats
italiens pour l’Afrique, et M. Aug.
Meille, agent de la Société Biblique
Britannique et Etrangère, n’a pas
laissé échapper l’oceasion propice
pour les fournir de portions des
S.tes Ecritures. Au delà de 8000 exemplaires ont été placés, et les officiers ont facilité la distribution.
En suite des décisions de nos Autorités eorapétenles, il n’y aura plus
uniquement des chapelains dans farmée italienne; mais des chapelains
et des ministres de la religion. C’est
dire que l’on a‘'pensé aussi aux pasteurs évahgéiiques qui à l’avenir
pourront devenir cbapslains avec le
grade de capitaine.
M. le pasteur J, Rochat vient de
donner à Florence^nnë conférence
très applaudie sur P alcoolisme et
ses dangers; Disons en outre que les
boulangers de cette même-ville; au
nombre de 300, ont décidé de se reposer le Dimanche, à corAmencer
par le l®*" Février' çt. '
M, Gereghini de Favale nous fait
savoir q^u’un serrurier^ membre zélé
de notre église, rencontranl| un.jour
son ancien curé de Gicuffné, lui dit :
— M. le curé, voulez-vous lire la
Bible?
— 11 vaudrait mieux, réponditi le
prêtre, que tu n’eusseS' jamais ap pris à lire, laid protestant que tu es,,.
— Pourquoi cela? '
^ Parce que je ne te vois-plus
à la messe, et que tu vasitoujours
chez les protestants. ‘
— J’ai plus appris depuis un an
que je lis la Bible arec les*protestents, que pendant' 40 ans que je
suis allé à la messe.
Le prêtre, dépité, sortit alors' de
la poche de sa soutane une giosse
bourse, en fit sonhèr le contenu et
dit:
— Ceci m’est pins cher que ta
Bible. (
En voilà un qui dit nettement les
choses.
'E. Bùnnet.
PROJET DE RÉGLEMENT
DM LA
i$e:;;rütit.Ptililii|De
I, — Des membres; ,,,
1. Pour être membre eff©irf;ift de
la Société il faut en faire ta demande
au Comité Centralv ou' au bureau
de la section 'dont le postufeinP désire faire partie, lequel la Iransraettt^ au Comité Central avec son
préavis: La demande doiti êlrci accompagHèeL'de< k Contribation! pour
l’année en cour*;’ 'îu>
2. Chaque'membre effectif payera
une contribnti0H"d*Ufi Irànc par.’an
au moins, qu’il pntirra ineraer soit
directement au Comité GentraL soit
au> Ijurèatti de' là section ou du
groupe donti'il faii 'partie. î:;
3. La‘ COW(ribuliûfi» doit être ¡payée
'Chaque-iî année avanti li'>Assemièlée
Générale'ordinaire; d»
4. Les tîtïi^ de metiiilMîBdMwwMfaire
et def'bieoMleurs dè' la Société sont
conférés ' pari l'AssemMééï Géiiérale
sur la proposition du Gomiéè Central.
■yi<-
6
- ?ô
5, Pour entreprendre un travail
au nom de la Société il faut y être
autorisé par le Comité Central.
6. Tout membre qui ne paye pas
régulièrement ses cotrtri bu lions ou
qui déshonore la Société par sa
cof)diiite sera rappelé à son devoir
par le Bureau, et si l’avertissement
n’obtient pas de résultat, il pourra
être i : suspend U ou exclu de la Sociéléi lia suspension peut être protioneéé par le Comité Central; l’exclusion est du ressort de l’Assemblée
Générale.
II, — mes sections et des groupes.
7. Pour former un groupe il faut
au moins cinq membres.
8. Quinze membres au moins sont
nécessaires pour constituer une section organisée.
9. Chaque section nommera un
. pi’ésident, un vice-présirient-cnissier
et un secrétaire.
10. .Toute constitution de groupe
ou de section doit être aussitôt
nplifiée au-Comité Central.
11. Aucun membre ne peut faire
partie de plus d’une section en
même temps. Si quelqu’un, soit à
cause d’un' chahgemént de résidence
soit pour toute autre raison, désire
changer de section, il eh fera demande au Comité Central.
12. Chaque section a droit à un
représentant au Comité Genti-al. Si
elle a cinquante membres, ou plus,
elle ajoutera un représentant pour
chaque.cinquante membres.
18. La nomination des représentants doit i se faire chaque ; année
avant la fin d’octobre et être aussitôt notifiée au Bureau de présidence,
. 14. Les frais de correspondance
des sections avec le Comité Central
seront à la charge de la Société,
ainsi que le» autres frais d’administratkm, jüsqu’à concurrence d’un
dixième des sommes payées dans
l’année tpar les raembreSi qui composenti la section., Toute dépense
excédant cette proportion ne pourra
être . remboursée que si elle a été
autorisée par le Comité Central.
15. Les contributions perçues par"
les bureaux de section ou de groupedoivent être versées à la caisse
centrale au moins chaque trimestre,
16. Tout membre de la Société a
le droit d’assister, avec voix consul'
tative, aux séances de n ’ importe i
quelle section.
17. Tout ce qui a rapport aux
.séances des sections sera déterminé .
par leurs réglements particulier.s.
III. — De l’Assemblée Générale.
18. La convocation de l’Assemblée
Générale sera laite de manière que
tous les membres qui se trouvent
en mesure d’y intervenir en soient
irifor'més à temps. A l'acte de convocation sera uni l’ordre du jour.
19. Toute proposition non inscrite
à l’ordre du jour ne pourra être
mise en discussion que si elle e.st
appuyée par dix membres au moins.
20. Dans les délibérations qui ne
se rapportent pas aux per.sonnes les
membres votent par assis et levé.
21. La nomination du Bureau a
lieu à scrutin secret, à la majorité
absolue des votants. Après deux
tours de scrutin sans résultat il y
a ballottage.
Les deux vice-présidents doivent
être choisis l’un parmi les membres
résidant au Val Pélis, l’autre parmi
ceux du Val Pérou.se ou du Val
Saint Martin.
22. Toute autre nomination a lieu
à scrutin de liste à la majorité relative. A parité de voix l’aîné a la
préférence.
23. Avant la clôture de l’Assemblée le Bureau donne lecture de
toutes les résolutions adoptées et
les transmet, munies de sa signature, au nouveau bureau, qui les
conserve dans les archives.
24. Le procès-verbal de l’Assemblée doit être approuvé par le Comité Central.
lY. — Du Comité Central.
25, Le Comité Central se réunit
7
■ •ISP'
- 71
séance ordinaire une fois par
**J^ois, et en séance extraordinaire
'chaque fois que le Bureau le juge
•nécessaire, ou que la majorité des
•■eprésentanls le deniandent.
26. Toute séance dûment convu- niuée est valable quel que soit le
••ombre des présents. A l’acte de
convocation sera uni l’ordre du jour,
f 27. Toute proposition écrite signée
^ par trois membres au moins et
présentée au Bureau huit jours
••vant la séance doit être inscrite à
"ordre du jour.
, 28. Les propositions non inscrites
a l’ordre du jour ne peuvent être
. Hiises en discussion que si elles
sont appuyées par cinq membres
au moins.
29. Les propositions du Bureau
ont la précédence.
30. Toutes les délibérations qui
ne concernent pas les personnes
Ont lieu par assis et levé, à moins
•lue le scrutin secret ne soit do>
Oiandé par cinq membres au moins.
31. La nomination des assesseurs
a lieu à scrutin secret, à la majorité
absolue des votants. Au troisième
lour de scrutin il y a ballottage.
Les assesseurs doivent être choisis
Parmi les représentants de sections
appartenant à deux vallées diffé•■entes,
32. Toute autre nomination se
fait à la majorité relative, A parité
•fe voix Taîné a la préférence.
T. — Du Bureau de présidence.
33. Toute séance du Bureau dû•nent convoquée est valable si trois
membres au moins y inlerviennent.
34. Le procès-verbal de chaque
séance sera communiqué au Comité
Central.
35. Le Président représente la
^ociété; il préside les séances du
Bureau, du Comité Central et de
•Assemblée Générale; il prend . les
mesures d’urgence qüe réclame l’in^•"êt de la Société et*en réfère au
Bureau dans le plus bref délai
Possible.
36. Les Vice-présidents aident le
Président dans I ’ exercice de ses
fondions et le remplacent en cas
d’absence ou d’empêchement.
37. Le Secrétaire rédige les procèsverbaux des séances du Bureau, du
Comité Central et de l’Assemblée
Générale. Il aide le Président et les
Vice-présidents dans la correspon-*
dance.
38. Le Caissier tient en bon ordre
la comptabilité; il veille à ce que
les contributions soient régulièrement payées, et est seul responsable
de toute somme encaissée entre
deux séances du Comité Central.
39. Le Bureau chargera un de ses
membres de la conservation des
archives.
VI, — De la Commission de contrôle.
40. La Commission de contrôlé
se compose de trois membres. Elle
est présidée par celui qui a été élu
avec le plus de voix.
41. I.es membres de la Commission de contrôle ne sont pas éligibles
à la charge de represi^ntant jde
section.
42. Dans le cas où le Comité
Central lui paraîtrait .engagé daps
une voie dangereuse pour la Société,
la Commis.sion de contrôle aura je
droit de convoquer l’Asseml^f®® Conérale. , ,i
Le Comité. ,
5jt
l; i i
Sur le nom de la
Société irutillté publique
Pomaret, le 24 Janvier i896.
M. LE PiRECTKUR DU rémOin
' ' i
Cher Monsieur,
Je pensais que rien ne serait
changé au nom de notre Société
d’Utilité Publiques ayant que la
proposition de le modifier eût été
• discutée dans les sections et dans
8
7S
la prochaine asBemblée générale et
dCiment adoptée, mais voyant que
noire très digne président du Comité
général commence à supprimer, tout
simplement, le qualificatif de Vtmdoise, en écrivant sur notre société,
(v. dernier N® du Témoin/, je me
dis qu’il y a péril en la demeure
et je me bâte de vous envoyer ces
quelques mots pour implorer grâce
en faveur du nom que no>tre société
s’est donné, dans son assemblée
coneliLuaute du 3 Septembre dernier.
ii*e nom de Société Vaudoise d'utiliié publique est, tout à la fois, si
clair, si court (pour une société) et
si uomplet, qu’il est à lui seul tout
un programme. Aussi, ne paraît-on
avoir à lui reprocher que « l’incon» vénient d’une parfaite homonymie
» avec une société analogue du
» Canton de Vaud ». Est-ce là une
r aison sulfi-sante pour y renoncer ?
Absolument pas, me semble-t-il.
D’abord, rhombnymie n’existe qu’en
français et comme il y a tout Jieu
de,’prévoir'que, de pfAs'én plus, à
l’avenir, notre Société emploiera i’itaîien; comme langue officielle, finconvénjent tombe de soi. 11 n’existe
pas même en français, en tant que
la Société agira en Italie, car personne en Usant ce nom n’ira penser,' au’ deÇa des Alpes, qu’il s’agit
d’une société existant au delà. Ce ne
serait donc que dans nos relations
avec l’étranger que la confusion
pourrait se produire et pour l’éviter
il n’y aura qu’une chose bien simple a faire.; mjouter aux en-tête des
ietU’es, ou publications, le mot Italie,
erdre j| péiteailiéses ; et Uaut sem dit
Quant à l’homonymie en question,
ce n’est pas seulement pour notre
Société qu’elle existe, c’est pour tout
ce qui est ynudois. Irons-nous, dés
lors, ne plus parler, pour ce qui
nous concerne, ni de oaiaclére t/audoi«, ni ;d'bistoire \V(mdoùe, ni de
littéralui'e vmifoise, ni de collège
mud^i% ni de U.mé>e ¡vm<Ms, ni
d’ibôpilaux imudois etc. parceqne
tout cela (existe .aussi >en Suisse?
IMais alors coupons court à tous
inconvénients » et cessons de nous-^
appeler Eaiidois, parce que lets ha-^
! bilan ts du Canton de Vaud avec ;!
« une parfaite homonymie » s’apipellent eux aussi Vaudoisl
Espérant, cher Monsieur, que
vous voudrez bien permettre de^Jfaire entendre, par le Témoin, ce
iooup de icloche, en faveur du main- j
tien intégral du nom que notre -so-i i
ciété s’est donné à son origine, je,
vous remercie d’avance et me dis
votre dévoué
J. Weitzecker.
+:+
Ai-je besoin de déclarer que Je
n’ai jamais songé à modifier de mon
autorité privée le nom que notre
Société s’est donné ? Mais comme
nous disons et écrivons tous les
jours le Collège, la Table, les Hô’
pitaux, etc. sans les qualificatifs
de Vaudois ou Vaudoise, j’ai cru
pouvoir écrire Société d’vMlité pu~
bUqm sans que l’teil le plus vigilant
y découvrît un danger,. Si j'ai eu
tort je suis prêt à faire amende
honorable. N, T, ;
La section de là Tour de la Société d’utilité publique e.st convoquée pour Mardi 3 Mars à 8 'h.
au Collège.
E. COSTABEL.
INFORMATIONS DIVERSES
i
Dans toutes les Universités, ainsi
que dans les Instituts supérieurs
d'instruction, auront lieu, en Avril,
les examens pour 1’ baibilitation à j
l’enseignement des sciences naturel- '
les et des langues étrangères.
Aboiiuemeuts payés ;
M.Us Am, Poët, Traverse; M. M. Verto, '
Tum; Justet, Bra- , , j
J. P. Malan, Gérant
M*. ,
Torre Pellice — Imprimerie Alpin»
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