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Cìnqaante-troisiòme année.
301Novembre 1917
N. 48
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et pour l’Administration à M. J. CoïSSOS, prof., Torré Pelltce.
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commencement de l’année. .
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ne seront pas pris en considération.
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRB; Jérusalem —^ Là Conférence
Libre du Val Péli§‘— Page des soldats
— Chronique . vaudoise Nouvelles
politiques. .
............—...' " ■........—
JÉRUSALEM.
Le nom de cette ville ne peut qu’éyei}1er de doux souvenirs, car il nous rappelle les hauts fqits accomplis par Dieu
en faveur.de son peuple et l’œuvre du
Sauveur qui a été l’exemçle parfait du
Juif sèïcii|E&eéîfr^ AiijouW’lùJîqlie les
troupes anglaises sont à deux pas de. la
ville sainte, èt qué les mûsulinans vont
être chassés impitoyablement, après l’avoir trop longtemps profanée, il est bôù
que nos lecteurs concentrent pour quelques moments leurs pensées sur ces événeriients de la plus haute importânô'e,
qui ne revêtent pas sirfiple'ment un caractère politique, mais surtout religieux.
Lors de l’entrée des Israélites dans la
tçrre promise, Jérusalem, dite alors Jébus, appartenait aux Jébuséens,, L,es
Benjaraites, dans la tribu desquels elle
se trouvait comprise, conquirent la ville
basse;, mais la ville haute, ou Sion, pe
fut .conquise que par David, qpi fit alqrs
de Jérusalem la (^pitale de son 'royaume,
au lieu de Sicheui. Il n’épargna rien, pour
la .rendre célèbre et amqssa lui-mçnie
tous les matérieux pour y construire ,1e
fameux temple, qui devait être une des
sept merveilles du monde. Ce fut Splomon-qui eut le privilège d’élever et de
consacrer Iqf.mais.on de Dieit et il fit de
Jérusalem le centre religieux et politique
de sa nation. II. consacra vingt années de
son règne et toutes les ressources de son
royaume à cette œuvre gigantesque. La
ville fut ornée de palaL, tels que la maison de la fille de Pharaon, située en dehors de la cité de David, et la maison du
parc du Liban. Jérusalem devint pour
quelque temps le'centre de là civilisatibft
dans l’Asie occidentale. ’
Après le schisme, la ville précipita de
malheur en .malheur, elle fut prise , et. reprise maintes^fois, par l’ennepii. Elle eut
quelques beaux jours éphémèrès 'sou,s lés
Maccabêes, mais Xitus,. le générai romairi,’deVait lui donner lè côup dé grâce.
Il kssiégea 1^ ville avec *^0.000'hommes
et les Juifs étant divisés eh’trdis'partis,
après une résistance acharnée durent se
rendre. La ville Îùt rasée 'ët ’il y eut
600.000 pérspnnes massacrées,' Un templè pàyen s’éleva siïr la place'du StSépulcre,'et plus tard, üne mosquée fut
construite sur remplacement du témjile.
Jérusalem fut délivréë' par, les Croisés,
mais leur royauté éphém^ère fût brisée
par Saladin, qui reprit 'Jérusalem èh
1187 et ÿ' rétablit le Culte musulitnan. En
1517, l’année , même de; la;'réf6rmatioh,
elle passe, avec toüté ,1a Syrie,, sous la
domination du Sultan ottoman S,élim II;
elle subit alors toutes les .yicissitudes.de
cet empire. Annexée pendant longtemps
au pachelik de Danias*. Jérusalem est
aujourd’hui le chef-lieu d'une province
qui relèye directement de Constantinople., Tous les chrétiens spnt repréfientés
dans cette ville ; les Arméniens, les Maronites,, les Grecs, orthodoxes et les Pro,testants. A l’heure qu’il est, la .ville
compte près de 100.000 habitants, et plusieurs colonies étrangères sont très .prospères. Reliée par un chemin de fer à
Jaffa, Jérusalem est devenue*un centre
d’attraction. — Au moment où les Anglais, vont s’emparer de la ville sainte,
les journaux politiques nous disent que
le pape se préoccupe de l’événement!
Seulement, voilà, ce sont les puissances
alliées qui vont avoir l’honneur de délivrer la cité de David, et non les empires
centraux ! Ce qu’il y a de certain, c’est
qu’avec les Anglais on assurera à tous
pleine liberté, à tous les cultes, et Rome
y aura sa place sans la tenir des^erapires
centraux.
Coïncidence extraordinaire et providentielle! En 1517, les Turcs s’établirent
définitivement! à Jérusalem, l’année où
Luther jeta le défi à Rome ; en 1917, D.
V., le d.me centenaire de la Réfor.mation,
le même Evangile proclamé par Luther
et professé strictement par les Anglais,
rendront au christianisme la ville sainte.
Les événements marchent et les desseins de Dieu s’accomplissent !
Spectator.
la Coirence lilre du Yal Palis.
Jeudi dernier, les Paroisses du Val Pélis se réunirent en Conférence libre, à
Rora, avec l’intervCntion de leurs Pasteurs et de leurs délégués. — M. le pasteur B. Soulier présidait, et prit comme
texte de s6n allocution les paroles de
l’apôtre aux Ro'mains: L’/iehre est venue
de vous réveiller dé votre sommeil (Rom.
XIII, 11).
L’heure actuelle est solennelle; nos
soldats vont revenir ressuscités à une
Vie nouvelle, car ils ont vu le sérieux de
la vie ; comment allons-nous les recevoir?
C’est l’heure de se réveiller. Nos Eglises
ne sont pas mortes. Dieu merci, il y a
partout une certaine élite qui lutte et
qui prie., mais les masses? nous craignons
fort qu’elles ne soient plongées dans un
sommeil qui ressemble à la mort. Nous
le, constatons dans Vattitude que nous
âVonë vis-à-vis de nos enfants; nous veillons sur éuX, s’il s’agit de leur santé, mais
nôus négligeons le côté spirituel. Nous le
constatons dans la forme qui prévaut
dans nos actes religieux; nous faisons
baptiser nos enfants, mais nous nous arrêtons là; nous participons à la Cène,
mais^ nous ne réalisons pas sa valeur;
notre théologie se limite à considérer Dieu
comme bon et miséricordieux et nous négligeons sa justice, sa sainteté. Tout
comme on dormait à la veille de la guerte
et même pendant la guerre, de même, au
point de vue spirituel, on vit comme
dans un rêve, mais non dans la réalité.
Nous ne réalisons pas le sentiment du péché; nous ne voyons pas le danger qui
nous menace. Ah! oui, l’heure est venue
de nous réveiller de notre sommeil. Debout les morts, s’écriait un olïicier français sur le champ de bataille, en voyant
plusieurs soldats gisant par terre ; et les
blessés se lèvent et se ruent sur l’ennemi
en gagnant la bataille. Debout les morts.
Christ est Celui qui nous guidera, au
combat et qui nous assure la victoire.
Après ce discours simple, clair et pratique, la Conférence se constitue comme
suit: Bobi: B. Gttîdiol, pasteur — Villar:
B. Soulier, pasteur; D. Giraudin et E.
Barolin — La Tour: C. A. Tron, pasteur ;
B. Chauvie et J. Besson — Angrogne: E.
Revel, pasteur — Saint-Jean: L. Rostagno, pasteur; V. Morglia, Ch. Vola et
D. Bertinat — Rorà: D. Revel, pasteur;
Morel Jean et Tourn Attilio.
Le Bureau est composé de MM. B.
Soulier, président; B. Chauvie, vice-président et L. Rostagno, secrétaire.
Après l’adoption du procès-verbal, M.
le pasteur E. Revel donne lecture d’un
excellent travail sur la Réformation, en
débutant par une comparaison entre ce
qu’était l’Eglise du passé et celle d’aujourd’hui. Le passé c’était la vie, la foi,
la lumière, et, aujourd’hui, où en sommes-nous par rapport à la Bible, à la foi
personnelle, au salut par la foi, à l’autorité de la conscience, à l’amour fraternel!
Notre devoir est tout tracé; Souvenonsnous; cherchons et réveillons-nous, en tendant à la perfection.
Ce travail si à propos et bien fait donne
lieu à une échange d’idées entre MM. C.
A. Tron, B. Gardiol, Joseph Besson, David Reyel, Barolin et B. Soulier.
La prochaine Conférence aura lieu, D.
V., à Saint-Jean, où l’on traitera l’important sujet: De l'autorité de la conscience.
M. L. Rostagno clôtura, à 11 h. 1/2 par
une prière. ,
A l’agape fraternelle prirent part 14
çonvives et l’on ne manqua pas de porter
des santés à Rorà, à son Pasteur, au
succès des Conférences libres. Cette Conférence a laissé sni; tous une excellente
impression. Les réunions ont été bien
suivies et l’école de Rorà était à peu près
pleine le jour de la Conférence même.
Nous ne voulons pas oublier un remerciement spécial à la générosité de M. et
M.me Revel et au bon accueil de M. et
M;me Salvarani. Reporter.
PAGE DES SOLDATS.
Nous insérons la lettre de Jean Chanforan du Villar; Decker Enrico salue, remercie et réclame les deux derniers numéros, suspendus à tous les militaires;
Jean Chanforan a changé d’adresse et
salue; Chiavia Bartolomeo réclame le
journal et salue (18-11) ; Michel Beux est
en voyage depuis plusieurs jours, salue
et remercie (13-11); Jacques Griset est
heureux d’avoir passé quelques jours en
famille, mais a vu de près l’horrible
guerre, salue et remercie (18-11); Giordano Giovanni,qui est à l’hôpital deTurin,
salue et réclame le journal. ’
NERVI, le 13-11-1917.
Bien cher Monsieur Tron,
iVprès avoir fait un très bon voyage,
je suis arrivé à Nervi, où j’ai passé la vivi te, et l’on m’a fait passer au « reparto
quasi guariti tout fait croire que'je
suis presque guéri.
Veuillez, M.r Tron, avoir la bonté de
faire changer l’adresse à l’Echo. Merci
d’avance pour le journal que je reçois
avec grande joie parce qu’il m’apporte
les nouvelles de mes chères Vallées et
qui ne me laisse pas perdre le bon chemin, mais me montre à adorer Dieu et à
le servir jusqu’au bout. Voulez-vous me
faire la gentillesse, par le moyen du journal, de saluer de ma part toutes les personnes que je n’ai pas salué avant mon
départ et, d’une manière spéciale, toutes
les personnes qui m’ont aidé avec de
l’argent ou par invitation chez eux à
bien passer ma convalescence. Encore
une fois, je leur dis merci, merci de cœur
et je leur envoie mes meilleures saluta
tions. — Recevez, M.r Tron, mes affectueuses salutations. Votre dévoué
Auguste Favoni.
— |Le 24 novembre 1917.
Cher Monsieur Tron,
Je viens, avec cette carte, vous avertir
de suspendre le journal Y Echo des Vallées
pour quelque temps, car je ri’ ai pas
d’adresse fixe. —Grâce à Dieu je suis en
bonne* santé et je me trouve heureux
malgré les temps difficiles. Ma vie est
entre les mains de Dieu, et je me résigne
à ma destinée et à la sainte volonté de
Dieu qui sait et connaît toutes choses;
que Son Nom soit béni.
Recevez mes sincères salutations, ainsi
que toute l’Eglise. — Votre dévoué
Jean Chanforan (diacre de Villar P.).
Nous recevons du Comité de Turin:
Riceviamo dal cappellano Pascal buone
notizie dei seguenti militari (17-11-)17:
aspiranti ufficiali Long Luigi, d’Angrogna
e Alito, di Luserna S. Giovanni; sergente
magg. Breuza Raimondo, Cardon Enrico,
Codino, Jahier, Sdppé, Malan, Long Gustavo, Martinat Giacomo, Mattone Enrico,
Monari Giulio, Charbonnier Giov., Berlin,
tutti del battaglione « Susa ». — Del sergente Bounous Cesare, caporal maggióre
Long Federico, soldato Stallé A ugnàto del
battaglione «Monte Nero». ' ’
— Il soldato Rosian Filippo ci cothunica che è, stato ferito leggermente (2011-17).
CAÏRUS JEAN-DANIEL
de la Comba - Villar Pellice
soldat d’infanterie
tombé au champ d’honneur le 6 octobre 1917
• à l’âge de 37 ans. '
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Nous lisons dans les
journaux qu’une médaille de bronzé a été
accordée à M.r Silvio Bertalot, le fils de
notre Instituteur. — Félicitations sincères.
LA TOUR. Cette semaine, encore deux
décès: celui de Armand-Base David, dCcédé à la Ciaperassa, vendredi dernier,
à l’âge de 55 ans. Notre frère a suivi de
prè.s son père, le chev. Jacques ArmandBosc, enlevé à l’affection des siens il y
a quelques semaines. Cette famille passe
réellement par l’épreuve: l’année dernière c’était Jacques Base, du Taillaret,
et cette année son fils Charlest gendarme,
tombé au champ d’honneur, et ensuite
son père et enfin son frère. Que Dieu soutienne cette famille éprouvée et qu’il
soit d’une manière spéciale avec notre
sœur, la veuve Catherine Bosc-Jourdan
et sa jeune fille Marguerite. — Le décès
d'Auguste Ricca de .Jean, décédé aux
Bonnets, à l’âge de 14 ans, emporté par
une violente fièvre infectueuse. Ce gar-
2
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çon, qui a son’père au front, était un
bon catéchumène. Que jP^u soit i|vec
la pauvre mère désolée et) avec le père
qüabd il apprendra la tris^;nouvelle.
' — Le dimanche 18, la réunion de SteMarguerite a été présidée par l’ancienévapgéliste Charles-Alhert^Arnoulet-, ce
dimi(anche-ci elle l’a été par M.r Fuhrmaün de Turin ; cejdernier nous a donné
un Excellent travail sur la Bible.
Le'JcuZ<e,Jdimanche^dernier, a été
présidé par|M. le pasteur BerZinaZ/i, que
nous tenons|à remercier d’une manière
toute particulière.
— En souvenir^defM.lle Marie Meille
(6.me Liste): M.llelHenriette Pasquet,
L. 2 — M.lle M. T. Turin, 5 — M.lle Mica!
Pascal, 2 — M.lle Henriette Garnier, 2
— M.lle’Lina Bonnet, 5. L. 16,—
< Listes!précédentes « 407,30
i . Total L. 423,30
Errata corrige. A la dernière liste, au
lieu de M.llé Lydie Lantaret, M.lle Adeline Lantaret,|M.me|Giardino-Lantaret,
lire M.lle Lydie Meynier, M.lle Adeline
Meynier, M.me Giardino-Meynier.
LUGANO. Pour les connaître encore
mieux, c’est le'titre d’une brochure écrite
par M. Calvino. Voici ce qu’en dit la Semaine Religieuse:
Pour les connaître encore mieux. Observations amicales|d’un pasteur évangélique sur le livre « Pour les mieux connaître » du docteur catholique romain G.
Clément, de Fribourg, par Paolo Calvino.
Lausanne,';Imprimerie LaConcorde,1917.
Une brochure in-8°, de 39 pages.
Un excellent homme le D.r G. Clément, médecin à Fribourg, a deinièrement publié sous ce titre : « Pour les mieux
connaître «, une apologie des hommes et
des choses du catholicisme romain, apologie où il évite de son mieux les propos
cassants susceptibles de blesser ses « frères séparés ». Ce livre pouvant, par sa modération même, gagner des sympathies,
à une cause plus que douteuse, dans les
milieux les moins circonspects et les
moins avertis du monde protestant, M.
le pasteur Paul Calvino, de Lugano, un
Vaqdois d’Italie qui, nourri non loin du
« sérail », en connaît les détours, a cru
bien faire en livrant à son tour âu public
les gloses marginales que la lecture attentive du volume lui a suggérées. C’est ce
qu’il a fait dans une brochure d’une quarantaine de pages intitulée : Pour les connaître encore mieux.
Après avoir rendu hommage aux intentions équitables du D.r Clément et témoigné de son désir de rester lui-même
objectif, pondéré et respectueux de tout
ce qui mérite du respect, M. Calvino examine, l’un après l’autre, les sujets suivants: 1° Les vœux de pauvreté, d’obéissance et de continence. — 2° La science
et l’ignorance du clergé romain. — 3° Les
Jésuites, l’immoralité de leurs doctrines;
l’infaillibilité papale et ses adversaires
vieux-catholiques. — 4° U Autorité de la
Bible et celle de la tradition, les erreurs
des versions catholiques, le culte de la
Vierge. — 5° Le culte catholique, la FêteDieu, la tolérance et l’intolérance. —
Puis vient une conclusion, dans laquelle
le controversiste avisé montre que, seul,
le retour à l’Evangile pourra acheminer
une entente fraternelle entre les deux
confessions rivales.
M. Calvino est maître de son sujet, et
il le traite avec conviction et talent. Nous
recommandons sa brochure à ceux qui
auraient lu le volume du D.r Clément ou
d’autres ouvrages analogues et qui se
demanderaient ce qu’on peut y répondre
du côté évangélique. Fr. Ch.
MESSINE. Nous reproduisons du Rapport annuel:
I nostri culti hanno subito quest’anno
un notevole progresso. La media degli
uditori è cresciuta; solenni furono i culti
delle varie ricorrenze cristiane. Ricordiamo con riconoscenza quello presieduto dal Moderatore, e segnaliamo l’innovazione fatta nel culto dell’ultimo
giorno dell’anno, in cui Scuola Domenicale e Congregazione si trovarono unite
assieme nel celebrare le lodi del Signore.
Abbiamo quest’anno ripristinato i
culti serali della domenica, sospesi l’anno
precedente per le note ragioni. Furono
tenuti dal Novembre alla fine di Aprile.
La frequenza di essi è stata piuttosto
buona fino a riempire talora il nostro
tempio, pobbiaiho notare che la gran-|
dissi ma ìnaggi^l^nza di qditori è stat^f
composta di nrilitari. r.
' Il sèmi è stàio sparsop piene mani e|
siamo sicuri che esso sarà talora caduto
in buon terreno e produrrà un giorno o
l’altro il suo frutto. H * .
Non abbiamo avuto culti nel corso
della settimana ; però durante l’inverno
quasi ogni settimana sono state date ..
conferenze speciali ai militari. Un ringra-i
ziamento speciale a questo proposito’
vada a nome del Consiglio e della Chiesa
al nostro fratello ed anziano avv. A.
Mantica per le sue apprezzatissime causeries.
La Scuola Domenicale ha segnato.,
un sensibile progresso. Glrf^alunni
iscritti sono stati 47 e|più|della metà
hanno frequentato le lezioni regolarmente. Siamo riconoscenti alle sig.ne
Garnier e La Scolafper la loro opera di
monitrici. Così la Scuola venne divisa in
tre classi, dei piccoli, dei mezzani, e dei
grandi. A quest’ultima il Pastore ha impartito delle* lezioni sull’Antico Testamento e verranno passati alla classe di
catechismo l’anno venturo. Anche quest’anno gli alunni rinunziarono a parte
dei loro doni e mandammo L. 50 all’Istituto Valdese di Vallecrosia.
La festa dell’albero non riuscì mai così
bene e fu una splendida occasione per il
Pastore per annunziare il verbo dell’amore a circa 200 persone.
S; Gli atti liturgici sommarono quest’anno
a sette battesimi ed un funerale. Un commosso pensiero vada alla memoria della
giovinetta Antoniz Monteleone, per tanti
anni alunna della Scuola Domenicale e
poi di quella di catechismo.
E come ultima manifestazione del nostro lavoro vogliamo menzionare la nostra « Sala per soldati ». Quest’opera
viene compiuta in unione col Comitato
Nazionale delle Associazioni Cristiane
della Gioventù, il quale la sovvenziona
economicamente.
La Chiesa da parte sua ha offerto i locali e l’opera di alcuni suoi membri. Il
successo di essa si è subito delineato. Più
di 300 militari si radunano seralmente
nella Sala per scrivere, leggere, giuocare,
passando così in modo sano e morale le
ore della libera uscita. Parecchie centinaia di Nuovi Testamenti, Evangelini e
libri religiosi sono stati distribuiti a chi
li richiedeva e -— come abbiamo già accennato — conferenze speciali vennero
date ai militari. Voglia il Signore benedire quest’opera e far sì che i soldati conservino un buon ricordo non solo dei benefici ricevuti ma sopratutto delle parole di Vita eterna che tutti, più o meno,
hanno avuto modo di udire. Ricordatevi
anche voi di quest’opera nelle vostre preghiere e potendolo aiutatela sia mandando libri e riviste, sia contribuendo
pecuniarmente.
Ed ora, fratelli e sorelle, che Iddio benedica voi e le vostre famiglie! Che Iddio
benedica i vostri cari lontani che dànno
alla patria la forza del loro braccio ed il
sorriso delle loro animose speranze! Che
Egli ve li riconduca sani e salvi, ricchi
di esperienze spirituali!
Il momento è grave ed a tutti voi ripetiamo l’ordine del maestro: «Vigilate
e pregate perchè non sapete nè il giorno
nè l’ora quando il Figliuol delrUomo
verrà ! ».
Non dubitate : «,S’ Ei tarda e tu
l’aspetta, perchè certo Egli verrà ! »
(Abacuc II, 3).
Messina, Luglio i9i7Il Consiglio‘di Chiesa: Emilio F.
Corsani, presidente — Avv. Aless. Mantica, anziano — Gaetano Passalacqua,id.
— Giuseppe Trombetta, id. — Luigi Alemagna, diacono — Capitano Carlo Opipari, id. — Ing. Carlo Roland, id.
PARIS. On nous apprend que le pasteur en retraite, M. H. Jahier, de Turin,
vient de perdre son fils aîné, Riccardo,
décédé à Paris. Nous exprimons aux parents notre sympathie pour ce second
deuil qui vient de les frapper, à une si
courte distance du premier.
ROME. La Revue Bilgchnis contient
un article très intéressant sur l’origine
des Vaudois, en parlant des Speronisti,
Buncarii et Tortoioni, qui seraient les
branches de la famille des pauvres de
Lombardie ou des pauvres de Lyon.
SAINT-JEAN. L’ Amie de la Jeuiie
FfiZ^^ans'l’a^rès-midi du? 1^ nove1|il^
uii _p#it npm^e de dames se 4,rou'^iéât
^%s soüs toit hospi^liéï de M.qie
Charles Voila, aux Mustonij ir^ur s’èintj^
tenir sur les intérêts de 1’ «''Union ïhtefnationale des Amies de la Jeune Fille ».
Après line fervente pHète M.lle Arnoulet
donna lecture de qualques paragraphes,
du journal « Le Bien public », tirés d’un
numéro entièrement dédié au 40.me anniversaire de cette œuvre, belle entre ■
toutes. C’était d’abord quelques mots
sur les causes qui^^ont suscité le besoin,
de créer une œuvre dé protection et relèvement pour la femme dont le niveau
moral était moins que satisfaisant. Déjà
dès 1875 quelques femines d’élite s’intéressaient à la question et de leur propagande naquit, en 1877, le premier
groupe de cette union dont le travail a
été béni et que l’on peut bien comparer
au grain de moutarde, la plus petite de
toutes les semences, puisque, dans l’espace de seulement quarante ans, les branches de cette union devenue mondiale se
sont étendues dans 52 pays différents, et
comptent aujourd’hui un grand nombre
de stations de secours, de foyers, de bureaux de placement et autres œuvres
encore, tout et seulement dans le but de
protéger, de suivre, d’aider les jeunes
filles que le besoin lance, souvent dans
un monde plein d’écueils et de dangers
qu’elles ignorent et que par conséquent
elles ne savent pas fuir. Il est bien grand
déjà le nombre des jeunes filles qüi, année après année, ont profité des avantages offerts par l’Union, mais on regrette
qu’il y en ait tant, et cela parmi nous,
qui passent à côté de ce bien sans .s’en
servir. Pourquoi? Se croiént-elles si braves que tout leur sera facile lorsqu’elles
auront quitté le cerlce restreint de la famille, du pays, pour se lancer dans un
monde nouveau pour elles? C’est bien le
cas : elles se croient assez « débrouillardes », pour se tirer d’affaire toutes seules.
Hélas ! combien se sont trompées !
Ces réflexions oilt amené l’attention
des dames présente^isur une aiùtre œuvre
l’œuvre parmi les Mères : c’est là un
point, capital. Une mère ayant une fille
à élever, et qui sait qu’un jour elle devra
la lâcher, pour qu’elle fasse sa vie, là où
Dieu l’appellera, ne devrait jamais perdre de vue cette question importante:
élever sa fille dans le bien; lui inculquer
des principes de droiture, d’honnêteté, de
dignité personnelle; la mettre en garde
contre les tentations du luxe, et aussi
à ne pas faire primer la question du gain.
Une jeune fille qui quitte le toit paternel
avec de tels principes fortenient gravés
daps son cœur aura neuf chances sur dix
de réussir. La tâche est difficile, chères
mères; mais elle est douce, belle,grande,
noble, et si vous la remplissez de tout
votre cœur vous vous sentirez vous-mêmes plus près de l’Idéal que vous n’auriez osé espérer.
C’est encore à l’Amie de la Jeune Fille
que nous devons l’institution des « Réunions des Mères » dont le but est de faciliter de quelque manière cette tâche difficile de l’Education.
Accourez-y, vous, jeunes femmes, dont
les enfants, encore en bas âge, vous font
prévoir une série d’années d’un travail
pour lequel il vous faut quelques secours,
quelques conseils, quelques coups de
main habiles pour alléger la tâche. Aceourez-y, vous qui n’avez peut-être pas
appris auprès d’une mère sage ce que
c’est que la vie, afin qu’il n’arrive qu’à
votre tour vous laissiez vos propres enfants dans cette même ignorance dont
vous souffrez. Accourez-y toutes, car
chacune y peut trouver le bon mot dont
elle a besoin. — Le sujet intéressant est
cause de cette petite digression.
La lecture de quelque autre fragment
sur la «fondation de l’œuvre des Amies»
nous a montré combien même dans les
hommes, la nécessité d’un changement
dans la manière de traiter la femme se
montrait impérieuse et beaucoup de
personnages éminents ont, dès le début,
joué un rôle très important pour l’avancement de cette œuvre que certes Dieu
a fait prospérer au-delà de toute attente
et à laquelle on demande ardemment
que toute personne, ayant à cœur le bien
public, s’intéresse. v
Cette causerie intéressante, arrosée
_ ......■ «'■
d’une bonne tasse de thé, fut close par
^ l^on |ùlt| prâidé M. le pasteur,
Ro&gno, M vers 5 h^res chacune
priQe chès^n du rete® bien satisfatîte,
^s®ém|nt)(le l’emplpi^ son après-midin
^ ' %ke vieille Amie.
Mercredi dernier notre collègue, ÌM.
Luigi Rostagno, a célébré en famille
noces d’argent. — Nous présentons àM,,et; q,^|ue Rostagpo jjos meilleurs vo|uX
en deirtandant à Dieu qu’il veuille fen»
core leur accorder de longues années à
sou service, pour travailles^ l’/ùiianpement de sop,règne; soit aux Vallées, ^iC
dans notre’ Vaste champ de UEyangélisation. ' ' ■ ' ' I _
SAN FEDELE! D’INTELVI est friè
petite Coittùiune‘sur la haute montage,
où nous possédons un tempio et un pfeébytère. Cette petite église a eu de beaux «,
jours,!.jnaiS actuellement le nombre! de
ses membres est très réduit. Tout der
nièfèméht; Ùne dânifé' Larifrancàni;"
n’avait pas les sympathies du prêtre,
étant morte, le représentant de l’église
se refusa de prêter ses services. La famille
indignée de cet acte, s’adressa au docteur
Grilli» de*Còme, qui s’empressa de répondre à l’appel. Les obsèques réussirent
un vrai lyioipphe pour la cause. de Ja vérité évangélique, tout le "pays étant accouru pour entendre et pour faire une
démonstration hostile à qui avait cru
pouvoir encorè tyranniser les consciences.
Nouyelles politiqttes.
j , Sur le plateau d’Asiago et dans la zohé
entre le Brenta et la Piave nos troupes
on,l résisté héroïquement aux innombrables assauts de l’ennemi qui’s’acharne
furieuseinent pour déborder vers Bassano et Vicence. Nos contingents'de la
première armée, par leur résistance èffîcace et par des contre-attaques contîhùeliés, ont réussi à mâintènir ferirlét
ment les positions, et à repousser l’adversaire qui'â subi des pertes très élevées.
La quatrième armée a rivalisé de bravoure avec la-première: voilà quinze
jotirs qü’elle " résiste autour du Monte
Grappa, aù barrage de S. Marino, âù
MOnfeiièrà et dans d’autres localités
entre le Brenta et ife 'Pîâve. Ait cól ’delia
Berretta uiie entière division enneinic
qui s’était élancée en massé contre notré
position,’a dû sé retirer avec des pertes
très graves, après une lutte des plus
acharnées.
— Un hotivçau conseil des Alliés vâ
se réunir à Pâfis.’Le présidéht du Conseil, M. Orlando, M. Sonninoét plusieurs
autres ’ministres représénteront l’Italie.
—; Les Anglais, ont remporté un magnifique succès dans le secteur de Cambrai, Sur un front d’une vingtaine de
kiloinètres et une profondeur de huit, la
ligne allemande a été enfoncée. L’attaque n’a pas été précédé^, comme à l’ordinaire, par les rafales de grosse artillerie. Les tanks ont ouvert les brèches par
où s’est élancée l’infanterie. Les' Allemands ptis par surpriàé Ont essuyé de
lourdes pertes: 9.000 prisonniers, 150
canons, une quinzaipe de"villages.
— Les maximalistes ont triomphé à
Pétrograd, proclamant Lenine comme
chef du gouvernement. Des propositions
de paix ou d’armistice onj; été adressées
à l’Allemagne et à l’Autriche qui ont téserve leur réponse. En attendant fe nop.^
veau gouvernement publie les documents
diplomatiques secrets et il prépàre le
partagé des terres. L’anprehie est gëtièrale et la famine menacé de faitè en
Russie les plu,s grands ravages,,^
L- I.5P
», 2,59
»■ 2.é—
Pour 1’ « Echo des
M-ùte Rlise Proche!
Sœur. Madeleine Tourn, St-Jean
Elisa Charbonnier, Orphelinat
J. P. Bertalot, La Tour » 1,50
Marie Bertinat, Turin c » —
Elio Broggi, soldat . :< *: 5.~
’ Ab. pay^ et non quittancés.
Ï917: Henri Pascal, New Jersey.
1918: H.tte Rivoir-Rossier, Bussigny—
Jacob Pàsquèt.'Campàna — Césarine Avondet, St-Second — Caroline Codino, Prarustin — Paolo Paschetlo (Nida), Id. —
H,tte Pasquet,' Id. (et 1918 p. Avvtsàioré)
— Marie B’ertinat, TurinV.ve Brbggi,
Aoste. ’ ■ ’ ' ■'
C.-A. Thon, Mrecteur-^Respoasablf^