1
Coi
“î>niple-(;uiiraiii avec la Poste
¡■(ÜX D ABONNKMKNTPA.R AN
5*06 .... Fr. 3
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till
'auger
^tïiagne, Autriciie-Hoogrie,
5?^gique, Brésil, Danemark,
|gypte, iîollande, Suède,
Suisse, par abonnüment
auto U r/lccu^'ci da
*<dnne l*'r.
6'abofip;
bureau d'Adminietration;
'^^01 MM. les Pasteurs ; et à
' l’imp. Alpina à Tôrr« Pellice.
•iïbbiuieiiient pari du li
et se paye cl'avance._______
ANNÉE XXXII. N- 34.
26 Août 1867
Numéros séparé* deorandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 30 centimes par ligns
poar une seule fols — 16 centimes de 2 à h fois et 10 centimes pour 6 tOLs et au dessus
»'adresser peur la Bédaetlun et
ppf r A M.
JoaB Jalia, prof;, jPorre Pallie«.
Tout chaQgemènt d'àdresse coti'te
ib centimoé, sHuf deux ihi nomtiicnenmont de runnéd.
L’ECHO
DES VALLEES VAULOISEîS
Paraissant chaque Jeudi
ut«; «AVIloiuoiuH. A«L. I, S. âuivtuit i& Vérité avec la cbariié. Kph. {V, 15. Qutioa regn« vienue, Saitlia Vf, fci
M O III III ni l'n !
^unirminiirntion olilr.ielle — I/évangélisaüdii on If.ixlio — f.e papillon ambitieux
— Kctios do rEmigôli.3iitioii _ Chronique Vaiidoise — Le Cliev. Jean Bortel — Conseils à suivre — Nouvelles
relifçioüse.? l'ublieiitiorjs reçue.s —
Mang-er pour vivre - Krratà-corrige
— inforjuation.s — Avis.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Mm. Io.s |)a.steur.s .sont [)rié.s d’aii‘loncur Ou liaut de la chaire, les
'l'Biàiiclies 29 Août et 5 Sept,, la
‘'oii.sécralioii de IVl. le candidat Jean
¡.^cstagno, ()ui aura lieu, D. v,, le 6
^lipt.au culte d’ouverlure du Synode.
Pour la Table:
.Ì.-P. Pons, Mod.'^
L’ÉVANGiLISATIûN [N ITALIE
et iioti'C u|mtliie
l.e.s Mission.s en pays païens .sont
“’«Hivre d evangélisation de VEyliso
j,'éiiéral; la prodainatioii de la
Donne Nouvelle à rinlérieur, |J0ur
lions en Italie, est le devoir spécial
des Eglises.
Il serait trop long de dire ce qui
se fait aujourd’hui, même succinctement, dans le monde chrétien [loqr
la pro[>agalion du règne de j)içu.
Nous nous boiTierou's à ce'quinous
concerne et nous tient particuliérement à cœur à nous Vaudois. —
Nous ne pouvons assez nous l'éjouir
de ce que les travaux niissionnai.re.s,
avec leurs ditncullés et leurs succès,
inléressenl vivement nuire peuple.
Malgré les préjugés' que d’aucuns
nouirissent encore contre les Missions, il est rèiüuissant de constater
qu’elles ont de vrais et chauds amis
dans toutes nos paroisses. Les prières
qu’on adresse à Dieu pour elles,
l’argent qu’on leur consacre et surtout les.hommes qu’on leur donne,
en font Toi. Maïs cela aussi n’est
encore qu’un commencement.
il reste bien à faire pour que <oms
compreiment que ce n’est pas un
noyau seulement qui doit s’accuper
de la réalisation du proguamrne de
Jésus-Christ, de la conquête du moude à son Roi légitime. Les Missions
.sont si peu les l ivales de notre œu
vre (¡'Evangélisation qu’il est facile
de se persuader que toutes les persontio.s qui aiment les Missions, ai
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2
— 206
menl la Mission dans noire classique el calholique péniiisule. Le contraire, du reste, ne serait pas possible,
il rne semble. Mais ce qu’il y a de
triste c’est l’apalbie du jiraïui nombre pour celte œuvre, difficile oui,
stationnaire semble l-il, mais qui
est la nôtre et, ce qui plus est, celle
de Dieul
Ne pas voir que, pour obéir aux
ordres du Maître, il faut participer
activement au défricbemenl et aux
semailles du champ qui est le monde, c’est déjà une grave infidélité,
mais, méconnaître ou désavouer l’obligation qui nous incombe de tourner les égards de nos concitoyens vers
le Phare sauveur qui seul peut les
conduire au port, est une inconséquence qui pourrait faire douter de
la sincérité de nos croyances et de
nos sentiments religieux. Ignore- t-on,
notre histoire? Elle est pourtant a.ssez
belle el .instructive pour qu’on se
donne la peine de la lire^ de la méditer et de tirer profit des leçons
qu’elle nous ollVe! Si a l’Israël des
Alpes» est sorti vivant de la fournaise de la persécution, s’il est rentré
victorieux dans l’aire d’aigle dont
deux {irinces et leurs soldats voulaient
le tenir éloigné, si le Dieu des armées a fait des prodiges avec celle
petite troupe d’hommes mal armés,
souiTranl la nudité, la faim, la soif,
c’est bien pour quelque chose! C’élail
pour que, comme témoignage de leui'
plein, entier pardon, les descendants
des confesseurs et des martyrs de
la foi portassent aux fils des persécuteurs la Vérité, le baume souverain (Jesâines Iroulilées, des ca!ui'.s
meurtris, la délirante nouvelle (jue
les fers qui nous réliennent rivés
au péché peuvent tomber, que les
esclaves peuvent devenir libres!
Quelques-nn.s ont compris cet
enseignement. Une œuvi-e de foi a
commencé et se poursuit vaillamment, Mais pour qu’ille devienne
une œuvré* prospère, bénie, il faut
qu’elle soit la pensée dominante, le
constant souci, le but des elTorts et
de notre peuple
soit vivaitl®)
puis.se impu
le sujet de ¡irière
tout entier]
Pour qu’une église
robuste, pour qu’elle
néinent liéiier les miasmes délétére*’
des marécages, il faut qu’elle soit
missionnaire. Notre Eglise est rni*’".
sinnaire, grâce à Dieu; mais
doit le devenir loujoui's plus,
jours mieux, et la source des béa®'
dictions, qui ii’a jamais tari jtf
(|u’ici pour elle, ne cesser a de jaiH'‘
avec abondance. Pour cela .secouoi'*’
notre apatliie. Pour cela lisons, bu
son.s, d’abord, avec plus d’atlenliüjb
de l’espect et de l'econnaissance
Livi'e des livres.
Nous éprouverons alors, d’une fti'
çon plus intense le désir que ceu*
qui ne passédeiil pas celle rêve'
laliou de i’amour supr'éme ai'i'ivciit
à la posséder et à eu faire leui'*“
délices.
En second lieu lisons notre b'*'"
toir'e, celle do noire patrie, NU6®
apprendrons comment Dieu se .scf'
des choses faibles pour confotuii'*^
les fortes, gage précieux de prochain®^,
victoires; comment au.ssi roigu^';
liurnain et le mé[U'is de la volotil®
divine conduisent à l’ei'reur, à
superstition, à la soif des bomieui'*’
et au besoin de domination. *
Intéressons-nous à ce que fd'*
nos envoyé.^, à leurs joies, à leuf*’
peines. Encourageoiis-les par iioh'*’
sympathie, par nos prières, ¡>ar rtob'®
coopéi’alion. Qu’ils sentent qu’ils n®
sont pas seuls, qu’ott s’occupe moinf
de les critiquer que de compatir ®
leurs faiblesses. AiTêtons-naus
à discuter' et agissons plus, et, siif'
tout, malgré le.s apparerrces,
ira
doutons jamais de la fnlélilé de Die’'Le temps du chant de ü’iompbe
peut-être moins éloigné que nüH^
rte le [tensons. Les forteresses
l’erreur pieuvettl éti'o bieit défendues»
elles n’en sont pas moins bâtirs
sur le sable.
X.
•-¿'■'OA
3
267 _
LE PAPILLON AMBITIEUX
Avant la ruine, le cœur de l’homme
s’élève ; Mais l’humilité précède la gloire.
(Prov. XVm, 12).
Un papillon sylphe aux ailes légères,
Dégoûté du nectar des fleurs de nos vallons,
Laissa les frais jardins et les riants parterres
Pour voler vers les monts.
-^AA/Vv—
Bientôt il eut franchi dans sa course rapide
Ces augustes sommets, demeures des vautours-,
Il ny voit plus de fleurs, la montagne est aride;
Mais il monte toujours.
Enfin, enfin voilà tes neiges éternelles;
O petit insensé, n'en franchis point le bord;
Le souffle des glaciers engourdirait tes ailes.
Pourquoi monter encor
— H. Plus haut^, répondit-il, scroti une fleur brillante
La Gloire est le beau nom quon donne à celte fleur;
Elle est plus belle encor que la rose odorante.
Et promet le bonheur •»
-•AAJVr
Cela dit, il passa les limites funestes:
Aussitôt il frissonne et son vol n est pas sur...
Un léger coup de vent vint emporter les restes
Du papillon ^d'azur.
—«A/VW“
C’est ainsi que l’on voit les âmes ambitieuses
Ne trouver que la ruine en cherchant le bonheur;
Mais Dieu répand, du ciel, des grâces précieuses
Sur les humbles de cœur.
Jean Jacques Ribetti.
4
1
- 208
BCIIIIS 1)1! li’ÉV.MeËlil$VriO)l
Nous avons sons les yeux les
rapports des églises de Rome et de
liivourne, et nous en extrayons ce
qui n’a pas encore été placé sons
les yeux de nos lecteurs.
A Rome les cultes, les conférences,
et les études bibliques sont fréquentés d’une manièi’e satisfaisante.
Les insti'uctions l'eligieuses ont été
données à 45 catéchumènes, 23 desquels ont été admis comme membres de l’église, ce qui a porlé à
210 le nombre des communiants.
La prédication de la Parole n’a
pas été vaine et à côté de la tiédeur de (luelques-uns qui semblent
avoir oublié leur [U’emier amour,
l’on constate avec bonheur dans
l’église la vie spiriiuelle qui a sa
source en (Ihrist. I.’activité des membres de l’église s’est manifestée de
plusieurs manières. L’Ecole du Dimanche a compté 85 élèves, dix
monitrices cl un moniteur, la Société de coulni'e pour les pauvre.s
a tenu des séances régulières [sendant 9 moi.s, la Société pour les
visites aux pauvres a continué son
œuvre aussi l)ienfaisante que modeste. Le cœur des pauvres a été
l'éjoui, non seulemetiL à Noël, mais
aussi |)endant l’amiée, grâce aux
distrihiilions de bons de pain, viande,
pâles, lait et œufs fournis en grande
partie par Madame la Raromie Marie
d’Ablaing von Guissenberg. d,es dames qui composent le Comité du
Razar ont J)eaucoup travaillé et elles
ont pu verser la belle somme de
L. 3417.63. Le.s contributions des
membres de l’église sont en progrès,
ot elles ont dépassé celles de l’année passée.
M'' le pasteur Giampiccoli ayant
accepté l’appel qui lui a élé adressé
par le Consisloire de Turin, le Conseil d’Eglise de Rome l’a remercié au
nom de la Gongrégalion pourl’empressement et pour le zèle avec les
(^uels il a exercé son minislére ef
demande au Seigneur de bénir son
activité' dans son nouveau champ
de travail.
Dans la même séance le Conseil
d’église délibéra aussi d’impi'itne)'
à ses frais le discours d’adieux pi'O'
noncé par M"" Ern Giampiccoli s'”'
ces paroles de S. Paul aux Corinthiens (II, 2). Je n’ai pas jugé
je diisse savoir autre chose partn^
vous que Jésus-Christ etJésus Christ
crucifié.
1.’Eglise de Livourne s’est accrue
de onze nouveaux membres, (jU>
viennent rern|)laeer les neuf (|ui soiif
morts ou i|ui ont changé de domicile. Guillaume Mai'coiii (|ui quoii|ue jeune, est déjà célèbre par soi'
iuvenüon du lélégra[)he sans (ils est
defmis quaire ans membi'es de l’E'
glise Vaiidoise de Livourne. La religion évangélique est appréciée ef
compte des adhéi'e.nls dans tonte''
les classes .de la société. Quatoize
catéchumènes ont reçu les iiistriielions religieuses.
l,a pi’édication de l’Evangile e.sl
goûtée et produit dans l’église des
iruits de vie et de sanctification, et
l’on sent le besoin d’une plus abonda),te effusion du S. Esprit.
Los .souscriptions ont donné pour
les frais (le culte L. 940 50, poui'la
iiienfaisance f,. 1848.85 el pour l’Evangélisation 1,. 665, [lins un legs '
de L. 500 dû au regi etlé M"" Ilumliert•
E. 11.
CHllONIQÜIi VAUDOISK
SIENNE. — M. le pasteur ,1. LongO
nous [nie do rernerciei' vivement
en son nom tous ses collègues et
amis qui ont pris part à sa grande
épreuve et l’ont soutenu de leur
sympathie et do leurs prières.
Nous apprenons avec la plus vive
douleur qu’un nouveau coup vient
5
- 26Q
de l'rapper ce cher frère. Son fi!s
ainé est retombé très gravement
'naïade, de la maladie (]ui fniihl
l’enlever au commencement de l’été.
M. llochat, qui nous donne ces tristes nouvelles, ajoute; « M. I^ongo
l'ait appel à ses chers amis et frères
pour qu’ils continuent à le soutenir
par leur prières. » Que Dieu fortifie
notre cher ami et le lasse triompher
de l’épreuve.
MONTEVIDEO. — \: Estandart
publie que le pasteur de Montevideo,
où est mort M. Jean Clianforan des
Ghahriols, lient à disposition de M,
Hiigon, pasteur de Colonia Vahien.se,
Une petite somme à être remise au
père du dél'uut, à la Tour,
Ip phev. JEiVIV IIERTET
Mardi 17 courant, mourait, dans
sa maison des Reyuauds, à TEnvers
Pinache, ce vénérable vieillard, yé
nérahle non seulement par son âge
(il était dans sa 86® aimée) par les
longs services rendus à son pays (il
avait été 40 ans syndic) et par sa
belle position sociale, mais surtout
par son caractère et par sa piété.
Nous aimions à l’appeler le patriai'che
de notre paroisse et en ell'et peu de
maisons, dans nos Vallées, présenlent encore l’aspect i]ue présentait
Celle du chev Berlet, où l’on voyait
des fils de tout âge, de 18 à 52 ans,
dont quehpies-nns mariés, et euxmêmes pières et l’un même grand père, vivre tous sous le même loit,
^’asseoir à la même table, où une
hospitalité devenue proverbiale, s’exerçait sans cesse, où le pauvre
trouvait toujours un morceau de pain,
Ou une soupe, quand ce nétail pas
mieux encore. (1)
(U Et M. "Bortet a pourvu à ce que,
«lôme après sa mort, les pauvres puissent
encore recevoir du bien de lui.
Mais ce que nous voudrions sù.r-.
tout noter, chez noire frère et citer
en exemple ce fut la manière dont,
tout en soignant ses intérêts matériels
et en augmentant ses richessès, il
n’a jamais recouru à l’usure, ni au
dépouillement du pauvre. Il parait
même qu’il n’a jamais poursuivi eu
justice aucun de ses débiteurs. 11
préférait perdre que de traîner quelqu'un devant les tribunaux, pour se
faire payer. Les contrats avec terme
de rachat, auxquels on recourt si
volontiers chez nous pour s’enriebir,
n’étaient pas non plus dans ses babitudes, Et pourtant il est mort bien
plus riche qu’il n était venu au
monde. N’est-ce pas le cas de dire:
8 La bénédiction de l’Eternel est
» celle qui enrichit » ?
Et cette bénédiction il la recherchait et il reconnaissait que c’était à elle, avant tout, qu’il élail
redevable de tout ce qu’il élail, de
tout ce qu’il avait.
Sa piété était profonde, simple,
enfantine. Il était vraiment nourri
de la Parole de Dieu, dont il achevait .souvent les passages qu’on lui
cilait et son assurance pour être
sauvé était toute en Jésus-Chrisl; il
se reconnaissait pécheur et n'attendait son pardon que du sang de
Jésus «qui nous purifie de tout péché,»
Dans les derniers temps de sa longue maladie, son désir de déloger
« pour être avec le Seigneur » était
tel qu’il disait fréquemment avec un
accent de doux reproche: «Je l’attends, pourquoi ne vient-il pas»?
H est enfin venu et notre cher
vieillard se repose maintenant auprès de Lui, après avoir été soigné,
jusqu’à la fin, avec le plus tendie
dévouement par les siens, et surtout
par spn infatigable compagne, que
nous demandons tout particulièrement au Seigneur de soutenir dans
sou deuil.
Les funérailles du chev. Bertet
ont eu lieu le lendemain de sa mort.
Elles furent vraiment imposantes,
et Dieu veuille que la foule qui eu-
6
m _
tendit, à ta maison mortuaire, les
appels de M. le pasleur W. Meille
et, au cimetière, ceux du pasteur
de la paroisse, ne les ait point enlendus en vain.
Qu’Il veuille aussi multiplier les
Vaudois tels rjue celui dont nous
pleurons le départ.
J. Weitzecker.
CONSEILS A SUIVRE
Nous les lisons dans le rapport
annuel sur l’Eglise de Rome sous
forme de recommandations données
par le Conseil d’Eglise à chacun des
membres île celle ci. Ces recom*
mandations sent précieuses aussi
pour nos églises et nous prions
\'Echo des Vallées de vouloir l)ien
les faire retenlir partout. Ces voici;
1 Soyez réguliers au possilde
à toutes les réunions.
% Ayez soin d’arriver à l’heure
précise du commencement des cultes.
3. Ne re.stez pas au fond de
l’église, mais occupez les places plus
en avant laksant les autres pour
les derniers venus.
4. Faites vos efTorts pour amener
avec vous au temple ou à la réunion
quelque voisin ou quelque connaissance.
5. Contribuez selon vos moyens
pour les (Délivrés de l’Eglise en'suivant la méthode indiquée par la
Parole de Dieu. (I Cor. XVI v. 2).
6. N’oubliez pas la collecte du
Dimanche malin;
7 Coopérez avec le ConsLstoire
à la bonne marche de l’Eglise. Aidezvous dans l’Ecole du Dimanche dans
les visites aux malades et aux pauvres, dans les Unions chrétiennes
etc etc.
8. Informez le pasteur des cas
de ntaladie, des départs et des arrivées des membres de l’Eglise et
dormez-lui l'adresse des absents, le
mettant aussi au courant des changements de ces adresses.
9. Faites connaître à votre
pasteur votre façon de penser sur la
marche de l’église.
Vous vous trouverez bien en suivant ces conseils.
E. B.
Nouvelles Religieuses
Qiieyras. — M, le pasteur Lebrat
doit quitter Arvieux pour aller occuper le poste de Gilhoc, dans l’Ardéche. Il sera remplaché par M.
Lucien Charbonnel,actuellement pasteur à Pierregrosse.
Impiété papiste. Dans une allocution adressée aux séminaristes du
diocèse d’Alger, i’abbé Lagrange a
dit: «Le prêtre est la plus haute
grandeur morale qui ait jamais paru
sur la terre. Homme de Dieu, et homme rleThomme, il est le meilleur médiateur entre l’un et l’autre » Il a cité
Mgr Laroche qui a dit; «Le prêtre est
une incarnation de Jésus-Christ ;
l’ôter du monde serait en ôter JésusChrist ». Sans sourciller, les séminaristes écoutaient ces blasphèmes.
Eglise Libre
Canada. — Toronto était renommée comme étant la ville où le
Dimanche était le mieux observé.
Il n’en sera plus de même fi l’avenir. Des agitateurs d’une moralité
plus que douteuse ont provoqué
une votation populaire qui a tellement passionné, les esprits que non
moins de 32,387 électeurs y ont pris
part. Par une majorité de 479 voix,
il a été décidé que les voilures,
omnibus, trams etc. pourraient dorénavant courir dans les rues le
Dimancbei Le premier pas est fait;
d’autres personnes ne tarderont pas
à réclamer pour elles le triste privilège que les cochers viennent d’oblç-
7
P
- 271
ftir, (l'êlre les seuls à travailler le
Dimanche.
Palestine — Le crâne d’Adam.
Dans l’église du S.t,-Sépulcre à
■léi’usalem se trouvent un grand
nombre de reliques. On y montre
etUr’autres « le crâne d’Adam «qui
est conservé dans une armoire sO’
lidement gi'illée. Dernièrement l’architecte Sehick a eu l’occasion de
voir de près cette insigne relique
et a constaté de la manière la plus
positive que le prétendu crâne du
père de l'humanilé est formé d’un
mélange de diverses substances où
domine le cuivre jaune. Le pr'être
chargé de la surveillance du tiésor
aflirme que jamais il n’y a eu dans
l’armoire que ce crâne-là 11 conüiiue néanmoins à le faire voir
moyennant finance aux pèlerins émerveillés, tout comme on montre
à' Trêves la robe du Sauveur et
partout des fragments de la sainte
Croix. O pui.ssance incroyable de la
superstition I
(Semeur Vaudoü).
~ Dernièrement, à Londres, une
Inble a été vendue 100,000 fr. C’est
Un exemplaire sur vélin du premier
livre imprimé avec <les caractères
de métal, par Gutemberg et Fust,
de 1450 à 1455. I! est orné de 23
lettres admirablement enluminées,
et les marges sont décorées de la
façon la plus riche.
L’église wallonne de Groningue
(Pays-Bas) a appelé à la desservir
M. Nardi pasteur à Genève et dont
le ministère avait été en bénédiction
pendant son séjour à Leyde.
PUBLICATIONS REÇUES
lievm Rleue. Sommaire du N"
ilu 24 Juillet:
Choses de Madagascar^ pai' Llaoid
Allier, réquisitoire où sont mi.s à nu
Ions les manèges des jésuites e
l'impuis-sance des autorités françai.ses
à réprimer leurs abus, tatit qu’une
punition ne frappera jtas ceux qui
se croient tout permis ou les fonctionnaires qui manquent à la consigne. Nous y voyons que Guizot a
dit: Le catholicisme au dehors, c’est
la France, et que c’est à tort qu’on
lui attribue cette formule renversée:
l/a Fi'ance au dehors c’est lecatliolicisme — Deux contes espagnols —
I.e sifflet et la claque — Le courage militaire — Poètes d’Auvergne
— La question d Orient — Mouvement litéraire.
Rapport sur l'œuvre des comités
suisses en faveur des Arméniens.
Neuchâtel, Aüinger 1897, 30 cent.
Elégant opuscule de 56 p., avec: de
nombrt*use.s et Telles illuslrallons et
des détails à la fois intéressants et
navrants sur ce qu’a fait la Suisse
en faveur surtout des orphelins, et
sur tout ce (jui resle à faire devant
des misères sans noms et sans nombre. I^a Suisse a recueilli en 1896
et 97 la somme de 689,044 francs.
E. Giampiccoli. Parole d’addio alla
chiesa di Borna. Pubblicato per ordine O a spese del consiglio di chiesa.
Chie<a Valdese di Borna, Relazione
1896-97. Le nombre des communiants s'est élevé de 198 à 210, la
vie spirituelle semble en progrès.
Toutes les branches des finances
marquent une augmentation sensible, sauf les dons extraordinaires;
aussi l’église espére-t-elle pouvoir
bientôt, comme celle de Florence,
se rendre financièrement itniépendanle. Les diverses entrées forrneiit
un total de 8681,40, soit fr. 41,34
par communiant,
ô.e rapport de la mission médicale
de Florence. 1896 97..La diminution
des entrées a apporté avec soit une
diminution de fœuvre, qui continue
cependant à être très salistaisanle,
comme le prouvent les chillVes qui
suivent: consiiltalions 5832, opérations 1451. Enirées fr. 313 f. Ifœuvre
étant avant loul instituée pour l’é-
8
- 272
vniigélisation, il a été vendu 840
portions de la i3ible, et distribué
5708 traités, aux patients venus de
56 localités de la pi’ovince de Florence.
Manger pour vivre.
Deux amis se rendaient ensemble
à l’église de leur village, un peu
éloignée de leur babitation.
— A quoi bon aller si souvent
à l’église, dit le plus jeune à son
compagnon, puisqu’on y entend à
peu près toujours la même chose ?
, — A quoi bon, répondit l’autre
répéter tous les jours si réguliémnent vos repas, qui se composent
à ]ieu prés des mêmes mets?
— Les cas sont bien dill'érents:
je suis forcé de manger (>our nourrir
mon corps qui, sans cela dépérirait.
— Pas si dillérents que vous le
pensez; car ce que la nourriture
e.st pour le corps, les exercices de
la [uété le sont poui' l’âme; la vie
spirituelle ne larde pas à devenir
languis.sante, quand nous cessons de
l’erilrelenir par les moyens que Dieu
met à notre portée.
— Mais alors, d’oû vient, demanda
In jeune homme, que tout le monde
n’a pas le même goût pour ces
exercices, tandis que tout le monde
ii appétit pour m.mger?
— Vous vous trompez encore, léparlit
■son ami, car les hommes prennent
il est vrai, leur repas avec plaisir
tpiand ils sont en bonne santé ; mais
dans la maladie il n’en est pas ainsi.
Non seulement la nourriture n’est
pas alors de leur goût, elle répugne,
même. 11 en arrive de même pour
l’âthe; elle est en santé lorsqu’elle
est en paix avec Dieu par la Rédemption qui en .Jésus-Christ; alor.s
elle désire les exercices de la religion, elle en jouit; elle ne peut
s’en pa.sser. Elle est malade, an conliaire quand elle demeure endurcie
(|ans le péché; alors elle n’a [>as
faim de la nourriture spirituelle,
elle fuit les occasions de la recevoir
La sanctification du dimanche lui
est à charge et les entretiens des
chrétiens rembarrassent.
La ressemblance va plus loin en*
core; car de même que la maladie
du corps, si le - médecin n’y porte
remède, aboutit à la mort, de même
la corruption de l’âme, cette maladie
dont tous les hommes sont atteints,
se termine, si Dieu ne nous guérit,
par la rpoi't spii'iluelle et éternelle,
c’est-à-(iire par l’exclusion de l’âme
de la [H'ésence de son Dieu.
{La Bonne Nouvelle).
Ërrata-corriji^c.
Au N. 33, l.re page,2.e colonne, 15ligneau lieu de biens lisez liens. An N. 33, l.r®
page, 2e colonne, 27 ligne: au lieu de
ileurs lisez pjus.
INFORMATIONS.
— Les admissions aux coui's d’élèves officiers de complément .se reçoivent jusqu’au 30 Septemlire. Les
cours commenceront le 1 Nov. lin
dureront 6 mois pour ceux iiui sont
pourvus de la licence lycéale oU
leclmii|ue, et 9 ir|ois pour ceux
(|ui lie pourront prouver que le
passage à la 2’ lycéale ou d’institut
technique ou qui passent l’examen
dit de culture générale
Rapports directs entre le Producteur et le Consoininateur.
Un des meilleurs horlogers de Besançon
et ami chrétien offre directement à nos
lecteurs de.s moiilres de tous modèles,
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