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Ojjiqaaiitiàm.e année.
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Les changements non accompagnés de la somme de(.lS..0opt.
ne seront pas pris en considération. .
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....’‘'dignes de louange, occupent vos pensées. (Phii. TV, B).
ü'-ill ¡ ■
SOMMAIRE:
Vendredi Saint —■ Une grève qui se prépare
— Conférence des Eglises Vaudoises du
Süd Amérique — Jésus seuil — Pitié —
i-' Chronique Vaudoise — Opéra Balnearia
. G. P. Meille—Bibliographie —Nouvelles
politiques — Pro Scuola Normale,
; VENDREDI SAINT.
, ; Tout est accompli.
^ Jean XIX, 30.
Le , Vendredi Saint n’est plus ce qu’il
était ! Il y a de ceci bien des années, ce
jour était considéré çomme le plus solennel de l’année parce qu’il rappelait la
lïiort du Saint ou du Juste. Alors on avait
l’habitude de jeûner; petits et grands se
rendaient au culte, et après un sermon
on était disposé à en entendre un. autre.
Comme, tout a changé depuis lors ! Aujourd’hui un petit nombre se rend encore
à in maison de Dieu pour lui exprimer
une vive reconnaissance à cause du don
qui a été fait en la personne de son fils,
mais c’est le petit nombre, et 011 dirait
que le sentiment n’est plus le même. Cependant, sans le Vendredi Saint, nous serions encore les victimes du péché et du
prince des ténèbres: Dieu ne serait pas
encore un Père d’amour et nous aurions
^. raison de vivre dans la plus profonde appréhension en regardant à l’avenir.
Dissipons ayant tout un malentendu.
Ce n’est pas seulement Dieu qui a donné
son fils pour l’œuvre de la rédemption,
c’est aussi le fils qui s’est offert pour le
grand sacrifice.
Le plan de la rédemption a été vivement critiqué, et cependant c’est le plan
de Dieu, Punique qui pût obtenir le salut
des pécheurs. Ce plan qui était conçu
avant la création du monde a été effectué avec la sagesse de Dieu à travers les
siècles. Révélé à Adam, comme à Abraham, comme à Jacob et aux-prophètes,
il a été la consolation de ceux qui l’ont
accompli avec foi, et par cette foi vivante
ils o^nt pu regarder vers le ciel avec Passu, rancé des i rachetés. Le Vendredi Saint,
JêSürén mourant sur la croix, peut s’écriér eh regardant au plafi de Dieu: Tout
esî accompli.
La Justice de Diéu dèvait être satisfaite à causé de la grande transgression
de la loi qui pouvait et qui devait être
observée. Mais cette justice ne pouvait
être satisfàite que par la mort volontaire
du Saint et du Juste, qui étant sans péché et ayant observé toute la loi, n’ayant
rien à réclamer pour son compte, peut se
donner pour ses frères en versant son
sang èt en effaçant par le sang la sentence
de là mort qui pesait sur le coupable. Du
haut de la croik, en jetant un regard sûr
le passé et sur le présent, embrassant d’un
regard toute la famille humaine, Christ
peut proclamei que tout est accompli. '
Pdt la foi dans le grand sacrifice, le salut est à la disposition de chaque âme as
soifîéê depaix et de bonheur. Tout comme
les Juifs qui dans le désert, après le péché,
furent frappés de mort, en regardant au
serpent d’airain pouvaient échapper à la
mort qui frappait tous indistinctement,
aujourd’hui en regardant à la croix, en
prenant part à la mort de Christ par la
foi, nous pouvons nous soustraire à la
terrible sentence prononcée contre Adam
et ses descendants. Christ qui contemple
le résultat de son sacrifice peut s’écrier;
« Tout est accompli ». Plus n’est besoin
de recourir au sacrifice des victihaes, plus
n’est besoin de payer notre dette par nos
efforts, nos mérites, avec de l’argent ou
des pénitences; La déclaration est péremptoire; «T'ont est accompli».
'• ' La' Dolonié de Dieu est le salut de toute
créature humaine. La richesse, la noblesse, la caste, la tribu mise à part pour
le culte; tout cela disparaît en laissant la
porte ouverte à qui veut profiter dé la
grâce. On ne peut plus prétexter que c’est
l’héritage du petit nombre et que par
conséquent il est inutile d’aspirer à ceS
bienfaits du salut assurés par la foi à ceux
qui viennent à Christ, puisque tous sont
invités, puisque Dieu ne veut pas la mort
du pécheur mais sa conversion et sa vie.
La volonté de' Dieu c’est l’appel à tous,
C'est le>triomphe de l’amour sur le mal
qui doit lâcher ses victimes. Christ a eu
relativement peu de disciples pendant son
ministère et cependant il contemple dü
haut de la croix la grande famille qui va
se former en orient et en occident, et il
peut s’écrier: «Tout est accompli».
Que le Vendredi Saint nous pousse à
détester plus que jamais le péché en lui
déclarant une guerre acharnée, et en ne
lui permettant plus de nous torturer en
nous faisant,,, passer par l’angoisse et la
cràinté.
Que le Vendredi Saint réalise en nous
combien-là loi de Dieu est jusie et sainte
et que par conséquent on ne se moque
pas impunément de Dieu. Cette loi transgressée frappe le transgresseur. Aujourd’hui la dette peut être payée par la mort
de Christ, si nous acceptons son sacrifice;
mais si nous doutons ou si nous négligeons
en ne saisissant pas Tunique moyen pour
nous soustraire à la mort, tout est perdu.
Notre avenir ne peut qu’être terrible, car
nous nous fermons la seule porte ouverte
par Tamour d’un ami qui s’est offert comme Sauveur.
Que le Vendredi Saint nous pousse à
la reconnaissance et à l’amour pour ce
Sauveur qui aujourd’hui s’écrie: «Tout
est accompli », — Ah I ne négligeons plus
ce grand salut 1 Rendons-nous au pied de
la croix en nous frappant la poitrine et
disant : « C’est pour moi que Christ est
mort». C’est moi qui aurais dû occuper
cette place. — Mais remercions Dieu qui
a trouvé ce moyen pour nous racheter,
pour former sa famillé, pour nous assurer
la victoire. Ne craignons pas de sacrifier
quelques heures en méditant sur ces paroles; «Tout est accompli». Ne laissons
pas pàssér ce jour sans avoir l’assurance
que non seulement Christ est mort, màis
qu’il est mort pour chacun de nous, et
que par sa mort nous avons la vie, le salut, iiii héritage incorruptible. — « Tout
est aéèompli ». C. A. Thon.
UNE GRÈVE OUI SE PREPARE.
Il s’agit'd’une armée de 150 mille « cheminoté » qui menacent de se croiser les
bras, sile Girouvernement ne s’empresse de
faire drbit à toutes, ou du moins au plus
grand ' nombre de leurs réclamations.
Nous sommes menacés de voir arrêter
d’un coup de bàguette magique, les centaines'de trains sillonnant nos 17.000 km;
de voîés ferrés ; paralyser pour un temps
notre çômmerce, notre industrie, toute la
vie éci^nômiqué de la nation. Et les rôublafdf ont bien choisi le moment: l’épôque Tannée où les trains interhatiohàtix'déversent dahs notre pays des toilliers de voyageurs et de touristes, avides
de soleil printanier et de chefs-d’ceùvrés
artistiques! ’
Nous savons désormais pàr cœur les
raisons que les grévistes dé tout ordre invoquent pour sè jüstifier: oh veut gagner
plus et travailler moins. S’il leur arrive
parfois d’alléguer d’autres prétextes, ils ne
le fönt que pour masquer leurs vraies intentions. Or dans le cas particulier qui
nous concerne, les employés des chemins
dé fèr italiens ont au moins le mérite de
né pas recourir aüx faux-fuyants. Ils 'diseilt au Gouvernement: Il nous faut 40,
50 où même 60 millions. Si vous nous les
octroyez de votre plein gré, à la bonné
heüré; mais si vous laites mine de nous
résister, nous allons recourir au moyen qui
téuâàit toujours... avec l’Etat: nous' nous
mettons en grève 1
Qiie va répondre le Gbuvernemnet aux
Sommations irrespectueuses des « cheminots » ou plutôt des meneurs des ' cheminots, ce qui n’est pas tout à fait la même
chose ? La question est terriblement complexé, et va mettre le Cabinet Salandra
dans le plus grand embarras, soit qu’il Se
propose de refuser, soit qu’il se prépare à
relâcher les cordbns la de bourse. S’il se
retranche derrière'les èxigences impérièuseà tiu Trésor public, voilà la grève formidable avec toutes ses désastreuses cohséquénces. S’il se laisse iûéchir par les demandeurs et leur jette leurs 50 millions,
voilà un déficit absolument certain dans
Texétcice des chemins de 1er. Car vous remarquerez que Sur un capital de 4 à 5 milliards placés dans les chemins de 1er, TEtat
aeuen 1913 un bénéfice net de 27 millions
dé francs, soit un peu plus du demi poür
cent. Quelle est l’industrie privée qui se
contenterait de cet intérêt irrisoire, dans
les conditions normales ? Voyez si le ino- |
ment est propice pour faire les’générëüx
envers le personnel î Est^cé qu’une maison privée peut sè mettre eh demente dn
perdre à coup sûr ? Non, h'est-ce pâs^?
C’est pourtant ce que Ton veut exigèt de
TEtat, c’est à dire des contribuables. Et
si TEtat raisonnait comme un pàtticülier,
il devrait dire à nos 150 mille tyrânstlmpossible de vous augnàénter, mes enfants,
car j’irais sans faute au-devant dela'rhîne.
Mais les cheminots ne raisonnent paà
comme nous. Ils vous disent : Quelques dii
zaines de milliers d’ètitrè nous gagnent à
peine 3 îrs. pat jour; (jüélq’ueà àüttes dit
zaines de mülîets à peine qiiâtréi d’aîltrés,
moins de cinq. Il ÿ à de pàr le mbnde' une
foule dé gens qui gagnent bien pjüs (jüè
nbus’, tout en travaillant mbins ; dônc nbtis
voulons être augmentés','et nôus'n*âvoris
pas à nous embarrasser de savdir àl
TEtat perd ott’gagné. — tìàris cés cbiidirions, uii privé'dirait: C’pt bob, Jëférïnb
boûtiqué. L’Etat ne" péût'pîis le-dîtfe'ét
c’est ce qui fait toute la force dés chéminots;''‘ ■*'' - " - ' “ " ‘‘y
Lés gens au cœiir fort téndrè’et "toujours immensément■géneréüx... 'qüàn‘d' il
s’agit de Targènt des auttès, vous té
chent la quéstibh en trois mots : Nbùé'àl
Ions augmenter les tarifs et tout est'‘flitl
— Voilà sans doute une sblutidni biais
nbus n’àvons garde d’oubber qüe nbà'tarifs sont déjà pàrmi les plus élèVéÿ'de'TÈiirope et qu’une nàésure débegenrem'e'èôntribuera certainement pias àû déyelSp^êment de notre commerce.
Nous ne sommes pas à mênié dè ëènt
Irôler le bîèh fondé des rêclamatibà'â' dés
cheminots ; il est, dû' resté', très prôbâmè
qu’avec une plus sá'¿e adtoiriistràtibii, il
serait possible cf économiser queiqjûes lîiiilibns àû profit du bas personnéÎ. Ôb h*à,
en outre, pas de peine à cbmjîrebdré .^Ue
avec trois francs par jour iï est Tort'malaisé de fàire viVré une fà'mille. Mâlisyâ
question n’est pas là.' Il s’agit dè'sàVôitâî
quelques aiittes millions'dffperék de famillè itàlie'ns'gagiient íes 4‘frs. bÛ Iffébiè
les 3 Trs. què perçoivent les' cHèAiiffotsî
avec un'tràvail qui demàrtdé aù inbins
la mêmé intelligence, la mêmé'd‘éj[iènàé d'è’nergie et de forcés ; Si lès quatre dhqüièmes de nos petits propriétàirés bttt èUX
une entrée moyenne'de trois ‘ francs pat
jour. Ils ne ToUt pas; et TÉÏàt lié''ïâit
rien, ne peut rièn faire poüt cûs toût aifs'si
utiles et respectables‘citôyehs.'"û'
II'y a plus.'L'orsqtie'leà'chèrtiirtà'de fer
publient dés'cdncbûri'pour ènrôlef'''dû
personnel, les candidats de tout ordre sont
toujours an moins de trois pour ant place)
Et pourquoi cela ? Tout siftiplement pàtté
qüe la moyenne des salaires y est malheüt
reusemérit supérieure à Celle des’Salàiré's
des'travailleurs libres, avec là j'bîib perspective d’une petite pèhsion'de retraité
après 25 ou 30 ans de travail’.'Ils savént
tout cela'les re>^ndi(i^enTrs) de droits di
2
'.ì;
'ession, mais ils se gardent bien de le
|e et d'examin^ 1« qup^H|n s^ç^ouI ses faces. D’^àurs, |^(^qu’ili.^^git
rançonner l’initi on ni| va^^|%. de;
lin morte, et plustmneHBJwon^
sr les exigences d’après les ressources
Trésor public, ni d’après les condilomiques du pays, et moins,en'e d’après l’opinion du peuple qui paye.
gours^^bon gré mal pré. j. C.
loiiérence des Eoiises Vaüdoisds du Sud Amérique
àÿCblpaiai "^V^âXdensa.
1 , . Colonia Vaidense, le Q mars IQ14.
peudi, 5 mars, à 9 h. ^ du matin, une
me àsSèriiblêè së Wuvait réunlè dans
ie Vaste temple de Colonia Valdeiisè pou/
I assister au culte .d’ina^p^ration tradi-^
tidnnel de la conférence'annuetlet IVÎ.r le
pasteur Tules TrÔh, prëri¥nt' pMr tex^^
de son seriponj les paroles des anges aux
bergers de Betléhem (Luc u, 8) : « Je vous
annonce que grande joie qui sera pour
tout le peuple », présente avec clarté et
avec force aux auditeurs ce message glorieux ^ et éternel de joie et de salut, qui
encore aujourd’hui est toujours le même.
^ . Apres, le culte, le bureau provisoire
présidé par M.r Hugon, doyen du corps
pastoral sud-américain, procède à la vérification des mandats, d’où il résulte que
Iqs m.embres dë la conférence sont au
nombre dé dix-hnjt;: 12 laïques et 6 pasteurs;, ^M. P, A. Hugon, .Bounous, Beux,
Davit, Jules Tron et Ernest Tron. Le bureau définirif, de la conférence est ainsi
çpnstitUjé;,,Ei Beux, pasteûr, président;
Jules., J,Tron,. pasteur,'yice-pr L,
J.our(^,^ secrétaire;, E, Bpiand, vice-secrétaire, , ' -i.
JU -, ■■■ 'y;:.. S:
„,f,La séance, 4® l’après-midi s’ouvre avec
.un public Imposant, beaucoup plus nombreu;X; ,que le matin. Plusieurs sont arrivés
de loin sans pouvoir assister à l’oiiverture. Vers les trois heures le temple est
bondé et offre un spectacle magnifique.
J’observe tout ,4e suite avec satisfaction
qu’içi l’on s’intéresse énormément à la
conférence.. C’est le grand événement de
dernier, les cultes, l’école du' dimanche,
‘les leçoks de catéchismé^ont contiiïu^
l’année
-J ; i Í Ir*/ >
. ^ ... . ..-Jl'i-ili ..
, Be président lit un télégrainmè du président 4u,, Synode , Allemand, au nom
du _Synodé même, exprimant de bons et
cj^aleureux souhaits pour notre conférençëpjM.r Bichter, pasteur de l’Eglise
StiiSse Allemande, délégué de ce Synode
exprime, dans un long discours, toute son
admiration pour rhistoire vaudoise et sa
joie de pouvoir se trouver au milieu des
yaudois, . Im porte lui-même Içs salutations du Synode. M.r Penzotti, de Buenos
Ayres, porté celles du Synode Méthodiste
. ' ' *.'t - .iLij't'rii'lfi i . î f '
Episcopal du Rosario Santa Eè.
Ensuite M.^ le pasteur Bounbus lit le
rapport de la Commission Exécutive,
.-i); '¿'/j/ '
dont il est le président cette année. Il ré
üU’-'j' '.J- ; ' . ,hi ,.t;n ,'i . |i-- i
suite, du long ,et détaillé rapport que les
membres dçj la Commission n’ont point
é^é mja,ctifs ef j^e sont acquittés fidèlement
de leur tâche^ li présente plusieurs questions importantes que la Conférence doit
traite^, celle d’iris, d’un,pasteur itinerant, de la caisse commune! etc. L’on décide dÇ| gestions à fond même
dans des séances particulières s’il est nécéssaire à cause de leur importance.
Là question ^d’iris est tout de suite introiluite. pa^.^le rapport,particulier j'de
çettu,Eglim> Ée, rapport nous dit des çho
ses bien tristes. Ï1 dit que l’année qui s’est
écoulée a été tepible pour les pauvres co
lons. A cause de la sécheresse, la récolte
du blé et du hn a été entièrement perdue.
Beaucoup, dé familles se trouvent sans
resources, d’autres ont été obligées d’aller plus loin, pour vivre. Cependant la
congrégation s’est mainteque en vie. Après
départ du paste^ D. Fo4aeron,'en ijuin
|Bes colons sein|lent ne pas désespérepoi
|âésirer^ent un pasteur, mais pour mmof.
iènenMlf ne pavent poi#voir à son hSno^
raire. Que faire ? f
Une interminable disussion s’engage ad
sein de la conférence.Tous sont convaincus
fde la nécessité qu’a Iris d’un pasmur,mùis
tous reconnaissent que la posîtion- d’un
pasteur fixe là-bas est maintenant intenable. La conférence vote alors l’ordre du
¿jour suivant: *
« La conférence, après avoir entendu
la léçture du paragraphe du Rapport de
la Commission Exécutive sur la Congrégation d’iris et le Rapport de la même
^Congrégation, " tout en déplorant l’absence de délégués, charge là Commission
E:X’êcütîV'ë' de se sèrvir dès moyeus'èn**
hommes et en argent dont elle pourra
disposer, et envoie quelqu’un pour visiter
nos frères de ces parages afin de les consoler, les encourager et de voir ce que
dans les circonstances actuelles l’on peut
faire pour leur avenir religieux, moral
et spirituel ».
Le rapport de l’église de Belgrano,
dont M.r E. Beux est pasteur, suscite une
in^ortante discussion sur le devoir du
Vaudois en face du public; d’être vraiment « la lumière qui brille dans les ténèbres ». Cette discussion n’aurait pas été
certainement aussi hors de place dans
nos Vallées Vaudoises du Piémont.
M.r Paul Davit lit ensuite le rapport de
sa paroisse Ombues-Dolores (San Salvador). Cette paroisse est très vaste, certes
un peu plus que les nôtres des Vallées.
Le pasteur doit parcourir plus d/spixante kilomètres pour la visiter toute à
cause d’un fort noyau de Vaudois qui ont
été s’établir bien loin. La congrégation
du Miguelete, une colonie toute récente
f 1 ■
de quatre à cinq années d’âge, à une distance d’environ une vingtaine de kpi. de
Ombues, demande de s’agréger à cette
paroisse aussi. Elle a maintenant un beau
local de culte et compte une quarantaine
de familles vaudoises.
L’Eglise de Tarariras-Riachuelo présente son rapport rédigé par son Consistoire. Elle a été toute une année sans pasteur fixe à la suite de la mort du regretté
M.r Benjamin Pons. Cependant on y a
toujours tenu les cultes, l’école du dimanche et le catéchisme. Les pasteurs, à
tour de rôle et des laïques ont visité la
paroisse régulièrement. La congrégation
est maintenant très contente d’avoir un
pasteur à elle dans la personne de M.r
Í J ules Tron qui saura, quoique nouveau
débarqué en Àniérique, ne pas frustrer
l’attente anxieuse et bienveillante de la
congrégation.
En dernier lieu sont lus Tes rapports
des Eglises de Cosmopolita-Artilleros et
de Colonia Valdense et écoutés ,avec intérêt.^ À Çosmôpolîta la congrégation a
décidé l’érection d’une nouvelle chapelle
qui est maintenant en construction et
qui sera inaugurée l’année prochaine à
l’occasion de la conférence.
Le rapport de Colonia Valdense rappelle à l’Eglise le devoir de s’occuper de
la jeunesse qui se donne toujours plus à
l’ipdifférence et aux vices. C’est partout
le m®ni® problème angoissant. Une discussipu très animée s’engage, dans laquelle tous insistent sur la nécessité de
s’occuper plus activement de la jeunesse
et sur la nécessité d’avoir quelqu’un qui
s’occupe directement d’elle. Une autre
question- longuement discutée ¡est celle
de l’institution d’un ministère itinérant.
C’est une institution dont la nécessité
s’impose toujours davantage.
Beaucoup de Vaudois, à cause de l’ac
croissement de la population, se voient
obligés de s’éloigner des centres pour aller ^ailleurs trouver de quoi travailler.
So'jivent, ces déplacements sont faits en
biloe, en comitives qui se trouvent réunies en groupes dans une région spéciale,
i Làrils fondent une chapelle et demandent un pasteur qui s’installe au milieu
d’eux ou bien qui les visite quand il le.
peut. Cependant ces déplacements ne se
font pas toujours ainsi. Des familles seules vont s’établir ça et là souvent à de
très fortes distances. Comment faire pour
qu’elles ne perdent pas l’amour de la religion ? Un pasteur itinérant qui se consacrerait entièrement à visiter ces Vaudois disséminés, pourrait accomplir un
ministère béni. La Commission Exécutive tâchera d’étudier les moyens pour
aÎTÎver à cela.
La nomination des délégués au prochain Synode soulève une discussion animée à. propos de la lutte électorale de
l’année dernière. La coniérence finit par
voter l’ordre du jour suivant :
K Considérant que l’Eglise Vaudoise
ne peut ni ne doit s’allilier à aucun des
partis poütiques qui divisent les nations
dans le sein desquelles elle a des congrégations organisées, la coniérence demande
au Vénérame Synode qu'il recommande
à ses memores de ne point faire usage de
leurs titres ecclésiastiques ^pasteurs, anciens, etc.), donnés par l'Eglise dans les
luttes électorales sans que cela signifie
l’exclusion de la liore propagation et la
défense de leurs idées de iioerté et de
progrès; et exprime le désir que tous les
memores de l'Eglise se coniormenl aux
paroles de Cnrist et aux conseils de l’apôtre Paul; de caarité ciirétienne et d'édification mutuelle ».
n.a coniérence reconfirme le mandat
de déiégacion au bynude aux deux représentants de l'année derniere, à savoir,
MM. N. l'ourn et J. Ooïsson, proiesseurs.
Un ciilte présidé par M.r Penzotti de
Buenos-Ayres ciOt les déiioérations du
samedi 7 mars,
Le dimanche, M.r Bounous préside le
cuite de clôture de ia coniérence. i..e temple est Dondé. La cèièbracion de la SainteCène vraiment soienneile et émouvante.
Dans 1 après-midi les pasteurs tiennent
des réunions dans les difiérents quartiers
et en plein air avec rintervention de
beaucoup de personnes.
Et ainsi finissent les travaux de la conférence qui laisse une excellente impression sur tous ceux qui ont eu le privilège
d’y assister. Ernest Tron.
JESUS SEUL!
Nul de teà précurseurs n'est vivant dans notre âme;
Pour noue, c'est ton nom seul qui signifie amour;
DiX'neuf siècles déjà se sont transmis ta flamme,
Et chaque heure est ion heure et chaque jour ton jour.
Certesynous sommes loin des beautés de ta vie;
L’avarice et la haine occupent nos instantsj
Notre fange a couvert ta trace mal suivie.
Mais ton pur souvenir nous sauve en tous les temps.
Un seul flambeau qu'on penche en allume cent mille,
l'on seul cceur généreux suffit au genre humain.
Et ce mot: Aimez-vous, où tient tout l'Evangile,
Multiplie à jamais tes poissons et ton pain.
Deux mille ans ont à peine ouvert le gland du chêne
Qui tienUfa sous ton nom l'u7iivera abrité...
l'a victoire sur tous les coeurs n'est pas prochaine:
Mais quHmporie les temps à ton eternite?
Le monde passera, car il faut que tout meure,
La terre sous nos pieds, le ciel sur notre front;
Mais, par delà la mort, ta parole demeure:
Heureux les derniers nés du monde: lU te verront!
{Protestant Belge) JeanAicard.
PITIÉ.
L'amoàr pardonne et comprend to^tr
Qu'on le blesse ou qu’on le traîne ,
Sur les pierres, qu'on l’enchaîne !
Ou qu’on le tue à coups de knout; |
Ou qu’on le trompe, en Vemhrassahtf
D’un baiser lâche, il dit: « Frère l J *■
J’ai pitié de ta misère ! ». > '
Pitié de moi ! Dieu tout-puissant !..
Frida Maurin-Maôess.
OOOOOOOOOODOOO 000 00;0 0
CHRONIQUE VAUDOISE
AVIS. La Fêle de Chant des Ecoles dit Simanche du Val Pélis aura lieu, D. V., à
La Tour, jeudi prochain, 16 cour., âvec
le programme suivant: à 10 h», «éuirio«
dans le temple et exécution des cantiques
préparés; à midi, dîner en plein air; aprèsmidi, jeux, chants et courtes allocutions.
NB. Chaque élève doit penser à ses
pro visions. En cas de mauvais temps la
fête sera renvoyée à une date que nous
indiquerons plus tard.
— La Fête de Chant des adultes (Sociétés Chorales), aùra lieu, D. V.,^à La
four (Maison Vaudoise) le dimanche 19
cour., à ci 11. de l’après-midi. Les chanteurs sont priés dé s’y trouver à 2 h. 14.
— Nous espérons qu'un nombreux public assistera à ces deux fêtes, en encourageant ainsi par sa présence les efforts
qui ont été faits cette année encore poiir
le développement du chant- sacré dans
nos difiérences paroisses.
Pour la Commission du Chant Sacré
Eugène Revel, président.
LA TOUR. Soiree récréative. L’Union
Chrétienne des Copiers a donné lundi
passé une petite soirée très attrayante.
C’était a la iôis une féce des eruants et
des grafids, car ia se crouvaienc réunies
leurs iàmilles qüi garderont ub bon souvenir de leur premier début. Nos félicitations à MM. le présidèiu Hostan, D. Char bonnier, P. Bem, D. Jalla, B. ri. et D.
Stâfié; M.lles Bem, Jaila, Coùgn, Mondoii ; a M.r le poète irleiiri Ber tj et lé brave
Prosper riugoii et autres, qui avec l’aide
du pasteur iVi.r Foriieroii ont aidé à la réussite de la belle soirée. h. p. ’
bAîN f-GERMAÎN. Le 2 courant un
long convoi iunébre accompagnait au
champ du repos la dépauiüe de Jean Lang
originaire des Ribets de Pramoi mais établi depuis longtemps à St-Oerraain dans
sa propriété de La Roue. C’est là qu’il
s’est éteint à l’àge de 82 ans, 11 avait occupé pendant 28^ns, de 1874 à 19Ü2, la
cliarge d'ancien d.u quartier de Ville et
avait ims dans i!accompiissement de ses
devoirs beaucoup de fionue- volonté, du
dévouement aux intérêts de l’égfise, et
de la persévérance. ê,e Consistoire l’avait
nommé depuis ly02 ancien honoraire.
— E,à bùciété des meres ae jumiiie a
Loiiu mmcmciie ueimei, a la cure, sa reu
niun ue ciotuie. un cumpue-renuu y a
été uonaé ua uavaii accompli penuant
l'mver eu auquel piusieui sue peuvent pas
premile pan a cause ues Üistaiices ou à
cause de leurs occupations. M.rne rienri
Tron, de Pignerol, qui avait bien voulu
assister à cette réunion a encouragé ia
société eu lui a uOuue ü excellents Consens.
— 1. assemuiée U éguse uu o courant
Í j I ! I i ■
a uouuiié comme ueicguéo a la procnaiiie
coÁíicieuce uu uistitct xviivx. juaitu. uilset
^c<ueiievleiesp oacques Long ^(jlanassouiisp et i:,uieuue oaïuias ^oaimasp ttlie
a éiu comme uéputé ue 1 église au ayiiocle
ai.r Jean c,ageaiu, aucieu. ..
V lE.c.u.n. /iCies lUUrylqUeS UC IHUIS. —
ziaplemes: Dalmas Emma, de Ptenri et,
I
I
3
) #
de Pon» Marie Marguerite (Ville)— Alilo
Marie et Jean Etienne, de Jean Daniel
et dè'Albarea.Anna (Ghiotillart) —’ Peyronei Jules Alexandre, de Jacques et de
Bertinat Marie Madeleine P(iantà).
Décès: Puy Madeleine, feu Elisée,
veuve Gaïrus, 81 ans (Mars) — Brez Gather^é,*fèu David, veuvè pèrréchon, 86
ans (Garins) — Allio Victor de Jean
Etienne, 9 mois (Ruà) — Janavel Pauline, feu Jean Daniel, veuve de Davit
Paul.,^4 ans j;Sabion),•'V
— Dimanche dernier, jour des Rameauixr® ^ liaa la réception dans l’église
iié' 25 catéchumènes. La Ghoralé a- exécuté un beau chant d’ocasion et l’assemblée,’ très nombreuse,.a ëntouré ces; jeunès recrues de sa sympathie chrétienne’
et les a recommandées à la grâce dé Dieu.
— Dans l’après-midi du même dimanche la Chorale - à laquelle s’étaient joints
qUeljlues amis - faisait une promenade à
Sibaud de Bobi. En face du monument
et sur le vert gazon naissant, elle a exécutéiplusieurs chœurs de son répertoire,
sans oublier, naturellemeîit, le solennel
Sermant de Sibaoud.
Les Unions mixtes de la Piantà, du
Tëynaud et de Maossa-Bessé ont clôturé,
tout dernièrement, leurs séances d’hivér jiar trois soirées publiques riches en
récitations et chants variés, * ,ÎA
OPERA BALNEARIA G. P. NULLE.
lO|- Bouse per adulti. — Sono aperte
le iscrizioni alle Borse per cura termale o
marina a favore di operai della Chiesa
Valdese in attività di servizio. Secondo
ilj regolamento dell’Opera queste Borse
sono; in numero di quattro o cinque per
anno e date a quelli fra i richiedenti che
né abbiano maggior bisogno.
Le domande, in lettera raccomandata,
dovranno essere spedite al sottoscritto
prima del 30 Aprile corr., corredate dal
seguente documento: « Certificato medico
comprovante la necessità della cura e indicante la località ove la cura deve esser fatta ».
2° - Squadre marine gratuite di
4 Borgio Verezzi per bambini e adolescenti. ^ Sono aperte le iscrizioni per
la cura marina a favore di bambini e adolescenti d’ambo i sessi, appartenenti alla
Chiesa Valdese.
« Per le iscrizioni dei bambini e adolescenti che risiedono nelle Valli Valdesi e
in Pinerolo, i genitori o chi per essi dovranno presentarsi in persona ed esclusivamente al Pastore della rispettiva Parrocchia, prima del 30 Aprile corr. ».
Per i bambini e adolescenti residenti
in Torino od altre località fuori delle
Vàlli,-le iscrizioni dovranno farsi presso
il sottoscritto, « prima del 30 Aprite corr..
La visita medica per tutti i richiedenti, fatta
da un solo medico incaricato dalla Direzione dell'Opera, avrà luogo nei giorni, ore
e località che saranno fatte ulteriormente
conoscere »,
3° - Disposizione generale. — Per
nessuna ragione verranno prese in considerazione domande d’iscrizione sia per
le Borse per adulti, sia per le squadre di
Borgio Verezzi, che pervengano alla Direzione dell’Opera dopo il 30 Aprile.
Alb. Prochet
15, Via Pio Quinto.
BiBLlOGRAPHiE.
Doti. A. Mariani : Geografia economica e
sociale dell’Italia (U. Hoepli, Milano,
L. 4,50).
Questo fra gli eccellenti manuali Hoepli, un bello ed elegante volume di oOO
pag., stampato coll’usata nitidezza e su
ottima carta, è da raccomandarsi vivamente agli studiosi di geograiia eue desiderano completare la loro coltura in
quanto concerna la nostra patria. Copiosi
e lucidamente esposti i fatti economici e
sociali che formano per così dire il nerbo
dell’opera e stan sempre in strettissima
relazione ccd «iepfmenoj geògi^ifico »|
Per invogliare gli studiosi a procurarsi
il volume del Mariani basterebbe citare
i titoli suggestivi dei vari paragrafi, quali,
a mod’esempio: Bene e male della rete
idrografica del Po; l’Italia come paese
industriale nell’epoca moderna; Influenza
del mare sul clima; Genova e Marsiglia;
Malaria; Apprezzamenti sociali sulla zona
abbruzzese; Il clima e l’industria dei forestieri, ecc., ecc.
.. Come si vede, il nostra autore vuole
^allargato il campo*ristrettd in cui si chiùdeva sin qui la geografia; e, dopo il Correnti, il Cattaneo, lo Jacini - ma in modo
assai più pratico - fa opera di precursore
dei nuojt'o metodo di studio di una scienza
utilissima e dilettevole ehé gl’italiani
Ron tengono ancora nella dovuta stima.
’ ' ’ g. c.
G. De Rausghenfels: L’ape e la sita coltivazione — Nuova edizione rinnovata
da V. Asprea. Un voi. in-8“ di pag.
iXn-464, con 116 figure e 16 ritratti. —■
Milano- Ulrico Hoepli, editore, 1914 —
L. 8,50.
E la seconda edizione della classica
opera del De Rausciientels, il veterano
aegii apicoicori italiani, che dalle colonne
ùtili Apicoiiore ci ha sino a pocni mesi fa
'ineirsilmence istruiti, discutendo coi più
'próvetti dei ¡nuovi e nuovissimi sistemi
d’allevamento, guidando i primi passi dei
principianti in una ruorica piena di molto
Buon senso pratico attinto ad una larga
e sonda dottrina scientifica.
' ■ ■ ■ ■ 5Í
Questo libro, ripeto classico e ormai
lamoso da noi e all'estero, e appunto tutto
iiitessuto ÜI praticità e di scienza. t,a prima parte, per esempio, cioè la storia naturale dea ape, é una vera monografia che
— unita 0.11'ALlante di apicoltura dello
stésso Autore é 'dello stesso editore —
qualsiasi più dotto entomologo potrebbe
iirmare, ed e per di più l’unica in Italia,
compieta e precisa; mentre la seconda
parte, la parte cioè pratica, è stata aggiornata dal signor Asprea con gran diligenza, e sostituisce ottimamente tutti i
« vademecum» e manuali sin qui comparsi da noi. 1 quali, dei resto, mancano
perene — opuscoli di propaganda a parte
— si può dire cne non vi sia se non il mat
nuaie Hoepfi del Canestrini, rilatto ancn’esso daii’Asprea nella sua settima edizione (L. 2). '•
Siamo dunque 'davaiìti a un’ottima
pubniicazione, armonica e completa, che
sta alla pan delie mignon straniere e che
le supera tutte, anzi, con le tavole dell’Atlante di Apicoltura in 3Ü tavole co- ,
lorate ^L. 9p
L’Hoepli e Í’Asprea, con le tré pubblicazioni, SI sono acquistata una piccola
benemerenza. L’incremento che con esse
portano all’apicoltura è veramente notevole, e menta d’essere conosciuto tra gli
apicoltori, 1 quali, troppo poco da noi %
occupano den anevameiito dell’ape. —
Troppo poco e troppo male; perene Tempirismo domina ancora in molte zone, e
in molte altre non si sa adatto che cosa
sia l’apicoltura.
En son nom, est le titre d’un petit volume
récemment publié par M.r Edward
Everett Hale, et édité en anglais et
en français par la Librairie William R.
Jenkins de New-York.
C’est un épisode suggestif et touchant
de la grande œuvre des « Pauvres de
Lyon » et l’héroïne du livre est une jeune
fille, Félicie Valdo. La grande âme de
Pierre Valdo et de ses compagnons d’exil
éclaire TliisLoire, et leur mot d’ordre « En
son nom » provoque des miracles. C’est
« En son nom » que le compagnon fidèle
du chei des « Pauvres », le pretre Jean de
i^ugio, esL appelé de son reiuge pour sau^
ver une jeune vie; c’est « En son nom »,
que ceiui-ci allronte tous les dangers; e-t
c'est « En son nom » que le miracle s’accomplit.
Pas de passion dans ce joli livre; pas
d’histoire d’amour; mais une torce de
vérité, un enarme peu commun ont guidé
rauteiîr daiis sa tâche, et il a vraiment
réussi à se faire lire et à intéresser.
En vente à la « gartqiçna Alpina» Torre Pellice - au prix de 60 cents (3
francs), h
Nouvelles et faits divers.
De quand date le p^n.
Le pain est un mets de très grande antiquité: mais l’homme ne l’a pas toujours
connu. Il serait sans;?doute difficile, sillon
impossible (fe dire (|uahd et où se fit le
premier pairf; mais on sait de source certaine que le pain était déjà connu de
l’homme néolithique, et que les habitants
des palafittes en particulier en faisaient
usage. — Ces populations, occupant des
habitations bâties sur pilotis dont les vestiges. SQi^t abondants sur le rivage de plusieurs lacs suisses, étaient agricoles et sédentaires. Elles possédaient déjà des animaux domestiques et des plantes alimentairesj probablement cultivées, dont
certaiilés pouvaient avoiriihe origine fort
lointaine et être venues de contrées très
distantes. Parmi lés plantes il y avait le
blé, qui^était déjà connu .et apprécié au
début de là période néolithique; il y avait
mêiRc plusieurs blés. L’un d’eux est encore'cultivé dans la Gruyère; c’est le blé
mottu qui croît aussi spontanément dans
le CaRcase. En vient-il ? Un autre est le
fronièht Egyptien, encore cultivé en Suisse
sous le nom de nouette de Lausanne. Et il
faudrait citer encore Torge, l’amidonier,
le petit épeautre, l’épeautre, le seigle, le
millet, etc. —i De ces grâins, que nous utilisons encore pour faire du pain et des produits similaires, les habitants des palafittes faisaient du pain. On a retrouvé à
de nombreux exemplairçSj^jdes mieules à
broyer le grain, en pierre, en grès, en granit, accompagnées de feurs broyeurs. Ces
outils devaient servir ^ broy^ les grains
en farine, et la farine § faire du pain. On
n’en peut douter: le j|ain des palafittes
est bien connu et authentique. Cè n’était
pas le pain actuel... iLa farine servait à
faire des galettes arroipiëS, cuites sur dés
pierres ou de l’argile, eh ce pain rustique,
dont on a retrouvé pl|isieurSimorceaux,
était emmagasiné dansdes vasés. Les probâbTlités sont qu’on le iconsoihmait après
humectation,“* pour lé fâmollîf un peu.
On remarquera qu’à M;époque de la découverte, les îndigènesides Cahariés opéraient de façon sensiblement pareille.
.'i L’Illustration.
\ouvelles p^liüqaes.
Le ministèfe Salàni|'a‘à reçu le baptên|e du feu. Il s’est p^senté à la Chambrede 2 courant et lè Président du Conseil
a prononcé un discours Sfiûple et modeste
sans de trop grandes promesses, ce qui
donne à espérer qu’elles seront tenues.
C’est la question financière qui est le
Souci dominant de l’heure. Un déficit de
25 millions est prévu et risque d’augmenëér si de nouvelles sources d’entrées ne
Vendront le combler. Les projets finan-,
(^rs du ministère précédent seront, malatèhus, mais ils ne sont pas suffisant» et iT
faudra introduire l’impôt progressif suc'
le revenu. La réorganisation de l’armée
et la création d’une armée coloniale demandent de grandes sommes, ainsi que
la nécessité de refournir les magasins d’équipement et de matériel, épuisés après
la guerre.
Un danger qui menaceTa tranquillité
du gouvernemenUc’est la vive agitation
qui règne dans le personnel des chemins
de fer.' Ils ont pré^nté ménjoire réclamant une augmentation de paye pour
certaines catégoriôsï d’einpioyés qui ont
un salaire insuffîüùÿt, une loi qui règle
d’nne pianière plus équitable la question
des pensions de vieillesse'et d’invalidité,
et d’autres revendications qui grèveraient
les budget» de l’état de plusieurs dizaines
de millions. 'Tout cela sûus forme d’un
ultimatum pour lèl5 avril. Le ministre a
promis de s’intéresser à ces demandes,
et dans une entrevue avec les chefs des
organisations des cheminots, M.r Ciuf
felli, ministre des travaux püblicâ“ff ’pTOmis des améliorations pour une 15 de millions. On verra s’il y a là de quoi les satisfaire, ou si leur syndicat proclamera
la grève générale comme il promet^^
faire au cas que le Gouvernement veuille
recourir à la militarisation des cheminots.
Après un débat de quatre jours où leh
chefs de groupe ont tenu à faire connaître leurs idées plus qu’à discuter celles
de M.r Salandra, la Chambre a émis uà
vote de confiance par 3Q3 voix contre 122
et 9 abstenus: après quoi elle a pris ses
vacances jusqu’au 5 mai.iLes membres
présents du Cabinet précédent ont toui
voté en faveur. A l’opposition il n’y a ei^
que les socialistes et les radicaux. i
FRANCE. L’affaire Caillaux-Rochettç
continue à occuper les colonnes des.«joim'
naux, mais nous n’en dirons qu’un_T^.t
à nos lecteurs. La Commission d’ehll'uéle
présidée par M.r Jaurès, nommée|^M là
Chambre a étudié les documents, rnteH
rogé les hommes politiques et les
trats impliqués dans l’affaire et conclù
par un vote de blâme contre les minis?
très Monis et Caillaux qui ont exercé de^
pressions sur la magistrature pouf obte-i
nir la remise du procès contre MîIR6\
chette accusé d’escroquerie. Jl esUyraiqud
la Commission d’enquête blâme aùisi MMj
Barthou et Briand, le premièrpbur ayoi§
dénoncé ces faits à la Chambre, le secon^|
pour les avoir tus lorsque il en avait cqnfj
naissance. La conclusion del’affaife'aéM
une nouvelle série de discussions au pt^
lais Bourbon: la dernière séancfelile lit
Chambre mourante s’est close à
heures du matin par un ordre du jour)
voté à l’unanimité, et ainsi conçu: « La
Chambre, prenant acte des constatntióñs!
de sa Commission d’enqùête. répn^i^t
les interventions abusives de la nnam
dans la politique et de la politóque da;
les affaires de justice, affirme lé néce,
sité d’une loi sur les incompatibilité!
parlementaires et passe* à Tfâfdre d|
jour ». ■ ! ■•’-.'»‘Ui. '
ALBANIE. Les nôuvelle's Tfé T^pi
continuent à être graves. Les bandes de
rebelles disposant de canons et de mi|
trailleuses, pillent et détruisent l|s vili
ges sur leur passage. La ville dOaàJoritzi
a été prise d’assaut et pillée, à
de ces nouvelles le prince a décide 3ë si
mettre à la tête des troupes Mbanaise
et le ConseU des ministres, ré^mmenj
nommé, a décidé la mobilisation ÿnérali
Tous les hommès validés au-desMs de 3'
ans sont rappelés sou» les drapeaux,
j ■ ' ^ E'. L
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33* di So^enii^iiUv
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e Yvonne Capuzzo, L. 56. .4 '
Totale 33» Lista 'ìL.. '* ^^6,—
.316,
Liste precedenti
> 193.
53
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i^VAf.ùQVKj ì-eij?aT-c-i0
CURA PRIfflÀVERILE
La stagione di primavera è la migliore per la cura tendente
a rafforzare i bulbi piliferi ed agevolare ^cosi lo sviluppo e la
dei Capelli e della Barba e la preparazione
la
conservazion
meglio indicata a tale scopo è
QHIMIil.
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L’Aocjtae». OülüIllM-fe'i-lalIfiiEj preparata
con Bisloma sporiale e 0011 ¡niiltirie di priroissuna
qiialìtù,, possibile lo mifiliori vn;ii terapoutidu', le
quali soliamo soao un iio.-'si-mo e'tonacé riKcneialore
del sisicina capillaTO. Essa è un liquido hfirreSo.'ìlite è
liinpidò ed iiileramoiite composio di sostanze vegeTali,
non cambia il colore dm i-ap ■Hi e iie impedisce
la cadiiu prematura. Essa iia dato risultatUm-D'i
niediu-ti e sodJisiacéntissmii anche quando la
caduta giornaliera dei ciiiielli era fortisBirna.
Tutu coloro che hiiniio i capelli sani e
folti dovrebbero pure usare l’Aoqiaa. dopo la cura
diil^lHA>Mi80üki e cosi evitare il pencolo della eventuale caduta di essi 0
di vederli imbianchirsi. Una sola applicazione rimuove la forfora e dà ai capelli
un magniiico lustro.
Si 'bende da tutti i Farmacisti, Droghieri e ProfumteH,
Deposito Seneraie da MIGCNE & C. - Via Orefici . (Pajsaüglo Ctnlfale, 2) MILANO
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Irir’
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