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Soixante-treizième année
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PAEAISSAIÄ
PRIX D'ABONNeMBNTi
Italie et Colonies italiennes . i
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Ob t'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 21
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser : pour la 'Rédaetten, à M. le Prof. Louis Micoi. • Torre PtUke — pcfurf
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Pour toutes les annoaect s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 99 ecntimct, sauf ceux du commen
cernent de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ahnal^es..., dignes de louange, occupen^Tv^ pensées (Philipp. IV, 8)
---------------------------- ------—-----------------------------------—— :-----------------" -------€=■' ■---------------------------------------------------------------'. ... =r
Si-., . .
jT J^êdifer
Connent Dieu noa$ juge.
« Comiœ ioiis jugez les autres, vous
.serez vous-.même.s jugés ; et la mesure que vous appliquez à autrui
vous sera, à vo'Us-mêmes, appliquée».
. Matth. VII, 2.
Il ne s’agijt pas, ici, d’une simple hypothèse ; c’est une loi établie par Dieu.
Le jugement que vous porteB, on le portera sur vous. Ce n’ietst pas une vengeance, c’est une juste rétribufeiom Rus
vous êtes habiles à déceler les défauts
des autres, plus on le sera à votre égard.
On vous rend la, monnaie de vofbre pièce.
Dieu lui-même applique cette loi (voyee
Psaume XVIII, 25-28).
Au second chapitre de sa lottna aux
Romains, Paul précise encore plus cette
bi, en nous montrant que celui qui critique le péché de son prochain est luimême coupable du même péché. Dieu
ne tient pas compte seulemant des actes aociomplis, mais des intientions qui
les préparent. Nous ne savons pas croire
■ aux enseignements de la Bible, at en
particulier à celui-là. Ce qui nous rend
si perspicaces à discerner chee les autres l’hypcicrisiei, la fraude, la fausseté,
c’eet qu’ellès habitent notre coeur. Ce
qui caractérise l’enfant de Dieu, c’est
l’humilité ; « Tous cas péchés, et bien
d’autres encore, se seraient mianifestés
en moi si Dieu ne m’avait accôrdé sa
grâce ; je n’ai nul droit de les condamner chez lautrui »,
«Ne jugez point, dit Jésus, pour que
vous ne soyez point jugés », Qui de nous
oserait se tenir devant Dieu, en lui disant : « 0 Dieu, juge-moi comme j’a,i
jugé mes frères». Nous avons condamné nos frères. Si Dieu nous condamnait de la aorte, nous irions en enfer.
Mais Dieu nous juge à travers TExpiation rnerveilteuse accomplie par JésusChrist, O. Ch-ambers.
(« Tout pour qu’il règm »).
Le SyNODE
(Suite)
iïlERCREDI.
La, séance du mercredi matin, 8 septembre, a lieu à huis clos. L'après-midi,
à 14 h. 30, le public vaudois est adiftig.
La présidence est tenue par la comm.
Piacentini, vice-président. Après la, lecture et l’ad/option des procès-verbaux des séances précédentes, on passe
à l’ordre du jour. Le ptof. M. Falchi
prend la parole au sujet de la vie spirituelle, et de là passe à Forganisatlion
de la jeunesse. 11 se réjouit que beaucoup de malentendus aient été dissipés
et souhaite une prochaine réunion de
toute la jeunesse, sans distinction !d’orgsanisation : A. C. D. G. et F. G. V, Cetite
idée est appuyée par M. te Mbdéralteiur.
Rus tard la discussion se déroule sur
la date de réception des catéchumènies,
sujet dont VEcho s’est occupé plusieurs
fois. Vendredi-Saint ou Pentecôte? La
discussion n’est pas courte ; y prennent
part principalement MM], te Modérateur, L, Marauda, Guido Rivoir. Le
comm. Piacentini comclût en disant que
cetté question est du ressort de la Oonférence de District des Vallées.
M. R. Nisbet s'occupe de Fécote du
Pra-du-Tour. Le local, dû à la générosité
du généra] Beckwith, est en de très mauvaises conditions. Le prcblème est boalucoup plus grave qu'on ne peut croi|^.
— M. Lamy Coïsson prend la parpte
sur te projet de constituer deux par(|dsses à Angrogne. Î1 rappelle d’ancieniftes
divisions de clocher, totalement disparues, et dénonce le danger de les faire
ranaîtra. M. Pierre Chauvie, angrc^nin,
se déclare contraire au projet, en, sen
nom et en celui de ses compatricibes.
M. A. Ricca est favorable à la séparation. M. P. Bcsio rappelle que la divii
sion a déjà été décidée, et qu’il nie siagîi.t
plus que d’établir tes modalités d'exécution. La discussion se prolonge: M, G.
Comba trouve que la question a besoin
d’être encore examinée de plus près, et
propose d.e rienvoyer la décision au pn>chain Synode. Le Modérateur est de cet
avis, et propose qu’on nomme une Gommission pour l’étude des variations dans
le nombre et la circonscription dies paroisses. ]\i. Da'vid Pons soutient la nécessité absolue de deux pasteurs à Angrogne. — M. Pierre Chau-vie demlande
des explications sur la diminution ^ du,
nombre des mmibres électeuis à Àngregne. Enfin le Modérateur lit un ordre du jour relatif à la Commission qui
devra étudier te problème'du dédoublement de la paroisse d’AngrOgne, La
parole est à MM. P. Bosio, F. Rollier,
Emilio Corsani. On insiste sur le renvoi. Partent MM. P. Chauvie^ F. Rollier, G. Cos'tabel. A-vec deriégèresi netouches, l’ordre du jour est accepité à très
grande majorité. La question retournera donc au Synode 1938.
* * «
Après un quart d’heure d’intervalle^
la séance reprend à 16 h. 40, sous la
présidence du prof. D. Bosio, en assumant un aûtre caractère. Il s’agit '
d’écouter les messages des représentants de l’Eglise Vaudoise à de grandes
manifestations oecuméniquies, ou particulières (protestauties) à l’étranger.
D’abord on écouta, debout, la lecture
de la dépêche de remerciemenit que
S. M. le Roi Empereur a fait en'voyer
en réponse au télégramme du Synode :
« 5. M. il Re e Imperatore ringrazia
vivamente il Sinodo Valdese e Lei del
cortese patriottico messaggio — Firmato : Mattioli ».
De vifs (applaudissements suivent la
lecture de ce messagei.
La parole esit maintenant au prof. E.
Comba, modérateur, qui a représenté
notre église aux Conférences œcuméniques d’Oxford (12-26 juillet) et d’Edimbourg (3-18 août). Le prof. Comba déclare qu’il lui est impossible d'être
complet, telle est la masse des choseis
qu’il a vues et entendues, des impressions qu’il a reçues. La Conférence
d’Oxford devait s'occuper de l’église, la
nation et l'était (Christianisme piratS
« Nous préférons à l’uniformité qui
naît de la contrainte des esprits et des
consciences, la riche et féconde diversité qui naît de leur liberté ».
(Dans un Agenda Protestant).
ï.
que, ou de Stockholm). Rus de 600 délégués officiels étaient présents ; en
' ajoutant les autres différentes catégories de représentants^ on arrive au chiffre imposant de 900 membres. Environ
120 confessions étaient représentées.
L’élément anglo-saxon était en majorité : on remarquait avec douleur l’absence des délégués d'Allemagne: seules
les églises libres de ce pays étaient représentées, La variété du mondla prœ
testant et orthodoxe était quelque chose
d’impreesif. Les travaux de la Conférence furent divisés en cinq sections.
Le prof. Comba était accompagné du
oomm. Piacentini, dont la compétence
sur tes rapports église-état est largement connue et reconnue à l’étranger.
Les deux délégués vaudois ont tâché
de toutes leurs forces de tenir haut le
prestige de leur église et de l'Italie. —
La Conférence d'Oxford avait été préparée soigneusement de longue main,
l^algré tes différentes tendances on sentliit ce grand besoin d’un travail eomsiun dans cette humanité divisée et
tourmentée, -— Le prof. Comba s’est
beaucoup intéressé à l’œuvre des grou- î
pes d'Oxford.
I A la Conférence d'Edimbourg il y
avait environ 700 délégués des différentes catégories: 122 confessions et 43
pays y étaient représentés. Le sujet
était vaste et complexe : doctrine et
constitution ecclésiastique ; l’unité de
l’Eglise sous l'aspect de la dodtrine. La
Conférence, très bien organisée, se divisa aussi en sections. Le sujet donft le
prof. Comba a eu davantage à s’occuper, c’est te miniS'tère et le Sacrement.
Tl déclare qu’il a appris une immense
quantité de choses à cette Conférence,
qui a rivé lee principe établis à Lausanne : le but est .celui d’une Eglise unique, avec l’exclusion de .toute espèce de
fédération. Da,ns cette grande assemblée, l’Eglise Vaudoise, quantité négligeable, n'a pas été négligée. Nous sommes un membre du grand corps de
Christ.
Le discours du Modérateur a été
suivi avec la plus grande attention et
sa fin a été couronnée par les plus vifs
applaudissements. L’orateur prie son
compagnon dans ces expériences d'adresser sa parole au Synode. Le comm.
Piacentini dit qu’il a soulevé la' questibn des minorités religieuses d,ans les
différente pays, qu’ils aient ou non une
religion officiele d’éta,t. On demandait
la protection légale de ces minorités et
la garantie de la liberté de discussion
et de prosélytisme. A la discussion ont
pris par les états de l’Amériquie du Sud,
l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, etc.
L’orateur se réjouit de ce que la mouvement œcuménique va en s’étendant.
II est aussi bien applaudi.
La parole est maintenant au pasteur
Guglielmo Del Pesco, qui, du 3 au 5 septembre, a représenté notre Eglise à la
Confèrent» de VEvangelischer Bund, à
Francfort - sur - Mein. L’Evangelischer
Bund est une des plus grandes associations évangéliques d’Allemagne, qui
a pour but la, défense du protestantisme dans ce pays. Dans les assemblées
auxquelles il a pu assister, M. Del Pesco
a pu constater dans quelle estime est
tenue chez ces amis l'Eglise Vaudoise,
comme l’Italie entiène (cela va sans
dire). Notre représentant a été accuedlH
triomphalement, comme Italien et oomme Vaudote- Un jour plus radieux attend l’église évangélique en Allemagne,
Btons appilaudisseanents, ’’ »
M. Guido Comba a représenté l'Eglise
Vaudoise à l’assemblée de l’Eglise d’Ecosse, église très importante en Ecosse
(4 millions d’âmes). L’orateur souligne
l’importance et 1e caractère fraternel
de nos rapports avec l'égli,se écossaise,
et rappelle qu’environ la raodtié d^ pasteurs vaudois en activité de serviice ont
passé un an d’étude en Ecosse, et tous
y ont laissé de fidètes amitiés. M. Comba
termine en apportant le message d’amour de ces frères. Inutile d’ajouter
qu’on les accueille par les plus vifs applaudissements.
M. David Ptms, repréæptaint de notre Eglise auprès de celtes de Suisse et
de Hollande, dit que te nombre de nos
amis dans ces pays, auxquels notre peuple est redevable de tant de bienfaite,
va en augmentant. Cela est dû à de
nombreuses publications, et surtout à
la grâce de Dieu. M. Pons a pu avoir
un long entretien avec S. M. la ReOne
de Hollande.
A la Hajre;, une salie de la « Casa
degii Italiani » est consacrée à la mémoire de Tito Minniiti, et M. Pons a
été fier de pouvoir dire que ce héros
appartenait à l’Eglise Vaudoise ML Ports
apporte au Synode et au peuple vaudois
les salutations de toutes les orga,nîsatiions où il a été reçu. Les applaudîssiemente remercient l’orateur et ceux qui
l’ont chargé de leurs messages,
M. Emilio Corsani a représenté notre
Eglise en Angleterre!, où il a passé trois
mois de grande activité. Il a parcouru
pendant quelques semaines aussi l’Irlande du Nord, où nous comptons des
amis pleins de cordialité. Un Comité,
divisé en deux Sous-Comités, s’eet constitué dans ces lointaines régions pour
nous aider dans notre œuvre. M. Corsani assure que beaucoup de préjugés
et de malentemdus sur l'Italie se sortt
heureusement dissipés. L’orateur a représenté notre Eglise à l'assemblée générale de l’église presbytérielnne d’Ecosse, et il a, été reçu, d'une façon touchante. L’Eglise Vaudoise était à la
place d’honneur. On applaudit chaleureusement.
Le prof. D. Bosio remercie tous les
orateurs, et la séance eet levée, après te
chant d’un cantique et la bénédiction.
lEtiDI.
Le matin de jeudi 9 septembre, une
séance à huis clos a eu lieu jusqu’à
10 heures. Après, te public vaudois est
admis dans la Maison Vaudoise fwïur
la séance de réception dès délégués
étrangers et des représentapts d’égliseis
sœurs en Italie. La liste en est longue.
La pa-rolë est d’abord au rév. James
Burns, modérateur de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre. Son discours,
suivi par presque tout te Synode et par
une partie du public en anglais, et résumé ensuite par M. Guido (temba,
porte les salutations de cette égliseï, qui
a toujours eu pour la nôtre ïa plus profonde sympathie, aussi pour des raîéons historiques. Le rév. Burns a été
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L’Echx) des Vallées - Veit^tsedi 17 Septembre 1937-XV
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très impressionné par le culte de
ooinséoration die nos candidats au SaintMinisstère: il a eu dans son pays des
amis vaudois.
Le rév, Geonge Gunn, délégué de l'Eglise d’Ecosse, ^rte son message ; il
"aureàt dû être accompagné par M. Macgriegor, mais celui-ci n’a pu êtna présent.
L’Eglise Vaudoise 'est très près du
cœur des amis d^Ecosse. M. Gunn rappelle une visit/^^ reçue de. la part du
modérateur V. A. Cpsbabel. L’Eglise
d’Eoosse a environ 800 missionnairies, et
les difficultés financières sont assez graves, comme partout ..ailleurs. La jeunesse déserte les cultes à cause ;des
sports ; on a institué des cultes an plein
air. M:. Gunn emportera une impression
bienfaisante du Synode vaudois, et termine son discours avec ses souhaits. Sa
pensée est résumée par M. Emilio Corsani.
Le rév. Robert Anthony, délégué de
l’Eglise Presbytérienne d’Amérique, de
la Société Vlaudoise et du « Federal
Council'» exprime le privilège de se
trouver chez les Vaudois. Il trouve que
leur Eglise est bien vivante, et la sienne
s’y intéresse dès 1853. Il lit un message
de son Modérateur, et promet qu’on s'occupeij^ toujours des frères vaudois.
M. G. Comba résume son affectueux
discours.
Le Synode et le public écoutent ensuite la parole du pasteur Karl Fultjer,
délégué de l’Eglise évangélique de Zurich. En bon italien il salue au nom de
sas frères de Si^isse, qui connaissent
l’histaire des Vaudois. La foi est eommiune, l’orateur est fier que son pays
ait été un refuge pour les Vaudois persécutés. U est reconnaissant à l’Eglise
Vaudoise, grâce à laqueUe lœ nombreux
Suisses protestants disséminés en Italie
ne manquent pas d’assistance spirituelle.
Que Dieu bénisse l’œuvre de Christ
dans les deux pays. >
rév. De Rogatîs (son nom déclâne
bien s(Hi origine italienne) parle au
nom de la sectiloin italienne de l’Eglise
Presbytérienne d'Amérique; il a toujours pensé à nous avec sympathie, et
de tongue date il désirait nous visiter,
ne connaissant même pas l’Italie. (M. G.
Comba interprète son anglais). M. De
Rogatis dit qu’il se trouve parmi des
frères, et promet que las amis d’Amérique ne nous oublieroint pas.
MM. les pasteurs Emanuele Sbaffi, de
l'Eglise Méthodiste-Weisléyenrïei, Ludo-i
vico Paschetto, de l’Eglise Baptiste, Arrigo Pullen, de la Milssion de La Spezia, le commandant E. Buffa, de PArmée du Salut., les ipasteurs MM;. Robert Coïsson, de la Société des Missions
de Paris et Guido Miegge, de la Société
Biblique, adressent do courte intéressan-ts et réjouisSajits messages au Sywode
et au public. Le Président dcwne lecture de plusieurs ntessagés qtu lui sont
parvenus.
Tous les orateurs sont tirés chaleureusement applaudis, et ,1e prof. Bosio
les remercie avec beaucoup d’à-propos
et d'une façon très élevée, et des applaudissements prolongés expriment la
solidarité de Itauditoire. La belle séance
laisse la meilleure impression chez tous
les présents.
« * *
L après-midi, à 14 h. 30, la séance reprend, publiquement, sous la présidence
du comm. Piacentini. M. R. Nijsbet
parle encore de la situation d’Angro^
gne, et sur ce sujet pne»inent la parole
MM. le Modérateur,, E. Rollier, P. Chauvi©. MM. Giovanni Miegge, G. Riviodr,
Valdo Vinay, parlent sur l’instructioso
religieuse; sur la compilalàon des statistiques, M1V|. L. Marauda, E. Rollier,
R. Nisbet. M. Marauda remercie tous
eaux qui se sont intéressés à l’œuvre
des diaconesses, qui æ déroule à trar
vers de grandes difficultés. M. Arthur
Mnston prend aussi la parole sur ce sujet, en souhaitant qu’on institue des diaconesses de paroissei.
Le prof, M. Fakhi demande si les dis
séminés de la province de Coni ont été
visités, ces dernières 'années,; il remarque que dans tout c© vlaste territoire
il n’éxiste aucune église évangélique. —
Sur l’église de Milan et sur le rappel
d’un de ses pasteurs pour nenlorcer une
autre église, M. Rollier prend la parole.
On l’assure qu’il s'est agi d’une dispositton teimpoiraire. — M. E. Ayassot propose qu’on envoie aux disséminés des
méditations polygraphiéeis ; là discussion s’éla,rgit et passe sur le terraip de
la presse, d’une façon très intéressante
et. sous un point de vue pratique. M. le
Modérateur porta un vif éloge à l’activité extraordinaire de M. Ayaissot, qui
a été chargé de plusieurs églises. Le
Synode s'associe par ses applaudissements.
M. Tullía Vinay parle du problème
des deux églises de Florence, que l’on
voudrait réunir en unej, mais cela n’est
pas possible tant qu’on ne dispese pas
d’un tocial central adapté à ce but. M. E.
Meynier, ex-pasteur de Florence, prend
la parola M. Arthur, Muston trouve bon
qu il y ait, deux églises dans nos grandes villes, qui s’élargissent sans relâche et où les distiances augmentent .chaque jour. M. P. Bosio est favorable à
un local unique à Florence. Pour cette
ville, cependant, la situation est en relation avec nos instituts. M. le doct. Rochat est favorable à l’unification. —
M. A. Muston parle de Vtttoria et de
l'établissement dans cette ville d’une autre dénomination. A Catane, des faits
semblables sa produisent, et le pasteur
de cette église, M. Th. BaJma, explique
quelle est la situation. A la discussion
prennent part MM. le Modérateur, G.
Rivoir, S. Colucci, D. Abate. Le Modérateur fait un éloge spécial à la générosité vraiment extraordinaire de l’Egïise de Riesî ; en parlent aussi
MM. Muston et Abate, et enfin le pasteur de Riesi, M. U. Bert, qui est vivement applaudi. — Le prof. D. Bosio envoie avec le Synode une pensée affectueuse au padteur Giovanni Tron, de
S. Salvador, qui a perdu — pour icibas — son père. Le prof. Falchi parle
des liens spirituels qui unissent nos
Vaudois d’Amérique avec ceux de k
vieille souche des Vallées.
On se réjouit de voir paraître, pour
la première fois dans nos rapports, te
nom de la communauté italienne de Zqrieb, et l'on parle de la situatioin du pasteur M. A. Fuhrmann dans cette vilte.
La séance est suspendue pour un quart
d’heure.
Elle reprend à 16 h. 30, toujours présidée par le comm. Piacentini. La discussion devant porter sur le Collège,
M. le Modérateur commémore d’une
façon émue et touchante le comm.
David Jahier, qui fut professeur pendant quarantehcinq ans et proviseur
pendant vingt-cinq. Le prof. Comba exprirne à la mémoire du regretté comm.
Jahier toute la reconnaissance de l’Eglise et du peuple vaudois. Le prof.
Falchi parle avec émotion du cher collègue disparu, et dépose aussi une fleur
sur la tombe du prof. Jean' Ribet. Le
prof. Falchi a passé trente-huit ans de
sa carrière à côté du prof. Jahier. Ensuite, M. E. Ayassot parle au nom des
ex-elèves, et rappelle un épisode personnel, quand le prof. Jahier le soutint paternellament quand il traversa la crise
de conscience qui l’amena à sa vocar
tion pastorale. Le Synode consacte quelques instants de silence, debout, à la
mémoire du grand disparu. — La discussion passe sur un autre terrain ; sur
celui ides pnofeseeurs !diu Cofflège). Le
comm. Piacentáni voudrait trancher ila
discussion, mais M. E. Ayassot prend
la parole, suivi de M. E. Rollier. M. le
Modérateur donne quelques explications, et le proviseoir actuel, prof. Adolphe Tron, donne raison de certaines difficultés légales. On interrompt la discussion pour passer au CmvÜto. M, A.
Muston s’informe sur ses condüàions finarecières, et le dilrécteur, pasteiar D.
fA
Forneron, le rassure, vu qu’elles sont
trfe florissanites. Le Synode tout entier
s’en réjouit. — M. A. Ricca parle d’un
pasteur émérite qui, avec sa femme, a
renoncé à une partie de ses honoraires
en faveur de l’Eglise. On applaudit.
Le Modérateur présenta un ordre du
jour proposant la suspension temporaire
des églises autoniomes, vu les difficultés
de l’heure présente M, E. Rollier prend
la* parole, et une masse d’orateurs se
suivent : MM. chev. H. Long, P. Bosió,
D. Pons, A. Muston, G. Bertin, G. Del
Pesco, E. Rostan, G. Rivoir,^ R. Jahier,
prof. Giov. Riostagno, etc., etc. La discussion continue avec beaucoup d’animation, et vu que l’heure est avancée,
l!a séance est susipendue. La discussion
a été reprise dans une séance extraordiniaire, à huis clos, à 20 h. 30.
VENDREDI.
La courte séance de vendredi matin,
10 septembre, est publique. Elle est présidée par le prof. D. Boisio. On met sur
le tapis la question du droit de vote aux
ministres de l’Eglise Vaudoise qui se
trouvent en mission. Après mûre discussion, le Synode décide de leur accorder la voix délibérative. — Le Modérateur propose un ordre du jour pour
une Commissian, qui devra étudier s’il
y a lieu d’appofiber des modifica*tions
au droit des églises autonomes d'élire
leurs pasteurs. Pendant la. discussion,
notre cher aumônier en A. O. L, pasteur Giovanni Berfcinatti, arrive dans la
salle, et il est triomph)aIement applaudd.
— On parle de la propasition d’installer une tribune pour les orateurs dans
la salle de la Maison Vaudodsa II y aurait des raisons d’a.coustique, et d’autre
part les orateurs seraient obligés à un©
plus grande sobriété et concision. Mais
la discussion serait moins agile.
On donne ensuite la parole au capitaine Bertinatti, qui a revu ses Vallées
avec émotion; dans oes Vallées s’est)
épanouie la fleur de la foi. L’Eglise Vaudoise peut encore recevoir une grande
tâche de Dieu, et, doit être prête à l’accepter avec joie. M. Bertinatti porte les
salutations de sas soldats évangéliques
d’A. O. I., et particulièremeint des Vaudois, qui font honneur à notre peuple
dans l'Empire. Dans sa rude tâche, le
capitaine Bertinatti a dû braver fatiguas eit souffrances, mais Dieu lui a
donné les forces nécessaires. Il est parti
de la capitale de l’Empire pour la capitale d’Ita.lie, et de là pour la capitale
des Vallées Vaudoises. Le beau discours
de notre valeureux aumônier a été magnifiquement applaudi, elt tous ses .collègues l’ont, affectueusement entouré à
la sortie.
A 10 h. 30, un culte liturgique a eu
lieu dans le temple de La Tour, a,vec
célébration de Sainte-Cène. C’est le traditionnel culte de clôture de la, session
synodale. Il a été présidé par le prof.
D. Bosio, et la distribution a été faite
par le prof. E. Comba, modérateur, et
M. Jules Tron, pasteur de la, paroibse.
Environ 180 communiants se sont approchés de la sainte table.
4: « :)!
S’il est permis d'exprimer un modeste
avis, au sujet des séances à huis dos,
de la nécessité desquelles personne ne
doute, c’est qu’on devrait en publier un
commuriiiqué, comme font les grands organes politiques après leurs séances secrètes. Le peuple des fidèles eti des contribuables ne prétend certes pas trop
en avançant cette requête
Emmanuel Tron.
Séance de vendredi après-midi.
C’ast la séance consacrée aux élections.
Voici les résultats ; *
La Table est confirmée an btoc : modéra,tenir, M. la professeur Ernest
Comba ; vice-imodérateur, M. le paâteur
Louis Marauda.; consefillers, MM. tes
pasteurs Paul Bosio, Seiffredo Colucci,
Henri Tron, junior ; membres laïque :
M. le * prof esseur Gmo Costabel et
M. Adolphe Giampiccoli,
"Membres du Conseil de la Faculté de
Théologie : est confirmé Ms. le comm. M.
Piacentini et nommé M. le pasdieur
Guido Comba.
Pour les Institutions Hospitalières
on procède a l’élection de daux membres ; sont nommés : M. le pasteur Robert Jahier, quii échoit mais qui est rééligible, et M. le pasteur Oresite Peyronel.
Le, Bureau désigne comme prédicateur d’office pour ,1© prochain Synode
M. le pasteur Albert Procheib, et comme
suppléant M. le pasteur Gustave. Bertin.
Le Modérateur exprime au Bureau
la reconnaissance du Synode, pour la
façon dont il a dirigé les travaux.
L'assesseiur M. ,te professeur Silvio
Pons donne lecture des Actes du Synode
oui sont adoptés.
M, le pasteur David Bosio élève au
Seigneur une fervente prière ; après le
chant d’un cantique, le Président déclare close, à 16 h. 45, la session synodale 1937.
Hä * H!
SOCIÉTÉ D’ETUDES VAUDOISES.
* Hä De
J
,'i
La séance annuelle dje la Société a eiu
lieu lundi soir, 6 septembre, dians la
salle du Synode, en présence d’un assez
nornbreux public. La séance a été présildée par le modérateur, M. Ernesto
Comba, vice-.président de la Société, qui
commence son .rapport sur l’activité de
la Société par la. commémoration du
regretté professeur David Jahier, mort
au commencement de cette année, eit
qui avait dirigé la Société, de laquelle
il était membre depuis 1891, pendant
presque vingt-cinq ans ; la Président retrace ensuite très sommairement le travail sociétaira accompli pendant l’iannée : il parle, entre autre, de l’enrichis-.
sement du Musée et de la Bibliothèque,
de rinstitution d’un après-midi sur semaine pour les visites au Musée, qui
est encore trop pe,u connu, même par
les Vaudois ; d’un cours libre d'Histoire
Vaudoise, organisé par la «Ba.lziglia»
pour les étudiants du Collège ; de la
fondaltipn d’une Bourse « David Jahier »,
et d© maintes 'autres choses.
Ensuite le caissier, M. le chev. E.
Ayassot, Ut le rapport financier, pour
laisser la parole au prof. Attilio Jalla,
qui remet à la Société une Bible française de 1657, offerte à la Société d’Histoira Vaudoise par le Musée du Désert,
et qui a une valeur historique remarquable, ayant appartenu aux descendants du héros huguenot Jean Cava,lier ; M. Jalla annonce ensuite la prochaine constitution d'un Musée Ethnographique Vaudois, avec une partie du matériel que l’on a déjà pu —
ces jours-ci — admirer à la « Mostra
Valligiana» de La Tour.
La. parole est maintenant à M. Arthur Muston, qui retrace, dans un travail soigné et plein de détails intéressants, les origines de l’Eglise Vaudoise
de Nice.
Une seconde séance a eu lieu tout de
suite, après cejtte première partie, entre les membres de |'a Société seulement. On y a décidé la constitution d’un
Comité honoraire, afin d’augmenter
toujours plus l’intérêt généra) à la Société et d’en favoriseir les progrès ; on
a discuté et approuvé le Règlement de
la Bourse «David Jahier», à octroyer
tous læ deux ans au meilleiuT travail
d’Histoire Vaudoise. Le Règlement sera
publié da,ns le Bulletin, qui va paraître
prochai,nemeni;. Enfin, ont eu lieu les
élections du Bureau, qui fut ainsi composé : prof. Arthur Pascal, président ;
prof. Attilio Jalla, vice-président; prof.
Théophile Pons, archiviste et conservateur du Musée ; chev. E. Ayassot, caissier : étudiant A. Armand-Hugon, secrétaire. A.
I
1
1
J
Nous devons rfemettre au prochain
numéxo le compte-rendu des mires soi- J
rées synodales. m
3
L’Echo des ValléeB - Vendrtedi jl7 Septembre 1937-XV
Discussions Synodales.
Ceux parmií les membres de nos Eglises qui assistaienti pour la première fois
à quelques séances du Synode Vaudois,
sont étonnés d’y voir ces mêmes pasteurs qu’ils sont habitués à entendre
parler si gravement du haut de da
chaire, discuter entre eux avec anima• tion — quelquefois avec beaucoup d’animation — sur les problèmes administratifs de l’Eglise. Il vaut donc la peine
de leur adresser un mot d’explication.
Nous n’insisterons pas sur le fait
qu’une séance synodale n’est pas un
culte et que par oanséquent il ne faut
pas y chercher cette atmosphère de
paix et de spiritualité qu’on trouve dans
un temple. On pourrait nous répondre
avec raison que ceux qui ont la tache
de présider les cultes doivent, toujours
et partout, porter avec eux les mêmes
caractéristiques.
Il s’agit plutôt de savoir si la, discussion est réellement quelque chose ■ qui
ne s’accorde ipas ajvec les dïfférentieS
manifestations de la piété. Nous ne le
croyons pas, car la discussion œt la recherche de l|a vérité .et la vérité est indispensable à la piété. La piété siincère
et vivante ne ressemble pas à l’eau immobile des marécages, mais plutôt au
ruisseau limpide qui traverse la -prairiie
en murmurant,, quelquefois mênjje au,
toirrent impétueux qui descend de la
montagne.
Nos Synodies,, grâce à Diisu^ ne ressemblent pas aux marécages, mais plutôt aux ruisseaux et aux torreints,. Ils
ne sont pas constitués par des assemblées apathiques et indifférentes, miais
par des homme« qui servent une Cause
qu’ils aiment avec passion ; chacun expose avec convictibin ce qui lui semble
juste et bon, et s’efforce d’en persuader les autres ; il se réjouit s’il réussit,
et s€ chagrine si ses efforts sont infructueux... Et de la discussion jaillît souvent la vérité, comme on avait demandé
à Dieu de le permettre, a.u début die la
séance.
\
Pour comprendre l’esprit véritable
d’une discussion synodale, te spectateur
doit tâcher, avec un effort d’imagination, assez facile, de se représenter tous
ces hommes au travail dans, léurs résidences lointaines, au milieu de miaiîntes difficultés, absorbés par une activité intense, voués à une vie d’ascétisme
et de sacrifice pour servir cette
. « Cause » dont ils partent... il doit aussi
se rendra compte que ces hommes qui
discutent s:nt infiniment plus unis les
uns aux autres qu’un tas de monde qui
n’échange que sourires et courbettes.
Une grande solidarité les unit et si un
jour l’un d’eux était dans la détresse,
les autres sauraient partager avec lui
leur pain, leurs habits, leur vie...
Après avoir suivi les discussions synodalcj5 avec une telle connaissance de
cause, le spectateur n’aura qu’un seul
regret : celui que ces discussions ne
puissent déborder de la Maison Vaudoise pour s’emparer des Vallées et de
l’Eglise Vau dote® tout entière, comme
a,ux temps de la Réforme, où lie peuple tout entier prenait part aux discussions des réformateiurs. E. Geymet.
IdMIodi Wata Viiiil»!:. ~
La Commission et la Directrice de
l’Orphelinat, très reconnaiissants, remercient sincèrement les Dames et les Demoiselles qui, soit par leurs envois, soit
par leur aimable collaboration, ont contribué à la bonne réussite) du Buffet,
qui eut lieu pendant la semaine du Synode, au bénéfice de l'Orpiheliniat même.
LA.
La prière rend possible ce qui est impossible à l’homme. Celui-ci v<M s’accomplir dans sa propre wc des mirmhs que
les phüosophes de ce monde ééolarertt
oontraires au bon sms ét aux lois de la
nature.
Leur bon sens et Imr conmîssano^ de
ces lois sont tÆement limitées que c’eSt
preside comme s’ils n’existaient pas. Ils
ne comprennent pas que Celui çpd a
donné à chaque chose sa nature et sa
loi, ne peut être lui-même enâhaînê par
ses propres restrictions.
SiTNDAR Singh.
CHRONIQUE VAÜDOISE
LA TOUS. Le culte de 10 h, 30, au
Temple Neuf, dimanche prochain, sera
présidé par M. lei pasteuir Ernest Ayassot, des Chabriols.
★ Samedi dernier, a eu lieu la célébration du mariage de M. le pasteur
Humbert Bert et de M.lle Delia Revel.
Le temple avait été sobrement garni
par les amis des époux, mais a|vec beau
' coup de goût. Un nombreux public
s’était donné rendez-vous dans la Maison de Dieu et s’unissait par la pensée
aux vœux du pasteur officiant à
l’adresse des époux pour une vie heureuse et riche en bénédictions au service dé Dieu et pour le bien de ceux'
au milieu desquels ils seront appelés à
exercer leur ministère^
La cérémonie, simple mais soleamedle,
laissa une impression bienfaisante. Moment particulièrement touchant fut celui où le père de l’épouse, M. le pastèur
Eugène Rével, ayant remi les anneaux
aux nouveaux mariés:, teur adressa
d’une voix émue quelqueB exhortatìonSì,
et leur donna la bénédiction. .v
Avec te départ de M.lle Delia Ravel,
la paroisse de La Tour va être privée
d'un membre actif, zélé, capable, ptûi
s’était donné avec enthousiasme juvénile
à plusieurs tâches. Elle va, mettre'ses
talents au service du même Maître,
dans une autre partie du champ, où
elle sera, avec le secours de l’Esprit de
Dieu, « Taide convenable » de son ma,r:^.
Une réception — si bien iréussie —r
aut lieu à l’Hôtel du Parc, où, dans une
atmosphère de grande et chaude ciordialité, les invités iexprimèremt esncore
aux heureux époux leurs souhaits affeptueux.
★ Durant les mois d’été, «n culte a
eu lieu régulièrement, à la, Sea ; c’est
la première fois que cela a été possible,
car, par lè passé, on n’avaît pu en
avoir que de temps en temps. Cette année, dès le début de la belle sai,son,
M. l’étudiant Giuseppe Coitta-Morandini,
président de l’A. C. D. G. de la Ville,
s’est offert spontanément au Pasteur
pour tenir périodiquemenft ce culte, dont
ont_ profité tes familles habitant ila partie 'supérieure du Tailiaré et les al{pa^
ges du Vandalin. Nous tenons à dine à
M. Cotta combien ce «service» a été
apprécié et en. même temps toiïte notare
reconnaissance.
FRALI. Samedi), 11 courant, ont été
unis en mariage Oreste Léger de Jean,
de.la paroisse du Pomaret, avec Marguerite Rostan feu François, dies Orgères. Nous demia,ndons encore au Seigneur d;a bénir ,ca nouveau foyer.
★ Nous remercions cordialement M. le
docteur Oreste Pepronel, .paéteur au
Perrier, qui a présidé notre culte de
dimanche, 5 courant
★ Les « Campisti » du Pomanat, sont
aussi montés jusque chez npus vendredi, 3 courant, ©t nous leur disons
merci pour teur visite.
★ A Marseille est décédé, dernièrement, à l’âge de 30 ans, Barthélemy Richard de François, de la VilleL A tous
les parents, et d’une manière particu- '
hère à la veuve et au tout petit orphelin, nos condoléances et notre sympathie chrétienne.
PRARUSTIN. Nous gardons un très
bon souvenir du Congrès des Unions
Chrétiennes' d’Italie,, >et surtout du magnifique culte avec célébration de la
Sainte-Cène, da,ns le temple bondé.
★ Baptêmes ; Inès Eisa et Alma Pastre, filles d’Efisio (Grill). Robert Daniel Bertin d’Henri (Id.). Bouchard Silvio d’Etienne (Culareâ). Macro Esther
d’Aurelio (Pralarossa).
★ Après une ,longu© et pénible ma
ladie, supportée avec patience et résignation, notre sœur Emestine Tron née
Gaudin, de la Veirulera» s’est endormie
dans 1e Seigneur, le 3 septembre. Nous
gardons d’elle un bienfaisant souvenir :
elle savait en qui elfe fondait sa foi, qui
lui permettait de supporter tout avec
tant de courage. Que cette même foi soutienne dans leur douleur le mari,, M. Gio.suè Tron, la fille, et tous les parents
affligés. G. R.
RODOraV. Jeudi, 2 sepitembre, un
long cortège accompagnait à sa derinièr© demeure ter;restre la dépouille
mortelle de Jean Genre, dn Champ dee
Clôt, décédé à l’âge de 65 ans. Son départ creuse un grand vide parmi les a,udfteurs assidus du templei. Nous renouvelions à la veuve et aux frères, notre
profonde sympathie chrétienne.
★ Le culte du 22 août, a été présidé
par le pasteur dé Riiesi, M. Umberto
Bert, et celui de .dimanchei, 6 courant,
par l’étudiant universitairie M. Ernest
Tron.
A ces deux messagers de l’Evangite,
nous exprimons la profonde reconnaissance de l’entière paroijsse'.
★ Dans l’après-midi de vendredi,
3 courant, les Campâtes de la F. G. V.
nlont pas eu peur de gravir le Cd de
Galmunt, pour se rendre à Rodoret.
Nous les remercions encore pour leur
agréable visite, qui a été trop courte...
8AHITfQBRBIAIlf. Samedi, 11 courant, nous avons invoqué la bénédiction
de Dieu sur les époux Louis Comba, des
Corbiènes, et Ilda Avondct, de la Sibourna. Le Père céleste accorde à
ceux qui l’aiment les trois dons qui de^
maurent : la foi, l'espérance ét lia charité.
★ Une assemblée nombreuse et recueilli© a écouté, dimanche dernier, le
message que le pasteur doct. Henri
Tron a adressé à ses anciens plarioiissiens.
Nous le remercions du souvenir qu’il
garde de nous et nous Tassurons qu© •
nous ne roublions pas et que ses visites
sont pour nous une source d’édification
' et da joie.
★ Baptêmes célébrés le dimanche
12 septembre ; Maria José et. Umberta
Ricchiardone, de Villar Perosa ; Piero
Vincenzo Bert, de Vili©. Que le bon Berger garde de tout mal les petits agneaux
que les parents chrétiens lui confient !
★ Dimanche prochain, 19 septembre,
seira pour ruoius me journée exceptionnelle. Voici la feuilte imprimée qui
a été distribuée:
Cari fratelli,
Domenica prossima, 19 c. m., sarà
fra di noi il pastore Paolo Bosioi, di
Roma, presidente della Federazione
Qicrvanile Valdese.
Ecco l’argomento del suo sermone al
culto del mattino (ore 10): NELL''ORA
DEL TRAVAGLIO SPIRITUALE.
Con la nostra presenza daremo la dikostrazione che le gallerie dd nostro
tempio non si riempiono soltanto a Natale e Pasqua.
Il pomeriggio, allo ore 15, sotto i castagni dei Chabrands (al di sopra del
villaggio) arrà luogo un grande raduno
riservato alla gioventù della Parrocchia.
(I vecchi e i fanciulli sono pregati di
non intervenire).
Io parlerò sul Referendum Icunciatg
questa primavera e il pastore Paolo Bosìo dirà cose che ci interesseranno molto.
Portare l’Innario francese..
In caso di cattivo tempo, la riunione
rum sarà sospesa ma si terrà ndla Sala
ddle Attività di Ville.
Saluti fraterni.
Il Pastore : Gustavo Bertlin.
Après le sermon de M. P. Bosio, nous
célébrerons la Sainte-Cène. Il n’y aura
pas un second service de SainteiCène
pendat l’automne.
8AQIT-XRAII. Le 9 septembre^ a eu
lieu l’ensevelissemqnt d© M, Hippdyte
Tourn, décédé aux Voiles, à l'âgia de
69 ans, après de pénibles souffrances.
A la famiUe en deuil, nos sincères condoléances.
Vendredi, 10 courant, une foute émue
accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de notre vénéré frère
M. Joseph Longi instituteur en retraitei,
décédé au Peyrots, dans sa 85® annéei
Il a passé sa vie dans notre commune,
où il s’est' voué à la carrière d’éducateur intègre et zélé. Il a été pendant
quarante-trois ans ancien du quartier
des Peyrot et vice-présidlent dtu Consistpire qui, en 1931, lorsqu’il donna sa
démission, l’avait nommé ancien honoraire. Tous sas talents ont été consacrés
à l'Eglise et à ses différentes activités ;
à il’école du dimanche, à la Société Chorale, à rUnion des Jeunes Gens, dont il
était le, président honoraire. Les pasteurs qui se sont succédé ces demières années rappellent avec gratitude sa
collaboration précieuse, ses conseils
éclairés, comme tous les membres de la
paroisse et ses anciens élèves, ©t unissent
à son souvenir des sentiments de reoon.’
naissance émue. A la famille an dieuîl,
que nous recommandons au Dieu des
consolations, nous redisons ici notre
profonde sympathie.
★ Samedi, 11 courant, a été célébré,
dans notre temple, te mariage de M. Ernest Armand-Pilon, de La Tour, avec
Mi.'ïla Lydie Constahüin, des Voiles. Aux
heureux époux, nos meilleurs vœux.
Lundi après-midi, 13 courant, dans
notre temple, tout orné de fleurs, dans
une douce intimité, a eu lieu te mariage
le M. Je docteur Guido Ribet, des VoMes,
avec MJ'le Edina Rostain, dtes Boërs.
Après la cérémonie reiUgijeuse, toujours
si touchante,^ les nombreux invités sia
randireint à la Villa Perazzi, pour un
riche thé. On lut, là, le messages des
amis absents, et plusieurs orateurs
adressèrent aux chçirs époux les vœux
les plus affectueux de joie et de bonheur. Nous demandons à Dieu Ida bénir
abondamment ce foyer qui vient de se
fondier.
YILLAR. Départs. Nous renouvelons
l’expression d© notre sympathie émue
aux familles visitées dernièrement par
le deuil, à l’occiasiion du départ d© deux
chers petite : Charles Janavel de Paul
Auguste et Isoline Gras, décédé au Barneut, le 24 août, à l’âge de 4 mois ; Aldo
Berton de Joseph et Catherine Lausarot, décédé à Lioussa, le 6 septembre,
à l’âge de 20 mois.
★ Pour les réparations. Notre église
rappelle à tous ses amis de près et de
bin la vente qui laura lieu, Dieu le permiettanit, le 3 et le 4 octobre prochain,
en faveur dies réparations à Textérîenr
du temple et au clocher. j.
)
yffin de procurer le privilège de mieux connatire le
discours (fue le CSovanni a
prononcé à l*ouverture du Synode, aux personnes qui n*oni
pas eu celui de l'entendre, la LiBitElFlA. EaitRICiE
vient de publier le tesete, que l'on peut faci-lement se procurer, pour une tire franco, en s'adressant
à la Jlibrairie, Via Wigram, 2 - Zorre peilice
<r® Q. Q. p. 2il7557
(
L’aneien Foyer Vaudois.
L'Exposition Artisan© de La Tour,
qui s’est conclue dimanche dernieir, par
une fonction simple ©t impressive, a été
couronnée par un succès très significatif. Mate son résultat le plus considérable a été la reconstitution de Yancien
Foyer Vaudcàs, dans lequel toute la population de la Vallée, en 1e visitant, a
retrouvé avec un© profond© émotion, le
milSou authentique, où les pères des siècles passés ont vécu, ont joui, ont souffert, ont été fidèles à la foi de l'Evan*
gije. Et ce résultat a heureusement pu
être consolidé par le fait que l’ancien
Foyer Vaudois sera conservé dans une
ancienne petite maison bien adaptée à
cette noble fonction, et constituera le
noyau d’un Musée Ettlnographique Varadois. Dans ce but, un certain nombre
de meubles et ©ibjets de VExposiTtÉon
ont été acquis, ou par achat direct, ou
par généreuse donation. Déjà quelques
familles vaudoises ont offert en don des
meubles, des instruments, des ustetnsilœ, d’autres objets, en vu© de complé- '
ter cette belle et émouvante institution.
Chaque objet donné portera rindicatten
du nom du donateur, sur une carte expressément préparée, portant les données sur l’origine et la date de l’objet
même. Ceux qui désirent faire au nouveau Musée quelques dOffis en ce sens,
sont priés d© s’adresser à M. AttüKo
Jalla. ou à l’un des membres du Conïilté,
à Torre Pellicej pour la Vallée de StMartin, à M.me Joséphine Balmas (Pomaret); pour la Va-hé© du Cluson, ^
M.me Adélaïde Long (Saint-Germain).
Les dons d’objets seront publié dans
VEcho.
4
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- A :v.--« * ' w'*^^í»’’Tíí^--1--'^ '
7-V.'*r*'H^<i,^. -■; '■''4
«*
L’Echo des Vallées -'
i 17 Septembre 1937-XV
t;-:.
> ■
isl Palis.
Le voyage à Paris qui peut bien, par
son caractère, se dire Pèlerinage Vau"dois, est établi définitivement du 4 au
9 octobre, et fixé dans tous ses détails
de chemm de fer, autocar, hôte8, vi,si,tes, guides, réception, etc. TtouJb en constituant'^'una visito bien préparée à la
grande Exposition et aux miagnifiqueis
monuments de Paris, elle sera aussi une
cardiale visite à la capitale du Pnoitestantisme français, dans ce qu’il contiieoit
de plus intéressant et émouvant comme
histoire huguenote, et comme v|e et activité protestante actuelle. Nous en répétons le pnc^amme :
Lundi JÍ octobre : départ de Torre Pelbee à 7 h. 15„ de Turin à 9 h. 25 ;
arrivée, à Plarit à 22 h. 30 ; transport en autocar à l’hôtel.
Mardi 5 octobre : le matin, visite en.' autocar aux monuments du centre de
Paris ; l’après-midi, première visite
à l’Exposition (Pavillon Italien) ;
soirée de repos.
Mercredi 6 octobre : le matin, deuxième
visite à l’Exposition (Pavillons Protestants et Missionnaires); l’aprèsmidi, visite aux monuments et Institutions pnotestan'tes ; le soir, rencontre avec des représentants du
protestantisme français dans tes
belles salles de l’Union Chrétienne.
Jeudi 7 octobre : te matin, deuxième vi^site en autocar aux monuments de
Paris et au Bois de Boulogne ;
l’après-midi, troisième visite à l’Exposition ; la soirée, à l’Exposition,
«- avec son magnifique spectacle d©
nuit.
Vendredi 8 octobre : courses et visites
libres. Départ à 17 h. 10 ; arrivée
à Turin le 9 ocipbre à 6 h. 40, à
Torre PeUic© à 9 h. 15.
Le prix du voyage, tout compris
(train, pension, autocars, entrées), est
fixé définitivement à L. 350, plus L. 5
d’inscription et L. 25 pour 1e passeport
esouéetif. Prière de s’inscrire au plus
tôt chez M, Attilio Jalla, à Torre Pèlbce.
La famiUe de
H.r JOSEPH LONG
prie les personnes qui lui ont témoigné
leur sympathie dans son grand deuil,
d’agréer scs très sincères remerciements.
PERSONALIA.
Le dernier « BuUetin Militaire » porte
la nouv'CiLLe que le lieutenantncotenei
M. Louis Jalla, fils du regretté pasteur
M. Edouard Jalla, a été promu colonel,
et désigné au commandement du 3® Régiment d’Artillerie de Mbntagne, à Gorizia. Le colonel JaUa qui, au cours de
la grande guerre a mérité trois médailles d’argent, une de bronze et trois
croix de guerre, est, avec ses 43 ans,
un des plus jeunes colonels de l'Armée.
II était, dernièrement, chef d’Etat Miajor d’une Division. Nous lui exprimons
nos félicitations et nos souhaits.
Tipografia ftipiaa 5. %.
TUTTI
gli Enti Evangtolcf
Parrocchie
Istituti e Opere Valdesi
hanno l’obbligo morale di sostenere
la nostra Ditta.
INTCKPELLATECI PES QUALSIASI LAVORO
w A richiasla pravanlivl «v
. le Liee des Vaidois des Etats-llDis. '
Souscriptions
pour les œuvres de l’Egl. Vaudoise d’Italie ,
1936-1937 "
NEW-YORK ET ENVIRONS.
(Première liste).
Groupe Madeleine Ccâirus:
Nelly Bertin, $ 1 - Itera Rivoira, 1
Léa Caïrus, 1 - Susette Brez^ 1 - Ernesta Vola, 1 - Céline Coïsson, 1 - Ernesta Coïsson, 1 - Marguerite Vinay, 1
- Emilia Cavaltero, 1 - Louise Martinengo, 1 - Amelia Besson, 1 - Henriette
Planch.cn, 1 - Joséphine Persico, 1 Jean Bonjour (N. J.), 1 - Miarguerite
Bonjour (Id.), 1 - Emilie Vanessa
(Cal.), 2 - Madeleine Caïrus, 3. — Total $ 20.
ß
mi
%:
Groupe Henriette Thide : ^
Miarguerite Geymonat, $ 1 -> Pauline
Geymonat, missionnaire, 1 - Philippe
Garrau, 1 - Marie Garrou, 1 - Marianne
Grill, 1 - Jean Louis Garrou, 1 - Jean'
Pierre et Jeanne Rostan, 1 - Letizia
Rostan, 1 - Richard et Henriébte Thiele,
2. — Total $ 10.
Groupe Julia Poet:
M. et M.m© O. Villante, pasteur
(Nefw-Rachélle, N. Y.), 2 - Julia Poët
(Id.), 2 - Etienne Buffa (Id.), 1 - M.me
Henri Geymet, 1 - Jacques Poët (N. J.) ,
1 - Albert Poët (Id.), 1. — Total $ 8.
Groupe Pierre Griglio (I):
Jean Jourdan, 2 - Henri Garrou, 1 Victor Margiunti, 1 - Marguerite Caïrus, missionnaire (N. J.), 1 - Hélène
Bongarzone (Id.), 1 - Esther Serposs, 1
- Louis Muston (Can.), 2 - Jenny, Emilie et Germaine Ribet (Cal.), 5 - Pierre
Griglio, 4,50. — Total $ 18,50.
Contributions spéciales:
R. et N.-B., $ 5 - P. et M.-G., 11,40 P. G., 22,40. — Total $ 38,80 - Total général $ 77,50. P. G.
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“3
