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Cini]uantlèime année.
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19 Juin 1014
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PARAISSANT C H A Q U E^ V Ê N D R E D I
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises , . Fr. 2,50 — Italie .' . . . Fr. 3,00
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Pasteurs.
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concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.*A.Tron, naat.,Torre Pettice,
et pour l’Administration à M. J. CoissoN, prof., Tórve Pèltiee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements, non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.|oUgnes de louange, occupent vos pensées. rW. /F, S)
SOMMAIRE:
lyiceo-Ginnacio Valdese, pareggiato — Une
crise pénible — Tendance moderne —
Missions — Conférence Piémont-LigurieNice — L’Espagne et le Vatican d’après
Murri — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques— Pro Scuolo Normale.
LICEO-GINNASIO VALDESE, PAREGGIATO
TORRE PELLICE.
"Le prove scritteper gli esami di ammissione e di promozione alle varie classi del
Gimìàsio e del Liceo avranno luogo nei
giorni e nelle ore sotto indicate : Giugno
26, ore 7 % - Versione dal Latino — 27,
ore 7 % - Componimento italiano — 29,
ore 7 - Greco per il Liceo e la 4» Ginna
siale - Francese per la 1®, 2® e 3® Ginnasiale —^^.30,.ore 7 34 ‘ Versione dall’Italiano in Latino —Luglio 1, ore 7 34 Francese per la 4® Ginnasiale ed il Liceo.
Torre Pellice, 16 Giugno 1914.
Il Preside G. Maggiore.
UNE CRISE Pénible.,
Dans notre dernier numéro nous
exhortions nos lecteurs à aimer la patrie
en priant pour elle. Nous étions bien loin
i ' de penser alors que notre chère patrie
traverserait une crise pénible, une des
plus mauvaises que nous connaissions
depuis le 1848. Le jour du Statuto, en effet, le jour de la fête nationale a été célébré par une révolution sauvage dans
laquelle le sang a coulé. Et le motif ?
Quelque chose de bien pénible, mais un
simple prétexte, dans la ville d’Ancone,
l’ordre ayant été donné qu’on ne pourrait avoir aucune réunion publique politique un fort noyau, appartenant à la
chambre du travail, voulut forcer ia consigne en bravant les ordres reçus. Il se
rua sur les agents de police qui, fidèles au poste et à l’ordre péremptoire
reçu, s’opposèrent vigoureusement à
cette foule en désordre qui voulait pénétrer sur la place principale de la ville.
Malgré les précautions ordinaires, les invitations à se retirer, les signaux extrêmes donnés, la foule se rua sur les
agents de la sûreté .publique et sur les
gendarmes, ceux-ci durent se défendre et
firent feu. Il y eut du sang versé, ries
blessés et des morts. — Le cas était pénible, bien triste sans doute, et on aurait
dû immédiatement agir pour découvrir
les coupables et faire justice mais, sans
donner le tempÿ^ à l’autorité centrale ,de
se ressaisir, on proclama la grève générale
comme un signe de protestation, soufflant
avec violence sur le feu allumant ainsi
les plus mauvaises passions qui se manifestèrent dune maniéré inattendue sous
la forme la plus hideuse, n’ayant rien
d’inférieur à la barbarie. — Aussitôt dans
toutes les villes, même dans certaines petites communes on s’insurgea contre l’autorité* on fit des barricades* on détruisit
les voies des chemins de fer, les gares, on
s’attaqua à la propriété, aux magasins,
on se rua sur les soldats, on blessa, on tua
et la foule ivre de sang, de vengeance, se
crut tout permis; même la république
fut proclamée dans certaines localités. À
Ravenne et à Parme on pénétra dans les/
Eglises, en volant les trésors et en détruisant tout ce qui s’y trouvait. — Jetons
un voile sur ce triste débordement d’une
foule qui a déshonoré la patrie en la faisant reculer de 50 ans en ce qui a trait à i
la civilisation et au progrès. Ayons pitié
de ces malheureux qui, poussés par des
passions de haine et de vengeance, ont
oublié qu’il y avait une patrie et le prochain. Cette foule est-elle responsable ?
Oui, car tous nous avons une responsabilité; non, quand on la considère comme
une masse aveuglée par les passions, mettant en pratique ce qui lui a été enseigné
et ce qu’on liîi a laissé espérer. Les coupables, des grands coupables, ce sont les
pédagogues dû jour qui considèrent la
proptiél^ cômm^ üri^vol, le capital doit- ■
me une iniquité; les coupables, les grands
coupables, ce sont les démagogues qui
crient à l’injustice, à l’inégalité des classes sociales; les coupables, les grands
coupables, ce sont ceux qui promettent
le paradis terrestre et qui prêchent la rébellion contre Dieu et contre les autorités.
Pauvre peuple ! demain tu vas reprendre
ton travail dur et pénible en ayant fait
l’essai d’une revendication qui t’as plongé
plus que jamais dans le désespoir. Pauvre
peuple ! on a fait miroiter devant toi un
avenir heureux et, plus que jamais, tout
devient sombré. Pauvre peuple! tu t’es
jeté comme une bête fauve sur ton frère:
tu as crié à l’assassin en voyant un soldat, un gendarme, et tu as oublié que
c’était le martyr du devoir, fils d’un pauvre campagnard ou d’un ouvrier des
grandes villes. Lui aussi est un prolétaire,
et cependant tu as versé son sang ou tu
l’as blessé à mort.
Oh ! si seulement tu pouvais ouvrir les
yeux à temps et voir le danger que tu
cours. Qu’il y ait des injustices à réparer,
des réformes à obtenir, des progrès à
faire, tous nous le savons. Que l’on puisse
faire des démonstrations publiques pour
exprimer le désir populaire, c’est inhérent à la liberté, mais tout cela doit se
faire avec ordre, avec dignité, et celà
marchera.
Les coupables aujourd’hui, se frottent
les mains, ils sont satisfaits de leur œuvre
néfaste, ils ont écrit une nouvelle page
des fastes Italiens et, tandis que à l’étranger on est étonné, à l’intérieur on pleure.
Rentrons dans l’ordre; obéissons aux
lois et à Dieu, il en est encore temps,
car si nous devons remonter la colline
dont nous avions déjà fait l’ascension,
peut-être aurons-nous appris une grande
leçon, c’est ^ue nous devons aimer notre
Dieu It'notre prochain en nous éloignant
avec B'égoût des apôtres du désordre. —
NousteiSofis un appel tout spécial aux
chrét^iàs qui, éclairés par l’Evangile, sont
humittés et attristés de ce qui vient d’arriver,!ét ont le devoir de marcher à l’avantgarde,^èn priant’Dieu pour la patrie et
pour éétrx qui sont appelés à la gouverner.
C.A.Tron:
TEèlDANCE MODERNE.
Quïtd U Vous arrive dé vous mêler à
la fouie élégante qui peuple pendant’quel-,
ques pôis une fashionable ville de bains,
bien ®e vous né soyez pas des puniains
à outpnce, vous sentez pourtant instine- !
tiven:æht,‘’au dedans de vous, comme ùn
froisspiaent, un choc moral. Cette foule
est f^ôie, légère, impatiente de briser
les n®lles trOp serrées du devoir, pour
s’éla’’^’* ,
lies
cœur pili ii’â pas été touché par la grâce :
de Dftu.? Cette tendance est malheureu- :
sefn^ ^ybéTnfeuon’Îa*^ même aVf
sein de nos paisibles montagnes. La civi- •
lisation moderne est" en train de se révolter contre la tradition du passé en bloc,
tradition faite de devoir et d’obéissance,
pour courir après l’excitation et le plaisir. Il est vrai de dire que les complexités
et les demandes d’une vie hautement organisée, constituent souvent un bien
lourd fardeau. Hommes et femmes se fatiguent de garder jCertaines apparences,
se fatiguent d’un travail incessant, se fatiguent de vivre une vie hautement morale. Il y a des temps où des peuples: entiers semblent disposés à fouler aux pieds
les bienfaits de la civilisation moderne
pour retourner aux libres délices de la
vie sauvage. Ces temps-là semblent s’approcher. Les vieilles coutumes et les principes universellement admis sont librement discutés par l’universel et souvent
même tournés en dérision. Le dimanche
n’est-il pas un jour comme un autre ? Le
pasteur ? il faut l^baisSGr au niveau général; il y a trop longtemps qu’il jouit d’un
certain prestige... «e chi più ne ha più
ne metta ! ». Dans un de ses discours, Sir
Oliver Lodge définit la caractéristique
des temps modernes par ces mots: « Progrès rapide combiné avec un scepticisme
fondamental ». Il ne s’agit pas ici de scepticisme religieux seulement, mais d’une
profonde défiance à l’égard de l’intelligence et de la pensée et qui réduit la pensée elle-même à une sorte de plasticité et
de flux, donnant par là origine à toutes
sortes de théories révolutionnaires. Certaines personnes croient apercevoir dans
cet état de flux les signes réjouissants
d’une santé excellente. Il semble offrir,
selon eux, une occasion favorable aux
nouvelles idées de se faire entendre et
de sè faire jour.
Le,livre de Churchil: « Le dedans de la
coupe», est typique à cet égard. Un des
principaux personnages s’exprime ainsi:
« Je suis persuadé que le sacrifice de soimême, dont au moins le sacrifice non
raisonné, est une chose plus qu’inutile ;
l’enseigner est ,un crime, fruit de l’igno,.rance. Aucune,d,es vertus soi-disant chrétiennes n’a/de ;pui^an<^'S.ur pioi. Je hais
l’humilité. Le seul bonheur que je puisse
apercevoir dains as inonde se trouve dans
>; I . ;l-'; -'ii 5J; V.. > '
le libre, développement de soi ».^ Ces paroles nous ^donnent la raison du retour
moderne au ^paganisme ancien. Hous observons, en passant, que le Christianisme
n’a jamais demandé et ne deinandera jamais un sacrifice aveugle. Il base sa demande de sacrifice de sqi.pf |a_plus^baute
des raisons, Il nops.^dit: «^uç prvira-t-iÎ de satisfaire l’être,inférieur,-alors
que par là vous perdez la vie' elle-ipême?».
. ¡'i.'L.-i- - ù-' j'i ■■
11 nous demande de renonc.®r à dçs plaisirs qui s’évanOùissept bien yite laissant
derrière eux Ip remords, popr de,S ,
étérnpllps
ï.no'iJ ,U .iîsokeiiïi'^b rtMIuoiî
lument pas avaler c’est une limitation
quelconque .de soi, La libre expression,
ou le libre développement de lui-même,
voilà son grand, son seul bonheur. Mais
ne peut-on pas, par la restreinte de soi,
arriver au bonheur de soi et des aptres ?
Apparemment il pense être moralement
parfait, car selon lui, toute impulsion
doit avoir une libre expression et aucune
action ne peut être mauvaise. L’évangile
moderne demande donc que.chacun puisse
faire ce qu’il veut. La foi dans l’homnie
remplace la foi en Dieu, et la bonté remplace l’amour sauveur. C’est une théorie
bien pauvre. Elle est aimée par les égoïstes çt aussi par les pauvres victimes de
l’industrie moderne. Cet évangile en outre, ne peut s’appliquer qu’à la jeunesse
pleine de joie, de santé, de force. Dans
les livres qui noi^ parlent de la banqueroute du Christianisme, de l’Eglise, de la
légalité, de l’amour libre, des ayantages
d’un devoir facile, et de la sainteté de
1 homme naturel, nous ne trouvons, que
quelques faits partiels de la vie et soigneusement choisis. Leurs personnages
ont toujours de , l’argent en abondance.
Ils ne sont jamais malades, jamais tristes,
jamais âgés. Les divorcés n’ont point
d’enfants. Les femmes gardent toujours
leur beauté et les hommes ne se vengent
pas. Nul d’entre eux n’a conscience du
péché. La mort et l’au delà semblent ne
pas exister. On vit dans un monde ¡in^
connu.
Le christiaiusme vit dans un- monde
réel. Il prend l’homme depuis sài tendre
jeunesse jüsqu’à T extrêmè vieillesse ;
quand il est heureux et quand il est
malheureux, dans le temps et dans l’éternité. Il a aussi égard à l’hommeéntier et
non seulement à quelques-unes de ses ai*
mables qualités. Dans le meilleur des
2
hommes il y a des tendances si mauvaises
qu’elles étonnent^cefc hon^femêaaeî L’on
dit que Je christiàuj|^e n’^|as été iâpa
ble de moraliser Jindustrie^ d’humaniser
la|société et d’étàblifc des reÎMiofts sbcia<
les ayant pour base la justice. « Dato e
non concesso » que cela soit vrai, pouvons-nous espérer que cela se réalisera
sous le seul stimulus de la nature morale?
Le Christianisme a fait plus que l’on
ne pense. Si l’on voulait visitér les nations encore payennes, si l’on voulait lire
1 histoire des nations européennes, on serait plus juste à l’égard du Christianisme.
Notre religion est à la racine de tout ce
qui la rend douce et désirable. Elle donne
son charme à la vie de famille, à"la vie
sociale, à la civilisation toute entière.
Sans le Christianisme c’est l’égoïsme
qui triomphe. La rèpentânce et la foi
sont encore les meilleures armes de l’homme et quand nous vivons en compagnie
du Christ, il y a dans notre cœur une paix
une joie et une force, que le monde ne
pourra jamais nous enlever.
Pf<trustin, to juin 1914.
E. B. Bertalot.
rato, belle ville de province, qui possède
•sfn jar(®^ publi|’magiïifiq^e que les
^^es villie^ du i^aume poürraient lui^îp'
lÂVier.. ^
L^.pÿsteuiS*etiles dfiêgués des
étaient presque au complet. Nous avons
MISSIONS.
Un pionnier de l’œuvre missionnaire
dans l’Afrique cientraïe vient de s’éteindre. Frédéric Arnot était né en 1858, en
Ecosse, non loin de Blantyre, qui a vu
naître Livingstone. Il se convertit à l’âge
de onze ou douze ans, en réfléchissant sur
le passage Jean iii, 16, et considéra le
fait de devenir missionnaire comme une
conséquence naturelle de sa conversion,
À quinze ans, montrant sur une carte
le Zarubèse, que les voyages de Livingstone lui avaient fait connaître, il dit: « Si
* on ne m’y envoie pas, j’y irai à lainage ».
^ D’humeur indépendante, ne voulant
" s’enrôler au service d’aucune Société par
ticulière de missions, il trouva des amis
partageant séè idées, qui l’aidèrent à'suffire aux fraiè de l’œuvre qü’il méditait
d’accomplir. Débarqué en 1881 à Natal,
il traversa l’Afrique méridionale, atteignit la capitale du chef Khama, qui le
ravitailla et lui procura les moyens de
pénétrer jusqu au Zambese. Il y arrivait
à un moment important. Coillard,* dans
son voyage d’^exploration, avait obtenu
du roi Lèvanika la permission de s’établir dans son pays, mais la difficulté de
son remplacement au Lessouto avait prolongé son absence. Une mission catholique voulut en profiter. Elle aurait peutêtre atteint son but, sans la présence de
Arnot, qui tint haut le drapeau du pur
Evangile jusqu’à l’arrivée de l’expédition
Coillard. Arnot se rendit alors sur le haut
Congo, chez Msiri, ancien marchand de
cuivre qui s était taille un empire dans
ces régions. Ce potentat accueillit son
missionnaire, entouré de ses 800 femmes
et de 20.000 sujets. L’œuvre, commencée
à Gareriganze, s’étend aujourd’hui jusqu’au Bihé, au centre de l’Angola, et
compte 16 stations, où travaillent une
soixantaine de nègres dès deux sexes.
Ce pionnier infatigable venait de parcourir une dernière fois le pays des Barotsi; nos missionnaires l’avaient vu passer, bien malade, dirigé vers le Sud. Arrivé à Johannesburg, il y fut arrêté par
le mal et y mourut le 15 mai, à l’âge de
56 ans. Il est juste que la mémoire de cet
homme de dévouement ne disparaisse
pas avec lui. j
CiÉrace Plinont-Uogrie-Nice.
Cher M.r le Directeur de i’« Echo »,
La Conférence du District PiémontLigurie-Nice a eu lieu mardi et mercredi
de la semaine passée, à Gasale Monîer
regretté l’absence, forcée de MM. Rôsatî
de Coazze, Pons de Viereng et Arnoulet
de Çourmayeur. "
Le culte d’ouverture, présidé par^votre
correspondant occasionnel, a réuiii’uh beE'
auditoire dans notre salle d’évangélisation, située dans une position centrale à”
peu de distance de la gare. Tout de suite
apres le culte nous avons formé le bureau
composé comme suit : F. Rostan, président, G, Messina vice-président et T.
Jalla secrétaire.
Mercredi matin nous avons commencé
nos travaux par la lecture du rapp^f de
la Commission exécutive. Le président,
M.r J. Tron de Bielle, et le vice-président
M.r Ugo Janni de San Remo, s’étaient
partagé le travail ; le premier nous donna
e résumé des églises du Piémont, le second celui des églises de la Liguiip“ résumé ample et soigné qui nous a permis
de nous faire une idée du travail accompli durant l’année ecclésiastique.
Notre impression est que nous-avançons doucement. Notre époque est^celle
des semailles. La moisson est lepte à
mûrir.
La discussion qui a suivi la lecture des
rapporteurs a été animée, intéressante et*
fraternelle. — À midi un modeste banquet de 27 convives, nous réunissait, dans
una salle idu « Leone d’Oro» où nous étions
loges. Un certain nombre de dames.avait
bien voulu s’unir à. nous et nous apporter
une note de gentillesse et de gaîté^
Dans l’après-midi nous avons entendu
le pasteur Manin de Bassignana ^/M.r
Curlando du groupe des « fratelli » di vercelli. Leurs discours nous ont fait dp bien.
^ M.r V. Perazzi, qui depuis quelques
années avait l’habitude d’être présent à
la Conférence, devant partir pour les
Pays-Bas, nous a envoyé un télégramme
plein de cordialité. '
Le Synode ayant invité les Conférences à se prononcer sur une modification
à la Constitution pour accorder aux régents paroissiaux vaudois une représentation directe à l’assemblée synodale, la
Conférence, après une courte discussion,
a adopté un ordre du jour sembkble à
celui qui a été voté par la Conférence des
Vallées, plus directement intéressée à la
modification qui a été proposée.
Le président du Comité, M.r Èrnesto
Giampiccoli, a été présent à une partie
de nos séances et a pris une part active
à nos discussions.
La Conférence nomme comme ses représentants au Synode MM. Juvalta de
Aoste, Cesare Maggiore de Trausella, l’ingénieur M. Miegge et l’ingénieur Eynard.
La Commission exécutive résulte comme suit: M.r Ugo Janni vice-président;
prof. X. Longo, secrétaire. Le Synode pensera à donner un président à cette Commission qui, pour le moment, est acéphale.
Le mercredi soir eut lieu une seconde
réunion à laquelle prirent part MM. Chauvié. Marauda et Maurin. L’assistance, qui
était nombreuse, a pris un vif intérêt aux
discours des orateurs. ‘
Une parole encore pour la bonne bouche. M.me Messina avait eu l'obligeance
de nous inviter chez elle. Nous n’avons
pas manque d accepter son aimable invitation. Il fait encore froid cette année à
Casale au mois de juin I Aussi, une bonne
tasse de the chaud... et le reste à l’avenant, formait une digne conclusion à une
Conférence qui n a laissé que de bons
souvenirs.
'ini
r.r' i
C’est à la plume si alerte de mon collègue de bfi'ce que nous avions confié la rédaction de cette correspondance^ H jn’a
écrit qué’ses occupations le lui permettaient pas de remplir sâ tâche. J’ai pris
sa place. L'Echo des ^Vallées a tant de titrés à notre reconnaissance qu’il mérite
bien d’être renseigné en temps et lieu.
■ Votre tout dévoué F. Rostani..
L'Espagne et le Vatican d'aprPs Mniri.
L on connaît le mot de Canovas del Castillo en 1871 : « L’Espagne est le pays le
moihs religieux de l’Europe», et il est
constaté que le menu peuple et la petite
bourgeoisie fréquentent rarement les églises; qu’ils professent une antipathie à
peine dissimulée contre le prêtre et surtout contre le moine."'Il est même à présumer qu’ils seraient pour une politique
anticléricale s’ils n’avaient une peur instinctive et séculaire des hommes d’église.
M. Murri pense, et nous sommes de son
avis, que le catholicisme espagnol, fait de
mysticisme conventuel et de fanatisme
clérical, n’est qu’une sorte de religiosité
de type oriental. La masse est liée, comme malgré elle, à cette forme du christianisme par son manque même de culture, par la force de la tradition, par une
vie morale peu personnelle et presque
inconsciente. « Le catholique de ce pays,
dit-il, surtout dans le Midi, blasphème
comme un Toscan et porte une dévotion
immense à la Vierge ». Voilà pourquoi
l’attitude franchement antireligieuse est
rare.
L’aristocratie est foncièrement cléricale par intérêt politique tout d’abord,
par esprit d’opposition au peuple et surtout parce que les prévenances du clergé
ui donnent comme un air de noblesse féodale. La reine-mère est restée le centre
de cette noblesse intransigeante à laquelle
appartiennent aujourd’hui encore les
hautes chajjges de la cour. Elle est aussi
1 âme de l’opposition à la politique de Canalejas et ne se gêne nullement pour déclarer que le jour de la rupture avec le
Vatican, elle quitterait le pays avec une
partie de la noblesse. Celle-ci, malgré son
manque de réelle culture, à part quelques
rares et belles exceptions, exerce une influence politique considérable, appuyée
sur les hauts grades de l’armée et n’ayant
pas à compter avec une bourgeoisie riche
et instruite. La religion pour elle est surtout une institution sociale, un frein et
non pas une inspiration de la vie normale.
Aussi, c’est en toute sincérité que l’on
pousserait encore ce cri de fanatisme que
l’on entendait au temps de Ferdinand
VII et qui nous paraît monstrueux: « Vivan las Cadenas 1 »: Vivent les chaînes !
Le cléricalisme espagnol est d’une espèce particulière: sans contact avec la
culture des autres pays, sans crise salutaire, presque sans vie; n’en ayant que
l’agitation. C’est une institution nationale à conception médiévale, qui n’a rien
de commun avec la vie religieuse du catholicisme des autres pays; c’est la première des institutions publiques et comme le patrimoine collectif de la nation.
Pour que l’on ne puisse pas le taxer
d’exagération, M. Murri cite textuellement les paroles prononcées par un certain nombre d’évêques récemment, et
par le Vatican lui-même. « Vous voulez,
écrit Pie X, soutenir en Espagne la thèse
catholique et avec elle le rétablissement
de l’unité religieuse », ce qui signifie la
suprématie de l’Eglise contre l’Etat et la
condamnation de toute liberté de culte.
L appel lancé l’année dernière par la
Junia caitolica de Bilbao aux Navarrais,
les invitant à des réunions publiques de
protestation, íes Aplechs, se termine ainsi :
« Qu’il sefa beâu le en que vous lancerez:
Vive Jè|ûs-Christ et éon Eglise immalulée
fet souveraine ! »., t»' J ’
a Et,-el fait, pourquoi pas ? Est-ce que
la vie toute entière de la nation ne repose
pas sur la double base de l’Eglise ^ de
la monarchie ? En ce qui concerne lespremier point, 1 article ii de la Constitution,
aujourd’hui en pleine vigueur,^ dit textuellement: J ¡ ,
La religion catholique apostolique et
romaine est la religion de TEtat. La nation s’engage à défendre le culte et ses
ministres. Personne ne sera inquiété sur
le territoire espagnol pour ses opinions religieuses ni pour l’exercice de son culte,
sauf le respect dû à la morale chrétienne.
publique.dlun culte
quelconque ni aucune cérémonie ne sera
tolérée, à l’exception de celles de la religion de l’Etat. * ^
Par conséquent Penseigriehïént donné,
non seulement à l’école primaire, mais à
1 Université, devra se conformer à la doctrine catholique, et c’est à peine si, dans
la pratique, l’on adoucit la rigueur de ces
dispositions légales. , M. A.
{Journal de Genève).
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Quelle belle journée que
celle de dimanche dernier. Déjà au culte
du matin nous voyons" avec plaisir une
trentaine de membres de la Chorale de
Turin s unir ài nous. L’après-midi, à quatre heures, la Chorale au grand complet,
environ 60 membïés, devant un nombreux public ^çc^nru de nos différentes
Paroisses, ^exécuta avec maestria le riche
programme..déjà connu-par-nos-lecteurs
‘il mAfÎf Pï-pÿfi ¡a fté vwement
apprécie, mais ùoüs avôûà goûtè'd’une
manière spéèiale ¿ji flaendel
Nella noae silente m Brahms; ’La Sara^
banda di Goetz; Médi/àffon dï Massenet •
Tenebràe factae secut di Haydn 'et surtout
r Inno di Mendelssohn. dernier morceau a mis en évidence la valeur du prof
Del Marchi, l’ensemble admirable des
choristes et la voix sùperbe de soprano de
M.me Silva Romani. A l’issüe du concert
la Chorale chanta enedré urt chœur sur la
place du temple devant ùne foule qui exprima sa reconnaissance par de longs et
vifs applaudissemenis. ■*— Grâce aux
soins d’un Comité de dames, là Chorale
fut invitée à se rendre à PÀula Magna
ou l’GÎi servait dés rafraîchîssenients si
bien mérités. Le pasteur de la Paroisse
remercia vivement la Chorale et les artistes au nom de l’administration de l’Eglise et de la Pàmisse* de la Tour. Le Président dé la Chorale remercia à son tour
pour le bon accueil reçu.
Nous sommes heurèux de pouvoir annon^r que le concert, qûi était au bénéfice de 1 Ecole Normale, â produit la somme nette de frs. 300. ~"
Que la Chorale de Turin accepte l’expression de notre vive gratitude et nos
plus sincères remerciements.
Samedi soir, dans la grande salle de
l’Ecole Normale, sous la présidence de
M.r l’étudiant Coïsson, a, eu lieu la soirée
annuelle de la société l’Eco dello Studio.
Le public, assez nombreux, a joui des
travaux présentés.
PRARUSTIN. Sépultures: Le 21 mai
a eu lieu la sépulture, dans le cimetière
de St-Second, de Pasquet Marguerite
veuve Rosiaing, des Giacoutin, âgée de 84
ans. Nombreux convoi funèbre. — Le 4
juin, la sépulture de Gardiol Marthe veuve
Roman, âgée de 84 ans, des Bonin. —
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Nous çxprinïoils toute notre sympathie
chrétienne aux' familles affligées.
Mariage: Lé 10 juin 1914, dans le temple de Prarustina étébénl le mariage de
M.r Paléstri Arcangelo et de M.lle Rivoir
Clémentine. Nos meilleurs vœux de bonheur. * X.
RORÀ. Dimanche dernier, le président de la Commission exécutive, M.r le
pasteur E. Revel présida le culte et l’élection du nouveau pasteur de la paroisse.
Sur 69 électeurs inscrits dans les registres,
47 répondirent à l’appel et M.r le pasteur
David Forneron obtint 43 voix. En félicitant notre collègue, qui est si favorablement connu à la Tour, où pendant près
de huit mois il exerça un ministère fidèle,
en lui souhaitant une activité longue et
bénie dans son nouveau champ de travail,
nous tenons aussi à exprimer notre reconnaissance aux électeurs de Rorà qui,
d’une manière si compacte, ont su s*entendre pour adresser l’appel au nouveau
conducteur.
SARDAIGNE. Le président du Comité, M.r Giampiccoli, vient de nous
communiquer la mort de notre évangéliste à la Maddalena, Virginio Clerico. —
Nous exprimons à la veuve notre vive
sympathie chrétienne. — À propos de ce
deuil nous reproduisons textuellement
l’article de la Luce:
VIRGINIO CLERICO.
La mattina del 6 corrente due letteretelegrammi dell’egregio capitano Stella
da la Maddalena, giuntimi contemporaneamente, mi annunziavano e la malattia gravissima dalla quale l’evangelista
sig. Virginio Clerico repentinamente era
stato colpito e la morte avvenuta poche
ore dopo. Rimasi come fulminato. Pochi
giorni prima soltanto ero stato in rapporti
epistolari con lui per cose riguardanti
Pàpera. * '
Non avendo potuto recarmi io stesso
alla Maddalena per i funerali del comj pianto servitore di Cristo, andò, in vece
mia il pastore Bertinat di l4oma.
Da circa vent’anni il sig. Clerico era
entrato nell’opera della Chiesa Valdese,
in qualità di evangelista. Apparteneva
a famiglia piemontese, e prima di passare
alla Chiesa Valdese, faceva parte, se non
erriamo, dell’Ordine dei Carmelitani.
Dotato di cultura e di attitudini oratorie non comuni, si faceva ascoltare volentieri. E dovunque si trovò quale banditore del Vangelo adempì alla sua missione con attività e zelo.-Dopo essere
stato a Genoya, a Roma e a Napoli, lo
troviamo in alcune stazioni del Mezzogiorno e poi a la Maddalena a due riprese.
Non ancora sessantenne egli abbandona l’opera sua nella pienezza delle forze
e delle attività, chiamato da Dio in altra
sfera, nella visione delle cose celesti.
Alla afflitta famiglia, e specialmente
alla gentile sig.ra Clerico, esprimiamo ancora su queste colonne la nostra viva e
profonda simpatia cristiana.
^ E. Meynier.
He Hi
La Direzione della Luce presenta le sue
profonde condoglianze alla sig.ra Lisa
Clerico, gentile collaboratrice del nostro
periodico.
Ci scrivono da Orsara di Puglia:
Apprendiamo con gran dolore la triste
notizià; della morte del sig. Virginio Clerico, ministro evangelico alla Maddalena.
È stato fra noi per ben quattro anni
ad iniziare l’opera in questo paese per la
qualë âoiïri grandi sacrifici. Fu buono con
tutti,'àiiìicq di tutti, caritatevole anche
verso i più acerrimi suoi nemici. È indimenticabile alla mente di tutti gli orsa
resi la sua generosità, il suo carattere
forte e il suo animo nobile.
‘ . Alla sua gentilissima signora ed alLegregia sua suocera vadano le più sentite
condoglianze di tutta Orsara e in modo
speciale quelle della Chiesa.
* Antonio Concio.
' ' “i' "j ■ ■ *
* *
Con tredici ore di burrasca (e poi altrettante al ritorno) il pastore di Roma
sig. Giovanni Bertinat si recò a rendere
l’ultimo tributo della Chiesa al rimpianto
defunto. Il sig. Bertinat giunse alla Maddalena domenica alle 10. La salma era
stata trasportata nel luogo di culto; i funerali dovevano avvenire il giorno stesso
alle 17.
All’ora fissata la cappella si riempì let' teralmente di persone. Il pastore tolse a
testo del discorso funebre le parole dell’apostolo Paolo; « Ho combattuto il
buon combattimento... ».
Terminata la cerimonia si formò il corteo. Dietro la bara veniva il Pastore in
toga, le Congiunte dSl morto, i Membri
della Chiesa e moltissimi conoscenti ed
amici. Il corteo passò fra due ale di popolò, e via via che procedeva s’ingrossava
di continuo; di modo che, uscito dalla
città, era ormai costituito d’un migliaio
incirca di persóne. È uso alla Maddalena
di fermarsi, negli accompagnamenti funebri, appena fuori della città, sur un altipiano magnifico che domina l’immenso
mare. Quivi il corteo appunto si fermò
e, dopo il discorso d’un egregio cittadino
non evangelico, parlò il sig. Bertinat, pigliando a testo una frase profetica suggeritagli dal grandioso spettacolo che gli
stava dinanzi: « Il mare non sarà più »;
è questo testo non gli impedì di sollevarsi
in alto trattando delle dolci promesse
evangeliche concernenti la vita avvenire :
« Oggi sarai meco nel Paradiso » ha detto
-Gesù al ladrone inorente. Quel migliaio
di pèrsone, *ffà“ cui spiccavano ufficiali
dell’esercito e specialmente della marina,
in alta uniforme (essendo domenica
^giorno dello Statuto) ascoltarono con
viva e commossa attenzione il discorso,
che non fu soltanto un discorso funebre,
ma al tempo stesso un discorso d’evangelizzazione. La moltitudine degli uditori
avrebbe potuto essere ancor più numerosa; se in quell’ora nella piccola elegante
città non ci fossero state una festa civile
in un Circolo e una funzione religiosa
nella Chiesa della Trinità, ch’è un’antica
Chiesa sul monte.
Dall’altipiano prospiciente il mare, il
mortorio prosegui con le congiunte del
sig. Clerico, gli altri Membri di Chiesa e
un certo numero d’amici fino al lontano
camposanto. Alcune belle corone facevano tornare a mente quella gloriosa che
il Cristo ha promessa ai suoi fedeli. Eran
cinque le corone: della Consorte, della
Suocera, .della Chiesa, di un Evangelico,
degli Amici. Donna Francesca Garibaldi,
la vedova dell’Eroe, era venuta alla casa
in lutto a recare con le proprie mani fiori
di geranio colti nel suo giardino.
Il giorno dopo il seppellimento, cioè
lunedi, il sig. Bertinat si recò alla vicina
Caprera, che dista dalla città della Maddalena soltanto di un’ora all’incirca e che
è congiunta all’altra isola mediante un
ponte di ferro girevole. Donna Francesca
accolse con molta cordialità il Pastore;
gli fece visitare la casa e segnatamente la
camera ove morì Giuseppe Garibaldi ed
ove nulla è stato mutato dal 2 giugno
1882; gli offrì belle cartoline del luogo
dopo avervi apposta la propria firma, e,
saputo che il sig. Bertinat ha un bimbo '
presso i nonni alle Valli Valdesi, gli diede
una cartolina con la firma da mandarsi al
figlioletto lontano.
Ed ora, alia Vedova del sig. Clerico e
alla Suocera, che ebbero la forza di accompagnare fino all’ultima dimora terrena il loro diletto, vada di nuovo il nostro più fervido pensiero di simpatia e di
affetto cristiano. .^Ê^ÊKÊÊÊÊÊÊ^
SICILE. La conférence de ce district
a, elle aussi, demandé, comme celle des
Vallées, à peu près dans les mêmes termes, de modifier l’article se référant à
l’électorat dans l’Eglise. Elle a nommé
comme ses représentants au Synode MM.
Maugeri, Passalacqua ¡let lé prof. Falchi.
Nouvelles et faits divers.
SUISSE. Un petit temple a été inauguré, lé mois dernier, à Saxon (Valais),
où se trouve une modeste communauté
protestante pourvue d’une école. Ce temple servira de lieu de culte pour les coreligionnaires .de la contrée située entre
Martignÿ et Sion.
— Le canton de Vaud comptait, en
1900, 242.811 protestants et 36.980 catholiques. Les statistiques de 1910 accuse n| les chiffres de 260.397 protestants et
51.88Ò catholiques. Ceux-ci, qui à Lausanne, où ils sont près de 20.000, n’avaient que deux églises, sont en train
d’eShonstruire une troisième de style roman, qui coûtera environ 700.000 francs.
L’agglomération genevoise comptait,
à la fin de 1912, 136.708 habitants, dont
76.5193' Suisses contre 58.976 étrangers.
Les catholiques sont au nombre de 71.514
(dont 29.791 Français et 18.727 Italiens),
conte 60.826 protestants et 4.368 adhérents d’autres cultes (Israélites, grécorusses, etc..)., Depuis 30 ans, on a construit, à Cïenève èt banlieue 8 églises ou
chapelles catholiques.
ff- {Evangile ei Liberté).
-Ÿ.Lé Synode de l’Eglise nationale de
Neiffihâtel s’est réuni, au Château, le 28
mait . ^ -.V?-, •
Le rapport de gestion donne la statistiqi^ suivante relatife aux petes pastoraux: baptêmes, 13^; adoi^ions à la
SaMte-Cène, 1526; nmriagesÎTO09, et Services funèbres, 1Î46; tous, ces .actes, sauf
les enterrements, sont en diminùtîôn sur
l’année précédente. ||
Au point de Vue financier, l’exercice
1913 a été bon grâce à de beaux dons faits
par des particuliers, is )
Le Synode prend en considération la
pétition concernant.l’électorat féminin
et le bureau est chargé de faire un rapport
suir cette question à la prochaine session.
l\ou?el]es pôlîliqües.
La répercussion des événements d’Ancone a été très violente dans toute l’Italie. On a eu des grèves dans presque toutes les grandes villes, des bagarres, des
blessés partout et des morts en plusieurs i
lieux. Les éléments troubles des bas-fonds
ont profité de la confusion pour s’abandonner à des actes de pillage. Les troupes
ont supporté stoïquement les insultes et ’
les coups de pierre: ce n’est que pOussés
à bout que les soldats ont eu recours aux
armes et cela très rarement. Maintenant
le’icalme est rétabli, la grève a cessé; les
employés des chemins de fer ne se sont
pas mis en grève si ce n’est que dans quelques centres comme Bologne et Plaisance.
Le président du Conseil, dans le débat
qui a eu lieu à la Chambre, a pris courageusement la responsabilité des mêsures
prises pour rétablir l’ordre. Il a été très
applaudi et dans le vote qui a suivi sur la
question de confiance il a eu une majorité
de 142 voix.
pans les provinces de Ravenne, Ancône et Forli, les événements de la semaine dernière ont pris un caractère plus
grave qu’ailleurs. C’est plutôt un mouvement révolutionnaire qui s’est dessiné,
avec gouvernement provisoire, barricades, suppression de tout régime légal. À
Imola on a construit des barricades et
pétrôlés des édifices. Le général Agliardi
et quelques officiers ont dû rendre leurs
armes aux rebelles et rester pendant quelques heures leurs prisonniers. Cette dédition a provoqué la punition du général
qui vient d’être mis en disponibilité. Les
troupes ont eu raison de cette rébellion
qui ne s’explique pas encore très clairement. Un commissaire de police a été assassiné, plusieurs soldats et officiers grièvement blessés. On a même proclamé la
république à Lugo, croyant que le mouvement antidÿhastique était général en
Italie. Par contre à Rome, à Milan, à Tqrin et autres localités, dès manifestations
en l’honneur de l’armée ont été organisées
et de chaleureux applaudissements ont
montré que les ennemis .de Tordreseti, de
la légalité sont encore, heureusement, èh
minorité.
V '/
— Les élections administrativés ont eu
lieu dimanche dans plusieurs*grandes villes. À Rome, Turin et Gênes les partis
constitutionnels ont remporté uhe victoire complète. À Rome le bloe déml^cratique est battu sur toute la ligne? Un’aum
que les sièges de la minorité sa liste ayant
remporté de cinq à six mille voix dé
moins que la liste des libéraux. À Turin lù
proportion est à peu près la même;Mè si^nateur Frôla marche en tête de la liste d^tô
vainqueurs. Par coùtre, à Milán lès so‘cialistes ont gagné et la métropole de la
Lombardie aura une administration entièrement nouvelle. À San RenjOiles Socialistes élus sans compétiteurs ont.,,décliné leur mandat à cause du nombre
exigu des votants. , ,. y -1^ ' ■ (y
FRANCE. Le ministère Ribot n’a p^
eu qUarante-huit heures de vie. Dès ^
première apparition devapt lá'Chambíe
il ;est resté en- minorité dans la question
de confiancè et il a du sé retirer.* Mir'^yiani, nouvellement sollicité, á conseifci
à céder poqr le,jnon^,nt Siiy^î^(uesti|
‘du sfervieé miffifeire^dont il^^oudrà
abréger la durée), et iLaTapideme
à composér|un nouveau cabinet qui?^
déjà essuyé Te premier feu. Ee^ programme du nouveau cabinet ne difîte pas i^e
celui de M.r Ribot et íes socialistes l’attaquent avec la même vigueur. Mais ||i
Chambre approuve les déclarations #
M.r Vivian! par 362 voix contre Îâ9 m
100 abstentions. î:
ALBAN lE, L^enquêta a déin<»tréhpe
nos compatriotes arrêtés à Durazzo
étaient parfaitement innocents des accusations de complot qu’on leur^ lançait.
Pourtant ils n’ont pas éneore^ obtenu
pleine satisfaction. Mais il s’agit maintenant de faits bien plus graves. Les insurgés, musulmans ont attaqué la ville et
peu s’en est fallu qu’ils ne Peussénj prise.
Le siège continue; les puissaq^s-pnt envoyé des navires de guèrre èç,^as'qu’un
débarquement sTmpose(lLfecol¿heÍ.’Thomson, chef de la gendarmerie holla^àise a
été tué en défendant la ville. Là,;situation du prince ne pourrait être plüs^ précaire. ' . .. ■ L.
...........■__:... -.. .
PRO-scuola'normàle.
40»^ Lista di
Comitato di TorrÌ: ' PEllicÉ e LüSERNA S, Giovanni: Sig., Vinay, di Spezia, L. 5 —' Sig,rg: Marta, Terzano-lfOns,
L. 1 Sig. Malàn, pastore battistà, 1*. 10
— Sig. Bertalot Antonio; di Àbbadiày Al
pina, L. 20—„Sig. J. Strong,’L,rlQ —Sig.
Sacaggi, proprietario r] di Tórre J^éHice,
L. 20. - ^ -'i.j, ! i.
Provenienze diverse: Sig. H.'E. f^'ox
L. 252,70*'—.Sig.ra Mary A. G. ÌBiii|se,
L. 126,35 — Sig. Pedro Tourn, di Alejandra, L. 220 — Sig. Luis Tourn, Id., L. 22
— Sig. Julio Tourn, Id;, L. Sig.ra
T. Rosa Tourn, L. 22. ’ ' '' /
Totale 40a Lista; L. 731,05
Liste precedenti . , » 222.306,86
TOTALE GENERALE L. 223*037,91
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RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
'ndeneliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora.- — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
Signori MIGONE <S C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
ini ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il
IT.. ..1. I. ui .1 j .. minimo disturbo neli’applicazirme.
»oM'Ejia .della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco,
sono pienamente cònymto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
® *’‘2"i*'eria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le peliicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono piu, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO
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