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Soixante-deuxième année.
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L ËGPJ DES VIILEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
raiX D’ABONNEi^ .5^
Vallées Vaudolses .... »,,
Italie (en dehors des Vallée^' ^
Etranger .... • • •
Plusieurs abonnements Î ^<fe adresse
Etats-Unis d’Amérique . ... . •
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L. 8,
Poar 6 mata
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10,*2049,1 doll.
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6,
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Ob s'abonne 1 à Torfe Pellict, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssok, professeur,
Torre Pellice — pour l’Adnainiatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 70 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
VS Le Naméro: 95 centimes vs
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Monsieur Frank Ilins aux Vallées.
Quelques Paroisses de nos VcMées auront prochainement le plaisir et le pri'ffilège d’avoir pendant quelques jours M. le
pasteur Frank Thomas, qui a aimablement
consenti à venir y présider des réunions
d’édification et d’appel). Nous en donnons
ici le programme, en demandant dès maintenant à Dieu de bénir, pour nos chères
Eglises, la visite de son vaillant Serviteur.
Sapiedi 13 mars : La Tour — Dimanche 14 mars : La Tour, Angrogne et SaintJean — Lundi 15 mars : La Tour et SaintJean — Mardi 16 mars : ViHar et SaintSecond — Mercredi et jeudi 17 et 18 mars:
Turin. Pour la Commission de District
L. Marauda, président.
S ce P im iODiK.
►i
B y a des gens qui, entre le noir ét le
blanc, préfèrent le gris qui a un peu de
l'un et de l’autre.
Plus d'un, qui se dit disciple de Celui
qui a enseigné : « Que votre imrole soit
oui, oui ; non, non », trouve expédient —
sous prétexte de concession amicale et de
l^rgqur d’esprit — de compléter un « oui »
par la prudente formule : « jusqu’à un certain iioint » et un « non » avec quelque
autre restriction analogue.
Or, l’enseignement du Christ va bien
au-delà du simple cas d’une forme verbale
dans un serment : il implique une foncière sincérité de cœur et une droiture
d’esprit qui s’expriment, sans équivoques,
dans tous les moments de la vie de ses
disciples. Il est de la plus grande importance, dans l’intérêt de nos principes évangéliques, que nous étalions nettement la
couleur de notre drapeau et que nous énoncions, sans de cauteleuses circonlocutions,
les fondements inébranlables de notre foi.
Ces réilexions me sont dictées par certaines manifestations que les circonstances
spéciales que nous venons de traverser ont
suggérées, dans notre monde évangélique,
a telle ou telle autre église particulière.
Il est hors de question et au-dessus de
quelconque doute, pxjur ne parler que., de
1 Eglise Vaudoise, qiue ses membrêb'* ont
pris une vive part au deuil qui a frappé
la Maison Royale. Les Vaudois n’en sont
pas à donner des preuves de leur loyal
attachement à la famille régnante. Nos
pères ont poussé leur loyalisme jusqu’à
baiser la main qui les frappait, à ne jamais faillir — sur l’exemple et la recom
■I
mandation des apôtres (1 Pierre II, 13,
17 ; 1 Tim. II, 2) — d’honorer leurs souverains et de prier pour eux, même lorsque ceux-ci se laissaient entraîner à signer de cruels édits de persécution.
I.a noblesse chevaleresque de leurs sentiments a été jusqu’à héberger et à cacher
un de leurs princes fugitifs, déjà leur persécuteur, au jour de ses déboires.
iDonc, aucun soupçon ne saurait être
élevé contre eux, s’ils ne se sentent pas,
par respect de leur conscience, d’émuler
leum compatriotes catholiques romains
dans leurs pompeuses fonctions de suffr^e.
Il n’y a pas lieu ici d’entamer une discussion polémique sur le principe religieux
i^cn question. Nous établirons tout simple
ment, que, pour xm bon catholique rohiain
et conformément à sa doctrine en la ma. tièrq, c’est plausible et tout à fait logique
de multiplier les messes de requiem, vu
qu’on n’en dira jamais assez, même pour
les âmes les plus vertueuses et les plus
pieuses, afin de hâter leur voyajge de la
terre au ciel.
Nous ne discutons pas davantage — pour
le moment, au moins — que dans un Etat,
qui a une confession religieuse spéciale —
en vertu du premier article de sa charte
— gouvernement, provinces, municipalités
et associations nationales de tout genre se
croient en devoir, le cas échéant, d’ordonner et de faire les frais des cérémonies
religieuses de suffrage.
Mais ce que nous ne saurions admettre,
ni approuver, c’est qu’entraînés par une
erronée émulation, nous, protestants, voulions rivaliser, en cérémonies qui, certes,
ne sont pas inspirées par les mêmes croyances — ni ne doivent avoir la même signification religieuse — mais qui; aux yeux
du gros public peuvent paraître semblables aux autres par leurs décors funèbres,
leur musique empruntée aux plus célèbres
messes de requiem ou autres compositions
en usage dans la liturgie romaine.
Nous n’avons aucune étroitesse, * ni au
cun farouche puritanisme, mais chaque
chose à sa place et chacun à son poste.
Nous écouterons dans un concert de la
bonne musique, de quelconque auteur et
quel qu’en soit le sujet et quelle qu’en ait
été la destination primitive.
Nous assisterons avec respect et sympathie à une commémoration dans laquelle
on nous rappellera, pour que nous les imitions, les talents et les vertus d’un prince,
d’une princesse ou d’un grand citoyen, à
qui la patrie est redevable de bons et de
beaux exemples. Mais, de grâce, ne singeons pas des cérémonies religieuses qui
ne sauraient être en harmonie avec nos
principes évangéliques, et cela de peur
d’être laissés de côté ou en arrière dans
le courant actuel des manifestations
patriotiques !
Soyons ce que nous sommes en tout
temps, en tout lieu, en toute circonstance.
Rien m’attire la considération et l’estime
comme une inébranlable fidélité aux principes que l’on professe. Cela ne signifie pas
être des rétrogrades, des fanatiques, des
' êtres doués de courte vue ; c’est au contraire donner la mesure de nos propres,
réelles et vivantes convictions ; c’est ne
pas faire briller notre lumière à travers
les verres colorés que nous empruntons
aux voisins, si éclatantes et à la mode
qu’en soient les couleurs.
Soyons ce que nous sommes, sans fléchir
ni à droite ni à gauche, sans impatiences
quant au succès et au triomphe de la cause
. que nous représentons.
Nous semblerions oublier quelle est la
cause de quelqu’un qui est le « Victorieux » et qui nous offre les plus grandes
gàranties, puisque, un de ses premiers témoins et confesseurs, a pu nous dire de Lui:
« Jésus-Christ rat le même, hier et aujourd’hui et éternellement. Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères... » (iHébreux XIII, 8-9).
Ayant un tel Seigneur et Maitre nous ne
pouvons pas avoir professé hier une forme
f. . . J
de christianisme, aujourd’hui une autre
et demain une troisième qui sera mise au
point des idées courantes. Le même auteur
sacré nous a laissé cette très importante
exhortation : « Demeurons fermes dans la
foi que nous proifessons » (Hébreux III, 14).
9uoique adrrasée aux Hébreux, l’épître
qui contient ces paroles, malheureusement
a'est guère connue et par conséquent n’est
pas lue du tout par nos concitoyens
Israélites.
C’est ce dont je me suis persuadé en liant le discours prononcé par un grand
âbbin à l’occasion récente d’un service de
suffrage, auquel étaient présentes toutes
les autorités, dans la synagogue de notre
ville...
En présence des aiRrmations du dit rabbin, nous nous sommes dit : « Nous voilà
en plein syncrétisme religieux, prôné par
les fauteurs de raxiome : « Toutes les religions sont bonnes », aussi peut-on en
foudre sans scrupules Ira éléments mêmes,
qui de prime abord semblent s’exclure !
' Qn va loin lorsqu’on se place sur le terrain des accommodements et de l’opportunisme : c’est à ne plus s’y reconnaître. Ne
défigurons pas notre physionomie, sous le
l^inoeau de certains pèintres, dans leurs
4*roductions futuristes t gardons notre caractère de chrétiens évangéliques ; en un
mot : soyons ce que nous sommes.
* Arthur Muston.
AUX U. C. DE J. G.
Le Comité de Groupe des U. C. de J. G.
du Piémont adresse aux Unions les communications suivantes, et prie les Comités
Directeurs de bien vouloir en tenir compte
et d’en donner pleine connaissance à la
prochaine séance de leurs Unions :
1“ M. le docteur Fries, secrétaire général du Comité Universel des U. C. de J. G.,
viendra visiter les Unions des Vallées dimanche 7 mars. A’ 10 h. 1|2, ü présidera
de culte dans le temple de Pignerol, s’adressant surtout aux jeunes. Les unionistes
et la jeunesse de Pignerol, St-Second, Prarustin et des Paroisses de la vallée du
Cluson y sont très cordialement invités.
A’ 16 h., dans la salle de Sainte-Marguerite, à Torre Pellice, M. Fries présidera une réunion toute spéciale pour les
Unions, traitant les sujets les plus intéressants de leur programme. Les membres
des Unions de toute la vallée, du Pélis sont
vivement priés d’y participer. Il est de
toute importance que chaque Union y soit
largement représentée, afin que les paroles de M. Fries et la discussion qui suivra
aient les résultats les plus efficaces.
A’ 20 h., dans le même local de SainteMarguerite, M. Fries tiendra une conférence publique sur le mouvement mondial
des Unions Chrétiennes.
Considérant la personnalité remarquable de l’orateur, à qui est actuellement
confiée la direction générale du puissant
mouvement unioniste mondial, nous sommes sûrs que notre jeunesse voudra prendre part à ces différentes réunions.
2” Le dimanche 11 avril (dimanche après
Pâques), ro. C. de J, G. de Saint-Jean
célébrera le 75.me anniversaire de sa fondation, avec le programme suivant : 10 h.,
culte solennel - 12 h., dîner en commun
14 h., Convegno des représentants de toutes les Unions du Groupe, organisé par le
Comité de Groupe, d’accord avec T'Union
de Saint-Jean. Après la célébrafion de l’anniversaire de l’Union locale, un représentant de chaque Union sera invité à présenter un court rapport de l’activité de
son Union pendant cette année. Les Comités National et de Groupe, présenteront
aussi leurs rapports. La lecture de chaque
rapport ne devra pas durer plus de 5 minutes. Avec ces rapports et la libre discussion qui s’ensuivra, le Convegno constituera une conclusion utile et bienfaisante
à l’action de nos U. C. pendant la saison
d’hiver.
Une soirée récréative sera organisée à
8 heures du soir.
Les Unions sont priées, dès à présent,
d’envoyer à la fête et au Convegno Unioniste de Saint-Jean le plus grand nombre
de représentants. L’Union de Saint-Jean
offrira aux représentants des Unions lointaines l’hospitalité pour la nuit.
3" Comme préparation à ce Convegno
de clôture, le Comité de Groupe prie vivement MM. les Pasteurs de vouloir consacrer tout spécialement au mouvement
des Unions et de la jeunesse le culte du
dimanche 21 mars ; et invite les Unions
à préparer, le soir de ce même dimanche,
une réunion spéciale de prière et d’appel
à ce sujet.
4° Considérant la nécessité, pour chaque Union, de se préoccuper pratiquement des œuvres d’Evangélisation et des
Missions, le Comité de Groupe prie très
vivement les Unions de verser, en faveur
de ces deux œuvres, une partie de la recette d’une soirée de bienfaisance organisée par elles durant l’hiver. Ces sommes
pourront être envoyées au Comité de
Groupe, qui les trasmettra à la Vén. Table
Vaudoise (pour l’Evangélisation) et à la
Société « Pra del Torno » (pour les Missions). Cette offrande,, pour petite qu’effe
soit, sera l’expression pratique du profond
intérêt des unionistes pour l’œuvre de
Dieu. Le Comité de Groupe.
Pour le MonoEOt i HENRI ARNAUD.
24.me Liste de Sonscription :
Report 23.me Liste L. 38.958,80
Albert Garnier, missionnaire,
Chine, 20 - Frères Robert, Prov.
Cordoba, R. Argentine, 100 = » 120,—
Villar - Collectrice M.lle Judith
Giraudin : Subiasc : Elisée Puy,
5 - Sœurs Giraudin, 5 - J. Dan.
Fontana, 5 - Paul Fostel, 1
Madel. Salomon, 2 - Dan. Baridon, 2,50 - Jean Bouïssa, 2 - J.
Pierre Piene, 5 - Jean Cordin, 8
- Jean Vial, 5 - Sus. Pontet, 3
- ID. V., 2 — 'Piantà : Dan. Baridon, 2 - Dav. Bonjour, 2,50 Anna Valentino, 1 - G.mo Peyronel, 2 - Jean Davit, 5 - Jean
Bonjour, Barma, 7 - Rosine Costabel, Rouet, 2 - Marie Davit,
Id., 0,50 - Et. Davit, Artusot, 3
- Dan. Davit, Id., 2 = L. 72,50
- Collecteur Pierre MichelinSalomon: Garniers: Eva Caveglia, 10 - Paul Michelin-Salomon, 5 - Dan. Michelin-Salomon,
5 L. 20 = »
92,5(i
A reporter L, 39.171,30
■mi
2
»
J,.-,.
Chroniques du 17 féïrier.
Elles témoignent, comme vous allez le
voir, de la ferveur toute spéciale avec laquelle les Vaudois ont célébré cette antiée
la gravide fête de VEmancipation ; et, quoiqu’elles se ressemblent nécessairement
dam les détails, noîis croyons devoir les
imérer toutes — en les écourtant quelque
peu — à l’intention surtout de nos chers
frères établis hors des ValCées.
« H:
ANiGROGNE. Favorisés par un temps
exceptiottinellement beau, nous avons pu
voir le temple littéralement bondé par la
’ troupe joyeuse des enfants et des grandes
personnes, nombre desquelles ne s’y voient
pas souvent dans les autres occasions.
Le Pasteur rappelle brièvement les principaux personnages qui ont contribué à
r.Emancipq^ion, les combats intérieurs
qu’eUe a coûté au roi magnanime CharlesAlbert, et les réjouissances auxquelles elle
a donné lieu aux Vallées et à Turin.
Il donne ensuite la parole aux enfants
qui, pendant plus d’une heure, ont tenu
captive l’attention du public par leurs récitations, dialogues et chants. La Chorale,
dirigée par M.me Pons, chanta deux chants
patriotiques. Et voilà midi. Les enfants,
réjouis par le tambour du vieux barba Pin
et la fanfare, reçoivent la petite michette,
une plaque de chocolat et la br<x;hure, et
s’en retournent le cœur gai.
Notre gratitude va aux maîtres et aux
maîtresses d’école qui, malgré le peu 'de
temps disponible, ont cependant préparé
un aussi grand nombre de travaux, et tout
particulièrement à deux de ces dernières
qui, tout en ne prenant pas part à la fête,
se sont pourtant occupées à préparer elles
aussi leurs enfants pour les récitations.
C’est gentü de leur part,
A une heure de Taprès-midi, une soixantaine de personnes des deux sexes prennent part au banquet de la grande famille
vaudoise, servi copieusement, dans la
grande école, par MM. Bianchi et Rivoire.
Au dessert M. Pons, après un bref discouis, propose d’envoyer xme dépêche à
S. M. le Roi et l’autre au Président du
Conseil. Comme dans toute famille bien
unie, après un bon repas, on cause, et longuement, et chacun veut contribuer à
égayer la fête. Aussi avons-nous des chants
patriotiques par la Chorale de Saint-Laurent, des chœurs par la Chorale de Cacet,
des chansons vaudoises en dialecte martinal, des lectures en angrognin, des récitations, comédies, monologues français et
italiens, le tout intercalé par les joyeux
refrains de la fanfare locale.
Enfin, l’heure de se séparer arrive bien
vite, et chacun se dit « au revoir », s’il
plaît à iDieu, à l’année prochaine, avec le
cœur plein de reconnaissance.
Dans la soirée, presque tous les hrvcs
avaient leur falos, autour desquels les
chants joyeux de l’enfance et de la jeunesse disaient encore la joie débordante
des cœurs. A. d. M.
PS. Réponse au télégramme envoyé à
S. M. Victor-Emmanuel ; « Con grato anime Sua Maestà contraccambia il saluto
molto cortese e gradito. Mattiou »,
BOBI. Celui qui serait passé, dans la
journée du 16, sur la place de Bobi, aurait
sans doute été étonné de voir les enfants
entasser avec entrain des fascines, comme
on le fait, habituellement, pour le Statute.
La raison de cela ? Bien simple : sur la
proposition du maître d’école, les Bubiarels
ont résolu d’être vaudois le 17 février au
moins autant qu’au Statute, et pour commencer, Bobi étant une des rares Paroisses où la veiUe du 17 on ne voit pas s’allumer de feux de joie, on en a allumé un
sur la place. C’est un commencement, et
nous espérons que Tannée prochaine. Dieu
voulant, dans tous les hameaux de notre
Paroisse, et peut-être aussi de notre vallée du Pélis, nous verrons, tout comme
dans l’autre vallée, briller les feux de la
joie et de la reconnaissance.
Voici le 17. Un temps splendide, un soleü radieux éclaire cette beUe journée. Dès
10 h., les enfants défilent en cortège sur
la route ensoleillée, pour aller occuper
dans le temple les bancs qui leur ont été
réservés. A 10 h. 1|;2, le temple est bondé
et la fête des enfants commence. Le programme est très chargé et les jeunes artistes le développent avec enthousiasme.
La fête des enfants terminée, celle des
« grands » commence. A midi et demi, 55,
personnes sont réunies à T« Albergo del
Camoscio» pour participer au banquet
traditionnel. Déjeuner trfe animé, conversations empreintes de la plus grande cordialité. Nous sommes heureux de «constater que les Unions sont très honorablement
représentées (17 membres effectifs et 10
honoraires de la « Capitaine David Mondon». C’est un record qu’il nous faudra
dépasser Tannée prochaine). A la fin du
dîner, notre pasteur, M. H. Tron, après,
le petit discours de circonstance, porte un
toast à nos frères de TUnion Vaudoise de
Marseille qui, chaque année, fidèles à nos
traditions, fêtent aussi « le 17 ». Les discours terrmnés, les chants commencent, et
cest dans la joie saine que se termine le
« dîner du 17 ».
Le soir, à 8 h., les deux Unions ont eu
leur soirée traditionnelle, dont la répéti4%
tion a eu lieu samedi 20. Qu’il nous soit ^
permis de dire, modestie à part, que si
1 on en juge par les applaudissements '
nourris du nombreux public qui deux fois
a répondu à notre invitation, ces soirées
ont eu un plein succès. Il nous est interdit
d en dire_ davantage. Nous nous boiTierons
donc à remercier tous ceux qui, soit en
récitant, ou en chantant, soit en s’occupant
du service d’ordre, etc., etc., ont contribué à la réussite de notre belle fête essentiellement vaudoise. J. Pontet.
PRAMOL. La fête de l’Emancipation a
été solennellement célébrée. Dès la veille
furent allumés sur les hauteurs des falos
annonçant la grande fête vaudoise.
Le matin du 17, vers 9 h. 1|2, les enfants de toutes les écoles, favorisés par
un temps splendide, étaient là avec leiîrs
drapeaux.
Après le défilé d’usage sur Châtel, accompagnés par la fanfare de PeumJan, les
enfants firent leur entrée dans le temple
et prirent place aux premiers bancs, tandis que le public accouru en grand nombre remplissait tout l’espace demeuré libre.
M. Chauvie commença la fête par un
culte d’occasion sur le passage 1 Samuel
II, 6-8, qui avait été choisi jadis par M.
J. P. Meille, la première fois que les Vaudois de La Tour célébrèrent la fête de
l’Emancipation dans le temple des Coppiers, en 1848. Discours plein de patriotisme dont la note dominante était celle
de la reconnaissance, d’abord envers Dieu,
ensuite envers ceux qui avaient travaillé
pour obtenir l’émancipation des Vaudois.
On déroule ensuite un riche programme
de poésies et dialogues intercalés de cantiques religieux et patriotiques, dirigés par
M. Barthélemy Jahier. A la fin, tandis que
le public quittait le temple, on distribua
aux enfants, chocolat, oranges, biscuits,
plus la brochure d’Arnaud.
Vers midi, une soixantaine de personnes
se réunissaient dans une des écoles pour
un dîHer fraternel, très bien servi par M.
Jules Jahier. Des paroles d’encouragement,
de souhait et de fraternité furent prononcées par MM. P. Chauvie et Henri Reynaud, ancien de Peumian.
Le soir, à 7 h. Ij2, dans la grande école,
les deux Unions donnèrent une soirée récréative, présidée par le Vice-Président de
ronioh des jeunes gens, soirée qui a bien
réussi. ■ D. Gru,l.
SAINT-GERMAIN. Par une journée printanière, partout où se trouvait un groupe
Vaudois# on a célébré le 17 février. SaintGermain n’a pas fait eixception à la r^le
générale et, dès la. veille, une quantité de
feux de joie s’allumèrent sur les hauteurs
et dans les vallons pour saluer l’événement.
A 10 heures et demie précises — le tem
ple bondé d’auditeurs grands et petits —
on commença la fête par un culte, présidé
par M. C. A. Tron, qui rappela % grands
traits les quelque faits historiques qui
conduisirent les Vaudois à la liberté religieuse, ainsi que leur attachement à la'Bible ; après quoi la parole fut donnée aux
enfants qui firent honneur à leurs instituteurs, en récitant et en chantant avec
entrain.
h’agape fraternelle qui eut lieu à midi
et demi, réunit 90 Vaudois et Vaudoises,
heureux de rappeler les bienfaits de Dieu.
Les chants patriotiques furent enlevés
avec entrain et les discours ne manquèrent pas, tous accentuant la note vaudoise,
religieuse et patriotique.
Le soir, à 8 heures, la vaillante Société
des Jeunes Gens, avec le concours de quelques demoiselles, offrit au nombreux public une soirée récréative fort intéressante;
la recette allait au profit de VAsile des
’Vieillards. Nos vieillards, en effet, ne furent pas oubliés, en ce jour de fête, puisque MM.mes Pauline Balmas et Albert
Bleynat, ainsi que MM.lles Marguerite Balmas, Clotüde Revel, Ilda Revel et Lisette
Theiler leur firent la surprise d’un souper
fort apprécié.
Le 17 a été pour nous un jour de joie,
de reconnaissance et de bienfaisance.
N. N.
SAINT-JEAN. La fête de TEmancipar
tion a été célébrée avec beaucoup de solennité et d’enthousiasme dans cette Paroisse. iDès la veille, dans les endroits les
plus en vue des collines environnantes, de
nombreux feux de joie furent alliunés, et
le matin du 17, par une journée radieuse,
un très nombreux public venu de tous les
côtés se pressait dans le temple pour assister à la fête des enfants. Le culte commémoratif, fait par M. Tron, rappela que,
pour apprécier à sa juste valeur la liberté
dont nous jouissons, nous devons retourner aux souvenirs du passé, où nos ancêtres et leurs enfants eurent beaucoup à
souffrir. Il termina par un chaleureux appel à une vie plus digne de nos glorieuses
origines, à plus de fidélité à Dieu, à aimer
par dessus tout cet Evangile qui nous a
été transmis par nos pères à travers tant
de sacrifices.
Suit une série de récitations et de chants
à laquelle toutes les écoles prirent part,
ce qui dura plus d’une heure. Tout particulièrement goûtée a été la ronde de Dalcroze : Madame la neige, admirablement
chantée par les élèves des demoiselles Brochet et dirigée par elles. Ensuite on offrit
aux enfants du chocolat, une brioche et
la brochure à’Henri Arnaud, de M. JaUa,
ce qui termina cette première partie de
la fête.
A midi et quart, 105 convives se retrouvaient dans la Salle Albarin, ornée de verdure et de drapeaux, pour Tagape fraternelle. Le dîner fut en tous points à la satisfaction générale des commensaux ; tout
se passa à souhait malgré les éléments les
plus disparates ; les quatre discours qui
suivirent, tous admirables pour leur contenu à la fois historique et religieux, furent vivement applaudis. On comptait parmi les présents M. le commissaire Landolfi, auquel on offrit, comme souvenir de
cette date mémorable, VHistoire des Vaudois, de Comba, et VAlbo d’onore des soldats tombés au champ d’honneur. Le repas
fut égayé par le. chant de trois chœurs
de la Glorieuse Rentrée, chantés par un
groupe de jeunes filles en^ costume vaudois et par quelques jeunes gens.
Deux télégrammes furent envoyés : im
à S. M. le Roi et un à S. E. le premier
Ministre.
Le soir, dans la Salle Albarin, toujours
trop petite pour de telles occasions, TA. C.
D. G., dont les succès ne se comptent plus,
a donné une comédie de Nicodemi ; La
Nemica, suivie d’une farce amusante : La
Tombola. Pas n’est besoin de nous étendre sur le contenu des deux pièces jouées.
Qu’il nous suffise de dire que les acteurs
ont bien joué leur rôle respectif, parfois
ingrat, et que les personnages princiiraux,
M.Ues E. Ayassot, Ada et E. Gaydou, ainsi
que MM. James Gay et Paschetto ont recueilli les applaudissements les plus chaleureux tant leur rôle a été joué avec naturel, force et expression.
Dans les entr’àctes les demoiselles Albarin jouèrent, à quatre mains, quelques
morceaux de musique fort appréciés.
Nous exprimons notre vive reconnaissance aux organisateurs et aux acteurs
qui certainement ont dû se donner beaucoup de peine. Reporter.
SUSE. La petite congrégation, dispersée
le long de la vallée, n’a pas pu célébrer la
fête de l’Emancipation au jour fixé pour
la cérémonie, c’est à dire le 17. L’évangéliste nous annonce cependant que la date
mémorable a été rappelée, devant les frères réunis pour le culte du dimanche 14
courant, par une commémoration de M.
Bert, au cours de laquelle il s’est surtout
appliqué à faire connaître le glorieux passé
de l'Eglise Vaudoise et sa mission d’aujourd’hui, ainsi que les hommes — Charles-Albert en première ligne — qui furent entre
les mains de Dieu les instruments de notre
délivrance.
TRIESTE. Le Piccolo, de Triieste, annonce la fête de l’Emancipation que n^
frères ont solennellement célébrée le 1^
courant, dans l’église évangélique de Santa
Maria Mag-giore. Après la conférence fort
applaudie du pasteur Del Pesco sur le sujet : Figli che non tralignano (Enfants
qui ne dégénèrent pas), il y eut un excellent concert, vocal et instrumental (orgue
et violon) vivement goûté du nombreux
public.
VILLAR. Notre fête du 17 février a,
cette année encore, parfaitement réussi.
Le programme habituel a été développé à
la pleine satisfaction dœ grands et dc’s
petits. Nous n’entrons pas dans les détails que chacun connaît, pour ne pas occuper inutilement une demi-colonne de
l’Echo. Disons seulement que instituteurs
et élèves ont bien mérité les applaudissements de l’imposante assemblée. Particulièrement goûtés les cantiques chantés par
les enfants et le Serment de Sibaud enlevé avec entrain par la Chorale.
L’agape traditionnelle des adultes ne
réunit que 45 convives, ce qui est tout à
fait trop peu pour lè Villar. Espérons de
ne plus avoir à déplorer cette lacune à
l’avenir. Par contre, la brochure du 17 février continue d’être très appréciée parmi
nous. Dès la veille de la fête, les 325 familles dont se compose actuellement la Par
roi^e, avaient reçu chacune un exemplaire
de l’excellente brochure : Henri Arnaud.
Un grœ mrei à M. le prof. Jean Jàlla pour
\
nous avoir retracé d’une façon si captivante la vie et l’œuvre de notre plus
grand héros.
La collecte en faveur de la Société d’Histoire Vaudoise produisit la somme de L. 50.
» ■ B. S.
A
{A suivre).
CHRONIQUE VAUDOISE.
BORDIQHERA. Le missionnaire émérite
M. Louis Jalla a donné dernièrement, dans
le grand salon de THôtel Belvedere, une
conférence, avec de très belles projections
lumineuses et fort goûtée, sur la Mission
du Zambèze. Ce fut un vrai succès, à en
juger par l’abondante collecte — 850 lires
— faite à Tissue de la réunion au profit
de la Société de Paris.
—- Nous saisissons l’occasion pour souligner le pressant appel que M. F. A. Billour adresse dans La Luce au profit de
l’Institut Vaudois de VaUecrosia. La situation financière de.Texercice en cours est
fort critique, affirme le Directeur de TŒu- »
vre, qui voudrait lui êveüler des sympathies dans toutes nos Eglises. L’institution
si florissante sous tous les autres rapports,
et (ÿune si grande utilité, ne doit pas avoif
son avenir compromis faute de ressources,
et mérite qu’on s’intéresse à elle de façon
tangible... et généreuse.
3
f
*< ÎB..
I’
J
LA TOUiR. La soirée récréative dite du
17 février eut une • deuxième édition samedi dernier et fut encore un succès, un
plein succès : saUe archicomble, comme
toujours ; acteurs toujours plus sûrs d'euxmémes, toujours plus naturels et désinvoltes ; chœurs bien préparés, enlevés avec
entrain et vivement goûtés. Bref, rm résultat si encourageant pour nos artistes,
chanteurs et chanteuses... que Romanticismo (chœurs compris) sera encore répété
samedi 27 courant, à 8 h. 1|2, à l’Aula Magna, où vous verrez nouvellement accourir un trœ nombreux publie, à ne pas en
douter.
— Le prof. Faichi a donné, dimanche
soir, à Sainte-Marguerite, devant un très
bel auditoire, une excellente conférence
ayant pour sujet: Nel mare vasto e tempestoso. En une synthèse aussi rapide
qu’abondante, l’orateur passe en revue les
transformations radicales, les bouleversements politiques, sociaux, économiques,
géographiques, scientifiques, philosophiques, etc., qui se sont produits dans ces
trois derniers quarts de siècle et leur inévitable répercussion sur la société actuelle
et tout particulièrement sur la jeimesse,
toujours plus avide de jouissance, toujours
plus entraînée à brûler les étapes. iDe là
la nécessité, pour ne pas sombrer dans
cette mer agitée, de s’accrocher à la seule
ancre de salut. Qui va nous donner la force
et la direction?, conclut-il. Uniquement
l’inspiration chrétienne de la vie, telle que
l’a vécue Jésœ. Le triomphe appartient à
l’idéal chrétien et à celui qui fera le don
•de sa vie pour suivre les traces du Maître.
— M. Florentin Revél, que maints de
nos lecteurs des Vallées ont connu et: aimé,
a expiré à Rome, après de longues souffrances, le 13 courant. Ses funérailles, qui
furent « une manifestation solennelle d’estime pour le défunt et de sympathie chrétienne pour la famille », dit La Luce, eurent lieu le dimanche 14 courant, dans le
temple de Rue IV Novembre, où un nombreux groupe d’amis remplissait la vaste
enceinte. M. Bonnet préside le culte proprement dit, tandis que le prof. Rostagno,
au nom des amis, évoque la figure sereine
et bonne, à la foi simple, de l’ancien condisciple. M. P. Bosio termine par la prière,
après laquelle le cortège accompagne un
bon bout le char funèbre vers la gare, le
corps devant être transporté à La Tour,
pour y être inhumé dans la tombe de
famille.
. Un deuxième service funèbre, présidé
par m;. J. Tron, eut lieu jeudi, 16 courant,
dans le temple de La Tour, où bon nombre d amis de la famille étaient accourus
pour rendre les derniers honneurs au cher
disparu et l’accompagner ensuite au cimetière, où le pasteur émérite M. B. Revel
adresse encore à Dieu une fervente prière.
Nous sympathisons de tout cœur avec
la famiUe affligée que nous recommandons
au Dieu des consolations.
PRAMOL. Le 18 courant, un convoi funèbre accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de HéVêne Long feu
Barthélemy, des Plencs, décédée dans sa
14.me année. Notre sympathie chrétienne
est assurée à la famille en deuil.
D. Grilp.
SAINT-GERMAIN. En fait de chronique,
pendant ces dernières semaines nous avons
eu quatre décès : Marthe Roman veuve
Rot), originaire de Rocheplate ; Ferdinand
Longhi, de Gênes ; Henri Pons, des CheJievièrcs, frappé par un coup d’apoplexie,
et Henri Jahier, enlevé à l’affection des
siens à Tâge de 59 ans. Ce frère," connu
par sa bonté, son activité, son attachement
à l’église, a passé par de longues souffrance, acceptées avec courage et foi.
lout a été tenté pour sa guérison., mais
malgré les secours de la science et l’affection des siens. Dieu l’a rappelé plus haut
où il n’y a plus de souffrances. ï^otre sympaüîie est assurée à toutes ces familles
frappées par le deuil.
— M.me Clémentine Jahier a fait par
venir aux Institutions Hospitalières et à
l’Asile de Saint-Germain, en souvenir de
son mari M. Henri Jahier, la somme de
L. 500. N. N.
LES RÉUNIONS DE JANVIER
au Comité Universel des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens
à Genève.
Soixante-trois rejjrésentants des A. C. D.
G; de vingt-trois pays se sont rencontrés,
à Genève, au cours de la dernière semaine
de janvier. L’Italie était reprœentée par
le président de l’Ünion Chrétienne de Florence, M. G. B. Giorgini, par l’avocat C.
Gay et par M. Carlo Lupo. Le lundi, le
mardi et le mercredi furent consacrés à
la discussion des sujets à traiter à la Conférence d’Helsingfors. Il était enténdu, depuis que le Questionnaire avait été envoyé de Genève, que les réponsies qui y
seraient données orienteraient la préparation du programme d’Helsingfors. Les
questions ont été si nombreuses qu’il fallut faire un choix, et présenter les sujets
choisis de la manière la plus appropriée.
C’était le but principal des délibérations ;
mais on se servit aussi de cette rencontre
pour mettre en valeur des méthodes de
discussions par groupes qui pourraient
être utilisées lors de la prochaine Conférence universelle. M. le prof. Harrison Elliott, qui était venu des Etats-Unis précisément dans le but de participer activement à une conférence au cours de laquelle
discuteraient les leaders des groupes auxquels on songe pour Helsingfors, et qui
fut désigné comme président de cette Conférence, se trouva en face de secrétaires
unionistes et de délégués de plus de 20
pays, leaders moins malléables qu'un groupe
d’adolescents de son propre pays.
Cependant les discussioi^ et le véritable
esprit d’humilité chrétienne, avec lequel
le professeur H. S. Elliott accepta les critiques et les suggestions qui lui furent faites, rapprochèrent les délégufe les uns des
autres, et de leur commun Maître. Le vendredi, lorsque se réunit la Commission générale d’Helsingfors, et que la sous-Commission, présidée par le professeur H. S.
Elliott, présenta une série de sujets à traiter à Helsingfors, ceux-ci furent adoptés
unanimement et avec enthousiasme. Ce
sont les suivants :
'Pour le lundi 2 août : Nouveaux idéals
de la jeunesse au milieu de la situation
actuelle du monde et le message du Christ.
Pour le mardi 3 août : Conflits des devoirs en face desquels se trouve la jeunesse
aujourd’hui.
Pour le mercredi 4 août : Source et
puissance de la vie nouvelle en Christ.
Pour le jeudi 5 août : La tâche des U.
C. J. G. dans le monde d’aujourd’hui.
L’Exécutif du iComité Universel, au
cours de sa séance du samedi, accepta égaléinênt les propositions et nombre d’autres,
présentées soit par la Commission Générale
d’Helsingfors, soit par la Commission de la
branche Cadette qui siégea le jeudi.
■ Parmi les résolutions votées il s’en trouvait une relative au projet d’établissement
à Genève d’un Institut pour la formation
de directeurs d’exercices physiques. La
coopération des amis de Springfield rendrait possible la réalisation de ce plan.
En dépit de différences d’opinions et
même de points de vue qui furent franchement exposés, l’action de l’unité d’esprit se fit sentir tout au cours .de ces séances. Cette action fut manifeste pendant
l’heure des témoignages qui eut lieu à la
fin des trois premiers jours de délibéra-,
tion. Les témoignages personnels se suivaient, montrant que ces discussions
n’avaient pas servi qu’à éclairer l’esprit
des participants sur plusieurs points, mais
qu’elles leur avaient procuré une expérience spirituelle profonde. L’un des témoignées les plus touchants fut celui d’un
délégué polonais : il était venu à Genève
sous l’impression de l’inquiétude dans lar
quelle vit son pays, qui redoute les dangers pouvant surgir soit de l’Orient, soit
de l’Occident, soit de la situation économique, sociale et intérieure de la ¡Pologne ;
il avait trouvé à Genève des frères allemands animés du même amour pour le
Christ et il avait pu serrer leurs mains en
pleine et entière confiance fraternelle.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
En souvenir de Gaydou Daniel, la veuve
Fanny Gaydou et famille, Pomona, Californie (par l’entremise de M. P. Gay,
géomètre), L. 100._____________________
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Saint-Jean, avec huit pièce. S’adresser
au prof. S. Tron - Via S. Pietro, 4 >
Pinerolo.
NOUVELLES POLITIQUES.
Après un court séjour à Milan, M. Mussolini est retourné à Rome pour reprendre son activité.
Le ministre des finances, sénateur Volpi,
a réuni, la semaine dernière, les directeurs des grandes, banques italiennes pour
examiner la situation financière du pays
et étudier les dispositions les plus aptes à
faire face à la pénurie de monnaie circulante et à sa faible affluence aux banques
et dans Tindusti^ie. Une des premières mesures qui ont été prises, en vue de faire
face à ce dernier inconvénient, a été la
diminution du taux d’intérêt des bons du
Trésor ordinaires, qui a été porté à 5 1[2
pour Cent.
La loi concernant l’institution du « podestà» dans les communes d’Italie ayant
été approuvée par la Chambre et par le
Sénat, le Ministère de l’Intérieur déploie
une grande activité pour son application
prochaine. D’après un récent calcul, nous
aurons dans tout le pays 7.300 « podestà »
qui, au dire de quelques journaux officiels,
devront être tous installés le l.er juillet.
Un dernier écho de la polémique sur le
Haut Adige nous est apporté par le discours prononcé par le Chancelier autrichien, au cours de son exposition faite à
la Chambre au sujet des rapports entre
l’Italie et l’Autriche. ,Dans ce discours,
très modéré, le Chancelier a rélevé les
déclarations suivantes de M. Mussolini au
Ministre autrichien à Rome : « L’Italie ne
peimettrait jamais un changement de la
situation, et ne tolérerait pas l’annexion
de l’Autriche à l’Allemagne, mais aucun
combattant ne traversera jamais la frontière du Erennero » et, en manifestant le
dfeir de vivre en bonne amitié avec le peuple italien, M. Ramek a recommandé le
calme, surtout à la presse, y compris l’italienne, au sujet de la question du Haut
Adige. A la suite de ce discours, M. Mussolini a fait demander des explications par
notre Ministre à Vienne. Vu que les explications ont été satisfaisantes, l’incident
désormais peut être considéré comme définitivement clos.
La situation du bilan, d’après le sup-'
plément de la Gazette Officielle qui vient
de. paraîtrej présente au 31 janvier une
balance active d’environ 300 mülions conr
tre 168 millions de déficit de l’année dernière pour la même période de temps.
Par contre le déficit commercial (exportations et importations) pour l’année 1:925
est toujouis d’environ 8 milliards, tandis
qu’en 1924 il n’était que de cinq milliards.
— France. Le Sénat va commencer à son
tour la discussion sur les projets financiers de M. Doumer, dont plusieurs avaient
été repoussés par la Chambre au cours de
sa discussion interminable. Le Sénat va
donc réintroduire dans les projets en question environ 3 milliards et demi de nouveaux impôts qui, avec ceux approuvés
par la Chambre, feront un total d’environ
5 milliards de francs, chiffre minimum que
le Ministre peut accepter et qui néanmoins
ne fera pas éviter l’inflation monétaire.
Dans l’entretemps le change du franc a
encore considérablement baissé à Londres,
où il est à 135, tandis que notre lire est
toujours cotée à 120.
— Amérique. La ratification de l’accord
italo-américain de Washington a rencontré
une forte opposition au Sénat, qui en a
renvoyé la discussion à la prochaine session, au vif regret du président Coolidge.
Cette opposition du Sénat américain nous
paraît assez étrange si on considère le fait
que les conditions que nous avons obtenues de l’Angleterre pour le règlement de
notre dette sont même meiQeures que celles que nous ont faites les Etats-Unis.
t.
Voir Abonnements payés en 4“® page.
• NOCERA'UM
, (Sorgente Ahgelic A)
Acqua MineraledaTavola
bibliographies.
Edouard Schneider : Les Heures bénédioUnes •— Bernard Grasset, éditeur - Paris — 9 francs.
cD’après sa provenance et à certains indices presque insaisissables, j’ai lieu de
croire qu’ü s’agit d’un livre écrit par un
protestant, ce qui n’aurait pas la moindre
importance, s’il nous fallait l’examiner uniquement au point de vue littéraire. Mais
l’ouvrage a une autre portée, un autre
but, à ce qu’il nous semble: il se propose
de poétiser la vie des moines bénédictins,
de l’idéaliser, d’exalter leur renoncement,
leur vie exemplaire, leurs vertus exceptionnelles, leur immolation volontaire, leur
spiritualité, et, je serais presque tenté
d’ajouter, leur sainteté ; et cela en
un style charmeur qui vous ¡berce délicieusement. ..
Je ne dis pas que les protestants pourraient en être choqués, non, car ils ont
des vues larges et savent, au surplus, tout
ce que la science et les lettres, surtout
au moyen-âge, doivent à ces foyers de
culture que furent et que sont encore les
couvents bénédictins ; ils savent également
qu’il y a, dans les couvents, « des âmes
affamées de pureté, de vrais disciples du
Christ ». Mais les protestants — j’entends
ceux qui ne sont pas afijigés de certaines
nostalgies — qui veulent un christianisme
agissant plutôt que mystique, ne peuvent
que regretter de voir tant de chrétiens
d’élite — s’ü n’y avait parmi eux que des
chrétiens d’élite ! — s’isoler de la société
sous prétexte d’une plus complète consécration, au Heu de les voir se dévouer
corps et âme au service de leurs frères,
en travaillant à arracher des âmes au péché ou à soulager des misères physiques.
* « * l'
Drames historiques de sujet vandois.
Silvio Pons : Margherita di Francia duchessa di Savoia — Dramma storico in
4 atti {epoca 1561) — Librèria La Luce
- Torre PeUice — L. 2.
Ouvrage couronné par notre « Commission des Publications », tout pétri d’érudition historico-littéraire ; ouvrage savant,
savantissime, mais où, à mon humble avis,
l’action proprement dramatique fait presque totalement défaut,. sans compter qu’il
s’adresse à un public infiniment plus cultivé que le gros public de^^nos « soirées
récréatives », auxquelles il était destiné,
je suppose, et qui n’arriverait probablement pas à l’apprécier à sa juste valeur.
S. P. G.: Sangue Valdese — Dramma storico in un prologo e 3 atti (epoca 1706)
- Libreria La Luce - Torre Pòllice —
L. 2.
Une autre pièce couronnée par la même
Commission (2.me prix), où il y a moins
d’érudition que dans la précédente (quoique la fidélité historique ne laisse pas
grand’chose à désirer), mais qui lui est
de beaucoup supérieure pour les nombreux
épisodes réellement dramatiques qu’elle
renferme et par la vivacité du récit. On
est charmé par la beauté et la noblesse
de maints caractères, y compris ceux de
tels personnages non vaudois. L’action
n’est jamais forcée et se déroule sans apprêts. Bref, le drâme, au langage toujours
mesuré, j’allais dire respectueux envers
ceux qui ne partagent pas nos convictions
religieuses, est à recommander vivement
aux acteurs volontaires de nos Unions de
jeunesse.
Giuseite Rostain : Il Marchese di 'Pianezza — Dramma storico valdese in 4
atti (epoca 1655) — Libreria La Luce
- Torre PleUice •— L. 2,25.
Un drame à teinte forte que maints de
nos lecteurs ont vu jouer, il y a quelques
années, sur nos scènes, susceptible de remaniement, dans le but de le rendre plus
souple et le dépouiller de ce qu’il pourrait
avoir d’un peu trop agressif. j. c.
AVVISO.
Il sottoscritto, di, ritorno dagli Stati
Uniti d’America, avverte la sua antica
Clientela di aver ripreso il proprio lavoro di
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia
VALLI VALDESI;
I4NGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : ÉmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
BINERÒ LO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig.^Roberto Jahier, studente teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coisson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville •
Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - ■ Pastore ; A. Comba.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa > Via Manzoni, 13 - Pastoroi: E, Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
D, Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 Pastore ;
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pa store : Emilio Coreani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pasto^ ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareUi,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Yia Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via .Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi^
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivL
SAVONA - CMesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore ; G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Cliiesa ; Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) . Pastori;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato tool. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scoreola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.'
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, iyl.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto 'principale ai celebra in tutte ie
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore BartNxmm Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professc«ri : G. Rostagno,
Ern. Comlba, T. Longo.
UFFICaO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Vìa Arnaud, 31. — Commissione delle pvbblieasioni : prof. Ern. Bomba, presidente ;
sife. U. Janni, prof. T, Longo, prof. D.
Jahier, sig. V; PerazzL ' A
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. 'i Marauda, Pinerolo. i
CONVÌTl'0 MASCHILE - Torre Pellico - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE— Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PelRce - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : S uor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Signa Adeie Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 61, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore F. A. BiUour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione i. Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte. Pachino, Palermo. Riesi,
Rio Marina, Salto, Sanremo, Vallecrosia,
Vittoria.
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IVr. Paolo Margiunti, Torre Pellice (22)..
1926 : Suzanne Vinày., Connelly Sprihgs
- Pascal Auguste, Id. - Pascal Louise, Id.
- Pascal Henri, Id. - Micol Jaubert, Id.
Micol Jean Henri, Durnam - Capitano Gay
.Ernesto, Dronero - Pons Jean H., Massel
(2) - Pons Jules, Id. (2) - Poët Alessandro, notaio, Ferrerò - Jourdan Maddalena,
Genova - Pasquet Constance, Bobbio Pollice - Balrnas Amélie, Genève - IDott. cav.
G. B. Falco, Bagnolo Piemonte - Gaudin
Annette, S. Secondo (4) - Pasquet Lydie,
Id. (2) - Roman Dionigi, Prarostino - Constantin Emmanuel, Id. (2) - Gardiol Eli,
Id. (3) - Depasquale Carobne, Id. - Gaudin J. Daniel, Inverso Porte - Genre Jean
feu Henri, Bovile (2) - Genre Jeanne, Id.
(2) - Peyrot Jean, Id. (2) - Peyran Mar
rie, Id. (2) - Peyrot François, Id. (2) Genre Barth., Id. (4), et 1925 - Ferro César, Vülesèche (2) - Ferrier Henri,. Faetto
(2) - Peyrot Lydie, Id. (2) - Gardiol Lydie, Id. (2) - Pons Charles, Id. (4) - Guigou Henri, Id. (1) - Peyronel Jean Silas,
Riclaretto (7) - Viglielm David, Id. (2) Michelin Frédéric, Id. (4) - Bertoch Adeline, Id. (4) - Bounous Henri, Id. (4) Bounous Albert,’ Id. (2) - 'Bounous J.
Pierre, Id. (2) - Peyronel Alexandrine, Id.
(2) - Ferrier Catherine, Id. (2) - Clot
Barth., Id. (2) - Peyronel Fr^éric, Id.
(2) - Pons Emmanuel, Id. (2) - Bounous
Auguste, Id. (2) - Clot J. Pierre, Id. (2)
- Clot Antoine, Id. - Clot Pierre, Id. - Constantin Madeleine, Id. - Bounous C'atheriire,
Id., 1925 - Vinay Edouard, Id. (2) - Ferrier, veuve. Id. - Bounous Catherine, Id*Peyronel Catherine, Id. (.4 suivi'e).
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