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i#ante-ciricjttiême aimée - Anno VH®.
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22 Février 1929
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N® 8
DES VALLEES
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PABAISSANT CHAQl«! ' VENDREDI
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Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimabIes...M^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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ENTRE FRÈRES.
« Esaü COUT ut au devant de Jacob
et l’embrassa, et se ;ieta à son cou,
et le Itaisa, et ils pleurèrent».
Genèse XXXIII, 1.
Esaü et Jacob étaient frères, fils d’un
même père et d’une même mère, mais les
évènements de leur vie les avaient séparés, ils avaient cessé d’être frères.
Les raisons de séparation ne manquaient pas : Jacob, homme fin, calculateur, avait trompé Esaü. D’abord il lui avait
^ volé son droit d’aînésse en profitant d’un
moment de faiblesse physique de son frère.
Celui-ci revenait affamé de la chasse et
ayant trouvé Jacob qui cuisait du potage
de lentilles, il lui en demanda pour apaiI ser sa faim. Jacob ne lui répondit pas
|f simplement : « Prends donc, mon frère, et
mange à ta faim ». Il lui dit : « Cède-moi
d’abord ton droit d’aînesse ». Et Esaü, exténué de fatigue et de faim, le lui céda. Cela
peut paraître un contrat, un accord, mais
moralement nous l’appelons un vol. C’était
certainement un acte de déshonnêteté que
de profiter de la faiblesse pour voler ce
qui, chez le peuple juif, avait une telle
importance.
Ensuite Jacob, conseillé et aidé par sa
mère, trompe son père et reçoit la bénédiction qui revenait à Esaü. 11 joue avec
sa conscience, car7 se dit-il : « N’ai-je pas
acheté le droit d’aînesse, donc la bénédiction me revient comme de droit ».
Esaü, de son côté, était-il vraiment sans
faute ?
Si on ne peut lui reprocher des actes
particuliers, il faut cependant lui reprocher sa légèreté.
C’était un homme superficiel, impulsif,
matériel, et par là même une pierre
d’achoppement pour son frère.
La légèreté n’est peut-être pas une faute
en elle-même, mais elle œt souvent la
cause de graves conséquences. Le fait
qu’Esaü s’était dépouiEé de son droit d’aînesse pour un plat de lentilles ne pouvait
que pousser Jacob à profiter de son 'frère
et il le fit, comme nous venons de le voir,
en extorquant la bénédiction d’Isaac.
En faUait-il davantage pour les séparer
moralement et en faire des ennemis ?
Esaü menace la vie de Jacob et celui-ci
n’a d’autre alternative que de s’enfuir et
se réfugier chez son oncle Laban, où il apprendra que le trompeur peut être trompé
et que ce n’est pas en vain que l’on passe
par dessus les lois morales.
iVoilà un bien triste spectacle 1 voilà des
frères qui ne peuvent vivre dans la même
contrée !
Une haine profonde met entre eux les
distances de l’espace et du temps.
Esaü et Jacob ne sont plus des frères!
Les années s’écoulent et ilts sont tou-'
jours loin l’un de l’autre : mais ne se reverront-ils jamais sur la terre ?
Ne reste-t-il pas au fond du cœur humain un besoin d'harmonie, de réconciliation, de paix ?
j Leur haine va-t-elle les accompagner
jusqu’au tombeau ? Qui va prendre l'initiative de la réconciliation ?
C’est Jacob, le plus grand coupable, qui
se repent, qui s’humilie, qui fait les premiers pas vers son frère qu’il a gravement
offensé.
Son repentir doit être sincère, car il
parle avec toute humilité et se confesse le
serviteur de son frère. «Ainsi a dit ton
serviteur ».
.ft .,. .<■
:.V ■
Non seulement il s’avoue serviteur, mais
il est disposé à faire un riche don et il
prend dans son troupeau une quantité de
bétail pour l’oiïrir à Esaü.
Et lorsque celui-ci approche, il se prosterne sept fois jusqu’à se trouver face à
face avec celui dont il avait abusé.
La scène de la rencontre est tragique et
solennelle. Tragique d’abord, car les voilà
l’un devant l’autre sans bien connaître
leurs intentions réciproques.
Jacob est à genoux, mais Esaü a avec lui
quatre cents hommes armés ; que va-t-il
faire ? Jacob est tremblant de frayeur, les
minutes lui paraissent des heures. Esaü
est-il donc arrivé pour tirer vengeance de
son offenseur ? Donne-t-il l’ordre de tendre les arcs et de décocher* les flèches ?
Mystère du cœur humain ! lui aussi a
besoin de paix et de réconciliation. Sous
le manteau de poil roux du sauvage Esaü,
un cœur de frère palpite encore....
Le temps passe et fl ne donne pas à ses
hommes l’ordre de combattre; loin de là,
fl court vers son frère et l’embrasse, se
jette à son cou, et le baise. Les voilà maintenant dans l’étreinte, non pas de la haine,
mais de l’amour fraternel que les aventures de la vie n’avaient pu éteindre
à tout jamais. '
Ils n’ont pour le moment aucune parole
à se dire, car l’émotion la plus intense les
a saisis tous deux, mais ensemble ils pleurent et jamais larmes n’ont été plus éloquentes, plus bienfaisantes : elles scellent
leur paix, elles se mêlent ensemble et effacent tout un passé de douleur et de chagrin.
Esaü qui était venu pour combattre avec
ses quatre cents hommes, va désormais se
servir de sa petite armée pour protéger
la marche de son frère et de ses gens et
de ses troupeaux. « Partons et marchons et
je marcherai devant toi ».
» !l: Ü!
Frères divisés, voisins en querelle, familles troublées, voulez-vous continuer à vivre dans la haine et conséquemment dans
la souffrance, ou bien ne pensez-vous pas
qu’il est beau de revenir sur vos pas et
réjréter la douce et sainte expérience
d’Esaü et Jacob, qui ne furent jamais si
heureux que le jour qui les vit faire la
paix ?
Qui va prendre l’initiative de la réconciliation ? Il y faut du courage, je dirais
presque de l’héroïsme, mais il en vaut la
peine f
Courage, donc, chers amis, imitez Esaü
et Jacob au moment solennel où ils s’embrassent et pleurent.
La réconciliation avec vos frères sera le
commencement de votre réconciliation avec
Dieu. L. M.
UN DIMANCHE MATIN.
Dans un de nos villages, un dimanche
matin. La cloche sonne pour le culte. La
Mélie est devant sa porte. Vient à passer
son amie Lou^a. Celle-ci est endimanchée
et se dirige évidemment vers l’église.
— Bonjour, Louisa, tu vas à l’église.
— Bonjour, Mélie. Hé ! oui, je vais à
l’église,
— Mais, dis-moi. Tu y es déjà allée, dimanche passé.
— En effet.
— Et tu y vas encore aujourd’hui.
— Oui.
— Mais, sais-tu que tu vas finir par t’y
habituer et tu ne pourras plus t’en passer ?
' (De L’Ami Chrétien).
£ propos d’une crise
.. dans l’Armée dn Salut
Si à ses débuts, fl y a plus d’un demi
siède, l’Armée du Salut suscita maintes
défiances et de peu bienveillantes' critiqUœ, dues à sa mise en scène, à l’accoutrement de ses adeptes, à ses systèmes
bruyants, à son organisation militaire, depuis longtemps déjà on a passé sur ces
nouveautés excentriques et un peu saugrenues pour admirer l’œuvre de complet
dévouement de ces humbles soldats du
Christ, hommes et femmes, qui sont descendus dans les bas-foncîs de notre triste
société pour y chercher et relever les plus
abrutis, les véritables perdus d’entre lés
hommes.
Ce qui, dès le commencement, frappa
tout observateur impartial, ce fut la place
pripe et l’ascendant exercé par le fondateur de l’Armée ; William Booth.
Sa forte personnahté s’imposa toujours
plus et il en fut de lui comme de tant de
manieurs d'hommes, de fondateurs d'organisations religieuses,, civiles ou pohtiques : il centralisa tous les pouvoirs, il fut
le cerveau, le cœur et le bras de la nouvelle Société.
Ces hommes éminents et remarquables
courent tous le même danger, dû à la
; ( -A . ■
veulerie du gros public moutonnier qui
aime avoir un maître, un dominateur, un
chef dont il se fait facilement une idole.
Ce n’est pas sans quelques appréhensions que bien des chrétiens se demandèrent s’il n’y avait pas danger à prôner
si fortement « le Général », « La Maréchale », ou tel autre membre de la famüle
Booth.
Est-ce que, insensiblement, on ne préparait pas une dynastie salutiste sans
coup d’Etat ? *
Ces portraits non seulement reproduits
par la presse de l’Armée, mais tirés à part
pour les suspendre dans les demeures des
adhérents ; ces réceptions enthousiastes et
princières réservées aux visites du 'Général ou de quelque eiide de camp, appartenant à sa famille, juraient un peu avec
le caractère apostolique et missionnaire
tel que nous ,1e concevons d’après l’Evam
gfle. Saint-Paul, certes, pas plus à Lystre
qu’aiUeurs, n’accepta d’apothéoses et il se
déroba toujours à ces faciles acclamations
de foules surexcitées.
Nous n’entendons pas, en faisant ces remarques, jeter une ombre quelconque sur
le noble caractère chrétien du général William Booth et de sa digne compagne, mais
cela pouvait devenir dangereux, si ce n’était
immédiatement, en sa personne, dans la
suite, chez des successeurs.
La crise actuelle le démontre.
La fondation de l’Armée était son
œuvre, cependant elle ne devenait pas
l’apanage de sa famille, et c’est ce qu’il
aurait été sage d’établir le jour même de
sa disparition.
William Booth avait indiqué et nommé,
comme son successeur, son fils Bramwell,
autre personnalité d’éUte, qui ne fut point
indigne de la charge, au contraire, qui se
montra un organisateur de premier ordre,
étendit énormément le champ de bataille
de l’Armé et sut recueillir des fonds considérables pour ses œuvres multiples.
Une maladie, qui paralysa pour un temps
son a'ctivité, fut l’occasion qui mit à jour
l’importante question ‘de savoir par qui le
choix du successeur à la direction de l’Armée dèvait se faire, lorsqu’il serait démontré que Bramwell Booth n’était plus en
état d’occuper cette place de si grande
responsabilité.
Il n’était point question d’âge ; William
Booth garda son poste avec honneur jusqu’à sa mort, à 83 ans, et Bramwell, en
bonne santé, serait demeuré à la tête de
l’Armée ; car, si dat)s sa sagesse. Dieu lui
eût accordé les forces et les facultés nécessaires, personne, parmi fees dépendants et
dans le monde chrétien anglo-saxon, ne se
serait cru animé d’une sagesse supérieure,
en l’arrêtant pour une considération aléatoire d’un excédent de nombre d’années.
Bramwell Booth, malade et, au jugement
des chefs les plus autorisés de l’institution (commissaires et sous-commissaires),
n’étant plus en état de conserver son
poste, il se produisit une double comphcation : d’une part le Général n’entendait pas
céder sœ pouvoirs, de l’autre plusieurs de
ses proches parents se disputaient la succession, chacun d’eux opérant d’être désigné par lui comme le futur chef de l’Armée. C’est ce qui constitua une véritable
crise, vu que le Général et ses parents se
rangèrent contre le Conseil des officiers supérieurs et prirent la bien regrettable décision d’en appeler aux tribunaux, contrairement aux clairs enseignements de la Parole de Dieu, si explicite par la plume de
Saint-Paul écrivant aux Corinthiens.
Il nous semble que de ces faits découlent d’importantes leçons pour tous les
chrétiens qui sont appelés à travailler à
l’avancement du Régné de Dieu. Et d’abord,
devrait être absolument exclue, dans toute
œuvre chrétienne, la création d’une espèce
de monarchie héréditaire, qui assure auxmembres de la même famille la direction
et les places les plus en -vue.
Il se peut que dans une même famille
plus d’un membre êoit particulièrement
doué pour revêtir des fonctions importantes dans une administration ; mais si les
gens du monde sont si avisés qu’ils déclarent incompatible la présence de parents
rapprochés dans un même Comité de direction, pour éloigner tout soupçon de coterie, de favoritisme ou de prévarication,
combien plus les chrétiens devraient-ils
s’en tenir a cette prudente disposition !
Ensuite, toute œuvre individuelle, qui
fait appel à la Hbéralité du public et n'est
pas exclusivement soutenue par les propres
ressources personnelles de son fondateur,
devrait être contrôlée par un Comité à
large base, qui puisse aussi choisir, au cas
de déchéance et de mort, un nouveau
directeur.
Enfin cette crise de l’Armée du Salut,
qui a pu choquer et attrister plus d’une
âme timorée, devrait nous rappeler combien l’élément humain dans une œuvre,
faite au nom de Dieu, peut, à cause de notre imperfection et de notre faiblesse,
nuire — si ce n’est toujours compromettre — aux intérêts supérieurs du Règne
de Dieu sur la terre.
Si les meilleurs chancellent' et trébuchent, combien il est nécessaire d’avoir
toujours devant soi ces solennels avertissements ^e lâ Parole de Dieu :
«...mil de vous ne conçoive de l’orgueil
en faveur de l’un contre Vautre, car qu’estce qui te distingue ? Qu'as-tu que tu n’aies
reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-iu comme si tu ne l’avais pas reçu ? ».
« Que celui qui croit être debout, prenne
garde de tomber ».
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Cela' dit, nous voulons croire que l’Armée du Salut sortira de cette crise retrempée, ragaillardie, et qu’dïe accomplira en-,
' core son grand apostolat die relèvement et
de charité i»ur le salut de beaucoup
d'âmes, qui autrement n’entendraient jamais le « Venez à moi!.. » du Christ et ne
verraient jamais uné ftiain secourable tendue vers eux^pour les sauver du naufrage
et de la mort. . *- Arthue Mustojnt.
Questions de langage.
Jacques ÍV, 13-lC.
L’épître de Saint-Jacques. est un vrai
joyau du christianisme pratique. Elle contient des préceptes qui', bien qu’énoncés
il y a bientôt vingt siècles, semblent avoir
été écrits hier. Et à mesure que nous lisons ce chef-d’œuvre d’épître, nous nous
rendons compte du fait qu’elle semble
écrite pour chacun de nous. N’est-ce pas
nous qui faisons de grands projets, qui
prenons de grandes et de bonnes (?) résolutions, comme si nous étions sûrs de vivre encore autant que nous le désirons ?
L’apôtre Jacques était un excellent psycologue, et l’étude qu’il a faite de l’homme,
démontre comment il a bien su en i^nétrer l’esprit et la mentalité générale, et
comment les hommes qui vivaient à cette
époque étaient exactement semblables à
ceux qui vivent aujourd’hui : « Nihil novmn sub luna ».
« Aujourd’hui ou demain nous irons dans
telle viUe et nous y passerons une année,
nous trafiquerons et" nous gagnerons... ».
Nous, au lieu de dire « aujourd’hui ou demain », nous disons tout court ; 1’« année
prochaine..., quand j’aurai fini mes études.,., mon service militaire..., dans dix
ans... », tandis que nous ne savons pas « ce
qui arrivera demain ». Et pourtant, il y a
bien de ceux qui trouvent ce langage-îà
tout naturel, et qui peut-être ne sauraient,
si; on le leur faisait remarquer, en qu<3
consiste leur erreur, et qui, en parfaite
bonne foi, nous demanderaient ; « Puisque ce n’est pas. ainsi qu’il faut dire, quel
est donc le langage qu’ü nous faut employer ? ». Certes, ceux qui nous adresseraient de ces questions-là, n’auraient pas
lu l’épître de Saint-Jacques ; ils ne penseraient pas que leur existénce est éphémère, qu'ils sont « une vapeur qui paraît
pour un peu de temps, et qui ensuite
^disparaît ». ;
Pourtant, les gens , qui raisonnent de la
sorte, devraient avoir remarqué qu’il leur
est possible de disparaître d’ici-bas d’un
moment à l’autre ; si en cet instant ils
sont en train de parler tranquillement,
dans une minute ils pourraient être là sans
vie, devant leurs auditeurs. Il n’est pas nécessaire d’être chrétiens, ou tout au moins
croyants, pour être convaincus de ça ; et
il y a toutefois des ^personnes qui font
mine de ne pas y penser, et qui parlent
de l’avenir comme d’une chose certaine.
Aux personnes de cet acabit est adressée
l’exhortation de l’apôtre Jacques, qui enseigne quel est le langage dont doit se
servir tout chrétien ; « Si Dieu le veut,
nous vivrons et nous ferons ceci ou cela »,
J’ai eu à rencontrer des personnes ne connaissant pas la signification de” la sigle
« D. V. » ! Nous passer de cÿte formule,
veut dire nous fier â nous-mêmes, et ne
pas nous confier en l’assistance divine.
Nous ne pouvons rien faire, sans l’aide du
Seigneur ; par conséquent, invoquofts-Le
chaque fois que nous 8Ülons nous mettre à
une nouvelle œuvre, en Lui demandant
de nous accorder toutes les forces nécessaires à l’accomplir.
Donc, ne disons plus ; « le mois pro
chain..., l’année prochaine..., dans dix ans
je ferai ceci ou cela », mais disons : « S’il
plaît à Dieu, je ferai ceci ou cela ». Tel '
est le langage que le chrétien doit employer, et qu’il doit tâcher de faire adopter par les autres. / emm. t.
CORRESPONDANCE.
Colonia Vaidense, le 30 janvier 1929,
Cher frère en Christ,
Nous avons commencé la nouvelle année avec nos cœurs pleins de reconnaissance
envers Dieu, pour toutes ses bontés. Ce ■
pourrait êtrè l’année du Retour de notre
divin Maître. (Merci à B. G. pour son excellente corresjKindance - N. 50 de Y Echo).
Ce pourrait être aussi l’aiinée de notre
propre départ « pour être avec Christ, ce
qui est de beaucoup le meilleur », dit StPaul. De toutes manières, « la fin de toutes choses est proche». Veillons donc et ^
prions, étant sans crainte pour l’avenir.
« Celui qui a commencé cette bonne œuvre
en nous, l'achèvera». En attendant, travaillons tandis qu’il fai't jour.
— Au milieu d’un monde jouisseur et
oublieux, nous avons institué des réunions
en plein air, le dimanche après-midi, pour
fournir l’occasion à ceux qui désirent s’occuper du salut de leur âme de se retrouver autour de la Parole de Dieu. Comme
ces cultes ont lieu à l’ombre des bois ou
près de quelque rivière (Actes XVI, 13),
beaucoup de personnes assistent, même de
celles qui ne vont pas à un lieu de culte.
Le temps ,est court et nous devons prêcher « en temps et hors temps"», pour fortifier, les croyants et évangéliser ceux qui
sont dans l’ignorance.- A cause des grandes chaleurs, les cultes en plein air et sous
les beaux ombrages ont aussi un attrait
particulier.
— La récolte de blé a été médiocre et,
à cause de la sécheresse, celle de maïs se
perdra en grande partie, ainsi que celle
de fruits. Mais nous sommes encore loin
de la disette. Figurez-vous qu’on paye un
kilo de fruit le double d’un de viande ! Le
fruit cette année, dans les villes, n’est accessible qu’aux riches.
Les temps sont difficiles (2 Tim. III, 1),
même au point de vue matérieh Oh! si
cela pouvait rendre plusieurs sages à salut, quelle grâce et quelle bénédiction ce
serait ! La richesse en soi n’est pas un
mal, mais quand c’est le veau d’or, la principale et unique préoccupation, que de
fois je suis porté à penser : Fussions-nous
restés pauvres dans nos rochers des Vallées, au lieu de l’abondance de l’Amérique,
qui en conduit beaucoup au matérialisme
orgueilleux ! Mais la pauvreté n’est pas le
salut non plus. Il y faut la conversion, le
retour à Dieu. Lui seul sauve et délivre.
— On va commencer une route provinciale en ciment, entre Montevideo et Colonia, laquelle traversera nos colonies et
leur sera de grande utilité. Elle est tracée
déjà et passera près du Centre de Colonia
Valdense, du côté nord.
. — M. Silvio Long est heureqsement arrivé à Buenœ-Ayres où il était attendu
par plusieurs Vaudois, et de là il s’est
rendu à Ins, la paroisse qui*lui était detstiñée. Quelques colons sont venus l’attendre à Puan, à liOO km¿, avec leurs miichines et l’ont amené à Iris où il a été reçu
les bras ouverts. Il a été installé par l’évangéliste M. J. P. Gönnet, le 17 décembre. Celui-ci est revenu à Cañada Nieto occuper
sa place qu’il avait laissée pendant plus
d’un an pour qu’/m ne fût pas abandonnée. C!est un vrai sacrifice que M. Gönnet s’est imposé pour rendre service à
l’Eglise. Il aura sa récompense.
M. Long nous visitera bientôt en venant
à la Conférence. Nous lui souhaitons un
long et heureux séjour en Amérique et désirons que Dieu bénisse son travail. Qu’il
puisse être entre ses mains un instrument
béni pour la convei-sion de beaucoup
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Riceve in modo certo ogni g^iornata di Venerdì.
d’âmes ! Il aura une tâche lourde et difficilei mak il n’est pas seri. Nous devons
tous le soutwiir par notre sympathie et nos
prières.
— Au Rincon du Sauce (Cosmopolita)
est mort Jean Rivoire, de 68 ans, originaire
de Rorà.
Agréez mes salutations affectueuses.
L. J.
ECHOS DU XVII FEVRIER.
Il n’était pas diffìcile de prévmr que nos
commémorations de cette année seraient
plus solennelles, plus intimes, plus fraternelles, plus enthousiastes que jamais. Mais,
d’après les échos qui nmis sont déjà parvenus directement ou indirectement de
maints endroits, on dirait que la réalité a
encore dépassé ce que nous avions osé souhaiter^ ce dont nous nous réjouissons beaucoup. Daüleurs vous allez en juger par les
comptes-rendus ci-après et par ceux que
vous lirez dans notre prochain numéro...,
puisque l’Echo n’a que quatre pages.
* îl-- :
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BOBI. En dépit du pessimisme de quelques-uns, et malgré les deuils si nombreux
qui se sont abattus sur nos familles, la
fête du X"!/"!! a été célébrée dans notre
paroisse avec beaucoup d’enthousiasme. Et
cet enthousiasme fut surtout remarquable
chez les tout jeunes, qui, en dépit du
froid vraiment exceptionnel cette année
et malgré la neige qui s’obstine à ne pas
nous quitter, avaient préparé sur la place,
le 16, au soir, un magnifique « falò »,
Ce feu de joie était si inattendu, vu les
'‘difficultés très appréciables à surmonter,
que nous ne saurions trop féliciter nos
jeunes amis pour l’ardeur et le courage
dont ils ont fait preuve. Puisse, chers enfants, cette belle fête qu’est le XVII, rester toujours vivante en Vos cœurs et que
les claires flammes de ce « falò » continuent
à resplendir sur votre chemin afin que plus
tard, lorsque vous serez des hommes, toujours l’on puisse dire de vous : « Il est
Vaudois ».
Le matin du XVII, la fête, a commencé,
comme de coutume, par la traditionnelle fête des enfants, lesquels, après la promenade
habituelle, venaient prendre place dans le
temple pour nous faire entendre les chants
et récitations qu’avec baucoup de patience
on leur avait enseignés. Un gros merci à
tous ces petits artistes et nos félicitations
à ceux qui, au prix de tant de persévérance,
ont contribué à la réussite de cette fête.
A midi et demi, à 1’« Albergo del Camoscio », avait lieu le « dîner du XVII ».
Parmi les convives, au nombre de plus de
40, on remarquait la présence de quelques
amis n’appartenant pas à notre Eglise, et
qui avaient tenu à s’associer à nous pour
célébrer notre grande fête vaudoise. Le dîner fut gai, animé, plein d’entrain et c’est
au chant des cantiques et de nos vieilles
chansons vaudoises qu’il prenait fin, fort
tard, dans l’après-midi. Le soir, dans la
maison unioniste, avaient lieu une séance
de projections lumineuses pour les enfants,
puis une petite fête « en famille » réunissait à nouveau au « Camoscio » bon nombre de jeunes — jeunes de fait ou de cœur
— et c’est dans la gaîté et la joie générales que prenait fin notre belle fête
vaudoise. J. P.
LA TOUR. Disons d’emblée que la petite
capitale des Vaflées a eu une des plus belles fêtes du XVII. qu’on y ait vues au
cours de ces 40 dernières années, une des
plus vaudoises et des plus dignes de la
grande solennité. Tâchons de résumer aussi
brièvement que possible nos impressions,
toutes agréables, en mentionnant successivement les différents numéros du
programme.
1“ A dix heures précises, voilà le défilé
des trois ou quatre centaine d’enfants de
nos écoles, drapeaux au vent, figures
rayonnantes, qui vont occuper leurs places
réservées dans notre temple, où un immense public les attend. Bientôt la vaste
enceinte ®t bondée, galeries et couloirs y
compris..., comme à l'ouverture du Synode ;
et la cérémonie «xnmence par le chant, la lecture de la BiWe et la prière. Suit une
bonne, chaude, patriotique allocution dniï
Pak^Ur qui, tout en s’adressant particu- ■
fièrement aux enfants, explique aussi aux
grands les «leçons de l’histoire vaudoise» >
et l’usage de la liberté qui nmis fut octroyée. Ensuite le grand ami de notre
Eglise, M. DreKer, Venu expressément, avec ’
un ami hollandais, de Mainate, pour passer
cette belle ,journée avec nous, invité par
notre Pasteur, adresse quelques mots af- I
fectueux aux enfants et dit toute sa reconnaissance à l’Eglise Vaudoise par le
moyen de laquelle l’Evangile est prêché ^
dans maints endroits de notre patrie.
Après quoi on assiste, comme toujours, au
déroulement de tout un programme de récitations (dont plusieurs en français), de
dialogues, de chants patriotiques, vaudois,
religieux, tous judicieusement choisis et
où se sont particulièrement distingués les
élèves du Collège (qu’on n’entendait plus
depuis au moins 40 ans) dans le Salve o
monti, exercés par le prof. M. A. Tron, les
orphelines dirigées par M.me Balma et la
classe de M.lle Italia Malan. Prière finale,
distribution de la «brochure» traditionnelle et des « gâteries » non moins traditionnelles... et le public s’écoule comme à
regret.
2° A la sortie du temple, un cortège de
quelques centaines de personnes s’organise
en moins de rien et se dirige vers le monument à Arnaud sur lequel est déposée,
comme l’année dernière, une fort belle couronne de fleurs fraîches. Après quoi, sous
la direction de M. Alexandre Rivoir, qui
avait dirigé aussi les chants d’ensemble à
l’église, on entonne la première strophe
du Retour de l’exü, la Marseillaise vaudoise. Et la foule se disperse.
3° A midi et quart, banquet traditionnel ,
dans le beau réfectoire du « Convitto Valdese », un superbe banquet de 200 couverts, au bas mot, au menu soigné et
abondant, aimablement servi par nos jeunes filles de l’Union en coiffe et costume
vaudois, cordial au possible; une sj^mpathique réunion de famille, des représentants de toute la famille vaudoise de La
Tour, avec quelques hôtes de marque, dont
le sénateur Giordano et le commissaire de
la Commune M. Marongiu, leqtiel, étant appelé ailleurs par les devoirs de ses charges
multiples, nous quitte au dessert après
nous avoir adressé quelques mots fort
aimables.
En fait de discours, nous eûmes quatre
chaudes allocutions, de bonnes allocutions,
bien vaudoises, et toutes en harmonie avec
la solennité qui nous réunit. Ce fut d’abord
le pasteur de la paroisse, M. Jules Tron,
qui fait vibrer succeissivemênt les cordes
du patriotisme, lequel doit avoir sa source
dans TEvangile; de la foi, la foi des pères, et de Y amour fraternel. Le sénateur
Gwrdano, salué par une longue ovation,
remercie d’abord pour l’acGueil chaleureux
et nous adresse ensuite un petit discours
très finement et spirituellement tourné,
qu’il nous serait difficile de résumer et
qu'il conclut par ces mots : « Réjouissonsnous de pouvoir fêter notre majorité ». Le
vénéré M. C. A. Tron met en relief la situation privilégiée de La Tour, sa prospérité, ses œuvres, ses belles initiatives,
tout autant de choses dont éHe est redevable, directement ou indirectement, à notre Eglise. « Puisse-t-elle être toujours plus
fidèle à sa haute mission ». Le prof. M. D.
Jahier veut encore fàire vibrer la corde
de la gratitude en rappelant à notre souvenir reconnaissant les hommes' qui furent les instruments bénis de notre émancipation, Charles-Albert, entre autres, dont
il cite maints traits, généralement ignorés
jusqu’ici, prouvant que « le Roi magnanime » s’est occupé des Vauddis bien avant
le 17 février 1848. Sur notre prière, M. Jar
hier s’est engagé à en faire le sujet d’un
article pour un de nos prochains nvRnéros.
Enfin, brochant sur le tout, void encore
une pièce de vers de M. A. Pasquet (« Parvus»), une jolie poésie mi-plaisante et misérieuse, disant avec finesse bien des choses qu’on aime entendre dans une réunîom
de ce genre et quë tous ont vivement gôû-
3
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tées. Nous n’ajoutons même pas que, et allocutions et poésie, ont été chaleureusement
applaudies, tout comme les deux beaux
ciiœurs vaudois dont nous a li^alé la Chorale... dans te entr’actes et qui ont encore
contribué à rehausser la fête.
Ne pas oublier la dépêche traditionnelle
de notre fidèle ami, le sénateur Facta, arrivée trop tard pour être lue au banquet :
« Ricordomi con antico imvmtato affetto
popolaÈioni vcddesi nel giorno commemorativo loro gloriose conquiste lihertà ».
« Senatore Lmoi Facta ».
Les feux de joie de la soirée étaient né, , cessairement un peu moins nombreux, cette
année, vu les tas de neige qui recouvrent
encore presque partout le combustible qui
aurait dû les alimenter.
4" La soirée récréative ou plutôt les soirées recréatives, puisqu’il il y en eut deux,
les samedi et dimanche soir, â l’Aula Magna, ont naturellement fait salle comble —j [ e corne no ? ■— surtout celle de samedi, où le programme proprement dit est
précédé d’un chaleureux petit discours du
prof. Jean Jalla, destiné à accentuer la note
vaudoise de cette soirée, vu que les deux
.pièces qu’on a jouées successivement
n’avaient rien qui rappelât particulièrement l’histoire vaudoise et le 17 février.
Première pièce : Le astuzie délia Signora
Béatrice (Calengoli), de petite envergure,
un peu incolore, mais qui, jouée avec expression et beaucoup de brio par nos bra^’es acteurs et actrices des deux Unions,
a cependant plu et fut vivement applaudie. La deuxième pièce : L’héritage du cousin (Pierre d’Antan), une farce désopilante
et très spirituelle, supérieurement jouée,
a enlevé tous les suffrages du public qui
s’est fait une pinte de bon sang.
Et nous n’ajlons pas oublier le précieux
coucours de la Chorale — toujours vaillamment dirigée par M.me BaJma — qui
chanta, avec entrain et beaucoup d’expression, dans les entr’actes, entre autres le
chœur bien connu : Padre nostro, et une
charmante, opérette que des enfants costumés ont minée à la perfection. j. c.
*PARiS, 18^2-29. Colonie Vaudoise. Comme
chaque année, c’est dans une des salles de l’Eglise Luthérienne de SaintMarcel, gracieusement mise à leur disposition par M. le pasteur L. Appia, que les
quelques 90 Vaudois et amis, que le froid
ne retînt pas chez eux, se trouvèrent réunis dimanche après-midi, pour la commémoration de la fête de la Liberté, en communion de pensée avec toi:is leurs frères.
Après un cantique par l’assemblée,
M. Appia lut un passage d’Esdras, et en
qiielques mots nous dit la reconnaissance
et la joie qui doivent remplir notre cœur
en Ce jour. 11 termina par ces mots : « Ayez
en vous la joie de l’Eternel, qui sera une
force,’votre force».
Ce fut ensuite récitations, chants, violon,
chœurs, entrecoupés par le thé. Le soussigné présenta quelques enseignements que
doit avoir pour nous le XVII février : reconnaissance, foi, action et espérance, et
lut le texte original français de l’Edit
d’Emancipation, que l’assemblée écouta debout. Vers la fin, le rideau s’est levé sur
une cuisine de « chez nous » occupée par
une jeune Vaudoise qui nous rappela, par
de beaux vers, ce qu’était la Parole et le
culte de famille pour nos ancêtres. La collée^ présentée par notre trésorier, et destinée aux Asiles de Vieillards de Saint-Jean
et .Saint-Germain, ainsi qu’à la Société
d'Histoire Vaudoise, s’éleva à Frs. 275.
L’abeence de M.Ue Appia, retenue auprès d’un neveu malade, a été vivement
ressentie ; toutes nos pensées ont été vers
elle.
Nous espérons que cette fête aura laissé
dans le cœur de tous nos Vaudois un bon
souvenir. i Nano.
SAINT-GERMAIN. Nous venons de célébrer aveé un profond esprit de fraternité vaudoise notre belle fête du
17 février. Au temple, les enfants ont
récité quelques poésies patriotiques et
dianté leurs beaux cantiques ; la Chorale nous a aussi donné, sbus la vail. lante direction du régent H. Jahier, deuix
( 'choeurs vaudois ; nous avons eu, en outre,f
deux allocutions du Pasteur, une pour les
petits et l’autre pour les grands. ’
Le dîner, de 134 couverts, a aussi été
unè belle affirmation vaudoise; plusieurs
personnes y ont parlé, mais nous tenons
à relever comme une note des plus sympathiques le bon discours en patois de Barba
François Soulier, qui nous a aussi récité
une belle poésie vaudoise. On a porté des
toasts à S. M. le Roi, au Modérateur et au
cher Pasteur de la paroisse, en mission à
Rome. Une soirée organisée par la jeunesse a dignement clôturé la belle journée.
SAINT-JEAN. Dans une bienfaisante atmosphère de recueillement et de confiance
en Dieu, un grand nombre de personnes
et environs 200 élèves de nos écoles se réunissaient dimanche dans notre temple pour
célébrer le XVII février. Nous eûmes tout
d’abord un chant des enfants de l’école du
dimanche, suivi de la récitation du Psaume
cm. Après un très bon sermon nous avons
encore quelques récitations et deux chants
admirablement dirigés par M.lle J. Arnoulet, à laquelle nous adressons nos yifs rernerciements pour un tel dévouement.
Malgré le froid intense et exceptionnel,
126 convives étaient présents à l’agape fraternelle. Les nombreux discours ont été
chaleureusement applaudis ; ainsi que la
poésie sur les pasteurs récitée par M.Ue
Marguerite Turin et la dépêche de l’excommissaire prefettizio, M. Landolfi.
La soirée n’aurait pas pu avoir un meilleur succès. La salle était bondée et le public manifesta son enthousiasme par des
applaudissements nourris même à scène
ouverte. M.Ue Ada Gaydou démontra une
fois de plus son merveilleux talent de vraie
artiste ; et tous les autres acteurs jouèrent
leur rôle avec une grande habilité.
Le Serment de Sibaud, chanté par la
la Chorale, fut écouté avec respect par
tout le public debout ; I Lonîbardi, de
Verdi, fut bissé, et La Barcarola, de Boito,
fut d’une exécution parfaite.
Nos félicitations aux brav^ chanteurs
et nos chauds remerciements au vaillant (hrecteur M. le prof. A. Tron.
Bonne soirée, qui sera répétée samedi
23 février, à 8 h. 30. a. o.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Sonscription pour les Collèges
Famille de M. Germano Merlo
(2”e don) L. 50,—
« Ringraziando Dio della possibilità di lavorare per Lui » » 25,—
^ $
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital dn Pomaret.
Listes précédentes ■* L. 13.190,66
M.me Alice Gay-Genre, NewYork ** » 50,
M. Louis Jourdan, Colonia Valdense » 100,—
M.me R. AmbaneUi-Benech,
Genève » 10,—'
Total L. 13 350,66
* * *
PRAMOL. Le 8 c., un très long cortège
accompagnait au champ du repos la dépouille de M.me Marthe Balmas veuve BoünoUs, décédée à la Ciabouta (SaintGermain), à l’âge de 80 ans. Le service funèbre a été présidé par M. Genre et par
M. Soulier, de Turin.
Magna Martruccia (ainsi qu’on l’appelait) était une bonne figure sympathique,
estimée de tous ceux qui la connaissaient.
Elle a élevé une nombreuse famille (deux
garçons, et six filles) et a travaillé dur pendant de bngues années tout en étant de
famille aisée ; elle a eu la joie de voir tous
ses enfants mariés et a joui d’un peu de
tranquillité dans ses dernières années.
A ses deux fils, Théophile et Ludovic, et
aux six Allés avec leur famille respective, ainsi qu’aux nombreux parents, va
l’expression ^e notre vive sympathie
chrétienne.
Un autre deuil non moins douloureux
vient de frapper la famille de l’ancien des
Tournims, M. Frédéric Peyronel, par la
per,te de sa chère compagne Henriette,
âgée d’environ 40 ans, enlevée : à son af
fection et à celle de son fils à la suite d’une
cruelle maladie, supportée non seulement
avec foi et patience, mais avec une admirable soumission à la volonté de Dieu.
Le 12 c., malgré le froid sibérien, une
|oule de personnes accoururent pour rendre te derniers honneurs à celle qui n’est
idus, en accompagnant au champ du repos
sa dépouille.
A notre cher collègue et frère en la foi,
à son fils et à tous les parents va notre,
vive sympathie chrétienne. David Grill.
SAINT-GERMAIN. Nous pensions d’avoir
indiqué, il y a quelques semaines, le
minimum de la température de cet
hiver en parlant de 14 degrés sous
zéro ; mais voilà que le thermomètre
' a continué à descendre et est arrrivé à
23 sous zéro. Pas besoin de dire que
nous sommes entourés de glace, mais heureusement jusqu’ici l’état général de la
santé est bon.
— Deux vieillards nous ont quittés pour
là' patrie céleste : Marthe Balmas veuve
'Bounous, de la Ciabouttà, âgée de 83 ans,
et François Soulier, de CostabeUe, âgé de
76 ans ; leur souvenir sera en bénédiction.
Mais plus doidoureuse encore a été la mort
de Lamy Vinçon, dœ Savoia, à l’âge de 41
ans ; il laisse en effet après lui une famiUe
désolée dont il était le seul soutien. Que
Dieu veuille consoler tous ces affligés !
Rep.
SAINT-JEAN. Le 14 c. a été béni le mariage de Pons Néry et Monnet Atthy.
Souhaits.
' VALDESE. Il nous arrive de cette colonie vaudoise des Etats-Unis, un faire-part
qui annonce la mort du
’ Cf Rév. Prof. PIERRE MONNET
décédé à Valdese le 1®^ février 1929, à
l’âge de 77 ans».
^ M. Monnet, natif de Bonnenuit d’Angrogne, et qui a fourni une longue et belle
carrière, successivement comme instituteur,
régent-évangéliste, professeur et pasteur,
. était bien connu de bon nombre de lecteurs
de l’Echo. Nous n’avons pas de données
précises sur les postes qu’il a «occupés aux
Vallées, en Italie et en Amérique, mais
nous savons qu’il fut maître d’école à Naples et à Mnneille et professeur à l’Çcole
Latine du Pomaret. Ayant émigré aux
Etats-Unis, voilà environ un quart de siècle, M. Monnet, d’abord consacré au saintministère par une église de l’endroit, fut
pasteur de l’Eglise presbytérienne italienne de Cleveland au cours de longues
années, et ensuite conducteur de l’Eglise
de Rochester de la même dénomination ;
et partout il fut un ouvrier plein de zèle
et d’entrain, un ouvrier intelligent et actif qui a su se faire aimer et apprécier
et qui sera vivement regretté de ses anciens élèves et des membres des élises
qu’il a desservies.
Ayant quitté le ministère actif vers sa
70»"« année, il avait été s’établir, avec M.me
Monnet, à Valdese, pour se trouver avec
dés frères Vaudois ; et il s’intéressa eifficacement aux différentes activités de cette
congrégation.
M. Monnet caressait l’espoir de venir
terminer sa carrière terrestre dans ses Vallées qu’il continuât à chérir, ainsi que le
prouvent te marques tangibles, très fréquentes, de s’a générosité en faveur de nos
Œuvres et de notre Eglise. Dieu né l’a
pas voulu.
Que sa veuve, M.me Louise Monnet, ses
parents d’Angroghe et de La Tour, veuillent trouver ici l’expression de nos regrets
et de notre vive sympathie. c.
iQStitütiODS Hospitalières Vandoises.
Le Conseil d’Eglise de Via Fabbri, Milan, a destiné L. 100 à l’Hôpital de la Tour,
et L. 100 à celui du Pomaret, comme fleurs
à la mémoire de M. Tito Peranzoni, son
membre défunt.
H: ^ ^ )
M. Henri Durand, pasteur à Saint-Aubin (Neuchâtel), mais originaire de l’Envers-Portes, a envoyé 110 francs suisses,
recueillis en faveur du Refuge, au cours
de conférence sur Thistoire vaudoise, qù’il
a tenues à Boudry, Bevaix, Trois Rois et
Saint-Aubin.
OUVRAGES REÇUS.
Brochures du 17 février 1929.
EUes sont, cette année encore, au n<wnbre de deux et de la plume d^ m&nes au- .
teurs que notre public connaît de "longue
date et apprécie.
1° La brochure en langue française destinée aux familles des Vallées Vaudoisœ
et de nos Colonies, est encore l’œuvre de
notre historien Jean J alla ; elle a pour sujet : «iiJaptivité et délivrance» (1686-87),
et fait suite à celle de Tannée dernière,
qui traitait de «La Débâcle» (1686). II
s’agit d’un récit, toujours documenté et si
prenant dans sa simplicité voulue, des souffrances inénarrables, des tortures, des
cruautés sans nom que nos pères ont endurées, dans les prisons et les forteresses
du Piémont, où on les entassa après qu’ils
eurent posé les armes et fait leur soumission ; des souffrances non moins grandes
et des maltraitements supportés le long du
voyage par les quelques milliers de survivants qui, grâce à l’entremise des Cantons
Suisses, furent enfin délivrés et autorisés
à s’expatrier ; de l’accueil chaleureux et
touchant que ces misérables épaves reçurent dans la Suisse hospitalière. « Martyrs,
prisonniers, exilés, tous les acteurs de ces
scènes tragiques nous ont laissé des exemples de fidélité à l’Evangile », conclut
M. Jalla, exemples que nous devons nous
efforcer d’imiter. Mais il faut d’abord les
lire, les lire avec sérieux et attention, dans
toutes nos famüles. Il n’y a pas, dans notre histoire, de pages plus touchantes, ni
de plus instructives.
2" La brochure en langue italienne, destinée tout particulièrement à nos famüte
de la « mission » en Italie, mais également
susceptible d’intéresser tout bon Vaudois,
est, cette année encore, l’œuvre du prof.
M. David Jahier, et traite le sujet ; « 7 Cor
labro-Valdesi : le Colonie Valdesi in Calabria nel secolo XVI ». Un récit des plus
objectifs, à la forme concise, mais d’une
clarté parfaite, documenté à bonne source
et nous donnant une vision complète, claire
et nette de cette période de notre histoire.
Une vraie monographie. Plutôt que d’essayer d’en faire l’analyse, je me bornerai
à citer les titres autour desquels sont groupés les évènements : Le immigrazioni vaidesi (à travers deux ou trois sièces); 7 Calabro-Valdesi e la Riforma; Prima persecuzione ; E martirio di Gian Luigi Pascale ;
La crociata contro gli eretici a San Sisto ;
A La Guardia ; Il sacro macello cH'Montaltó
(ces trois derniers chapitres sont partjeu-,
liêrement empoignants); Estinzione delle
Colonie Valdesi in Calabria. — Bref, « une
page douloureuse de notre histoire», remarque l’auteur dans sa préface, « que
nous voudrions pouvoir effacer... Puisse-telle nous enseigner à tous plus de tolérance
et un i>eu plus de fraternité». Ameni
ajoutons-nous. c.
L’Echo des Vallées, gm ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abonnés qui, comme les
années passées, voudrmt ajouter un dem
— petit ou gros' — d leur abonnement
régulier.
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Id. (2) - Eocbon Judith, Id (2) - Subiglia
Davide, Id. - Beux Henry, Id. - Fossat
Dina, Id. - Santiago Charjin, ConchiUas
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tValdense (1) - J. P. Longo, Id. (4) - Elisée Bonjour, Id. (4) - L. Jourdan, Id. (36)
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Id. (13,60) - Peyrot Frank, Id. (13,60) Grül Frank, Id. (13,60) - Jeanne Guillelmet. Serre, Faetto (8,70) - Cahssano Jean,
Torre Pellice (2) - Lageard Eraldo, Asmara (liO) - A. C. D. G., Torino - MaJan
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Anna (32,35) - Vinçon Jean, S. Germano
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exemplaires) - Long Francisco, La Paz Roland Etienne, Cerro de Las Armas Gras Margherita, Bobbio Pelhce - Ghigo
Henry, New-York j Martinat Louis, Id. Pietro GrigMo - Jules Viglielmo, Palissade
(6) - Marie Lowe, Holhs (6) - Davit Daniel, Bobbio Pellice - Baridon Etienne, Id.
- Negrin J. Pierre, Id. - Grand Daniel, Id.
- Favatier Paul, Id. - Grand Daniel, Colonia Vaidense - J. J. R. Tron, Massello
(4.50) - Suzanne Vinay, Connelly Springs
(4.05) - Suzanne Pons, Id. (4,05) - Louis
Pascal, Id. (4,05) - John Refourn, Id.
(4.06) - Italia Pons, Id. (4,05) - Bounous
Catherine, Id. (4,05) - Daniel Tron, Id.
(4.05) - Césarine Long, Id. (4,05) - Henry
Perrou, Valdese (4,05) - Etienne Perrou
(4.05) . - Micol Marguerite, Id. (4,05) François Garrou, Id. (4,05) - J. Henry Pascal, Valdese, et 1928 (8,10) - François
Tron, Id. (4,05) - John S. Tron, Id. (4.05)
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BORDIGHERA - CMesa: Piani di Vailecrosia
- Pastone ; Arnaldo Comba,
BORRELLO - Chiesa EvangeRca.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa ; Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
OHIBTI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Cario Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoeivangelista Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di /Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado dalla. Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Ciffesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa; Via Assarotti - Pastore;
A. Simeóni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. Azzarelli.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Arrai.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Vendi, 3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Ciiiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni GriUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore: Seiffnedo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni In Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25
Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Bue Gioffredo, 50 - Pastore
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pa
storo : Emilio Coreani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evan
gelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Ar
naldo Comba, Istituto Femminile Valdese
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica ^aUe ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Roberto dahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore ; Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Alessio Balmas, ivi.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastoie :
Ugo danni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastoie :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Maitedì,
alle ore 18. - Cand. tool. Enrico Geymet. da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Vìa Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora ; Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinz aglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangellea - Evangelista^
Enrico Oorsani.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel.
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via 'Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
scuola LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE ' DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; B. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Toire PeUice - Direttore ; Pastore F. Grill. ^
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vineon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto C.ould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Ton’e Felice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore : Pastoie
Davide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VEOCHI - Luserna S. Giovanni^
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
PacMno, Palermo, Rie.si, Rio Marina, Selle,
Sanremo, VaUec.rosia, Vittoria.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito ; D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Enrico Beux - Pastore emerito : Pietre
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrice
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep,
O. del Uruguay) - 'Pastore; Guido Rivoir.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO - Pastore ::
Guido Rivoir.
OM'BUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONIA MIGUELETE - Evangelista Daniei
Breeze.
SAN SALVADOR (Cafiada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista:
G. E. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : SUw
Long.
COLONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore ; Levi Tron.
Oeflonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.
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