1
Soixante-troisième année.
4 Novembi|tìt92t
N» 43
:iüi3V
V
" a *; ■
—rfr^
L
VHLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Poor 6 moia
6
12
PRIX D*.^ ^NNEMENTI
Italie (y compris I®* Vallées) et Colonies . • t ■ L. 10,
Plusieurs abonnements à la même adresse . . • • » ,,
Etats-Unis d’Amérique..........................1 dollar % dollar
Amérique du Sud................................1 pesos or % pesos
g
On t'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Admlnistration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dan^ toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE,
«î-adresaer- Dour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssoa professeur,
Torre Pellice___pour l’AdnniniatrfctIon, au Bureau du journal, Vra Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice,
Pour toutes let annonces t’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
,A, Le Numéro: *5 centimes
Z
1-3
>■
<
M
Q
r'
>
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pure», aimables.,.,,,, 'dignes 'de louanges, occupent^voa pensées
O
WJ
t?3
IV NOVEMBRE.
Nous ne voulons pas, nous ne pouvons
pas oublier cette date mémorable qui, voilà
9 ans déjà, a marqué la victoire complète
et finale de nos armées sur l’ennemi envahisseur, et, ce qui vaut plus et mieux, a
linauguré la Paix après laquelle nous
soupirions depuis si longtemps.
C’est le jour où, à côté des souvenirs
de gloire, gloire périssable, nous évoquons
la mémoire de nos centaines de milliers
fte de morts qui se sont immolés pour nous,
pour notre liberté; le jour où nous évoquons
de façon toute spéciale le souvenir béni
de ceux qui étaient os de nos os et chair
de notre chair — la fleur de notre jeunesse vaudoise — et qui ont payé généreusement leur tribut à la patrie commune.
Et nous ne voulons pas oublier ceux qui
les pleurent encore — mères, épouses,
frères, sœurs, enfants — auxquels nous
disons, une fois de plus, toute notre vive
et chrétienne sympathie.
En bons patriotes, tels que nous voulons
être, nous nous associons à la commémoration d’une date glorieuse ; en qualité de
disciples du Prince de la Paix, nous souhaitons ardemment, en ce jour surtout, de
voir triompher dans le monde entier les
R idées de justice et de paix qui. découlent
fe l’Evangile. Et c’est à cela, chers lec^teurs, que chacun de nous doit s’employer
dans la sphère où Dieu l’a placé.
Les noMeaux colonisateurs.
Plusieurs fois, en écrivant pour les lec■ ' leurs de VEcho ces notes de voyage,
j’ai fait allusion au besoin qu’éprouvent
\ nos Vaudois des vieilles colonies de
l’Uruguay de s’éloigner de leur centre,
I pour acheter des terres plus loin, et former ainsi de nouveaux groupements.
Les habitants primitifs du pays (qui
s’appellent ici les «créoles» et qui dérivent de la fusion des Indiens avec les
conquérants espagnols), n’ont généralement pas d’aptitude pour l’agriculture.
Ils s’occupent plutôt de l’élevage du
bétail et de la chasse, en vivant d’une
manière très modeste et primitive. Ce
sont nos colons européens, et parmi eux
' d’une manière particulière les Italiens,
qui ont fait connaître dans l’Amérique
du Sud l’art de cultiver la terre, et les
habitants originaires du pays le recon'■ naissent et ont pour nos émigrants italiens un respect et une admiration que
y l’on est loin de trouver dans d’autres
' pays plus dominés par leur orgueil et
moins capables d’apprécier les vertus
de notre race.
Dans l’Uruguay les Vaudois occupent
une place très importante parmi les
colons italiens et ils se distinguent sur• tout par leur énergie et leur esprit d’initiative qui les pousse à adopter rapidement les nouvelles machines et les mé' thodes les plus modernes de travail en
taisant ainsi rendre toujours plus leurs
terres.
V
J’ai eu dernièrement le plaisir de visiter
deux nouveaux groupes de colons yaudois qui sont en train de se former dans
fl'^le centre de l’Uruguay : le groupe qui
bccupe les terres ci devant appartenant
X VEstanciq Nin y Silva et celui qui
s’établit dans VEstancia Bellaco et qui
" portera dorénavant le nom de «Colonia
müiÈil
Nueva Valdense». Une «estancia» est
un territoire de plusieurs kilomètres carrés
appartenant à un individu ou à une
Société et formé de prairies naturelles
où l’on élève dès milliers d’animaux
destinés à la boucherie. Les deux «estancias» que je viens de mentionner et dont
une appartenait à la Société «Liebig»,
ont été mises en vente dernièrement et
ce sont des Vaudois qui les ont achetées
en bonne partie, pour un prix assez modeste. Plusieurs des acheteurs ont envoyé dans ces nouvelles colonies leurs
filsj d’autres les ont louqes ; on est en
train de faire une propagande active pour
attirer a «Nueva Valdense» d’autres familles afin d’y former un groupe compact
de 40 familles, si possible. C’est très
intéressant de visiter ces colons, presque
tous jeunes et généralement pas mariés.
Leur premier soin, en venant occuper
leur 100 ou 200 hectares de terre, a été de
placer tout autour de leur propriété Valambrado, c’est à dire une rangée de quatre
fils de fer très fort, soutenus par des
pieux placés à une distance de 3 mètres
l’un de l’autre. Valambrado sert à indiquer la limite du champ et surtout à empêcher aux animaux de passer dans , la
propriété d’autrui.
Après cela, le colonisateur commence
à défricher la terre vierge, en la labourant avec la charrue attelée de 8 ou 10
chevaux, ou bien au moyen d’une machine Fordson.
On coupe ainsi la terre, on la retourne,
on la mélange et enfin on y sème le blé,
le lin et le m^ïs. En même temps le
colon bâtit sa première maison, une
maisonnette très rustique, fabriquée avec
des mottes de gazon et recouverte de
paille. Plus tard, lorsque le champ aura
été travaillé deux ou trois ans, ce rancho
sera remplacé par une maison en briques
qui pourra dignement accueillir l’épouse
du jeune homme et que la jeune femme
saura Immédiatement entourer d’un beau
jardin aux mille fleurs, comme le sont
les jardins de nos Vaudois sud-américains, le jardinage étant ici l’apanage
de la maîtresse de maison.
Dans ces nouvelles colonies que j’ai
visitées il n’y a ni arbres ni pierres, ce
qui rend le travail bien plus facile. Ce
n’est pas dit, naturellement, qu’il suffise
de semer pour récolter. Le climat de ces
régions C[ui sont encore dépourvues de
végétation est très capricieux; il y a des
années sans pluie dans lesquelles on ne
récolte pas même la semence ; d’autres
années dans lesquelles les insectes dévorent le lin, ou les sauterelles détruisent
le blé et le maïs. Il faut s’attendre à tout
et l’Amérique est souvent pour l’agriculteur une terre à surprises; mais si on
a le bonheur d’avoir une ou deux bonnes
récoltes, elles font oublier facilement les
années mauvaises. Lorsque les colonies
de San Oustavo et de Iris se formèrent,
pour trois ans consécutifs il n’y eut pas
de récolte et les agriculteurs durent faire
tous les métiers pour vivre: à présent
ils sont tous très bien. La persévérance
est la vertu dont tout colonisateur a le
plus besoin ; ceux parmi nos Vaudois
de l’Amérique qui ont cédé en présence
des. premières difficultés, ont été généralement depuis lors des pierres qui roulent sans rien amasser ; ceux au contraire
qui ont lutté et qui ont continué à creu
ser le sol, même lorsqu’il était très dur,
ont maintenant une maison solidement
, assise et que le vent ne peut pas emporter. Et cet esprit de persévérance
dérivé essentiellement de la foi : lorsque
on croit fermement que Dieu ne veut
pas abandonner ses enfants, on attend
patiemment sa réponse aux prières et
son intervention à l’heure difficile.
Une chose m’a fait surtout du bien en
prenant part pendant quelques jours à
la vie de nos nouveaux colons : leur
amour pour l’Evangile et pour leur église.
Tous ont participé aux réunions que nous
avons tenues et à Nin y Silva. Nous avons
même dû en tenir deux le même jour :
la première, dans une cabane à peine
finie, dont le sol de terre n’avait pas
même encore été foulé; et la seconde
dans une autre maisonnette au plafond
de paille (j’avais pour auditoire une quinzaine de jeunes gens, trois jeunes cour
pies avec enfants et une seule marioira).
>: Dans chacune des deux nouvelles colonies des personnes se sont chargées
d’organiser l’école du dimanche, l’Union
"des Jeunes Gens et on a aussi commencé
â célébrer le culte régulier. Ces amis ne
'pensent pas uniquement à bâtir leurs
maisons, mais ils ont aussi, dès les pre( miers jours, choisi un emplacemerit pour
y bâtir la chapelle : on a le sentiment
qu’ils veulent donner dès le début, à
leurs groupements, le cachet profondément religieux qu’ont eu les anciennes
colonies, et l’on comprend que dans ces
conditions les nouvelles colonies ne pourront que prospérer.
En Amérique, dans ces grandes terres
nouvelles, on comprend toute l’importance qu’a la piété en ce qui concerne
non seulement notre développement spirituel, mais aussi notre prospérité matérielle et sociale. Là où il n’y a pas de
piété on trouve presque toujours la paresse, l’ivrognerie et la misère, tandis
que les familles pieuses sont aussi dans
leur presque totalité celles qui ont été
bénies dans leur activité et dans leur
travail.
Nous avons ici toujours, et dans chaque groupement, un bon nombre de personnes qui travaillent dans l’église en
qualité de moniteurs, directeurs d’écoles
du dimanche, présidents d’Unions, directeurs de Chorales et nous en trouvons
presque dans chaque église qui peuvent
à l’occasion présider un culte. C’est ainsi
que des églises peuvent parfois continuer
à tenir leurs cultes(|éguliers pendant des
mois en l’absence de leurs pasteurs et
que dans les nouvelles colonies on peut
célébrer le culte régulier dès le premier
jour.
Nos familles vaudoises de l’Amérique
donnent en général une grande place à
la religion et à la vie spirituelle : c’est
là leur force et le secret des bénédictions
qui les accompagnent.
DAVID BOSIO.
Vivre sans « vieillir », se sentir vivant
et retenir jusqu’à la fin la vigueur de l’esprit et la fraîcheur des sentiments — puis,
lorsque la fin est venue, trouver dans les
profondeurs dé son âme la foi de sa jeu?nesse et s’endormir doucement avec une
espérance sûre, n’est-ce pas le sort le plus
enviable ? O. S. 'Mmuxen..
Message aux Eglises.
(Nous insérons, en l’écourtant un peu,
faute d’espace, cet appel angoissant de la
Société des Missions de Paris, en priant
les nombreux amis des Missions, lecteurs
de cette feuille, de le lire avec la plus
grande attention).
Représentants des Comités auxiliaires
de France et de Suisse de la Société des
Missions Evangéliques, et l’ensemble des
amis de son œuvre, nous nous sommes
réunis à Colmar les 18, 19 et 20 octobre
avec les délégués du Comité et de la
Direction de cette œuvre pour étudier,
sous le regard de Dieu, les graves problèmes de l’heure présente.
Nous avons entendu avec émotion les
rapports du directeur de la Société, M.
Daniel Couve, “Sur la situation générale
de la Société, et de son trésorier, M. Pierre
Mirabaud, sur la situation financière, d’où
il résulte:
10 Déficit de l’exercice 1926-27 se montant encore, à la date du 17 octobre, à la
somme de 636.000 francs.
2° Budget de l’exercice courant 1927-28
se montant à 4.200.000 francs, sur lesquels ne sont rentrés, à la même date du
17 octobre, que francs 512.000, alors que
les dépenses effectuées se montent déjà
à francs 3.500.000, d’où, en admettant
pour les mois qui viennent des recettes
équivalentes à celles de la même période
de l’exercice précédent, éventualité, au
31 mars prochain, d’un déficit de plus
de francs 2.000.000.
3° Obligation pour le Comité, malgré
ces insuffisances de recettes, de voter en
décembre, pour l’exercice 1928-29, un nouveau budget qui, pour donner satisfaction
aux besoins inéluctables des champs de
mission, devrait s’élever, comme pour
l’exercice en cours, à un total d’au moins
francs 4.200.000.
Mis en présence de ces déficits et de
ces insuffisances de recettes présentes et
probables pour un prochain avenir,
nous avons constaté, avec douleur et
humiliation, que le caractère tragique de
cette situation était uniquement dû à
l’incompréhension ou à l’indifférence d’un
trop grand nombre de chrétiens, indifférence qui contraste douloureusement avec
la fidélité persistante d’un groupe trop
restreint de vrais amis...
A la suite d’une étude approfondie,
nous sommes arrivés à la convinction
que pour ramener pour 1928-29 à une
somme inférieure à quatre millions, un
budget dont la charge principale est constituée par les dépenses afférentes au personnel missionnaire, il n’y a d’autre moyen,
quelque douloureux qu’il soit pour nous
de renvisager,.que de diminuer, au moins
momentanément, le nombre des mission, naires; nous considérons cependant que
cette mesure ne doit en rien porter préjudice à ce que nous considérons comme
la garantie suprême du développement
de l’œuvre, à savoir le maintien de toutes
les écoles pastorales, bibliques et normales, où sont préparés leg collaborateurs
indigènes de nos missionnaires; ces collaborateurs, en effet, seront d’autant plus
nécessaires que le nombre de leurs conducteurs européens aura été réduit.
Eglises et membres des églises de langue
française, nous vous adjurons, au nom
des compassions de Dieu, de nous aider
iV.S -
2
'’ 'T. ‘|‘ ' , :
«•e ..jì;-^
' \»
\
par une consécration plus complète, entrain
nant des sacrifices proportionnés aux
besoins, à préserver l’céuvre des Missions ‘
et, avec elle, nos églises elles-mêmes d’un
véritable désastre.
Colmar, le 20 octobre 1927.
Au nom delà Conférence Consultative:
L. Marchand, pasteur à Castres, président - M.me Laget-Pfender, de Nîmes,
vice-présidente - G. de Rougemont, pasteur (Suisse), vice-président.
{Suivent les signatures de plusieurs délégués des Comités .auxiliaires).
8“^® Rencontre Internationale
des Chevaliers de la Paix
iiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiitmmi
Message à la Jeanesse.
Les délégués des Chevaliers de la Paix
d’Allemagne, de Belgique, de France et
de Suisse, réunis du 14 au 19 août, aux
environs de Sainte-Foy-la-Grande, en une
3.me Rencontre Internationale, ne peuvent
se séparer sans témoigner à tous ceux
qui veulent s’employer à faire de la Paix
une réalité vivante et profonde, l’expérience puissante qu’ils ont vécue au cours
de cette semaine de travaux.
Ayant trouvé la paix intérieure dans
le contact de l’âme avec le Christ Sauveur, ils ont pu aborder les questions
les plus délicates sans que la moindre
discordance vienne rompre l’harmonie
parfaite des cœurs.
Ils ont acquis lacertitudp que les moyens
politiques ou diplomatiques d’établir la
Paix sont imparfaits et comparables à
ces baumes qui calment la douleur sans
supprimer la cause du mal. Ils croient
que l’œuvre pacificatrice doit s’attaquer
à la racine même des conflits: le péché
dans le cœur de chaque homme.
Ils affirment que cette œuvre de régénération individuelle, qui doit être patiemment poursuivie avec le concours de tous
les chercheurs de vérité, ne peut être
pleinement réalisée sans l’intervention de
la puissance du Christ.
Dans le problème des responsabilités
individuelles et collectives de la guerre,
ils sentent que tous les hommes, par leur
attitude passive ou active, ont à un degré
divers que Dieu seul connaît, contribué
à la catastrophe mondiale. Le chrétien
doit donc, sans plus tarder, fléchir les
genoux et s’humilier devant Dieu pour
le mal consciemment ou inconsciemment
commis et s’efforcer, dans une repentance
sincère, de réparer par une vie d’action
le tort fait à l’avancement de l’œuvre du
Bien. Alors, il n’y a plus deux ennemis
l’un en face de l’autre, mais deux êtres
malheureux qui se donnent la main pour
arriver à se dégager ensemble et par
Christ du péché qui les a conduits là.
Tani qu’un homme n’en sera pas arrivé
à ce point, il restera un obstacle à la Paix.
L’élimination de la guerre apparaît avant
tout comme un problème d’éducation et
de réveil des consciences auquel il n’est
pas une âme qui, dans sa sphère, n’ait
l’occasion ou la possibilité d’apporter sa
collaboration.
La question dépasse infiniment à leurs
yeux celle du port des armes. Respectueux
de toute convinction à cet égard, ils
estiment qu’il faut éviter de laisser les
esprits s’ancrer dans une attitude théorique et généralisée. Le devoir est de
persuader nos frères,que Jésus-Christ est
la lumière dont leur âme, a besoin. Dès
lors, l’homme qui a mis toute sa confiance
en Dieu, Le croit aussi capable de lui »
inspirer, au moment de la difficulté, l’attitude à prendre et à garder coûte que
coûte jusqu’au bout. Périsse l’homme,
mais que Christ vive!
De la masse des idées remuées, monte
devant nos youx cette double vision d’un
monde où la haine se taille encore chaque
jour un royaume, et d’autre part celle
d’un rponde nouveau où le Ressuscité
qui a vaincu la haine peut, en transformant les vies, réaliser le miracle de
la Paix.
Dieu nous a beaucoup donné. Qu’Il
nous permette dans l’humilité d’être tout
simplement des serviteurs fidèles.
NB. Les travaux présentés à la Rencontre Internationale des Chevaliers de
la Paix vont être publiés in-extenso dans
une brochure actuellement sous presse,
à laquelle on peut dès maintenant souscrire en s’adressant à l’Administration
du Bulletin: M.me R. Wavte - WerkwillerPechelbronn - Bas-Rhin.
Un évéqne moderniste.
Un grave incident qui a mis Londres en
émoi s’est produit le dimanche 16 octobre,
à la cathédrale Saint-Paul, au moment où
l’évêque' de Birmingham, grand apologiste
anglican de. la doctrine darwinienne, montait en chaire pour prononcer un sermon
sur le sujet suivant : « La création de
l’homme est-elle le résultat d’un mécanisme aveug'le ou l’œuvre d’une force réfléchie ». Dans l’immense basilique bondée,
on vit s’avancer le rév. Bullock Webster,
chanoinq et doyen de la cathédrale d’Edy,
entouré par 200 personnes. Le doyen s’arrêta devant la chaire et déclara solennellement : « Au nom du Christ, au nom du
clergé et des fidèles de notre diocèse, j’accuse le docteur Barnes, évêque de Birmingham, d’avoir, par ses paroles hérétiques
et fausses, traité avec mépris les doctrines
et les sacrements de la sainte église. Je
proteste contre l’invitation qui lui a été
faite de prendre la parole dans la cathédrale londonienne, et je demande à l’archevêque de Cantorbéry, primat d’Angleterre, de chasser ce' prélat profane de
l’égiUse de Dieu».
Après avoir prononcé ces paroles, le chanoine Webster sortit avec ses disciples pour
aller adorer Dieu dans une autre église.
Le docteur Barnes, très calme, prononça
cependant son discours, sans faire aucune
allusion au triste incident que nous déplorons. Que penser d’un tel scandale ? A
notre avis, les deux personnages en cause
ont tort : Le docteur Barnes, tout en désirant éclairer les incrédules et les indifférents sur la création de l’homme, a tort,
de prêcher une doctrine contraire à celle
de l’égHse ; d’un autre côté, le chanoine
est coupable d’avdr troublé un culte public ; ce qui est un vrai scandale.
Il y a d’autres moyens à èmployer, plus
charitables et moins scandaleux, quand il
s’agit de protester.
Comme c’était à prévoir, le scandale eut
des suites pénibles. Dans une lettre ouverte, le primat d'Angleterre, l’archevêque
de Cantorbéry, inflige un blâme publie ’à
l’évêque de Birmingham, en termes sévères, pour avoir « profondément offensé un
grand nombre de fidèles » et parlé en termes méprisants de célèbres évêques anglais
du passé. L’archevêque catholique de Westminster, cardinal Bourne, a voulu naturellement aussi intervenir dans la controverse
et aurait dit : « L’autre jour, un prélat de
l’église anglicane a fait allusion en termes
offensants à la doctrine de la présence de
Dieu. Il a été suffisamment réprimandé
par les membres de sa communauté ; néanmoins, je tiens à faire remarquer qu’avant
de prononcer de teltes paroles, un prélat
devrait, en sa qualitmd’hommme honorable
et instruit, se mettre au courant de l’enseignement de l’église catholique, en ce
qui concerne la transsubstantiation, car il
a entièrement travesti notre enseignement
à ce sujet »! ?
D’autre part, en suite d’un rappel à l’ordre, le doyen Webster, l’interrupteur, déclare à l’évêque de Londres qu’il accepte
• les réprimandes de son supérieur. Mais il
ne manque pas d’ajouter qu’il a reçu des
müliers de lettres, l’approuvant dans ce
qu’fl a fait.
Conclusion : l’évêque et le doyen ont eu
tort ; espérons que ce sera une bonne leçon pour eux et pour qui voudrait les
‘imiter. C. A. Tron.
CUISINIÈRE VAUDOISE, références,
cherche place parage Sanremo. — MARY
Bouchard - Fermo Posta - Villarperosa.
la Mae ila piiite in Mai cliaiiiDiii!i.
La Semaine, de prière, organisée par les
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de
Jeunes Filles, a été fixée, cette année, du
13 au 19 novembre. Toutes les Fglises et
toutes les Unions sont vivement priées de
l’organiser avec le plus gran4 soin, la considérant comme l’inauguration solennelle
de la reprise de leurs activités.
Nous en communiquerons, la semaine
prochaine, le programme détaillé. Le su,jet
central en est la persmne et l’œuvre de
Jésus; le texte général: Nous voudrions
voir Jésus (Jean XII, 21). C’est comme une
grande introduction à l’étude de la vie et
de l’œuvre de. Jésus, que toutes les Unions
Chrétiennes du monde vont entreprendre pendant ces trois prochaines années,
d’après le plan tracé par le Comité Universel se réunissant ainsi en pensée
et en prière dans la même communion
universelle.
Nous recommandons aussi très chaudement les collectes qui se font à l’issue de
ces réunions de prière, et qui sont envoyées au Comité Universel des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens, pour contribuer à son œuvre mondiale. 'Nous démontrons par cet acte le sentiment de notre
solidarité internationale avec toute la
jeunesse chrétienne. Nous prions d’envoyer ces collectes au Comité de Groupe
(MM. Attilio Jalfla, Adolphe Jouve et Ernest Ayassot - Torre PeUice), qui les transmettra au Comité Universel. a. j.
Le l.er courant la Conférence (Convegno) de Groupe des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens du Piémont a eu lieu à
Saint-Jean, avec la présence d’une soixantaine de délégués très cordialement accueillis par leurs frères de l’Union locale.
Nous donnerons prochainement un
aperçu du travail fait par la Conférence.
a. j.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Plusieurs familles de notre paroisse ont été visitées par le deuil dans le
courant d’octobre.
Le 9, décédait à l’Iîôpital de La Tour
Anne 'Meyron veuve Charbonnier, de l’Arbaud, à l’âge de 57 ans._
Le 25, Rostagnol Marguerite, âgée de 77
ans. Son mari, feu Reynaudin Etienne, fut
pendant de longues années le syndic estimé de la commune.
Le 26, Favat Catherine, après une pénible
maladie, décédait au Refuge, à l’âge de. 61
ans. Son ma.ri, Baridon Daniel, est actuellement ancien du quartier de l’Arbaud.
Le 30, Bertiruat David feu J. David, de
la Ferrière, à l’âge de 66 ans.
Le 31, Bertinat Jeanne, du Chiot, âgée
de 57 ans.
Nous exprimons encore à toutes les familles affligées notre cordiale, fraternelle
sympathie, et nous tenons aussi à bien remercier le personnel de l’Hôpital de La
Tour et du Refuge pour les soins empressés dont il a entouré nos deux sœurs dans
leur longue et pénible maladie;
— A l’approche des frimas d’hiver,
l’église envoie ses remerciements chaleureux à ceux qui sont venus lui apporter,
pendant l’été, le message de Dieu : à MM.
les pasteurs E. Bertalot, du Canton de
Vaud, Rinaldo Malan, de Palerme, Théophile Malan., de Philadélpliie, J. D. Hugon,
de Colonia Valdense, ainsi qu’à M. Louis
Jourdan.
Ces deux derniers nous ont entretenus
d’une manière fort intéressante de nos
Colonies de l’Amérique du Sud ; et nous
avons senti que .le vif courant d’intérêt et
de sympathie qui esdste entre ces Colonies
et l’Eglise mère s’est fortifié par leur
moyen.
— Aux amis de l’instruction qui nous
suivent par la pensée et par leurs dons,
nous sommes heureux de dire que, cette
année aussi, nous allons rouvrir les écoles
de quartier (sussidiate) des Champs, du
Puy, de i’Arbaud et de Romana, dirigéesrespectivement par M.lles Constance Ber
tinat, Judith Pontet, Marguerite Baridon
et M.me Constance Baridon-Michelin-Salo- '
mon. — Les deux écoles de français, au
Centre, auront pour maîtresses M.lles
Blanche et Hélène Pontet, et VAsüe, qui est
désormais à sa 4.mevannée ^’existence, j
sera, comme par le passé, dirigé par M.Ue ;
Marie Geymonat.
— Le Consistoire a fini les travaux de
restauration de notre temple. Pour couvrir ces frais il a compté et compte sur
la générosité de tous les membres d’%lise
qui sont au pays ou à l’étranger.
Aussi désire>-t.-il, par le moyen des colonnes de l’Echo, rappeler à ces derniers
leur devoir de lui venir en aide dans la
mesure du possible.
Les dons sont reçus, avec reconnaissance, par le Pasteur. H. Tron.
LA TOUR. Le « dimanche de la Réforme », célébré dans les Egflises Evangéliques i
du monde entier, a été rappelé aussi dans
notre paroisse par un culte d’occasion dans
le temple neuf, avec un très bel auditoire.
MILAN. Mercredi, 26 octobre, eut lieu
le mariage de M.He Emilia Vidossich avec
le jeune pasteur M. Robert Jahier. La cérémonie fut célébrée dans l’église de Via
Fabbri, artistement décorée de fleurs et de
verdure pour la circonstance. Pasteur officiant, M. Emile Rivoir, qui adresse aux
époux un petit discours d’occasion, suivi
de l’exécution d’un beau chœur sous la
direction de M.me Rivoir et d’un terzetto
(chant, orgue et violoncelle) de M.lles Vidossich, sœurs de l’épouse, et de M. Riccardo Turin.
Avec les parents, bon nombre d’amis des
deux familles et de membres de nos églises
de Milan assistaient à la sympathique
cérémonie.
Aux bons vœux et félicitations qui furent adressés aux heureux époux et à leurs
familles respectives en ce jour mémorable
pour eux, nous désirons joindre les nôtres,
en accompagnant par la pensée le jeune
pasteur et sa dame dans leur champ de
travail de Rio Marina.
ROME. Faculté Vaurloise de Théologie.
Le dimanche 23 octobre, à 4 h. 1/2 de
l’après-midi, eut lieu, dans le temple de
Piazza Cavour, le culte solennel d’ouverture de. la 7J?.me année académique. Public
très nombreux remplissant la vaste enceinte et formé des représentants de toutes
les Eglises Evangéliques de la capitale, notamment de membres des Eglises Vaudoise
et Méthodiste Episcopale.
La cérémonie, présidée par le doyen de
la Faculté, le prof. Rostagno, débute par
une prière du prof. Comba et est close par
une autre prière du prof. Longo. I-e discours de circonstance est prononcé par le
prof. A. Tagîialatela, qui attire l’attention
des étudiants et de l’auditoire sur « la méditation qui fait le théologien », un discours
écouté « avec le plus grand intérêt et le
plus grand profit spirituel » et dans lequel
il développe ^uccessivement ces trois
J
points : 1“ quust-ce que la méditation ?
2” la méditation peut-elle être développée ?
3" quels sont les moyens aptes à la déverlopper ? Il démontre que la méditation est
nécessaire à toutes .sortes d’études, mais
qu’elle l’est tout particulièrement pour le
théologien et le pasteur qui ne doivent pas,
comme le philosophe, se borner à « réflé-chir». Le pasteur prêchera avec efficace
dans la mesure où il aura appris à méditer.
« L’auditoire, très attentif, remarque La
Luce, aurait écouté longtemps encore la
parole claire et persuasive du prof. Taglialatela, et ü se retira fort édifié de ce culte
solennel qui inaugure la 73.me année d’enseignement de notre Faculté».
J
4
■■.Il
À VENDRE à Luserne Saint-Jean une
propriété ceinte d’une muraille, d’une journée d’étendue, contenant deux maisonnettes. Excellente position. —' S’adresser
à l’Administration du journal ou bien à
Turin - Portiere Via Cesare Battisti, 3.
Le Comité de Milan des Amies de la
Jeune Fille CHERCHE une personne
qualifiée pour se charger de faire l’œuvre
de la gare en Cette ville. Pour toutes înfortpations s’adresser à M.lle NOERBEL Piazza S. Alessandro, 4 - Milano.
3
-■ '-'/f ■
\
l lVouyelles de la semaine.
li. Le V.me anniversaire de la marche sur
I JBome a été célébré cette année, de par le
l’idésir du chef du Gouvernement, avec une
Hp^lennité et un éclat tout particuliers, diKnanche 30 octobre ; et cela dans tout le
Proyaume, dans les grandes viles comme
^^ians les plus petits centres. On eut des
?,..cortèges, des revues et défilés de troupes
^f^^t de « müiciens fascistes », des^bànquets,
¿'.'■des discours tenus ci et là par des minisf très ou des personnaltés du « régime », où
l’on souligna^ l’œuvre du fascisme au cours
i de ces cinq ans. On fit également coïncider
P l’inauguration de maintes institutions et
“Oeuvres d’utilité publique — dep, centaines
' - — de création récente, avec'le « V.me ani nuel de la révolution fasciste » : la « diret4; ■ tissima Rome-Naples », « l’exercice électriI que Bologne-Florence », « l’auto-strada »
;1 Bergamo-Milan entre autres.
1 Le message que M. Mussolini adresse,
pour l’occasion, «aux chemises noires de
^ toute l’Italie » met en relief l’œuvre de
transformation créée par le fascisme au
cours de ces cinq ans, passe en revue les
I' lois votées et les œuvres publiques accomi plies et conclut par ces mots : « ...Ghemi"Ses noires, jeunes gens désireux de preu,'Mes plus « gaillardes », en haut, pour le faIt^iScisrae et l’Italie, toutes les enseignes et
I# tous les fusils. Que le cri de notre foi et
5'^‘de notre conquête traverse tes horizons
if pour être entendu de loin. Pour tous les
buts que nous atteindrons du pas décidé
de notre certitude immuable, fascistes de
: “toute l’Italie, à nous ! ». Les 92 préfets du
î royaume ont pu constater que la célébra|, tion grandiose de dimanche -s’est déroulée
! partout « avec la plus grande sérénité et
!' sans le moindre incident».
La Chambre ne se rauvrira qu’aux premiers jours de décembre brochain, puisque,
-à ce qu’il paraît, il n’y a guère à l’ordre
I du jour que des « décrets déjà en vigueur
^ et qu’il ne s’agit plus que de convertir
'-en lois».
S. A. R. la prirvcesse Vera de Monténégro,
sœur de notre Reine, est décédée le 31 Octobre, à Antibes, dans la même villa où
.avaient expiré 1e roi et la reine du Monténégro. La Cour prend donc le deuil pour
21 jours, deuil qui sera cependant sus4 pendu à l’occasion des cérémonies qui auvont lieu pour 1e prochain mariage du duc
P'des Pouilles.
Un deuil autrement grave pour la na|(..îtâon tout entière et la marine marchande
"en particulier, est occasionné par 1e nauù» frage du « Princesse Mafalda », un des plus
grands transatlantiques, des plus rapides
et des plus luxueux de la Navigation Générale Italienne. Le vapeur, parti de GêÉ’^mes, pour le Brésil et l’Argentine, le 11
H' octobre, avec plus de 1200 personnes à
bord, entre équipage et passagers, a sombré
dans la nuit du 26 octobre à 300 km. de
la côte, entre Bahia et Rio de Janeiro.
Grâce à l’appareil radio-télégraphique par
lequel on put demander des secours immédiats, bon nombre de navires qui se trou-jjVaient dans ces parages accoururent aus: sitôt pour le sauvetage des naufragés. On
1? . ignore encore, à l’heure qu’il est, tes causes qui ont déterminé 1e désastre; rup^ ture d’une hélice qui aurait amené la pénetration de l’-eau dans la salle des machi!; nés et provoqué l’explosion des chaudièrès ?
î heurt de la coque du navire contre un des
nombreux récifs dont cette côte est hérissée ? L’enquête nous le dira. Pour te
moment il n’y a qu’à constater la conduite héroïque du capitaine Guli et de
tout l’équipage, la panique qui s’empare
■des passagers, la scène déchirante qu’on
peut imaginer, de naufragés se débattant
■dans les flots et dont plusieurs sont engloutis par tes requins ; 1e dévouement des
i; .sauveteurs qui réussissent à recueillir sur
fe: leurs navires respectifs la majorité des
naufragés. Malheureusement, tous ne purent pas être sauvés et l’on eut à peu près
300 victimes, en majorité officiers du navire et passagers de l.re et 2.me classes.
— En Somalie, tout dernièrement, l’exsultan de Migiurtina, Osman Mahmaß,, qui
_ avait causé beaucoup d’ennuis au: Gouver•^nement de la colonie, a enfin fait acte de
•soumission aux autorités italiennes et
■ amené avec lui quantité de grus bétail et
î. non nombre d’honunes.
Î. ' , — Roumanie. La situation semble s’aggraver et, en présence de la question dynastique, le calme de la population n’est
s Qu’apparent, malgré tes affirmations conrtraires de Bratianu. On prétend qu’avant
-Noël Carol serait à Bukarest, si, comme
n l’espère, « la nation lui adressera un ap■ -pel plébiscitaire». En attendant, ses partisans projettent une révolte qui devrait
«dater contem-porainement en Bessarabie,
Transylvanie et Dobroudja. Bratianu, de
son côté, a fait arrêter l'ex-chef d’Etat
, major et te pr^et de Jassy, et il concen' >'. tre des troupes dans les environs de la
«apitale, pour parer à toute éventualité.
¡y:.;
— France. La presse et l’opinion publique se sont émues de la présence de l’escadre italienne — aux ordres du duc
d’Udine — dans les eaux de Tanger, au
moment où vont re,prendre les négociations
franco«spagnoles sur la question du Maroc en général et de Tanger en particulier.
On insinue que l’Italie se proposerait de
promouvoir la révision du statut international de 1923 qu’eUe ne reconnaît pas
(puisqu’il va contre ses intérêts dans la
Méditerranée occidentale). Il nous semble
que 1e Gouvernement italien doit avoir son
mot à dire là-dessus et il n’est pas étonnant qu’ü désire collaborer avec les autres
puissances, et sur un pied d’égalité, au
règlement de la question.
— Grèce. Dimanche dernier le président
de la république,, M. ComdMiriotis, a réchappé heureusement à un attentat commis contre sa personne par un certain
Goussios, qui lui tira, au moment où le
président descendait de son automobile, des
coups de revolver, le blessant légèrement
à la tête. Le iheurtrier, probablement affilié à une bande de communistes, fut
arrêté. Jon.
Nonvelles religieuses et faits divers.
Rmne et .le mariage. Il est triste d’avoir
à revenir constamment sur tes deux avis
de l’église romaine sur le mariage. Rome
n’accorde pas sa sanction au divorce et
excommunie tous tes divorcés. Rome proclame son pouvoir d’accorder des décrets
de nullité et, par conséquent, dissout ce
que l’Etat a toujours considéré comme un
véritable mariage. Et la loi du Christ,
quand nous lisons l’Evangile, déclare que
ces mariages annulés sont véritables et valides à tous points de vue. M. H.mE.-M.
Stutfield, dans la Nationcd Review de juillet, donne un article frappant sur « L’attaque papale contre '“te mariage », dans
lequefl il étudie l’action de la Curie pour
la dissolution des mariages Marlborough et
Marconi. Pour te premier, on invoque la
contrainte, dont on n’a jamais parlé avant
qu’il ne devînt commode d’annuler te mariage ; pour te second, 1e fait que 1e sénateur et sa femme, avant de s’épouser,
avaient envisagé la possibilité de divorcer,
si leur union ne satisfaisait pas l’un des
-deux. Il montre combien il est facile de
faire déclarer un mariage nul et non avenu,
pour^ des raisons qu’aucune cour civilisée,
en dehors de la Curie romiaine, no considérerait comme légitimes. Cet article mérite d’être lu avec te plus grand soin
par ceux qui ont l’habitude de considérer
l’église romaine comme le grand défenseur
de l’indissolubilité du mariage. Rome est
l’héritière d’une mauvaise tradition d’expédients et d’opportunisme, qui est appliquée avec force au XX.me siècle ; et si les
deux cas cités par M. Stutfield ne font
pas changer d’opinion tes lecteurs, rien
n’y parviendra. Les faits parlent d’euxmêmes, et il n’y a pas moyen d’éviter tes
déductions logiques.
(Evangélical Christendom, juillet-août).
» * w
Genèv;h. Des représentants des Sociétés de Genève et des hommes éminents
de cette viUe ont signé un appel à
la population à la suite des événements
regrettables qui ont marqué tes manifestations en faveur de Sacco et Vanzetti,
où les jeunes étaient nombreux. Cette
circulaire signale, comme causes de démoralisation, tes lectures malsaines, te
cinéma qui trop souvent enseigne la violence et la brutalité, tes lieux de plaisir
qui ruinent l’enseignement de l’école et de
la famille. Ont signé cet appel : MM. Gustave Ador, ancien président de la Confédération, Th. Geisendorf, pour le Département isocial romand ; abbé Carher, aumônier, des prisons ; Desgouttes, président
du Consistoire ; Delétra, modérateur de
la Compagnie des pasteurs ; Mgr Petite,
svicaire général de l’église catholique, etc.
Le Consistoire de l’Eglise nationale a
adressé un message au Conseil national
pour lui demander de rejeter l’initiative
rétablissant les jeux de hasard. .Chacun
sait, à Genève, les ravages faits par les
maisons de jeux même dans des milieux
modestes. La circulaire rappelle que le
Bureau international du travail a demandé
de prendre des mesures législatives contre
« la pratique des jeux de hasard ». Il serait
inadmissible que te Conseil national approuvât ce que de nombreux pays ont
condamné et supprimé. Il faut donc éclairer te peuple pour la prochaine votation.
Le Consistoire invite en outre te Conseil national à prier le Conseil fédéral de
« saisir la Société des Nations des mesures
à prendre pour combattre partout la plaie
de l’exploitation des jeux de hasard ». On
ne peut qu’appuyer toutes ces protestations. {Semeur Vaudois).
SI: »
Le JuWé du cinquantenaire de la CroixBleue. La Fédération internationale de la
Croix-BleUie, fondée en septembre 1877 à
Genève, a célébré dans cette même vüle,
du 16 au 19 septembre, les fêtes de son
cinquantenaire.
La Croix-Bleue compte actuelement
plus de 100.000 membres répandus dans
la plupart des pays d’Europe, sauf tes pays
slaves et la Grande-Bretagne et dans quél^
ques^mes des colonies françaises. Le groupement national le plus fort est celui de
la Suisse avec environ 35.000 membres.
La fondation de la Croix-Bleue a marqué
une date décisive dans l’histoire du mouvement contre l’aljcoolisme en Europe centrale et occidentale puisque son fondateur,
Louis-Lucien Rochat, décida de demander
aux membres l’abstinence totale qu’il considérait comme nécessaire pour le relèvement des buveurs. Or, la guérison des buveurs devait être le principal objet de l’activité de la Société.
Au cours de ces 50 années d’existence,
la Croix-Bleue a relevé des milliers de buveurs qu’elle a rendus à l’activité utile et
elle s’est acquis par là la sympatffie des
populations et des autorités. Elle s’est intéressée également au mouvement général
contre l’alcoolisme et a décidé de le marquer en introduisant une phrase à cet effet dans tes statuts que ses délégués internationaux viennent de reviser à Genève.Les fêtes du jubilé de la Croix-Bleue
sont terminées par une grande assembl^
populaire à laquellle a pris la parole te président de la Confédération Suisse, M. Motta,
et par un cortège qui comptait des mdliers de participants défilant sous tes yeux
de nombreux spectateurs, attentifs et généralement sympathiques.
{Bulletin du Bureau international contre
l’Alcoolisme, N. 12).__________
OUVRAGES REÇUS.
Anix Iles Sousde-Vent de Tahiti et ailleurs,
par M.me G. Brunel. Un beau volume
14 X 19 de 272 pages, avec 6 fusains de
M.me Brunel, 12 photographies, un bandeau et un cul-dehlampe, sous couverture illustrée en couleurs, de M. A. Dupuis. — Broché ; 12 frs. 50 — BergerLevrault, édit. - Nancy-Paris-Strasbourg.
Pierre Loti a chamté ces Iles merveilleuses ! Il faut tes chanter encore. Lisez ce
livre et vous serez saisi par te charme de
ces régions tropicales où la mer, la terre
et te ciel semblent s’être mis d’accord pour
conduire te spectateur d’étonnement en
étonnement, d’admiration en admiration.
Palais de coraixx sous-marins habités de
myriades de poissons multicolores, végétation luxuriante des vallées, fleurs aux parfums pénétrants, clairs ruisseaux où les
indigènes aiment à se baigner, mœurs de
ces anciens cannibales devenus tes plus
hospitaliers des hommes.
, Officiers, fonctionnaires et colons et leurs
familles, choses et gens défileront sous vos
yeux dans 1e cadre d’une captivante nouvelle, laquelle nouvelle est .une bonne action.
Une bonne action parce que l'auteur fait
toucher comme du doigt, parce qu’elle démontre qu’il y a quelque chose de meilleur
que cet idéal de vie qu’on résume sous la
- banale formule : « Vivre sa vie ».
Ce livre a sa place dans tous tes foyers,
entre toutes tes mains ; et c’est avec regret que les jeunes et leurs aînés prendront congé de lui une fois tes derniers
feuillets tournés.
De jolies illustrations : photographies et
dessins, ajoutent encore au charme du
livre.
Abonnements payés et Dons.
(Le chiffre entre parenthèse représente le don).
1927 : Caïrus Paul de Paul, Bobbio Pellice - Geymonat Marie, Id. - Bertinat David, Id. - Michelin-Salomon Marie, Id. - Pasquet Lydie, S. Secondo - Bertoch Adelina,
Riclaretto - Clôt J. Pierre, Id. - Nisbet
Goffreda, Thiele (Suis«), 1928 (26) - Tron
Emilio, Genova, 1928 (3) - Mu’ston, Livorno
- Griset-Atelle Louise, California, 1928 Hugon Susette A., Colonia Vaidense, 1928
- Grill C. F., Stamford, Conn., 1926-27-28 Bongarzone, Union City, 1927r28-29 - Pons
Giorgio, S. Terenzo Mare (5) - Pons J. Jacques, Rodoretto - Long Bartolomeo, Abbadia Alpina-, 1926 - Gay Giovanni, 3" trimestre 1927 - Del Fabre Enrichetta, Firenze, 1,928 - Gay M. Pontet, Bobbio Pellice - Favat Jluan, Cerro de las Armas Resati Diodato, Biella - Nanni Giuseppina,
Savona, 1927 e 1928 - Cordin Ida, ViJlar
Pellice - Cordin Joseph, Id. - Soulier Eugénie MarseiUe - Bourde, Id., 1926, 27 et
28 - Combe Louis, Id. - Gardiol Lydie,
Fuetto - Grill Mafalda, Rome, 1926, 27, 28
, - Guigou Pierre, Paris (4) - Bounous
A., Toulon, (4) - Forneron Giacomo, Montodine - Moreno Rachele, Milano,. 1928 Malan Maria, Luserna S. G. - M. GallianBauer, Genova, 1927 e 1928 - Alberto Ricca,
Edimburgh. {'A suivre).
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Nous recevons avec une vive reconnaissance les dons suivants, comme fleurs en
souvenir de M.me Judith Bandon, du Vïllar : Famille Baridon, L. 100 pour l’Orphelinat — Professeurs et élèves de Salpces,
L. 100 pour l’Hôpital.
« ^
Fleurs en souvenir de Sœur Jenny Cugny :
M. Albert Benech, Pignerol L. 20,M.me Juhe Charbonhier, Ra-
mels, La Tour » 10,—
Sœur Emflie Stockmeyer » 10,—
Dons reçus pendant le 3.me trimestre 1927.
Orphelinat :
M. Sereno Boero, Coazze L. 50,—
M.Ue Solma Bongo, en souvenir de
M. iGiac-oino Bongo » 50,—
M.lle Bora alino, Como ' » 20,—
M. Diano Nicola, iBaiù » 5,—
N. N. » 5,—
Union Vaudolse, Marseille » 100,-^
Famile Durand, Sparoun, Bora, en
souvenir., de M.me Caroline Durand-Canton » 20,—
M.me Catherine Pizzardi » 100,—
M. Jean Morel, Rounc, Bora » 10,—
(M. M'. Coucourdc, Envers-Piiiache » 20,—
M. Henri iPastre de César, Pomaret » 50,—
M.lle Madeleine Eivoire, Ba Haye » 46,—
M.me Bydie Porneron, Carxlonats,
Prarustin, en souvenir -de sa
mère M.me J. Gardiol » 100,—
M. P. Codino, St-Barth., Prarustin » 5,—
Collecte au Temple, Id. » 52,—
A. G. D. G., Chabrlols, Ba Tour » 50,—
M.me Gioconda Negri (Souvenir) » 50,—
M. Ph. Richard, Nor-folk, Virginie » 90,—
M. Bonis Jourdan, Colònia Vaidense » 500,—
Soirée du 25 septembre, par, M.me
Balma j » 345,—■
Caisse d’Epargne, Turin, Succursale de Torre 'Pellice » 1200,—
Total B. 2868,
Jean Coissen, directeur-responsable
Torro Pelüce - Imprimerie Alpine.
rnoR/re Al TOP»
PA5TÂ Fosforea LSTEINER
IMPIE6O FACiLE
DISTRUZIONE SICURA^
FbNit lillm
112 flKOli
milaem
fondata '• •***• '*
nel 1346 Fnfcael»
I Dragherii
G. Henrysuec.di E. Steiner-Vernon(Francia)
Deposito per l’Italia: Via C. Goldoni, 39 • Milano
MAGASIN de MODES et NOUVEAUTES
ANASTASIE BERT-SIBONA
Cours Ïlctor-Emm.,' 98 - TURIN - Sous les portiques
Fiii lodAiés ■ Travail soigné.
L’Anocato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Ha Manzoni, 2 (Tele!. 49878)
In Pinerolo * Via Silvio Pellico, 4 (Tele!. 99)
RICEVE
in Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa A^ntina ogni Martedì, ore pomerid.
Geometra PAOLO ROSTAGNO
torre pellice
VIA ROMA - CASA DELLA SOCIBTI OBNEBALB
operaia, piano secondo, locali Gli occupati dall’ufficio di attivazione del
NUOVO catasto
TUTTI I LAVORI TECNICI
DELLA PROFESSIONE.
CONSULENZE E RICORSI
IN MATERIA AMMINISTR. e IMPOSTE.
RECAPITI, PARERI E MEDIAZIONI
PER COMPRA-VENDITA
terreni e FABBRICATI.
Riceve in modo certo ogni giornata
'di Venerdì.
4
■Wfc
■ -i '-^f-’ ■■ vV'
W'^
"’áll}J^-:í;
>''I'‘f’ ,V
■Ï3S
■i-, u «
g‘- '■■'
Bh^' ' '
W'i''-:
wf'
m ■
M '
■ÿ
ti:
=^=igsgsssxggj&xg;ssr^3gs55?^3S^^s^ss?3gar3ggsg::^g;^b3sz=sg!3^?gj55Rfe-5agé555:^;s;xgssiss:sggÉg^S^gg^
LIBRERIA EDIXRICE CLAUDIANA
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE.
NUOVE PUBBLICAZIONI:
L'Amico di Casa, Almanacco popolare pel 1928 ...... L. 0,50
Manuale d'istruzione religiosa per le Scuole Elementari:
1® Volume (1», 11» e HI» Classe)....................................» 3,-—
2“ Volume ÒV e V» Classe) . . . . . . . . . » 2,50
Le Parabole di Cristo, del Prof. E. Bosio » 5,—
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia ....................................... » 5,—
RISTAMPE:
La Liturgia - /. Guida per il Culto e Santa Cena, franco di porto in Italia, ma
senza sconti, per l’estero spese postali in più ....................» 5,—
II Signore viene, di Blackstone ... » 1,50
Bottoncino, di Lefeuvre................................................» 4,50
IN CORSO DI STAMPA:
Elbano e Rosina, di Adele Celli-Giampiccoli.
Vita di San Pietro, di Teofilo Gay.
Le spese d’imballaggio e porto sono a carico dei Committenti. Chi vuole ricevere ¡ libri
franco di porto in Italia aggiunga il 10% sui prezzi di catalogo. Per l’Estero le spese postali in più.
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
GUIDO VINÇON
Via Graverò - Telef. 1-4-6
- di fronte tramvia Tram di Torino
CARBONI
Cokes Gas - Cokes Metallurgico (Riscaldamento Centrale)
Antracite - Noisette per forgia - Carboni industriali
* mmmmmmiwEBWM *
1
Boulets sens fumée - ((Lamur)), Combustibile economico
Brikett K-K - Hbnicsberger, peso gr. 400, calorie 5.900
CONSEGNE ACCURATE A DOMICILIO - SACCHI PIOMBATI KG. 50
Valli del Pasubio, 10-1-1927.
Ho avuto combinazione di esperimentare il vosfro STOM in persona di mia
famiglia e l’ho trovato di pronta e
sicura efficacia; ciò che non ho ottenuto con altri preparati.
Dott. Tullio Rasa Dal Polo
Medico Chirurgo.
Boccaamara -Linguaimpatinata - Alito
cattivo - Dolori di stomaco - Acidità di
stomaco- Eruttazioni - Catarro gastrico
- Mancanza d'appetito - Vomiti ostinati - Atonia gastrica - Autointossicazione - Enteriti - Catarro intestinale Atonia intestinale- Diarrea- Stitichezza
- Mal di testa - Vertigini - Ipocondria
- Nevrastenia - Anemia - Debolezza
generale.
STOM
Goccie Stomatiche Digestive.
La boccetta piccola L. 12, la grande L. 30,
nelle farmacie o inviando vaglia postale in
GENOVA, al Dott. GERVASONE
Via Peschiera, 2.
Non sì spedisce in assegno.
.0.5,
Dottore in Chirurgia Dentaria
laureato e premiato all'Università
di CINCINNATI (S. U. d'America)
avverte la sua Spettabile
Clientela che tiene aperto
ogni Venerdì un grandioso
STUDIO DENTISTICO, in
TORRE PELLICE, Piazza
Vittorio Emanuele
.Cura gratis ai poveri.
POMPE
VINI '
PIGIATRICI - Filtri
TORCHI - TUBI GOMMA
----- . -r-v
Prezzi ribassati - Catalogo gratis
'.y ^ r, ?
F>Rfc_IVIIAXA ditta
G.r BELLAVIJÁ
MI.LANO . PI AZZALE P A R I N I,-3
f'Æ ;K'.
Suttar - Genova
CHI SOFFRE DOLORI
■J
ABTRITE, GOTTA, SCIATICA
trova il suo rimedio nell’ANTIREUMATICO ABBADIA, la di cui radicale,
infallibile efficacia è stata provata ed
accertata da autentiche guarigioni ottenute.
Speciale preparazione del Chimico Farmacista Masoero nella Farmacia e Laboratorio di Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo).
Deposito in Torino presso ia Farmacia del
Corso - Via Saluzzo,’i4, angolo Corso Vittorio.
VOUBTE gALUTg o
NoCERA-UM BRA
• (SobgenteAngelica)
Aoùua Minerale hàTavola
PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO
Avvisi Commerciali: L, 0,&0 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la
linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,t5
per tre. - Miolu^o L. 9.
Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
CONFEZIONI PER SIGNORA
MHANA CnunGNI
Via Roma, 2 - TORINO - Via Roma, 39
« iAll’INÜXJSTRrA ITAIalAWriA „
Le
non (Sitano nella
sseüa, ben sapeaio
[be le miillori
toilettes sono pile
{ andando a TORII^O
^ • non maneattn di
»
non onaneate di visitarSa
per esito negativo dì altre care
^ ■ I .r ,■■■ I— ........ provate con tiducia
"Î^ï
L.AXINA che non è solo nn purgante ma un perfetto
------------------------ rieducatore delFintestino.
(COMPRESSE ZUCCHERATE)
Cara radicale e rapida della stitichezza cronica, atonia intestinale, con tutte le loro complicazioni (capostri, ronzìi, malinconia, affanno di respiro, insonnia, emorroidi, irritabilità).
Scatola contenente 30 compresse per l’intiera cura, L. 5 (In tutte le Farmacie)
IL
Stabilimenti Chimici Farmaceutici Riuniti
-------------- TORINO ------------------
« SCHIAPPARELLI »
J
VERA LIQUIDAZIONE COLOSSALE
LANERIE ■ SETERIE - COTONERIE
A PREZZI DI STRALCIO
essa ha luogo in TORllVO - Yia Madama Cristina, 19 bis
unica sede della Ditta
G. LATTES
Per ragione sociale questa liquidazione é assolutamente obbligatoria.
Tutta la merce esistente nel negozio deve essere venduta al più presto,
comprese le più recenti novità di stagione oggi al completo.
Si prega di non confondere questa reale liquidazione, dovuta a costrizioni
di carattere decisivo, con le solite liquidazioni fittizie e stagionali.
Del resto, oltre alla qualità delle merci, bastano i prezzi (che hanno subito
degli sconti che vanno dal 30 % al 50 % e perfino al 70 %) a illuminare la
clientela. Ecco qualche saggio di detti prezzi bassissimi.
Maglia seta, cm. 200
Scozzese cotone
Fantasia pura seta
Tela seta, tutte le tinte
Crêpe de. Chine, tutte le tinte
Marocain seta, tutte le tinte
Taffetas pura seta
Crêpe de Chine fantasia .
Crèpe Satin per mantelli
Velluto per abiti, tutte le tinte
Vigogna lana, tutte lé tinte .
Fantasia tailleur, a partire da
Scozzese pura lana
Drap lana, novità
Velours uniti, tutte le tinte
Velours fantasia, con seta .
Drapperie per abiti e paletots, da uomo, da »
5
3.90
7
9.50
13,
14, 16,1724,37,
6.50
11.50
6.90
27
23,
24, 19
Tutte le novità della stagione, nessuna esclusa, si trovano da LATTES
HSASVMOn.
LA SARTORIA LATTES
è anch’essa in piena efficienza, in Via Madama Cristina, 19 bis, e pratica prezzi
ridottissimi per ottime lavorazioni con buonissime stoffe. La Sartoria funziona
sotto la solerte direzione del capo tagliatore Corigliano, ex-proprietario della
Sartoria di Via Garibaldi, 31.
%
t
«Sfii
■i
■m