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Soixante-dìxìème année - Anno XII”.
8 Juin 1934
N* 23
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ÌAQTÌ15 VENDEEDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par.BBt
L. 10,T» 24,—
. 22,
Pa«r -6 moi*
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O- Le miinéto: 30 centimfis O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
Fom tl tlB WTÉllElt
Taccessoirc et l’esRatid.
Quanid on passe en nevue les causes particulières qui troubletnt et compliquent
notre vie sociale, de quelque nom qu’on
puisse les désigner, et rénumération en
serait longue, elles se ramènent toutes à
une cause générale qui est ceflleKii : to
cmfusùm de> l’mcessdre a^ec l’essentiel.
Le bien-être, l’instruction, la liberté^
tout l’enseimblé de la civilisationi, constitluent le cadre du tableau, mais le cadre
ne f ait pas le; tableau; pas plus que Fhabdt
ne ifait le moine et runilforme te soldat.
Le tableau, iqi, c’est l’homme, et l’homtme alvec ce qu’il a de iplus intime, sa conscience, sont caríajetére, sa volonté. Ht tandis
qu’on soignait et embellissait te cadre, on
a oublié, négligé, endommia^ le tableau.
Aussi nous sommes comblés de biens extérieurs, et misérables en vie spirituelle.
Nous avons en abondiance des biens, dont
à lia rigueur on pourrait se passer, , et nous
sommes infiniment pauvres de la seule
chose nécessaire.
Eît lorsque notre être profond se réveille, avœ son besoin d’aimer, d’espérer,
de réaliser sia destinée, il éprouve comme
rangofese d’rm vivant qU'’on d’ense
velir, il étouffe squs îfamoncellement des
choses secondaires qui pèsent, sur lui et
le privent (d’air et de lumière.
Il faut dégager, libérer, remettre en
honneur la vraie! vie, placer toute chose
à son rang et se soUvqnit que te centre
du progrès humiain est dans lia culture
morale Qu’est-ce qu’une bonne lampe ? O
n’est pas te, plus oméei ia mieux ciselée,
celle qui est faite du métal tes plus précieux. Une bonne tempe est une tempe quî
éclaire bien.. Et de même oUi est un homme et un citoy^i, ni par le nombre des
biens et des plafeira qu’on s’accorde, ni
par te culture inteiOectuidle et artistique,
ni par te honneurs op l’indépendance dont
on jouit, mais par te sdhdité de sa fibre
morale.
Et ceci, aprfe tout, n’est pas une vérité
d’aujourd’hui, mais une vérité de tous te
temps.
A aucune époque te conditions extérieures qu’il avait réalisées par son> industrie ou son savoir, n’ontl pu dispenser
l’homme |de se soucier de l’état de sa vie
intérieure.
La figure du monde' change autour de
nous, tes facteurs intellectuels et maté^
riels de l’existence se modifient. Nul ne
peut s’opposer à ce changement dont le
caractère brusque ne laisse pias d’être parfois périllteux. ¡Maïs te, grande affaire est
que, au seiln (te circonstances modifiées,
l’homme (temeure un homme, vive sa vie,
uiarche vers son but. Or, cpeille que soit
te route à parcourir, pour marcher vers
son but, il faut que le voyageur ne se
perde pas dans te chemins de traverse
et ne s’emibarrasse pas de fardeaux inutiles. Qu’ü; veüfe sur sa (directibn, sur ses
forces, sur son honneur, et que pour nàeux
se consacrer à îesaentiel (pii est de progresser, Ü simplîfte Bofn bagage, fûtee
même au prix‘de qudl<ïiies sacrifices.
(Chak^‘Wagner, Lm w simpte).
n n’y a pas de chrétiens sam prosélytisme. LACîOEDArfas.
Oil la Pfosi! Mol di! la Poésio.
Je me suis dit, un de ces( jours : Je
m’en vais faire une bonne surprtee {j’espère du moins qu’elle sera hmne !) à notre cher Directeur et à tous te -lecteurs
de YEcho...
Avez-vous ætutement remarqué — dans
chaque numéro du journal ■— ces longues
listes de (noms, intitulées « Abonnements
payés et Dons » ? Je parie que vous n’y
jetez pas te moindre coup d’œfil, même
si vous avez déjà payé votre abonnement :
oe qui est louabte, Eit je parte encore que
vous n’avea cure de lire ces Ion,gués palabres... si vous n’alvez pas encore payé
votre écot à YEcho,: ce qui-est blâmable.
Tout cela, pensez-vous, c’est de l’admi-nis-traJ-tipn.,..
Eh bien (vous me croirez si vous le voulez, mais je mi’eni vais vous en donner
dans quelques instants, la preuve)', je l|es
ai lues, moi, tauttes cés listes, je tes âi
lues attentivement, te, plume à te main,
en prenant des notes !
— Pourquoi donc ? me dtemanderez-vous.
— Eh bien, justement parce qu’il m’était venu à l’idée die vOus faire une bonne
surprise;. Jlaj découvert, (dans cette forêt
de noms, une vue d’ensemble, panoramique,. de ce que naT:^ sommes nousi peuple
vauidois, idaris le monde entier. Vous al^
lez voir.
Naturellement, quelque malin critique
(il y en ,a itqujoure, on dirait parfois qu’il
n’y a que gt dans te monde !) aura déjà
puisse un certain sourire très « vaudois »
que je connais fort bien et que je déteste
(que ce serait bientfateant si nous pouvions nous éni défaire!). Ce critiqioe... aimable ,aura dit en lui-même : — Peuh !
tes abonnés ide YEcho ne sont pas le Peuple Vaudois!
Héfes. non! Il faut bien l’admettre. Et
c’est dommage. Notre journall (tevrait arriver chaque semaine dans chagm foyer
vaudois. Et notre peuple ne s’en porterait
que mieux, à tous te poiints de vue, je
vous l'ajssure. Mms là n’est pas te (juestiion, du moins pour ¡te moment.
Nous sommes donc d’accord. Les Vaudoîs, dans te monde entier, seront bien
de 40 à 50 milje. Et, mon pauvre Echo,
tn n’as ni K).000, ni même 5.000 abonniés.
¡Miáis consoie-toî, et consolez-vous mes amis
qui lisez ces lignes. Mlodestie à part (et
blagues à pairt) nous sommes, nous de lâ
famile de YEdio des VíoUées, nous sioimmes Vaudois au 100 %, nous sommes les
plus Vaudois (te Vaudois.
Je crois donc ne pas me tromper en
essayant d'établir cette équation (les mathématiques ont toujours été un de mes
nombreux points faibles). Oe ppu® l’on peut
constater en examinant le (temicile «te
Tecteurs de YEdwi, on peut ITappUiquer, en
général, à toute notre (tribu. Eïïe n'esfc
pas seulement Ylsrctël des \Mpes, die est
aussi, un tant soit peu., le Jridf^ errant.
Mais ateez de bavardages ! Venons aux
statîstiquies : en te examinant nous saurons, à peu près, où nous pouvons aller
chercher te Vaudois. Quél(ïue petite
iniexacitituide se glssera peut-être i(à èt
là, du fait que' YEcho compte parmi ses
abonnés (jundques lecteurs non de race
vatiiioiise. Qu’importe î H s'agit'Wune nsin
norité exiguë et... ce sont te amis te
^Vaudois.
«M»'«
Voici (d’abord, les compactes pMlanges
''mmtagnardes: de PraH à Prarustin, de
Bobi à PiginerOl. Apprcmmatdvemrait, sauf
erreur, douze cents abomnés. En praiant
te chiffre moyen de; trois tecteurs par
âjseanpilaire, cela nous «tonne envirctti quatte mite tecteurs de l’Echo aux Vallées.
I^QuafJre milte sur vingt müte VaUdois « de
k vi^e roclie»... ce: n’est évidemment
BiUs assez; c’est pourtant déjà quelque
.di(3se.
■f; Viennent ensuite les abonnés habitant
ÙtaUe. Ici c’est un fouîlli' de noms aU
jnflieu desquels on risque un peu de se
pendre. Voyons. D’abord, et c’est tout naturel, Turin avec 70 abonnés. Puis nos
' grandes viffles : Milan, Rome, Gênes, Ftorence, Napte ,avœ quelques dizaines
d’aiüGnnés chacune. EJnsuite des toealités
du Piémont : Aosta, Susa, Alba, Piasco,
j^tourm,ayeur, Pra Catinat, Ivrea’, No
|Mra, iMondOvi Piazza, Acqui, Alessan^ia, VerzucJo, Bardonefcchila, Bricherar
Cbitomonte, Cannagnola, Pancaheri,
.¡^rugliasco, Eibiana, Oullx. D’autres te^j^ités nous sont familières à ca'use de
fl’œuivre d’évangélîsatilon : Catania, San
iÎier ,d’Arena, Taranto, Messina, Bergamo,
•i*» r-, :U> ■ . ^
Irescia, Pisa, Orsara di Puglia, Borgio-Vezzi. Vittoria, Venezia, Rio Marina, Como,
azze, Valtecrosia, Siena, La Spezia, Li'vòmo. D’autres toealités sont un peu des
inconnues, (iu point de vue vatWtois : Omegna,, Somma Vesuviana, Pasaroi, Reggio
Emilia, Castellanm Varese, Ventimigliaì,
Nervi, Valtebona, Vilanoretta, Baceno,
S. Terenzo Mare, Pomaro Monferrato, Luco
di Mugelo, Açfuila. Marina di PietraSan,ta,
Mezzo Corona.-L’ensemlbte «te abonnés en
Italie lest d’envitron trois cents ; «tonc un
milier de lecïteurs à peu près.
Et p,assons à l’étranger,' en wmmençaM
par l’Ewrope.
C’est surtout vers la France (pe se (dirigent nos frères qui' passent te Alpes.
La coliMiie vaudois© la plus nombreuse se
trouve à Marseile, avec une vingtaine
d’abonnemeints, cb qui* fait cent lecteurs.
Viennent ensuite Paris, aivec une dizaine,
Nice et Cannes, avec cinq ou six chacune.
Mais il est iater^Bànt «f’afler à la découverte des 'locialités Ite plus diverses «ïù
YEcho est atte|H(dU cheque' s^naSne. Certains noms nous sont familiers : Ly<m,
Vaucluse, Toulon, Nemours. Mais saviezvous qu’il y ra te Vaudois à Saint-Fous,
à Saint-Menet, .à SaintMean la Durance,
à Saint-Hj|)P(OÎlyte dlu Port? Et puis à
Bandol-sur-mer, à Momtéry, BOugdval, Ferney-Voltaire, Pluy Fort, Caluirei Manosque, Ruancourt-les-Amiens, Cliousclat, Les
Pûmes Mirabeau, Lugan -pair Laivaur...
En Simse, te grand centre ivaudois est
à Genève^ avec ,une «üzaine d’abonnements
à YEdw. D’autres exemplaires du journal
vont à Lausanne, à Neuchâtel et à Zurich,
dans (d’autres céotres ûnpoirtants c«}mme
Lugano, Wintertìnir, Aigle, Bex, Montreux, Saint-Loup, .et .dans dejpetits pa»tehns, comme BUssigny, Villa Ooldrerio,
Areüse, »GodSiiaine.
H y a peu de Vaudois an, Allemagne^ J’ai
trouvé un abonné ^seutement à HirsaïUv
date lei Wuriîen^berg. Et peut-être n’estee
même pas tai te nêtmesi
(Quelques, aiwnnés en An^terre, partieuRèrement, à Londres où le groupe vaudois est très jviVfSCttt. En Ecosse et en Irlatide nous avons te amis.
(Quelques lecteurs, vaudois et non vaju
dois, en Hollande (La Haye, Amsterdam,
Haariem), en Belgicjm (Bruxelles et Anvers), en Tehécodovaqide, en Jomgoslavie,
en Suède.
Dans te Continent noir nous trouvons
(te Vaudois m Tripolitatee, en Tunisie^
dans l’Erythrée, en Egypte et au Sud de
TAfri(ïu© (Johannesburg et le Zambèze).,
En Asie, et plus précisément aux Irédies
HoUcmdaises, un exemplaire arrive j.usqu’à Semariang; mais est-il lu par des
VaudiMs ?
Le thermomètre des lecteurs remonte
sensîtiement lorsque — en terminant notre tour du monde — nous nous dirigeons
vers te deux Amériques.
D’abord, dans Y Amérique du Not'd, nous
avons un© Vingtaine dkbonnés, donc près
d’une centaine de tecteurs, à New-York,
et presque autant à Valdêse. Les gran<JjsB
vües nord-américaines sont bien reprémitées : Chicago, Brooklyn,, Pittsfield, Boston,
LosBg-Island. Mais voici de petits cen,tres
comme iMonett, et voici d’autnes noms
moins coninftis : Orange, Newaerk, Palissade Park, HgJÎîS, Hurtey, Morganton,
W<x)dside, New-Rochefie, Vajlley Stream.
Et enfin, nos frères si chers de Y Amérique dmi Sud. On comprend encore le frate
çais et on Rt YEcho non seulemeint à Ctokmia Valdense, à Tarariias et au Rosario
Tâla, mais à Buenos-Ayrés, à Montevid^
à S. Gustavo, à La'Paz, à Sola, à Manzilla...
* * *
N’est-ce pas q|ue ce « coup d’œii panoramiqfue » est intéressant et bieaifaisant ?
Un correspondant de Londres parlait dernièrement dans l’Eàio du «Rien mystérieux qui Unit te Vaudois entre eux, qui
ein forme un peupte à part». Et' ce liew
ñ le tronvait « non paS dans le sentiment
patriotique qui pousserait te gens de
írteme nationalité à se grouper sur terre
léÉrangère — non pas dates un setetimenr
taltome rdiigieux — mais dans une C(omraunauté de destinée «ïui leur a fait une
hdstoire à eux, une tradition à eux, une
foi à eux, :un martyre aussi, un sateg vaudois versé pour un idéal spirituel. C'est
cet ensemble de Reaas invisábte — mais
plus réels (ïue ce ,qui| se voit et se touche
— qui réunît et tient! ensemble te Vajudoïs on un peuple à jiart et lui,conserve,
à travers des siècles de vicissitudes et de
fortunes dîvieffseÊ^ son caractère ^propre »,
.Comme cela eSt vrai ! Et (pi'il avait
raison «aet autre frère «le la fajnilie des
écirivassiers de YEcho lorsqu’il écrivait,
etecore plus récemment, dans notre journal : « Le peupte -vaudois — quoique peu
nombreux — possède des caractères distinctifs si prononcés, une teille unité de
culture et de pensée — qu'il serait tout
naturel qu’R y eût placer parmi te autres, aussi pour un nationalisme vaudois
— ni gueirrier ni impériaRste — et (jui
pût palrfaitemeiat subsister sans nuire à
-notre dévotion pour notre plus grande
^ patrie < itaR^me:
«-NationaRsrae dans la meilleure aco0piion du mot, c'est à dire soRdarité, affection mutuelle, fidéRté aux enseignements
des aïeux, attachement au nom «le Vaudois, aux fradittoUB, .et, duUis in fundo,
acceptation joyeuse et courageuse te
devoirs que la qualité de Vaudois nous
impose ». !
Oui, bravo, c'est bien ainsi î Et te Vaudois exilés 1© sentant peut-être plus i fort
encore que ceux qui sont restés au pays.
Oui, c'est bien aína.
J. Hbntey Meille.
2
L’Echo des Vallées • Vendmii 8 Juin 1934-X'II
N(ïus cueMons dans Le Temps les lignes
suivantes, gm méritent c^être méditées.
« ...Si les petoplee nia notre temps se
montrent paxrfonidémieint incapables de volonté et de choix, c'est <ïue les principes,
d^’aillenrs contradictoires, qu’on leur effïsedgne pour édaireir teuir vie, n'ont attcimé force déterminante dans le sens d'une
orientation ide leur volonté coUective.
« Sous les rég'imes les plus divers, les
peuples 'reçoivent tous, aujound'liui, ^la
même leçon en trois commandiements :
s'instruire, être fort, s'enridiir. Cie sont
trois moyens, ce n'est pas une fin. Que
Fon y ajoute la révoütition sociale 'ou l’orgueil national, cela ne fait pas encore une
fin. Car la fin n'est pas de savoir lire et
écrire, de triompher dans les jeux de mus, .des, d'adiresse «du «le vitesse, de gagner
de For ou «lu papier-monnaie, d’exalter
la dibcipline et l’honneur du groupe : elle
est de réaliser une mission su|i)érieure,
dont la supériorité, précisément, donne
leur vraie valeur, en retour, aux efforts
accomplis et aux moyens employés. iMlafe
qui définit une mfeion a'ux peuples ? Per. sonne. On teur prêche à siatieté l’instruction, la discipline, la, force, la, richesse et
l’orgueil, sans leur dire pourquoi faire.
« A æ regarder les uns les autres voués
itous aux mêmes exercices, sans qu’aucime
fin leur soit proposée, ils n’ont rien, au
fond idu cœur, que la jalousie ou la dœ
ï fiance réciproque. A cela la i)aix ne peut
.être promise. Et le succès ne peut être
promis non plus. Car le suc«Dês des grands
■ peuples, <»mme des gran,ds hommes, suppose, avant tout, la sincérité. Or, les peuples de notre temps peuvent être plus ou
moins entraînés aux exercices qu’on leur
• impose : ife nie sont pas sincères. Il y a
dés procédés classiques pour exalter l’âme=
des peuples: mais il faut d^ahord que
F âme ait sa nobles propre. Un des grands
ridicules de notre temps est de contfon«ire
Fexaltation avec Ja noblesse, oubliant que
Fe:^taJti<Dn se condamne elle-même à la
chute... ». •
CORRESPONDANCE.
Felónica Po (.M'antova), 29 mai 1934.
Monsieur le DirecteuT,
Dans ma dernière fettre^eirculaire, aux
disséminés de la province de Mantoue et
à quelques amis des Vallées, je résumais
les difiieultés traversées par la communauté de Felónica Pé, grâce à Fintolérance
cléricale qui a essayé d’organiser autour
d’eDe quelque chose comme un « blocco
déUai famé » pour obliger les familles les
plus pauvres à abjurer. Je concluais en
cîtanib le cas «lie six familles qui étaient
restées sans travail à cause de leur foi.
Le but de ces nouveles était celui de demalhder à nos frères en la foi de vouloir
bien sjunpathiser avec nous et s’intéresser
aux familles sans travail pour trouver, si
possible, de l’ouvrage ailleurs. L’accueil
fut accuieali de deux «du trois côtés, tandis
que les autorités intervenaient plus énergiquement que par le pajssé, de sorte que
nous pouvons mainteniant envisager l’avenir avec plus de sérénité.
L’appel, toutefois, «levait porter un
autre résultat aussi inattendu que providentiel : du haut de ncDS montagnes, de
Otó bons Vaudois de la vieille roche, que
l’on accuse «pnelquieifois d’indifférence aw
sujet des œuvres d’évangélisation, commencèrent à arriver des lettres on ne peut
plus t<Dajchantes, et des collectes généreuses. Les fils des anciens martyrs n’avaient
P(u omr parlleir de souffrances pour la foi
et la fidélité à l’Ëvangîle sans s’émouvoir
profondément et sentir le besoin impérieux d’ouvrir leurs cœurs et leurs boursea Leurs lettres si cordiales, lues du haut
de la chaire, émurent jusqu’aux larmes
nos rudes campagnards, et leurs collectes,
récoltées au prix de tant de sacrifices, furent vraiment providentielles. Le Conseü
d’Eglise les administra avec la plus diligente scrupulosité et put, avec d’autres
dons reçus, pourvoir une bonne soupe char
■ que soir de l’hiver à tous les endommagés
par la campagne dérioale et' aider de
temps à autre ceux qui étaient te plus en
détresses. Il y reste encore une petite
somme qui servira de base pour organiser
les soupes de l’hiver prochain, qui sera
certainement très difficile pour ce,ux qui,
cette année, n’ont pas eu des terres à travailterr'Vous pouvez donc vous imaginer,
cher M. te Directeur, quelle est Fimmense^.
reconnaissance de l’Eglise de Felonica en- '
vers ses frères des Vallées. Son Conseil
d'Eglise vous prie de vouloir bien vous en
faire Finterprète auprès d’eux et de leur
dire de sa part te plus éloquent, le plus
ému, le plus fraternel « Merci ».
E. Geymet.
Cdleetes regms: U. G. V. du Perrier,
L. 50 - Giov. Gay, alunno déifia Scuola domenicale di Pinerolo, 50 - Prof. Enrico
Bosio, 25 - Chiesa di S. Germ,ano Chisone,
125 - Sig.ra Duchène, S. Germano Chisone,
10 - Chiesa di Pramollo, 50 - Chiesa di Riclairetto, 65 - Angrogna ; N. N., 200 ; U. G.
V. di Pradieltomo, 70 >U. G. V. dei Jourdan, 15; N. N., 15; Offerte varie, 29 Chiesa di-Torre Felice, 416 - Sig.ra C.
Malan, Torre Pefiice, 15 - Sig.ra A. Mathieu, Id., 22,40 - Torino : A.C.D.G. di Via
Pio Quinto, 100 ; Le due Scuole domenicali, 51 ; Sig. L. Ferrerò, 100 ; Sig. Fuhrmann, 30 - Chiesa di Messina, 50 - Sig.ra
Puleyo M„ Messina, 20.
Liceo-Ginnasiö Valdese Pareggiato
Torre Pellice.
Gli esami alle, varie classi, secondo il
Diario dèi' R. Provveditore, pubblicato nell’atrio icMl’Istituto, avranno inirio :
Ammissione aJla J“ dasse del Ginnasio :
sabato 16 giugno, ale ore 9.
{Ammissione alla TV“ dasse del Ginnasio: lunedì 18 giugno, alle ore 8.30.
Anmésdone alla 7“ dasse del Liceo :
mercoliedì 13 giugno, alle ore 8.
77 Preside : DaVide Jahiee.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE
BORGIO VEREZZI. |
Les enfants qui y ont été admis doivet^
envoyer le certificat de vaccination ant^
diphtérique aux dates suivantes :
1“ Las garçons avant te 15 "juin; -ÿ
2“ Les filtes avant le 15 juilet.
Adresser : Sig. comm. Leopoldo Bownows
- Presidente Ospedale Valdese - Via Berthofflet, 36 - Torino.
NB. A défaut idie ce certificat, il sera ìmpossible de recevoir les enfants ; les intéitósés ne «ioivent donc pas manquer «te
l’envoyer.
oooooooooooooooooo
Les Colonies d’été de la C.R.I.
Dans les premiiers jours de juilet sera
reprise la bienfaisante activité «tes Colonies d’été, à la montagne et à la mer,
organisées par te Comité de la Croix Rouge
de Tome Pefiice. Elles sont réservées aux
enfants de 7 à 12 ans, de faible constitution, appartenant à des familles pauvres.
Les inscriptions, accompagnées par un
certificat de naissance et la déciaràtion
d’un médecin, doivent être adressées, jusqu’au 17 courant, au président M. Attüo
Jala, à Tome Pèfiibe.
C’est la 11« année que cette œuvre se
poursuit dans nos Vallées. En effet, sa
fondation remonte à Fouverture de la Colonie Alpine de Pian Prà, te 7 juilet 1924.
Pendant ces 10 années, plusieurs cmtaines
d’enfants de nos VaUfes cait retrouvé^ par
le moyen des Coloniies, la santé et la joie
de vivre. Pour donner une idée des progrès de cette œuvre, nous notons' qu’en
1924, 29 enfants ont été accueilli, avec
une dépense totate de L. 3577,85; et en
1933, tes enfants acoueilllis ont été 106,
soit 50 à la montagne et 56 à la mer, avec
une dépense totale de L. 16058,35.
Cette oeuvre magnifique a pu être accomplie grâce à Fappui fidèle et généreux
d’un nombreux groupe d’amis, qui pnb
voulu, année après année, «ionner teur collaboration large et efficace. C’est à eux
«ïue te Comité nelnouvelte s«Dn appel très
pressant. A cause de la crise, dure et persistante, tes besoins des enfants pauvres
et misérabtels sont tein de diminuer. Il faut
«ionc teur donner le’moyen de retrouver
la santé et la force. Que tous ceux qui
peuvent coucourent pratiquement à cette
œuvre de reconstruction sociale. Les ddns
seront re'çus avec reconnaissance par te
prifeident - M. Attilib Jaila - ou le caissier - M. Lodovico l\fei4o - Torre Pefiice.
*** ♦> ♦♦♦ *t* **• ♦♦♦ »> *1* •*» »t« ♦♦♦ >1* *1* *1* *1* ♦♦♦ *J»
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 28 Maggio al 3 Giugno 1934-XII
Nascite N° 0
Decessi N° 2
DONS REQUS
Union Vaudois© de Marseille : Pour
l’Echo, L. 50.
« » »
Fiori in memoria del pr«Df. G. P. Monastier, la moglie e te fìglié : Asilo dei Vecchi di Luserna S. Giovanni, L. 100 - Poveri defila Chiesa Valdese dì Luserna San
Giovanni, 100 - Poveri della Chiesa Valdese di Angrogna, 100.
LA TOUR. Samedi dernier a eu lieu la
célébration du malriage de M. Eynard David, du Taillaré, avec M.lle Rkca Henriette,
des Besqueiss. Nous demaudons à Dieu de
bénir ce nouveau foyér.
— La semaine passée Dieu rappelait de
ce monde M.me Rivoir Anne veûme C«d|?îstantin, à l’âge de 78 ans, après quelqueis
jours de maladie. Que Dieu console la famijie ejiDi deuil. j. t.
— Dimlaînche, 17 juin, à 16 heures, au
Te'atro Trente, les Artigianelli Valdesi, de
Turin, donneront une reprœentation très
intérefflante, oompireuant une saynète en
un ajcte : « Tindducci e Franconi », im monologue : « Caporal di settimana », «teè
exercices de gymnastique, des chœurs religieux et populaires. Oe programme varié
et attDDayant, développé par les Artigia7ielli mêmes, sous la direction de te!ur
vaillant et infatigable directeur, M. le
grand’uff. Paolo Oanobbio, a le but d’attirer encore un© fois l’attention et la sym*-'
pathie du public vaudois sur cette bienr
faisanite institution, qui accueille tant
d’enfants malheureux des Vallées et d’aib
teurs, teur donne une éducation profondément chrétienne, les prépare admirablement à la vie.
T,a représi^tation est surtout consacrée
aux enfants dies écoles du dimanche de
la Vallée dû Pélis, qui y sont tous convoqués ; mais le public des grands sera
certaiheraeinit présent, pour adresser à
cette institution l’expression de sa sympathie et de son appui.
— «Pmàdtorno». Dimanche, 10 juin,
à 20 h. 30, dans la salle dû Synode, la Société Pradeltorno tiendra sa séance anniversaire. Tous tes amis et tous ceux qui
s’intéressent aux Missions y sont cordialement invités.
MASSEL. Nos vœux accompagnent les
époux Ribet Alexandre (Maneille) et Micd
Irma (Porinche), mariés à 1’éghse le 2
courant. R.
PIGNEROL. (7m). Le Seigneur a encore
visité notre église par un nouveau deuil :
le prof. Josué Balma.
N(DUS tenons à te rappeler comme membre actif et fidèle |de cette église, à lar
quelle il a appartenu pendant 26 ans. D
laisse une grande place vide «ians nos
rangs, outre que dans la ville et dans
Sèignement : car c’était un assidu au temple; un bienfaiteTir généreux de l'église
et de toutes ses œuvres; un ami qui savait encourager, et sur lequel on pouvait
toujours sûrement comiDter...
Nous nous inclinons devant la volonté
du Père céleste «ïui a soudainement creusé
ce vide. Il sait pourquoi ; et nous Lui demandons de le combler par Sa présence,
particulièremieint chez les membres de te
famille affligée.
» «> «
Le prof. Josué Balma était né à Rodoret en 1879.
Il fit ses études secondaires à l’Ecole
Latine et aû Collège de La Tour, puis il
fréquenta l’Université à Turin et put terminer ses cours et prendre son diplôme
de docteur ès lettres, grâce à sa persévérance et à son esprit dé sacrifice. Les années d’Université furent particulièrement
pénibles, faute de moyens, mais il ne se
découragea jamais, et il put entrer dans
la carrière de l’enseignement en 1903,
d’abord à Bosa en Sardaigne, puis à Pallanza et lenfin à PignercDl, où il einseîgna
le français au Gymnase à partir de 1908.
Ses obsèques ont été un témoignage de
l'estime dont il était entouré et le « présidé» du Lycée-Gymnase, prof. Umberto
Valent©, et le paxxf. Tajmon, du Gymnase,
ont relevé sur sa tombe les qualités du
professeur, travailleur consciencieux et fidèle, entièrement consacré à son devoir.
Un groupe de ses collègues idÇ' La Tour
avaient tenu à être prégents à ses funérailles, ■ dernier .hommage bien,', mérité,
d’autant plus que te défunt avait toujours
démontré, d’une manière très pratique,
son intérêt pour notre Institut.
Le prof. Balma' a publié toute une série
de textes pour l’enseignemient du français, ce qui est une autre-pfeuye de son
activité, et d’autant plus remarquable,
qu’il n’était pas de constitution très forte.
Mais la vraie force, la force morale, dont
il avait donné un si radieux exemple pen^
dant ses ,années d’étude, l’accompagna jusqu’au boiut.
Il est mort pr^que siubitement, il n'a
pas connu les heures sombrœ de Finacr
tivité forcée, il lest tombé sur la brèche;
il laisse chez tous ceux qüi Font connu
un biènfaisant ^uvenir.
Nous regrettons sa perte et nous nous
associons au deuil de sa veuve et de ses
trois enfants. ÎlÊix
POMARET. Après une absence de presque quatre mois, M. Guido Comba a repris
sa place au Pomaret. La par«)isse a exprimé sa reconnaissance à M. Soulier pour
son ministère si fidèle et efficace, pendant
l’absence dû Pasteur titulaire.
— Deux nouveaux départs ont attristé
la paroisse ; Céline Serre, de FEnvers Pinache, âgée de 27 ans, et Francis BoKn
vier, de Costabella, ,de l'9 ans, tous les
deux décédés à FHôpital du Pomaret.
Notre vive sympathie est assurée à ceux
qui pleurent.
— Un petit groupe de 9 catéchumènes
a été reçu à Pentecôte. Par la même occasion l’église a souhaité la bienvenue à
deux sœurs, jadis catholiques-romaines,
qui viennent die s’établir parmi n«Dus.
—- Les Mères de famille, au nombre de
53, se sont réunies pour rme petite fête,
organisée par l’Union Caldétte, au_ Pomaret. Chants, récitations, fleurs, cadeaux,
thé, tout a contribué à la joie des mères
et des enfants ét a,ussi des catéchumènes
auxquels on souhaitait la bienvenue «tens
l’église. Merci à tous ceux qui ont c<Dntribué à cette jolie fête.
— Le 27 mai, 31 Mères de famille s©
sont rendues à La Tour, où ©Ite ont été
reçues avec bonté par FUnion des Mères
©t par plusieurs amis. Eûtes gardent un
souvenir retonnaissant de cette belle
journée.
— Un mariage a été célébré, le 19 mai,
entre Costabel Albert et Masseüot Irma,
de Vivian. Bons souhaits de bonheur.
G. C.
PRALI. Notre culte de dimanche 3 juin
a été présidé par te pasteur «lu Vifiar,
M. R. Jahier, qui ©^ monté jusqu’ici avec
son Union des Mères. Mwci pour le char
teureux message, merci pour la vMte.
— Le même jour a été baptisé le petit
Pierino Grill de Etienne et de Pons Marie,
des Pommiers. Nous continuons à demander aû Seignem* qu’il fasse croître cet en-i
fant en sagesse, en stature et en grâce
devant Dieu et devant tes hommes.
3
I«*E6ho des ^Vallées - Vendredi 8 Juin 1934-XII
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RODOBET. Mariage. Samedi, 26 mai, a
été célébré le mariage de Trm Henri, du
Champ idu C3ot, vice-président de notre
Union mixte, avec Genre Julie, de Serveil,
secrétaire. Eîn reconnaissance pour leur
œuvre appréciée, FUnion leur a offert un
petit cadeau-souveinir.
Nous voulons dire encore à ces chers
époux la vive part que nous prenons à
leur joie : leur foi commune en Christ et
leur amour pour l’Eglise est la base solide d’une heureuse vie conjugale.
— Baptêmes. Tron Lydie de Pierre et
de Gril Lydie, a été baptisée le 20 mai,
et Genre Livia de François et de Tron
Marguerite, le 27 du même mois.
Noue invoquons éucore sur ces tendres
agneaux du troupeau les bénédictions du
Bon Berger.
SAINT-GERMAIN. Nous avons reçu de
M.me Leidheuser L. 3.000 en souvenir de
sa chère mère, fidèle amie idte l’Asile ; ele
était originaire de Saint-Geirmiain. Nous
avons aussi reçu L. 300 de l’Eglse de
Turin.
Nous remercifans sincèrement les donateurs et prions d’adresser provisoirement
la correspondance; au vice-présjident de la
Direction - M. le comm. David Jahier Torre Pelice - ou à la Direction de l’Asile
- Saint-Germain. C. A. Tron.
Limdi, 28 mai, a eu lieu Tensevelsisement de M. Adolphe Varese, décédé
après une courte maladie. Notre église
perd en lui un de ses membres fidèles.
Nous tenons à renouveler notre sympathie chrétienne à la famile en deuil.
E. T.
SAINT-JEAN. Samedi dernier, 26 mai,
une agréable soirée a été offerte à la jeunesse de la ' paroisse par l’Union Chrétienne des Jeunes Files. Une trentaine
é’Alpini y repr^ntaient presque toutes
les églises des Vallées.
Le 30 mai a eu lieu l’ensevelissement
de iM. le prof. Jean Pierre Monastier. Après
avoir lenseigné pendant de longues années
dans plusieurs viles d’Italie, il s’était refcirê Srtar Rüà pour jouit d’un repos bien
mérité.
Le service funèbre, auquel a assisté bon
nombre dé parents et d’amis, a été présidé
par le PaSt^r de la paroisse avec le concours de MM. P. Chauvie et B. Gardiol.
A sa famile si durement affligée nous
renouvelons ibi l’expression de notre profonde sympathie chrétienne.
iSamedi, 2 courant, a été célébré, dans
nocre tempje, le mariage de Moiwrglia Vittorio et Pavarîn Amdîa. Que Dieu soit
auprès de ces époux pour les bénir.
COIN DES ENFANTS
Le chêne.
Perdu dans la forêt, un chêne se plaignait ainsi :
Voici près de deux cents ans que je
vis ; ma vie a été une vie de souffrance
et d’inutilité. De souffrance : pluies torrentielles, froids sibériens^ chaleurs caniculaires, vents impétueux, ouragans dévastateurs, humidiftié et sécheresse, coups
et ruptures, tout j’ai souffert. D’inutilité :
et malgré tout cela je n’ai été, je ne suis
¡utile à rien, à personne. Ni voyageurs,
ni pâtres, ni troupeaux, ne passent jamais près de moi!, ne me donnent jamais
le plaisir de se reposer à l’orahre de mes
branches séculaires. Les oiseaux viennent
raremeinit se réfugier au milieu de mes
rameaux et y faire leurs nids; la forêt
l^t ici trop sombre pour qu’ils l’aiment.
Personne ne cueille mes glands, car on ne
saurait qu’en faire, et le cœur me saigne
forsque je les vois, Tun après l’autre, tonibw dans la litière pourrie et y périr misérablement. Ipultile, non,' seulement» Tna,ig
nuilsible. Mon branchage est si épais qu’il
ne laisse passer un seul rayon de soteili;
aussi, impossible à l’herbe de croître à
mes pieds. Que mon sort est triste : soufirir pour rim ! mieux vaudrait-il être un
champignon qui pousse la nuit, qu’on
cuelUe le matin et qui est utile à quelque
chose, qu’être un chêne deux'fois séculaire, mais inutfite.
Le chêne n’avaat pas fini de sfe plaindre
que des bûcherons arrivèrent. Armés de
haches et de grosses scies, iis eurent vite
fait de 1 abattre, de le dépouiller de ses
branches, de le couper en tant de billes
destinées à devenir, à la scierie, des
planches.
Et ces planches, dures et compactes,
furent ensuite utibsées pour les quilles
des navires, pour les bancs des tramîways
et des trains, pour des lits, des armoires,
des tablesi, des chaises, des planchers, et
pour maints autres ,usages domestiques.
Ainsi la mort du chêne fut le commencement d’une vie nouveÜle, variée et de
grande utilité. Aussi longtemps qu’îl avait
vécu pour lui-même, dans la forêt, il avait
été inutile. OVlaSs diu moment où il fut
coupé, scié, percé, cloué» il devînt fort
recherché et fort précieux ; il parcourut
les continents, il traversa les mers.
Il faut se donner pour servir, souffrir
pour se purifier, mourir pour renaître.
Alb. R.
Une EncytIopËilie Française permanente.
L’originalité de YEncydopédie Française, en vin;gt volumes, à laquellé travaillent les savants, lettrés et artistes les plus
en renom de France, et dont le premier
tome par,aîtra l’an prochain, à Paris, consiste en ceci que, pour la première fois,
une Encyclopédie, organîisme vivant, ayant
condensé la somme dès connaissances humaines, ne cessera de les remettre au
point, par des aidjonctions successives. Le
Comité de YEveydopédie Française, reconnu d’utilité publique, œuvre nationale»
mais entièremient libre de toute ingérence
de l’Etat, ne cessera de publier des fascicules nouveaux, dès l’heur© où Tachèvement des vingt volumes projetés aura
sonné. Il n’en coûtera, aux premiers souscripteurs, qu’un abonnement supplémen.taîre. Et ce n’est plus par ordre alphabé- .
tique, mais par matières, que VEncyclopé- |
die Française fera paraître le fruit de son ‘
labeur. Chaque volume sera précédé d’une »
table analytique qui permettra à chacun
de s’y retrouver rapidement. En voici la
classification logique et que nous ne pouvons ¡donner que sommairement : La terre,
l’homme, les premiers âges, le langage,
rhistoire, les lettres, les arts, la civilisation mécanicienne, la science, la médecine»
l’hygiène, la politique, etc. Synthèse qui
s’annonce vigoureuse. Rappel du pas^ de
l’humanité. Coupi d’œil aigut sur son présent. Anticipationi de l’avenir, fondée sur
des inductions et dès déductions scientifiques. En un mot, un vériitable monument
de la recherche probe et désintére^ée, concernant les vicissitudes d’uine humanité,
travaillée par Une soif ardente de savoir
et de m;ieux-être, toujours en quête de ce
progrès, dont elle oublie, trop souvent, qiie
la vraie définition c’est le bien commuii !
D’Italie sont parvenues déjà, à la Direction de YEncydopédie Française - Rue
du Fouir, 13 - à Parfe (VI®) - de très nombreuses souscriptions. D’autres, beaucoup
d’autres, lui seront encore adressées, avant
le 1®'’ juillet, limite extrême de la souscription de faveur. h’Enddopedia Itoliana
a obtenu, en France, le succès qu'elle mérite. Il n’est pas douteux que YEncyderpédie Française ne reçoive, en Italie, un aje-i
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VillarP. » 15,24 19,24 Chabriois » 6,48 12,13 17,58
ViaFourca » 8,55 15,29 19,29 •S.Margh. » -6,56 12,20 18,Bobbio P. a. 9- 15,35 19,35 .Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
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■> 11
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Ponte Lemina ffac.) »
, Abbadia >
' Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino >
Porte »
Malanaggio (fac.J »
S. Germano »
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Porosa Argentina a.
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S. Sebastiano >
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Malanaggio (fac.J »
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S. Martino »
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Abbadia »
Ponte Lemina (fac.J .
Pinerolo a.
6,19
6,27
6,30
6135
6,41
6,44
6,52
7,02
7,09
7,12
7,52
7,59
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8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,86
7,22 8,45
6,45
6,48
6,53
6,56
7,02
7,12
7,15
7,19
7,22
7,25
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7,37
7,35
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7,53
8,
8,03
8,10
8,13
8,16
8,19
8,22
8,30
(1)
10.45
10,52
10.55
10,58
11,01
11,04
11,07.
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
(t)
8.55
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9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9.45
12,33
12,40
12,43
12,46
12,49
T2,52
12,56
13,
13,07
13,14
13,17
13,24
13,27
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
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(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PEBiBERO.
Perosa Argentina 9- 13,35 19,30 Ferrerò P- 6,Poraaretto » 9,08 13,43 19,38 Trossieri-Faetto » 6,03
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,58 19,53 Chiotti-Riclaretto » 6,07
Trossieri-Faetto 9,27 14,02 19,57 Pomaretto » 6,22
Ferrerò a. 9,30 14,05 20,- Perosa a. 6,30
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TIPOGRAFIA ALPIHA
TORBE PELLICE - Via Amand, 25
Si eseguiscono: Stampati di ogni
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L’ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste,
dato nel 1901 (C. P.'E. Milano N. 77394).
— Direttore : Umberto Frvigiuele — Via
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Casella Poetale 918 - Telegrammi : Eco
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'Principali città del mondo.
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