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Cinquante-deùxième année.
1310ctobre 1916
N. 41.
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Qae toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables
..I. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:’ A chacun le sien —- Tenons
ferme — La mort de M. Albert Clôt —
De cime en êime —Chronique vaudoise
— Cose scolastiche — Società Biblica
Brit. e forestiera — Nouvelles politiques.
A CHACUN LE SIEN.
L’Europe belligérante est en train de
suffoquer dans une « atmosphère de
haine », si elle ne va pas .aviser aux moyens de.se ressaisir. Les haines de races,
les haines politiques s’expliquent, par
les temps qui courent, et la morale commune n’aurait pas un grand effort à faire
pour les légitimer. Mais nous renonçons à
comprendre comment on pourrait justifier la haine - si le terme vous semble
trop fort, mettons l’aversion - que tels
des peuples belligérants se rattachant à
une fraction du christianisme, éprouvent à l’endroit de d’autres belligérants
qui se réclament eux aussi de la doctrine
du Christ, mais dont les dogmes religieux sont quelque peu différents. Or
cette haine, ou cette aversion, existe puisqu’on l’a greffée sur les autres, puisque,
pour des motifs inavouables, on se plaît
à la propager, dans l’espoir qu’elle va
donner plus tard tous les fruits qu’en attendent les gens de mauvaise foi.
« Les Allemands ont commis toutes
sortes d’infamies pendant toute la durée
de cette horrible guerre, et cela surtout
parce qu’ils sont protestants ou luthériens ». Voilà une affirmation que tels
de nos journaux politiques, sous une forme plus ou moins voilée, ont faite. Nous
ne parlons même pas de la presse cléricale qui ne demanderait pas mieux que
de déchaîner les haines religieuses et qui
veut profiter du moment favorable pour
éclairer (!) ses lecteurs; et ceux-ci sont
désormais convaincus - on le leur a répété
sur tous les tons - que la cruauté et la
barbarie allemande sont des fruits du
protestantisme.
Voilà donc le résultat manifeste de la
Réformation. Elle a reculé les bornes de
la civilisation et menace sérieusement de
replonger les peuples dans la barbarie I
Il y a bien eu des historiens indépendants
des statisticiens, des hommes d’Etat qui
avaient cru remarquer une certaine supériorité des populations protestantes sur
les catholiques, dans l’ancien monde
aussi bien que dans le nouveau - toutes
choses égales, d’ailleurs - qui ont opposé
les pays latins aux germaniques et Scandinaves, l’Amérique du Nord protestante à l’Amérique du Sud catholique,
l’expansion coloniale anglaise, protestante, à la portugaise et espagnole... pour
en arriver aux conclusions que personne
n’ignore. Nous n’avons jamais pris à la
lettre ces opinions qui auraient cependant chatouille notre amour-propre, convaincus comme nous le sommes qu’il y
a d’autres facteurs de civilisation, non
moins importants et non moins efficaces
que le facteur religieux; mais il serait,
d’autre part, souverainement injuste de
faire abstraction de ce dernier.
Nous disions donc qu’on s’efforce de
persuader les ignorants et les gens qui
ne savent pas ou ne veulent pas raisonner, qu’une Allemagne anti-protestante
ou anti-luthérienne serait moins sauvagement démolisseuse et impitoyable
qu’une Allemagne qui serait en grande
majorité catholique; on tâche de leur
faire croire que la guerre actuelle pourrait bien renouveler les guerres sanglantes de religion. Mais voyons la réalité des faits. Nous avons dans le camp
de nos adversaires les luthériens allemands - environ 42 millions d’âmes - 24
millions de catholiques allemands, 40
millions de catholiques autrichiens, les
orthodoxes bulgares et les musulmans
de Turquie; et de notre côté, les catholiques français et italiens, l’Angleterre
protestante et la Russie orthodoxe. Et
vous voudriez, avec ce mélange, insinuer que les confessions religieuses ont
quelque chose à voir dans cette guerre qui
épuise l’Europe ?
Dieu nous garde de faire l’apologie des
Allemands et de leurs méthodes de
guerre; l’humanité les a condamnés et
l’histoire les jugera avec la dernière rigueur. Mais, franchement, si les luthériens allemands ont comblé la mesure,
est-ce que, par hasard, nous aurions à
nous louer, nous Italiens, des catholiques autrichiens ? Se sont-ils révélés
moins cruels, moins lâchement impitoyables que leurs alliés ? Non, n’est-ce
pas ?
Et alors ? Alors une conclusion toute
simple s’impose à ceux qui ont des yeux
pour voir et un peu d’intelligence pour
comprendre. Le christianisme - le vrai
christianisme - protestant, catholique,
ou orthodoxe, est totalement étranger à
cette effroyable tuerie. Ni Lutber, ni les
meilleurs des papes n’ont laissé écrit
nulle part qu’on pouvait, en temps de
guerre, démolir les cathédrales, mutiler
les enfants, sévir sur les blessés, ni commettre ces actes innombrables de brigandage et de sauvagerie qui nous remplissent d’horreur et qui sont l’œuvre de
tous nos ennemis, sans distinction de
religion, hélas ! Voilà ce qu’il ne faudrait
cesser de répéter pour atténuer, dans la
me.sure du possible, les pernicieux effets
des insinuations mensongères. j.c.
celui qui pourra tenir un quart d’heure
de plus que l’autre.
Là parole reste vraie et le devoir tout
aus.si nécessaire aujourd’hui. Et toutefois l’opinion publique vient de traverser
une crise d’impatienee. La guerre se prolonge au-delà des prévisions générales,
l’offensive annoncée pour le printemps
ne se déclanche pas; notre diplomatie et
notre état-major ont l’air de rester inactifs pendant que la diplomatie allemande
et les armées allemandes se démènent et
font grand tapage. Et puis, que, de tueries d’hommes 1 quelle horrible guerre.
Et ï’on n’en voit pas la fin 1 Les pessimistes ont broyé du noir et ne l’ont pas,
garlp pour eux. Les stratégistes en chambre nnt critiqué, relevé des fautes commis®;; ils se sont mis en colère eux qui
Isquent rien, et sur qui ne pèse au
TENONS FERME !
Dès le début de la guerre, nous nous
sommes dit les uns aux autres, avec beaucoup de raison : 11 faut tenir 1 — Et l’on
nous a répété souvent Ja parole d’un officier ou ambassadeur japonais: la guerre
sera longue, la victoire appartiendra i
résponsabilité. Et l’opinion publique
lue et énervée.
C’^l’ce que voulaient les Allemands.
Dés;^érant de ne jamais briser les armées alliées, ils s’efforcent, par leurs rudes offensives, d’intimider et de lasser
les populations des belligérants, de donner aux neutres la sensation de leur force
puissante, afin de les amener à s’interposet et d’obtenir, pendant qu’ils le peuvent, ce qu’ils appellent une paix honorable. Avec quel bonheur ils relèveraient
les symptômes de défaillance qui pourraient se produire !
Nous ne leur ferons pas ce plaisir. Certes nous souffrons; pour tous les hommes
de cœur ces horribles earnages sont un
vrai cauchemar, un poids bien lourd à
porter. Et combien nous comprenons
ceux qui ont des enfants sur le front et
qui se demandent avec angoisse quand
viendra la fin de l’affreuse lutte 1 — Ceux
que nous ne comprenons pas, ce sont les
alarmistes qui, par leurs paroles inconsidérées, répandent le découragement
autour d’eux. Ils sont de grands coupables. S’ils sont malades, s’ils portent en
eux des âmes de vaincus, que ne gardentils le silence, au lieu d’envenimer les
plaies déjà trop vives et de briser cette
force de résistance dont nous avons tant
besoin 1 — Ceux qui sont encore plus
coupables, ce sont ces journalistes qui,
derrière un bureau, se croient de taille à
conduire les opérations, réclament et ordonnent une offensive immédiate. Quel
malheur, si l’opinion publique, excitée,
se mettait à faire pression sur nos hommes politiques et sur nos généraux I Ces
gens-là mériteraient d’être enfermés.
Il nous faut être les maîtres de nos
nerfs; il faut un peu de sagesse; il faut
voir les dioses telles qu’elles sont. Voici
deux ans que nos soldats tiennent en
échec les forces allemandes. Ils ont fait
échouer le plan allemand. Ils ont barré
à l’ennemi la route de Paris, de Calais, de
Londres et d’Egypte; par leur résistance
qui ne s’est pas démentict ils ont donné
le temps à nos alliés de préparer leurs armées et leur matériel et d’acquérir une
puissance militaire qui fera parler d’elle,
n’en doutez pas. Ce n’est donc rien, cela 1
Ce n’est donc rien que de voir les forces
alliées grandir mois après mois, tandis
que diminuent constamment les forces
ennemies ! Ce n’est donc rien que de voir
la victoire apparaître enfin dans le lointain empourpré !
Il faut avoir confiance. Joffre ne parle
pas ! Tant mieux. Nous apprécions ce
silence, nous qui nous rappelons les
temps malheureux où nos journaux claironnaient aux quatre coins de l’horizon
les projets de nos généraux. Joffre ne
parle pas ! Mais croyez-vous donc qu’il
ne réfléchisse pas, qu’il n’agisse pas, qu’il
ne s’entende pas avec les états-majors
des alliés ? Les Anglais, qui s’y connaissent en hommes, ont nne très grande confiance en Joffre. Nous qui avons vu ce
qu’il a pu faire en ces deux années, avec
des armées mal préparées, nous lui marchanderions notre confiance ? Nous ne
saurions pas dire: s’il ne prend pas l’offensive, c’est qu’il a des raisons d’attendre, c’est qu’il veut ménager les hommes
et frapper à coup sûr ?
Laissons donc les bavards et les neurasthéniques. Arrêtons leur mauvaise
besogne. Nos héros de Verdun tiennent
bon et ils sauvent la France. Imitons-Ies
à l’arrière; tenons ferme jusqu’au bout
et prions. Et que Dieu nous soit en aide.
(Ami Chrétien des Familles). L. M.
Cet article a été publié le 23 juin dernier;
dès lors les faits ont prouvé que Vauteur^de
ces lignes avait raison.
Changez les noms et les dates et vous verrez que ces paroles s’appliquent également
à notre patrie. Que nous puissions bientôt
voir lesJruitsjlej:ette patience et de cette
attente ! ph.
JOURDAN LOUIS de Jean Daoîc!
de Cilio-Rivet (Torro Pellice) - Caporal dea
Alpins - tombé au champ d’honneur le 3
septembre iyi6.
2
Ls Hl de M. Alben Clot
Une dépêche de New-York, remise au
Modérateur dans la journée du 8 courant, apportait la douloureuse nouvelle
de la mort de M. le pasteur Albert Clot
décédé dans cette ville le 15 septembre.
La dépêche ne contenait aucun autre
détail. C'est une grave perte pour notre
Eglise. Nous espérons que YEcho pourra
publier dans son prochain numéro une
notice biographique de notre frère regretté.
DE CIME EN CIME.
FACE À FACE AVEC L’ENNEMI.
Dans l’après-midi du 12 juin nous arrivons au Col Rosson, sur les pentes duquel nous plantons nos tentes. A peine
I opération est-elle terminée, qu’on nous
signale l’approche de l’ennemi sur la
Cima Vallone, qui est en face de nous,
et l’on demande du renfort. Il n’y a pas
à hésiter, il faut accourir, et la 29.me
compagnie est désignée à cet effet. Les
soldats sont fatigués, il y a cinq heures
de marche pour arriver sur la Cima Vallone, mais personne n’hésite un instant.
Les tentes sont abattues en un clin d’œil,
les sacs reprennent leur place accoutumée sur le dos des soldats, et bientôt la
compagnie s’ébranle. Nous qui restons,
nous les regardons avec envie. Bientôt
ils ont disparu à nos yeux, dans la forêt.
Nous restons longtemps à regarder cette
montagne qui semble nous menacer de
loin, nous faisons monter vers le trône
de la grâce une prière silencieuse en faveur de nos camarades, puis lentement,
presque à regret, nous allons chercher le
sommeil dont nous avons pourtant si
grand besoin. De grand matin nous sommes réveillés par une fusillade lointaine:
ce sont nos frères qui sont déjà aux prises
avec l’ennemi. Nous accourons au posto
di segnalazione et là nous buvons les
messages que nous lance, à distance, l’éliographe. Nous apprenons que nos soldats sont arrivés sains et saufs sur la
montagne, que les patrouilles d’avantgarde sont déjà en contact avec les patrouilles ennemies. Ensuite, c’est l’ennemi qui accourt en force, c’est une coloqne de mulets portant probablement
de l’artillerie; vers le soir, le capitaine
nous annonce que l’ennemi est très proche, qu’il lui faut du renfort, qu’il tiendra bon jusqu’à la fin: Viva VItalia !
A l’ouïe de ce message, personne n’a
besoin d’ordres à recevoir, tout le monde
court s’apprêter au départ. Une heure
après, on était en marche vers la Cima
Vallone, au secours de nos frères.
Les soldats étaient pleins d’enthousiasme et ne demandaient qu’une chose:
Marcher à l’ennemi. On traverse la forêt
et l’on arrive à un torrent sur lequel il
n’y avait pas de pont. Comme l’on s’arrête un instant, lé major se met fort en
colère et semble vouloir nous manger en
salade. Je m’élance, et d’un bond me
voilà de l’autre côté, mais rudement secoué. On découvre une pierre sur laquelle
l’on passe, bien qu’elle soit recouverte
par l’eau. En traversant, le major risque
de piquer une tête dans le toumpi, ce qui
fait disparaître sa colère comme par enchantement. On aurait pu y faire un peu
de philosophie dessus. Un soldat laisse
glisser son fu.sil, qu’on ne peut plus repêcher, malgré tous les efforts. Après le
torrent, commence la montée, mon ennemie jurée. Par surcroît de malheur, la
pluie se mit aussi de la partie. Mais cela
ne nous empêcha pas de grimper grim
per toujours et d’arriver à temps pour
le combat. A peine arrivés, le major alla
examiner les positions, malgré les grenades et les shrapnels que nous régalait
l’ennemi. Les mitrailleuses, sous les ordres du lieutenant Jacod, furent placées
en des endroits fort avantageux. La bataille commença bientôt et dura avec
acharnement jusqu’au matin. Les grenades pouvaient de toute part et éclataient autour de nous avec un fracas
épouvantable, lançant de droite et de
gauche des milliers de scheggie et de fragments de roc. Les shrapnels éclataient
en l’air, à une juste hauteur, arrosaient la
montagne de balles et gare à qui recevait
sur la tête le fondello qui précipitait en
zigzagant et s’aplatissait sur le sol avec
un son mat. Trempés de pluie et mouillés
de sueur, nous cherchâmes un refuge sous
un bec de roche où nous passâmes la nuit
en grelottant. — Comme tout est relatif
dans ce monde ! Malgré le froid qui nous
faisait bleuir les lèvres, il nous semblait
être en paradis, par le simple fait que
nous étions à l’abri ou presque à l’abri
des balles. — Oh ! que Dieu bénisse et
protège nos officiers et nos soldats, car
ce sont des héros.
(A suivre). E. Bertalot, aumônier.
CHRONIQUE VAUDOISE
BORDIGHERA. M.lle Albina Tourn,
de Pignerol, a été désignée par la Table
pour l’école de Vallecrosia.
FELONICA PO. M. le pasteur Arias,
qui a la charge de cette Eglise importante, s’est fixé à Mantoue.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
— Zona di guerra, 8-9-1916.
Egregio Signor Pastore,
^ Su questo lungo e diffìcile front#delrisonzo giungono regolarmente ogni settimana numerosi numeri del caro e pregiato giornale VEcho des Vallées. Oh !
quante premurose e sollecite cure i nostri
cari pastori e fratelli hanno per noi ! Io
lo leggo con avidità e personalmente la
ringrazio di vivo cuore; noi ci sentiamo
uniti e aiutati dai nostri concittadini
delle Valli, ciò che aumenta maggiormente in noi il coraggio per affrontare il
pericolo e l’Austriaco.
Reynaud Enrico di Enrico, di
Pramollo, caporale di fanteria.
— Du front, le 29-8-1916.
Honoré Monsieur Tron,
Je reçois toujours régulièrement votre
aimable journal YEcho des Vallées qui
m’apporte les nouvelles de mes chers
compagnons Vaudois qui se trouvent au
front comme moi pour accomplir leur devoir. Les nouvelles de nos chères Vallées,
que nous avons toujours dans la pensée,
me font aussi un grand bien. Nous avons
tous la ferme assurance dans notre victoire finale; et que la paix vienne vite
pour pouvoir, s’il plaît à Dieu, retourner
au sein de nos familles sains et saufs. —
Ma santé est bonne, grâce à Dieu.
Recevez mes aff. salutations.
Caporal Favout Auguste, des alpins.
— Dalle Alpi del Trentino, 30-8-1916.
Monsieur le Directeur,
J’ai reçu hier pour la première fois
votre aimable journal, qui me donne des
nouvelles des soldats de nos chères Vallées, parmi lesquels plusieurs de mes amis.
Mon instruction ne possède pas assez de
paroles pour exprimer mes sentiments de
reconnaissance, du grand confort que
j’ai trouvé en lisant la parole de Dieu,
nécessaire partout, mais surtout dans ces
parages où on sent davantage le besoin
de la protection de Dieu, de l’affection de
tous les parents, de la fraternité, afin de
s’aider les uns les autres; surtout nous,
de la Croix Rouge, qui devons porter les
premiers secours à nos chers frères, vaillants soldats qui défendent notre chère
patrie.
Mes amis de nos Vallées Vaudoises ne
sont pas présents, mais je veux bien interpréter leurs remerciements infinis, unis
aux miens, en vous priant, cher Monsieur, de bien vouloir par le moyen de
votre aimable et édifiant journal, communiquer nos salutations les plus affectueuses à tous nos parents, en les assurant de notre parfaite santé, grâce au
Seigneur. \
Mes salutations affectueuses à tous les
soldats Vaudois actuellement au front,
ainsi qu’à ceux qui sont au pays et dans
les hôpitaux, leur souhaitant une parfaite guérison. — J’ajoute mon expression de pleine confiance qu’avec l’aide
de Dieu nous aurons bientôt une grande
victoire, afin que nous puissions bientôt
retourner dans nos chères Vallées avec
le sourire de la victoire et faire la joie de
nos parents.
Agréez, Monsieur, mes salutations les
plus respectueuses, ainsi qu’à tous les
Pasteurs des Vallées, qui prient pour
nous tous. — Mes remerciements anticipés et salutations à toutes les familles
des soldats, en leur souhaitant de revoir
vite leurs enfants. Buffa Stefano.
Intanto mi raccomando che non appena Michele sa^à destinato in qualche
posto, mi mandi il suo indirizzo. Incoraggiatelo, povero Michele; come dovrà
trovar duro, e specialmente adesso sapendo di lasciarvi soli e nel dolore 1 Che
Iddio sia con lui e voglia dargli la forza
di poter sopportare sì dura prova, come
pure a tuiti noi.
E ora, cari genitori, fatevi molto coraggio e pensiamo che Iddio è con noi
. tutti per assisterci nel nostro dolore. Intanto ricevete tanti baci e abbracci dal
vostro aff.mo Ernesto.
— Dal fronte, li 12-9-1916.
Preg.mo Sig. Tron,
Le invio queste poche righe per ringraziarla del caro Echo che mi pervenne
ogni settimana e che oltre tutte le buone
parole, mi dà pure notizie di tanti miei
compagni valdesi, che si trovano sui diversi fronti. Io, dai primi giorni di Agosto, ho lasciato il Trentino, e mi trovo
ora sul Carso. — Giungano, a lei e sig.ra
Tron, i miei più profondi rispetti.
Amedeo Meynet.
— 12-9-16.
In nome di tutti i miei compagni di
fede mando i nostri più fervidi saluti a
Lei, sig. Tron, ed a tutte le persone che
insieme a Lei hanno avuto la generosità
di dirci parole di conforto e di offrirci il
trattenimento che è rimasto impresso
nella nostra memoria; e tutti uniti li ringraziamo e mandiamo a loro tutti i nostri più fervidi saluti. — La preghiamo
di salutare tutti i fratelli di fede e anche
i nostri paesi e montagne che ci sembrano
più graziosi che questi. — Preghino per
le nostre famiglie composte di piccoli
bambini. Pons Giovanni Pietro.
— 13 Settembre 1916.
Egregio Sig. Tron,
Mi permetto d’inviarle i più affettuosi
saluti, trovandomi qui in zona di guerra,
però non tanto al pericolo; solo gli areoplani nemici ci disturbano di notte, specialmente col chiaro di luna.
Spero che la sua Signora e Lei saranno
bene di salute, come lo sono io pure.
Aspettando di rivederla, suo umile parrocchiano Luigi Bein.
Nous publions celie lettre adressée par
le soldat Ernest Jourdan à ses parente, à
l’occasion de la mori de son frère Louis :
— Il 21-9-1916.
Miei carissimi genitori.
Vengo di ricevere solo adesso la vostra
cara lettera del 18’. Spero che avrete già
ricevuto l’espresso che vi ho mandato
pure il 18 e la lettera che vi ho fatto portare dal mio amico Bournè.
Che brutti momenti sono questi, aver
delle si dolorose notizie e di più essere
separato e lontano da tutti voi. Oh, come
compiango quel povero Michele, di doversi anche separare in questi sì brutti
tempi. Sto sempre .pensando al nostro
povero caro che dovette lasciare là sua
vita si giovane e sì rigogliosa. In certi
momenti mi pare impossibile di non più
poterci ritrovare tutti assieme come lo
eravamo prima che io partissi, lui che
proprio in quel fatale giorno mi scriveva
che sperava presto di venire un po’ a riposo, e che sperava che ci trovassimo
presto. Ma la triste realtà mi si presenta
ogni moménto; Dio l’ha voluto prendere
con Lui levandolo da tutte le sofferenze
che doveva sopportare e dal nostro affetto per portarlo dove non vi sono più
sofferenze; che la sua volontà sia dunque
fatta.
E spero che ci ritroveremo, si, un
giorno, ma per non più doverci separare.
Anche qui mi si mostrò molta .simpatia da parte dei miei compagni, ,e il frate
che c’è qui cappellano, non appena lo
seppe, quando ancora non era sicuro,
volle scrivere lui all’Ufficio d’informazioni di Bologna per avere notizie, e
quando lo seppe venne a farmi le sue
condoglianze.
LA TOUR. Le Conseil scolaire a as.signé l’école des Appiots à M.lle Clémentine
Poët, qui dirigeait l’année dernière celle
des Chabriols.
— C’est M. le pasteur J. Berlinat, officier à Pignerol, qui a remplacé dimanche dernier M. Tron.
LIVOURNE. Nous lisons dans les
journaux qu’on a assigné à JVÍ. Aldo Muston, lieutenant des « bersaglieri », la médaille d’argent, motivée par sa bravoure
déployée sur le champ de bataille.
MILAN. M. David Bevel, pasteur pendant quelques années de l’Eglise de Via
Fabbri, a pris congé dimanche dernier,
du troupeau qui lui avait été confié.
NEW-YORK. La réunion traditionnelle en plein air, de la mi-Août, a eu
lieu l’après midi du dimanche 13, à Van
Cortland Park. Temps superbe, brise
délicieuse vous donnant l’illusion d’être
à la Vachère ou au Col des Fontaines.
L’auditoire certes pas aussi nombreux
que celui, par exemple, qui se réunit en
pareille occasion au Cros-la guerro: 46
personnes sans compter les enfants et...
les dispersés, c’est à dire ceux qui,
malgré les indications données par le
pasteur au moyen d’une carte circulaire
n’ont pas trouvé l’endroit fixé pour le
rendez-vous; endroit quelque peu solitaire mais invitant d’autant plus- au
recueillement. Dommage, car si tous
avaient trouvé le chemin nous aurions
eu, nous a-t-on dit, une soixantaine d’auditeurs; ce qui pour le mois d’Août, ou la
plupart de nos gens sont à la campagne,
aurait été presque un succès.
Orateurs du jour les pasteurs Griglio,
Jean Tron et Emile Tron qui nous racontèrent les faits de l’histoire de notre
peuple se rapportant à l’exil et à la glorieuse rentrée, chacun tirant de son
récit des instructions pour les Vaudois
en général et pour ceux de New-York
en particulier.
A la fin du programme M. Griglio qui
présidait a remercié les pasteur Tron
pour être intervenus à notre fête et y
avoir pris une part active, et a ajouté
qu’il était sûr d’interprêter les sentiments de l’assemblée en disant que celleci accompagnait de ses meilleurs vœux
et de ses prières M. et Mme Tron à travers 1 océan et dans le nouveau champ
d activité qui allait le’ur être assigné,
qu’il s’agisse d’une paroisse des Vallées, d une Eglise de l’Evangélisation
ou... de la zone de guerre.
Bonne réunion qui a fait du bien, nous
n en doutons pas, à tou» ceux qui y ont
participé. Reporter.
■ Le 24 septembre dernier a été
célébré le mariage de M. Pietro Moncade, de Syracuse, avec M.lle Emma
Plavan, de La Tour. Nos meilleurs vœux
sont assurés aux époux. — M. Moncade
est un des pasteurs travaillant à l’évangélisation des Italiens aux Etats-Unis.
RIESI. M. Trobia, qui devait se rendre à Tárente, reste à Riesi.
RIO MARINA. M. Mingardi de Riesi
revient à Rio Marina, où il était déjà
favorablement connu.
SAINT-JEAN. Notre Union des Mères
a eu cette année encore la visite très ap
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préciée de M.me Miller, nous apportant
l’affée^pux message de notre fidèle*amie
M. mé'; Middleiton en des paroles toutes
inspirées à la confiance et à l’espoir chrétien,.ainsi qu’à la plus franche Cordialité.
Malgré la pluie battante, le 28 du mois
dernier, trente-six mères répondaient à
l’appel et prenaient part , avec recueillement et une vive reconnaissance à l’entretien bienfaisant. ,
Nous désirons exprimer à cette chère
et infatigable amie de notre Union, M.me
Miller, ainsi qu’à M.me Middleton, nos
plus sincères remercîments pour l’affectueux et sympathique intérêt qu’elles
continuent de nous témoigner..
Une mère.
—Refuge Roi Charles-Albert: Souscription pour lit W. et L, Meille — 7.me Liste :
N. N. Frs.^ 25,—.
M® Lydie Pasquet » 20,—'
M. et Mme Ferrero-Bonnet » 50,—•
Rag. Stefano Bertin » 25,—
Frs. 120,—
Listes précédentes » 11,122,—
Total Frs. 11.242,
!■
Ilk’S
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TARENTE. M. l’évangéliste Corsani,
qui devait venir occuper le poste de"Felónica Po reste, par contre, à Tárente.
VILLAR. Nous annoncions ici, il y a
trois semaines, le décès du jeune soldat
d’artillerie Jean Bouìsse, fils de notre cher
ancien du Teynaud. Ce dernier, s’étant
adressé à M. le lieutenant Gustavo Comba
fils du pasteur de Gènes, pour avoir quelques détails sur la mort de celui qu’il pleure, vient de recevoir la bornie lettre suivante:
... « La sera del 7 settembre, verso le
sei, i nostri soldati andarono al lavoro. Da
poco tempo avevamo cambiato posizione, e bisognava lavorare per ripararsi e
fare delle nuove posizioni. Dopo forse
mezz’ora che i nostri soldati stavano lavorando, il nemico pronunciò un piccolo
attacco, sparando anche qualche colpo
di cannone. Sebbene fosse notte, le can) nonate arrivarono così improvvisamente
che tre soldati rimasero subito feriti, mentre gli altri si riparavano dietro alcune roccie. Fra i feriti però, non c’era il nostro
Giovanni, che era invece con noi ancor
sano e salvo. Io mi recai sotto quelle
roccie dove c’era un medico, e*cominciammo a medicare i feriti. Intanto, passando per un sentiero in mezzo alle piante, il povero Giovanni andava dal Signor
capitano per avvertirlo di quanto era successo. Il Sig. Capitano, con gli altri soldati, era riparato dietro le roccie.
•• Dopo forse cinque minuti mi sentii
chiamare. Gli scoppi delle bombe ed i
colpi di cannone facevano molto rumore;
ed io non sentivo bene, e non vedevo
niente, perchè la notte era molto oscura.
Ma siccome mi chiamavano ancora, mi
misi a gridare: « Cosa c’è »? Allpra sentii
la voce di Giovanni che mi diceva qualche cosa, che non ho potuto comprendere.
Avendo un ordine da darmi, forse, per
far più presto, Giovanni si era fermato
fra una roccia e l’altra, sul sentiero che
passava nel bosco, e di là, gridando, sperava di farsi sentire.
Ma proprio mentre parlava ho sentito
fischiare una granata, ho visto uno scoppio nel bosco, e subito dopo la voce di
Giovanni che chiedeva aiuto. Siamo andati là dove si sentiva la voce, e lo si
è trovato per terra, ferito al petto.
Alcuni suoi compagni lo hanno trasportato sotto una roccia, e là ho cominciato
subito a medicarlo: aveva una ferita vicino alla mammella sinistra, che gli usciva
sotto il braccio : diceva che aveva voglia
di tossire ma che non poteva. Ho parlato un momento con lui; poi lo si è fattò
trasportare fino all’automobile, con una
barrella.
Dopo, quello che sia accaduto non lo
so, perchè noi non abbiamo quasi mai
notizie dei feriti: una volta partiti dal
fronte non si sa più nulla. Così, io non
sapevo neppure che fosse morto, ed .ho
ricevuto questa notizia per mezzo della
sua lettera...
Io so, caro Signore, che non vi sono
p.arole che possano consolarlo in questo
momento, e sopratutto, io non sono certo
capace di farlo. Quello che io desidero
ed auguro è che il nostro Dio accolga nella sua pace l’anima del nostro caro soldato, e dia a Lei ed a tutta la sua famiglia la pace e la consolazione che vengono
dall’alto.
. Non mi ringrazi di nulla, perchè quanto ho fatto non é certamente di più del
mio dovere. Ma preghi Iddio per me, come io Io prego affinchè sia presso di Lei
e lo sostenga in questo dolore »...
La famille Bouïsse a appris par une
communication du chapelain catholique
de Vicenza que son bien-aimé est mort
deux j ours après avoir été blessé, le 9 septtembre, et que sa dépouille mortelle a été
ensevelie dans le cimetière de Valli dei
Signori, près de Schio, avec les honneurs
militaires. La pensée que leur cher fils a
été entouré de soins pendant ses derniers
moments est un soulagement pour les parents, à qui nous exprimons encore une
fois notre profonde sympathie chrétienne.
A. J.
COSE SCOLASTICHE.
ISTRUZIONE SECONDARIA.
Comunicato. Compio il grato dovere di
far noto al pubblico che la notizia ufficiale .del pareggiamento di questa Scuola
Normale Promiscua è giunta alla Tavola
Valdese, da cui questa Scuola dipende.
Resta così appagato il vivo desiderio di
quest’Amministrazione non solo, ma di
tutta la popolazione di queste Valli, a lustro e vantaggio -delle quali la nuova
Scuola è sorta. Auguriamo tutti che da
essa abbia ad uscirne una falange di.
bravi insegnanti, coltf, educati e gentili,
per il bene di questa regione e della patria
italiana !
L’inaugurazione del nuovo anno scolastico per le nostre Scuole Medie Pareggiate - Liceo-Ginnasio e Scuola Normale
- avrà luogo il 16 Ottobre, alle ore 15,
nella, gran sala della Casa Valdese. La
festa tradizionale delle premiazioni avrà
quest’anno una particolare solennità,
come ebbe negli anni sconsi che segnarono
il pareggiamento di un nostro istituto;
ma non uscirà, per deliberazione della
Commissione delle Scuole Medie, dai confini di quella festa intima e familiare che
fu sempre in passato, senza speciali inviti ufficiali. Non sarà certo per questo
meno accetta alla scolaresca ed agli amici
della Scuola.
La prolusione verrà letta dal prof.
Giovanni Ribet.
Il Soprintendente delle Scuole Medie
C. A. Tron.
SOCIETÀ BIBLICA BRIT. E FORESTIERA
AVVISO IMPORTANTE
Col 2 Ottobre è stata pubblicata la VERSIONE riveduta del NUOVO TESTAMENTO.
La traduzione Diodatina della Bibbia
apparve per la prima volta a Ginevra
nel 1609 ed è naturale che essa contenga dei modi e delle voci destinate
a cadere dall’uso, e non poche parole,
che siccome anche le parole hanno il'
loro periodo di vita, con l’andar del
tempo avessero acquistato uu senso diverso da quello primitivo. Da*ciò venne
la necessità della revisione; revisione che
s’imponeva anche per un altro fatto molto
più importante. Infatti tutte le versioni
apparse nei secoli xvi e xvii erano state
compilate con ia guida di un testo assai
imperfetto, le cui notizie erano attinte.
da alcuni manoscritti d’età recentissima.
Da allora in poi furono scoperti numerosissimi manoscritti ed è perciò che
la Chiesa Cristiana possiede, oggi, un
testo di gran lunga migliore e più preciso di quello che servì al nostro Diodati.
Era poi naturale che i paesi evangelici
sentissero la necessità di rivedere le loro
gloriose e tradizionali versioni, sotto la
guida di testi nuovi, meglio accertati
degli antichi.
In Inghilterra fu riveduta la grande
Authorized Version del 1611, ed in Francia
la traduzione dell’Osterwald del 1714. E
c’è da meravigliarsi se anche le Chiese
Evangeliche d’Italia aspirassero ad avere
una vera e propria versione del Nuovo
Testamento avente per base la versione
Diodatina ?
La loro aspirazione non rimase delusa.
La versione riveduta del Nuovo Testamento, che costò nove anni di assiduo
e costante lavoro a una Commissione di
studiosi competenti, venne pubblicata
col 1° Ottobre.
Ecco i nomi di coloro che formarono
la Commissione: Prof. Dott. Giovanni
Luzzi, Prof. Dott. Enrico Bosio, Rev. J.
Piggott, Rev. Dott. Alfredo Taglialatela.
Prof. Carlo Bianciardi, Rev. Dott. W.
Clark, Reverendo Dott. G. Whittinghill.
Ed anche come aiutanti; Prof. L. Paschetto. Prof. G. Nesi.
La versione del Diodati è stata altre
volte ritoccata da insigni professori, ma
questa che la Società Biblica mette in
vendita è una revisione elaborata da un
corpo di studiosi appartenenti alle varie
Chiese Evangeliche d’Italia. Indubitatamente essa è la migliore che si sia potuta avere in Italiano.
Come la versione del Diodati ha ottenuto un apprezzamento lusinghiero da
parte di tutti i cristiani, così non dubitiamo che anche la nostra versione
riveduta del Nuovo Testamento abbia ad
incontrare una incoraggiante accoglienza
fra tùtti i cristiani Evangelici d’Italia e
fra gli studiosi in materia religiosa.
La guerra ha ritardata la. sua pubblicazione ed ha aumentato di molto il
prezzo di produzione (carta, stampatura,
legatura). Nondimeno la Società Biblica
Britannica e Forestiera ha deciso di vendere l’edizione popolare del Nuovo Testamento riveduto ad un prezzo inferiore
a quello di costo.
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IVouYelles politiques.
Notre offensive dans l’âpre zone montagneuse entre l’Avisio et le Vanoi Cismon nous a valu un nouveau et brillant
succès. A la tête du Vanoi nos alpins
ont pris d’assaut le sommet portant la
cote 2456, dans le massif de la Busa Alta.
L’ennemi, fortement retranché, a opposé
una résistance acharnée. Les forces de
l’adversaire ont été en grande partie détruites: les survivants ont été faits prisonniers. Contre ces nouvelles positions
l’ennemi a lancé à plusieurs reprises des
attaques très violentes précédées et suivies par des bombardements de la plus
grande intensité. Pendant la rfuit du 7
courant notre-aile gauche qui tenait la
côte 2456 a dû légèrement replier. Mais
les renforts survenus le matin suivant
ont rejeté Vadversaire dans les ravins de
la Busa Alta, lui infligeant de très graves
pertes. ('
Sur les pentes du Piccolo Lagazuoi
(haut Boite) les détachements ennemis
ont tenté de surprendre nos lignes avancées. Nous les avons laissés s’approcher
jusqu’à une courte distance, puis nous
les avons dispersés avec des rafales furieuses de mitrailleuses et d’infanterie.
Dàns le Val Travignolo l’ennemi a tenté
plusieurs vaines attaques contre nos positions sur les cimes du Colbricon. Nous
avons maintenu solidement nos occupations. Dans la vallée de San Pellegrino
plus au nord une brillante attaque de nos
alpins nous a valu la conquête d*un fort
retranchement ennemi sur les pentes de
la Cima_di Costabella, avec plus de cent
prisonniers, un canon de montagne, six
mitrailleuses, armes et munitions en
grande quantité. Des dépôts de vivres
et de matériel ont été incendiés par l’ennemi en déroute.
Sur le Pasubio, après une efficace préparation de l’artillerie, nos troupes ont
occupé des tranchées ennemies dans la
zone de Cosmagnon et des Sette Croci.
Elles ont fait 176 kaiser-jager prisonniers, dont 6 officiers.
Sur le front de l’Isonzo (fronte Giulia)
l’activité de l’artillerie va en augmentant.
L’ennemi a tiré encore sur Gorizia faisant quelques victimes dans la population civile. Des édifices ont été endommagés, notamment un bâtiment où nous
avions installé un hôpital militaire.
Une de nos escadres aériennes a bombardé les positions ennemies du Col
Santo au liord du Pasubio. Les aviateurs
ennemis ont lancé des bombes sur Monfalcone. Grado, Cervignano, dans les environs de Asiago et Gallio: un mort et
un blessé, peu ou point de dommages.
— Nos troupes de terre et de nier, avec
la protection et le concours des forces
navales ont débarqué à Santi Quaranta
en Albanie. Le même jour une colonne
partie de Tepeleni arrivait à Argirocastro et l’occupait, pendant qu’un autre
détacliement prenait possession de Delvino. La cavalerie occupait ensuite d’autres villages au sud, dans la vallée de
Drynos (Voiussa), et un autre détachement s’établissait à Klisura au sud-ést
de Tepeleni sur la Voiussa. Les populations ont accueilli joyeusement nos soldats et nos marins. L’occupation de l’Albanie méridionale par nos troupes est
commentée favorablement par toute la
presse italienne.
—Un sous-marin de guerre allemand,
le « U 53 « est arrivé à Newport (EtatsUnis d’Amérique) après 18 jours de
voyage. Il est reparti après quelques
heures. Trois submersibles allemands ont
initié leurs brillantes opérations dans les
eaux américaines en coulant 9 paquebots
dont deux au moins sont américains.
L’émotion est grande au delà de l’Atlantique. Le président Wilson a ordonné une
enquête. En attendant, les Allemands
pourront continuer. Un transport français qui portait des soldats français et.
serbes a été coulé dans la Méditerranée:
plusieurs centaines d’hommes ont péri.
— Un décret officiel établit une nouvelle visite militaire des hommes des
classes 1876-1881. Les séances des conseils de révision commeni^eront le 23 octobre et continueront jusqu’au 20 décembre.
— Le lieutenant général Giuseppe Perrucchetti vient de mourir à Cuorgné. Né à
Cassano d’Adda en 1839, il avait pris
part à la campagne de 1866 en qualité
de lieutenant d’état major. Très apprécié comme 'écrivain militaire, son principal titre de gloire est la création du
corps des alpins, malgré l’opposition des
généraux de la vieille école. E. L.
Fout l’t Echo » des soldats.
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La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull'uscio però stava a ridosso.
Difficile è il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt'e due a più non posso
Per iiacqua di Chinina di Migone»
Che poi hniron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Per stupor poi restò senza parole.
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