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M.r B
ligar,
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20 Décembre 1912
N. 51.
'SS
L ÉCHO
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 ■— Italie .... Fr. 3,00
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et pour l’Administration à M. J. Coïssow, prof., Torre Pellice.
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commencement de l’année. . ,e .
Les changements non accompagnés do la somme de 16 oont.
ne seront pas pris on considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensóos. (Phil, IV, 8).
SOMMAIRE:
On l’appellera admirable — A propos do la
guerre des Balkans — Mlle Sarah Monod
— Chronique vaudoise — Nouvelles et
faits divers — Bibliographie — Feuilleton:
Le trésor de grand prix — Nouvelles
politiques.
ON L’APPELLERA ADMIRABLE.
Esaîe IX, 5.
C’est Noël, la fête du pauvre et du
riche. C’est Noël, la fête du ciel et de
la terre. Les deux grandes armées, chacune de son côté, célèbrent le grand
évènement. L’armée céleste entonne
le cantique de paix et de la délivrance,
l’armée terrestre répond par un amen
triomphant. Jamais, comme dans un
jour tel que celui-ci, nous n’ avons
mieux compris les paroles prophétiques d’Esaïe, lorsque, contemplant par
la foi celui qui devait venir, l’a apappelé l’admirable: Son nom est l’admirable. *
i —- Descendu sur la terre, il y trouva
l’humanité plongée dans la plus grossière idolâtrie et dans la plus répugnante incrédulité. Seul, le peuple juif
adorait un Dieu personnel, mais encore avec une si grande quantité de
cérémonies que le tout se réduisait à,
un culte de formes, à un véritable
esclavage. Jésus déchire ce voile épais
de superstition, et dirige les regards
des pécheurs vers un Dieu vivant et
miséricordieux en établissant un culte
en esprit et en vérité, en apportant
aux hommes l’émancipation et en leur
permettant de s’adresser à Celui qui,
seul, peut pardonner et sauver. Son
nom est admirable.
— Descendu sur la terre, il y trouva
la femme esclave de l’homme. Si Sara
pouvait appeler son mari « mon Seigneur et Maître », hélas, la compagne
de l’homme dépendait du caprice du
chef de la famille, considérée comme
un être inférieur, méprisée, obligée à
s’occuper de la besogne la plus dure
et la plus désagréable. C’est dire que
la vie de famille n’existait pas, et que
par conséquent, une partie du bonheur
humain était inconnu. Mais avec Christ
comme tout change ! Elle est replacée
à son poste d’honneur, elle a conscience de la noble mission qui lui est
confiée, elle devient la conseillère,
l’aide, la vraie mère de famille. Ce
sont les femmes qui suivent Jésus et
qui pensent à lui procurer le pain
nécessaire à l’existence, et dans l’Eglise primitive les noms de Priscille,
de Phébé, de Marie sont inscrits dans
le livre d’or de la famille chrétienne.
Son nom est admirable.
— Descendu sur la terre, il trouva
un peuple fortement trempé dans le
métier des armes, écrasant tous les autres peuples sous le poids des impôts
ou des corvées publiques. Partout on
ne voyait que des prisonniers ou des
colonnes interminables d’esclaves, arrachés à leur pays et transportés ailleurs. Avec Christ tout se transforma,
il sema le germe des nationalités, de
l’amour pour la patrie, il fait entrevoir le jour où les barrières seront
abaissées et où toutes les nations pourront vivre les unes à côté des autres
comme des sœurs, où chacune pourra
affirmer ses droits et travailler à sa
prospérité. Oh! quel changement! Où
sont les armées, les légions des César,
d’un Alexandre le Grand ? Son nom
est admirable.
— Descendu sur la terre, il trouva
que le riche pouvait ce qu’il voulait.
L’homme riche pouvait se vêtir de
pourpre et de fin lin, se traiter bien
tous les jours de sa vie. Les Lazares
étaient laissés à la porte avec leurs
plaies purulentes, soupirant, mais en
vain, après quelques miettes tombant
de la table- Le serviteur était considéré comme du vil bétail, traité sans
égards, humilié, méprisé. Avec Christ
le riche est placé face à face avec sa
responsabilité, sa conscience et ses devoirs. Il doit penser au pauvre, le considérer comme un frère, et ce serviteur qu’il traitait en esclave, il doit
le considérer comme une créature faite
à l’image et à la ressemblance de Dieu
aussi bien que lui-même, ayant droit
au respect. Quelle révolution! Oui, oui,
son nom est admirable.
— Descendu sur la terre, il trouva
que la créature soupirait après le salut,
le pardon, la grâce, après une patrie
où habiterait la justice, le bonheur absolu. Où trouver tout cela en face d’un
Dieu qui demandait compte de la loi
transgressée? Ah! malheureux, brisez
tout espoir, jamais vous n'arriverez à
la haute cîme du bonheur. Il y a bien
une patrie céleste où le péché ne règne
plus, mais elle n’est pas pour vous.
Mais si, mon frère, cette patrie elle
est pour toi, pour toi, pauvre pécheur,
pour toi, le méprisé et l’esclave du
monde. C’est pour toi, dit Jésus, que
j’ai quitté le ciel, la droite du Père,
la gloire, pour toi que je suis venu
pour t’apporter la grâce, le pardon et
par conséquent, le ciel. Ecoute, l’armée céleste entonne le glorieux cantique : « Gloire à Dieu au plus haut
des deux, paix sur la terre, bienveillance envers les hommes ». C’est le
cantique de la paix entre le ciel et
la terre. Merci, mon Sauveur, ton nom
est certainement admirable.
L’histoire peut enregister les noms
d’un César, d’un Xerxès, d’un Cyrus,
d’un Alexandre, d’un Napoléon, noms
glorieux, oui, mais que de ruines ne
rappellent-ils pasl quel précieux sang
versé au nom de ces héros problématiques. Mais Christ ? Son nom est admirable.
Aujourd’hui, comme il y a 1912 ans !
Mes frères, saluons avec joie et reconnaissance l’œuvre de celui qui s’appelle l’admirable, car Celui qui vient
c’est, non-seulement l’admirable, mais
le Sauveur, le Rédempteur. L’œuvre
qu’il a accomplie ne pourra plus se
détruire.
Pauvres, affligés, orphelins, malheureux, mécontents, riches, heureux du
joùr, formons tous la grande armée et
serrons nos rangs pour-accueillir notre meilleur ami, notre Sauveur. Son
nom est Emmanuel, l’admirable.
C. A. Tron.
i ppos le la gnerre les Biais.
Comme le Japon, dans le lointain
Orient, avait émerveillé le monde entier en vainquant le colosse russe, de
même les peuples des Balkans ont
émerveillé l’Europe en terrassant le
colosse turc. Cinq cents ans passés les
Turcs se sont procurés par l’épée l’empire qu’ils ont gardé avec l’épée. Il
est donc bien vrai que ceux qui se
servent de l’épée sont destinés à périr
■ par l’épée. Nous ne regrettons certainement pas la disparition de la domination turque du sol européen; les
Turcs n’ont contribué en rien à notre
civilisation; ils se sont toujours démontrés barbares soit dans les heures de
la victoire, soit dans celles de la défaite. Il a été nécessaire qu’une espèce
de cyclone se déchaînât pour détruire
ce qu’on appelait le Concert Européen
et pour faire retomber sur un peuple
cruel les injustices et les cruautés par
lui infligées pendant des siècles.
Ces évènements nous enseignent que
les lois de la rétribution devaient avoir
tôt ou tard leur cours. Comme le docteur doit se montrer parfois cruel et
couper dans la chair vive pour guérir un malade, ainsi Dieu a permis
qu’une guerre sanglante éclatât, pour
enlever la pourriture morale des Turcs
et permettre aux peuples des Balkans
de marcher librement vers leur idéal
de liberté, de justice et d’amour. Mais
comment le plus faible a-t-il pu terrasser le plus fort? Tout le monde reconnaît que la Turquie n’a plus la foi
des anciens temps, qu’elle n'a plus
d’idéal bien déflni, mais qu’elle forme
un curieux amalgame, une espèce de
transition entre un monde ancien qui
se meurt et un monde nouveau encore
en voie de formation. C’est la décadence et la décadence commence toujours à l’intérieur. Impossible alors d’avoir de l’enthousiasme et sans enthousiasme on ne fait rien.
C’est une leçon pour nous. Si nous
voulons que notre patrie devienne vraiment importante, nous devons avoir
des pensées justes et bonnes, nous devons cultiver un noble idéal, nous devons savoir travailler, sacrifier et souffrir en vue de sa réalisation. ,
Si nous voulons expliquer les victoires des alliés, nous devons avoir recours à l’élément spirituel. Ce sont les •
victoires des idées et non seulement
de la force brute. Les plus puissants
amis des alliés sont des amis invisibles: Amour,, vengeance, gloire. Et si
nous voulons pénétrer dans le champ
moral, nous pouvons avancer cetté
grande vérité: Dieu n’emploie jamais
un homme découragé.
Il est évident que Dieu n’a que faire
d’une Eglise découragée, hésitante, d’un
homme perplexe pendant toute sa vie.
Dans nos sermons à l’Eglise, dans nos
leçons à l’Ecole du Dimanche, dans
nos cours aux catéchumènes, il nous
faut faire vibrer une note joyeuse. Donnons-nous l’impression à ceux qui nous
écoutent que la cause que nous défendons est digne d’être défendue- même
au prix des plus grands sacrifices ? S’il
n’y a pas de joie dans notre témoignage, s’il n’y a pas de triomphe possible en Jésus-Christ, si la Croix n’est
pas pour nous un sujet de gloire, alors
nous n’avons pas à nous étonner si notre attaque sera faible et notre défense
plus faible encore. Notre grand danger
nous le trouvons dans le déclin de notre vie spirituelle. Lés conforts et les
plaisirs de la vie nous sont un piège.
Nous aimons à nous laisser doucement
vivre dans la plaine, à l’ombre des oliviers, nous redoutons la montée rude
qui nous mène sur les hauteurs. Les
peuples des Balkans luttent, souffrent
et meurent avec devant les yeux la
pâle image d’une patrie plus grande,
plus forte et plus considérée. Ils ne verront peut-être jamais eux la réalisation de leur idéal; n’importe, ils meurent contents, avec le sentiment qu’ils
ont fait leur devoir jusqu’au bout. Ne
pouvons-nous pas faire quelque chose
de semblable dans le champ religieux,
nous qui avons devant les yeux la vision du Christ et la couronne céleste
qu’il nous prépare? L’Italie nous a
ouvert ses portes toutes grandes et
nous pouvons l’évangéliser en toute
liberté.
Notre « motto n’est-il pas toujours
le même? Porter la lumière de l’Evangile à ceux qui sont encore dans les
ténèbres? et cet idéal ne serait-il plus
capable de faire palpiter d’enthousiasme tout cœur vaudois?
Prarusfin, décembre 1912.
ïl. ^EaTALOT* ,
<1^
2
M«*
Les journaux f^fÈBçais afliionceatlla
mort de Mlle Safîili Mono4 décédée
à faris, à l’âge de 78 auàv Née â Lyon,
le ^4 juin 1836, Mlle Sarah Monod, qui
était la fille du célèbre pasteur Adolphè Monod, avait fait ses études à Parisj où elle avait été toute jeune encore. Lors de la guerre de 1870, elle
s’est engagée à titre d’infirmière dans
l’ambulance chrétienne de campagne
d'abord, puis dans celle de secours aux
blessés. Bientôt après elle se rendait
à Londres, où elle réunissait des secours pour les blessés et elle revenait
en France reprendre sa place dans les
ambulances. La paix signée, Mad.lle
Monod était nommée co-directrice de
l’institution des diaconesses de Reuilly-.
Elle avait là tout d’abord de nombreuses occasions de donner ses soins soit
aux combattants de la Commune, soit
aùx soldats des troupes régulières. Pendant 30 ans, Mlle Monod est restée attachée à l’institution des diaconesses
de Reuilly. Ses fonctions ne l'empêchaient pas de conserver une partie
de son infatigable activité à la cause
des droits de la femme. Liée avec Mme
Butler et Emilie de Mortier, elle prenàit notamment une part ‘considérable au mouvement de protestation qui
commençait à s’organiser contre la police des mœurs. En 1901, elle était nommée présidente du Conseil National des
femmes françaises.
' * Le nôni de Mllë'MOnod restera intimement uni à la èaùse du féminisme
qu’elle a défini c digne sans raideur,
tenace’ sans outrecuidance, persévérant'sans âpreté, chaleureux sans passion». ^ Il est évident que sa disparition fait’un grand vide dans le
cercle féminin et surtout dans le protestantisme 'français qu’elle a honoré
et fait connaître. æ.
CHRONIQUE VAUDOISE
Florenee. M. Louis Rostagno vient
de donner quelques conférences dans
son temple de via Manzoni, qui ont
été fort suivies.
Ç De Florence nous recevons aussi
la Nouvelle Liturgie Vaudoise, autorisée, à titre d’essai, par notre dernier
Synode. La partie liturgique du culte
est à peu près la même que nous connaissons; cependant, on y a introduit
plusieurs cantiques qui, bien chantés,
produiront une excellente impression.
Le choix des prières est riche et varié.
La Tour. Nous avons eu le plaisir,
dimanche dernier, d’entendre M. le pasteur David Peyrot, qui nous a parlé
au culte du matin, « des larmes du
Christ sur Jérusalem », qui étaient un
reproche, une prophétie et un appel
à l’adresse des juifs. Le soir, à S“Marguerite, il a plaidé avec chaleur,
devant un nombreux auditoire, la cause
de l’œuvre des diaconesses de laquelle
il est le digne président. Nous remercions sincèrement notre collègue duquel noua gardons un excellent souvenir.
O Vendredi, 6 décembre, eurent
lieu les obsèques de David Charbonnier, conseiller Communal, président
de la Société de la lumière électrique
et négociant en bois. Fils du pasteur
de Rorà, il a été enlevé à l’âge de 68
ans seulement, et avec lui s’^éteint la
famille Charbonnier des Ramels.
8 Le même jour, on accompagnait
au champ du repos Joseph Ricca, de
Bèurrel, déçèdê à l’àge de 78 ana< Soin*
^e simple, rappelant le vieux type
VaudoiSj îl honorait par ïà foi le péu-*
pie auquel il appartenait.
8 Mardi, it^à deux^heures, ce sOih^'
les dépouilles mortelles de notre frère
Michelin, qu’on confiait à la terre.
Originaire de Bobi, il vivait ces derniers temps auprès de sa fille, Mme
Hugon, des Coppiere de ville. Il s’en
est allé à l’âge de 82 ans. Nous exprimons à M. l’hôtelier Michelin, àia
famille Hugon et à la famille Cougn,
du Bescheis, notre sympathie chrétienne pour le deuil qui vient de les
frapper.
I*ise. Nous lisons dans le Corriere
Toscano du 12 ce qui suit: «lersera,
nel diretto N. 3, Genova-Pisa, in corsa
nel tratto Migliarinû-Pisa, il bambino ,
Quattrini Emanuele del dott. Alfredo,
di anni 6, da Torre Pellice (Pinerolo),
viaggiante colla madre nel vagone di
seconda classe n. 59571, appoggiatosi
allo sportello, ne apri, trastullandosi,
il nottolino interno tanto che lo sportello stesso si spalancò all’istante e il
ragazzo precipitò sul binario parallelo a quello percorso dal treno. I viaggiatori impressionati dalle grida strazianti della signora Quattrini, diedero
il segnale d’allarme. Il treno si fermò
e retrocedette. Il bambino fu raccolto
ed un medico che viaggiava nello stesso
treno riscontrò che non si era prò
dotto che una piccola escoriazione e
contusione al ginocchio sinistro. Da
Pisa, la signora Quattrini e il figlio
poterono proseguire per Livorno ove
si- recavano a visitare la rispettiva
madre-nonna signora Cignoni che ivi
abita in via Ricasoli,- 28 ».
Nous nous réjouissons avec Monsieur
et Madame Quattrini de ce que Dieu
leur a gardé, miraculeusement, leur
enfant.
San Remo. La più profonda Realtà della Vita e le Fantasmagorie
del Secolo. — Abbiamo ascoltata con
grandissimo godimento la conferenza
su questo tema pronunziata l’altra
sera dal Rev. Ugo Janni dinanzi ad
un eletto uditorio. Daremo qui un
cenno sulla traccia del discorso, redatto sugli appunti che ne abbiamo
potuti prendere.
Nella prima parte, l’oratore esaminò
che cosa è la religione nel suo aspetto
soggettivo, cioè come atteggiamento
d’anima, e con fine analisi psicologica, dimostrò come il sentimento religioso germogli dal bisogno di spezzare
i cancelli della nostra insufflcenza che
sperimentiamo, e d’irradicare la nostra vita sull’Assoluto che intuiamo ;
dal bisogno che il raggio di vita brillante nella nostra coscienza poggi in
alto ; dal bisogno - infine - perchè
l’amore non sia vano, che negli oggetti di esso si trovi una scintilla di
eterno. Ne dedusse che l’atteggiamento
religioso è intrinseco all’anima umana,
confermando questa conclusione con
originalissime osservazioni sull’atteggiamento religioso dei miscredenti.
Passò quindi a rilevare l’aspetto obbiettivo del fatto religioso cioè la risposta dell’Essere al sentimento religioso subbiettivo degli individui. Qui
lo Janni, poggiando sopra una filosofia sanamente immanentistica si levò
a grande altezza di pensieri (che non
tenteremo neppur di riassumere) mostrando come una introspezione dell’anima conduca alla scoperta obbiettiva di una Paternità universale ed
eterna. Corollario delle conclusioni a
cui egli giunse in questa prima parte
è la verità dell» religione, poit^è il
dilemma davanti a cui, con bel movimento oratorio, il cqnférenziere ci
condusse è ineluttabilmente questo; o
la religione è vera,"o è falsa Ptoima.
Nella seconda parte - e « le Fanta;
smagorie del Secolo » - studiò egli, con
grande serenità ed obbiettività nei
giudizi, i sostituti che si pretendono
dare alla religione: la scienza, la filosofia, l’etica. La scienza insegue il fenomeno ed in questo campo è sovrana,
ma lo spirito umano è più grande della
scienza ch’esso crea ed ha energie e
bisogni preter-scientifici di cui non si
può impunemente amputarlo; è assurdo, del resto, ridurre tutto il reale
al fenomeno che è il campo della scienza. La filosofia non è una religione
evoluta, come la religione non è una
filosofia embrionale o infantile. Corre
tra l’essenza delPuna e quella dell’altra un divario profondo che l’oratore
lumeggiò con molta chiarezza ed efficacia, concludendo che l’ufficio della
filosofia è bensì d’interpretare concettualmente l’esperienza religiosa, non
mai di sostituirla. Splendide in questa seconda parte della conferenza, le
rifiessioni sui rapporti tra la nozione
puramente etica e quella religiosa del
dovere. Con arditezza di pensiero l’oratore si stacca di tutti i pensatori religiosi e da tutti i ministri di culto
che negano la morale indipendente
dalle credenze religiose e, con grande
probità intellettuale, egli riconosce e
proclama, col pensiero moderno, l’autonomia dell’etica. Il proprio della
vera nozione religiosa del dovere non
è di soppiantare l’autonomìa dell’etica.
Qual’è ? si domanda l’oratore, e risponde che è il renderci consapevoli
della realtà dell’ideale di perfezione
della vita umana. Questo è reale nella
natura profonda dell’Essere in Dio nel
quale (consapevoli o no) viviamo.
La coscienza nostra ha la visione
di questo ideale appunto perchè (se ne
renda o no conto la coscienza) esso è
reale nella nostra natura profonda che
è Dio. Ed appunto per questa sua realtà
nella nostra natura profonda, l’ideale
di perfezione s’impone a noi come finalità agli sforzi della nostra vita empirica. Cosi la nozione religiosa del
dovere consiste nella consapevolezza
della realtà dell’ideale, ed essa, senza
nulla togliere alla nozione etica del
dovere, la completa come spiegazione
e la supera come finalità.
Il conferenziere pose fine al suo dire
con una volata oratoria che riassunse
la sua conferenza nella proclamazione
di queste due verità: la vita è vera
e perciò la morte è il più elevato atto
vitale della nostra esistenza terrestre.
Il Pensiero di Sanremo.
Sl-Seeond. Une lettre de faire part
nous annonce le mariage de Mlle Medina Cardon, avec M. le docteur Victor Balmas. Nous adressons aux époux
nos meilleurs vœux. M. Balmas est établi à Pancalieri comme vétérinaire.
Vfllar. Nous avons eu l’occasion de
visiter, dimanche dernier, le Temple
du Villar, qui a été réparé avec goût
et qui est éclairé admirablement palla lumière électrique. Nous félicitons
M. Jahier d’avoir pu obtenir un tel résultat, et d’avoir trouvé, à peu près,
tout l’argent nécessaire aux dépenses
qui se sont faites. L’Eglise du Villar,
giâce à l’activité de son pasteur, commence à chanter les nouveaux cantiques qui se trouvent dans la nouvelle liturgie qui vient de paraître.
Dimanche soir, avant la commémoration du D' Gay, faite par le pasteur
de la,,Jour, cuvant un auditoire extraordinaire, nous avons pu nous persuader avec plaisi|-^ de la chose.
8 Diinanche ^eraier, 15 courant, à
7 h. èt 1/2 du soir, dans la grande
Ecole bondée de personnes accourues
de tous les quartiers de la paroisse,
M. le pasteur G. A. Tron, de la Tour,
fit la Commémoration du regi-etté docteur Théophile Gay qui, quoique né
au Pomaret, peut être considéré comme Villarenc, ayant passé son enfance
et sa jennesse dans notre paroisse) où
son père, M. J. François Gay fut pasteur de 1854 à 1867. ?
Après avoir rappelé les traits principaux de la vie de ce serviteur de
Dieu,^M. Tron nous le montre successivçment,commeprédieateur éloquent,
conférencier original, polémiste insigne, écrivain apprécié et historien vaudois érudit.
Il termina son discours, suivj avec
le plus vif intérêt par l’assqmblée, en
adressant un chaleureux appel aux parents présents à envoyer leurs enfants
au Collège où avait étudié le jeune
Théophile h- et aux jeunes gens vôu4
au Saint-Ministère.
8 A quatre jours de distance, nous
avons accompagné à leur dernière demeure les dépouilles mortelles d’un
frère et d’une sœur, enlevés l’un et
l’autre presque subitement à leurs familles: Jean Gaydou, âgé de 58 ans,
de Ciavigual, et Madeleine Salomon
née Geymonat, âgée de 82 ans, du Oiarmis, sœur du regretté professeur Paul
Geymonat, de Florence. Plusieurs centaines de personnes ont ,tenu à témoigner leur affection aux chers, disparus
et à leurs familles affligées, en prenant
part aux funérailles. Notre profonde
sympathie.est assurée Anos amis qui
sont dans le deuil. , .sf,jA. J.
Nouvelles et faits divers.
Italie. L’Union baptiste d’Italie
compte 52 Eglises, 21 sous la direction «Baptist missionary society» et
31 sous celle de la «Southern Baptist
Convention of America». Les membres
d’église s’élèvent à 1.673 et les écoliers
à 1.421. La « Spezia Mission » compte
à elle seule 600 enfants. On vient d’inaugurer dans la même ville un vaste
orphelinat qui contient déjà 40 orphelins. La Mission baptiste de la Spezia
travaille aussi parmi les soldats et les
marins Italiens.
Angleterre Là grandiose inauguration de la Wesley Hall or' building,
qui devient ainsi le, centre de toute
l'activité de rEgiise/^esleyenne d’Angleterre. C’est sur l’emplacement même
ou Weslèy a prêché que s’élève le
magnifique édifice à Londres et qui a
été élevé avec la souscription de 25
millions'de shellings. — Une quantité
d’albums contiennent les signatures
des donateurs, albums qui vont rester
dans les archives de la dénomination.
Les différentes Eglises se sont associées à ce triomphe de l’Eglise Wesleyenne, et on espère que cet évènement va hater l’union de toutes les
fractions du Méthodisme.
S Mentionnons la célébration du
centenaire du premier missionnaire
anglais parmi les Musulmans, M. Hènri
Martyn. Ce centenaire a été célébré
le jour même que l’Eglise toute entière
était invitée de mettre à part pour la
mission parmi les Mahométans. Les
prières qui sont montées au ’ ciel ce
jour-là ne pourront qu’être exaucées.
8 Le chanoine Henson, bien connu
dans l’Eglise Anglicane par son originalité et son esprit fraternel, vient
d’être nommé par le Gouvernement,
Dean de Durham. Plusieurs n’approuvent pas ce choix à cause des idées
avancées de cet anglican, qui est tantôt avec les réactionnaires, tantôt avec
les yadicaux, , r
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— Le j'êsuîte tyrolien
, gchoupp a publié un livre, qui a reçu
■ ^'approbation du prince évêque de Bri- '
xen en Tyrol. Le révérend père calcule
àu’un bon catholique commet en moyenne dix péchés véniels par jour, en
èhiffresrondsS.OOO par année ou 60.000
àn 20 années. De ces 60.000 péchés,
BOUS pouvons racheter 30.000 par nos
àumônes et nos prières. Il faut expier
|ios 30,000 autres péchés dans les feux
|u purgatoire. De grands savants ont
éalculé qu’il ftiût, pour chaque péché
véniel, au moins une heure de souffrance. Cela fait 30.000 heures ou 3
Innées, 3 mois et 15 jours. Nous pouvons raccourcir cette punition en faisant dire beaucoup de messes. Le journal Wartbourg de Leipzig ajoute: «EstIl possible de ravaler davantage la religion de Jésus-Christ et de l’apôtre
û faint Paul » ?
’ " : Genève. Jubilé de M. le prof. A.-*
$erthoud. Le 14 novembre dernier, la
Faculté de Théologie évangélique a
célébré le 25” anuiversaire .de l’ installation de M. Aloys Berthoud comme
professeur de théologie systématique.
.Aux accents, du chanté par, .
lesj étudiants. M. Berthoud est-entré,
: le soir, avec sa famille dans l’hospitalière demeure de M. le pasteur et
M.me A. Krafft.
7; Acclamé comme président de la soi; rée> M. le past. A. Barnaud, ami personnel du jubilaire, souhaite la bienvenue à tous et rappelle la grande activité de M. Berthoud comme pasteur,
écrivain et professeur.—- M. le past.
Denkinger, président de la Commission des Etudes, lit une adresse, caE
ligfaphiée sur parchemin, qui ment
tienne les ouvrages de M. Berthoud,
i et rappelle, entre autres détails, les
paroles que le regretté prof. Ed. Barde
.ji prononça lors de l’installation de M.
Berthoud. Les espérances que la Fa*'cuité fondait en 1887 sur le nouveau
professeur ont été réalisées, et au delà.
' -■ é’est ensuite M. le prof. Vuilleumier,
doien de la Faculté universitaire de
Lausanne, qui se lève, pour remettre
fe à M. B»rthoud le diplôme de docteur
TPn théologie honoris causa. M. Vuilleumier, en un discours intéressant qt .
original, dit à M. Berthoud l’estinlè
de la Faculté de Lausanne et termine
par des déclarations aimables à l’adresse de la Faculté évangélique de
Genève.
M. Berthoud répond par quelques paroles émues et cordiales. Il remercie
les organisateurs de cette soirée et
parle de son ministère pastoral à Lausanne et des bénédictions que Dieu lui
accordées au cours de ses-vingt-cinq
années de professorat à Genève.
M. le prof. A. Dartigue, se faisant
l’o^ane des anciens étudiants, dit à
M*Berthoud la reconnaissance de ceuxci envers lé professeiKOquileur a appris à penser. Il insiste spr la forme
impeccable, littéraire et éloquente que
M. Berthoud donne à ses cShrs, et il
termine en mentionnant la clarté et
l’admirable don de synthèse dont fait
preuve un cours comme célui d’His-^
Iqire des dogmes.'
I Puis M. Rochelleu, prœs(?s dès étudiants, exprime à M. Berthoud les vœux
de ses élèves actuels. — M. Brasseler,
étudiant, lit quelques vers de sa composition et offre des fleurs à M.me A.
Berthoud. — M. Durand, étudiant, récite une des belles poésies du jubilaire: Sursum corda. — Enfin M. le
past. Durand-Pallot offre au jubilaire
une cassette artistique contenant les
messages venus de ÉEtranger, ainsi
'"'Iqu'une pièce d’argenterie, don d’anciens élèves et d’amis.
M. Berthoud remercie avec simplicité et à-propos. ïl constate que les
étudiants aiment leur professeur, ce
qui lui est, dit-iL un réconfort. Enfin,
il a une parole aimable pour tous les
orateurs. — M. le pasteur Nicole, de
Berlin^ ajoute quelques paroles et termine par la prière.
Cette soirée, si bien réussie, a manifesté le respect et l’estime que le
monde théologiqiuf! témoigne à M. le
prof. Berthoud. ’
\Smaine Reiigifuse) Un Étvwant,
BIBLIOGRAPHIE. ”
La librairie Fischbacher de Paris
vient de publier un volume de 195
pages, contenant 12 sermons, par Auguste Bénézech pasteur, directeur honoraire de T école préparatoire de
théologie de Paris.
Voici la table des matières: Le recueillement - la croyance libre - la
religion parfaite - l’amour de Dieu les chutes d’âmes et la responsabilité
individuelle - les ruptures nécessaires
- la prédication de la croix - la maison du père - les plans de Dieu et
l’obéissance de Paul - la puissance de
la Parole - la folie de l’homme - la
prière.
Minerva
Rivista delle Riviste.
Sommario del dicembre 1912.
Note e Noterelle : La stampa inglese e la
nostra pace - La civiltà turca - Una festa di
matricolini - I manoscritti di Vincenzo Gioberti - « Ciarle e macchiette »- Postillaeti^ mologica.—;-. Rivista delle Riviste : L’evoluzione
del cinematografo-II canale Panama - La legge
sul gioco in Francia - Come si diventa centenari - La notte di S. Bartolomeo - La nuova
interpretazione dei sogni. Attraverso le Riviste
Italiane : Il barone MarschaJI : la diplomazia tedesca... e la nostra - L’islamismo in caricaturaPopoli balcanici - La donna egiziana e lasuà toeletta - La casa dei folli - Cavour irrigatore- La
Sardegna d’oggi - L’istruzione superiore operaia
e il movimento democratico universitario in
Inghilterra - Superstitio - Lo sviluppo economico della Serbia - I precursori nostri ai
bardanelli - L’oro della Mecca - Michelangelo
accusato d’omicidio - In difesa d’una vajlata
italiana - Talassografia e talassobiologia - La
donna e l’agricoltura. ’
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-"(100) le ■ ’
TRÉSOR DE
PAR :
MARGUERITE S. COMRIE
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? 1.! JéF ne veux pas courir le risque qu’il aille
encore ce soir me demander à la villa; cet imbécile de Pierre serait capable de le mettre
au courant de mes mouvements. Laisse - moi
partir, Marguerite, je n’ai pas besoin de voiture, je passerai par le petit bois.
— Oncle Rom, dit Rita d’une voix câline,
vous n’allez pas...
— Le rosser ? cria le vieux gentilhomime,
j’ai trop dè respect pour la salir ainsi... Crainstu que je ne le poignarde ? Rassure-toi.
" Vous rëViehdi'ëz detflain, oncle, n’ést-ce
pas f.......... '
Le comte se retourna et prit la jeune fille
dans Ses brâs: ,
— Ma Rita! là petite fille de Blanche! tu
peux m’attendre demain matin, après l’arrivée
du courrierI je me fiia une fête de vous aider à suspendre les lanternes vénitiennes. Au
Itrevibir. :
Le lendemain,avant le déjeuner, maître Maxwell se présentait à la villa.
— Mr le comte est dans son cabinet, répondit un des domestiques.
' — Ne vous dérangez pas pour m’accompagner; je saurai très bien m’orienter tout seul.
Guidé par un tapage tel qu’un taureau furieux aurait pu en faire. Bruce monta jusqu’au
premier étage et frappa à une porte.
— Allez-vous-en! tonna le maître du logis,
je suis occupé.
Sans se laisser déconcerter par cette réponse, Bruce entra.
Je ne suis pas le père Gaspard, dit-il ; je
suppose que cela fait une différence.
Au milieu de la chambre, entouré d’un amas
de papierc, lettres et autres objets plus hétéroclites les uns que les autres, le comte,
assis par terre, faisait des recherches qui, d’après les apparences, n’étaient pas fructueuses.
11 allait rudement apostropher le malheureux qui s’aventurait dans sa retraite, quand
il reconnut le jeune Ecossais.
Ah! ah! cest vous, Monsieur Nébuleux
Mystérieux! Soyez le bienvenu. Qu’est-ce qui
me procure le plaisir de vous voir? Rien de
fâcheux au château?
Nén, Monsieur; je suis venu seulement
TOUS faire Une visite.
— Asseyez-vous; je cherche vainement les
lettres de., mon neveu Robert;,il y en a pas
une; c’est àThoh soigneux secrétaire que j’en
suis redevable, je pense. ■
Et, d’un coup de pied, il fit voler papiers,
gants, encriers, etc., etc.
Fatigué sans doute de tput cc remue-mér
nage, le comte prit un fauteuil à côté de Bruce,
qui avait fait sa conquête par son originalité,
comme Eisa par sa douceur.
— I! paft |emWe' que vous avez une belle et
grande maison, dit le jeune homme, se croyant
tenu à faîi^ Ses frais. ; /
— La place ne me manque pas ; je pourrais
peut-être tfohvèr place pour un penslofinaire.
Voudriez-vjous devenir mon associé. Monsieur
Nébouleux ?
— Je suis de nature paisible.
— Je ferai du bruit pour nous deux. î
— Vous 'en seriez peut-être bientôt fatigué,
et vous vo'udriéz que je prisse votre^piace. Cela
me serait impossible, et toute Vos injonctions
ne feraient que me rendre sourd muet.
Un brurf de ßortos ouvertes, puis refermées,
changea le cours des idées de Bruce.
— Avez-vous lu vos lettrés ce matin. Monsieur le comte ? ' ' ’
— Pas enéore;j’àttend mon secrétaire. Depuis deux ans, il me sert de lunettes.
— J’ai pensé que vous auriez peut-être ce
matin un surcroît de correspondance ,et que
vous ne seriez pas fâché d’avoir une paire de
lunettes en surplus, c‘est pourquoi je vous ai
apporté lea miennes.
— Je cohiprends; j’entends, je crois, arriver
mes lunettes ordinaires.
Bruce enjamba une avalanche de lettres et
disparut derrière une portière, d’où il pouvait
voir sans être vu. ■' * (à suivre).
IVoivelles pollliquës
Lundi à midi a été ouverte à Londres lac TTèhiière séancè dè là conférence dfe' là pàit entre lôA püissancèè
balkaniques et™la Turquie. Les délégués pë|so^t íi5^|BÍé dahf |le||)aiata
yal de St-Jamês mis à leur disposition par ,1e' gouvernement anglais, et
l’un deS: monuments les plus pittoresques de la Métropole. Sir Edward Grey
a prononcé une courte allocütion dë
bienvenue èt laissé ensuite 'lês délégués à leurs travaux; Le principal négociateur esl'M.’'Danètf,''chef de la délégatipn bulgare ; la_^Serbie est représenHlf par M; No.vüovie, là GTèee par
M. Venizelos (le grand homme d’Etat
qui a régénéré la Grèce moderne), le
Mpnienegro par M, ,Miuskovic et la
Turquie par Rexid-Pacha. La conférence n’a d’autre but, que de traiter
la paix. Les divergences entre les états
balkaniques aussi bien que les questions que la guerre w la’paix ont pü "
poser)pour l’Europe, ne sont pas de
sa cohipétenceT C’est M. Daneff qui l’a
dèclap en se rendant à Londres. On
résoudra ensuite tous les autres problèmes. , j
]|ials un incident a déjà surgi dès
la deuxième séance. Les délégués turcs
ont déclaré qu’ils;n’avaient pas de
mandat pour traiter avec les Grecs»
ceux-ci n’ayant pas signé l’armistice:
ou les Grecs se retirent,*ou bien on'attend que la Porte envoie de nouvelles instructions à ses mandataires. Il a
donc fallu ajourner la conférence à
jeudi. En attendant-on peut Voir que
les états balkaniques continuent à être
étroitement unis malgré les petits incidents inévitables quand il y a conflit d’intérêts. Et la^ Grèce a continué
la guerre à elle seule. Son armée avance victorieuse ver# Janine qu’elle a
presque complèteip|nt investie. La petite flotte montre une activité surprenante; et des combats dont on ignore
le résultat ont eu'lieu à l’entrée des
Dardanelles. Le cuirassé turc Messudiê, semble mis hoFs de combat. D’après les nouvelles-de Constantinople,
la flotte grecque Sêftait en grande partie détruite, maisghous savons ce que
valent les nouveilea de cette source.
Daps un saloi^d“ Fareing Offic® ^inistéi^ des Afimires Etrangères), à Londres aussi, le ministre Sir Edward Grey
I a ouvert la conférence des ambassadeurs qu’il présidera lui-même. La Russie, l’Allemagne, la France, l’Autriche
et l’Italie sont représentées parleurs
ambassadeurs respectifs.
Les questions débattues dans cette
réunion, sont tenues rigoureusement
secrètes, mais il est hors de dôtitë que
les grandes puissances pourront, par
ce moyen, influer sur la solution .de
la question balkanique et aider éî'la
conclusion dè la paix. Gn voit dnhc
que de tous côtés on travaille pomr
obtenir une solution satisfaisante deà
conflits qui ont menacé; pour un mo«
ment’ de troubler toute l'Europe.^
— Le prince Mohamed Fuad, parent;
du Kédive d’Egypte, se tpuYC maintenant à Roïne, où il a eu des entretiens avec nos hommes politiqupii.îOii
le fait candidat au trône de l’Albanie
qui s’est constituée en principauté iiî-)
dépendante, ne voulant pas être 'de£'
membrée par les alliés balkaniquea,v
— La Chambre des députés a discuté’
et voté cette semaine plusieurs lois
importantes sur la magistrature, les
services maritimes et les prises à là?
rharine marchande, léS Bôùrsés êT llï
Baiùjue^ etbOÎi^ngÜç|4i|%^f^%r
l’expulsjon ,'d^ Tagîïateur au^âfc|iste
M. Hervé, dans quelle jle^ Jp^dÿM
sociklistés iÎM.'Ti’eFel, «issolâliy^W-*
drecca* ef aufriékf'Ònt’^atììàqlié là gouvernement. Le sous-secrétaire d’état,
M. Falcioni, a répondu que cette, pe-.
sure de police était nécessaire et il
Ta démontré tout au long. Les interpellateurs, naturellemeat n’ont pas été
safefaitSï: . cyaaç.- OO
Lp, congrès des socplistes à'éformistes réunis à' ïlpîne 'a “fatiflé la
rupture déènitÎve. avec la fraction
révolutionnaire du parti, -ei ¡ /iil
Luitpold vient de mourir à l’âge de 91
ans, âpfès'29 affr'dè Té’geûce.'”’
gouverné au nom de dpex rois ses
neveux, atteints tous
folie incurable, et son fils Louis con‘ tinuera sa tâche. Il est question que
ce prince prenne effectivement le titre
- de roi à la place d’Othon I qui serait
dépossédé de son vain titre. E. L.
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