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M, B. Léger, pasteur
2 copies
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PERRERO
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í ’ yuaraate-umème aauée.
13 Juillet iyo6.
K. 28.
L ECHO DES VALLEES
I>A.ieAI»SJVlVT CHAQUEÍ VKLVX>1«1ÍX>I
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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S'adresser pour la Rédaction A M. N. Tourn, prof., Totre Fellice,
et pour l’Administration A MM. Travers et Malan, TorrePelliee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, saut ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (PhÜ. IV. 8).
O
O
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SOMMAIRE :
Ne pas nous scandaliser ni des enseignements ni des dispensations de Dieu
____ Epliémérides vaudoises — Correspondance — A propos de la Conférence
de Dobi: Quelques cas de discipline
au 17« siècle — Chronique — Nouvelles et faits divers — Bibliographie
— Revue politique.
S,
Ne pas nous scandaliser
(les enscigÎemciits ni des
Heureux celui pour qui je ne
serai pas une occasion de chute ou
de scandale. Matthieu Xi, G.
Voilà une sentence mémorable, et
une image singulière — Chute on scandale, le mot original signifie piège,
attrape pour gibier, ou pour* bete
nuisible ; et appliqué à l’homifie ce
mot indique, tout ce qui fait tomber
ou qui scandalise. La bénédiction^ con
tenue dans ce texte suppose que le
Seigneur peut nous donner par ses
paroles un sujet de chute, comme aussi
par les dispensations de sa Providence,
qui nous paraissent étranges et inexplicables. Il est donc possible que nous
ne puissions, au premier abord, accepter
par le cœur quelques unes de ses paroles ou quelques unes des dispensations
de sa Providence. Mais nous devqns
avoir confiance et croire que ses jugements sont toujours sages, justes \et
bons.___Notre confiance dans son amopr
éternel doit être tellement entière
qu’il nous soit impossible de trouvqr
à redire contre ses enseignements oh
contre ses dispensations. Soyons patients dans les circonstances les plu^
angoissantes et les plus incomprehen-i
sibles. La valeur spirituelle de la pa-;
tience consiste surtout en ce qu’elle (
nous fournit une preuve de notre con- \
fiance en Dieu. Nous sommes patients î
dans la mesure que nous croyons à
l’amour de Dieu, et que nous savons
que tout est dirigé pour notre vrai bien.
Mais cette confiance est rare, et nous
sommes, la plupart d’entre nous, toujours enclins à vouloir corriger ou con
trediie ce que Dieu dit ou fait.
i) Voyez le cas de David (2 Sam.
6, 3). David fut irrité de ce que Dieu
avait frappé Uzza d’un-tel châtiment.
«Uzza avait étendu la main et saisi
l’arche pour la soutenir parce qu elle
penchait, et la colère de 1 Eternel s enflamma contre lui et Dieu le frappa
sur place à cause de sa faute ». Ce qui
déplut très fort à David, qui ne comprenait pas que^ Dieu voulût ainsi venger la sainteté de l’arche, dont se moquait Uzza. Combien de personnes,
parmi nous, qui font comme David, et
• qui se révoltent à la vue de la solen
nelle sentence prononcée par la Bible
contre le péché, et la terrible condamnation réservée à ceux qui négligent
le grand salut ? Nous disons ; Comment
se peut-il que le Dieu qui est amour
traite ainsi les créatures que lui-même
a faites et conservées ! Or, Dieu demande que nous ayons en Lui une
confiance telle que nous soyons toujours
disposés à nous incliner devant les plus
solennelles manifestations de sa justice
vengeresse. La foule nombreuse des
élus dans le ciel loue l’Eternel parce
que ses jugements sont véritables et
justes: et répètent Alléluia parce que
la prostituée qui corrompait la terre
par ses impudicités a reçu son juste
jugement, et sa fumée monte aux siècles des siècles. Ap. 19, 3- C’est une
semblable confiance en Dieu à laquelle
nous devons aspirer.
2) Ce fut aussi le cas de Jonas qui
se montra très offensé parce que Dieu
eut pitié de la ville de Ninive, qui s etait repentie de ses mauvaises lois.
« Et Dieu se repentit du mal qu’il lui
avait dénoncé par la bouche du prophète, ce qui déplut fortement à Jonas,
qui en fut irrité». C’est ce qui arrive
aussi aux chrétiens qui voudraient limiter à leur propre secte la manifestation de la grâce et de la miséricorde
de Dieu, et refuser la possibilité du
salut à ceux qui ne s’unissent pas à
eux. Ils mesurent l’amour de Dieu à
leurs cœurs étroits, et seraient prêts à
effacer de la Bible les passages par
lesquels Dieu offre le salut a tous les
fils des hommes. Que Dieu nous préserve de l’esprit qui voudrait mettre
des limites à sa grâce et ne voudrait
faire participants du salut que ceux
qui sont d’accord avec lui !
3) Voyez le cas de Marthe et de
Marie, Jean ii. Ce sont deux amies du
Seigneur, qui se montrent passablement
offensées de son retard, et l’une après
l’autre disent à Jésus, comme un doux
reproche ; « Ah ! Seigneur, si tu eusses
été ici, mon frère ne serait pas mort».
Ce que ces deux femmes ne pouvaient
I comprendre, c’est que le Seigneur, qui
icependant les aimait, et qui était bien
(capable de les préserver d’une telle
'douleur, n’eût fait aucun effort pour
Arriver à temps. C'était pour elle comme
hne pierre d’achoppement. — C’est
hjnsi que, quand les personnes que nous
aimons souffrent et les prières pour
leur rétablissement ne sont pas exaucées,
q^nd nos fils et nos filles se tiennent
etjcore dans l’éloignement de Dieu, et
le.4 prières pour leur conversion semblant inutiles, nous nous irritons et
nous commençons à douter de l’utilité
de nos prières. C’est alors que nous
devons nous rappeler (Is. 28, 16) « celui qui croit à la pierre du fondement,
ne se hâtera pas (de fuir). « Heureux
celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute ».
4) Venons-en à Jean Baptiste, pour
qui la conduite de Jésus fut, dans une
occasion, une énigme très douloureuse.
J. Baptiste a cru que Jésus était le
Messie promis, et a rendu publiquement témoignage à cette vérité salutaire. Humainement parlant Jésus devait beaucoup à Jean. Cependant il le
laisse en prison et semble indifférent
à son sort. « Il s’en allait prêchant,
faisant du bien à tous », croissant en
popularité, pendant qu’il laissait son
fidèle serviteur et ami dans un obscur
cachot. Une telle conduite ne paraissait pas, aux yeux de Jean, être celle
du Messie. Sa foi fut ébranlée, et il envoya deux de ses disciples chercher
quelques paroles qui pussent le rassurer. Jésus comprit parfaitement les sentiments de Jean et le message qu’il lui
envoya fut virtuellement celui-ci : « Ma
conduite te paraît étrange, mais confietoi en moi, ce n’est qu’à celui qui vaincra que sera donné une récompense
ineffable, « heureux celui qui ne sera
pas scandalisé en moi ».
Dans votre vie, comme dans la
mienne, il peut y avoir des jours ou
il vous semblera que vous etes abandonnés de Dieu; vous êtes entourés des
marques de la puissance et de la volonté de Dieu de bénir ses enfants,
mais vous êtes laissés en proie a la
maladie, à la pauvreté, à la souffrance.
Que Dieu veuille vous accorder à vous
et à moi de ne jamais douter de son
amour envers nous, de ne pas etre
scandalisés ! Il nous donnera cette grâce,
quoiqu’il ne veuille pas nous faire connaître maintenant les motifs de sa manière d’agir. Dans les cas sus-mentionnés il ne voulut pas expliquer les motifs de sa conduite. Peu importe que
nous ne comprenions pas ce qu’il faut,
pourvu que nous soyions détermines a
nous confier en Lui. Alors il se revelera à nous, et parce que nous aurons
vaincu il nous fera asseoir avec lui
sur son trône ».
{Tiré de l'anglais). D. 1.
EFHËMËBIVES VAUDOISES
14 Juillet.
Lettre de Lentolo au Comte de Racconigi.
Un des documents inédits, que Y Historia de Lentolo a porté à notre connaissance, est une courageuse lettre que
Lentolo envoya personnellement au
Conte de Racconigi (cousin d’Emmanuel
Philibert) le jour où les Vaudois envoyèrent au prince leur dernière réponse définitive.
Racconigi était venu au Chabas avec
la Trinité sur la fin de juin 1560 pour
essayer d’obtenir des Vaudois quelques
concessions qui pussent leur éviter la
persécution menacée par l’edit de Nice.
Ce qu’il demandait c’était que les Vaudois renvoyassent leurs pasteurs ; les
syndics avaient répondu déjà seance
tenante qu’ils ne pouvaient le faire ; le
30 juin, le conseil général des chefs
de famille avait donné la même réponse
par écrit ; et comme les termes paraissaient trop vifs au prince, le 3 juillet
on lui réitéra la réponse en termes plus
doux. Le résultat fut que des attaques
commencèrent à être faites par les
moines de l’Abbaye ; alors le 14 juillet les Vaudois envoyèrent à Racconigi
une troisième et dernière réponse et
protestation que Gilles rapporte (I, 162).
Avec cette réponse générale Lentolo
envoya au prince une lettre personnelle
qui nous fait comprendre que ce dernier semblait avoir quelquefois un peu
de sympathie pour les Vaudois, mais
qu’il était trop superficiel pour la maintenir envers et contre tous.
Lentolo s’en est aperçu et lui écrit
maintenant non pas tant pour le prier
de sauver les Vaudois (il n’y a qu’une
phrase là-dessus à la fin des cinq pages
de la lettre) mais plutôt pour le prier
de se sauver soi-même, de penser à son
âme.
Qu’il est sublime ce serviteur de Dieu
qui en face de la persécution semble
encore plus préoccupé du salut d’un
persécuteur que de la condition des
persécutés !
Lentolo appelle l’attention du prince
sur quatre incidents de la conférence
qu’ils ont eu ensemble au Chabas 15
jours avant, lesquels lui font craindre
que Racconigi ne traite les choses religieuses avec une légèreté qui ne peut
que lui être fatale.
lO II essayait de persuader les
Vaudois qu’ils pourraient bien tolérer
la messe puisque sur la Sainte-Cene
Luther et Calvin ne sont pas d’accord.
2“ Il tâchait d’ébranler les Vaudois en leur disant que si leur doctrine
était vraie ils devraient la prouver par
des miracles.
30 II semait des doutes sur l’inspiration de la Bible en citant des passages qui semblaient se contredire.
40 II avait dit à un moment donné:
«Je sais que vous êtes des ministres
de Dieu », mais s’était rétracté aussitôt.
Il faut lire (Historia pag. 147 à 151)
les nobles réponses que Lentolo donne
à ces quatre points, et l’appel solennel
qu’il adresse à l’âme du prince ; et on
verra que cette lettre est un des plus
beaux documents de notre histoire.
Teofilo Gay.
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CO11ESP01D11CE
Turin le 4 Juillet 1906.
Cher Rédacteur,
Sous la voûte du ciel, sous celle plus
basse des châtaigniers tout blonds des
fleurs nouvelles, j’ai dû célébrer hier
un culte funèbre dans les vallées
qui descendent avec leurs frais ruisseaux
vers celle du Sangone, bien au dessus
de Coasse. Paysage admirable qui rappelle ceux du Villar, de Bobi, et de
la vallée de S.t Martin, avant d’arriver
à la région des mélèzes et des sapins.
Je ne voudrais pas, pour tous les
arbres d’essence diverse, occuper vos
colonnes avec une nécrologie. Les méditations pieuses et les éphémérides de
l’histoire vaudoise que je lis toujours
avec le plus vif intérêt vous donnent
de la copie, et de la bonne. Permettez
moi cependant quelques lignes sur
l’œuvre d’Evangélisation à Coazze et
sur les fruits qu’elle a portés et qu’elle,^
porte encore. Cette vallée du Sangone,
comme toutes les autres qui lui sont
parallèles ou latérales, était autrefois
habitée par nos ancêtres, qui y ont
souffert, frémi, tressailli dans les grandes
angoisses, ou qui ont dû céder devant
la violence, ou émigrer au loin. Il y a
dans cette vallée, comme dans celle de
Suse et jusque dans la Maurienne, des
souvenirs qui attendent un historien
patient, sobre, impartial, mais franchement évangélique, pour les recueillir.
Pardon, cher directeur, je m’aperçois
que je suis loin de Coazze et de mon
enterrement.
Un bon vieux frère, des plus forts
d’apres le Psaume XC puisqu’il avait
82 ans, mourut le 2 Juillet, au haut de
la vallee de l’aï. Nous eûmes auprès
de ses parents et d’une foule de frères
et d’amis, catholiques pour la plupart,
un culte devant sa demeure terrestre,
une petite maison, à escaliers de pierre,
très simple et très propre, qui fournit
au vénérable maître évangéliste, P.
Forneron, une application saisissante
sur «la maison de mon Père» Jean
XIV, 1-5. Les frères évangéliques n’étaient pas trop nombreux ni trop jeunes
et gaillards. Et voilà que douze jeunes
hommes, qui avaient assisté avec recueillement au service funèbre, saisirent
la pauvre dépouille mortelle et, dans sa
biere grossièrement construite, se relayant chaque quart d’heure, sous un
ciel de plomb tout chargé d’orage, la
portèrent au bas de la vallée dans le
cimetiere de Coazze. Le témoignage de
respect, d’affection de ces braves montagnards m’a profondément édifié. MM.rs
Cardon, Meynier et maintenant le vénérable Pierre Forneron n’ont pas en
vain prêché l’Evangile à ces populations
rurales qu’un cléricalisme en recrudescence tâche de nous enlever. Tous
ces montagnards, hommes jeunes, forts,
robustes, et toutes ces femmes qui ont
suivi nos cultes jusqu’à la fin, ne sont
pas dans nos registres, mais l’amour
du Christ a pénétré dans leurs cœurs,
pour y eteindre les haines confessionnelles et pour faire proclamer la pureté
si belle, divine et humaine à la fois, de
la Loi de Jésus. Quel dommage qu’il
nous faille un 7nort pour annoncer à
une grande foule la Parole de la vie
éternelle. Ces occasions cependant ne
sont pas perdues et nos frères défunts
bien que morts « parlent encore ».
(Héb. XI, 4).
Votre tout dévoué P. L.
A propos de la Conférence de Bobi
Quelques cas de discipline
devant un consistoire vaudois au 17.e S.
Du dimanche 22 Aoust 1628 sont
esté appellés au consistoyre cappitene
J. B., A. son frere, J. B., A. B. ma_^reschal et P. R. pour avoir joué le
jour de dimanche contre la discipline
de nos églises. Lesquels ont esté exorté
par M. D. J. nostre pasteur, qui leur
a desclairé et deffandu de ne jouer le
jour de dimanche à la paume ou balle
ne autre jeu, à peyne d’estre suspandus
des Sainctz Sacrements pour l’advenir.
Et pour le passé qu’ils demanderont
pardon a Dieu. Ce qu’ils ont demandé
pardon a Dieu et à l’Eglise pour le
passé qu’ils pourraint avoir joué le
dimanche, tous un par un, sans touteffoys volu promettre de s’en abstenir si en cas qu’ils se trouvassent
en compagnie, non autrement; que bien
qu ils jouassent qu’ils ne le faisoyent
pas pour gagner mais seulement pour
passer le temps.
Du Dimanche 26 Aoust 1629 E. B.
s’estant plainct à nostre consistoyre de
M.M. femme de J. B. dit que le ditE.
lui et fille avait pris et arraché de rabises à sa rabiero, avec plusieurs autres
paroles. A quoy P. C. fils de la dite
M., est comparu pour sa mère, dit qu’elle
n’avait parlé ainsi, mais dit audit E. :
« M’aurais-tu pris de rabises à ma rabiere ? » et que le dit E. l’avait pris et
tenu à desdain.
Sur quoi la dite M. estant venu le
Samedi i.r Septembre dit qu’elle voudrait prendre la S. Cene demain et que,
si elle l’a offencé, que nen demandoit
pardon.
Du dimanche 5 septembre a esté
appelé J. M. qui, après avoir esté sérieusement exorté par M. D. J. nostre
pasteur de ce que tous les habitants
de la montagne de P. se plangnent du
dit M. tant de ce qu’il ne faict difficulté
de se prendre des boys et autres choses
par les possessions des autres, comme
de fere violz (sentiers) par les blés et
rames des autres, et plusieurs choses
comme travailler les dimanches.
Sur quoy le dit J. M. a recogneu
sa faute audit consistoyre et demandé
pardon a Dieu et a l’église, jenous à
terre.
Du Jeudi 15 octobre a esté appellé
J. J. et lui a esté remonstré par M.
D. J. nostre pasteur parceque, le 20
septembre dernier, il n’avoit esté à la
presche à la célébration du jeusne, lequel
après avoir esté sérieusement exorté
par notre dit pasteur au nom de la
compagnie, a recogneu sa faute et
demandé pardon, jenous à terre, audit
consistoyre, à Dieu, à l’églize et à tous
ce qu’il pourroit avoir escandalizé.
Du Jeudi i.r novembre J. M. s’estant
présenté à nostre consistoyre, disant
que Dieu lui avait donné une fille et
qu’il la voudroit fere baptizer. A quoy
M. D. J. nostre pasteur l’ayant cerieuzement exorté des fautes qu’il avoit
fait par sy devant contre Dieu et l’églize ledit M. a recogneu ses fautes et
demande pardon audit consistoyre, à
Dieu et à l’église, jenoux à terre.
Ctf Îfl OJM IQ IJ15
■ ' -~(g) -■
La Tour. L’hon. Soulier est des nôtres. Qu’il soit le bienvenu !
Il avait, d'ailleurs, déjà quitté la capitale il y a dix jours, pour se joindre
à la députation des communes de la
Tour et S. Jean, qui s’est rendue auprès
des frères Mazzonis. Ignorant ce détail,
nous n’avions pas mentionné sa présence, dans notre chronique de la grève.
Instruction primaire. Les examens
de compimenfo dans nos écoles communales ont eu lieu la semaine dernière.
Les élèves de nos deux troisièmes présents aux examens étaient 63, dont 39
ont été promus à la 4.me élémentaire.
Il y avait en outre 10 orphelines qui
ont toutes obtenu leur certificat de
cojnpimento du cours élémentaire inférieur.
Les examens de « licenza dalla VI
classe elementare » ont eu lieu cette semaine, présidés par M. Perron, des écoles communales de Pignerol, délégué
par l’Inspecteur.
Le résultat a été excellent, tous les
candidats ayant obtenu leur licence
élémentaire. Ce sont : Aghetto Ermelinda, Armand-Bosc Charles, Chauvie
Caroline, Fornero Félix, Jourdan Louise,
Jourdan Madeleine, Long Amélie, Manassero Léontine, Piatti Antoine, Planchón Giulia et Travers Henriette.
Les examens dits de « maturité » ont
aussi commencé le 11 courant dans notre Ecole de Via d’Uliva.
St. Jean. La chronique sur ce .sujet,
envoyée à VEcho la semaine dernière,
n a pas paru, par un malentendu qui
n est imputable, ni au Rédacteur, ni à
notre fidèle correspondant habituel.
Dimanche soir i.er Juillet, dans la
salle Albarin (Maison Vaudoise), collègues et amis se trouvaient en nombre
assez complet pour donner à M.lle A.
Malanot, institutrice, et à M. J. D. Peyrot
régent, une preuve d’affection et de
solidarité chrétienne : à la première
pour feter sa vingtcinquième année
d enseignement dans la commune, au
second pour l’entourer de sympathie
au moment où, pour cause de santé, il
doit abandonner tout travail et une
carrière a laquelle il avait consacré toutes
ses forces. M. J. D. Cougn, au nom de la
Commission scholaire, expliqua le motif
de la fête; M. Th. Gay, pasteur, parla
au nom de la paroisse et du Consistoire ;
M. Ernest Malan au nom des élèves et
amis ; enfin M. J. Long au nom des
collegues parla aux fêtés et leur présenta les souvenirs qui leur étaient
offerts. M. J. D. Ri voir adressa à Dieu
une fervente prière pour que Sa bénédiction accompagnât, pendant le reste
de leur vie, ceux qui avaient été ainsi
entourés.
Un service de rafraîchissements et
quelques chants assez bien exécutés
par une jeunesse de bonne volonté
contribuèrent à la complète réussite de
la petite fête. Que le souvenir de cette
soirée soit un encouragement pour ces
braves et fidèles travailleurs, afin que
l’un puisse reprendre avec joie sa tâche,
l’autre se sentir moins seul dans sa solitude, et que dans le cœur de tous
ceux qui y ont pris part il reste le
sentiment d’avoir accompli un noble
devoir : avoir su être reconnaissant et
avoir pu faire un peu de bien.
e. m.
Mariage. Mardi dernier au temple
a eu lieu la bénédiction du mariage
de M.r Boldrini (converti à Rome dans
1 eglise de M.r Capellini pendant son
service militaire) avec Mademoiselle
Adeline Gay.
De tout cœur nous exprimons aux
époux les vœux sincères de toute la
paroisse.
Bobi. Il y a six semaines, l’ancien
Michelin-Salomon de la Combe des
Charbonniers, nous était enlevé par une *^'"^
mort soudaine, aujourd’hui c’est l’ancienf^
Bonjour du quartier de Malpertus qui
a répondu à l’appel du Maître. Sa ma-,
ladie a été longue, mais sa patience
et sa foi ont été en édification à ceux
qui l’ont visité. Tout le quartier s’estprêté avec un touchant empressement
à le veiller pendant les longues et froides
nuits d’hiver et jusqu’à ces derniers '
temps. Homme débonnaire et pacifique, Æ
il n’a cessé pendant les 27 ans qu'il
a été ancien de prêcher, sinon par sa ^
parole, du moins par son exemple. Aussi
le vide se fera-t-il douloureusement
sentir au sein de sa famille, du consis- ^
toire et de l’Eglise entière. Notre Père
Céleste, qui a si admirablement soutenu
sa chère et vaillante compagne ainsi
que ses enfants pendant leur longue
épreuve, ne les adandonnera pas. Ils
savent qu’il s’appelle le Fidèle. Mais que
de vides à combler ! B. G.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Le Consistoire de Rorà, d’entente
avec la Commission exécutive, a fixé
l’élection du pasteur pour le dimanche
29 Juillet.
Nouvelles et faits divers
L’église de rreissliiière s’est
constituée en association cultuelle. Avec
le consentement du Comité de Lyon
qui, depuis longtemps, s’occupe du bien
spirituel et materiel des Vaudois des
Hautes Alpes, la nouvelle église comprendra les quartiers de Ballons, avec
le presbytère et une salle de culte,
Chancella, le Plan, les Ribes, les Violins avec l’église centrale et Dormillouse, le theatre principal des travaux
de F. Neff. Sont joints à cette association des groupes disséminés que desservait jusqu’ici l’évangéliste, placé par
le Comité a Guillestre : Vars, Briançon,
Embrun et, occasionnellement, Montdauphin. L’Assemblée a adopté les statuts d Orléans. Chaque quartier procédera a 1 élection de son ou de ses représentants. Les souscriptions des membres ne s’élèvent qu’à 500 frs., somme
qui. maigre sa modicité, représente un
effort que ne peuvent comprendre que
ceux qui connaissent l’indigence de la
plupart des familles, auxquelles le Comité de Lyon fait '^^distribuer chaque
année des vivres et des vêtements.
■ M. John Viéiiot, professeur à la
Faculté de Paris, a été élu à l’unanimité pasteur de l’Eglise de l’Oratoire,
en remplacement de M. Théod. Monod.
M. G. Fulliquet, de Genève, pasteur à Lyon, a été appelé à l’unanimité à remplacer M. G. Frommel à la
Faculté de théologie de l’Université de
Grenoble. Il a accepté, tout en regrettant l’église qu’il laisse.
— Le gouvernement français vient
d interdire les trains de pèlerinages
3- prix réduits. Les pèlerins de Lourdes
avaient des réductions telles que leur
grand nombre compensait à peine les
frais.
- La réunion wallonne a eu lieu
à Amsterdam du 21 au 25 juin. Nous
trouvons l’étrange remarque suivante
dans le compte-rendu que le Refuge
donne de cette assemblée : « Le rapport du Comité Vaudois signale le
fait que les Eglises des Vallées semblent méconnaître et ignorer ce que
nous faisons depuis longtemps pour
elles. La Reunion, après avoir entendu
quelques explications et certains faits
précis du modérateur, engage le Comité
3
k.-
^dois à se montrer énergique et à
- 3
adresser à la Table de just,es et légi¿tnes réclamations. »
^Devant une allégation aussi grave
: que peu documentée, tout commentaire
^ ^rait déplacé.
^ Le gouverneur anglais de Malte,
Lur plaire a l’archevêque papiste de
•• ces îles, a obligé l’évangéliste Mac Neill
a écourter sa tournée de réveil dans
' l’archipel !
» — On espère que la' Commission,
~ qui doit clore sans appel le conflit entre les deux églises libres d’Ecosse,
pourra achever sa tâche pacificatrice
avant le i.r septembre. En attendant
■ elle a déjà restitué à l’Eglise Libre
Unie sa Salle du Synode, où a pu être
tenue la dernière Assemblée. Elle lui
f& a de même assigné tous les dons spéciaux antérieurs à la séparation, les
œuvres missionnaires, les instituts d eff.-. ducation d’Edimbourg, Glasgow et Aa berdeen.
— En Espagne, d’après le Messager
ÿdes Messagers: A la foire de Corogne,
le colporteur Belda fut assailli par un
prêtre à coups de parapluie, mais les
présents intervinrent en sa faveur. Le
' prêtre alors partit à bicyclette. Un peu
¿ plus tard, le colporteur partait égale®'ment à bicyclette, par la même route.
Au bout de 4 km., il rencontre un
i homme étendu dans la boue. C’était le
f prêtre qui gisait, le visage couvert de
^sang. Le colporteur ayant mis pied à
^ terre, le prêtre, saisi de terreur, s’écria :
' « Ne me frappez pas ! »
Belda le prit sur ses épaules et le
porta à une maison voisine ou il le
pansa avec son mouchoir. Mais voila
des gens qui arrivent de la foire et
qui ont conclu à un accident et viennent voir. L’occasion était belle, et
Belda se mit à annoncer l’Evangile ;
puis en présence du prêtre, muet d etonnement, il vendit 4 Bibles et 30
évangiles. Quand il enfourcha sa bicyclette pour partir il entendit quelqu un
dire : « Dimanche, ce prêtre nous exhortait à jeter des pierres à ce cycliste
qui vend des livres, et voilà cet homme
qui panse les blessures du prêtre ! »
— En vue des importants contrats
qui vont se conclure pour de nouvelles
colonies, M. J. D- Arniand-Hugon a
renoncé cette année encore, à son voyage
en Europe. Cependant, sur les instances
de la Table, il pense partir au commencement de 1907, apres la Conférence.
— Le pasteur de Tarariras, M.
Benjamin Pons, et sa famille, ont déjà
pu s’installer dans leur presbytère neuf.
Etat civil de la Paz. Naissances : J.
P. Justet, de François et Louise Bertinat ; Henri Arthur Plavan, de Daniel
et Alice Tourn. Mariages : J. J. Bonjour,
20 ans et Marguerite Malan, 18 ; hrançois Andréon, 21, et Marie Louise
Bertinat, 19; Paul B. Geymonat, 21,
et Marie Louise Gaydou, 29. Décès:
J. Ernest Godin, 6 ans; Lydie RivoirTourn, de Prarustin, 39.
À Cosmopolita, Baptêmes: J. Adèle
Planchón, de Jj D. et Pauline Lantaret
(Artilleros) ; Basile Costabel, d’Eugène
et Cécile Valiscosqui (Cosmopolita) ; J.
' Elvire Rivoir, de Daniel et Marguerite
Bertinat.
— Un décret immédiatement exécu, table a interdit l’importation de l’ab
sintlie au Brésil.
— Il y a eu le 9 c. deux cents ans
que Ziegenbalg débarquait à Tranquebar, aux Indes.» initiant ainsi l’œuvre des missions évangéliques dans ce
vaste pays ; on y compte aujourd hui
près d’un million et demi de chrétiens.
— En 1807, débarquait en Chine le
premier missionnaire protestant, Robert
Morisson. En 1842, cinq ports furent
ouverts aux étrangers ; on y comptait
20 missionnaires et 6 communiants. En
1876, les étrangers furent admis à circuler dans l’intérieur; 473 missionnaires,
13.000 communiants. Aujourd’hui les
missionnaires scfnt au nombre de 3270
et les chrétiens de 150.000.
lorge — L’Asie en feu, roman, Félix
Brugière et Louis Gastine — Le mouvement scientifique, télégraphie sousmarine, A. Monney — Projets d ete,
la maison, Claire Delys — Notre service de correspondance graphologique,
Rianska — Le Coin des chercheurs.
Abonnements : Un an, Suisse 6 fr. ;
Union postale 8 fr. 50. Six mois, Suisse
.9 fr. 50 ; Union postale 4 fr. 50.
Direction et administration ; rue des
Epouses, 138, Fribourg (Suisse).
Sylvanus Stall. Ce que tout jeune
garçon devrait savoir. Jeheber, Genève, 2 francs.
Il ne s’agit pas d’un manuel de culture générale, de notions variées et
pratiques complétant les connaissances
acquises en classe, ainsi que le titre
semblerait l’indiquer. Le livre du pasteur américain Stall est dédié « aux
milliers de garçons dont les questions
honnêtes au sujet des origines de la
vie et de l’être humain, réclament une
réponse vraie, scientifique et satisfaisante, qui les sauve de l’ignorance et
les rende capables d’éviter le vice personnel ou social ».
Nous l’avons lu avec la plus grande
attention cet excellent petit ouvrage
qui aborde, avec les précautions voulues, des sujets dont la plupart des parents redoutent de s’entretenir avec
leurs garçons. La hardiesse de son auteur, que les gens timorés pourraient
taxer d’imprudence, nous a parfois surpris, jamais scandalise. Est-il préférable de laisser que nos garçons de 10
à 15 ans soient instruits au sujet des
origines de la vie, par des compagnons
plus âgés, ou au moyen de lambeaux
de conversations corruptrices qu’ils peuvent surprendre, ou par les allusions
polissonnes découvertes dans de mauvais
livres ; ou bien vaut-il mieux prendre
son courage à deux mains et les instruire nous-mêmes sur ce qui concerne
le sexe, l’origine de l’être humain, le
mystère de la reproduction, et , paT
dessus tout, sur les terribles conséquences que le vice entraîne après soi ? La
question est toute la et nous n hésitons
pas, quant à nous, à cious ranger à
l’avis de M. Stall.
Seulement, la chose ne va pas toute
seule et nous ne nous dissimulons pas
les difficultés que nous rencontrerons
inévitablement. Par ou doit-on commencer? que faut-il dire et comment le
dire ? à quel âge devons-nous initier
cette instruction morale et pratique ?
Lisez le livre de M. Stall, et tous vos
doutes seront dissipés. Lisez ces vingt
et une causeries, si simples, si claires et
que l’auteur a su mettre à la portée
même des intelligences les plus bornées,
et vous jugerez, pour chaque cas particulier, s’il convient de les mettre directement entre les mains des jeunes
garçons ou de les lui lire vous-memes
pour vous assurer de leur effet immédiat.
j. C.
La Revue Verte
Sommaire du N. 17 (7 juiilei)
Chronique d’Angleterre, Atalone —
L’aïeule, poésie, Santone Palludis —
Le baiser du mendiant, adapté de l’Anglais, G. de "Werra — Matin d ete,
poème en prose, F. Vialle — Chronique
musicale, H. Allorge — Le Printemps,
poésie, Jean Nesmy — Notes pittoresques, Deux interviews. Le Renest —
La grande implacable, roman, B. Taft
— Echos de partout, Diégète — A
travers les livres, roman, A. Schorderet, poésie, histoire de l’art, H. Al
Minerva.
Sommario del N. 30.
Bivista delle Biviste : Il Collegio universitario operaio di Oxford ; Napoleone
a cavallo — Attraverso le Biviste italiane:
Il credito agrario di Stato in Prussia;
La Stazione zoologica di Napoli ; Spostati ; Il VI Congresso internazionale
di chimica applicata in Roma ; I conflitti sociali ; L’alpinismo nel 1905 ; Il
Sempione e gl’interessi italiani ; La mutualità scolastica in Francia e in Italia;
L’utilizzazione dell’azoto atmosferico ;
La psicologia del sogno ; Per Dante e
contro i dantomani ; I battelli pescherecci a vapore — Questioni del giorno
Spigolature — Bra libri vecchi e nuovi —
Varietà: Per la storia della geografia
— Bassegna settimanale della stampa.
Revue Politique
On était loin de s’attendre à ce que
la discussion de l’enquête sur la Marine
aboutît rien moins qu’à une apologie, ou
peu s’en faut, de l’administration, de la
flotte, des fournisseurs, de tout le système
en un mot que l’enquete avait sévèrement blâmé, preuves justificatives en
main. La plupart des orateurs qui se
sont prononcés sur la question, soit a la
Chambre, soit au Sénat, ont tenu a démontrer, à leur manière, que tout va
pour le mieux dans le meilleur des mondes
possible, que la commission n’a rien
compris, qu’elle a été par; trop pessimiste
et que nous avons toujours une Marine
de guerre dont nous devrions être fiers.
Et l’Extrême Gauche, à qui revenait de
droit le mérite de l’enquête, l’a laissée
ensevelir sans protester autrement que
pour la forme. Qui va nous révéler ce
mystère des mystères ? Mais le Parlement
n’est pas l’opinion publique, et malgré
les défenses les plus éloquentes de ministres, d’ex-ministres, de grands actionnaires de la Terni, d’amiraux et de futurs
amiraux, le doute continue à planer et
le peuple italien comprend qu’il y a dans
ces rouages quelque chose de détraqué,
puisque pas une des conclusions des commissaires n’a en réalité été réfutée.
Autre surprise : la Chambre approuve
à une très forte majorité le rachat des
ch. de fer du midi sur la base d’une
annualité de 30 millions de fr. pour 60
ans. M. Saporito prétend que c est beaucoup trop, d’autres le croient avec lui,
mais il paraît que l’Etat a été mis en
demeure de faire ce sacrifice afin d’éviter
de plus graves inconvénients et ne pas
compromettre les résultats qu’on espere
du rachat des autres réseaux. Somme
toute, ce ne sont pas les actionnaires qui
vont se plaindre du contrat, et je donnerais bien quelque chose pour savoir
combien il en est parmi les quelques
centaines de députés qui l’ont voté. Et
penser que le Cabinet Sonnino est tombe
pour avoir manifesté le désir d’entreprendre sans trop tarder la discussion
du projet de rachat, tel qu’il a été voté !
Et songer que M. Giolitti et ses amis
s’y sont formellement opposés, il y a
quelques semaines, sous prétexte qi’un
projet intéressant à un pareil degré les
finances de l’Etat, devrait etre plus mûrement étudié! Vous la voyez l’inconséquence des ambitieux pour qui tous les
moyens sont bons !
A la même date, c’est à dire le 7
juillet, la Chambre vote, avant de s’ajourner au mois de novembre, 26 projets
de lois, presque en bloc. Le Sénat continue à siéger et il ne clôturera ses séances
qu’après avoir examiné et voté à son
tour le projet de rachat des réseaux
du midi, la convention, déjà arretee par
un compromis passé avec la Compagnie,
ne pouvant être définitive qu apres la
sanction du Sénat et la signature du Roi.
L’expédition du duc des Abruzzes a
heureusement atteint la cime du Ruvenzori, à plus de 5.000 mètres sur le niveau
de la mer, montagne escarpée de l’Afrique
centrale, dont le pied humain n avait
jamais foulé le sommet.
— L’évènement de politique internationale de la semaine est l’accord angloItalo-français relatif à l’Abyssinie, conclu
à Londres ces derniers jours. Les trois
puissances signataires, les seules jusqu’ici
ayant, de par le voisinage de leurs possessions avec l’empire Abyssin, des intérêts à sauvegarder, ont établi ce qui
suit : 1® de procéder d’accord en tout ce ^
qui concerne l’empire ; 2*^ de respecter
le statu quo ; 3“ de garantir, au point de
vue commercial, la porte ouverte a tout
le monde, 4<> de définir les intérêts des
trois intéressés et de les répartir équitablement en vue de tout évènement
fâcheux. Par simple déférence pour l’Allemagne, M. Tittoni a communiqué le ’
texte de l’accord au gouvernement de
Berlin et la presse allemande y trouve
naturellement à gloser. Elle voit la une
future nouvelle édition de l’affaire du
Maroc, et prétend — elle oublie à dessein
la porte ouverte — que le commerce allemand va être gravement compromis.
Il faut les laisser dire et ne se préoccuper
que de la sanction du premier intéressé,
l’empereur Ménélik, qui ne va céder qu’à
certaines conditions nettement établies.
— Le procureur général de la Cour
de Cassation de Paris a conclu sa harangue en proclamant la parfaite innocence du capitaine Dreyfus. Mais les
anti-dreyfusards, le général Mercier en
tête, demandent un supplément d’enquête,
et tentent une nouvelle campagne de
calomnies dans le but d’obtenir le renvoi
de l'affaire à un autre conseil de guerre.
Nous verrons si la cour va accepter simplement les conclusions du procureur général, ou subir les mauvaises influences
des ennemis de la vérité.
— Nous informons un peu tard les
amateurs d’évènements dynastiques de la
naissance du futur prince impérial d’Allemagne, et futur Guillaume III. On dit
qu’Edouard YII aurait accepté d’être un
des nombreux parrains du nouveau-rié.
j. c.
Refuge Roi Charles-Albert
Souscription pour le lit Adolphe Pellegrini
Listes précédentes L. 9592
M. Matthieu Ayassot, Lus. J. Jean 5
M.me Talmon, Turin 50
M.lle M. G., Torre Pellice 5
A reporter L. 9652
FOIRES DE JUILLET
Le 16 à Moncalier et Verzol, le 27 à
Pragela, le 28 à Saluées, le 30 à Barge.
Ab. payés et non quittancés.
1906; G. Ronzone, Riesi.
A. Rivoir, gérant.
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in bata 26 tBiuono 1906, rogito
(Boss S)ott. Carlo, IR. notaro in
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rente Xuglio bi esercire la sua
tipografia sita in torre ipellice,
IDia tlmberto I ttV 4, Borgata
Hppiotti, lasclanbone la suc^
cessione ai Sigg. Albarìn Alberto e CoYsson Giovanni
Augusto già proprietari bella
tipografia alpina bi questo
luogo.
IResta a carico bel cebente la
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(Blugno 1906.
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su carta da bollo da L. 0,60 dovranno'
esibirsi all’ufficio comunale non più "
tardi del 31 Luglio p. v. corredate dai
documenti indicati al n.o 4 dell’art. i2d'|
del R. Decreto 12 Giugno 1904.
Torre Pellice, addì 15 Maggio 1906.
Il Sindaco : Boér.
N. 304.
Nulla osta
Piiierolo, 81 Maggio 1906.
Il R. Ispettore
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