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PRIX D'ABONNEMENT :
Italie et Colonies italiennes . . ,
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,^-digri^ de louaaige, occupent vos pensées (Philipp. IV„ 8).
Echo Biblique
Semailles et moissons.
Goiates VI, 7.
Un homme pieux passait quelques' jours
chez un fermier qui, sans manquer de jugement et de bannes cjualdtés, était colère, juiiaur, étranger à toute neligion.
Excellent agriculteur, il n’était pas peu
fier de l’air prospère et de la parfaite
culture de son domaine ; et son hôte, honir
mie distingué, de manières agréaldes et
d’un savoir étendu, avait tout à fait gagné son cœur. Un jour, cheminant à ses
côtés, tandis que, lé fermier ensemençait
un champ, ce monsieur lui demandra ;
« Quel grain semez-vous là. Monsieur H.?».
— « Du froment ». — « Et que pensezvous récolter dans ce champ ? ». — « Mais
du froment, cela va sans dire », répliqua
le fermier.
Le soir, comme toute la famille était
réunie, un incident sans importancts vint
irriter le fermier, i— mari, père, chef de
famiUe ; — et cédant à une affreuse colère, il se mit à jurer de la façon la plus
prcfmie, m,aliïré la présence de son hôte.
Ce dernier, qui .99 trouvaiit près de lui
dit à voix basse mais avec beaucoiup de
sérieux : « Et maintenant que semez
vous ? ». Le fermier parut frappé d’une
lumière toute nouvelle car les deux ques
I / - ' '■
tions qui lui avaient été adressées la matin lui firent aussitôt comprendlr© la portée de oeîleei. « Quoi ! dit-il à demi voix
et d’uh air réfléchi, prenez-vous la vie
aussi sérieusement que cela ? Chaque mouvement d’humeur, chaque action, chaque
parole ont-elles une si grande importance i? ». — « Oui, lui fut-il répondu, car
chacun de nos mouvements sert à façonner notre caractère,; nous aurous à rendre compte de toutes nos paroles, et la
moindre de nos actions concourt à la for*mation de nos habitudes. Or lies habitudes sont pour l’âme ce que les* veines sont
au sang, les canaux dans lesquels ©lié se
meut et continuera de se mouvoir à toujours. C’ieSt au moyen de toutes ces petites choses que noirs modelons incitre caractère, ce caractère qui nous suivra aurdelà
du tombeau».
â:
Oui, les mouvements de nos cœurs, nos
actions, nos. parolés, nos pensées mêmes
f»nt autant de semence^ que nous répandons sans cesse dans nos prennes cœurls,
qui produisent dès ici-bas des fruits, des
graines nouvélles, et dont les derniers
fruits et les plus importants se recuéuüleront dans l’éternité. Mais ces semences
ne tombent pas seulement en nous ; ne
croyons iras que les mouvemieini.s dé ndtre humeur, quais qu’ils soient, lU’aient
pas leur effet au-dshors, que nos actions
nié se propagent pas bien au-dlelà dd
dhamp que nous eanbrassons d© nos yeux,
ist nos paroles surtout, pareilles à ces
Iraines ailées qui s’envolent si nombreu^ de la mênïe tige, emportées par tous
tes vents jusqu© dans les parages les plus
éffioiignés^ qui dira quelle récolte immense
et inattendue elles nouls préparent pour
l’éternité ? '
^ ^
î Mais la terre que nous ensemençons à
çhaque heure, q/ue nous le sachions ou
que nous n’y pensions pas, c’est surtout
le cœur de nos enfants. Quelle riche mois^
son de douceur, d’amour, de désintéres- ,
sement, d’humilité, de piété peuvent leur
préparer Fèxemple, les paroles les prières
de leurs parents ! D’autre part, quel dêgért de-chardons et d’herbes malfaisantes
on peut faire de ces cœurs ! Quête germes id’égoïsme, d'orguei, d’habitudes vieièuaeiS, d’irrévérence et d’impiété tant de
parents ne déposent-ils pas dans un sol
trop disposé à porter die mauvais fruits !
« N© vous y trompez donc pas : ce que
Ifhomme aura semé, c'est ce qu'il moissonnera ». B- S.
Ne laissez pas croître Vherhe sur le chemin de l’amitié. M.me Gboefrtn.
O «
La conscience est d’autant plus délicate
ifu’eV.e est plus pure. Bai-t.^in.
EPi)CÂiri€^N
Instruetion.
« Avec un peu de bonne volonté, un
peu d’intelligence, et « de rinstructicn »,
il pourra bien faire son chemin,! Ah P
si de mon temps nous avions eu toutes
les facilitations d’aujourd’hui, je serais
certes arrivé avant, et, peut-être, bien plus
haut... On n’apprécie jamais assez l’instruction, quand on est jeune... ». Maître
X raisonnait fort bien, à un certain point
de vue, et il avait raison de pousser son
fite, de ^exhorter à ne ,point mépriser
l’instruction. C’est du reste le point de
vue par excellence de ce que l’on appelle
souvent, à tort et à travers, « lé peuple
vaudods », Par le passé, c’était même un
dé nos titres de glbire : nous parlions
avec orgueil de nos écoles de quartier : et
certes nos rustiques « Universités des chèvres » ont rendu de.fiers services; c’est
grâce à ehés que l’analphabétisme' a dte*
palPu de nos Vallées depuüs Ijùngitemp®,
C’est grâce au travail humMe et souvent
méconnu de toute un© lignée de .vaillants
régents, institutrices pleines de zèle, que
les générations qui nous pnt pfrécédés,
ont pu affronter les luttes de la vie quotidienne, dans des conditions, si ce n’est
d^égalité, tout au teoii» d’une infériorité
relative.
Nous étions fiers, avons-nous dit, de la
considération dont nous jouissions); et, en
réalité, elle était méritée : grâce à l’initiative d’amis généreux,, avec beaucoup*
de sacrifices,, nous avions réussi à fonder
un « Collège Vaudois », un Cymnase, un
Lycée et une Ecole Latine, qui auraient
dû devenir comme de petite oentres, de
culture, de Vaucloisisme, dans nos Vallées,
pour rayonner de là„ dans notre patrie.
Ensuite est venue une Ecole Normale qui
devait nous donner ces inistituteurs et institutrices, qui auraient dû former ],es nouvelles générations. Et, si en jetant un
coup d’œil en arrière, il'nous semble que
ces plans ont douloureusement avorté, il
est juste de reconnaître que quelque chose
d’utile a été accompli.
L’idéal n’est pas atteint, mais un but
pratique, en grande partie, o>ui,: la formation d’une bourgeoisie cultivée, capable de lutter avec deis adversaires toujours plus outillés;
L’instruction est utile : peut-être même Maître *X a-t-il nalison : elle est in/dïapensable, et nos Vaudois ne s’en rendent
pas toujours bien compte. L«arsque le niveau culturel de notre patrie s’est élevé,
pour atteindre, dans ces dernières années
un but qui sernTbllait devoir être bien éloigné, nous, Vaudois, avons manqué de courage ; nous n’avons pas su marcher avec
les temps ; j’ai l’impression qne nous
avons piétiné, et, peut-être même perdu
du terrain. Nos écoles de quartier se sont
fermées et nous n'avons su les rouvrir
que rarement ; ...et l'avenir die notre Col1^ n’est toujours pas encore assuré
d’une façon définitive. (Hombitín sont-ils
tes Vaudois q)ui ont répondû. à Tappel
S. O. S. en faveur de l’instruction dans
nos VaSlôes ? ?
Et pourtant tous sont convaincus qu’un
diplôme, qu’un certificat d'études sont aujourd'hui, pins que jamate, nécessaires.
Inutile de se présent©« au plus humble
des concours si l'on n'a pas un© certaine
instruction : une certaine somme de données, de connaissances.
Et i)C'Urtant, malgré cette nécessité
d’instruction, noUiS nous surprenons à parler d'une crise de l’instruction. C’est-à-dire
que nous sentons cjue, dans une certaine
mesure, ce concept s’est matérialisé : il
n’a de valeur que s’il peut aicquérir une
mlem commerciale. Lîinstruction, pour
l^eaueoup trop de monde, n’a en réalité,
qu’un but : obtenir précisément ce... chiffon de papier dont nous avons parlé, qui
vous permettra d’obtenir une place. C'est
là, certes, la réaii.té de tous les jours ; la
reconnaître est une néces^té, à laquelle
toutefois nous pouvons, nous devons donner un sens chrétien.
Au lieu de pester les esclaves de
conventions sociales, nous pouvons en devenir les maîtres. Il s'agit d© rappeler
d'ûne façon énergiquie qiue l’instruction
n’est q[u"un élément de l^ucahion. Un
souvenir, à ce propos.
U, y a qudques années, un, protfiesseur
débutait dans une première' clasiae du
Gymnase, d© ***. Quoique aajns grande e»périence, et préoccupé avant tout du su©Clés de ses élèves aux eixameins, fll avait
eu le soin de choisir, comme livres de
lecture, les classique les plus... classh
qUes : on lisait donc Le nde prigîmi de
Pellico, livre prude, s’il en est sur cette
terre ! B avait même eu le soin d© choisir une édition des plus austères, je dirais presque... noires. Et la lecture alait,
comme elle devait, plus ou moins intéressante. Et voilà que tout à coup une ntain
se lève, et une voix se fait entendre :
« Pa.rdon, Monsieur maie dans cette édition il mainque quelque chose ».
« Rien d'étOnnant, cela arrivq souvent ».
« Mais que veut dire ce mot qiifi manque ? ».
C’était ces mots « hôpital' pour les femmes frappées de s... ». ,
Le professeur se- trouva d’tembflée en
face du poblème : Instruction, éducation.
Les années, passent, et malgré tous les
traités de pédagogie, chaque instituteur
doit se poser pour son compte ce problêH
rme et le résoudre. On pourra discuter sur
les méthodes, mais un fait est certain ; si
nous voulons, comme Vaudois, continuer,
ou reprendre la tradition, il faut que nous
puissions donner à notre jexinesse le sentiment qu’à l’école, la vie n’eSt pas quelque chose que l'on étudie sur les «res^
tes » des anciens, mais une réalité, et quei,
pour l’affronter, on veut tremper des ca-^
ractères. 'C’est pourquoi, lorsque par
exempte j’entends porter de «culture
vaudoise, dont te Collège devrait être la
...Sorbonne », j’ai l’impression que l’on oublie la réalîté, et 1e véritable but d© nos
êcolœ : de véritables « gymnases » spirituels, des lieux où l’on fortifie tes esprits
et où on tes prépare pour la lutte. Instruction ? Culture ? Tout est bon, mais n'est
qu’un moyen, qu’un ■élément plus ou moins
important.
Il y a certes encore des lecteurs de l’Echo qui se souviennent du bon vieux Peusimnat, et qu’ vous en partent comme
d'une école qui,' sains donner de diplômes,
avait su former des .consciences. Et peutêtre n'a-t-on pas encore oublié l’heureuse
influence de « L’école de méthode » qu’aucun effort ne parvient à ressusciter, malheureusement.
L’instruction est Utile, pour « arriver »;
et il est nécessaire de connaître lé sens
des mots qui... manquent : mais la valeur
de ces mots oe n’est plus l’objet de l’instruction, c’est œilui de l'éducation : lia formation des caractères. Et cette étude, je
la laisse à une plume plus autorisée.
et.
Edueation Evangélique,
Je voudrais être un artiste et un poète
pour chanter au monde entier la louange
du don de. Dieu qui s’appÆ© «Eduea"
tion », car c'est à ce don que je dois tout'
ce qui a quelque prix dans nui vie. Je
devrais aujourd’hui me traîner dans la
fange de la rue avec Ites parias de la société si Féducation ne m’avait porté bien
loin d© là. C’tesrt l’éducation qui m’a
fait connaître une manière de vivre si
belle et si bonne qu'eie in’a pas d’égal
ici-bas. C’est l’éducation surtout qui a fait
briUfer à mes ysux la lumière resptendis^
I saute du sdut.
« » •
L'éducation au sein de la famite chrétienne est effectivement quidique chose de
ntterveilteux. Le bébé que la maman ser^
rait un jour dSans ses bras, n’était en vérité ni très beau, ni très bon; sa voracité et ses petits qapricesi pouvaient tout
au plus faire présager en kii= l’homme ma-:
tôriaiîste:, égoïste et. violeint. Mais quelques années ont passé, lè bébé a grandi,
et a reçu une bonne éducation chrétienne; n est devenu un beau jeun© homme dcttit te regard nobl© et pur parte dlwne
ronscience droit© et d’une âm© généreuse.
D’autres jeun^ gens, au contraire de son
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*■ ^kw-
â^e ^efe de:; sa emdftiQn, î«^, Wcm
‘liants/ils.àoint impurs, ooïiponipus'^ ra|i '.
Râ';.^/ chants.“ PoWrquod'Cçtte râffflêreCcis'^^C^eHt ■
T»> uaa» bcHine éducatioin qui leur a màhqlué;
‘ leurs,•pasalotBS!?^ sans^ set' préoccraper ^ dh
I" spectecte qu'ils donn^t*^ à la jeunesB© et *
S's &
d’une même créature l’éduostioh" peut, «iH l*',C’est là, nous devonsvl’avouer, ce que
faire un mauvais sujet, ^ou bien un-gren
tdlhomme et un:?apôtre^ de la jusitice et
de^ la 'vérité. Quoique cette règle Souffite
da nombreu exceptions, î O suffirait'"^
>4,. -i
M
‘%
'^’un grand' nonAnre' d’éducateurs chrétieins SB répandeàt'iiptos le' monde pour
éduquer la houvelte génération., pour que, ,
en quelques ann^, l’humanité soit transformée de fond en comble, qt le Paradis
■ Si
perdu 6«it retrouvé.
, - ’ V*
-r L’éducation chrétienne, en effet, à
cause de son importance et de sa fonotion particulière, peut être comparée à la
ootiversian. CeUe-ci est le retour à Dieu
du pécheur repentant ; l'éducation est le
retour à Dieu de la nouvelle génération.
La cffliviersion est une dispensation souveraine de la' Grâce et l'éducation aussi,
car c’est la Providence qui donne le privilège d’être élevés par de bons éducateurs. La conversion nous montre les
transformations des pécheurs qui atteignent un certain degré de pierfection,
. mais l'éducation cbrétienne icfui poursuii:
dès Fenfance li’œu'Vrie de «convertir» obtient des résultats plus surprenants encore. La con’Vfersion offre à Di^ les bribes d’tm© vie arrachée au péché, Téducatiœi tend à offrir à Dieu une nouvelle
vde tout entière.
S’il en est ' ainsi, la responsabilité des
éducateurs et partioiuMèrement cede des
par0nts eét immense pour ne pas dire effr^ante. Le sort terrestre et étemel de
lenins enfants repose en grande partie sur
leurs bras et, comme les souffrances du
temps présent sont dues en large mesure
à la génération (pii nous a précédés, ainsi
c’est nous (jui nous adossons jour après
jour la responsabilité des mliaères (p» demain tourmenteront nos enfants.
Loin de nous décourager, cette nespomsabilité doit nous réjouir et nous fortifier
car ellie ennobdit et enrichit notre vie.
Elle nous transforme en cciUaborateurB de
Dieu pour dispenser 1© salut aux nouvelles générations. Elles sont un peu dans
nos mains, nous avons le pouvoir de leur
dispenser ta vie ou la mort. Sans être
rois ou lempereurs, nous commandons la
destinée d’une foule de descendants ; nous
pouvons être pour eux les grands bienfaiteurs qu'fis béniront un jour, ou bien
Kobjet de leurs reproches et de leur
pris.
Puisque le ròte de l'éducation chrétienne
est si important, tout le monde devrait
s’efforcer de donner à ses enfants une
benne éducation évangélique, semble-t-il;
mais la loi (jui règne dans le monde n’est
ni la logique ni la raison et par conséquent la fotule tout entièire est prête à
soutenir le contraire de ce <îue nous vencHis de dire.
Les nécessités de la vie doi-vept avoir
la première place, disent quelques-uns
pour justifier leur négligence dans l’éducation de leurs enfants.'D’autres qui ont
contracté un mariage mixte soutimnent
que ^éducation est le rôle cbe la femme
ou Vîice-vierBah Si la religion qu’on enseigne à nos enfants est différente ou opposée à la nôtre, cela passe en (ieuxiême
ligne. D’autres encore qui, généralement,
s’affiéhent en érudits, invoquent la. liberté ; « Nous ne ■pouvons pas choisir ttne
foi à nos enfants, ils doivent pouvoir choisir eux-mêmes ce qui leur semblera bon ».
Ët fis ouHiient, les sots, que leurs enfants
portent dans leur sang et jusque dans la
modle des os, les faiblesse les mauviqis
penchants, les instincts de l'animajlité
qu’ils leur ont transmis par héritage atar
vique, et ils les privent de la seule fonce
qui pourrait les en émancipeir. Os disent
voul(Mr lès éduquer à |a liberté et fis
en font d|eis esclaves. Mais la majorifé
des parents donne tout simplement à la
noovelfe génération une éducation néga^
tire parce qu'ils ae soucient aeuiement de
satisfaire leur .égoïsme, leurs désirs et
des
(unséquenoes funestes
d)ii ' mauvais J
0
iait le grand nombre, mai»' estH» raison
nable, juste et bon ? Une conscieiMae évan- ^
géiiqije et vaudçdse ne peut- l'admettre et &
ne peut agir que d.une façon opposée à ncxience juridique du Fils de Fhomme,
òeBte-là ?
>i ; . i
J’ose l’affirmer surtout, lorsque je. ré- 'i
fléchis au nom que nous pbrtonB, nom qui
est une histoire. J© pense aux héros qui fi
ont "vécu et qui sont morts pour servir *
l’Etemieil, je rappelle leurs combats, leurs ■
souffranoes, j’entends leurs chants, leurs I?
prières, leurs cris d'agonie, et je me dis
que tout œla a été le prix de la liberté
dont nous jouisama
Que vont-iîs penseur de nous s(i nous ,
taisaons se perdre cette foi qu’ils nous |
ont transmise sans même nous donner Ja j
peine de la transmettre à notre tour à j
nos enfan-ts ? Ils 'vont frémir dans leurs !
tombeaux et nous ¡renier, oes fiommes ;
taiKés dans le roc, qui n’hésitaient pas à ‘
renier leurs enfants si leurs enfants re- 1
niaient l’Etemel !
Ce n'est que du sentimentalisme tout ;
cela, s’écriera peut-être quelqu’un, il ne
Faut pas dramatiser ainsi, et donner à
l’éducation chrétienne une pareille impor- j
tance. H faut savoir la subordonnier aux
exigences de la vi© moderne...
Si tous les Vaudois devaient répondre
ainsi, fis auraient achevé d’écrire le dernier ifirapitre de leur histoire; les pères,
dans leurs tombeaux, n’auraient plus d’enfants ; l’Elternel n’aurait plus, ici, des serviteurs, et oes Vallées où jadis resplendissait une éblouissainte lumière, se 'transformeraient en tm immense tombeau.
Pouvons-nous seulement arrêter notre
pensés à une pareille perspective ? Non.
Nous allons nous remettre à l'œu'Vre avec
im nouvel entrain. Nous confierons à la
génération qui nous succédera le trésor
sacré que nous avons reçu de nos pères.
Nous le. transmettrons mouillé de nos larmes ou baptisé de notre sang, mais non
couvert par la poussière de la négligence
ou taché par la boue du,mépris.
Henri Geymet.
11« fit de laivie.
20:' « propos d*una révision.
De temps' en temps la presse nous apprend qu'un comité de juges et de plai* odeurs s’est constitué quelque part- pour
reviser lé procès de Jésus et pour proclamer tout haut, pandectes à la main, l’in
Nous avons reçu, demièrennent, deux
communications, que wms ne pouvons pas
insérer, parce que anonymes. Le nom du
correspondant, si edui-d le désire, ne paraît pas dans le journal; mais nous devons le connaître. Qu'on véuille bien en
prendre bonne note. Réd. ,
La Oirculaire du Comité de Groupe est^,
parvenue aux différentes Unions et leur
a indiiïué le nouveau pre^amme d’acitivité qui a pour centre Fêtude du livre
des Prophètes et Forganisation de trois
« Convegni » de la jeunesse, au Pomareti,
à Ridaret let à la Vachère.
C’est donc au Pomaret que nous nous
retrouverons, D. v., dimandie 21 novembre, à 14 heures, pour y étudier le sujiejt
ç[ue voici : «La toeda onde fummo ta0atii>. Un sujet du plus grand intérêt
pour tout Vaudeds.
La jeunesse de nos Unior^, qui a toujours répondu à nos appels, la jeunesse
vaudoise en général, ainsi que 1e puldie
vaudois, sont cordialement invités à assister à cette réunion.
Prière est faite à tous d’être ponctuelB
e)t d’apporter, avec un cœur joyeux, le rocueil de cantiques français et le nouveau
recueil de chansons de la jeiuneaaei.
E, Rostan.
Ce témoignage périodique d’une admirâble bonne volonté est sans doute touchant ; mais nous doutons fort qu'une ordonnance de non lieu à poursuivre, délivrée après coup, obtienne, de quelconque
façon, le but que ces comités se proposent.
Il serait nécessaire, en effet, que ceux' qui
voudraient aujourd’hui parler d'une erreur judiciaire à propos d’une sentence
de mort rendue il y a bientôt vingt igièrcles, prissent auparavant en considération
les quelques observations suivantes.
Tout d’abord, il y a lieu à erreur judiciaire lorsqu’un juge, sans le vouloir et
surtout sans avoir l’intention de nuire,
prononce un arrêt ne correspondant pas
aux faits, tels que les différents témoignages les ont établis. Dans le cas du Fils
de 1 homme, les témoignages — quand il
y en a eu — portés contre la victime prédestinée n’étaient qu’un prétexté savamment truqué pour donner, à la plus épouvantable des iniquités humaines, le semblant de la justice, et à la lâcheté des juges,
religieux et civils, le faux ton de l’impartialité. Mais Pilate lui-même, lé gouverneur poltron, rétablira la vérité sur cette
soi-disante erreur de l’an 33 de notre ère :
car l’inscription de la croix — voici Iq roi
des Juifs — que fe Romain maintiendra
malgré l’opposition juive., dénonce l’hypocriaie des crimiaéls ; — c’est bien là le
roi des Juifs, c'est-à-dire votre propre Roi,
que .vous venez de crucifier !
Deuxièmement, il y a lieu à erreur judiciaire lorsque l’accusé, contre son vouloir
et surtout contre lés preuves ç[u'il établit
pour marquer son innocence, est pris dans
le rouage du procès et condamné, sans
qu’il lui soit possiblé d'organiser les
moyens de sa justification. Mais le cas du
Fils de l'homme est tout autre : la mort
de Jésus, c'est bien Jésus, et lui seul, qui
la veut. Les personnages qui composent
le drame de la passion, depuis les soldats
jusqu’à Hérode, tournoient autour dé lui
comme des sateUites autour d’nn soleil On
ne le saisit que lorsqu’il’ le veut ; on n’apprend de lui que ce qu’il veut bien dire ;
on ne le frappe que parce que les prophètes l’avaient annoncé d’avance dans
leurs U'vres ; on ne le cléue entre deux malfaiteurs que pour qu’il transforme pour
ceux-ci son supplice en une source de salut ; ses bourreaux ne le font mourir que
lérsque tout .est accompli — sa misssion,
la fonefetion de l’Eglise, le salut du monde ;
enfin, ceux qui l’ont aimé ne le désoendtent, de ia croix infâme au sépulcre, que
pour quTl ressïfâcite le troisième jour.
Eîrreur judiciaire? C'est trop mesquin,
trop myope. Sur le fond grisâtre de cet
an 33 il n'y a qu’une seule vérité qui ne
craint pas, ele, les erreurs et lés défaillances : l’amour de Dieq.
Et vis-à-vis de cet amour, toujours le
même, oes juges proclamant en plein vingtième siècle l'erreur judiciaire d’il y a
deux fois miJJie ansi, ne risqueraient-ito
pas de laisser subsister intacte l!a question — toujours la même, eOe aussi —
de la grande erreur d© chacun d’eux —
et de chacun dé nous — à l’égard du <rrlme du Calvaire!?
«F/OR/» in memoria dd oompmito professore Davide Jahier, per la So<^fe(tà
di Stedì Valdesi ;
Cav. Ekirioo Tron (Valombrosa) L. 50,—
21. Qwynplalne.
Il est arrivé à tout 1© monde de rencontrer des individus à FinteHigénce
éveilée, au regard profond, dont l’amitié
serait sans doute avantageuse. Mais dès
(ïü’on lies abordé, une grande illusion semble se faire jour ces personnes qu’on
aurait faeâtement élevées jusqu'aux nues,
n’ouvrent leur bouche que pour débiter
de bons mots, des saillies plus ou moins
plaisantes, des propos sans (ïueu§ ni tête.
C'est alors qu’em préférerait presque Famitiê de ceux qui vous accablent de leur sagesse et de leur philosophie, et qui ne
sauraient faire deux pas a-vec vous sans
TOUS bciuprer lé crâne d'une quantité innombrable d'expressions abstraites.
Ces Gwinplainés modernes, qui promènent à la surface du globe le rictus mo^ queur de leur esprit, ne sont cependant
pas nécessairement' si superficiels et si légers qu'ils 1© font accroire. Car il y a
souvent, derrière ce ris, un© façon, de concevoir la vie, ainsi (pie les hommes qui
la vivent, qui n’est pas du tout banalte. ^
Peut-onf en toute franchise, prendre au
sérieux le monde, les événements-qui constituent l'histoire contemporaine, les hommes qui s'entretuan't lés uns les autrés,
quittes à formuler les plus chaleureux
propos de paix, d’amitié, de compréhension imutuele ? peut-on vraiment s'apitoyer sur le sort d’une humanité qui, depuis longtemps .a volontairement pris
son parti de suivre le chemin qui mène
à la catastrophe ? Mieux vaut, infiniment,
prendre au sérieux Funique chose qm en
vaille la peine : la corruption et la condamnation sans issues, qui forment le fin
fond de tout trouble humain — et, sur
ce fond, c’est-à-dire sur ce troublé, laisser jaillir la fusée, qui, après avoir signalé de sa lumière Fexisténee de là vie,
s’éteint soudain, plongeant dans de plus
profondes ténèbres la foule informe sur
laqueiHte elle planait tout à l’heure.
Théod. B.aejia.
GLHNURES
France.
L’année 1924 a •vu la création en,
France, sous les auspices de l’Action Chrétienne en Orient, des Eglises armêniennès-évangéliques. L’Action Chrétienne en
Orient a été fondée en 1922 et cherche à
accomplir une œuvre philanthropique et
missionnaire dans le Proche-Orient ; ele
a trouvé un champ de travail en France
du fait de l’arri-vée dans ce pays de 80.000
réfugiés arméniens. De nouveaux postes
d’évangélisation ont été ouverts. Le culte
est célébré régulièrement et on compte
des écoles du dimanche dans trente-trois
l'ocaiités différentes. Quatre pasteurs consacrés et sept évangélistes sont à l’œuvre.
Les Eglises, constituées suivant le système congrégationaliste, sont groupées en
une « Union des Eglises arméniennesévangélliques de France », à la tête de laquelle se trouve un comité exécutif mixte,
comprenant des représentants de l’Action
Chrétienne en Orient et des représentants
arméniens. L’œuvre ^ soutenue en
grande partie par l’Action Chrétienne en
Orient. La (Société Evangélique de Genève y contribue généreusement. Les
Eglises cherchent de pl'us en plus à assumer elles aussi une responsabilité financière. Le budget total de l'œuvre en faveur des Arméniens en France est d’environ francs 250.000. {S. Œ. P. /.).
^
Suisse.
Les trois alliances de jeunesse évangélique : « Alliance de la jeunesse évangélique de la Suisse orientale », « Alliance
de la jeunesse ecclésiastique de lia Suisse
cent râlé » et « Fédération de la jeunes^
évangélique chrétienne» se sont réunies
en une Fédération suisse portant le nom
de « Jeune Eglise, Alliance évangélique de
jeunesse de la Suisse ». Le 3 octobre dernier, s’est tenue à Zurich l'a première Conférenœ officiellie de cette Fédération, à la(juele ont pris part 218 délégués de 15
cantons différents. La Fédération «Jeune
Eglise » comprend 308 groupes régionaux,
représentant 6.500 membres, dont 200
membres isolés. La «Jeune Eglise» se réclame de l’Eglise chrétienne, dont JésusChrist est le Chef, et travaiie: avec eUé.
(S. Œ. P. /.).
• ««
U. R. S. S.
Le SoziaUstitschewsky Westnik publie
une correspondance de Moscou, à laquelle
nous empruntons quelcpie» lignes : « Il est
intéiéssant de souligner que les prolfièmes sociaux préoccupent bien moins les
'Ì
3
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des Vallées - ^Vendrfedt ,19 Novembre 1937-5CYÏ'
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■ jetines gens d'aiijourd'hui que leurs par ■
reiits. La majorité'd© la jeunesse est portée à croine qu’il n’y a pliis de problêmiea
qu’ils sont tous résolus, qy.’il ne reste ^
plus qu’à surmonter les difficultés todi»
niques, et à écarter les causes de troubles. La jeunesse voue, maintenant, son
•attention aux sciences, aux questions techniques, aux découvertes, aux secrets de la
nature. Le problème de la paix intérieure
de lia jeunesse demeure encore un dor
maine inexploré. Il y a là bien des énigmes et bien des surprises à prévoir. Il
se peut que les bolchévistes, au cours
d’une domination de -vingt ans, aient formé une nouvelle [jeunesse, qiue oeHèei
adopte une nouvelle attitude spirituele,
différente de la nôtres la leur étant active, pratique, opiniâtre. Elè s^ble avoir
lierdu le sens profond des questions sociales et morales... Il faut pourtant admettre que lés bolfehé-vistes, avec leurs
méthodes ' dictatoriales, sont parvenus à
refouler à l’intérieur bien des tendances
purement humanitaires de la jeunesse, et
à habituer celle-ci à une imitation, devenue naturelte, dans le domaine de la politique... ». (S. I. U. C. J. G.).
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Dimanche, 21 courant à 20 heures, aura lieu à la Salle Unioniste, une
« Soirée Vaudoise ». On y entendra la lecture de poesies en patois par l’iauteur
M. Paul Bertin. Tout lé public est cordialement invité à cette soirée, R.
LA TOUR. La Société d’étudiants la
« Rdziglia » a commencé ses (lances jeudi
soir, 11 novembre,. I^e membre O. Coïffson
nous présenta un travail sur la nécessité
de travailler à xm aspect particulier du
folklore vaudois, c’est-à-diir© le dialecte :
et nous donne quelques conseils pour que
ce travail, point facile, puisse être commencé. Ensuite le président, Auguste Armand-Hugon, lit une communication sur
un évènement historique : « Le mieurtre
de l’inquisiteur A. Pavonio en 1374 ».
Après quoi, il expose le programme d’activité pour la nouvelle année et exhorte
les membres à remplir avec passion leurs
devoirs de membres de la Société.
Ensuite M. le prof. Attilio JaUa, M. le
pasteur Jules Tron et M. le prof. Théophile
Pons, adressent aux membres de la Société
quelques paroles pour manifester leur satisfaction et donner qudquBS encourage
ments et conseÜB.
LYON. Le dimanche 24 octobre, notine
Groupe Vaudois « Pierre Valdo » a eu sa
première réunion après les vacances d'été.
A notre grand regret, plusieurs de nos
membres n’étaient pas présents, mais
nous avons eu la joie d’avoir au milieu
de nous notre cher vice-président, M. Bonnet. C’est lui qui, par une fervente prière,demande à Dieu de bénir notre rencontre.
Puis M.lle Bert lit dans Saint Luc, chapitre VI, V. 20-26 et nous fait remarquer!
que, d'après Jésus, ceux qui font partie
du royaume de Dieu ne sont pas les puissants, les rassasiés des biens de ce monde
et les acclamés par la foule, mais les hum-a
bles, les pauvres et les persécutés.
Ensuite, M.lle Bert évoque le souvenir
d’un fidète serviteur du Christ, le «Barba »
vaudois Martin Gonin, qui, pour sa foi et
son zèle pour le Maître, d'ut subir le martyre à Grenoble, en 1536.
Après le chant d’un cantiqiüe, M. Bonnet nous adresse un touchant message. Il
nous dit d’abord quîil est très heureux
de se retrouver enfin, parmi nous et il remercie chaleureusement les présents pour
leur témoignage de sympathie chrétienne
pendant sa maladie. Il rappdle ensuite
• le devoir que notis avons en tant que chrétiens et Vaudois de démcmtrer notr;e reconnaissance envers Dieu et no|tre Sauveur par une vie consacrée à ^avancement
de son Règne.
Notre réunion se termanie par le chant
d’un cantique suivi d’un court mæaageide
M. Sibdlie et d’une prière de M.]ie Bert.
NAPLES. L’Eglise Vaudoise de Naples
a perdu un de ses meilleurs membres.
M. Henri Ribet,-frère du major Jean^Ribet, médaile ' d’or, est décédé le soir du
31 octobre. Depuis de longues années ü
s’était établi à Naplteg, comme directeur
d'une fabrique de chocolat, 11 alla aussii à
Benevento en diriger une autre, mais
après quelque temps il retourna à Naples.
Vaudois de la vieille irodiie, il s’est toujours intéressé à son Eglise, et pendant
quelque temps il fit même partie du Coo>
seil d’Eglise, en qualité de diacre. Resté
veuf, avec quatre filles, il' en perdit une
à Beinevento, et avec les trois autres, dont
l’aînée est maîtr,esse dans l’école évang!^
liiqfue de Via Cimbri, 8, il piassa son temps
entre son travail, sa maison et son Eglise.
On pouvait le voir toujours à sa place
aux cultes, donnant un bel' exemi)le a tous.
L’été dernier il fut indisposé et dut faire
une cure, mais les premierls froids te trouvant encore im peu faible et pas bien
rétabli, l’obligèrent à' s’aliter, et une pneumonie galopante en qiuelq)ues jours le
porta à la tombe. Le dernier jour, 31 octobre, ne pouvant presque plus parler, il
Écouta avec attention la lecture du Psaume XXIII et la prière faite par te pasteur M. Moreschini, et apiiès deux heures il rendit sa belle âme à Dieu, laissent ses trois .filles dans la douleur.,,
A celles-ci et aux nombreux parents des
Vallées, et surtout du Pomaret, son lieu
de naissance, notee fratomeHle sympathie.
« C’est moi qui vous console », dit te
Seigneur aux affligés. H.
PIGNEROL. {Retardée). Dimanche, 24 octobre dernier, notre temple était bondé
comme dans les grandes occasions. Après
le culte, la nombreuse assemblée a voulu
témoigner à M.me et à M. Marauda, pasteur, la reconnaissance et Faffiectioni de
l’Eglise pour le ministère apprécié et béni
qu’ils ont exercé, pendant vingt-cinq années consécutives, au sein de notre congrégation. Un souvenir d’une utilité pratique leur a été offert et le doyen du
Cbnsistoire, M. Charleis Pons, le diacre
M. Costabello et le prof. Giovanni Rostagno, se faisant les interprètes des sentiinenits des membres du Consistoire et de
l’assemblée, ont remercié M.me est M. Marauda pour leur travail' fidèle et ont exprimé le vœu qui, devant Dieu, est un©
prière, qu’ils puissent pendant de longues années encore, déplosœr leur bienfaisante activité au milieu de nous.
Après le chant d’un chœur exécuté par
la Chorale sous la direction de M. Vicino,
M. Marauda, visiblement ému, a remercié
rassemblée pour te touchant témoignage
d'affection dont il avait été l’objet. X.
PRAMOL. Le culte du dimanche 24 octobre a été particulièrement consacré aux
enfants, à l’occasion de l’inauguration de
l’école du dimanche et des écoles élémentaires. Les enfants présents, accompagnés
de quelques maîtraisses, étaient nombreux
et nous avons demandé à Dieu de noua
donner à tous un «cœur sage ét intelligent ».
★ Dimanche dernier, la commémoration
de la Réfprme a été fait© au culte du matin et dans une réunion du soir, suivie
par des projections luraineuses, au cours
de laquelle notre attention a été fixée surtout sur la personne et sur l’oeuvre de
Martin Luther.
★ Le temple a subi des n^jarations qui
ont bien contribué À li’améliorer. Merci à
ceux qui noxis ont déjà aidés et à ceux qui
nous aideront encore à en. payer les frais.
ÏÎJT
Théologie : il parte^dœ «¡scribes», c’est-à<Kre, dans le meilteur senB de ce mot, de
« Ministres de la Parole » il dit que ces
Ikliniatres doivent être « instruits pour te
.JRoyaume de Dieu », indiquant ainsi daiHement la nécessité de la cuJsture pour
qui veulent exercer la ministère; et
il dit quel usage ces Ministres doivent
faire de la culture qfu’üs accumulent, comme un trésor, pendant tes années d’étudies : en tirer des chcses anciennes et
'^urtant toujours nouveUes.
■’•ÿf ïje Modérateur évoque ensuite là personnalité du prof. Giovanni Rostagno, qui
toujours été présent à csette cérémonie,
Tdepuis qu’elle a commencé à avoir Meu
ROME. Faculté de Tltédogie. L’inauguration de la 83® année académique a eu
lieu avec la solennité habituelle, te 11 novembre, à 5 h. 30 du 80ÜV
L'Aufa Magna était déjà pleine d'un
public choisi quand le Modénatefur, qui
présidait, ouvrit la cérémonie par le culte.
Après la llecture de la Parolte de Dieu et
ta pnière élevée par te prof. David Bosio,
i^e Modérateur prononoe une courte e’t
substantiel© méditation sur le texte Matthieu XIII, 52. Ce verset æmbte tout indiqué pour Fouvertuire d’une Ecdte de
¡dans te nouvel édifice de la Faculté de
-™iLe dimanche suivant, !14 courant, àj
La réunion du soir'au Centre, un autré^
puissant rnessager de l’Eteniel, notre sœur
en Christ Létizia lotti, originaire de Reggio EmiKa, a touché bien des cœurs, en
nous racontant les cihoiSQS merveUlIjeiusBB
que Dieu a faites pour elte ét veut faire
podr tous ses enfants. Nous remercions
très vivement notre visiteuse pour la coi^'
laboration qu'eRe nous a promise. ' * -t> ;
A ★ Départs. Dans Tespiace de trois jours^ :
notre quartier de l’Envers a perdlu, pour
ici-bas, deux belles figures de ’femmiKi
croyantes : Suzanne Favat me Charhonmer, décédée à Buffa, te 25 octobre, dans
sa 76® année, et Madeleine Cfonmt née
[Rome, et qui est encore présent par la
/ pensée en ce moment même ; et il préi sente te successeur du prof. Rostagno, te
|prof.
f. Giovanni Miegge^ auquel il adre^e
une cordîate bienvenue, M donnant ensuite
la parole pour te discours d’inauguration.
Le prof. Giovanni Miegge traite te su- jet : « Nature et dignité de la Thédogie ».
Une analyse de Eidée de théollogie, de ses
origines grecques, à ’ travers la scolastique et la Réforme;, jusqu’à Schleiermacher
et à Barth, conduit le conférencier à M
définition de la théologie, qu’il propose;:
« La théologie est la réflexion critiqjue de
l’Eglise sur eUe-raêmfe, dans le sentiment
de sa mission et de sa responsahilité ».
Cétte définition modeste et prudente, fait
droit à la dignité réelle de la théologie,
qui est tout autant sicâientifique que religieuse, disons mieuis, ecclésiastique. L’Orateur termine en soulignant l’importance
de la thédlcgie pour l’Eglise,.
Avant de clOre la cérémonie, te Modérateur communique qu’il a envoyé aU
nom de la Faculté un télégramme de GoU.haits à Sa Majesté le Roi et Empereur,
dont c’est l’anniversaire. Le Roi a daigné faire répondre tout die suite. La
lecture de la réponse royale est saluée de
vifs applaudiissemmts. La séance est terminée par la bértediotion. X.
SAINT-GERMAIN. Jeudi, 4 novembre,
a été célébré te tnariage de Guiâo Cgmba,
des Martinats et de Hélène Avcïïiâet, des
Garoussins. Que le Père célest,e eoiit tou'jours te guide et le conseiller des jeunes
époux.
•A- ASILE -DES VIEILLARDS. Dimanche, 14 courant, une bien touchante cérémonie s’y déroula. Il s’agissait de faire
les adieux à la directrice Sœur Léonie
StaUé, qui, après deux ans et demi d’un
travail fidèle, dévoué et partout abondamment béni, doit nous quitter pour répondre à l’appel que vient de lui adresser
le Comité de la « Maison Vaudoise dies Diaconesses». Sœur Léonie va partir incessamment pour aUer prendre la direction
de l’Asile des VieiUards de Vittoria (Sicüfe).
A 17 h. 30 (heure du cuite quotidien),
toute la grande famille, au nombre d’environ quatre-vingt dix personnes, se trouvait réunie dans la vaste salle du réfectoire, ornée de fteurs et de verdure. Après
une allocution fort appropriée à la circonst|ance prononcée par l'aumônieT M. le pasteur G. Bertin, le Directeur prit la parole, et au nom du Comité comme au nom
de tous les hospitalisés, remercia chaleureusement Sœur Léonie, la priant d’aooepter un petit souvmir tangiMe comme
signe d© nota© vive et profonde reconnaissance. L’un des «iricoverati » se leva
aussi pour exprimer les mêmes sentiments de gratitude. Sœur Léonte peut
donc être assurée que nous l'accompagnons de nos meilleurs vœux et de nos
prières dans son nouveau champ d'activité. B. S.'
VILLAR. Visites. Nous gardons un profond souvenir de la visite du prof. M. Jean
Rosta^io (jui, de Kgnerol[ est venu présider notre culte du 7 novembre, et nous
a adressé, en cette occasion, un remuant
appel à sai^r par un© franche ctwiversioin
le salut que Dieu nous offre en Jésu^
Ghrii^ Nous renouveions au prof. Rostagno l’expression de notre reconnaissa'nce
et demandons à Dieu... de te garder longtemps au« sein de nos chères Vallées.
Wi/ »
--Í
Rivcàre, de Foin-menUi décédée le 28 octobre, à l’âge de 82 ans. ^ ,,f,
Que le Dieu des cansoJations soit avec
les familtes aflPligées et tout paTtioulièr&ment avec cseux qui ont dû se séparer
après presque un demi siècle, de leurs compagnes providentielles.
Nous exprimons aussi notre sympathie
à la veuve et aux enfants dé J. Chanforan, ex-diacre de notre quartier du Senre,
décédé au Refuge, en octobre dfeniier.
'k Nouveau Foyer., he 30 octobre, nous
avons eu la jode de célébrer le mariage de
Charles Enrnrnmd Gmnet feu Paul, de
Pourracira, avec Aime Elvira Compère
d’Eugène. Nos vœux de vrai bonheur acn
compagnent ces époux.
★ Baptême. Notre première réunion d'hiver, à la Piantà, a été iréjoui© par la célébration du baptême d’une charmante
petite, Alma Bonjour de David et Annie
Catalin. Que Dieu accorde à parents, parrain et marraine d'être fii^ies jusqu’au
bout aux engagements qu’ils ont pris devant Lui.
PERSONALIA.
Nous exprimons à Madame Pesatori et %
ses enfants, ai,risi qu’à Mrmée du SaJut,
noB plus vives condoléances pour la mort
du major .Mario Pesatori, chef d|e FArmée
du SalUt en Italie.
« « «
Nous avons appris avec joie que M. le
chev. E. Ayassiot, podestat de iMs&ma
S. Ciovcmni et membre de la Commission
des Institutions Hospitalières Vaudoises, a
été nommé commandeur de la Couronne
d’Italie. Nous le feUcîtcns pour cette dis^
tinetion, que lui a mérité son activité désintéressée.
Les Livres.
Charles Gilbert ; Dieu parle. — Peyponr
net, Paris. — Prix : 15 francs.
. La nécessité de l’étude de la Bible est
sentie plus que jamais. Voici un ouvrage
qui se propose de faire connaître, dons
ses grandes Ügnies, te contenu du Livre.
A cq but il en donne un résumé forcément inaanplet, mais suffisant à esquis"
ser lés principales étapes de Hiistoire du
peuple hébreu, depuis Abraham jusqu’à
Kavènement de Jésus.
Après l’histoire des patriarches, voici la
servitude en Egypte suivi© de la discipline au désert. Moïse ^ le héros de cette
période, l'a proclamation du décallogue tel
eist le fait central •
Suit la conquête dé la Terre Prom^ ; l'ère héroïque de la raoa hébriüque commence ; sa force résidé
dans l’obéissance aux commandements du
Trèsr-Haut. S’il n’y a pas d’autorité centrale, ü y a pourtant tes Juges, qui servent de lien entre tes tribus. Samuel tes
dépasse tous en grandeur. Mais mèferé
tout son prestige il ne réussit pas à détourner les Israélites de Tînsta'uration <te
la royauté. Avec la royauté Israël atteint
l’apogée de sa grandeur, sous David et 8ar
Ibmon. Mais la décadence ne tarde pas à
se manifester. Cette période est marqaée
par l’apparition de grands prophètes : Elîe
et £3teée, Ësaïe et Jértenie. Et nous void
à la captivité et puis à la restauration.
C’est avec la restauratitei de Jérusatem
Mm
4
'■^ ' > ; .v:
et ‘du Temple que se'^ termine FAnciein
yeetament.. LinterviiMe de quatre cents
ans, qui s’éeouJe entre ce rétahlisBemeiit
et, te naissance de Jésua-Christ est passé
sous silence dans la Biblte, mais n'est pas
sans intérêt pour nous, car c'est ajlors que
ae iwma |a natkm juive tdfe qu’eflllie est
dépeinte dans le Nouveau Testamient» c’est
atere que surirent les partis des Pharitriens et des Sadducéeais, qu’on fonda les
synagogues et le Sanhédrin, cour d'appel'
pour toutes lés questfons judiciaires et reHgiaûseS. Un' seul ctepitre est consacré à
Jésus-Christ et un -autre aux Actes des
Apôtres.
L’auteur termine son beau livre, qpe
nous recomriîandons viviement, en rappelant .que la vaîeur de la lecture biblique
dépend du mobilfe qui nous y pousse : si
on Kt la Bible dans le but d’y trouver
une base pour une théorie quelconqiue,
de prouver un point thêologique, d’étudî«r des faits historiques, géoJogiqnjies, archéologiques,' sa lecture n’a point de var
leur. La Bible n’ouvre ses trésors qu'au
chercheur sincère qui, Fesprit ouvert, la
lit pour mieux connaître les réalités spirituelles et la volonté de Dieu, source de
bout être. R.
*» »■ »
Cawri Giovaimli. — Tipografia Alpdna,
Torre Pelîice. — Prix ; L. 1,5G.
n s'agit du recueil de cinquante-sept
chansons publiée sous les auspices de la
Fédération Juvénile Vaudoiae. La préface,
due au pasteur E. Eostan, nous informe
le but du chansonnier est « d'offrir
à la jeunesse vaiudoise un certain nombre de chants dont l'inspiration et les paroles puissent servir à nos Unions». Il
faut natureltement connaître la mélodie
^ ces chansons, dont vingt sont ai itati^, trente-six en français et une en, patois, car la musique ne les accompagne
pas. En attendant donc d'avoir un chaj>
sarmier complet avec musique, nous donnons la bienvenue au petit voltime des
«iCanti GiovaniK», Il nous faut être reco^ais^nts à la Fédération Juvénile Vaudoise et à M. Rostan, qui nous ont donné
^ utile répertoire de chansons. Puisse-t-il
être accueilJS avec sympathie par toute la
jeunesse vairioise : il contribuera sans
doute a te vie et à te franche gaîté de
nos réunions de jeunea R.
Mm Cliréte vaoMs
£( CoflVtgno aanocl.
C’est avec un sentifflent de profonde reconnaissance à Dieu, que nous avons constaté le succès vraiment réjouissant du
«Convegno» Annuel des Unions Chrétiennes Vaudoises, qui eut lieu à SaintJean, le l®*" Novembre. Malgré le mau*
vais temps, malgré tes difficultés et les
obstacles, cette importante Conférence de
la jeunesse unioniste non seulement réunit un bon nombre de repréœntants des
Unions des Vallées (à peu près 50), mais
eBe fut surtout remarquable par le sentiment de foi, de consécration, de confiance
qui l'inspira, par la ferme volonté d’action qu'elle manifesta à plusieurs reprises, en vue de Favancement du Règne de
Dieu. Le culj;e, présidé par le pasteur
L. Rivoira, indiquant te pureté diu coeur
et la loyauté de la vie chrétienne nomme
condîtians nécessaires pour entendre et
comprendre tes ordres de Dieu, fut une
exœlîente intrcxiuctian au « Convegno »,
ainsi que les nombretux messages rappelant par des termie© éloquents ïe but admirable des Umbns Chrétiennes et leur
devoir envers Dieu, envers l'Eglise, envers les hommes frères (M. L. Marauda,
vice-modéraiteur, pasteurs Del Pieeeo, Peyronel, doct. Janni, doct. Meynier, Guido
Miegge, G. Rivoir, Ghetti, au nom dès
Ui €, J. G. du Piémont, ing. E. Eynard
etc., etc,). Par suite de TabseiKæ forcée
du président du Groupe, M, Guido Rivoir,
^transféré récemment à la direction de l’Eghse de Lugano oe fut te vice-président,
M. Attilio Jalla, qui lut le rapport annuel
du Comité, auquel le caissier, M. Margiunti, ajouta tes indications du bilan.
Malgré les nombreuses difficultés, te» 24
ünicns de Groupe dévelopi)èrent régulièrement leur activité durant l’anné© passée,. selon leur caractère d'UMons étroitemant Kées à leurs Eglises. Un sentimeîït
de vive reconnaissance fut exprimé à
M. Rivoir pour son travail fidèle et efficace. Après un intéressant échange d'idées
L^'Echo des Vallées - Vendredi 19 Novembre 1937-XVI
shu- Fœuvre du Groupe et de son Comité, M. Jalte exposa le programmie d'action pour Fannée prochaine, indiquant les
trois 'livres très récents, lenvoyés aux
Unions pour la préparation de leurs séances : U'tt&mo interîore, de Verri, pour tes
études bibliques;: le miagniflque livre de
Foot, La mia vita è ammanta ierî, pour
~ tes études religieuses : VHMoire des Fa'Mdois, du prof. Ermest Comba, pour les études d’histoire religieuse. La coHiaboration
pratique active et dévouée avec l’EgliSe,
sous la direction du Pasteur, fut indiquée
avec insistance comme te point central de
l’action extérieure.
Enfin on procéda à Féilection du Comité
cte Groupe. Les membres de l’ancien Comité, MM. A. Jalla, Long, Lageard, r ayant
pa pu, pour différentes raisons, reprendre leur travail, celui-ci résulta complètement renouvelé et formé comme suit : président M. L. Rivoira, pasteUT;; caiisiaièor
M. H. Margiunti, membres Iivan Godlino,
Edouard Aime, Attilio Boxmous, G. CottaMorandini, R. Jouve, pasteur Robert Jahier, doct. R. Meymet.
Les représentante des Unions de Jeunes Filles, réunies au Congrès à Saint-Jean
ce même jour, qui déjà te matin avaient
pris part au culte de M. Rivoira, l’aprèsmidi se joignirent aux jeunes gens pour
entendre deux méditations vraiment remarquables comme contenu et comme inspiration, celle du pasteur R. Jahier, sur
tes expériences spirituelles des Unions
Chrétiennes, et celte de M. H. Margiunti,
sltcr ce que Dieu attend de chacun de
nous. Une ardente prière du pasteur
Achilte Deodato, un chant vigoureusement
enlevé, conclurent la réunion, iqpui aura certainement une vive influence sur tous les
présents.
Nous voulons remercier trfe chaude-,
ment tes deux Unions de Saint-Jean polar
Faccueil si affectueux par léq|uel elles
contribuèrent d’une façon efficace au bon
succès de la journée. A. J.
1,^ LÉ des Vaudois des Ltats-Unis.
Souscriptions
pour Us isDvres de l’Eglise Vaudoise d’iialle.
1936-1G37.
NEW-YORK ET ENVIRONS.
(7/7® Listes).
Collecteur : Benjamin Pons.
Louise Peyrot-Pons, $ 1 - Henri Ghigo,
1 - Judith Nancoz, 1 - Benjamin et Lydie
Pons, 2 - Louis Peyrot, 1 - Emile Peyrot,
1. — Total $ 7.
Collecteur : Josué Tr<m.
Jean et Henriette Grill; $ 2 - Catherine
Pferrou, 1 - Olga Him, 1 - Henri Menusan,
1 - Marie J. Multare, 1 - AttiMo Paschetto
(1936 et 1937), 2 - Humbert Gay, 1 Henri Tron, 1 - Emmanuel Tron, 1 - Josué Tron,- 1. — Total $ 12.
Collectrice : AHce Duvoistm.
Henri et Marguerite Pons, $ 2 - Jean
Coïsson, 1 - Isola Charbonnier, 1 - Marthe Salomon, 1 - Albertine Jahier, 1 - Delphine Pascal, 1 - Céline Lageard, 1 - Adeline Barolin, 1 - Mme Cardon, 1 - Edwi
Long, 1 - Edmond Long, 1 - Célestine
Grill, 1 - Hélène Martinat, 1 - Clémentine
Rostan, 1 - Matliüde Lancl'air, 1 - Jeanne
Strom, 1 - Alice Duvoisin, 3. — Total' $ 20.
Collectrice : PaoMne Costabel.
Florentine Paul, $ 1 - Louise Durand, 1
- Marguerite Vigliehno, 1 - Suzanne Jar
hier, 1 - Emma Noce, 1 - Joséphine Fa?
vat, 1 - Catherine Favat, 1 - Alèxandra
Costabe}, 1 - Adiète Jahier, 1 - HermêlSne
Domaine, 1 - Jeanne Malanot, 1 - Jemiy
Poët, 1 - Emily Hugon, i - Emma Beiux,
1 - Edvy Long, 1 - Louise Viglielma, 1 Fanny Buffa* 1 - Rév. A. Stasio, 1 - Robert Michelin, 1 - Ii.na Bounousi, 1 Jeanne Pons, 1 - PauKne Costabel, 1. —
Total $ 22.
• ••
Filippo Bemporad, $^1 - Guglielmo et
Minetta Annibali (par P. G.), 2 —
Total $ 3. P. G.
llbonii«iii«filt psyés «I dont.
(Le don est entre parenthèses}.
1988 : Sitenzi-Miegge, Roma (5) - Vieino-Giovanni, S. Secondo di Pineroloi, 1937
- Vinay Onorato, Castedlanza, 1937 - Marie
Davit, Torre P^ice, 1937 (2) - Geymonat Paul feu Paid, Bobbio Felice, 1937
- Prof. Mario Mazzolani, Anvers, et 1937
(2) - Vigna Giacomo, Torino (2) - Audi
sio Rachel, Lausanne (2)_- Davit Lunati,
Mirafiori-Torino (5) Rivoira Giacomo,
Roma, 1937 r Lonèr Ernesto, Milano, 1936
et 1937 (5) - Antonelii Azibert, Marseille
(20) - Bounous Enrico, Roma (10) - Gay
Jacqueline yeuve Paschetto, Prarostino,
1936 - Arnoullet Roberto, Milano, 1(937 Saloimn Auguste, New-York - Subdia Bartolomeo, Abbadia Albina, 2® semestre 1937
et l®“" semestre 19^ - Comba Arnaldo, Bergamo (5) - Fuhrmann Aldo, Omegna (!10)
Mairtinat Alexis, Baratier (4,35) - Verme
M. , Givors-Rhòne (26) - Jaubert L, Hyères,
Var, 2® semestre 1937 et 1«® semestre 1938
(1) - Shaw J. F., Torino - Rostagno-Gay
Marianna, S, Secondo di Pinerdo (1) f
Rostan Sofia, Torino - Revel Luigi, Luserna S. Giovanni (5) - Gay prof. Arturo,
Lyon (6) - Tron Vafentina, Genova - Prof.
Tron Emanuete, Nicosia - Prof. Trigi Bni*
lio, Vercehi - Giordan Ida, Genova - Rostaing Frida, Torino, et 1936-1937 (3) Châtelain Claire, Pinierdo - BoMrini-Gay,
Torino (2) - -&iarone Elisa, B'rooldlyn,
N. Y., 1936-1937 (12) - Aloesio Maria,
Sant’Erasmo, Alassio - Clot Adèlte née PeyroHiel. Rjdaretto, 1937 (2) - GuglieiLmet
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