1
% SoigMite-sixiême année - Anno Vin*
28 Févrièr 1980
N* 7
iéf-i
m
58
8
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT)
tuile (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Per a*
L. 10,—
. 24,—
. 22,—
Peor 6 mois
6,
12,
Ob s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. ie Pasteur Jblîs T»on * Torre Peliice
— pour i’Admbsistration, au Bureau du iouraal, Via Arnaud, N» 31
- Torre Peliice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 90 centimes, sauf ceux du commencement
de l’attuée.
«V lEi Hnméro: esntimee «u
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...« diifnes de louang-es. occupeait vos pensées (Phil. IV, 8).
8
s
3
H
I
I
H
►
<
g
f
>
8
3
s
RÉ:
mpr
POUR LA VIE INTÉRIEURE
où TROUVERONS-NOUS
FORCE ET LUMIÈRE ?
Dieu lui-même nous signale la source.
En donnant à Josué l’ordre de poursuivre
l’œuvre de conquête commencée par Mo'se,
fl dàt : « ...prends soin d’agir cotnformémient à toute la loi que Mbifee, mon serviteur, t’a prescrite ; ne t’en détourne ni
à droite, ni à gauche, afin que tu réussisseis dans tous ce que tu entreprendras.
Que ce livre de la loi ¡ne s’éloigne point
de ta bouche ; médite-le jour et nuit, aie
soin d’agir conformément à tout ce qui y
est écrit, car alors tu réussiras dans tes
entreprises, alors tu Seras heureux ».
« Si vous savez chercher dans l’Ecriture,
a dit un éminent père de l’Eglise, les secours qu’elle vous offre, vous aurez les lumières de l’esprit pour vous éclairer ».
La méditation de l’Ecriture Sainte est la
voie la plus sûre pour nous faire trouver
tout ce qu’il mous importe de savoir, en
quel état qu’il ait plu à la Providence.
de nous placer. Il n’est point de règles
pour les moindres circonstances de notre
vie que nous ne rencontrions dams ce livre. Il nous offre de plus, dans toutes les
actions, les saints personnages, comme des
images vivantes que Dieu met devant nœ
yéoxritfifn de nous apprendre la manière
de l’honorer et de le servir convenablement.
Dès qu’en néglige la lecture de nos divines Ecritures, dès qu’on li’éprouve plifö
de goût pour ce pain céleste, on devient
un arbre stérile ; mais si l’on en fait sa
nourriture habituelle, si on la goûte chaque jour davantage, on ne tarde pas à
porter des fruits abondants, comme l’arbre planté au bord d’une eau courante.
* î}:
Le 10 décembre 1520 Luther brûlait, à
Wittemberg, la bulle par laquelle le Pape
le meniaçait d’excommunication, s’il ne venait pas se livrer à lui, à Rome, dans les
soixante jours. Le lendemain il écrivait à
Staupitz, effrayé de sa hardieæe : « J’ai
d'’abord tremblé et prié : mais aujourd’hui
je suis heureux et je ne crois pas avoir,
dans toute ma vie, ressenti une pareille
joie ! ».
Le 26 mars 1521, il reçut une citation
de Charles-Quint à comparaître devant la
diète impériale réunie à Worms. Les supplications de ses amis, qui redoutaient le
sort de Jean Huîs, ne purent vaincre son
inébranlable résolution de se rendre à
l’appel de l’Empereur. « J’entreiai dans
Worms, quand même il y aurait autant de
diables dans la ville que de tuiles sur les
toits ». Sommé de rétracter les doctrines
qu’il avait enseignées, il fit cette dédaratitm solen»eile devant la diète : « Je suis
dominé par lœ Saintes Ecritures ; ma
conscience est liée par la Parole de Dieu ».
Et au müieu du tumulte soulevé par ces
paroles, il s’écria encore : « Dieu me soit
en aide ! ».
Le psaJmiste avait dit ; « Je m’assure
en Dieu; je ne crains rien; que me.fe-.
rait l’homme ? ».
On connaît Josué Janavel surtout comme
grand chef militaire. Ses « Instructions »
aux hères de la Glorieuse Rentrée révèlent aussi sa forte piété. « Voyant donc
que vous êtes remplis de zèle et de courage pour allumer le flambeau de la vraie
lumière de l’Evangile dans le lieu de Votre
«aisance, où jamais l’Eglise du Seigneur
n’a été réduite à une si grande extrémité,
comme à présent, — mais nos péchés en
sont la véritable cause, — ü faut donc
s’humilier tous les jours de pliis en plus
devant Dieu et lui demander pardon de
bon cœur de tant de péchés que nous
avons commfâ et commettons contre sa
sainte majesté, et parce que ç’a toujours
été par petit nombre que l’Eglise du Seigneur s'est maintenue en ces endroits,
j’œpèfe que vous serez encore le petit
nombre dont Dieu voudra se servir derechef pour allumer le vrai chandelier daais
notre patrie.
« Et quand vous sera arrivé quelque inconvénient non favorable, il faut avoir
bonne patience et redoubler votre courage
de telle manière qu’il n’y ait rien de piîis
ferme que votre foi en Dieu. Ainsi faisant
ne doutez point que le Seigneur ne vous
conserve et ne fasse réxzssir tous vos bons
desseins à sa gloire et à l’avancement du
règne de Jésus Christ.
« Premièrement, il faut tous, tant que
vous êtes, mettre les genoux à terre, lever
les yeux et les mains au ciel, le cœur et
l’âme à Dieu par des ardentes prières.
afin qu’il vous donne son Saint-Esprit et
tout ce qui est nécessaire pour une si excdlente entreprise, et qu’il mette en vos
cœurs de nommer les plus capable de commandemens et de conduites.
« Le soir étant venu, vous voœ rassemblerez tous pour adresser votre prière à
Dieu. 11 vous faut profiter des saintes exhortations de messieurs les ministres, de
même que- des conseils des messieurs qui
se chargent de votre couiduite, afin que
Dieu vous mette au cœur une bonne intention pour lui être agréables et maiii>
tenir son Eglise. Soyez ardents à la prière,
surtout dans le combat, afin que, si Dieu
vous retire par cas et accident suibdt, ü
vous reçoive en grâce en vous retirant en
son paradis... ».
Un critique militaire a écrit au sujet
des Waïudois du »temps où ils étaient « sous
la croix » : « Ces pratiques religieuses que
les Vaudois n’ont jamais négligées on ne
pourra assez dire l’influence qu’elles eurent sur leurs qualités morales et sur les
œuvres qu’ils accomplissent. Leur foi inébranlable est pour eux la source de cette
constance et de ce courage sublime qui
jgrée les héros ».
■
(3® article).
Nous nous proposons de faire aujourd’hui un rapprochement entre « l’état de
l’Instruction aux Vallées » du moment actuel et celui de la seconde moitié du siècle dernier ; rapprochement qui va nécessairement nous suggérer les quelques remarques que vous lirez plus loin.
Nous n’avans pas grand’chose à relever
au sujet de l’iinstruction élémentaire, surtout parce que nous manquons' de données
un peu prédses toudiant nos écoles d’aujourd’hui. Je dis improprement nos écoles,
vu qu’il n’y a plus d'écolœ élémentaires
« vaudo’ses » proprement dites ein dehors
des quelques petites écoles facultatives
maintenues par les Consistoires. Mais nous
sommes un peu mieux renseignés sur nos
écoles du passé. Les statistiques de 1866
donnent pour nos 180 écoles primaires des
Vallées (une école iiour chaque 111 habitants!), un total de 3.750 élèves; celles
de 1870, 4.240 élèves, et cela sur une population vaudioise d’environ 20.000 âmes,
il en r&ulte que notre population scolaire
représentait plus du 20 0/0 de la popular
tion totale, al'ors que la moyenne de fréquentatioin n’était pour la ville de Turii^
elle-même — la première en Italie pour
l’instruction — que du 15 0/0.
Si cela peut vous intéresser, j’ajouterai
que nos écoles de l’Evangélisation avaient,
en 1869, 1.640 élèves, dont un gros tiers,
au moins, appartenant à des familles catholiques. Je présume que, quelques années plus tard, nos écoles de l’Evaugélisation ont dépassé les 2.000 élèves.
Nous manquons de données précises, disions-inous, pour établir, avec quelque approximation, le chiffre des élèves vaudois
de nos écoles élémentaires d’aujourd’hui ;
mais nous inclinons à croire qu(il est en
sensible diminution sur les sitatistiques de
jadis, diminution propoertnonnée à la diminution de notre population même. Toutes
mos petites écoles ont moins d'élèves que
par le passé ; plusieurs d’entre elles —
chez nous oomme partout ailleurs — ont
été fermées, supprimées, et nous en gémissons tous. A propos, je serais' curieux
de connaître le résultat immédiat de ces
suppressions au point de vue de « l’analphabétisme». Il fut un temps — et nous
n’allons même pas remonter aux persécutions — où ks Vallées n’avaient point, ou
presque pas, d’illettrés; en est-il encore
de même en 1930, surtout dans les hameainc les plus reculés de nos montagnes ?
Y a-t-il progrès' ou recul en fait d’instruction des massœ ? Qui pourrait nous remseigner là-dessus ?
Mais, c’est plutôt en matière d’instruction secondaire que nous désirons faire des
rapprochements entre le présent et le
paœé, j’entends le passé de la seconde moitié du siècle dernier. En 1870, lit-on dans
le Rapport de la Table au Synode, l’instruction secondaire a été suivie par un total
de 230 élèves, répartis comme suit : Ecole
Latine, 23 ; Collège, 89 ; Ecole Normale,
39 ; Ecole Supérieure des Jeunes Filles, 78.
La population vaudoise des Vallées étant,
disions-nous plus haut, d’environ 20.000
âmes, cela nous' donne une moyenne « d'étudiants secondaires » de plus du 1 pour
cent sur la totalité de la population, un
pourcentage extraordinairement élevé, incontestablement supérieur à celui de toute
autre région de notre patrie. N’y avait-il
pas lieu d’en être fiers?
Voyons mainten'ant ' les statistique de
60 ans plus 'tard, soit celles de l’année en
cours : une centaine d’élèves au Cdlège,
une vingtaine à l’Ecole Latine ; 120 élève
en 'tout ! Il y a loin de 120 à 230 ! J’ajouterai, si vous voulez, uine dizaine, peutêtre moins, de jeune fille vaudoise fréquentant l’Institut Magistral de Pignerol.
Et nous voilà .à 130. Mais je vous prie
d’observer que le 230 de 1870 étaient vaudois dans leur totalité, ou peu s’en faut ;
tandis que sur le 120 de nos école secondaire d’aujourd’hui, un bon quart est formé d’élèves qui ne sont ni vaudois, ni mê
me pas vaudois d’adoption. D’où il résulte
que le Vaudois de Vallée donnent, à
l’heure actuelle, un peu moins de 100 élève aux école secondaire qui nous restent.
Voilà le fait dans toute jsa crudité, j’allais dire dans toute sa gravité. Plaidez
pourtant le circonstance atténuantes :
la cherté de livre et de taxes scolaire,
la suppressiian de notre Ecole Normale
mixte, etc., il n’en demeure pas moins que
nous somme en présence d’un recul et
quel recul ! Et il ne sa'urait en être autrement : nos gens de la campagne ne font
plus guère étudier leurs enfants ; un bon
tiers de nos paroisse — et non pas toutes
de plus pauvre —^ne donnent plus \in
seul élève au Collège, ni à TEoole Latine,
et pas davantage aux école secondaire
de Pignerol ; un autre tiers en donne peu,
beaucoup trop peu, eu égard à ce qu’on
pourrait raisonnablement fournir. Et surtout ne dite pas que c’et parce que ne
bonne famiUes de la campagne ne sont
plus en meure d’affroniter le dépense
qu’occasionnent le étude, car leur situation économique et, en général, bien meilleure qu’il y a 60 ans. Non, il y a autre
chœe : c’et l’amour, je dis niieux, c'est
l’ambition de l’instruction qui n’y est plus :
nous somme en teain de nous matérialiser; on n’apprécie plus, désormais, que
l’argent, que le gain immédiat. Voilà une
plaie sur laquelle .nous avoi® mis le'doigt
à plus d’une reprise déjà, dans cette feuiUe,
et si nous y revenons aujourd’hui, c’est
parce qu’il nous semble que le mal et en
train d’empirer, d’année en année.
Le petit peuple, vivant dans ce coin reculé de notre patrie, a joui, à travers le
siècles, de la plus haute etime, à l’intérieur comme à l’étranger. Il s’et affirmé,
d’abord par Sa foi inébranlable, sa droiture, la pureté de sœ mœurs et la fermeté de son caractère ; mais aussi par le
niveau relativement élevé de sa cuivre.
Gardons jalousement cette caractéristique,
plus précieuse — j’'allais dire plus pres'tigieuse — que touisl les gros biUets que vous
serrez dans vos portefeuilles. j. c.
CHRONIQUE VtUDOISE
Souscription pour les Collèges.
M. Alexandre Bounous, Monett
.(Missouri) L. 44,—’
Quelques chroniques du 17 février, reçues les toutes dernières, ne peuvent pas
paraître dans ce rmméro. Nos correspondants voudront bien excuser ce retard. Flieg seront publiées la semaine prochaine.
^
ANCrROUNE. La fête de l’Emancipation
a été célébrée avec enthousiasme à SaintLaurent et au Pradutour, malgré une assez grande quantité de neige tombée pendant la nuit précédente et qui continua à
tomber pendant la journée. Les enfants de
nos écoles, drapeaux et tambour en tête,
bravèrent la rigueur des éléments, et k
cortège habituel eut lieu avant de se rendre au temple où, après le culte cornmémoratif, se déroula le programme habituel
réservé aux enfants. A midi, banquets fraternels à Saint-Laurent et au Pradutour,
avec grand concours de convives et discours de «rconstarace ; nous eûmes le priivilège d’avoir parmi nous k podestat d’Angrogne, M. B. Toya. A la suite du banquet,
« après-midi vaudois », avec chants de <arconstance. Somme toute, fête exceiknte,
quoique k soir, à cause du mauvais temps.
2
. -ïi<
^v, -V- •■■■
■ vìv'' ’"
...»
'■#r
les feux de joie sur les montagines n’2Ûent
pu awir lieu.
— La neige a continué à tomber avec
abondance, en sorte qu’dle a rejoint mètre 1,50 à SaintrLaurent, 2 mètres à la
Rocciaglia et 3 mètres à la Vachère. Itepuis longtemps on n¿ín voyait plus de pareilles quantités. Quelques familles sont
restées isolées à Anchioccia, à Ciaudet, au
Bagnou, etc., mais, grâce à Dieu, nous ne
devons pas enregistrer d.e malheurs.
— Samedi, 22 courant, a eu lieu l’ensevelissement de notre sœur Benech Catherine
feu Jean, veuve de Ooïsison Jean Pierre, des
Coïsson, décédée le 20 courant, à l’âge de
89 ans. Le tranisport du cercueil a dû être
fait au moyen d’un traîneau à cause de
la grande quantité de neige qui recouvrait
les routes. Malgré cela un grand nombre
de personnes prirent part aux funérailles.
Notre vive sympathie est assurée à la
famiüe en deuil.
— Dimanche dernier, entre le Verné et
les‘Barrióles, eut lieu, sur l'initiative de
la Société d’alpinisme « Uget », un concours fort intéressant de ski, qui attira
une nombreuse jeunœse et une foule
d’amateurs de ce sport. Le vainqueur fut
un jeune Rostagnol, de Bobi, qui parcourut en 49 minutes la distance de 14 km.
avec de rudes montées ; il devient de ce
fait le champion de la Vallée. Signalons le
succès obtenu, par plusieurs étudiants du
Collège Vaudois de La Tour, dont trois
remportèrent le prix : Gustave Eibet, Dino
Ohvetti et Osvaldo Coïsson.
BOBI. (Retardée). Elections du Consisr
toire. L’assemblée d’Eglise a procédé au
renouvellement du Consistoire, ayant celui-ci terminé les cinq années prescrites
par les Règlements, et .bien des vides
s’étant faits dans son sein, à la suite de
plusieurs départs.
Les membres en charge ont été réélus
par le suffrage presque unanime des électeurs et les nouveaux élus ont été appelés,
par le corps électoral, avec une belle et
encourageante élection.
Les anciens nouvellement élus Sont :
Garnier Timothée (quartier des Champs),
FoBtel Jean (Perrière), Rostagnol David
(Eyssarts). Les diacres : Bonjour Paul de
Paul et Daniel.
Nous leur souJiaitons un travaü béni et
fidèle au service du Maître !
— Décès. Quatre fois, ces derniers jours,
le deuil a visité notre paroisse par les départs de ; Rostagnol J. Jacques feu David, des Rostan (52 ans) ; Geymonat Madeleine née Catalin, des Champs (77 ans) ;
Michdin- Marie née Lausarot, du Laus
(77 ans) ; Davit Paul feu Joseph, ViUe
(71 ans).
Que Dieu console et fortifie les cœurs
affligés !
— 17 février. Que de neige il est tombé
ce 17 février ! Et pourtant que de joie
nous avons eu et quels doux souvenirs il
nous en est resté ! Aucune pièce du programme riche et varié de la journée n'a
manqué.
Le matin, de tous les côtés, sur des immenses traîneaux (comme en Russie !)
des groupes d’enfants endimanchés et loquaces, se rendent au temple, bannière au
vent. Allocution, chants patriotiques et religieux des écoles, récitations, chœurs exécutés par la Chorale, etc., tout y a sa
place sa bonne place.
A midi, agape vraiment fraternelle, à
laquelle prennent part plus d’une centaine
de personnes (un vrai record pour Bobi !).
Le dîner qui, pour la première fois, a
lieu dans la grande salle de la Maison Unioniste, est servi admirablement sous la sage
direction de la Commision organisatrice,
nommée par le Consistoire dans les personnes de MM. David et Jean Pontet et
J. J. Rostagnol. Ici aussi, tout se passe
dans une atmosphère de fraternisation et
de joie... de toasts et de chants joyeux.
Le soir, répétition de l'a soirée récréative
de la jeunesse, déjà dorunée précédemment.
Dehors, la neige continue à tourbillonner, à s’entasser, sans toutefois réussir à
diminuer en riend’ênthousiasme débordant
et la cordialité générale.
CATANE. La fête de l’Emancipation,
chère à tout bon Vaudois, n’a pas laissé
indifféreints les membres de notre Eglise,
Vaudois d’élection et de cœur, qui ont
désiré s’associer à la joie de leurs frères
des Vallées, se sentant un seul corps avec
eux. Et la note vaudoise a vibré profondément, le dimanche 16 courant, au culte
du matin comme à la oonféretw» du tsoir,
où ont été évoqués les glorieux souvenirs
du passé dans les discours d’occasion du
Pasteur et dans l’exécution des chœurs patriotiques vaudois : Il Rimpatrio, de Benjiemann, et Saluto ai patrii monU, de
Hændd.
Le même cachet vaudois a été imprimé
à la soirée familière, donnée par notre jeunesse dans les locaux de l’Uinion Chrétienne, où se sont réunis, après la conférence, plus de 70 pera>nnes. Dans quelques paroles d’introduction, le Pasteur a
mis en relief la signification et le caractère de la fête, faisant passer devant le
public la vision d’uin 17 février célébré aux
Vallées. 'Après quoi, un intéressant programme artistique et musical s’est déroulé
à la satisfaction de tous les présents, qui
ont particulièrement applaudi la ronde :
Le buone nonnine, de J. Dalcroze, et la
comédie ch^lmpêtre : La fidanzata di Ciicwruc, d’Eva Lecomte. Un groupe de choristes a entonné avec puissance le Oiuro
di Sibaud, qui désormais est aussi populaire damls notre milieu de Catane qu’aux
Vallées ! Ajoutons que l’apparition de deux
jeunes filles en costume vaudois a été saluée par une chaleureuse ovation, et que
les présents ont fait honneur à la traditionnelle tasse de thé, laquelle aœsi a fait
son apparition au buffet, qui a agréablement terminé la joyeuse soirée !
Dieu veuille bénir les souvenirs évoqués
et lœ manifestations de solidarité Vaudoise
pour l’œuvre que notre Eglise est appelée
à accomplir dans ce milieu encore si éloigné du vrai christianisme et si superstitieux, comme l’a prouvé une fois de plus
la récente fête de Sainte-Agathe, au caractère plus païen que chrétien ! Vaudois,
sachons apprécier toujours plus les bienfaits de notre Emancipation et travailler
à la vraie émancipation de notre peuple,
dœ Alpœ à la Sicile !
Vive le 17 février !
FLORENCE. Le « 17 février » a commencé dès samedi soir, à l’A. C. D. G., par
une représentation dont l’encaisse allait
au profit de l’Orphelinat pour jeunes filles (ex-Ferretti). Programme : De la musique et le drame de Gerolamo Rovetta :
Romanfidsmo. Public nombreux, acteurs
pleins d’entrain ; nous espérons que les
recettes aient été abondantes, vu surtout
le noble but.
Dimanche après-midi, lé temple de Via
Manzoni était ibondé d’un public choisi :
discours éloquent de M. Meynier ; les
chœurs, bien dirigés par M. Sommani avec
le concours de M.Ue -Piskorsch : Le Serment de Sibaud, le chant patriotique vaudois, et le Psaume C, mis en musique par
M. Sommani lui-même. Bonne coUecte au
profit de la Société d’Histoire Vaudoise.
Le soir, à l’A. C. D. G., aux soins de
M.Ue et du président M. Giorgini (M. Gay
avait dû se rendre à Milan) ^ eut lieu îe
banquet traditionnel. Le lieutenant des
gendarmes, M. Rusi, ouvre la série des
discours ; suivent M. S. Pons, qui rappelle
la différence sensible entre la soirée du
dernier 17 et celle de cette année, où les
cœurs se sentent soulagés et les esprits
rassurés à l’égard de nœ libertés ; M. Spini
dit une poésie improvisée, ou presque,
sur le menu du bon repas qui nous a été
servi ; M. Meynier, non content du discours qu’il venait à peine d’achever, a
bien voulu nous en donner un autre sur
quelques épisodes de notre histoire ; M. Emmanuel ^affi, de l’Eglise Wesléyenne, remercie du bon accueil, se réjouit avec les
Vaudois sortis triomphants de la fournaise
des persécutions et nous assure les meilleurs vœux de toutes les autres églises
évangéliques d’Italie. Enfin, un Pasteur
récemment venu des Vallées, donne quelques nouvelles sur la manière dont on y
célèbre actuellement le 17 février : feùx
de joie, chants des enfants, cultes et
banquets.
Le dernier numéro a été la soirée du
G. G. V., le 17. Comment donner un compterendu de cette festa tradiziorwle ? C’est
d’abord une allégorie allemande : Comare
la morte, ensuite une farce : Le scàrpe
strette. Plusieurs autres récitations, accompagnées de musique : chants, violon,
piano ; deux fantasie par les « Gouldini »
un thé garni, enfin, l’exécution, par tous
ceux qui savent encore chanter, du Serment de Sibaud. phg.
PS. La conférence du doct. de Pertis,
dont nous parlions dans notre dernière
chronique, a été donnée sous les auspices
de la Sxiété « Pra del Torno ».
tient à conserver et à exprimer de temps’en temps son lien ethnique et se plaint
parfois, et peut-être pas à tort, d'être par
trop délaisisée et abandonnée à ses propres
forces.
Rus de 60 personnes, représentant à
peu près toutes les familles vaudoises de
Genève, étaient réunies au café-restaurant
Kuntz, pour le banquet traditionnel ; et
plusieurs costumes vaudois donnaient à la
salle l’aspect caractéristique des célébrations de ce genre : quelques barbes vénérables et quantité de noms bien connus,
surtout à Prarustin ; les Gay, Pasquet,
Balmas, Rostan, Beux, etc.
La partie officielle s’ouvrit par un discours historique du président, M. Benech,
qui illustra la aignification historique de
la fête, et continua pendant plus d’une
heure par une série d’allocuticms du vieux
Jourdan, de La 'Tour, qui, grâce à sœ 88
ans et à son éloquence fleurie, fit vibrer
ressemblée par le souvenir touchant et personnel du premier 17 février, dont il avait
été témoin oculaire ; de M. Rôstan, venu
expressément de Lausanne pour se joindre
à la fête ; des MM. Pasquet et Avondet,
des pasteurs MM. F. Balmas et A. Malan,
et du prof. A. Sibille, tout heureux de respirer, dans la Genève cosmopolite et universelle d’aujourd’hui, l’atmosphère d’un
authentique milieu vaudois.
La réunion, dirigée avec ordre et autorité par M. Godino, se prolongea jusqu’au
son, en développant un programme fort
nourri et intéressant de chants, poésies,
musique, etc.
La Colonie Vaudoise de Genève est fière
de conserver les liens de la race et les traditions du passé ; puisse-t-elle conserver,
avec la même fierté et le même enthousiasme, son grand héritage spirituel !
LA TOUR. Les commissaires William H.
Howard, chefs de l’œuvre de l’Armée du
Salut en Suisse et en Italie, présideront
les réunions .s-uivantes ; dimanche, 2 m'ars,
à 20 heures, dans l’école des Blonats', SaintJean. Lundi, 3 mars, à 20 heures, dans
la salle de Sainte-Marguerite, Torre Pellice.
Le public est cordialement invité.
— Vendredi soir, dans la salle du Fascio, sur l’initiative de la Société « Dante
Alighieri», M. le prof. Ekiouard Longo,
présenté par le président M. Merlo, tint
une conférence sur VArte antica, illustrée
par de nombreuses projections lumineuses.
L’orateur exposa avec une éloquence simple et claire le développement de l’architecture, de la sculpture et de la peinture
greco-romaine depuis l’âge le plus ancien
jusqu’au temps de la décadence de l’Empire, à travers le magnifique épanouissement de l’âge d’or de la Grèce. La docte
conférence fut vivement applaudie par le
public très nombreux.
GENÈVE. Célébration du 17 février.
La Colonie Vaudoise de Genève s’est groupée autour de son président, M. E. Benech,
dimanche 16 février, pour commémorer la
liberté religieuse, si chère à son cœur.
Quoique distribuée dans plusieurs quartiens de la vüle et appartenant à différentes églries, la Colonie Vaudoise de Genève
MASSEL. Dans le courant de janvier,
notre Eglise a renouvelé son Consiistoire.
Tous les anciens et le diacre ont été réélus. Ce sont MM. : Jean Pons (Balsille),
Pierre Tron (Aiasses), Charles Micol (Robers), Théophile Gaydou (Chabers), Jacques Micol (Champlasalse), Auguste
Breuze (Salse), Henri Pons, diacre.
— Le 17 février eut lieu Sous la neige,
avec beaucoup d’entraim cependant. Il est
vrai que personne ne pouvait encore prévoir l’énorme chute de neige qui se préparait, et qui a imperversé pendant -toute
la semaine suivante. La couche de neige a
atteint la hauteur de près de troiis mètres.
Les avalanches ont fait à Balsille et au
Qo-du-Mian des dégâts dont on ne peut
pas encore évaluer l’importance ; mais on
n’a heureusement pas à déplorer de pertes
de vies.
— Le 16 février, au matin, entouré de
ses enfants, est décédé, au Reynaud,
M. Benjamin Tron, âgé de 73 'ans. Il avait
été longtemps syndic de Mas'stel, et il était
bien connu dans toute la vallée. La neige
a retardé l’ensevelissement jusqu’au dimanche suivant, 23 courant. Mais, malgré
fiÿles mauvaises routes et le mauvais temps,
un bon nombre d’assistants s’est rendu à
la maison et au temple pour lui rendre
les derniers honneurs.
Nous renouvelons à la famille affligée
nos condoléances bien sincères. M.
MILAN - Via Fabbri. Malgré le mauvais temps, un très grand inombre d'évangéliques appartena,nt aux différentes églises de Milan se réunit dans les locaux du
Cercle de la jeunesse, pour commémorer
le 17 février. La célébration fut digne de
l’évènement qu’on voulait rappeler.
Le pasteur M. Peyronel commença par
un bref discours, au cours duquel il réévoqu'a l’héroïsme, les sacrifices et les douleurs' des Vaudois des temps des persécutions, s’arrêtant dans la deuxième partie
assez longuement au drame historique
qui allait être représenté : La figlia dell'Anziano.
Ce drame captiva l’atteintion du public,
qui le goûta vraiment beaucoup. Un déG
tail : au fond de la scène, une toile repro-'|
duisait parfaitement le temple du Serre]
d'Angrogne. M. Balmas, pasteur émérite, ne put cacher sa grande émotion en r@-1
voyant l’église où il avait annoncé la Pa-I
rôle de Dieu durant -vingt ans.
Les acteurs, qui remplirent admirablement bien leur rôle, et de ce fait assurè-"i
rent la bonne réussite de la soirée, furent j
vivement applaudis. M.Ue Verana se dé-,
montra très sensible figîia deU’Anziano, et]
les MM. Taïs (Marini) et Turin (Castelli)
personnifièrent bien les deux caractères :
opposés. M.lle Ruff et les MM. Guelfi, Bo-1
nomi, Cavinato, Mella, firent de même
preuve de parfaite compréhension de leur
rôle respectif. Et les appla,udissements no ,
furent pas avares à l’adresse de rinfatigable M. Franchina, qui sut donner un sens
artistique très fin, et en même temps vé-r
ridique et frappant, à la disposition et au^
dessin des scènes. Particulièrement admi- i|
rées l’église du Serre et la prison.
Le drame terminé, an passa quelques ;^
moments encore dans une agréable conversation ; après quoi, avant de se séparer, J
tout le monde chanta le Serment de Sibaud.
Pour que les jeutnes filles vaudoises puissent y aæister, le drame La figlia deU’Anziano, qui leur rappelle leurs VaUi^, sera ^
répété dans l’après-midi de dimanche
prochain.
PR ALI. La neige excessivement abondante tombée la semaine dernière et le
grave accident arrivé à notre hameau de
la Maière, ont provoqué des alarmes, malheureusement fondées, parmi nos popidations des hautes paroisses. En effet, mardi
18 courant, à 9 heures du matin, l’avalanche redoutable de Rocca Bianca, après
avoir dépassé, dans Sa course vertigineuse, '
tous les obstacles (insurmontables à -vue^:
humaine) qui s’opposaient à son chemin,
venait s’abattre avec une extrême violence
sur le village isolé de la Maièré. Trois
maisons furent abattues en un clin d’œil
et toutes les autres habitations fortement
endommagées. Deux hommes seulement
étaient en état de porter quelques ^ours i
aux infortunés ensevelis dans les écuries,
et 'SOUS les ruines. Les longues et patientes recherches aiboutirent enfin au sauvetage de trois blessés. Le brouillard et la
tourmente les avaient encore empêchés de
se faire entendre au village le plus rapproché ; c’est au surlendemain seulement
que la nouvelle de l’accident arriva jusqu’à nous ; et alors, dans un admirable
élan de solidarité, les « militi », les gardes
de la finance, paroissiens jeunes et vieux,
formèrent une longue odonne pour s’ouvrir péniblement, à travers les trois mètres de neige, un petit chemin jusqu’au
lieu du désas-tre. Et après plusieurs heures de travail et au milieu du danger on
retrouvait les deux dernières victimes,
Pascal Daniel et son fils, que la mort devait avoir emporté subitement.
Leur sépulture a donné occasion à une
nouvelle et touchante manifestation de
sympathie pour ceux qui pleurent et se
résignent à leur triste sort. Que Dieu
veuille particulièrement consoler et soutenir notre sœur souffrante dans son double
deuil de mère et de veuve.
Pour ceux qui restent sans abri ni ressources, dans cette saison cruelle, le soussigné recevrait avec -vive reconnaissance
vêtements ou argent ; ces dons viendraient
s’ajouter aux premiers secours que la paroisse de Prali a déjà organisé ix>ur subvenir 'aux urgents besoins de nos frères
souffrants. Albert FuhrMann.
’9
ï
ROME. Les Vaudois de la capitale oilt
célébré, en communion d’esprit avec leurs
frères répandus dans le monde entier, la
fête qui leur est particulièrement chère,
la fête de la liberté ; d’une façon toute
simple, mais non moins saisissante, et avec
autant d’entrain et d’enthousiasme qu'aux
Vallées, où la fête du 17 février est la
fête par excellence, celle qui réunit dans
une même gr-ande allégresse tous les Vaudois de cœur et d’âme, grands et petits,
riches et pauvres. Pas de neige... à Rome,
pas de voix argentines qui résonnent, le
matin, dans le temple, pas de « falò » qui
nous parlent des combats de nos pères ;
aux brillants « falò » nous avons pensé, et
non pas sans un brin de nostalgie... ; non,
rien de tout cela, mais un flambeau allumé dans notre cœur, le flambeau de la
foi, précieux héritage qui nous a été donné,
le flambeau de la recomnai-ssance envers
Dieu, qui dirige les destinées de notre peuple, le flambeau de la joie intime, qui réunit dans une seule grande famille tous
ceux qu’animent les mêmes sentiments
d’’amour et de fraternité.
Nous avons entendu, le matin, au culte
de Via Quattro Novembre, le message que
nous a adreste M. Bonnet, en nous exhortant à être toujours plus et toujours mieux
3
¥ f
iK la race élue.,, la nation sainte, le peuple
¿V,acquis» dont parle l’apôtre Pierre à pro
pas de tous les vrais croyants ; notre de'‘ voir en tout temps est de rester fidèles
Dieu.
Le soir, dans le temple die Place Cavour,
I^Sxjndé d'auditeurs (parmi lesquels plufefeieurs personnes catlioiliques qui ont suivi
f ie culte avec grande at^ntion) le pasteur
I.ÎÏ3Î. îosio a parlé des ^Valdesi in esüio».
M. Bosio nous a saisis p'ar sa parole tou«hante et forte à la fois ; il nous a parlé
avec enthousiasme du petit peuple Vaudois, grand par son histoire glorieuse, du
«aractère typique qui le distingue, de la
haute mission qui lui est-confiée au sein
de la patrie ; et lü nous a ensuite présenté,
^ d’une façon très intéressante, le souvenir
*^ ,des expériences faites au cours de sa dernière visite à la plus ancienne colonie
vaudoise des Etats-Unis, « VaJdese », où
nos frères, à travers de longues et parfois douloureuses luttes, ont su se faire apprécier et admirer aussi par leur travaü,,
par leur conduite et surtout par la fidé^ lité à la religion de leurs pères ; ces Vauaujourd'hui encore honorent ainsi
■*'' leur patrie et leur Eglise. La Chorale, dirigée par le prof. Comba,'chanta le «Serment de Sibaud».
Lundi soir, les familles des deux Eglises
de Rome se sont réunies dans nos locaux
' de Place Cavour, pour l’habituelle bonne soirée, préparée par les jeunes gens de l’Union ; le programme comprenait deux allocutions d’occasion (M. V. A. Costabel,
P' modérateur, et M. Bonnet), quelques jolis choeurs, et une charmante comédie (Zî,
hwrbenro benefico) ; le tout couronné par
un excellent service de rafraîchissements
l préparés par les dames et les demoiselles
k de l’Eglise. Que le souvenir d’un passé si
glorieux, comme celui du peuple vaudois,
ne nous laisse jamais dans l’indifférence,
m'ais qu’il soit pour chacun de nous une
-Æourco d’énergie et d’espérance nouvelles
en \Tie de l’avenir que le Seigneur nous
réserve. e. r.
, ‘'fe ROEÀ. Néardogie. Dans le courant du
• mois de j'anvier nous avons accompagné
•au champ du repos les dépouilles mortelles de deux vieillards et d’un enfant de 3
ans. Ce sont ; Durand Barthélemy (Spa>, rorni), enlevé à l’affection de sa nombreuse
yj famille, à l'âge de 77 ans. B. Durand a
I bccupé pendant de longues années une
place impartante au sein de la paroisse,
ayant été pendant plus de 30 ans régent
'■ . 'de quartier aimé et estimé, membre du
•Consistoire et maître-chantre à l’Eglise, et
père d’une très nombreuse famille qrii est
, aujouni'hui éparpillée aux Vallées, en Ita_ lie et dans les lointaines Amériques. Ayant
perdu, il y a trois ans, sa chère compagne,
et affligé d’une surdité presque complète,
;1 sentait que son œuvre icihas était terminée et soupirait après le repos de Dieu.
Il laisse après lui le souvenir d’un homme
de bien, d'un travailleur infatigable et
■d’un éducateur consciencieux.
Durand-Canton Catherine (Fontanetta),
L décédée le 26 janvier, à l’age de 71 ans,
Æprœ une courte m'aladie. C’est une autre
i bonne figure de Vaudoise qui nous laisse
^ ixjur répondre à l’appel du Maître. Veuve
■depuis bien des années, malgré les soins
' dont l’entouraient ses enfants, eUe aussi
ÿf désirait partir pour être avec le Seigneur.
J Enfin, Mvoir Sixte (Peyret), jeune fleur
fauchée à l’âge de 3 ans.
. Que Dieu, dans sa miséricorde, veuille
consoler toxjs ceux que ces départs ont
affligés.
— 17 février. Malgré le mauvais temps
et la neige qui ont cependant empêché les
, enfants et les habitants du quartier éloi;gné de Rumer d’intervenir, nous avons eu
une bonne fête. Bon programme de récitations et de chants soigneusement préparés par les maîtresses de nos écqles et,
en plus, un beau chœur chanté par notre
Chorale. Dans l’après-midi, agape fraternelle, dans le salon de l’ex-grande école,
avec une trentaine de convives. Bonne
réussite don«, et surtout bon esprit de
fraternité vaudoise.
X.
SAINT-JEAN. S. M. le Roi et S. A. R.
le Prince ont ainsi répondu aux hommages envoyés par .nos Vaudois le 17 février :
« Per sovrano incarico ringrazio della
'Cortese, devota manifestazione ».
« Generale AgiNAia di Bernezzo ».
« S. Æ R. Principe di Piemonte sensibile gentili auguri e devoto omaggio rinUrama lei e cotesta popolazione •yotóese».
« Generale Clerici ».
Une très affectueuse carte du modérateur M. Costabel nous a apporté les re
. mercdements aux vœux fratemels qui lui
avaient été adressés. x.
— Persmalia. Sous les auspices du « Circolo Sociale », dignement présidé par
M. Carlo Minetto, quelques amis de M. le
géomètre E. Ayassot se sont constitués en
Comité pour organiser une modeste cérémonie qui, au moment où l’apprécié Secrétaire en chef de notre Commune va prendre sa retraite, lui démontrât l’estime, la
sympathie et la reconnaissance dont ü est
entouré par tous ceux qui ont eu l’occasion de profiter de ses services.
L’initiative n’aurait pas pu mieux réussir ; elle a recueilli l’approbation et l’adhésion de iièrBonnes appartenant à tous les
milieux : agriculteurs, industriels, commerçants, ouvriers, employés et fonctionnaires, officiers, pasteurs et prêtres, professeurs, docteurs, avocats, podestats.
Dimanche dernier, une nombreux foule
d’aimis se réunissait da;ns le grand salon
de notre Hôtel^de Ville pour serrer la main
à l’ami et lui remettre en même temps,
avec un modeste souvenir (une montre),
un album réunissant un petit parchemin
préparé par M. le géora. ManteUi, qui résumait très ,bie|n la pensée de tout le monde
et les signatures des présents.
Au cours de la séance, présidée par
M. Vincent Morglia, ont pris successivement la parole le colonel Casalegno, actuel
commissaire de la Commune, qui rendit le
meilleur témoignage à son principal collaborateur ; le doct. D. Turin, qui dans une
heureuse improvisation où était associée
avec goût la note humoristique à la note
sérieuse, interpréta très bien la pensée du
Comité organisateur de la manifestation
et des amis présents ou absents ; M. le curé
Don G. B. Canavese, qui voulut, en parlant de son expérience, rendre l’hommage
mérité à l’impartialité, au savoir-faire correct et droit, à la loyauté de M. Ayassot,
avec lequel il rappelle d’avoir traité et résolu maints problèmes importants et délicats ; l’av. Tosco, secrétaire en chef de
La Tour, qui apporte au héros de la fête
les salutations et lœ souhaits des anciens
collègues qui ont souvent regardé et recouru à lui comme à un sage frère aîné ;
et enfin M. Ayassot qui, dans une bien dite
allocution, rappelle quelques détails des
quarante deux ans de sa carrière, ses joies,
ses peines, ses succès et ses immancables
découragements, en assurant qu’avec l’aide
de Dieu il entend continuer à consacrer
ses énergies au service de son pays..
Dans une seconde séance, cette fois plus
intime, le prof. Alexandre Rivoir, anden
commissaire, a répété au chev. Ayassot et
à sa famiUe ce que sentaient et éprouvaient pour lui ceux qui, en différentes
circonstances, ont profité de sa multiforme
activité.
Somme toute, une bonne journée, dont
le souvenir servira certainement à adoucir
à notre ami l’amertume de la séparation
qu’on ne peut pas ne pas éprouver en quittant, après presque un demi-siècle, le travail auquel on a consacré le mieux de ses
forces. h.
SAN GIJSTAVO. Notre cher frère,
M. Etienne Barolin, de la Colonie Vaudoise de San Gustavo, nous envoie une
.^lettre très cordiale, nous donnant des nouvelles de la Colonie, qui sont bonnes, l’année> se présentant bien pour la récolte.
Il nous annonce le départ pour l’éternité,
après de grandes souffrance, de Susanne
G. veuve Garnier, décédée à l’âge de 64
ans. — Nos frère continuent à travaifler
et à s’édifier spirituellement, donnant un
louable exemple. Que Dieu veuille continuer a le bénir et à le faire prœpérer.
, -A cette lettre était unie la liste de donateurs s’intéressant à ne œuvre de
bienfaisance, dont voici le noms : Isaia
Barolin, pesos 5 - Paul Garnier, 10 - Susanne
Garnier, 3 - Domingd Chialva, 5 - Marie
veuve G. Bert, 5 - Filiberto G. Bert, 5 Jean Pierre Garnier, 10 - Emüio, Emesto, Urbano, Abel, 20 - Jean Etienne Bardin, 5 - Jean Enrique Baroliln, 7 - Etienne
Barolin-Michelin, 5 - Etienne Barolin, '12
- Enrique Barolin-Caïrus, 20 - Jean Barolin-Caïrus, 5 - Jean Barolin, fils, 5 - Paul
Barolin, 6 - Etienne Garnier, 6 - José Pedro Garnier, 5 - David Garnier, 15. - Total pesos 154 = L. L150.
Cette somme a été affectée aux Hôpitaux, à rOrphelinat et à l’Asile des Vieillards de Saint-Germain. Merci, chers frères Vaudois. C. A. Tron.
SAN REMO. Le 17 févTier a été très
bien fêté ici à San Remo. Uin bon nombre
de personnes est accouru dans la salle de
la Maison Vaudoise, où la jeunesse de
l’Eglise avait préparé un bon programme.
Nous avons été agréablement surpris et
nous avons éprouvé uine grande joie en
voyant paraître un groupe de jeunes filles en parfait costume vaudois. Fleurs gracieuses et rares dans ce pays des fleurs !
Les jolies cdffes blanches nous ont parlé
au cœur et nous ont rapprochés (hivan
t^e de nos Vallées. M. Janni a prononcé
un discours de commémoration, bref et
senti, suivi du chœur : Il giuro di Sibaud,
chanté avec, grand enthousiasme. Une
jeune fille vaudoise en costume, nous dédama à la perfection la poésie de Ada
Meifle : C’è %na roccia, très applaudie.
Les chants et les récitations se suivent et
plus tard la jeunesse offre à tous les invités une .banne tasse de thé. Mais le temps
passe vite, et voilà qu'il faut nous séparer.
Nous noifâ quittons en emportant dans
notre cœur reconnaissant un bon souvenir de la belle soirée.
TURIN. Soirée de famiUe; Lundi soir,
17 février, une soirée de famile réunit un
bon nombre de paroissiens dans la nouvelle
salle contiguë au temple. Malgré le mauvais temps, l’attente des organisateurs ix’a
pas été déçue ; une bonne recette, hors
pri^amme, sans affichements ni bülets,
couronna comme il f^ait les effort des
acteurs.
Tout d’abord, la Chorale chanta majestueusement un chœur dé circonstance
BOUS la direction du « maestro Ricca » ; ensuite, un groupe de musiciennes exœutla à
plusieurs reprises, avec finasse, quelques
beaux morceaux (chant, piano, instruments à cordes), satisfaisant tout à fait
au goût artistique de chaque auditeur.
Mais le clou de la soirée fut les deux
■ représentations théâtrales : l’une, d’ordre
foncièrement religieux, le Miracolo dell’Qrgano, jouée avec beaucoup de grâce
et de sentiment, montra par des scènes à
la fois délicates et impétueuses quels peuvent être les effets miraculeux du pardon
inspiré par l’amour de Jésus, que la souffrance porte à l’apogée, sur une âme aigrie et avide de vengeance après de longues touffrances supportées en silence
pour ne point trahir les devoirs d’une ami■ tié foulée aux pieds ; l’autre, représentant
une scène du drame historique GU TJgonotti, réunit dans une humble chaumière
deux martyrs de la foi, qui, par le récit
de leurs peines passées, voulues et supportées pour être fidèles à Dieu, cherchent
et réussissent à transformer radicalement
les sanltiments de coupable légèreté d'un
fils de héros, que la vue de tant d’injustices et de cruautés pousse dans le scepticisme le plus complet, voire même jusqu’au
désir de la vengeance.
Plus d’un spectateur, dans le silence religieux de l’assemblée, se Séntit réellement *
ému à la réévocation de si beaux exemples ;
aussi les applaudissements ne furent-ils
pas épargnés.
Enfin la Chorale, tard dans la nui-t, termina la soirée par le Serment de Sibaud,
^que le public écouta debout.
— A. C. D. G. L’Union Chrétienne de
Jeunes Gens n’oublia pas la date mémorable de la liberté de coïKcience.
Mardi soir, 18 février, le nombre des
Unionistes, à vrai dire, fut plutôt restreint, mais ü représentait l’élite, ceux qui
vraiment sont fidèles au programme de
rUnionisme, qui en comprennent toute la
haute valeur religieuse et sociale, veulent
travailler à son accompliœement et s’uinir
toujours plus fraternellement pour résister en vainqueurs à l’apathie ou à l’incompréhension de plusieurs.
Après une courte et forte allocution du
président Pedriali, pour exhorter comme
toujours les Unionistes à être dignes du
nom qu’iils portent et à supporter courageusement les difficultés et les déboires du
présent, M. Lupo retraça brièvement les
causes, l’origine et le développement du
mouvement vaudois, en mettant en évidence quelles lourdes responsabilités pour
les Vaudois du XX® siècle la liberté de
, conscience actuelle leur impose, pour être
i fidèles aux exemples de leurs ancêtres et
à la voix de leur conscience en face des
multiples et compliqués problèmes de vie
religieuse, sociale et politique qu’ils doivent affronter et réæudre chacun pour
son compte.
Une très intéressante discussion suivit
la causerie de Lupo, à laquelle tous les
Unionistes prirent part, et qui contribua
à renforcer la foi de chacun dans l’œuvre
providemtieUe de la sagesse divine, qui
guide différemment chaque enfant de Dieu
dans les circonstances de la vie où le portent ses devoirs de chrétien, d'homme et
de citoyen, afin qu’il y brille d’une lumière
toute personnelle et y rende un fidèle témoignage de ses propres convictions dans
l’amour et le pardon infinis de Dieu.
Un Unioniste.
— Il existe à 'Turin une librairie, derrière le temple vaudois, dirigée par M.lle
L. Tedaldi. On peut trouver dans cette
librairie, à des prix fort modérœ, toute
sorte d’objets de papéterie, des articles
originaux et artistiques, pouvant intéresser des évangélique, et qui ne se trouvent pas ailleurs, de texte biblique, de
carte illustrée avec citations de Sainte
Ecriture, etc. Chaque fois que nous avons
eu l’occasion de nous y rendre nous avons
remarqué non seulement l’honiiiêteté de
prix et la bonté dé la marchandise, miáis
Teprit de propagande éveingélique qui
anime la propriétaire. C’et pourquoi nous
croyons qu’une telle œuvre mérite d’être
connue et soutenue par tous ceux qui s’intéressent à l’avancemept du règne de Dieu.
X.
VILLAR. Le temps peu favorable ne
nous a pas empêché d’avoir une magnifique fête du 17 février. On a même observé que les adultes étaient plus nombreux que de coutume dans le temple, où
se déroula le programim habituel : lecture
de la Parole de Dieu, prière, allocution du
Pasteur et les récitations des élèves avec
cinq cantiques très bien exécutés.
Le programme des récitations et chants
se composait de 45 numéros (!). Ce qm
explique pourquoi cette première partie
de la fête dura de 10 heures à midi et
demi. Malgré cette longueur vraiment un
tantinet excessive, le public, compote de
plus de 200 personnes, resta compact j'usqu'à la fin, et dans un silence presque parfait... sauf quand il s’agissait d’applaudir
les petits acteurs.
Pour la première fois, depuis... tmijours,
les élèves de l’autre confession n’ont pas
eu cette année la permission de venir à
la fête avec nos 205 enfants. Ils en ont
pleuré, et leurs parents ont murmuré;
mais... quelqu’un avait cru bon de décider
autrement !
A 13 heures eut lieu l’agape fraternelle, à laquelle prirent part au-delà de
80 personnes, dont un tiers' de dames et
demoiselles. Au dessert, deux aJlocutions
et deux toasts : à notre bien-aimé souverain Victor Emmanuel III, et à l’union toujours plus forte du peuple vaudois.
Pendant toute cette belle journée nous
avons été en pleine communion d'esprit
avec nos 175 frères et sœurs momentanément plus ou moins éloignés de la paroisse.
A tous nous avons envoyé une pensée 'affectueuse ainsi que les meilleurs vœux, en
invoquant sur eux la bénédictian du
Seigneur.
Ajoutons qu’une bonne collecte fut faite
à la porte du temple, en faveur de la
Société d’Histqire Vaudoise, et que non
moins ide 310 exemplaires des opuscules d'à
17 février 1930 furent distribués dans la
paroisse la veille même de la fête. X.
EN FAMILLE.
Le Modérateur a reçu de S. M. la Reine
et de S. A. R. le Prince de Piémont des
réponses on ne peut plus courtoises aux
vœux qu’il leur avait exprimés, par lettre, à l’occasion des récentes flfec.3S
princières.
Au commencement de mars, le pasteur
de la paroisse de Perrier-Maneille, M. Luigi
Micol, devra s’ateenter pour la députation
annuelle en Grande-Bretagne. Il sera rem»
placé par le candidat en théologie M. Renzo
Rivoira.
Le pasteur émérite M. B. Gardiol —
avec son habituelle bonne volonté — a de
nouveau consenti de prendre à Sa charge
la direction de la paroisse de Saint-Jean,
à partir du l®"" mars. — Le pasteur titulaire de la paroisse, M. Emüio Tron, s’est
rendu dernièrement à Turin pour compléter sa cure.
» SI «
Le vice-modérateur, M. Davide Bosio, a
visité dernièremenit l’église et les écoles
de Rio Marina et Diaspora.
• M. Vincenzo Morglia, de Luserna San
Giovanni, a fait cadeau à la Table d’une
belle cheminée en^ marbre blanc qui sera
placée dans la grande saUe de la Maison
Vaudoise de Torre PeUice, où PAdministration tient ses séances. La Table remercie vivement le généreux donateur.
L’édition du .recueil italien, avec musique, petit format et relié, est complètement épuisée. Par contre, Tédition pour
harmonium ne Test pas encore. Prix du
volume en brochure : L. 10 l’exemplaire,
franco (pour l’intérieur). Le recueü italien, sans musique et relié, se vend à
L. 4,50 Texemplaire, franco (pour l’intérieur). S’adresser à M. Antonio Rostan 107, Via Quattro Novenïbre - Roma.
4
ï
NOWBlAiB».
Le cathoMcisme et ses prêtres. Nous
«apruntons à VEvmgelische Deutschland
l'intéressante statistique que voici. L’église
catholique compte actuellement, en chiffres ronds, 300 mûlionB de fidèles, et di^
pose d'environ 300.000 prêtres,^oe qui représente donc un prêtre pour 1.000 laïques.
La répartition du clergé varie beaucoup.
Certains pays ont une pléthore d’ecclésias>tdques, tandis que d’autres sont loin d’en
posséder suffisamment. En Espagne, il y a
^.OGO prêtres pour 21 millions de éatJioHques (1 sur 420 fidèles). En Angleterre,
il y a un prêtre pour 771 laïques ; en Hoâlatnde, 1 pour 500; en Belgique, 1 pour
1210 ; en France, 1 pour 1026 ; dans l’Allemagne du Nord, 1 pour 1543 ; dans l’Amérique du Sud, 1 pour 1005; aux EtatsUnis, 1 pour 764 ; dans les cinq Etats de
l'Amérique Centrale, 1 pour 10000 = 5
millions de catholiques et 462 prêtres.
(De la Semaine Religieuse, 21 déc. 1929).
Autour des catocombcs. On sait que,
d’apr^ un article du Concordat, la libre disposition des catacwibes existant dans le
sol de Eome et dans les autres parties de
la péninsule est réservée au Saint-Siège,
avec, comme ixmséquence, la charge d’assurer le service de garde et le droit de
pincéder aux fouilles. Pour l’applicaition de
ces mesures', l’institut pontifical d’archéologie chrétienne Vient d’entrer en rapport
avec les autorités civiles des localités où
existent ces catacorabes, afin d’en prendre
possessioin effective, d’en établir l’importance historique et d’élaborer le plan des
nouvelles recherches. Dès qu’il sera en
pcssession de tous les éléments nécessaires,
le même institut dressera un plan régulateur complet de toutes les catacombes
italiennes.
En dehors de lîome, il en existe à Naples, Nda, Syracuse, Sienne, Volterra,
Chiusi, Bolsena et en Sardaigne. Les plus
anciennes seraient celles de SyraciKe et
de Nola (province de Caserte), qui remontent au troisième siècle. Ces dernières,
qu’a illustrées Saint Paolino, évêque, littérateur, poète et grand adversaire des
Goths, feront, parait-il, l’objet de fouilles
immédiates. Le Vatican tiendrait, en effet, à ce que les catacombes de Nola fussent explorées en détail ,avant 1931, année
où sera célébré le quinzième centenaire de
la mort de ce saint.
La liberté religieuse en Grande-Bretagne. A l’occasion du centenaire de l’émancipation des catholiques d’Angleterre, M. le
chanoine Flynn, de Paris, éminent curé de
la Madeleine, dont la famille est d’origine
irlandaise, écrivit une lettre parue dans
La Semaine religieuse du diocèse de Paris :
«J’écriis ces lignes, dit-il, d’une petite
ville du nord de l’Irlande où la religion catholique était à peine tolérée il y a un
peu plus d’un siècle.
« Que les temps sont changés ! », diraient nos vieux classiques... Cette liberté
rèligieüse fut acquise au prix de bien des
sacrifices et grâce à l’héroïsme de nombreux martyrs». Après avoir résumé les
faits, M. le chanoine Flynn conclut :
« Et voilà pourquoi aujourd’hui, moi,
prêtre catholique, je jouis d’une liberté
plus grande qu’en d'autres pays que je
connais bien et que je n’ose nommer. Si
je veux ici constnlire une église, je ne
me heurterai pas aux servitudes de lois
anti-libérales. Le droit de propriété, le
droit d’association sous toutes ses formes,
le droit d’hériter et de recevoir des legs
en faveur des œuvres charitables de ma
paroisse, me seront pleinement reconnus,
avec des facilités de transmission pour mes
successeurs et des exonlérations d’impôts
que certains parlements du continent
n’ont jamais admises. Si je veux construire une école, le gouvernement contribuera pour les deux tiers aux frais d’achat
et d’établissement ou d'agrandissement,
paiera la moitié des frais d’entretien et se
chargera du traitement intégral des maî■tres et maîtresses. On enseignera le catéchisme à cette école, comme on enseignera
la Bible à l’école protestante et le catéchisme juif à l’école israélite. Or, il imparte de le remarquer, la petite ville que
j'habite en ce moment au nord de l’Irlande, ne fait pas partie de l’Etat Libre
(Free State), mais de l’Ühster protestant
et anglophile ; c’est un gouvernement en
majorité protestant qui donne des leçoi^
de libéralisme et de justice à d’autres pays
soi-disant respectueux des droits de la
conscience ». (Figaro, 16 novembre 1929).
Fiitir* en soavenir de M.me ROSA
PONS-KARRCR.
Pour l'Orphelmat : M.me Rachel Miegge
et MJle Rita Megge, L. 25 - M, Oioivanni
Miegge, jMiSteur, 25. - Total L. 50.
VIE DE GUIUÍUME FABEL.
A l’occasion du 400* arnliversaiTe de l’étapissement de la Réforraation à Neuchâtel,
va paraître, pour la première fois, une biographie de Guillaume Faresl, basée sur de
nouveaux documents et ornée de 25 iHustrâtiotts hors texte. Personne n’ignore que
Farel, au synode de Chanforan, a été, entre les mains de Dieu, le levier qui a poussé
nos pères à embrasser ouvertement la Réformation. Ceux donc qui s’intéreæent à
notre histoire ne manqueront pas de se
procurer cette importante publication de
600 pages 8°. EUe est mise en souscription
à 18 fraines suiSBes, broché ; 23 francs, relié. Après le nwis de mars, les prix seront
augmentés. L’ouvrage doit paraître en
juin prochain, chez les Editeurs Delachaux
et Niestié, Neuchâtel. Adresser les demandes de souscription à M. Jules Pétremand
- Côte 38 - Neuchâtel (Suisse),
^<?-0-0'0-0"0"0"0-0»0-0-0"Q.<H>0 OO OO-O'
Comunicato.
n R. Console Generale d’Italia a Nizza,
comunica che il giorno 16 marzo 1929 è
colà deceduta la connazionale Mondon Maria Luisa fu Giovanni Pietro e fu Roas
Luigia, nata a Luserna S. Giovanni il 25
gennaio 1860, vedova di Gönnet Paolo.
Gli eventuali eredi sono invitati a dimostrare tale loro qualità, presentandosi
alla R. Pretura di Pineròlo per la consegna
ad essi di un assegno di franchi 280.
\
L'IGIENE INTERNAI
È DOVEROSA!
Occorre pensare alla propriai
salute e far di tutto per con-i
servarla.
Il medico potrà dare dei consigli preziosi. Si cominci subito!
una cura sìsiemaiica. Oggii
stesso è necessario procurarsi lef
Compresse di
E 1 m i t o 1 o
Tutti debbono essere convinti!
dell'importanza deH’igiene in-|
terna I Mercè essa si sfuggonol
le sofferenze e i pericoli dii
una malattia delle vie urinarie|
e dell’inteslino.
B
Ìbayer)
n^ormarti dal Medieoi
PubbUcitb autoriziataPrefetturaMÌUnoN.113S0<
OÔOOOOOO OO OOOO OOOOOOOO
M Fa u ntt miiiu iiinniiiu e fisEinai.
t* Lista - Gennaio 1950.
Bassignana ; Chiesa Metodista Episcopale,
L. 50 — Voghera : Chiesa dei Fratelli, 100 —
Bodoretto : Cliiesa Valdese, 15 — Spezia : Chiese
Battista e Wesleyana, 120 — Milano : Chiesa
Valdese (Via Fabbri), per 19129, 150 — Cagliari : Chiesa Battista, 50 — Australia : Richardson, 45 - J. Johnsien, 20 - A. Rossi, 10 - A.
Polis, 20 - Cav. O. Di Pisa, 50 — Roma : Dott. E,
Polis, 50 - A. Selli, 10 - F. ImmoviUi, 10 - L. Ferrerò, 60 - V. Rosazza, 200 - B. Pascal, 20 - Famiglia Roddi, 30 - M. Sibbald, 50 - E. Marucdlii, 12 - A. Boraso, 25 - C. Cocito, 20 - G. Licata, 6,65 - D. Salerno, 10 - S. Miorascx), 11,40
— Z. Toniai’elli, 15 - V. Adorno, 10 - Famiglia
Grassi, 10,00 - G, durato, 10 - P, Piras, 15 Collettato da P. Piras, 50 - E. .Santoro, 10 - N.
Scattaglia, 50 - N. Sergiacomi, 10 - G. Settemlirini, 10 — Cassette Bibliche : Ufficio, 15,55 Conielli, 2 - M. Ris.sdorfer, 5 — Ricordando '
Sig.ne 'Bar.sse E. e K. Biistraiii, per ricordare
la Madre, 600 — Interessi (come sopra), 141,45
— Interessi Ricordando (2° sem. 1929), 2701,75
— i^iccole somme, 14 — Totale Gennàio
L. 4815,70.
Mandare le oiTerte al dolt. Enrico Pons Foro Italico, 25 - Roma 1.
¡Abonnements payés et Dons;
(Le «don» est entre ìxiremthèses).
1930: C. Sibille, Torre P. - Gay Margherita, H. - Papin-Benech, Paris (13) - Wiberg Vretstorp, et 1931 - Balmas Vincent,
.li#
mosvA.&m&
TORRE PELL.ICE
Vta Roma - Locali già occupati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici della professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
o«*«*ttpa «lì «teniiiizie iti
e«l «»Nplel» |irutidie di |»articolare* fiducia
ifli Uffici della UinaiSKa dello Ktafo.
Itlciev«i In modo «erto o^nl j^iornata di Venerdì.
L'Ufficio è sempre al corrente delle più recenti disposizioni di legge
1
Pomaretto - G. E. Mathieu, Id. (2) - Serre
Elnrico, Villar Perosa (2) - Balme Alice,
Torino - Coucourde Addine, Inverso Pinasea (2) - Baret Alberto, Id. - Olive Alberto, Id. - Parander-Besson, Torre Penice
- Jalla Davide, Ivrea - Arman,d-Hugon
Elena, Torre Pellice - Auguste Hugon,
New-York - Hugon Prospero, California Noce Emma, Jamaica Long - Coïsson Augusto, Torre Pellice (2,50) - Coïsson Enrico, Asmara (2,50) - Ricciotti Cœtanti'nio,
Buenos-Ayres - Maria Cardon, S. Secondo
(2) - Nœrbel Elisabetta, Milano (5) - Famiglia Gamma, Id. (5) - Rivoire Pierre,
Varese - Negrin J. Daniel, Bobbio PeDice
- Albarin Amato, Genova - Rrvodre Luigi,Torino (2) - Borionie Susanna, Id. (2) Cherubini Luigia, Corato - Revel Davide,
Como - Calissano Jean, Torre Pellice - Malan Marguerite, Angrogna - Bertin Marie, Torre Pellice (2) - Paolina Peyrot,
Luserna S. G. - Coïsson Barthélemy, Angrogna - Coïsson Lamy, Id. - Pons Lamy,
Id. (2) - Simondet Alexandrine, Prarostino - Odin Jenny, S. Secondo (2) - Gaudin Méry, Prarostiinio - Héloïse Blanc, Luserna S. (j. - Tenente-colonnello Luigi Grill,
Acqui (5) - Julie Davit, Bobbio Pellice Vinçon Jean, S. Germano - MaJan Livia,
Torre PeUice (1) - Bonjour J. J., Villar
Pellice (2) - E. Charbonnier-Rohdé, Torre
Penice - Bounous Maria, S. Germano Pons Giacomo, Id. - Long Lévi, Ogden,
Utah, 1928 et 1929 - Eeynaud-Gardiol,
Genève - Gaudin Michel, S. Secondo (2) Paschetto Giovanni, Id. - ,Gay Emmanuel,
Id. - Bouchard G. Paolo, Id. - Forneren Cornelia, Prarostino - Pomeron Jacques, Id. Gardicl Lea, Id. - Emilio Gay, Id. - Carolina Gaudin, Id. ^ Cardon Margherita,
Ponte S. Martino - Bonjour J. Jacques,
Bdhbio Pellice - Grand Adèle, Id. - Barolin Madeleine, Id. - Lausarot J. J., Id. Caffarel Jean, Id. - Geymonat Joseph, Id.
- Pontet Paul, Id. - Geymonat Marguerite,
Id. - Charbonnier David, Id. - Gras Marguerite, Id. - Bertin Marie, Id. - Tron
Henry, Id. - Artus Giuditta, Torino - Jourdan-Eynard, Torre Pellice (2) - Gandini
Gaspare, Milano - Voile Susette, Bebbio
Pellice - Geymonat Annette, Id. - Baridon
Etienne, Id. - Martina Angelo, Id. - Geymonat Constance, Id. - Morel Jacques, Pora
- Malanot Clementina, Luserna S. G. (1) Bonnet Lidia, Id. - Tourn Alice, Milano Mûris Adolfo, Id. (5) - Sommani Anna,
Firenze - Barai Jacques, Rodoretto - Enrico BiUour, Vallecrosia (5) - Teofilo Jalla,
Vantimiglia - Corsani Ernesto, Genova FamiUe Genre, ManeiUe - Société de Lecture, Genève - Moore M. B., Rosario Tala
- Chauvie Louis, Id. - Justet Santiago? Id.
- Balmas Pablo, Id. - Manuel B. Moore,
Id. - Louis Chiavia, Id. - Julio Rostan, Id. - Pablo Balmas, Id. - Teofilo
Rostan, Id. - Justet Santiago, Id. - Jnan
A. Rostan, Mansilla - Juan Roman, Sola Long Eli, Villar Pell'ce - Long Silvio, Jae’ïnto Arauz - Prassuit Pierre, Luserna
S. Giovanni (2) - Benech Pierre, t-îd.
- Turin Margherita, Id. (5) - Caï
rus Lidia, Torre PeUice (2) - M. Pons,
Id. (1) - Michelin-Salomon Maria, Id, Weitzecker Louisa,* Id. - Tiirck-Bounous,
Pineroio - Comba Carlo, Firenze (10) Balmas A., Milano (2) - Bonjour Guido,
Torre Pellice (2) - Monnet Laurent. Angrogna - Pointet Stefano, Bebbio Pellice Buffa Méry, Lot et Garonne - OlivettiRevel Luigia, Ivrea (10) - Gay Gustavo,
Milano (2) - Gay Pietro, Pineroio (2) Gay Arturo, Lyon (2) - M.me B. Prochet,
Luserna S. G. - Bourne Lidia, Id. - Giulio
Revel, Id, - Jumeau Mourglia, Eorà (1) Grand Daniel, Colonia Valdenise - (Geymonat Albert, Ramsayville, Olntario, Canadá
- Grand Daniel, Bebbio PeUiee - Planchón
Judith, Id. - Artus-Duval Maria, Id. Avondet Susanne, Prarostino - Pasquet
Louis, Id. - Robert Judith, Id. - Rivoire
Madeleine, Id. (2) - Gaudin A(teline, Id.
- Bertalot Giovanni, Id. - Cajtherine Léger,
Marseille, 1" sera. 1930 - Julœ Villielm,
Ridaretto - Catherine Eounous, Id,, 1929 Catherine Peyronel, Id., 1929 - Henry
Genre, Bovile - Arm'and-Basc Maria, Torre
PeUice - Bounous Albert, Ridaretto (2) Marguerite Perro, ViUasecca Sup. (2) Jeanne Rostan-Grill, Faetto (2) - Alexandrine Clot, Ridaretto - Genre-Bert Henry,
Bovile - Jean Genre, Id. (A suivre).
LA RIVISTA CRISTIANA. — Annate
complete, coUezioni parziali od intere,, f
acquisterebbe candidato in teologia. —
Rivolgere proposte T. Balma - 9, Via ,
Angrogna - Torre Pellice. 1
CASA d'affittare o da vendere, vicino
'al Viale Dante. - Gas, acqua potabile,
luce elettrica. — Per informazioni rivolgersi al negoziante EMILIO Eynard Torre Pellice.
A LOl|ER grande ebambre et petite
cuisine, ensoleillées, pour personne seule.
— S’adresser Tipografia Alpina.
SANREMO (Telef. 5504)
Tout près de ta Gare et du Casino Mnnlcip«!
(Complètement remis A nenf)
En plein midi - Vae magifiqae sar
la mer — Grand jardin - Chauffage
central - Garage - Ascenseur - Eau
courante dans toutes les chambres.
— PRIX MODÉRÉS —
Ouvert du premier Octobre à fin Juin
En été: HOTEL DU PARC
SAINT-VmCENT (Vallée d’Aoste) - Turin
— ' D. PAGETTO, propr. —
"i
LlYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
iB Torino - Vla Sagllano Mleea 1, Angolo CorsoOporto
(Tetef. 45878)
la Pinerolo - Via Silvio Pellleo, 4 (Telef, 85)
Riceve
la TorrePellica ogni Venerdì, ore aotlDiertdiaae
lo Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
FOYER - CÍSS FAMIGLIA.
PENSIONE per Signore - Impiegate - Studentesse. - Posizione ìncantcvole - Prezzi miti.
Pineroio - Viale Conte di Torino, N® 2
(entrata in Via Cittadella, N° 6).
o o o o o 0,0 000000000000000
I
Come andranno a finire
questi disturbi?
Non si prendano alla leggera i mali
di testa, perchè essi precedono spessa
qualche grave malattia. Si combattano
i dunque per tempo i primi sintomi con
le Gbmpr^se di ASPIRINA che eliminano rapidamente e sicuramente
i dolori. Ma si badi alla confezione
, originale con la Croce “<Bape)l>" e la
fascia verde.
I Le Compresse di Aspirina sono
uniche al mondo!
ira
m.
'íSí
PnbbUcità autorizzati Prefettura FAilano N. IU50
L’Eco della Stampa
Via Giovanni Jaurès, 60 - Milano (133)Telefono 53-335 - Casella Postale 918
Que.sto ufficio legge per voi tutti i giornali e riviste, informandovene sollecitamente ed inviandovene i ritagli relativi.
Chiedete il listino dei prezzi semplice biglietto da visita.
3
ä
Jules Tren, directeur responsable
Torre Pellice - Imprimerie Ajplw»
1
■ ■m
"I