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^•'ß- Léger, pasteur
2 copies
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Quaruute-uuième aiiuéti.
J Juin L»U6.
i. 22.
L’ECHO BES VALLÉES
FARAISSAJVT OHAQUJ® VIÎIVÜKKDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr. 3,00
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S’adresser pour la Rédaction & M. N. Toum, prof., Torre PélUee,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Communication — Les effusions extraordinaires de r Esprit — Ephémérides
vaudoises — Conférence Internationale
des Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles — Correspondance — Lettre
de Turin — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Livres et Eevues ■—•
Revue politique.
COMMUNICATION
La Conferece de district des Vallées
Vaudoises est convoquée à Bobi pour
le Mercredi 13 Juin. Elle s’ouvrira à
10 h. par une prédication de M. le Modérateur J. P. Pons.
Les effusions extraordinaires de l’Esprit
(Actes IV : 31)
Peu de semaines après, la Pentecôte
la paix de l’Eglise fut troublée par une
persécution pleine de menaces : Les
apôtres Pierre et Jean sont jetés en
prison, mais obtiennent bientôt d’être
élargis. Alors les frères s’assemblent
et rendent grâce au Souverain du ciel
et de la terre, < et quand ils eurent prié,
le lieu où ils étaient assemblés trembla
et ils furent tous remplis d’Esprit-Saint
et ils annonçaient la Parole de Dieu
avec assurance ».
C’est ce qu’on a appelé la seconde
Pentecôte. On pourrait dire que ce fut
la troisième, car les 2000 (ou 5000)
hommes convertis deux jours auparavant (Actes IV : 4) le furent certainement aussi ensuite d’une effusion extraordinaire d’Esprit-Saint :
Mais si l’on vit plusieurs Pentecôtes,
pourquoi ne s'en serait-il pas reproduit
plus tard, et pourquoi n’en serions-nous
pas favorisés de nos jours ?
Je ne parle pas seulement de l’action
ordinaire du St-Esprit : Il est de foi
pour nous que l’œuvre du St-Esprit
doit se renouveler, de génération en
génération, pour convertir chaque élu
individuellement et produire dans chaque
fidèle la sanctification. Cette action
constante de ’î’Esprit, nul en face de
Dieu ne la nie, ou ne la méconnaît.
Mais des effusions extraordinaire d’Esprit-Saint, mais de vraies, de réelles
Pentecôtes, plusieurs ont l’air de penser
qu’elles sont le privilège exclusif des
temps héroïque du christianisiAe primitif,
et qu’elles furent comme un monopole
du siècle apostolique 1
Laissant de côté les signes miraculeux
des premiers jourâ’le vent impétueux,
les langues de feu, le tremblement de
terre, comme aussi les dons merveilleux
d’opérer des miracles, ou de parler des
langues non apprises péniblement, sans
affirmer que ces choses ne doivent plus
jamais reparaître, nous remarquons que
ce ne sont plus là les signes essentiels
de la Pentecôte; mais que celle-ci est
là où l’Esprit est présent et agit. L’essence d’une Pentecôte c’est la conversion accordée à plusieurs milliers de
pécheurs en un jour, ou en quelques
semaines, par une effusion extraordinaire de l’Esprit,
Or de telles effusions ne dépassent
ni la puissance, ni la miséricorde, ni
les promesses de Dieu. Je crois qu’il
faut la toute puissance du Seigneur
pour convertir une seule âme, et je ne
vois pas qu’il soit plus difficile à Dieu
d’en convertir mille à la fois, dans un
même lieu, que d’en convertir une en
un jour.
Après le don que Dieu nous a fait
de son Fils, rien ne doit plus nous paraître dépasser l’amour et la puissance
du Père. L’effusion du St-Esprit est la
conséquence du sacrifice de la croix et
de l’œuvre de notre Rédemption.
Les prophètes qui ont annoncé les
souffrances du Messie ont aussi annoncé
les jours de la Pentecôte. Toutes ces
promesses subsistent aussi longtemps
que l’ère de la grâce n’est pas remplacée
par l’ère de la gloire. Esaïe ne dit-il
pas que Dieu peut enfanter une nation
dans un jour ; or c’est là l’effusion extraordinaire de l’Esprit.
Extraordinaire, oui, donc pas de tous
les jours, mais extraordinaire ne veut
pas dire inouï, et les faits abondent
dans l’A. T. et surtout dans le nouveau :
De Juges II, jusqu’à I Sam. VII on
compte 300 ans de réveils périodiques,
où Israël retourne à son Dieu comme
un seul homme et jouit d’un long repos
après chaque retour à l’Eternel.
Et ces 50.000 hommes dont Dieu
toucha le cœur, sous le règne de Cyrus,
« afin de remonter à Jérusalem » pour
rebâtir la maison de l’Eternel !
Et les succès éclatants de Néhémie,
Zérobabel, Jehosuah, Esdras et des prophètes Aggée et Zacharie !
Voilà sous l’ancienne alliance des
mouvements religieux étendus et profonds ! A quoi les attribuer si ce n’est
à l’effusion de l’Esprit d’obéissance, de
vie et de piété sainte ?
Les puissants réveils du siècle apostolique sont connus. Mais il y en a eu
depuis. On sait ce qui s’est passé du
temps de la Réformation au i6.e siècle. Nul n’ignore complètement ce qui
eut lieu en Angleterre, par le ministère
deWesley et de Whitefield, et plus tard,
au commencement du siècle passé, en
Suisse, en France et même dans nos
Vallées. Il n’y a pas plus de 50 ans
qu’ en Amérique, en Ecosse et en Angleterre des réveils profonds et étendus
étaient le fruit de véritables Pentecôtes!
On sait ce qui arrive aujourd’hui au
Pays de Galles.
Donc les effusions extraordinaires de
l’Esprit sont des faits réels, et l’Eglise
doit, comme à Jérusalem, crier à Celui
qui a promis de donner cet Esprit à
ceux qui le lui demandent.
J.-P. P.
ËPBËMÊBIDËS VAUDOISES
31 Mai.
Lettre du martyr Pascale
L’« Historia » de Lentolo contient
vingt lettres écrite de son cachot par
le martyr Giovan Luigi Pascale, qui
sont un vrai trésor de piété vivante et
de foi héroïque. L’imprimeur Genevois
Crespin, contemporain de Lentolo et de
Pascale, qui recueillait tout ce qu’il
pouvait trouver des persécutés de son
temps pour son « Histoire des Martyrs >
avait iréussi déjà à mettre la main sur
une douzaine de ces lettres et à en
publier dans le livre susdit la traduction
française. Mais Lentolo nous les donne
dans leur texte original italien qui les
rend beaucoup plus belles et émouvantes ; et il a pu s’en procurer en
outre neuf autres qui étaient jusqu’à
ce jour inconnues ; entr’autres les six
premières lettres de Pascale, écrites du
8 Mai au 4 septembre 1559 de la
prison de Fuscaldo où il passa près de
neuf mois. Nous n’avions jusqu’ici que
quelques-unes de ses lettres écrites de
Cosenza à partir du 25 février 1560 et
puis les deux qu’il écrivit de Naples
lors de son transfert à Rome en Mai
de la même année.
Les lettres écrites de Fuscaldo nous
font connaître maintes circonstances
fort intéressantes de l’œuvre et des
souffrances de ce héros de la foi. Une
des plus belles est celle qu’il adressa
le 31 Mai aux Vaudois de San Sisto
et de Guardia dont il avait été jusqu’au
mois précédent le courageux et fidèle
pasteur. Sa détention se faisait chaque
jour plus pénible ; on venait de lui
mettre les ceps aux pieds. Mais cela
ne fait qu’inspirer au martyr des accents toujours plus élevés de piété. Ce
n’est pas à lui-même qu’il pense, mais
à son troupeau resté sans berger, et il
lui adresse une épître si pleine d’affection, et de tact, en même temps que
de vérité et fidélité chrétienne, qu’elle
suffirait à elle seule à attester la remarquable grandeur morale et intellectuelle de son auteur. Impossible de la
résumer ; elle est trop pétillante de
pensées brillantes, de raisonnements
serrés, d’appels émouvants. Il faut la
lire de la page 264 à la page 269 de
r< Historia ». On ne regrettera pas le
temps employé à cette lecture. Lisez
et vous verrez la puissance et la réalité
de la foi agissant, non pas dans un
Juif ardent, ni dans un Anglo-Saxon
mystique, mais dans un Piémontais,
ancien soldat converti. Pour moi, je
n’hésite pas à dire que, après le Nouveau Testament, je ne connais pas de
lecture plus édifiante et encourageante
que celle des lettres des martyrs Varaglia et Pascale, que Lentolo nous a
providentiellement conservées.
Teofilo Gay.
Conférence Internationale des
ÜDiOQS CbrétieiiDes de Jeunes Filles
La 3.me Conférence Internationale
des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles a eu lieu à Paris du 16 au 21 Mai,
dans le vaste et beau local de l’Union
des Jeunes Gens, rue de Trévise, sous
la présidence de M.me Sturge MooreAppia, assistée par les v. prés. M.me
Schalck et Miss Reynolds. Plus de 500
déléguées étaient présentes. La Grande
Bretagne en comptait è elle seule 172,
l’Allemagne 90 et les Etats-Unis 40.
La France était largement représentée
et les Italiennes étaient au nombre de
23, dont 4 des Vallées. Les autres pays,
tels que la Suède, le Danemark, la
Hongrie, la Finlande, l’Australie, la
Chine, le Japon, etc.... avaient une délégation de 2, 6, 8 ou 10 membres.
Chaque matin, les études bibliques
étaient faites, en français, alternativement par MM. de Paye et Dieterlen,
en anglais par le Rév. F. B. Meyer et
en Allemand par M. le pasteur Burckhardt de Berlin.
Les cantiques étaient chantés dans
les trois langues et malgré la diversité
des sons, l’accord était parfait car il
était dans tous les cœurs 1
On entendit des rapports sur l’œuvre
dans les différents pays et nous pûmes
constater que depuis la dernière Conférence (en 1902 à Genève) cette œuvre des Unions Chr. de J. F. s’est grandement développée.
Des réunions familières, à la maison
des Diaconesses, à la maison des Missions, au Foyer de l’Ouvrière, au Home
International, une réception chez M.mes
Léo, Fallot et Cordey, et une promenade à St. Cloud à la campagne de
M.me Bruneton, permirent aux déléguées des différents pays de se rapprocher et de se connaître. C’est ainsi
que nous fîmes d’agréables connaissances parmi les déléguées de la noble petite
Finlande, de la Belgique, des Indes,
du Japon etc.... et que nous eûmes des
détails très intéressants sur leurs champs
de travail respectifs. Une imposante
réunion eut lieu le Dimanche à 3 h.
dans le temple de l’Oratoire qui était
2
L.
littéralement bondé. Nous y entendîmes
des paroles encourageantes et pleines
de chaleur, de M. le Comte de Pourtalès et de M. Boissonnas ; deux magnifiques choeurs furent chantés par les
Unions de Paris, sous la direction du
prof. Huguenin. A 8 ip h. le même
soir, service solennel de S.te Cène dans
la chapelle Taitbout, présidé, en anglais par M. Meyer, en allemand par
M. Burckhardt et en français par M.
Couve et par notre cher M. Appia.
Le lundi soir, la Conférence terminée,
on se dit adieu, emportant avec soi un
souvenir béni de ces journées passées
en douce communion avec tant de chères sœurs de différentes contrées. On
avait mis en commun ses peines et ses
joies, ses difficultés et ses encouragements et ensemble on avait pris l’engagement de faire plus et mieux, avec
l’aide de Celui de qui nous vient toute
force et tout secours. En terminant,
nous envoyons encore à nos sœurs de
Paris un merci de cœur pour leur accueil bienveillant et pour les soins dont
elles ont entouré chaque déléguée. Rien
n’a été épargné pour que la Conférence
eût un plein succès ; et que de travail
et de peine pour arriver à tout !
Que Dieu bénisse abondamment cette
Conférence pour le bien de la jeunesse
du monde entier. L. G.
COBBESPOIDÆHCË
Pérouse Arg., 23 mai 1906.
M. le Réd: de V « Echo »,
Je me permettrai d’avancer quelques
observations sur le contenu de votre
article du i8 mai cour, au sujet de
la grève.
Ecartant toute idée de partialité, je
suis d’accord avec vous pour ce qui
concerne le respect que les grévants
doivent aux particuliers, à la force publique et à la liberté d’action de la part
des ouvriers qui ne désirent pas suivre
l’exemple de leurs confrères.
Je ne partage au contraire nullement
vos idées pour ce qui regarde la première partie de votre article : je crois
que le but de VEcho ne doit pas être
de se faire partisan des luttes entre
capital et travail ; il doit plutôt se maintenir neutre à toute question d’intérêt
autant pour l’une que pour l’autre partie.
Que les demandes des ouvriers ne
soient pas déplacées, c’est à l’industriel
d’en juger ou même à toute autre personne qui ait pleine connaissance de
cause, pour tant de motifs que nos régions imposent, aussi bien que la position économique respectivement aux
autres industries du même genre.
Vous auriez plutôt mieux fait, si vous
voulez entrer dans ce thème, de dire
qu’on exige du gouvernement une loi
qui fixe une juste limite de travail pour
tous les établissements du royaume, et
auquel quiconque devrait se soumettre
sans réserve.
De cette manière tous les ouvriers
seraient protégés de la même façon,
pendant que la majorité des industriels
n’aurait pas des avantages sur les autres
dans la lutte économique qu’il faut
combattre.
Agréez mes meilleures salutations.
G.
L’auteur de cette lettre ayant insisté
pour qu’elle fût insérée, nous accédons
a son désir en la faisant suivre de quelques courtes observations. A part la
prétention quelque peu étrange de vouloir tracer à VEcho la position qu’il doit
prendre, notre correspondant ne paraît
__ 2 ~
4
pas avoir compris l’esprit de l’article
auquel il trouve à redire. Ce que nous
avons écrit avait une portée générale,
y compris la seule phrase qui a pu lui
paraître une approbation inconditionnée de l’attitude des ouvriers actuellement en grève, mais qui, dans notre
pensée ne signifiait que ceci : c’est que
la journée de lo heures de travail dans
une fabrique est déjà plus longue que
ne le voudraient les exigences de l’hygiène et d’une vie quelque peu humaine,
et que les efforts des ouvriers pour obtenir cette amélioration de leur sort doivent avoir la sympathie de tout homme
de cœur. Sur la nécessité d’une réforme
de la législation dans ce sens nous
sommes plus que d’accord avec l’auteur de la lettre qui précède, et ce que
nous venons de dire montre bien que
nous le sommes aussi sur l’attitude
d’impartialité et de neutralité qui convient à notre journal. Mais nous ne
croyons nullement nous en être écartés.
Réd.
LETTIE BiE Tlill
Turin, 29 Mai 1906.
Cher Directeur,
Nous avons eu ce soir l’Assemblée
Paroissiale présidée par M. le pasteur
Giampiccoli en l’absence de M. Peyrot.
Après le culte, M. le Président communique que le Consistoire a appelé
comme second pasteur de la paroisse,
M. Albert Prochet, pasteur évangéliste
à Rome,
L’installation du nouveau pasteur titulaire de la paroisse, M. Ernesto Giampiccoli, sera faite au culte principal du
dimanche lo juin et présidée par M.
le pasteur David Peyrot. La présentation de M. Albert Prochet sera faite
le dimanche suivant 17 juin.
Ensuite on procède à la nomination
d’un député au Synode de la Tour et
est élu M. le chevalier Henry Schalck,
avec M. Adolphe Prochet comme suppléant.
Comme délégués à la Conférence du
district sont élus : MM. Vincent Morglia, J. D. Prochet, professeur, et David
Goss.
Sont nommés reviseurs des comptes
de la paroisse MM. Jules Blanc, Rodolphe de Planta et Henry Peyrot.
Pour terminer cette courte communication permettez, cher Directeur, que
j’envoie au pasteur qui nous quitte mes
vifs regrets pour son départ. Il n’était
pas orateur dans le sens ordinaire du
mot, mais par la douceur de son caractère, la bonté de son cœur, il avait
su gagner l’affection de tout le troupeau qu’il avait à soigner et on savait
l’apprécier ainsi que sa vaillante compagne qui est une vraie et digne femme
de pasteur. Nous aurons pourtant l’avantage de les avoir au milieu de nous,
puisque M. David Peyrot vient d’être
nommé Directeur de la Maison des
Diaconesses qui a son siège à Turin,
et en plus le Comité d’Evangélisation
l’emploiera pour visiter les Eglises et
les professants disséminés dans les plaines et les vallées du Piémont.
Notre chère paroisse croît tous les
jours, non seulement en nombre, mais
en œuvres de toutes espèces, aussi le
choix des deux nouveaux pasteurs jeunes et actifs et déjà si appréciés ne
pouvait être plus à propos, et tout nous
porte à croire qu’ils suivront brillamment les traces de leurs prédécesseurs.
A celui qui part et à celui qui reste
ainsi qu’à celui qui nous arrive, mes
vœux sincères pour que leur œuvre
soit profondément bénie par le Seigneur,
V. M.
On nous prie d’annoncer que la Promeuade des Uuions chrétiennes de
Jeunes Filles (Groupe Piémont) aura
lieu D. V. en Juin à St-Germain, après
la Conférence de Bobi. La date sera
fixée ultérieurement.
« Pra del Torno ». La séance annuelle de cette Société de Missions a
eu lieu dimanche soir dans la grande
salle de l’Ecole Normale, en présence
d’un public assez nombreux. Le président, M. l’étudiant Jules Tron, a dit,
dans son discours d’ouverture, les difficultés que la Société a rencontrées
au cours de cet exercice. Le départ de
plusieurs membres actifs et capables l’a
réduite à un petit nombre au commencement de l’année, et les nouvelles
recrues qui l’ont peu à peu renforcée
sont pour la plupart encore trop jeunes
pour prendre une part active aux réunions, d’où une diminution assez sensible dans le nombre de celles-ci. Nos
amis ont aussi l’impression que l’intérêt
que la population prenait précédemment
à ces réunions missionnaires s’est un
peu refroidi et trouvent que les auditoires sont parfois bien peu encourageants.
Ce qui est certain, c’est que l’année a
été mauvaise sous le rapport des récoltes
et il n’est que trop naturel que les
collectes en aient souffert.
Après la lecture de quelques versets
et un chant, le président lit le rapport
annuel sur le travail et la marche de
la Société. 32 réunions ont été tenues
dans 13 paroisses. Le produit total des
collectes a été de L. 125,10, Les contributions des membres honoraires ont
été en tout de L. 157,15. — Un grand
nombre des personnes qui avaient accepté d’être inscrites dans cette catégorie
de membres l’ont oublié et ne contribuent plus, ce qui cause à nos jeunes
amis une peine que nous comprenons
bien. — En ajoutant aux deux sommes
ci-dessus quelques dons et autres entrées, nous avons une recette totale de
L. 328,08 qui, déduction faite des dépenses (L. 15) sera partagée entre la
mission du Zambèze et la caisse générale du Comité des Missons de Paris,
dans la proportion de 2j3 pour la première et ly pour la seconde.
M. Pons a adressé aux membres de
la Société des paroles de sympathie
et d’encouragement auxquelles tous les
présents se sont associés par le cœur
et, après que l’assemblée eut chanté
un dernier cantique, a terminé par la
prière.
La grève. Les établissements Mazzonis sont toujours fermés. Beaucoup
d’ouvriers sont déjà partis pour aller
chercher ailleurs du travail. Ceux qui
restent continuent à écouter et applaudir les orateurs socialistes, toujours plus
violents contre le « capital », et maintenant aussi contre la population qui
ne croit pas pouvoir faire cause commune avec les grévistes. C’est leur tort
et leur malheur de s’être fait diriger
par ces irresponsables qui en excitant
leurs passions les aveuglent sur le vrai
état des choses et maintiennent ainsi
une agitation dont l’effet ne peut être
que de retarder indéfiniment la réouverture des fabriques, prolongeant une
situation qui va devenir de plus en
plus pénible pour les ouvriers et pour
leurs familles. Les grévistes n’ont d’ailleurs commis aucun désordre, et l’es,
cadron de cavalerie qui stationne dans
notre petite ville depuis une dizaine '
de jours, mène la vie la plus tranquille
qu’il ait jamais pu rêver.
Hôtel du Parc. Ainsi s’appelle lei
nouvel établissement que M. Michelin r
ci-devant hôtelier de l’«Ours», vient
d’ouvrir. Il occupe les deux maisonsl
bâties il y a quelques années par l’an- ’
cien Frache, au bout du Viale Dante, '
dans une fort belle position et avec une
vue magnifique sur la plaine et sur lesi
montagnes. L'hôtel du Parc a été inau-îÎ
guré mardi par un dîner auquel ont J
fait honneur de nombreux et gais con- J
vives représentant la municipalité, la^f
magistrature, « l’arma benemerita», voire
même le fisc, — et la presse, car VEcho ^3
était invité avec son confrère VAvvisa-m
tore. L’établissement dispose dès main-, J
tenant de plus de 20 chambres à cou-â
cher; il est muni de tout le conforta
moderne, gaz, lumière électrique, instai-^
lation de bains, et le proprétaire a dans æ
son portefeuille un plan d’agrandissement qui lui permettra encore de re-'
cevoir une dizaine de pensionnaires de
plus et de servir, dans une immense
salle à manger, des dîners de 130 à
140 couverts. Nous lui souhaitons bon
succès. Le mouvement des étrangers
augmente d’année en année, et l’ouverture de nouveaux hôtels ne peut
que le favoriser et contribuer ainsi au
progrès et à la prospérité du pays.
Snint Jean. Dimanche dernier, après,
une prédication sur l’importance des
affaires d’église et le devoir de tous
les chrétiens de s’y intéresser, l’Assemblée d’église s’est réunie et, après
avoir approuvé le Rapport annuel du
Consistoire et celui de la Commission
du centenaire, a élu comme ses députés
au Synode du District des Vallées
Messieurs Albarin Etienne, Malan Achille et Peyrot Arthur.
Les 80 fr. envoyés par la paroisse à
M. Gaio Gay pasteur Vaudois à Naples,
ont été distribués par lui dans les localités dévastées du Vésuve aux gens
les plus besogneux. Nous le remercions
de tout ce qu’il a fait pour interpréter
notre désir.
Villar Pélis. Promenade Unioniste.
Des le mois d’Avril dernier toutes
nos Unions Chrétiennes de la paroisse,
avaient décidé de faire, l’après-midi
du jour de l’Ascension, une promenade
sur les hauteurs de Pertusel, localité historique et en même temps très indiquée pour ce but à cause de la vue
splendide qu’on y a sur la plaine du
Piémont. — Ce fut donc avec regret
qu’on dut répondre non, à l’aimable
invitation des chers amis de Turin qui
nous invitaient pour ce même jour à
Pragiassaut.
Malgré le temps incertain et la pluie,
la promenade a eu lieu. Environ 80
Unionistes se retrouvaient donc Jeudi,
à 3 heures dans l’école du Serre Bodeina.
Après une bonne réunion on se rendit
à Cucuruc où les dames Caïrus firent de
leur mieux pour nous abriter de la pluie
qui tombait toujours. Quand on fut
installe, grâce a la générosité d’un de
nos membres honoraires, les dames
eurent une bonne tasse de thé et les
hommes un verre de vin, le tout avec
d excellentes brioches. En même temps
la pluie cessa et tous les Unionistes
partirent pour Pertusel' et visitèrent
cette intéressante localité, faisant résonner de leurs chants joyeux ces
3
«íg*'
5^:-.
t i T
■-.-. Sr
-". ííF.f’S.
3
mêmes rochers qui jadis furent témoins
™ de? persécutions contre leurs pères. —
*A 6 i\2, après avoir décidé d’avoir
I chaque année, l’après-midi du jour de
iiâ l’ascension, une promenade semblable,
f chaque groupe prend le chemin de son
I village, joyeux et content d’avoir pu jouir
' I ensemble d’une si agréable après-midi.
Assemblée d'Eglise. Dans sa séance du
Mai l’assembléê d’Eglise nomma ses
■ délégués au Synode des Vallées dans
les personnes de : J. P. Gaydou, ancien;
* T Buffa, instituteur et Jules Pascal.
, §; v*
Comme délégué suppléant rassemblée
'-• 'nomma Jean Richard. J. B.
Bobi. Une foule de quelques centaines de personnes accompagnait au”*jourd’hui à sa dernière demeure terres' tre l’ancien Michelin-Salomon. Dimanche 27 mai il assistait au culte, et à la
9'VOtation qui suivit pour la nomination
1 des députés à la Conférence de district,
dont il était appelé à faire partie. Dans
bl’après-midi il retournait chez lui lorsi-que son mulet le jeta à terre, et au
: bout de quelques moments on le trou. vait sans connaissance, au pied du mur
qui longe le chemin. La mort a dû être
■^presque instantanée. C’est une grande
'perte pour sa nombreuse famille d’abord,
" dont deux membres sont établis a LonÛdres, pour le quartier de la Combe des
'Charbonniers dont il était depuis 30
ans l’ancien aimé et respecté de tous,
pour le Consistoire et pour la paroisse
tout entière. C’était un homme d’une
grande expérience, le conseiller éclairé
et désintéressé de tous ceux qui recou!'raient à lui. C’était surtout un chrétien.
Mûri par de fréquentes et longues maladies qui dans ces dernieres années
particulièrement avaient ébranlé sa robuste santé, il avait trouve la paix et
l’assurance du salut en J. C. — et on
le trouvait toujours prêt à rendre témoignage de sa foi. Le vide qu’il laisse
au milieu de nous est bien grand, et
nous ne voyons pas à l’heure qu’il est
comment il pourra être rempli. Que sa
famille, si tragiquement éprouvée, reçoive l’expression de notre profonde
sympathie. B. Gardiol, pasi.
L’excursion unioniste au jardin
Rostania le jour de l’Ascension n’a pas
été favorisée par le temps. Un bon
nombre de membres de l’Union de
Turin, une trentaine, nous assure-t-on,
n’en a pas moins voulu y prendre part,
avec plusieurs autres de Pignerol, de
St-Germain et du Val Pélis. Ils se sont
rencontrés au Jardin avec VUnione Alpinistica de la Tour. Le mauvais temps
n’a pas permis d’avoir une séance, et
l’on s’est borné à la lecture de quelques
versets et au chant de quelques cantiques.
Nous recevons de Rome la participation du mariage, le 30 mai, de notre confrère le docteur Henri Meynier,
directeur du Rinnovaniento, avec M.lle
Elisa Bounous. Nos meilleures félicitations.
______»»________—
NouYelles et faits .divers
— Le Synode des Alpes et du
Jura qui s’est tenu à Bourg les 9 et
10 mai, comptait 61 députés, représentant 32 églises. Les Statuts d’Orléans
ontsété adoptés à l’unanimité. On a
conservé la divisi»n en 4 classes des
émoluments des pasteurs à 1800, 2000,
2200 et 3000 francs.
Des députés au Synode de Montpellier représentent, naturellement, tous la
tendance évangélique. Les pasteurs, Lebrat, de Gap, et Mazauric, d’Arvieu,
sont nommés suppléants.
— Le mois de mai a enlevé à la
Suisse deux hommes de foi en même
temps que deux personnages justement
appréciés. Eugène Renevier, né à
Lausanne en 1831, occupait depuis 1856,
et d’une façon distinguée, la chaire de
géologie et paléontologie dans sa ville
natale. Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques et le créateur
de la géologie de la Suisse et de la
Haute Savoie. Le musée de Lausanne
lui doit des richesses inappréciables. Sa
renommée était universelle.
Depuis l’âge de 15 ans, Renevier
était aussi un disciple convaincu et
zélé de J. Christ, un membre enthousiaste des Unions chrétiennes. Il occupa longtemps maintes charges dans
l’Eglise Libre du Canton de Vaud. Il
fut, en 1869, le promoteur de la mission romande dont il resta toujours le
chef vénéré et effectif. Il fut rédacteur
du Bulletin de la mission, des Nouvelles des Unions etc.
Frappé des besoins croissants des
œuvres missionnaires, il avait depuis
plusieurs années, fait d’energiques réductions dans son budget personnel ;
ainsi il voyageait toujours en 3.6 classe.
Le 3 mai, il fit une chute dans la
loge d’un a.scenseur et mourut le lendemain, universellement regretté.
— C’est aussi aux suites d’un accident qu’a succombé Gaston Froilunel,
l’ami d’Henri Appia, le professeur de
théologie systématique à l’Université
de Genève. Pendant ses vacances de
Pâques, étant à Montena dans le Valais,
vers la fin de mars, au cours d’une
partie de traîneau, sa tête avait heurté
contre le sol glacé. Le 17 avril, il avait
pu être ramené chez lui, à Frontenex,
mais dans un état de neurasthénie aigüe. Ce terrible mal l’a enlevé le 18
c. à l’affection de de ses élèves et à
l’estime générale.
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Sexe-séries. Pureté et Vérité. Ce que
tout jeune garçon devrait savoir.
21 causeries dédiées aux garçons et à
leurs parents, par Sylvanus Stali. Traduction autorisée par l’auteur. Genève,
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Solidarité, par Frank Thomas. N°
8. Questions vitales, 3.0 série. Genève,
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Al Comitato dell’Esposizione di Milano 1906 per l’inaugurazione del nuovo
valico del Sempione. Marcia Seinpione,
di A. Leonardi, per Pianoforte a due
mani. Proprietà degl’Editori Carisch e
Janichen. Leipzig-Milano-Firenze. Pr. :
L. 1,50 netto.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du JS. de mai.
Un cas de conscience — La petite
bru indoue — Tendre souvenir — Choses de Java — Paix — La conquête
de la fille de M. Pinchaud (fin) — Chien
mort — Ravageau — Une conversion
— Nid abandonné — Un singe qui
montre la lanterne magique — Le Vésuve (illustr.) — Une question de vie
ou de mort — Ciboulard a gagné le
gros lot — Conseils d’hygiène pratique.
31 i 11 e r V a .
Sommario del A. 25.
Rivista delle Riviste: Il fondo dell’oceano; L’eugenetica e S. Valentino;
Il « Dreadnought — Attraverso le Riviste italiane: La morte del Conte di
Cavour ; I biglietti a prezzo unico per
grandi distanze sulle ferrovie italiane ;
Gli Italiani della Rinascenza ; Le associazioni e le federazioni d’impiegati ;
Una bella iniziativa per le Calabrie ;
L’ideale francescano ; Attreverso la finanza giacobina ; Statistiche universitarie ; L’alleanza italo-americana ; Il
pensiero greco ; Anton Bruckner —
Questioni del giorno — Spigolature — tra
libri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale
della stampa.
Rii vue Politique
Ce n’est pas sans de grandes difficultés
que M. Giolitti a réussi a former le nouveau Cabinet, après huit jours de crise.
Voici les noms des 11 ministres:
MM. Giolitti, député, Présid. et Intérieur
Tittoni, sénateur, Aff. Etrangères
Maiorana, député, Trésor
Massimini » Finances
Viganò, lieut. général. Guerre
3Iirabello, sénateur. Marine
Gallo, député. Justice
Fusinato, » Instruction
Gianturco » Travaux Publics
Cocco-Ortu » Agriculture
Schanzer, conseiller d’Etat, Postes.
Parmi les Sous-Secrétaires dont la
nominatiton paraît certaine, nous remarquons :
MM. lacta, à l’Intérieur, Fasce, au
Trésor, Di Stefano, à l’Agriculture, Dari
aux Travaux Publics et Talamo à la
Justice. A l’heure où vous lirez ces lignes
le Ministère sera complété par le choix
définitif des 6 autres sous-secrétaires sulle nom desquels il n’y a pas encore en
moyen de s’entendre, vu la pléthore de
candidats et d’auto-candidats.
Et maintenant, souhaitons à M. Giolitti
d’être en gouvernant plus conséquent
avec les principes qu’il professe, qu’il
ne l’a été dans le choix de ses collaborateurs, dont un bon nombre appartiennent
à la droite. Mais nous ne voulons pas
lui en faire un crime, attendu qu’il est
beaucoup plus facile de reprocher aux
autres de s’allier à des gens dont les
opinions politiques ne cadrent pas avec
les vôtres, que de former un ministère
de parti ayant quelque chance d’être
toléré par la Chambre. Nous tenions
cependant à faire remarquer que le Cabinet actuel n’a pas beaucoup plus d’homogénéité que celui que Giolitti vient de
renverser, et s’il n’a pas été de l’Ex.
Gauche à la Droite, c’est qu’il n’ignorait
pas la façon dont ses avances auraient
été accueillies parmi ses anciens amis
des partis extrêmes. Souhaitons encore
au président du Cabinet de ne pas se
dérober, selon son habitude, à la première grave difficulté qui pourrait mettre
en danger sa popularité et compromettre
son prestige d’habile homme d’Etat.
Un décret royal portant la date du 15
c., sauf erreur, commue les dix ans de
de prison auxquels les Assises de Turin
avaient condamné Linda Murri, en autant
d’années d’exil ou de relégation à Porto
S. Giorgio. En d’autres termes c’est la
grâce complète, à peu de chose près. On
a beau avoir, dans certaine presse, trouvé
par trop sévère le verdict de Turin ; la
majorité des jurés a beau s’être trémoiissée pour faire croire à l’innocence
d’une femme qu’ils avaient d’abord condamnée, nous regrettons, quant à nous,
que le ministère Sennino se soit rendu
complice d’un pareil acte de partialité.
L’aurait-il fait en faveur d’une condamnée
dont la famille eût occupé une position
moins en vue ? Qui va croire encore que
la loi soit égale pour tous ?
L’inauguration officielle du tunnel du
Simplon n’a été que le prélude des fetes
populaires proprement dites par lesquelles
la Suisses et l’Italie comptent célébrer
le grand événement. Les quelques centaines de représentants de l’Italie, dont
quelques ministres, ont été chaleureusement accueillis à Lausanne d’abord, à
Genève, à Vevey, à Montreux ensuite,
et ont trouvé partout le peuple en liesse
et l’enthousiasme à son comble. Domodossola et 3Iilan se préparent à leur tour
à recevoir non moins gentiment les représentants suisses, accompagnés du president de la Confédération en personne.
Figurez-vous les réceptions, les galas, les
banquets, les toasts qu’on a servis et
qu’on va servir aux heureux mortels
ayant eu le privilège de prendre part a
ces manifestations d’amitié sincère et de
joie sans mélange !
En Sardaigne les grèves, accompagnées
d’actes de vandalisme et de désordres
sanglants, se sont suivies encore pendant
toute la semaine qui vient de s’écouler.
A Quarto S.t Elena (Cagliari) sous prétexte de protester contre la cherté des
vivres, les manifestants ont détruit la
gare, incendié les Bureaux de l’octroi et
du percepteur d’impôts. A Villasalto (Cagliari) plusieurs laiteries et fabriques de
fromage ont été démolies. Des désordres
analogues se sont produits à Bonorva,
Gonnessa, Bacu Abis, les fabricants de
fromage étant accusés de contribuer, par
leur industrie, à l’enchérissement des produits du lait ! Le bassin minier d’Iglesias
est sons dessus dessous et il y a grève
sur toute la ligne ; mais, là plus qu’ailleurs, les griefs des ouvriers, qu’on exploite
de toutes manières en les obligeant entre
autres a acheter les vivres dans les cantines tenues par les Compagnies semblent
pleinement justifiées. Les salaires des
mineurs, de 1, f. 50 c. à 2 fr., sont absolument dérisoires.
— Les élections politiques belges ont
encore marqué le triomphe du parti catholique. Sont élus: ÿg catholiques, 46
libéraux et radicaux, 31 socialistes. Les
catholiques détiennent le pouvoir depuis
plus de vingt ans, mais ils perdent du
terrain à chaque nouvelle élection. Actuellement leur majorité n’est plus que
de 12 voix, lorsqu’elle était d’environ 70'
il y a quelque dix ou douze ans.
— Le cabinet russe n’a pas fait bon
accueil aux demandes de la Douma. Le
Gouvernement refuse l’amnistie, le partage des terres de la Couronne en faveur
des paysans ; il n’entend pas renoncer à
la politique de répression, et il va, apparemment, rejeter aussi le projet de loi
pour la liberté de culte et de conscience.
Aussi ne vous étonnez pas si, à l’unanimité moins 7 voix, la Douma réclame
la démission du cabinét Goremikin.
— François Joseph ayant fait au Gouvernement hongrois plusieurs concessions
qui préludent à une plus complète autonomie de la Hongrie, le Cabinet autrichien vient de donner sa démission. Ce
qui affecte surtout l’Autriche c’est de
voir que l’union douanière entre les deux
pays, va être remplacée par un simple
traité de commerce et cela à l’avantage
exclusif de la Hongrie. Le bruit court
que le chancelier de l’Empire, soit le
président du gouvernement commun, M.
Goluchowski, va à son tour résigner ses
fonctions.
— Rappelons, enfin que le jeune roi
d’Espagne est en train de célébrer son
mariage avec sa princesse cathoticisée, Ena
de Battemberg.
_________________________________.]• c
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1906: Marie Charbonnier, la Tonr; Etienne
Charbonnier, id.; Cramer, Milan; Asile Heimat,
S. Eemo; Lamy Meynier, Abbadia Alpina.
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