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- - I Soixante-dixième année - Anno XII®.
27 Avril 1934
N® 17
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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6
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O- Le naméro: 90 centimes , o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.„ij dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
pont U m IHTMIBDEB
Je [lois à la soivivante le Ile;
ni
(Suite et fin).
Une autre considération.
Ici, c’est la Science proprement dite qui
nous vient en aide ; cette Science que la
Foi chi étienne apprélhende- facilement comme une ennemie, et pas toujours à tort,
car la Science n’est ip|as toujours tendre
envers la ,Foi. Que de malentendus entre
elles ! comme eles se hâtenlt, parfois pour
des riens, à s’excommunier mutuellement !
alors qu’elles devraient, au contraire, chercher à se soutenir, à se ccmpléter l’pne
l’autre.
Elle nous enseigne, la &ience, que si
nous possédons des facultés ou des organes
divers c’est parce que, én dehors de nous,
dans l’iespacie, il y a de quoi satisfaire
leurs exigences.
Si nous avons des poumons, c’est qu’autour de nous il y a de l’air à respirer. Si
nous ayons (des yeux, c’est que la lumière
nous inonde de toutes parts. La taupj© a
-des-yeux
utilité lui serait une bopine vue dans l’obscurité où elle vit ? Si nous avons l’instinct
de la soif, c’^t qu’il y a de l’eau dans
le monde, et en abondance, pour nous
désaltérer...
Correspondance ijarfaite entre le monde
mtérieur, celui des organes et des facultés, et le monde extérieur.
Ainsi parle la Science. Nous nous inclinons devant elle et, continuant son raisonrnement, nous affirmons : L’homme possède
des facultés particulières par rapport atux
autres êtres. Entre autres celle-ci : Il a
l'intuition d’une vie' à venir ; plus que
cek, il en sent la nécessité ; plus que cela,
il en éprouve ime soif ardente. Serait-il
dupe, ici, d’une illusion, d’une colossaJe,
cruelle illusion ? Impossible ! Ce serait le
monde renversé : plus de base; plus de
principes, plus de... science!
Vous répliquez : ïM-ce vraiment vr,ai
que l’homme ait soif d’une vie à venir ?
N’exagérez-vous pas ? Votre langage n'ar
t-il rien dé conventionnel?
— Ahi ! certes, si vous vouliez la décauvrir, cettie soif, auprès de ceux qui, comme
la taupe, aiment l’obscurité, vqus la chercheriez peutl-être en vain. Si c’est aux
jouisseurs; aux exploiteurs de tout genre
ou aux orimineilS que vous demandez s’ils
ont l’intuition de leur survivance person,neUe, il est fort probable qu’ils vous répondent que non. Mais leur réponse ne
pirouve rieiu. Ou pjlutôt, oui, ehlei prouve
une chose : o’est que, ayant peur de l^idée
d’un au delà, ces personnes cherchent à
s’en débarrasser et, à l’occasion, à persuader les giens qu’ils n’y croient pas. « Quiconque fait le mal», dit Jésus, «hait la
lumière, et ne vieUt pas à la lumière, de
peur que ses œuvres ne soient dévoilées ».
La soif de survivre à la crise finale c’est
auprès des rachetés de Jésus-Christ qu’ü
vous faut la cherchier ; auprès des âmes
nobles, sincères et droites ; auprès de ce.ux
qui, dans l’ensetoible dé leur vie, sont voués
au Bien. Ce sont eux qui se ^tent appelés à Finimortalité. Ce sont eux qui, du
sein de la caducité des choses terrestres
et à travers le brouillard qui trop souvent
encore les environne, voioit poindre à l’horizon l’aurore' d’un jour étemel. Aussi,
je le répète, c’est à eux qu’il faut vous
adresser si vous voulez être éclairés sur
le sujet.
Sans sortir du terrain bibhque; écoutez
un Saint-Jean : « Celui qui fait la volonté
de Dieu demedre éternelement ». Ecoutez
un Saint-Paul : « Notre cité à nous est
dans les cieux». «J’ai le désir de m’en
aller et d’être avelc Christ... ; mate, à
caure de vous, il est plus nécessaire que
je demeure dans la chair ». « Le moment
de mon départ approche ». Ecoutez le
Christ lui-même : « Parce que je donne
ma vib... lé Père m’aime. Personne ne me
J’ôte, mate je la donne de moi-même ; j’ai
le pouvoir de la donner, j’ai' le pouvoir
de la reprendre».
Je comprends qu’un être tel que Christ,
qui n’avait jamais eu que des pensées de
sainteté et d’amour, ait pu triompher de
la mort, non seulement spirituellement,
mais aussi corporellement. Je comprends
qu’un esprit tel que Christ ait pu et ait
voulu —■ pour d^ raisons particulières,
évidemment — ireprendre te corps qu’il
avait avant le dirame de Golgotha, et avec
ce corps, mais transfiguré (comme déjà
_ SIS", ,1^.. inpnta^e de te .tr^Q^IgtK'atibn),^
monter au ciel,
Mes frères, je crois à la survivance de
1 âme, je crois a ma survivance personnelle. « Grâces soieint rendues à Dieu qui'
nous donne la victoire par notre Seigneur
Jésus-Christ». P. Grigmo.
Ma dette envers Christ.
Le récit des dix Iqpreux, guéris par
Jésus, nous est familier et nous rapipetens surtout le dixième d’entre e!ux, qui
seul se senfit pressé dé retourner auprès
du compatissant et puissant médeciui qui
1 avait gueri de son hideuse infirmité.
H y a dans cet unique retour non, seulement un irrésistible élan de' reaàinaissance, manifesté à Jésus lui-même, pour
la guérison' opérée, mais le texte sacré
nouis dit qu’étant retourné sur ses pas,
« il glorifiait Dieu à haute' voix », c’est à
dire qu’fl se sentait pressé de faire sar
voir à d’autres le gr,and bienfait dont Si.
avait été l’objeit et eni même ,temps d’honorer par ce témoignage l’auteur die sa
délivrance.
Sans nous arrêter à l’ingratitude des neuf
juifs, guéris aussi bien que ce dixième,
un samaritain, il nous- semble que trop
souvent notre reconnaissance, pour dé
gra(nds bienfaits reçus au moyen du Christ,
est .défectueuse, incompilètie, vu que nous
nous limitons à Lui nendre grâces en une
prière secrète, mais nous n’associons pas
notre entourage à ce tribut d’honneur,
qu’n attend, cepefndant, dé nous.
Qu’on se rappelle lorsque Jésus guérit
le idémoiniaque gérasénien, celui-ci voulut
s'attacher à ses pas, mais le Sauveur lui ■
dit ; « Retourné dans ta maison, et raconte
t<Mt ce que Dieu a fait pour toi ». SaintLuc nous informe qu’« il s'en alla publiant
par toute la vîHe tout ce que Jésus lui
avait fait», ' ''
- C’est bien là la meàlteure manière de
s’acquitter de te dette dé reciOnnaissance
que doit sentir tout homme qui a reçu
de Christ un .bienfait, quelles qiu’en soient
te nature et l’étendue.
Sî ce témoignage public était général
et fréquent, quelles conquêtes la cause
chrétienne ne ferait-eUe pas dans le
monde ! Mais une faussé timidité, une
exagérée pudeur spirituelle emipêche le
grand nombre d’ouvrir te bouche, lorsqu’il s’agit de dire^ dé raconter tout ce
qu’ils doivent à Ghrist.
C’est d’autant plus étrange et contradictoire que s’il s’agit d’un célèbre opérateur
qpi a délivré notre corps d’une tumeur
maligne, ou d’un habile praticien qui nous
a- guéris d’une maladie cOratagieusé, nous
sommes toujours prêts à en chanter les
louanges et à proclamer que nous leur
dévons la vie. Qui ne voudrait pas raconter le sauveltage dont il a bénéficié, lors
d’un naufrage, d’une incendie, d’unei cata^rophe, en lexaltant le nomi de soiii sajumur ? Qui ne divulguerait pas l’action
teiroïque idu frère qui nous a couverts de
sa personne comme d’un bouclier, et a
éÉé blessé à notre place, ou qui s’est rendu
^rant d’une dette criarde et ruinéuse,
m payant à notre place ?
i^.Et même, sans recourir à ces cas ex■êmes, ne aerions^nous pas toujours prêts
m redire œ que nous devons de bons conseils, de sages enseignnm^ts, d’écteirées^
d rections qu’un maître respecté nous a
largement ootroyés, de façon à nous acheminer dans une carrière .honorable?
Aurions-nous crainte de célébrer la; to(uciiante bonté d’un âmi, qui a toujours
voulu être avec nous dans la joie et dans
l’épreuve et dont l’intimité a embelli notre vie, inspiré nos mieflleures activités ?
Dans toutes ces circonstances, et aa, bien
d’autres, nous trouvions qu’il était tout
naturel, qu’il était juste que nous parlions ide la personne vers laquelle nous
^ sentions d’avoir une dette; qui ne saurait
jamais être .acquittée, mais que du moins
nous voulions ouvertemént reconnaître!
Ne pourrait-on pas, dans plus d’un cas,
inférer que si un chrétien n’a rien à dire
de ce qu’il doit à Christ, c’est que jus» qu’ici il n’a rien cherché auprès de Lui^,
ni Lui a-t-il demaindé quoi que ce soit?
Mais hâtons-ndus de le remarquer : un
grand iiombre de chrétiens se taisent par
fausse honte, sous d’'iIluBoires prétextes
que s’ils .paJrteJemt dé leur dette ce serait
profaner quelqu© chose dé sacré, qui doit
rester bien enfoui dans lé dernier recoin
de leur cœur. 'A l'apopui de leur excuse
dis s’élèvent contre telles déclamations, à
jet continu, que certailns «convertis»
font du haut d’uine plate-forme d’un ton
et (d’une mise en scène par trop coréographiques.
Un abus ou un excès ne justifie pas
l’abstention dé ce qui' peut être un témoignage grandement béni
Les réflexions qui précèdent se pressèrent dons mon. esprit, eu lisant une
série d’articles (dans un journal religieux
aiuglais (Tho Idfe of Fcàth), précisément
intitulés : « Ma dette envers Christ », dans
chacun desqu^ des chrétiens, appiartenant aux classes sociales les plus différentes, racontent avec Simplicité et humüité
ce qu’ils doivent à Christ, dans leur vie.
Nous y trouvons le témoignage d’uée
princesse, de nobles, de magistrats, de
professeurs et recteurs, de hauts gradira
dé Farmée (g^iéraj, amiral.-.), d'industriels, de commerçants, etc... Chacun d’eux
proteste de ne pas vouloir attirer l’attention sur leur personne, mais uniquement
sur le Sauveur, qui les a enrichis de ses
dons précieux ; ils onlt rendu leur témoignage parce qu’ils sentaient que c’était
leur devoir de ipartager avec d’autres leurs
propres expériences et un acte de fidélité
envers leur Seigneur.
Nous n’alians pas solliciter qui que ce
soit d’envoyer à notre journal un article
sur ce qu’il doit à Ohrist, ni de diemanider
à son Pasteur de monter en chaire pour
en faJire le récit; mais les occasions np
, manquent pas dans son propre entourage,
parmi ses parents, ses amis, ses connaissances, pour le faire en toute hundlité,
préoccupé seulement de donner gloire à
Dieu en J&ius-Christ.
En ce cas et comme encouragement nous
rappellerons cette parole de l’EteTïiel i
« J’honorerai celui qui m’honore » (1 Samuel II, 30). ^ Ao Mn.
« Qne^lion d’bûbitude »?
Vous connai^z certaimeraent l’anecdote
de ce voyageur anglais quî, arrivé en
Egypte, voulait visiter les fameuses Pynamides. Malgré 'tous les ren^ignemients
possibles, il u’arriv^it pas à s’orienter, et
il interrogea une brave femme :
— Quel chemin dois-je prenidre pour
aller aux Pÿramides ?
— Tournez à gauche, et marchez pendant environ un quart d’heure ; je pense
que vous arriverez facilement au but ; je
ne puis pas vous donner d’informations
plus précises, parce qu|e je n’ai jiamais
eu le temps d’aler jusque-là; mais les
touristes prennenit toujours ce chemin.
Ebahissement du curieux ! Comment
peut-on habiter en Egypte, aiu Caire, sans
jiamais avoir éprouvé le désir de visiter
ces anciens monuments ?
— « Question d’hcéituide », Ipi répondit,
parait-il, la bonne mère. Elle ne pensait
ipas si bien dire, la brave femme ! Et ne
se doutait pas qu’éEe enfermait dans sa
réponse tout un trésor de soî-disaint sagesse pratique, révélant une profondie expérience p,h|losophiqfue !
Question d’haintude... cela signifiait, évidemment, à peu près ceci : Je sais que
les Pyramides sont d’anciens sépulcres de
nos ancêtres; point'de doute qu’une visite serait très intéressante et instructive ; mais, franchemeint, vaut-il la peine
que je me dérange aujowd’hui, que je
laisse là mes affaires, pour aller voir quelques pierres entassées, qui' seront encore
là demaip, et après-diemain, quand je n’aUr
rai rien de plus .pressant ? Du reste, je
me demande comment on peut laisser sa
maison, sa famile, son travail, partir de
Lonidres, pour venir, ici, voir une chose
que je peux voir tous les jours sans me
(déranger ;!
Je n’ai jamais eu l’occasioini d’aller en
Egypte, mais, dans nos Vallées, des Egyptiennes (et des EgyptiOns), des hommes
qui déraisonnent comme la femme ci-de&sus raisonnait, j'en connais! Le climat,
natureRemeut, a un peu modifié la forme,la logique (des choses, mais la substance
est la même.
4;
Tel qm je suis, 'pécheur ‘TeheUe...
Jésus, je 'riens à Toi!
Dimanche après dimanche nous chantons ces paroles; dimanche apjrês diman-
2
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 27‘ Ævtil 1934-XII
che nous écoutons avec componction le eri
angoissalnt : « Nam reco^mUdssons et nam
confessom.., qm nom sommes de pavmres
■pécheurs»; dimanche^ après dimanche
nous entendxMis proclamer qu’à ceux qui
ont cherché Jfeus, et .ont écouté Sa voix,
le Salut est assuré.,. ; j’ai dit, dimanche
après dimanche, mA c’est une erreur;:
dans la feuille de l’Israi^ des Alpes, j’aur
rais dû dire : jour après jour noug Ifentas
dans la Bible, n’esifc-oe pas ?
Jésus Sauveixr ! '
Le péché tue !
Jœus, le Cbemin, la Vérité ; Jésus le
bon Berger ; Jésus le Fils de l'homme.
Le 'péché, le diable, le itentateur ; le sentier à travers la forêt obscure, où la bête
féroce se réveille dans l’homme, excite ses
sens, réveille ses mauvais sentiments, le
nemplit d’orgueil, et lui dit : « Tu es plus
qu’un hommiei, tu es un demi-dieu ».
Il y a de quoi tressaillir de la plus sainte
aHégresæ ; et il y a de quoi plonger da/ns
la plus sombre des angoisses... Et pourtant, qmest-ian d’habitude !
Viens à Jésus, U t’appNie cméonard’hvi.
L’appel résonne, inlassable; on y fait
rhabitude. Jésius appelle ?, L’homme écoute,
et continue son chemin ; on a ses affaires ;
demain, après-demain, pault-être bien, « on ^
verra voir ! » ; car, bien entendu, un homme raisonnaible ne se met pas en chemin
sans avoir né^lé ses affaires, si le voyage
est long et le retour incertain ; or, avec
Jésus, on ne sait jamais comment on retoumera! ; idonc, prudence; faisons nos
affairas ; Ses appels, nous les connaissons
depuis lonigtemps, et nous sàvons qu’ils
ne cessent pas ; nous avons du temps devant nous, tielliement de temips que n©us
arrivons à la fin de notre temps, ^ns avoir
trouvé une minute pour aller à Jésus, à
ce Jésus qui (pourtant a dit, une fois :
« Laissez les morts enterrer leurs morts ».
Jésus Sauaeur..., question d’habitude, surtout parce que le péché est devenu l’objeb
et le sujet de la plus grande « habitude »,
de la plus parfaite indifférehce.
« Tu es un menteur, un voleur, un impie, un hypocrite... ». Je ¡pense, cher lecteur, que tu ne serais pas très satisfait
si ton Pasteur se permettait de te saluer
par un des susdits substantifs. Enflammé
'd’une sainte indignation, tu demanderais
des éclaircissements, et tu laisserais entendre clairement que tu es un honnête
homme :! Et tu aurais ra!^n ; mais je ne
t’ai jamaih vu manifester la moindre émotion lorsque le Pasteur proclame, du haut
de la chaire, que nous sommes tous des
pécheurs!' QMeme, si je ne m’abuse, toimême tu fais chorus avec lui, et dis : « Je
suis un ipécheur ». Or, un pécheur, au
point de vuie hibliq[ue, c’est une créature
qui, par elle-même, ne peut f.ai,re que: le
mal’, sous toutes ses formes, avec plus ou
moins d’habileté ! Donc... *
Donc, question (fhabitude! Je suis un
pécheur, toi aussi, lui aussi ; nous tous,
sommes des pécheurs ; à quoi bon se
préoccuper ? !
Jésus seul peut sauver ? Certainement !
Aujourd’hui ? Très bien ! Mais, c’est
question d’habitude '! Nous sommes des
personnes sensées qui n’ont pas de temps
à perdre dans des voyages qui font renoncer à ulu gain matériel assuré ! AUer
amjomrd’hm, cela signifie perdre des milliers de francs, perdre notre me; plus
tard, « on verra voir ! » ; nous en reparlerons prochainement ! ! Cl.
nnnnnaiana nnnna n aananan
«: SETTIMANA 01 RINUNZIA
Z“ Lista:
Rio Marina (2® versamento) L. 125,—
Pinerolo (2® id.) » 100,—
Taranto » 525,—
Grotte » 85,—
Caltamissetta (2° versamento) » 48,—
Emite Bouviea- » 50,—
f
Evangélisation du Tessin
-------- Y
Rapport sur ^933.
Nam reprodmsom quelques paragraphes de cet intéressant rapport sur l’œuvre 'dirigée par le pasteur dactmr Gio\vaimi Gr&li, de Lugama:
.„Notre Efeiise itahenne et française du
Tessin est un mouvement de rénovation
chrétdeime ; par la ele s^’adresse aux protestants aussi bien qu’aüx catholiques, aux
croyants aussi bien qu’ajux libres penseurs. :
Elle a dès ouïtes réguliers, en italien ou '
en français selon le cas, à Arogno, Chiasso,
Lugiano, 'Nçvaggio, Bellinzqna et Biasca : ,
son centre est Lugano. Recourant' aux
cultes de famille, aux lettres, aux jour-^
naux, elle maintient un contact ¿ontinueP'avec ses memibres, et ses adhérents qui
vivent dispersés dans les bourgades tes- ;
sinotees ; ils doivent œntir toujours et par-, .
tout qu’e'Ue pense à eux dans un esprit
de prière et die solidarité, qu’ds appartiennent! à un même corps, que le même
sang chrétien court dans leurs veines spirituelles, que le mê;me espfit, l’esprit du
ChrM, lès anime.
Nous visitons régulièrement les soldats
welohes du Sanatorium Militaire de NoVàgglo. Ils ont chaque mois un culte fran-^
ç^is, généralement bien fréquenté, dans ,
notre chaipèlle’ ou dans une salle appi’o-.
priée du Sanaltoriuroi ; sur leur demande',
ils obtienîient gratuitement deux Nonveaux Testaments, l’un, en français et l’ai'- ,
tre 'fen:'italien pour qu’ils boivent anx '
sources premières du christianisme et pro-,
fitent de l’occasion pour apprendre l’ii-'ilién, tout en évitant les ennuis d’un
tionnaire. A Noël, les plus éprouvés
reçu, grâce à nos dames de Lugano, luie',
preuve tangible ide l’intérêt qu'on leur,
porte... ÿ (
Les membres ides diKrers groupes (,ni
constituent notre Eglise sont au nombre.;; '
de 268 ; nous comptons en pli^ 103 élè\ eS',
qui f réquentent régulièrement nos . six'
écoles du dimanche ou les leçons do
catéchisme... ^
Hi ^ ^
Nous travailtons en banne Mrmotde
avec les communautés alémaniques ^ àa
Tessin ; nous nous àidons et nous recommandons réciiproquiement. Cette année
encore mous avons célébré avec les coreligionnaires alémaniques de Bellinzona la
fête de la Réforme: Nous nous sommes
servis de l’allemand et cte i’italien ; le temple était bondé; on y sentait la force
joyeuse de l’union, on y respirait la foi
conquérante de l’Evangile. Ce service , religieux en commun a produit une impression si favorable, .qu’on a décidé d’en avoir
un pareil l’année prochaine.
S! * *
La Sodété de couture de notre Efelise
de Lugano a ses siéances chaque 15 jours
dans la maison du Pasteur ; elle compte
21 membres qui représentent 4 nationaMtés et les trois grandes confessions chrétiennes (protestante, grecquie-arthodoxe et
catholique) ; c’est du ipjan-christianismie en
action ; le français est la langue officielle.
On y travaille tout l’après-midi, avec entrainj pour nos jeunes, nos vieux èl nos
malades, pour nos arbres de Noël ; on ne
s’y accorde qu’une demi-heure d’interruption, le temps de prendre une tasse de thé.
Quelques dames, en dehors de la Société,
tricotent, cousent, besognent dans le même but. A toutes ces vaillantes dispensatrices de joie, ainsi qu'à la «Fourmi» de
Bâle, qui a ipour nos pauvres la bienveilh
lance d’une mère, nous exprimons notre
profonde gratitude.
« « «
Nous avons enfin une bibliothèque ; elle
est jeune et moderne; les Hvres qu’eUe
possède ne sont pas nombreux ; l’argent
dont elle dispose est très limité; cependant ds sont tous cboisib et utiles : ils sont
bien écrits et intéressants ; ils font penser, ils agitent les consciences et troublent les quiéttjdes ; ils provoquent l’esprit d’émulation, ils déterminent l’âan
vital ; ils sont en langue italienne ou française ; peu de romans, beaucoup ;de biographies surtout d’enfants du peuple qui,
à travers le trayail, l’étude, la discipline
austère, sont idevemus' des 'hommes supérieuirs dans les différents d:omaines de l’ac- •
tivité sociale. Le g&iie ne serait-il pas
une , volonté passionnée au service d’uh
grand idéal ? La biblrnthèque correspond
à uni besoin réel, car ele œt largement
utilisiée i)air notre jeunesse qui, te soir,
reste à la maison, en famille, pour lire
et ainsi s’instruire, apprendre à esipérer,
à vouloir et à persévérer. Un bon, livre
c’est un bon ami...
H: *
Dans une guerre, il y a des défaites
partielles ; cela est doulpureux, mais inévitable. Notre Comité, cédant à de justes
raisons, que le cœur comprend mal, a
vendu nos itameubles de Biasca ; un évangélique, présent à l’acte de cession, laissa
tomber entre deux soupirs ces paroles :
« Giornata, dolorosa » ! (journée douloureuse !,) ¡Malgré tout, nouiS| ne nous rendons pas ; si aux cultes-, qui ont lieu une
fois par mois, nous avons rairement plus
de 9 membres d’église, nous y saluons par
contre de 15 à 18 enfants, dont 4 seutem,ent sont évangéliques ; ils sont attentifs, heureux surtout die chanter nos cantiques, d’apprendre les récits évangéliques, de porter dans leur cœur une courte
prière, un simple « Benedictus benedicat »
(le Béni bénisse !) qu’ils réciteront chez
eU,x en se mettant à table.
Ht * H®
Il nous .arrive parfois d’entendre des
coreligiaunaires qui, guidés piar leur sagesse, nuisent à la cause du Christ. « Ne
poussez pas », nous diænt-ils, « lès gens à
chercher la vérité, car la recherche de; la
vérité ne peut cohidliiire qu’à des conflits
spirituels ; conservez votre foi, mais gardez-vous d’en parler, vous troubleriez la
paix eanfessimneUe du Canton, : ce que
nous ne saurions approtu-ver ». De tels pro- .
pos rappellent celui die Fontenele : « Si
j’avais la main pleine de vérités; je ne
l’ouvrirais pour personlne ». Ces coreligionnaires sans élan religieux, sans ardeur
sacrée, ne commandent pas te respect aux
catholiques pieux, ils n’honorent certes
pas le ChrM, qui est venu « porter la
guerre ». Toujours prêts à céder par
amour pour la paix, ils suscitent un juste
dédain et encouragent leurs opposants ;
ils ne procurent pas la paix, mais préparent les défaillances et motivent tes désertions... Puissent-ils, siecoués par Dieu,
s’écrier enfin avec te prophète : « O Dieu,
tu m’as saisi, tu m’as vaincu ! ». Puissentüs reconinaître leurs manquements et pratiquer désormais l’ordre du Maître: « Vous
serez mes témoins... jusqu’aux extrémités
de la terre». Pair là, loin d'être des obstacles, ils deviendromt de précieux collaborateurs et l’hMoire les aippellera «tes
bienfaiteurs du Tessin »...
Voici enfin une gerbe de faits encourag^nts.
Au Tessin, nous i^mmes environ 9000
protestants ; nous appartenons à une minorité religieœe ; mais nous croyons au
respect des lois, qui riadmettent pas de
privilèges. Le ixMe de RadioMarvteceneri
est un service public ; Ü permet à un
prêtre tessinois la diffusion de sermons
italiens ; il ne saura refuser une pareille
permisión à un pasteur tessinois ; c'est
ce que nous osons espérer ; aussi des pourparlers sont engagés...
Le Comité qui dirige l’œiwre d’évangéIteation du Tessin a décidé d'envoyer un
collègue pouf aider M. GriUî, ce qui veut
dire qu’on# fait des progrès et que te travail augmente. {Note du Réd.).
Un miracle aisé !
Pour glorifier Don Bosco on a cru bon
de calomnier une fois de plus tes, Vaudoss,
en répétalrat une des accusations les plus
absurdes que l'on puisse imaginer. î
Voici ein effet ce que nous lisons daiis
un artitote*|de Paolo Mattiei-Gentili, publié
dans la Nuova Antologia du 16 mars de
cette année. Pour être précis, nous reproduisons te passage en italien : « 1 Valdesi,
di certe valli del Piemonte, altri sicari
ed assassmi ignoti, hercarom prima dì corrompere e, non riu&cendom, di sopprimere
Dan Bosco. I sud biografi narrano, facendo
anche i nomi, di attentati alla sua vita,
fortunatam^te tutti falliti. Erano doari
ed assassmi d’ogrd sorta, ai quali la vita
di Don Bosco sfuggiva sempre mirooolosamente ».
Don Bosco aurait idono échappé au fer
homicide des Vaudois ! Voilà un miracle
qui n’était pas idifficfle, car les Vaudois
ont d’autres principes, bien différents de J
ceux de la viofence. De. plus, quelles rai- |
sons auraient pu les pousser à un crime
monstrueux ?
Comme l’inculpation avait déjà été faite
par te paæé dans quelques livres, La Duce
avait demandé à leurs .auteurs de documenter leurs affirmatKmsmais on s est
bien gandé de répondre. Cela ne nous
éton'ne pas ; on ne peut prétendre que; des
fabricants d'antiquités vous décèlent leurs
ateliers dé construction !
A part le fait qui nous regarde, le lec- |
tour intelligent doit .aussi se demander
.pourquoi un bienfaiteur de ^’lÎlrRaanité
aurait dû être continuellement men.acé.
« Erano siccuri ed assasdni d’ogni sorta, ai i
quali la vita di Don Bosco sfuggiva sempre miracolosamente ».
De pareilles affirmations doivent laisser
fort perplexes les catholiques qui n’ont
pas renoncé à penser et qui sous le voile,
dès mots veulent voir la réalité ; en d'aur
tres termes, ils doivent se demander si la '
quête des miracles ria pas porté à exa-^
gérer les périls.
« « H:
. J. .•<■(,..>1.. ■J'-».. ...... . ■■ ...i... . -■—^ ^ ^
Et, pour terminer, une ligne en repoi
à L.’Fco dei Chisone., qui affirme que « si
dans toutes les innombrables variétés de
confessions évangéliques, on pouvait présenter un seul Don Bosco, comme l’Eglise
Rom,aine en a 'plusieurs, on chanteraitv
victoire ».
Les innombrables confessions évangéliques savent, par principe, apprécier le bien
partout où il se trouve, y compris l’Eglise
Romaine.
Filies riont pas de saints : comment pourraient-elles en avoiri si Jésus lui-même^
a dit : « Jl n’y a qu’un seul bon, c’est;
Dim» (Luc XVIII, 19).
Le Prote'stantisme ne canonisera j.a,maiSi
ses grands .hommes, ce qui ne veut pas
dire .qu’il manque de personnes entièrement consacrées au service de l’humanité.|
S'il n’a pas Don Bosco, il a les Booth,
les Williams, les Quarrier, les Barinardo, les
John Bost, ©t tant d’autres que j’oublie.
Le bien n’>eSt un monopole n,i die l’Etat,,
ni d’aucune confession ireligieuse, et lei
dispens.ations de Dieu défient toutes les
étiquettes des hommœ.
Malgré tous les bienfaiteurs de l’humj
nité que le Protestantisme a amsd pr*
duits, nous ne chantons pas victoire, cal
le mal continue à régner dans le monà
et tes besoins croissent ayec notre civili
sation ; il y aura donc encore et toujou:
de la besogne pour les Catholiques, poli
tes Protestants et pour tous tes autr®
qui ont l’honneuir et la responsabili«
d’être des hommes.
M». .«w Mw <*i»i (»{"■ "il--.rh '»1*'
La grâce du pécheur est l’affaire d’un
instant. La sanctification de l’âme est l’oUvrage ide la vie entière. Samuel Zeller.
FACOLTÀ DI TEOLOGIA TU* Lista:
Pramollo L. 20,Massello » 15,PineTolo » 50,Pomaretto » 50,Pisa » 50,Lucca » 8»''
Vittoria » 25,’’ 17,^
Bari »
Orsara » 15,' 35,'
Taranto »
Messina » 50,^
Palermo » 150,'
Reggio Calabria » 20,^
Genova » 100,'
3
L’Echo dies Volées - Vendre^ 27 Avril 1934-XII
31^
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de
Le 31 mai.
C’est ipour toutes nos églises une date
importante ; leurs membres le savent-ils,
et s'ils le saivent en tiennent-ils compte ?
Notre année financière idoit se elôturer
au 31 mai, ce qui veut dire qu'avant cette
date tous les membres auront versé leur
contribution pour l'église. Je dis tous, car
je crois désormais qu'il soit impossible
d'appartenir à une église libre sans contribuer à son entretien. Notre église ne
recevant rien de l'Bbat, doit pourvoir à
tous ses besoins, et obacun de ses membres a le devoir d'y contribuer d'après ses
moyens. ■!
^ D’après ses moyens : le iait-on ?
Voilà une iqueistion qui me rend perplexe, car s’il y a des gens qui s'imposent
des sacrifices, il y ern a malbeureusement
d'autres. — et en quel nombre ! — qui
ne donnent que leurs miettes ou .jime
moindre partie de^leur superflu.
En tout cas, chers lecteurs, voilà deivant vous un mois de temips pour accomplir votre devoir, si vous n'y avez pas
encore pensé, et pour supplémenter votre
contribution si votre conscience vous dit
qu'elle in© correspond pias à vos moyens,
ni aux difficultés dans lesquelles se débat
notre Administration.
* * *
I^. Nous apprenons par une lettre dU
Caissier dei la Table que les résultats de
la Semaine de renonceraient ont été, presque partout aux Vallées, inférieurs à ceux
de l'année passée, tandis qu'ils sont meilleurs dans notre champ d'évangélisation.
U faut espérer que nos vieilles paroisses se ressaisiront et augmenteront leurs
contributions ordinalires.
V V V V ** * V V V
CHRONIQUE VAUDQiSE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 16 al 22 Aprile 193Í-XII
Nascite N® 3 — Decessi N® 2
DONS RËQUS
Alice et Lily Jahier, en souvenir de
leur petite cousine Jeannette Jahier, pour
l’Orphelinat, L. 50.
s: * *
BOBI. Délais. Lundi', 23 courant, nous
avons accompagné deux sœurs au champ
■du repos.
Le matin, c’était Mcùdeleme Garnier
veuve Lcmsarot, des Champs, âgée de 80
ans. Femme idouce et patiente^ elle avait
accepté avec soumission les graves épreuve.s dont sa vie avait été parsemée.
A son fils, dont la mère était l’unique
compagnie, nous répétons les paroles encourageiantes de Dieu lui-même : « Je serai
avec vous, toujours».
L’après-midi, c’était Geymmat Annette,
du Centre, âgé© de 64 ans. Infirme depuis
bon nombre d’années et obligée à l’immobilité presque absolue, elle aimait à s’entretenir i(te Dieu et d© son prochain, passant comme elle par Tépreuve et la
souffrance.
A sa sœur et à son neveu, aux EtatsUnis, à la famflie de son frère, au Canada,
et à ses nombreux parents, nous vouions
redire toute notre sympathie chrétienne.
« Tu as eu de la patience et tu as beaucoup supporté » (Apoo- II, 3).
— Visite. Dimanche, 29 courant, nous
aurons, D. V., le plaisir d’avoir an mîMeu
de nous les Mènes de famille et l’Union
des Jeunes Filles de la paroisse de PerrierManeâUe, accompagnées par leur pasteur,
M. O. Peyronel.
iM. Peyronel présidera le culte principal.
Bienvenue !
LA TOUR, Deux d© nos frères nous ont
quittés' ces derniers jours : M. Bouchard
François, âgé de: 57 ans, et M.. Giaime
Jean, âgé de 56 ans, souffrant depuis quelque temps.
Nous demandons à Dieu de bénir, dans
leur épreutne, les famifles en deuil.
i. i.
— Le groupe féminin de la Chorale
Vaudoise de La Tour a été invité par lie
« Dopolavoro » à prendre part à une
grande soirée artistique au « Palazzo della
Moda» de Turin. C’est ainsi qu’,une trentaine de jeunes filles en costume vaudois,
dirigées par lM.me Balma, et ajcoueiilies
par de très vife applaudissements, chantèrent, devant un immense pubMc, le bel
hymne Giomnezza, et six des plus jolies
chansons de nos Vallées, apportant dans
la salle le idoüx et pur parfum de l’air et
des fleurs des Alpes.
Nous savons que l’Inspecteur Supérieur
du « Dopolavoro » Provincial de Turin a
exprimé au Podestat de Torre Police ses
très chaudes et reconnaitesantes félicitations ipour cette gentile manifestation.
ROME. La Table tient, ces jours-ci, une
de ses srânces régulières.
'Les questions à traiter et les problèmes
à résoudre ne manquent pas, par les temps
qui courent, aussi invoquons-nous sur elle
les bénédictions divines.
— Nous lisons dans La Lmce que le dimanche 15 avril, environ 150 alpins des
Vallées Vaudoises se trouvaient à Rome,
à l’occasion dé YciAmata guinquennale. Un
bon nombre d’entre eux a pt,is part aux
cultes dans nos deux églfees. Quelques-uns
ont même affirmé qu’une des raisons qui
les avaient poussés à aler à Rome, était
le désir idle connaître de plus près l’œur
vre vaudoïsie idans la vile éternele.
Parmi ces alpins il y en avait de sexagénaires et même de septuagénaires.
Les Vaudois de Rome ont été heureux
de serrer la main à ces vaillants défenseurs des frontières et dé la foi. Le pasteur P. Bosio en a fait mention au culte
du soir, à Piazza Cavour^
^ ^ ^
PERSONALIA.
Le chev. Jean Loms Eostagno, instituteur au Pomaret et secrétaire du « Fascio »
de Porosa Argentina, vient de recevoir
une distinction consistant dans le prix
« S. E. Paolo Bosielli », que l’on décerne
aux maitres, qui, aiyant accompli vingt ^
ans de serviee, se sont signalés par leur
activité.
Les amis de M. Rostagno savent que '
cotte distinction est bien méritée et se
réjouissent avec lui.
Opera Balnearia G. ?. jVleille.
E’ aperta riscriziohe per la cura marina a Borgio-Verezzi. Le domande devono
essere inviate entro ñ giorno 15 maggio
al Pastore della Parrocchia cui appartiene
il richiedente. I(n questa domanda, perchè
venga presa in esame, i richiedenti devono indicare ;
1“ Nome, cognome, paternità.
2“ Il preciso indirizzo (borgata, colntrada e numero).
3" La data di nascita (giorno, mese,
anno).
4° Professidne o condiziobe dei genitori
0 chi per essi.
5° Se ed in quali anni vennero già ammiessi alla cura marina, avvertendo che
coloro i quali hanno compiuto consecutivamente !un trienmio di cura, non potramm
essere accettati. '
6" La data precisa ala quale saranno
liberi da obblighi scolastici. Quelli che ritengono di essere esenti da esami dovranno
notificarlo nella domanda stessai, onde si
possa formare e far partire al più presto
una squadra.
Attiriamo l’attenzione degli interessati
sui ipunti seguenti ;
а) Pepdurando ancora le ragioni di vita
enormemente cara, verranno rigorosamente esclusi tutti coloro per i quali, a
giudizio del Sanitario dell’Opera, la cura
marina non sarà giudicata a^lutamente
indispensabile ;
б) Gli ammessi dovranno portar seco
un corredino con hiiancheria di ricambio,
scarpe in buono stato, pettine, forcejle,
ecc., e sopratutto un costume db bagno,
senza il quale non sarainno accettati
NB. I richiedenti verranno ulterioirménte
avvisati del luogo, della data della visita
medica, dtejlle speciali norme per l'accettazione e dela diaita pirecisa dela partenza.
Torino, adirile 1934.
Il Precidente : A. SiMEOasri
Vià Pio Quinto, 15.
(Pai Piccolo Messaggero).
((
CMs maMcs ».
Ces lignes sont tout pairticulièrement
dédiées à nos régents, à nos maîtres et
maîtresses d'écote, à nos instituteurs et
in^itutrices, moniteurs et monitrices : à
tous ceux qui chez nom ont charge d'âmes
enfantines et se servent encore du langage que nous appelons entre nous le patois des VcMées.
Si je m’adresse aujourd’hui d’une façon
spéciale (j’aimerais pouvoir le faire plus
directement encore) aux éducateurs et aux
éducatrices, c’est que j’ai la perauasion
de rendre un Seirviqe, à eux-mêmes et à
« notre ;p|ayis ». Il s’agit de ce travail —
si important, si délicat et ai difficile —
de la formaltioni mor,atlé et civique des adolescents qui vont à l’école ; il s’agit du
développement de leur caractère : c’est à
dire ■— nous sommes plusieurs à le croire
— de l’avenir de notre petit pieuple.
Je ne sais pas sous quelle forme se
donne, en général, dans nos écoles vandoises, l’enseigniemeint religieux. Certes pas
sous la forme de certaines cantilènes récitées en oadenoe que j’ai entendues pourtant de mes oreilles dans une école communale de Milan. Peut-être se sert-on,
dans une certaine mesure, des manuels
scolaires officiels. 'Mais la partie strictement « religileuse: » de ces manuels: ne me
semble pas très riche' œ sève spirituelle !
Je ne croîs pas qu’elle soit rédigée d’une
façon adéquate au véritable but que nos
législateurs s|e sont proposé. Je tronve,
pour ma part, que la tonalité de cette rédaction pieuse n’est pas à la hauteur de
la gigantesque « entreprise » italienne. En
tout cas, je me permets de (dire que —
pour nous Vaudois — eiEe n’est pas « à
la page » !...
Uar nous Va|U|dlois — jeunes et vieux
r— sommes oonvaîneus que les quelques
instants consacrés dans l’école à la religion doivent être — essentiellement, éminemment — des instants d’élévation de
|it’Esiprit.
Ces quelques minulftes de recuéilement
oe doivent pas être encombrées par de
vaines redites, elles ne doivent pas être
remplies d’un rabâchage ecclésiastique
quelconque. La partie rituelle doit être
absente et la ,partie doctrinale réduilte au
strict nécessàire, c’est à dire aux grands
principes fondamentaux du Christianisme
sur lesquels se fait aisément l’accord de
tous les cœurs généreux et de toutes les
consciences droilties, indépendamment des
opinions et des croyances.
C’est ce qu’a très bien compris — me
somble-t-il — l’Eglise nationale' du Canton
de Vaud en publiant le petit ouvrage que
je désire signalefr : Clartés matinales.
Sous ce'ti'tre, d’une si fraîche inspiration, l’Eglise nationale' du Canton de Vaud
a fait 'parvenir au personnel enseignant
un admirable recueil de méditations —
quarante-cinq exactement — destinées à
ouvrir la journée' d’école., et surtout le
cœur des écoliers. Le règlement de 1931
pour [les écoles primaires suisses prévoit
que « l’école est ouverite par la prière, par
un chant, par une lecture éducative ôu
une causerie morale ». La plupart des instituteurs ne demiandaitent qu’à appliquer
l’article en question, mais les éléments
leur manquaient souvent ,pour le faire.
C’est pour cela que la Commission d’évangélisation, approuvée par le Synode, a publié et répandu ces « Clartés matinales »,
conçues dans l’esprit évangélique le plus
pur, sam aucune tendance ecdésîastîque.
Quelques -versets de la Parole de Dieu, un
commen,taire qui est une adaptation à la
vie ide' l’enfant (trénite à quarante lignes),
une courte prière, et voilà la manne spirituelle d’une ouverture de journée' scolaire. Cette nourriture-là peut être donnée, comme le pain ou le lait, aux enfants
de toute confession chrétienne : elle ■ est
par excellence œcuménique.
Je penoe que cet ouvrage pourrait être
utilisé non seulement par notre corps enseignant de la petite patrie vaudoisiei. Je
crois que — traduit con amere en botine
langue italienne — ce petit volume (à
peine une centaine de pages!) pourrait
rendre de grands services dans les écoles
élémm'taires de la grande patrie. E!n tout
cas... il n’y aurait pas à changer le frontispice, orné d’une belle autant qu'ancienne
lampe .romaine !... J. HEasnaY Mktt.tj,.
M LIVRES REÇUS.
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La morte di Cristo, sermon prononcé par
le pasteur Gugliielmo Del Pesco, à l’ouverture du Synode 1933. — S. A. Unitipogr afica PiueroleS©.
OOOOOOOOOO O O O O O O O O
Pensées.
Je demeure frappé de la beauté de l’humainité. (^ue de braves gens partout, bienveillants, simples, conciliants, patienta cléments, courageux, dévoués... Nous avons
tort de dire q’ue le bien est un gibier rare.
Sachez mieux le découvrir. A la 'vérité,
les héros ibeonnus sont légion. J’ai vu tant
de beauté divine sous la pauAn'e bure humaine, tant de droiture et de pureté parmi
les souillures, tant de sincérité parmi les
roublardiseB et les habiletési, tant de pardon sous les injures, tant de souriante
énergies dans les pires infortunea que ce
n’est pte dans l’attitmle d’un homme debout que j’admire. J’adore, prosteilnê au
sanctuaire, eti j’ai pesitivement vu Dieu ;
je l’ai rencontré les pieds dans nos poussières, les mains à nos labeurs, le cœur
dans nos pa(uvres et fidèles amours plus
forts que la tombe. (3h. Wagner.
La gloire des ’fleurs.
Si tu veux atteindre le sublime, A^garde
une fleur, et ce qu’elle'fait inoonsoîemr
ment, 'foi fais-le de bon cœur.
ScHIüER.
ÿ ^ «
Lœ fleurs ne répandent j,amais parfum aussi doux et aussi fort qu’avant Un
orage. L’âme plteine de beauté, quand
l’orage app^he, répand im parfum, pareil à celui de la fleur odorante.
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