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Oinquante-sixième année. ^^Di^U'S 1920
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PARAISSANT CHAQUE V,E^lDRÊDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ...........
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
i^tranger ...................
i Btats-ünis d'Amérique
Par an Pour 6 mola
E. 4.— 2,50
» 5>— 3,—
P 8.— 4.50
» 7 — I doll. % doll,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne^ par an: I^. 5,—.
On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d'administration de VEcko
à.l'Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM.
les Pasteurs.
Iv’^onnement se paye d’avance.
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Torre Pellice
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Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE : Ea Prédication de la Croix —
Offrandes — Assemblée des Directions
des Eglises Evangéliques d’Italie —
Carnet de route —■ Pour les Missions —
Chronique vaudoise — Chronique politique.
La Pricatlon de la Croii.
IV.
« Père, je remets mon esprit entre tes mains n.
(Luc xxm, 46).
I. - Nous remarquons tout d’ahord le contraste frappant qui existe entre cette dernière et la quatrième parole prononcée par
le Sauveur sur la Croix. « Mon Dieu, mpn
Dieu... », s’est-11 écrié à l’instant où nos péchés lui voilaient la face du Dieu trois fois
saint. Mais Jésus a bu, jusqu’à la dernière
goutte, la coupe de nos iniquités, et H a
pu dire: «Tout est accompli». Voilà pourquoi II peut de nouveau contempler la face
de Son Père. Oh oe contraste saisissant, nous
le comprenons, si nous avons éprouvé l’angoisse d’une conscience tourmentée et la
douceur que donne le sentiment, la certitude
de notre réconciliation ar^c Dieu.
Dieu est venu à nôtre rencontre, à l’heure
de notre repentir. Il nous a ouvert les bras.
Il nous a serrés sur son cœur. Il nous a donné
le baiser du pardon et de la vie ; tandis qu’il
nous semblait d’entendre l’écho des chants
angéliques célébrant dans la Maison paternelle notre conversion' et notre salut. Quel
soulagement et quelle joie, que de pouvoir
de nouveau prononcer le plus beau nom que
des lèvres humaines puissent prononcer, lorsque en regardant à Dieu nous avons pu lui
dire: « Notre Père î ». Béni sois-tu. Croix de
mon Rédempteur; béni spis-tu. Agneau de
Dieu qui par ton sang ôtes les péchés du
monde en nous réconciliant avec Dieu !
C’est bien là le soulagement et la joie que
Jé.sus éprouve lorsque, après avoir expié
nos péchés. Il retrouve la communion avec
Son Père. O vous qui êtes encore « fatigués
et chargés », plongés dans la tristesse et dans
la crainte, écoutez la parole de votre rédemption; et que votre foi vous fasse dire avec
soulagement et avec joie: «Mon Père!».
IL - Cette parole du SauVeurust aussi une
expression de confiance, d’une confiance absolue, d’un abandon complet dans les bras
de Son Père: «Père, je remets mon esprit
entre tes mains I ».
— Et c’est encore de confiance que nous
avons besoin. Nous croyons en Dieu; mais
notre foi nous permet-elle de nous abandonner avec toute confiance dans les mains de
notre Père céleste? Cette foi est-elle ferme,
inébranlable? V
Mille dangers entourent notre âme. Oh,
si'au milieu de ces dangers nous avions la
foi du Psalmiste: « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien ! » (Psaume
XXXII, i). Si notre foi était celle d’urnSaintPaul: « Rien ne pourra nous^ séparer de
Dieu ! » (Rom. viii, 39). Que de terreurs de'
moins, et combien plus belle deviendrait
notre vie, toujours éclairée par les rayons
de l’amour de Dieu !
Mais c’est surtout à notre heure dernière
qu’il nous sera doux de pouvoir répéter la
parole de Jésus: « Père, je remets mon esprit
entre tes mains ! ».
Saint-Etienne, à l’heure suprême de son
martyre, « voit les deux ouverts, et le Fils
de l’homme assis à la droite de Dieu»; et il
s’écrie : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! ».
Nous en avons vu mainte fois de ces morts,
qui n’étaient pas des morts..., mais plutôt des
douces visions qui éclairaient le visage de
ceux qui prenaient leur essor vers le séjour
de la vie; c’était la paix, la joie, l’abandon
complet dans les bras du Père. Nous priions
alors pour ces âmes: « Père, nous remettons
cette âme entre tes mains... Seigneur Jésus,
reçois son esprit... ». Et puis, nous cessions
de prier pour cette âme désormais délivrée;
mais une autre prière montait sur nos lèvres; et nous demandions à Dieu que cette
grâce suprême fût aussi un jour notre partage.
- Mais ne l’oublions pas: c’est parce que
Jésus a pu dire: « Tout est accomçli », relativement à Sa mission ici-bas, c’est pour
cela quTl péut dire: « Père, je remets mon
esprit entre tes mains ». De même, c’est
parce qu’ils ont consacré leur vie à Dieu et
à l’avancement de Son Règne que SaintEtienàe, les martyrs, toutes les âmes vraiment chrétiennes ont pu dire, dans leur agonie: «Seigneur Jésus, reçois mon esprit».
C’est parce qu’il a « c.ombattu le bon combat » et qu’il a gardé la foi »f « qu’un SaintPaul peut dire : « la couronne de justice m’est
réservée » (2 Tim. iv, 7-8). Avec toutes les
forces de notre âme, demandons à Dieu de
nous rendre nous aussi fidèles à notre mission !
— N’oublions pas les paroles que Jésus a
prononcées sur le Calvaire. Qu’elles nous accompagnent pendant toute notre vie. Que
notre âme vive aux pieds de la Croix: c’est
, le secret de la vraie vie, de la vie éternelle !
J. Bertinatti.
pourquoi les bonnes œuvres qui ne sont
pas le fruit de la foi et l’expression de la vie
intérieure ne valent rien à ses yeux.
Dans le touchant épisode de la pieuse
veuve israélite, le Christ nous dévoile clairement sa pensée à l’égard des aumônes et
des offrandes: La valeur des dons ne dépend
pas de leur abondance, mais plutôt de l’esprit dans lequel ils sont faits,
*
* *
Plaçons-nous un instant près du MaîtrCj
dans cette dépendance du grand temple de
Jérusalem où se trouvaient les treize cofires
déâtinés à recevoir les offrandes volontaires
dès fidèles. Contemplons avec Lui cette
foule d’adorateurs qui jettent en passant
leurs petites monnaies dans les trésors du
temple; mais que notre regard, comme celui
de Jésus, ne s’arrête pas à la main qui donne,
qu’il pénètre ju§qu’au cœur.
Voici d’abord des hommes et des femmes
qui passent, la tête basse et le regard furtif.
Ils ne semblent pas s’apercevoir que les
troncs sont là tout près, à leur portée, atten' dant leur obole, signe visible de leur piété.
Ne sonBils pas venus . pour adorer Dieu ? Interrogez le Maître et il vous répondra que ces
fiis d’Israël ont une religion commode et
^empte de devoirs difficiles et privée aussi
dç cet esprit de sacrifice et de dévouement
' qui est le levain céleste destiné ^faire lever
la pâte du christianisme. L’égoïsme et l’avarice ont triomphé de leur conscience. Ils volent pieusement Dieu! N’y aurait-il pas
parmi nous des chrétiens qui ressemblent
à cès juifs?...
rent les maisonè des veuves, en affectant de
faire de longues prières... ». Jésus ne se
trompe pas plus sur les sentiments de ces
soi-disants généreux donateurs que sur ceux
des précédents. Leurs dons n’ont rien à faire
avec le renoncement et le sacrifice : « ils
donnent de leur superflu ». Et ce qui est
pis, c’est qu’ils donnent sans amour, dans
le but de se faire admirer et de paraître
justes aux yeux des hommes; c’est pour
maintenir leurs prérogatives et pouvoir
dire : « je ne suis pas comme le reste des
hommes ».
Oh ! l’esprit pharisaïque que de mal n’at-il pas fait au christianisme!...
Mais prêtez l’oreille... Maintenant de pe
OFFRANDES.
(Marc XII, 41-44).
Il est des actes de notre vie religieuse auxquels nous n’attribuons pas assez d’importance, et qui devraient être cependant la
manifestation pratique et efficace de notre
foi et de nôtre dévouement pour la cause de
Dieu. Notre Sauveur n’a point laissé dans
l’ombre ce côté si important de la vie chrétienne.
C’est précisément parce que son regard divin pénètre dans le sanctuaire intime de
l’âme et fouille dans le cœur de l’homme,
pour en analyser les sentiments, les désirs,
les aspirations secrètes, qu’il est à même
d’apprécier à leur juste valeur nos actions
matérielles, en les mettant en rapport direct
, avec les pensées qui les ont produites. C’est
tites pièces tombent dans les coffres. Çe sont
ici les vrais adorateurs, sans doute. Un regard de J ésus nous donne un démenti. Ceux
qui ont donné du cuivre auraient pu donner
de l’argent ou de l’or; ce qui veut dire qu’ils
ont fait un compromis honteux entre leur
égoïsme et leur^ conscience. Ils ont cherché
de tromper Dieu et les hommes ; mais s’ils
ont réussi à étaler leur fausse piété devant
ceux-ci, ils n’échapperont pas à l’œil de
Celui qui sonde les cœurs, car «on ne se
moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura
semé, il le moissonnera aussi».
Enfin voici'des hommes graves, richement
couverts de pourpre et de fin lin; ce sont
les principaux du peuple, les scribes, les
pharisiens rigides observateurs de la loi. Ils
laissent torriber solennellement leurs grosses
pièces en argent et en or. Ce sont donc ici
les vrais enfants d’Israël, les fidèles .observateurs de la loi et des prophètes? Oui, si
yous mesurez leur piété à l’apparence de
leurs dons. Mais n’entendez-vous pas résonner sous ces voûtes sacrées l’écho lointain de la voix-sévère du Christ: «Malhemà vous, scribes et pharisiens hypocrites!
parce que vons nettoyez le dehors de la
coupe et du plat, tandis qu’au dedans ils
sont pleins de rapine et d’intempérance».
« Gardez-vous des scribes... eux qui dévo
Parmi fous les adorateurs qui sont passés
jusqu’à présent devant nous il ne s’en est
pas trouvé un qui ait mérité l’approbation
de Jésus, pas un qui ait accompli un réel
sacrifice. — Mais voici venir une pauvre
veuve dont le vêtement et l’attitude?* font
un singulier contraste avec l’orgueü déguisé
des riches. Seule et délaissée en ce monde,
luttant jour après jour Contre les difficultés
de la vie, que peut-elle donner pour l’œuVre
de Dieu? Maintes femmes à sa place auraimt
tendu la mains pour recevoir, plutôt que
pour donner. Si elle cherchait des excuses
pour se soustraire à ses devoirs religieux,
n’en trouverait-elle pas aisément?...
Non, elle ne cherche point d’excuses, elle
n’écoute que la voix de son cœur, elle n’obéit
qu’à l’impulsion de sa foi. Doucement elle
s’approche du tronc et y laisse glisser une
petite monnaie en cuivre... six centimes !
Les riches la regardent avec mépris et laissent tomber leurs grosses pièces pour augmenter sa confusion... Mais Jésus, se tournant avec joie vers ses disciples : « En vérité,
je vous dis que cette pauvre veuve a mis dans
le trésor plus que tous ceux qui y ont jeté... ».
Elle a accompli un sacrifice, dont le parfum d’amour monte vers l’Etemel.’ Il ne
s’agit point ici d’une aumône, mais d’une
offrande sacrée, d’un acte sublime d’adoration fait devant Dieu, auquel elle donnait
son cœur et sa vie. Point de doute à l’égard
de son avenir: Dieu y pourvoira !
*
* *
En pouvons-nous dire autant de nos offrandes? Qu’avons-nous su donner à Celui
qui nous donne tout ? Et encore : avec quels
sentiments secrets nous sommes-nous séparés d’une pièce de dix ou de vingt sous?
Donnons-nous nos débris ou nos restes à
nos parents ou à nos amis, à l’occasion deleur
visite?... Non, nous leur faisons part de ce
que nous avOns de meilleur. Traitons au
moins Dieu comme nous traitons les hommes et comme nous désirons être traités par
eux. « Que chacun donne comme,il l’a résolu
en son cœur, sans tristesse ni contrainte;
car Dieu aime celui qui donne avec joie ».
F. Peyronbl.
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ASSEMBLÉE
des
Les Directions des Eglises Evangéliques
d’Italie se sont réunies à Rome les jours 3,
4, et 5 Mars courant dans la salle de l’A. C.
D. G. Etaient présents:
a) pour l’Eglise Baptiste (Branche itàloaméricaine) : MM. D. J. Whittinghill, A.
Fasulo, Ricci, L. Paschetto ;
b) pour l’Eglise Baptiste (Branche italoanglaise) : MM. Landels, Besesti et Campbell
Wall;
c) pour l’Eglise Méthodiste Episcopale:
M. R. Tipple, Bani, Ferreri, Lala et Nitti;
d) pour l’Eglise Méthodiste Wesleyenne;
MM. Bradford, Borsari, Cervi, Da vio. Filippini, Prisinzano;.
e) pour l’Eglise Vaudoise : MM. E. Giampiccoli. Léger, Rostagno, Rostan François,
Pons, Decker, Jahier, Perazzi, Rostan Antoine.
- Le Biireau est nommé dans les personnes
de MM.:
Eriiesto Giampiccoli, président
Riccardo Da vio, vice-président
Carlo Ferreri, »
Francesco Besesti, secrétaire
Aristarco Fasulo, »
David Jahier, »
Les séances ont eu lieu chaque jour, de
9 h. à 12, et de 3 heures de l’après-midi à 6
h. Les discussions les plus importantes
ont eu pour sujet la question de l’union des
églises et de la fondation d’un journal quotidien.
Le premier sujet est introduit par
M. E. Giampiccoli qui présente et défend
l’idée d’une Eglise Nationale unique. M.
Carlo Ferreri, par le fait qu’il appartient à
une organisation mondiale (l’Eglise Méthodiste Episcopale) se déclare contraire à cette
idée et croit que la conception d’une organisation mondiale soit supérieure à celle
d’une Eglise Nationale. M. Whittinghill
(Eglise Baptiste - Branche italo-américaine)
est pareillement contraire à l’idée, soit pour
une raison de principe (la question du baptême), soit parce qu’il pense que plusieurs
dénominations qui travaillent avec un sentiment de sainte émulation sont plüs utiles
qu’une seule église, au développement de
la vie religieuse d’un pays.
A la votation qui doit décider si on doit
prendre en considération cette proposition
et la passer à ime Commission d’étude, les
groupes baptiste italo-américain, baptiste
italo-anglais, méthodiste wesleyen et vaudois
votent favorablement. Le groupe méthodiste
épiscopal vote contre.
La proposition d’un journal quotidien est
présentée par M. Vincenzo Nitti et appuyée
par M. Carlo Ferreri.
Les groupes méthodiste épiscopal et baptistes italo-américain votent pour que l’on
prenne en considération cette proposition ;
les groupes baptistes italo-anglais, méthodiste wesleyen et vaudois, votent contre.
Les autres propositions résumées dans les
ordres du jour que nous reproduisons plus
bas, donnent lieu à d’intéressants échanges
d’idées et sont votés à l’unanimité.
Les voici:
1° Les personnes qui dirigent les Eglises
Evangéliques d'Italie, étant réunies à Rome;
dans le sentiment de leur grande responsa^
bilité à l'égard de Dieu, à l'égard de l'Eglise
et à l'égard du monde dans les nouveaux temps
qui s'ouvrent avec la conclusion de la grande
guerre mondiale et avec le rétablissement de là
paix;
dans la conviction que non ^seulement une
plus forte activité de la part des différentes dénominations, mais aussi et surtout une plus
profonde conscience des liens sacrés qui les
unissent, un plus efficace esprit de collaboration et un plus vif sentiment d'affection réciproque assureront à leur œuvre commune au
service du niême Maitre, des progrès plus rapides et plus durables;
affirment plus fortement que jamais leur intention, soit d'éviter loyalement dans toutes leé
^manifestations pratiques de leur action ces
attitudes qui pourraient troubler leurs relations chrétiennes, soit de favofiser toute aspiration qui ait pour but une plus intime communion fraternelle.
et comme première expression positive des
sentiments qui les animent et du but qu’ils désirent atteindre, décident de constituer une
Commission de 10 membres, deux pour chaque dénomination, choisis par les respectives
Directions, dans le but d'étudier les questions
que nous mentionnons plus bas, sans exclure
les. autres qui pourraient venir soumises à
leur examen, et de formuler le résultat de leurs
études dans des propositions concrètes qui seront présentées à une prochaine Assemblée;
a) Constitution d’une seule Eglise Nationale Evangélique d'Italie; (ou bien)
b) Fédération des Eglises Evangéliques
d’Italie;
c) Ecole de Théologie unique;
d) Foyer universitaire;
e) Presse évangélique;
f) Recueil de Cantiques unique;
g) Tutelle juridique des droits ecclésiastiques des Eglises Evangéliques d’Italie.
z° L'Assemblée des Directions des Eglises
Evangéliques d'Italie, après avoir examiné la
question de l'Ecole de Théologie, exprime à
l’unanimiié le désir de voir surgir une école
de Théologie unique pour les différentes Eglises
d'Italie, et accueille favorablement la propo-'
sition de fonder entre toutes les églises et à côté
de la dite Faculté de Théologie un Foyer universitaire; charge la Commission qui sera
nommée, d'étudier dans les détails le plan d'organisation de l'un et de l'autre et d’en présenler
le projet relatif à la prochaine assemblée des
Directions des églises.
3'’ L'Assemblée, étant convaincue de la nécessité d'un Recueil de cantiq'ues unique pour
toutes les Eglises Evangéliques d'Italie, charge
la Commission qui sera nommée d'étudier la
question et de veiller au plus tôt à l’effectuation de ce projet, cCaccord avec les Directiàns
des Eglises.
4° L'Assemblée est convaincue que afin de
faciliter une fraternelle coopération pratique
entre les différentes dénominations qui travaillent en Italie et de faire rendre les forces
dont elles disposent, il serait bon que les Comités responsables examinassent les cas dans
lesquels il est évident qu'une concentration des
forces évangéliques serait nécessaire ou bien
les cas dans lesqwls on sent le besoin d’une
plus rationnelle distribution des zones d'influence de chaque Eglise. L'Assemblée recommande aussi aux Présidents des Comités directeurs des Eglises de se mettre df accord sur
la règle à suivre au point de vue inter-dénominational pour commencer de nouvelles œuvres.
5° L’Assemblée, après une longue discussion sur la presse, décide de soumettre à la
Commission qui sera nommée, ces sujets ;
a) Comment nous servir de la presse politique afin de défendre nos principes.
b) Fondation d’un journal hebdomadaire
interdénominational (ou bien)
c) Alliance de ta presse évangélique dénominationale;
sans exclure les autres sujets qui pourraient être présentés plus tard à l'examen de
la Commission.
6“ L’Assemblée, après avoir écouté la rapport (du prof. Jahier) sur le Article du
Statuto et ses éventuelles modifications, ne
croit pas opportun en ce moment une agitation spéciale à cet égard; mais croit nécessaire que l'on maintienne une agitation continue qui vise à ces deux buts : a) que l’on
continue à appliquer le principe de Cavowr
pour l'indépendance de l'Eglise de l’Etat, dans
le sens de la liberté, de l’égalité de fous les
cultes. '
h]'que l’on arrive a constituer et perfectionner %n « droit ecclésiastique » qui règle les
rapports de l'Etat avec les Eglises Evangéliques df Italie; — et demande à la Commission
des 10 de se prononcer sur l'opportunité ou
non d'une Commission interdénominaHonale
permanente, pour la défense juridique du droit
ecclésiastique des évangéliques italiens.
7° L'Assemblée, après un échange d'idées
sur VA. N. E. I. envoie l'expression de sa
sympathie à cette nouvelle Association, ainsi
qu'à toutes les autres organisations évangéliques {A. C. D. G., - U. C. D. G., - Fédération
des étudiants, etc.) qui, en dehors des églises
et en harmonie avec elles, travaillent à Vœwvre
commune, pour le progrès du Royaume de
Dieu en Italie.
8° L’Assemblée, tout en reconhaisasnt la liberté de chaque évangélique de passer d'une
église à l'autre, recommande que l'on observe
la règle actuellement en vigùeur, selon laquelle
au cas ou il y ait un tel passage ce frère ne
soit pas inscrit comme membre de la nouvelle
église, sans que le pasteur de l'église dont il
sort en soit averti.
L’Assemblée, sans toutefois prendre de
délibération, s’est aussi occupée de l’utilité
que représenterait pour toutes les églises un
critère unique en matière de subsides aux
ouvriers ; l’Assemblée s’est aussi occupée de
l’opportunité des ententes locales entre pasteurs des différentes dénominations, en vue
des vacances de l’été.
Enfin, avant de clore les travaux, l’Assemblée vote à l’rmanimité cet ordre du jour,
proposé par M. V. Nitti:
9“ L'Assemblée s'ajourne et donne mandat
au Bureau de pourvoir à la convocation de la
prochaine séance, d'accord aves les Directions
des Eglises, et si, possible, à l’occasion du prochain Congrès évangélique italien.
Au cours des travaux de l’Assemblée on a
donné une large place à la lecture de la Parole de Dieu, au chant et à la prière.
{Traduit librement du Rapport qui nous a
été envoyé par le Bureau de PAssemblée).
Carnet de route.
A New-York je débarque par un jour de
brouillard, de manière que je salue en passant l’immense statue de la libérté, à demivoilée par le brouillard. Je ne sais pas si c’est
une œuvre d’art, mais en tout cas, elle a
l’air imposante. Les sky skrapers se dressent
aussi menaçants vers les deux, mais que
Dieu me préserve d’avoir à vivre là-haut
perché. La ville fourmille de monde, d’un
monde très pressé, on vit trop à la hâte, ici;
on p’a pas le temps de crier : Ouf ! qu’il fait
bon de vivre ! Mais le soir, dans Broadway,
que de lumière ! cela vous éblouit et vous
fait penser: que d’argent sacrifié sur l’autel
de la réclame ! Il est difficile de trouver sa
route dans les subways et les employés ne
sont pas toujours très prévenants. Mais,
petit à petit, on s’y fait.
*
Je suis invité à parler à l’Eglise Vaudoise
de New-York. Cela me fait plaisir, car à part
la collecte qui suivra et le peu de bien que
je pourrai faire par mes paroles, cela me
donnera l’occasion de serrer la main à bien
des Vaudois et des Vaudoises. En effet, il y
a des représentants de toutes les Paroisses
des Vallées, et je retrouve même, nombre de
vieilles connaissances. Notre collègue et cher
ami Pierre Griglio a certainement fait uûe
œuvre admirable parmi les Vaudois de
New-York. Par ses manières affables, par
son travail incessant, il a su grouper bon
nombre de Vaudois et fonder une Eglise
Vaudoise.
*
*
Je suis heureux de passer une soirée chez
le collègue Giovannino Tron, qui est à la
tête d’une importante Eglise italienne de
New-York, Je. n’avais jâmais eu l’occasion»
de faire sa connaissance un peu intimément,
aussi ai-je amplement joui de la présente.
C’est un peu dommage qu’il reste à NewYork, lorsqu’il y a tant besoin de pasteurs
en Italie, mais je suppose que New-York
tient à le garder.
*
* *
Je suis aussi très heureux de faire la connaissance personnelle du rev. Brun et de.
ses collègues italiens. Je suis invité à leur
parler à l’occasion d’une réunion de pasteurs et ensuite à un mass meeting d’Italiens.
Jamais je n’oublierai leur accueil fraternel,
cordial, enthousiaste. Merci.
«
* ^
Je suis heureux de constater le patriotisme
des Italiens, partout où je les rencontre. A
New-York je vais faire nettoyer mes souliers et l’employé refuse mes 25 sous, parce
que je porte Tuniforme italien, et lui est
italien. A Pittsburgh deux Italiens s’approchent de moi, me prennent ma valise et
m’accompagnent au tram et n’acceptent
aucune récompense. A Philadelphie l’avocat
Di Silvestro veut absolument que j’aille
dîner avec lui au Leoncavallo Restaurant. A
St-Louis deux ouvriers siciliens s’approchent
de moi et me disent: Possiamo dimenticare
la vita e la morte, ma l’Italia mai t Ah !
quando vediamo quelle stellétte !. — et un
geste éloquent d’amour accompagne les paroles.
*
* *
L'influenza fait rage, mais n’est pas mortelle comme l’année passée. Elle empêche
nombre de personnes d’assister à mes
meetings.
Dieu merci, la santé à toujours été assez
bonne et le résultat de la mission aussi.
Eli Bertalot.
POUR LES MISSIONS.
Un groupe d’amis des Missions, désireux
de susciter en Italie un nouvel intérêt pour
l’œuvre roissionnaire, et particulièrement
ponr celle des régions où travaillent avec
tant d’abnégation plusieurs de nos concitoyens (Zambèze, Lessouto, Madagascar, Colonie Erythrée, Chine, Océanie), a décidé
de publier une feuille de propagande, donnant à notre public les renseignements les
plus complets sur ces différents champs de
travail.
Dans ce but, quelques centaines d’exemplaires du journal missionnaire illustré A
l'œuvre, publié à Genève, ont été mises à notre
disposition; nous y ajouterons un feuillet de
quatre pages, donnant des nouvelles de tous
(F
les missionnaires italiens, de leur activité,
comme aussi des différentes initiatives prises
en Italie en faveur des Missions. Le prix
d’abonnement annuel de A l'œuvre et du
bulletin italien inclus (qui paraîtront chaque deux mois), à été fixé à deux francs.
Ceux qui désirent les recevoir sont priés
de s’adresser à M. le prof. Attilio Jalla (Torre
Pellice). A. J.
CHRONIQUE VAUDOISE.
La Tour. Nous avons accompagné
Mercredi au champ du repos les dépouilles
mortelles de Isaac Besson d’Angrogne, établi aux Appiots, et de Avondet Susanne,
d’Envers-Portes, décédée à l’hôpital à l’âge
de 60 ans. Toute notre sympathie aux familles affligées.
—‘Nos lecteurs apprendront avec plaisir
que les travaux pour l’érection du Convitto
ont commencé. Bon nombre d’ouvriers sont
en train de creuser les fondements pour l’édifice dans le vaste terrain acheté par là Table
en face du Temple neuf.
— Samedi 20 courant, M. Auguste Malan
et M.lle Louise Charbonnier, dé l’Envers, demandaient à Dieu Sa bénédiction sur leur
mariage.
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Pomarct.iM. 7e«n des Fautes, q,u|
a survécu une seyle semaine à ses. parents, ,
a bien voulu faire son testainent avant de .
mourir à l’hôpital, ep laisgant frs, 4.00b à
l’Hôpital Vaudois et frs. 1.500 pour la collecte des Pasteurs émérites. La mémoire et
l’exemple que notre frère nous a laissé yi- ,
vront sûrement longtepips dans notre paroisse. Nous nous réjouissons de ce beau
témoignage de reconnaissance et d’affection
envers nos pasteurs et nos sœürs inffrmières,
qui se dévouerit avec tant de joie à leur pénible tâche! .,
— Le Consistoire de notre Paroisse a renvoyé à la Pentecôte la réception des çathécumènes qui a lieu d’habitude à Pâques.
— Dimanche 21 Mars, a eu lieu une promenade de l’Union des Jeunes Filles. Une
invitation très pressante est adressée à toutes nos jeunes filles de prendre part aux
^séances qui ont lieu régulièrement deux fois
par mois.
Prali. D’après la liste envoyée à la V.
Table notre Paroisse aurait i5'de ses enfants
morts pendant la grande guerre, tombés sur
le champ de bataille ou décédés à la suite
de blessures ou de maladies contractées en
service de guerre. Elle a deux mutilés, 5 décorés de médaille d’argent, deux de médaille de bronze, un de la croix de guerre
française et une trentaine de décorés de la
croix de guerre italienne.
Pour perpétuer le souvenir de nos èhers
'morts, tous si regrettés, l’on a décidé, il y
a quelques mois, de recueillir les fonds nécessaires pour murer une « lapide » portant
leurs noms, sur la façade de l’édifice scolaire
des Guigous. Une certaine somme a été déjà
recueillie à cette intention.
Nous invitons aussi chaleureusement les
nombreux Pralins établis à l’Etranger et
particulièrement ceux des Colonies de Valdese, Chicago et New-York dans l’Amérique du Nord, à nous aider à honorer dignement nos héros.
Les dons peuveiit être envoyés au Pasteur
de la paroisse M. H. Pascal, ou bien au syndic, M.r Antoine Grill.
Rora. Notre vieux temple qui regarde
les blanches cimes n’avait plus, depuis bien
longtemps, ouvert ses portes à un cortège
nuptial. La rude guerre avec ses„suites douloureuses avait interrompu le cours noirnal
de la vie et semé la tristesse partout...
Dimanche 2i Mars, finalement, iious avons
eu la joie de voir deux jeune^ époux: Tourn
yictor Michel de Peyret et Morel Valentine
Léonilde de Rorà, s’approcher de la chaire
pour implorer la bénédiction divine sur les
liens sacrés qui venaient de les unir pour
la vie. Si nous pensons à certains mariages
qui, chez nous, aussi, hélas ! se font lestement à la mairie, selon la loi des hommes,
d’une façon tout à fait dénuée d’idéal, nous
admirons davantage ces jeunes gens pour
les excellents sentiments qu’ils ont démontrés devant la nombreuse assemblée réunie
dans la maison de Dieu.
Vivez heureux, chers jeunes amis, et que
la bénédiction de Dieu qute vous avez demandée ne s’efface jamais de votre vie;
qu’elle vous accompagne durant tout votre
pèlerinage, sur la route bordée d’épines,
parmi lesquelles vous pourrez aussi cueillir
les roses que le Père Céleste y fait éclore
pour ses enfants !
Saint-Germain. Dimanche 14 courant le
nouveau directeur de la Maison deg Diaconesses de Turin, M. Adolphe Comba, est
venu nous entretenir des diaconesses, de
leurs travaux et de leurs joies. Nous avons
, écouté avec plaisir sa conférence, si intéressante et pratique. Il est à regretter qu’un
plus grand nombre de femmes et de jeunes
filles n’aient pu profiter de cette occasion
pour s’instruire "au sujet de l’état de dia.conesse. Il y a là une porte ouverte et une
vvoie tracée pour celles qui ont besoin de se
donner à une mission de dévouement et d’amour. Il y a là ,une noble occupation pour
celles qui veulent eniployer utilement leur
vie,. Il y a là un moyen de s’instruire et se
perfectionner dans bien des choses utiles et
nécessaires dans la vie. Il y a là l’occasion
de rendre service à son prochain et tout
d’abord à ceux de sa propre famille. La diaconesse a devant soi la perspëctive d’une vie
active, bienfaisante, utile et heureuse.
— La Restauration et les Vaudois de 1813
à 1848, est le sujet de l’intéressante conférence que M. le prof. Affilie J^ill^ e. tenue
à notre grande école Dimanche soir, 21 courant. L’école était bondée et le public a
suivi avec rm intérêt croissant l’exposition
si claire des évènements d’ime époque qüi
jusqu’ici était assez peu connue parmi noi^.
Après la conférence M. le prof. Jalla s’est
. entretenu avec la jeunesse de l’Association
P. Robert, constatant avec plaisir les efforts
qu’elle fait en vue d’une activité utile et
joyeuse et l’encourageant à persévérer.
Saint-Jean. Conférences historiques.
avons ou le privilège, ces deux, derniers Dimanches au soir, dans la Maison Vaudoise,
d’entendre la voix très autorisée de. M. le
prof. Jean Jalla qui, devant un auditoire
nombreux et fort attentif, nous entretînt
en deux discours très riches de faits et de
détails peu connus, sur la Glorieuse Rentrée
et sur l’état des Vallées au i8.me siècle.
En renouvelant nos remercîments très
sincères à notre distingué conférencier, nous
rappelons que la dernière conférence de la
série sera présidée Dimanche prochain, à
8 b. Va d'i
qui nous parlera de la Restauration et de
l’Emancipation. ,
— Samedi dernier a été béni le mariage
de M., Daniel Malan-Muston avec M.lle Lina
Long. Nous adressons nos meilleurs vœux
à ces chers époux.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
ig.ine Liste de Souscriptions.
Sig.ra Teresa Génicoud (Rifugio) L. 10,—
Sig. Avondet, sindaco, (id.) » 25,—
Sig. e sig.ra Bertin, Ravadera, Id. » lo,—
Gli stessi (Orfanotrofio) » 10,—
Gli stessi (Ospedali) >» 10,
Sig.ra Mery Alessio-Eynard, Ge
noya (Rifugio) ” 5,-"
L. 70,—
Listes précédentes » 6.559’75
Total L. 6.629,75
Lit lieutenant Charles Ribet.
9.me Liste de Souscriptions.
Sig.ra Trossarelli L. 10,
Sig.na Giuseppina Arnoletto » 10,—
Sig. O. Geymonat, farmacista » io,—
Sig. e sig.ra G. G. Jourdan, exmaestro ' *
L. 40,—
Listes précédentes » 3.600,—
Total L. 3.640,—
Amérique du Nord. Le journal américain The News Herald nous apporte des nouyelles extraordinaires de notre chère colonie
de Valdese. Pensez que le 17 Février 5 propriétaires vaudois de Valdese, MM. L. P.
Guigou, J. Long, F. Pascal, F. Garrou et
H. Clôt, ont présenté une pétition au secrétaire de l’Etat du North Carolina en demandant que Valdese reçoive le titre de
ville, tandis que jusqu’à présent elle n’était
considérée que comme une fraction d une
ville, voisine. Le fait d’être une ville apporterait à nos frères de Valdese des droits et
une importance qu’ils ne possédaient pas
jusqu’à présent.
Le journal dont nous prenons ces nouvelles nous informe aussi que les Vaudois de
Valdese sont en train d’établir une grande
fabrique de grape juice, c’est-a-dire de jus
de raisin non fermenté, et quq les fabriques
de bas et de maccaroni qui existent déjà
prospèrent. Le capital d’une de ces fabri
ques a été dernièrement élevé de 500 mille
francs à i million et demi. Valdese a maintenant une population de 2.000 habitants.
Une des richesses de notre colonie est la
pierre à constructions, que l’on appelle
« pierre vaudoise.». Elle est excellente paraît-il, et les Vaudois savent la travailler
magnifiquement. ________________
Chroniqne politique.
La Chambrer qni a repris ses séances
lundi 22 courant, a fait un accueil plutôt
froid au deuxième ministère Nittiquele
chef du Cabinet lui présentait. Les manifestations ouvertement hostiles ne sont venues
que des socialistes, bien entendu ; mais 1 attitude de passive indifférence des autres
'group>es, à la lecture du programme du Gouvernement, n’est pas pour encourager celuici. M. Nitti a dit, cependant, comme toujours, de fort bonnes choses, et si nous étions
de ceux qui se payent de mots ou qui ont
uñe confiance aveugle en ldi, de ceux qui
veulent ignorer son passé de tâtonnements
et d’hésitations, nous serions parfaitement
rassurés quant à l’avenir de notre pays.
Mais comme nous ne vôulons pas juger avec
précipitation, nous attendons, une fois
encore, de voir le nouveau ministère a
l’œuvre.
Le nouveau programme, donc, remue
toutes les questions de politique nationale
et internationale. Après avoir constaté que
300 millions d’hommes en Europe ne produisent plus ou ne produisent pas encore ce
’ qui est nécessaire à leur subsistance, M. Nitti
exhorte, jx>ur la centième fois, ses concitoyens à l’épargne et au travail. Il faut s’imposer. des restrictions, limiter les dépenses
partoilt où la chose est possible, imposer davantage les riches (il y a longtemps qu’on
le dit... et qu’on ne les touche presque pas !),
réduire de beaucoup les fortes dépenses militaires qui se chiffrent encore par 600 millions pour chaque mois; réduire dans les
mêmes proportions les dépenses pour la marine de guerre. Et, à Ce propos, M. Nitti
annonce la présentation de projets relatifs à
une plus rapide démobilisation et à une
nouvelle organisation de l’armée et de la
marine qui soit en harmonie avec nos besoins et surtout avec nos finances! L’Italie,
ajoute-t-il, veut être et doit être'un instrument de paix parmi les nations ; elle veut la
paix avec tout le monde, même avec les
Yougo-Slaves auxquels nous ne demandons
que ce qui est juste... Nous passons sur les
autres parties du programme, sur la politique des approvisionnements par exemple,
où M. Nitti est plus vague que jamais. A notre prochaine chronique le résumé des discussions sur les communications du Gouvernement.
— De l’aveu deM. Nitti, notre ô.rnecmprant a eu un plein succès. 20 milliards environ ont été souscrits jusqu’ici, dont 7
milliards en argent.
— Il paraît que la Censare va être supprimée à partir de Jeudi 25 courant et ce
n’est décidément pas trop tôt. Les journaux
seront cependant rendus responsables de
lems nouvelles ou de leurs articles qui troubleraient de quelque façon la tranquillité
du pays.
— L’heuTe légale, adoptée depuis Di
manche 21 courant, a soulevé par-ci par-là
de vives oppositions, surtout de la part de
la classe ouvrière, toujours infiuencée par
les socialistes qui ne perdent pas une occasion de créer des difficultés au Gouvernement. ,
— Le Sénat Américain vienhde repousser la ratification du Traité de Paix. Sm: 84
votants, 49 seulement se sont prononcés
pour la ratification, tandis qu’il en fallait
56, c’est-à-dire les deux tiers. Cta a lieu d’espérer toutefois que l’Amérique n’a pas encore dit son dernier mot sur le sujet.
— C’est bien la Révolution qui a éclaté
en Allemagne, contrairement à ce que nous
croyions il y a huit jours. Le coup d Etat
pour le rétablissement de la monarchie a
échoué, mais il a indirectement contribue à
déchaîner la guerre civile, à la propagation
du bolchévisme, dans les régions carbonifères, et a donné lieu à des mouvements
communistes fort graves. Les morts sç chiffrent par milliers. Les dernières nouvelles
semblent être im peu plus rassurantes: le
travail reprend peu à peu et le Gouvernement de,Bauer fait des efforts surhumains
pour sauver le pays du communisme et de
l’anarchie.
— Les assassinats politiques sont plus que
jamais à l’ordre du jour en Irlande, et ce
n’est pas toujours les Sinn feyners qui en
sont les auteurs. Dernièrement un des chefs
de ces derniers, le lord mayor de Cork, Mac
Curtam, fut tné à coups de révolver dans
sa demeure même, sans qu’on ait pu découvrir ni le nom ni la trace des assassins.
— On prétend que Costantinople est
parfaitement calme, malgré l’occupation totale de la ville par les troupes inter-alliées.
Il paraît qu’on est moins tranquille au sujet de la Province dont on n’a presque pas
de nouvelles; les Arabes de Syrie auraient
proclamé l’indépendance de cette région.
h c.
Abonnements payés et non qnittancés.
1920: Martinat L., (Chiotas), Env. Portes — Bouchard L. (Ferrier), PramoUo —
Bouchard Margu. (Id.), Id. — Maurin Cath.,
Inv. Pinasca — Bouchard Marie, S. Germano — Martinat L., Marseille — Combe J.,
Ogden — Combe M., Id. — Forneron Pablo,
Rosario Tala — Bouchard Célestine, S. Germano — Balmas Henri, Robert Louis, Bytalot H., Id. — Tellini Dina, Luserna S. G. —
(1° sem ) — Peyrot Lina, Id. — Micol Louis,
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Garrou J., Manusan J., Genre M., Peyrot.
J., Grill F., gros, Rostan P., Coïsson F., Menusan P., Martinat A., Prali — Rostan
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(1918 et 1920) — Revel Marie, Ivrea —
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Lapise M., Bertin S., Monnet M., Bertin L.,
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Benech M. (Serre), Piston L., Monnet S.,
Chauvie E., Monnet C., Coïsson M., Saru J.,
Matan M., Ricca F., Piston.S., Coïsson J.,
Ricca M., Benech M. (Chio de l’aiga), Benech P., Besson C., Rivoir M., Rivoir H.,
Rivoir H., ancien, Rivoir E., U. C. du Serre,
Angrogna ~ Pastre C., Prarostino — Rivoir L., Avondet L., Id. — Rivoir D., Torino — Godin M., Prarostino — Lantelme
Judith, S. Germano — Arnoulet C., La Salle
Geymonat M., Bobbio — Del Pesco G.,
Trieste — Fuhrmann, Pescolanciano — Baridon M., Villar — Ribet G. P., Pomaretto
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Luserna S. G. ~ Long H., Id. — Long-Peyrot E., Villar — Buffa H. (Pradtftour), Bertin M. (Sonaillettes), Angrogna — Mondon
Jacques, Torre Pellice — Malan R., Catania
Rostagno-Gay M., S. Secondo — Bertin
Cath., Torre Pellice — Rostan Ed., Pinasca
— Ja'navel C., Torre Pellice —Grand Daniel,
Bobbio — Monney F., Torino — Rostan C.,
Id. — Pastre Jeanune, Pomaretto — Gay F.,
Luserna S. G. — Lageard J., Inv. Pinasca —
Appia G., Paris — Mondon A., Luserna S.
G. — Luzzi G., Firenze — Garnier Annette,
Marseille — Beux E. J., Ogden (1919 à 1921)
Balmé M.me, Torre Pellice — Rivoir D.,
Marseille — Grand Daniel, Villar — Gönnet
famille, Id. — Noce Emma, New-York —
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D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
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