1
Soixante-dixìème année - Anno XII**.
30 Mars 1934
N« 13
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
P
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes . . .
Etranger...........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an:
L. 10,. 24,» 22.—
Poor 6 mola
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administratipn de l’EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
-TT
iF
L'ABONNEMENT SE PAYE D»AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Loüis MicOL - TbrrcPeZffcc — pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année. *
O Le numéro : SO oé× -O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
to
l9*
POO» y IIE IBTEIIIIIl'BIl
P9pi!s; lü iêle Ile iespéfaoie.
« Pour vous, ne craignez point ».
Matthieu XXVIII, 5.
Une dame irlandaise qui aurait pu vivre
à' Dublin avec ses enfants, me disait un
jour : « Je préfère;^ habiter le petit vilage
solitaire où mon mari repose dans le caveaui de famille, car c’est tout ce qu’il me
reste. De doux souvenirs et un tombeau
sur lequel porter des fleurs et verser des
larmes : c’est tout ce qu’il me reste».
Li3 premier jour de la semaine, MarieMadeleine et l’autre Marie Vinrent pour
voir le tombeau de Jésus, car o’étaif tout
ce qu’il leur' restait. Celui qu’elles avaient
écouté, suivi, seirvi, aimé, était mort sur
la croix „comme un criminel, mais elles
savaient que le cœur qui avait cessé de
palpiter et de soutffrir était la cœur d’un
Saint dans lequel aucune souillure 'n’avait
jamais pu pénétrer.
Effiles iraient donc lui rendre un dternier témoignagei d’affection et de dévoue^
ment, en vereant sur sOn tombeau l’offrande de leurs larmes jaillissant des tréfonds de leurs cœurs en proie à l’angoisse
la plus .profonde, la plus dévorante.
Elles cheihirienit furtivement vers Tenr
droit du tonibeau, tandis qu’il fait encore
presque nuit pour ne pas étire notées par
les gens. Elles s’approchent, en tremblant,
se donnant la main pour s’encourager et
se fortifier.
Les voilà maintenant au bord du tombeau^; les forces semblent les abandonner,
Je cœur leur monte à la gorge, elles ne
réussissent plus à échanger un seul mot...
Le moment est solennel et tragique,
mais dans ce séjour de la mort que
voient-eUtes ? Là, tout près, un ange, dont
l’asp«;t était semblable -à un éclair, avait
un miessage qu’elles n’attendaient pas.
« Pour vous, ne craignez poiht » ; et puis
la grande nouvelle : « Il ^t ressuscité ».
Venues au tombeau pour pleurer un
mort, eles devaient être les premiers témoins ide la glorieuse résurrection et apporter aux disciples la grande nouvelle
que le Cruoifié était vivant.
Je vois dans ce fait l’image, le résumé’
de ce qui arrive à notre humanité qui
pleure sur dieis tomibeaux et sur des ruines, tandis que la vie et le salut sont là
tout près, à la portée de chacun.
Que la célébration do’ Pâques puisse
nous porter aux pieds du Vivant et nous
faire réaliser qu’il veut et qu’ü peut nous
vivifier.
‘ 'Peut-être pérsonneltement pleurons-nous
— et depuis longtemps — sur nos ruines,
conséquenoee du ravage produit par le
péché ; peut-être sentons-nous que nous
marchons vers l’abîme et que tout est
nuit obscure autour de nous. Eh bien,
non. Christ œt ressuscité et se tient aux
côtés de tous les malheureux, de tous les
pécheurs, pour leur assurer la vie, pour
les arracher à la mort, lui le Vainqueur
de la mort.
Pourquoi gémir encore et craindre ce
fantôme sépulcral) qui se dresse devant
nous, lorsque nous avons pour Sauveur le
destructeur de la mort ? Pourquoi nous
préoccuper encore de notre péché puisque
Jésus est venu pour nous en délivrer ?
Nous donc qui gémissdns dans lé sentiment de notre péché, n’oublions pas que
Pâques lest, doit être pour un chacim la
fête de l’espérance. Elle reste le souvenir
du passage de la mort à la vie ; elle doit
être notre propre paæage de la mort à
un© vie nouvelle.
C’est aussi avec la vifeiOU' de Pâques
devant .les yeux que nous croyons à une
prochaine entente! dies peuples, qui comprendront finalement que la vraie vie,
pour eux, comme pour les individus, se
trouve dans Celui qui a été crucifié et
qui est ressuscité.
Cette bonne nouvelle, orilbnsrla sur les
toits et aux carrefours afin qu’elle ne
passe pas iniaperçue, mais qu’elle retentisse com'me un coup de clairon capable
de réveiller lés oesements deæéchés de
toutes les méfiances, de toutes lies désespéraïuces, de tous les scepticismes.
Chrétiens, ne disons-nous pas continuellemient que les tem^ps sont tristes, que
notre humatniité est désemparée, désaxée,
sans gouvernail ?...
Confions les leviers de commande à Celui
qui est sorti du tombeau, après que Dieu
lui-même, par le moyen d’un apgei, en eut
roulé la pesante pierre, qui d’après les
hommes aurait dû céler à tout j,amais les
restes de Jésus.
■ La fête! de Pâques coïncide avec le retour du prinftemips idans notre émisphère :
la nature se réveille, la pesante couche
de neige a dfeparu, la végétation reprend
son activité, et l’homme n’y entre pour
rien, c’est Dieu qui agit.
-Pourquoi me laisseirions-nous pas que
Qélui qfui redonne la vie à la nature inerte
nous reœuscite 'nous aussi ?
Pourquoi contraster son plan, pourquoi
le défier ?
Nous n’avons qu’à nous renjettr© dans
ses mains, et le grand potier accomplira
le miracle de transformer notre argile :
une fois de plus il soufflera dans nos narines de poussière une respiration de vie,
et nous deviendrons des âmes vivantes.
Dieu, qui a tiré Jésus du tombeau où
les hommes l’avaient fait descenidrè par
une mort violente, nous vivifiera avec lui
si nous savons mourir à nous-mêmes.
La condition d’une fête de Pâques bénie
est là : si nous la remplissons ü n’y aura
plus de mort pour noua
C SETTIMANA DI RINUNZIA ».
y/“ Lista :
Chiesa di Como L.
» » Ivrea »
» » Rorà (l“ versam.) » .
» » Torre Pellice (1» id.) »
«
Stazione di Pont
» » Drusacco
» » Carema
» » Cuneo
Colonia Valdese di Parigi
Chiesa di Catania
» » Caltani^tta
» » Bari
» » Palermo (2° vers.) »
» » Trieste »
» » Orsara »
1.456,—
315,—
200,—
2.000,—
65,—
55,—
90,—
50,—
229,80
610,—
111,
250,—
55,—
550,—
250,—
PfendroDS-nons part
à la Sainte-Cène?
:La fête de Pâques approche et nous
votidrions pouvoir contempler dans nos
temples, surtout en ce jour, de belles et
vivantes assemblées, prêtes à célébrer
dignement l’événement glorieux de la
Résurrection.
'Mais nous voudrions voir aussi, plus
cîuje ipar le passé, un grand nombre de
frères se réunir autour de la Table du
Séagneur pour nourrir leur âme des éléments'spirituels qu’eie nous offre.
«Malheureusementt, bien des Pasteurs de
nés paroisses sont unanimes à déplorer le
fût que beaucoup de fidèles, partioûlièreBftient parmi les hommes, ont perdu l’ha^
bfeuide de s’approcher de la Table sacrée,
hil y a évidemment des motifs di'vers à
la n%ligeUce de la Sainte-Cène ; il en est
^ -surtout qui me ¡paraît assez fréquent
et digne d’être indiqué : c’est qu’à mainties personnes la Cène ne dit rien ; elle
est ^ une cérémUniie traditionnelle, mais
Mde de signffieatioini, à laquéle elles estiI Stent superflu de participer.
ÎVRecherchons dors, dans l’étude de la
itarole de Dieu, quelle est pour nous la
^ra,îe, grande signification de la SainteCène. Loin dé: Vouloir pénétrer jusqu-au
fond ides réalités morales et spiritueies
qu’elle exprime, nous nous bornerons à
souligner, ayant en vue surtout les lecteurs de nos paroisses des Vallées, les caractères fonjdlamientaux de cet acte solennel et oéntral du culte chrétien.
nu m "
D’après la pensée du Seigneur lui-même,
la Saiinte-Cène doit être tout d’abord un
repas commémoratif ; elle dbit nous rappeler, c’est-à-dire, les souffrances et la
mort du Sauveur. «...Ceci est mon corps,
qui est donné pour vous; faites ceci en
mémoire de moi».
Lorsque nous célébrons ce sacrement,
souvenons-nous des heures tragiques dû
Gethsémané et du Calvaire ; des apgodsses
mortelles d’une âme parfaitement sainte,
de la solitude, du méprjb, des grumeaux
de sang! Certes, toute la vie du Christ
n’a été qu’un sacrifice; mais son corps
a été réellement rompu sur la croix.
Pour qui donc es-tu mort, Jésus, Fils
de Dieu ? — C’est pour toi, homme, à quelconque race tu appartiennes ; tu p’es
qu’un pécheur devant Dieu, Il vèut te
sauver.
Ah ! comme nous saisissons toute la
grande Signification de la Saifite-Cè'nei
lorsquei nous nous y appirochons dans le
souvenir de la mort de Christ, lorsque
nous sentons que c’est notre condamnation qu’il a portée sur la croix, que c’est
pour la rémission de nos péchés qu’il a
été crucifié ! « Faites ceci en mémoire
de: moi ».
« » »
La Sainte-Cène n’est i>as seulement une
commémoration ; elle est aussi une communioui. Si nous nous approchons de la
Sainte Table avec ,un cœur sificère, Dieu
finit plus intimement notre âme à notre
Sauveur Jésus-Christ. « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle
pas la commiun,ion au sang de Christ ? Le
paliin ¡que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? ». C’est-àdire que lorsque nous célébrons la SainteCène, non seulement notre âme reçoit les
bienfaits de la mort de Christ, tel que le
pardon des péchés, mais elle se nourrit
de Jésus-Christ, qui est le pain de vie,
le pialîn spirituel descendu du ciel!, afin
que celui qui en mange ne meiure pas.
En d’autres termes, dans la Sainte-Cène
Jésus est spirituellement présent ; U se
donne à nous pour habiter dlajns nos
cœurs ; « pour nous rendre capables de
vivre de sa vie, d’aimer de son amour,
pour reproduire en mous son image, sa
pureté, sa bonté » ; pour nous accorder
sa force.
Si notre corps a besoin d’être nourri
d’éléments matérifells, notre âmé, afin de
■poursuivre la sai'nibeité, a besoin d’entrer
en contact, en communion avec Jésus.
CoramuiiHion du croyant avec son Sauveur; mais aussi communion du croyant
avec ses frères. Il y a des différences dans
la vie civile et sociaife; mais s’il est un
làfeu où nous hè devons être qu’un cœur
et qu’une âme, ce lieu est bien devant
liai Sainte Table. Nous sommes tous frères,
parce que nous avons tous besoin d’une
même grâce et d’uff' même pardon; et
si l’égoïsme et les ranqunes séparent encore les âmes, que tom îfeprit, ô Dieu, les
unisse par les liens d'une profonde charité.
H: :ü «
'La Samte-Cène eSt encore Un acte solennel, dans Heqpel nous confessoUs notre
foi. Lorsque nous célébrons ce sacrement,
nous affirmons que Jésus est notre Sauveur ; nous proclamons epi face du monde
et dé E’éghse que nous croyons dans la
puissance du sacrifice de Qiirist, dans sa
présence spiritueflle au milieu de l'assemblée; et avec Saint-Paul nous a'nnonçons
la mort du SeigneUT jusqu’à ce qu’il
vienne, c’est-à-dire nous confeœons de
croire dans le retour glorieux du Seigneur, nous attendons avec espérance et
avec vigilance sa seconde venue.
H: H: H:
Enfin, la Sainte-Cène est l’acte par lequel nous exprimons d’une manière profonde et. spiritueflle notre reconnaissance
à Dieu. Les premiers chrétiens lui donnaient lé nom' d'eucharistie, qui veut dire
«actions de grâce». Si parfois la SainteCène a été envisagée comme une cérémonie à la fois mystérieuse et terrible, c’est
à cause des paroles sévères que Saint-Paul
a adressées , à ! l’église de Corinthe, où la
coromémorationi du sacrifice de Christ ayait
donné lieu à de graves abus (1 Corinthiens XI, 29).
Qu’elle soit pour nous l’acte dans lequel
le pécheur repentant exprime sa' reconnaissance à Dieu pour les grâces reçues ;
qu’elle soit célébrée non pas légèrement,
mais avec un recueiUemeint profond et
,dans un esprit de prière, car le Seigneur
est spirituellement présent.
Et si un de vous me disait : « Je ne
suis pas digne de m’approcher de la Sainte
Table », je lui répomdrais : « Qui est-ce
qui en est vraimeint digne ? Qui est-ce qui
possède un cœur assez pur pour que Jésus
vienne y habiter ? ».
La Sainte-Cène n’est pas pour des êtres
pjarfaits, mais pour des êtres qui marchent sur la voie de la perfection. Si nous
nous repentons de Mos péchés, si nous aimons Jésus, malgré notre faiblesse, si nous
savons que sans Christ noite ne pouvons
rien -faire, approchonsHnous de la SainteCène ; eOe est préparée pouf nous, Diéui
nous commulniquera ses grâces et nous aidera à devenir plus sincèrement chrétiens.
E. Rootan.
2
'..o: ■ ^ -,.- '. - -~
et les enfants de Mérindol.
L'exécution de ífairrét feroce du Parlement d'Aix, du 18 novembre 1540, qui
: ' décrétait rexterrámaltioni de Mérindoî,
avait été suspendue, pour examiner la
, confession de foi présentée par tes Vatir
dois. 'Mais cet arrêt planait, comme une
menace constante, sur ies^ victimes désignées. Ces lenteurs irritaient l'évêque de
GavaiBon, qui voulait qu'on an finît aviec
oQs hérétiques. En 1542, ai& approches de
Pâques, Il sie rendît à Mérinjdol avec un
docteur on¡ théologie, pour s'enquérir des
croyances des Vauldoia
Aÿant mandé tes principaux, il leur
dit : « Abjurez vos erreurs et vous me
deviendrez aussi chers que vous êtes
maintenant coupables ; sinon, redoutez le
châtimenit ide votre obstination. — Que
Votre Grâce», répondit André Maynard,
haïUi, c'est à dire syndic, du lieu, « veuille
bien nous faire connaitne ces. erreurs.
— C'est inutile, une abjuration générale
suffit. — Mais, d’après l'arrêt, nous de^
vons être examinés, sur notre conf ession
de foi».
Le théologien ayant demandé à la voir,
l’évêque la lui passa, en disant : « Voyez,
c'est tout ptein d’hérésies. — En quel endroit ? », .demanda Maynard. — « Le docteur va vous le dire». Mais celui-ci demanda quelques jours pour Fexaminer.
Huit jours après, il se rendit chez le prélat et hiï dit que la confession était conforme aux Saintes-Beritur^ et que, dans
(xs quelques jours, il avait mieux appris
à les connaître que dans tout le reste de
sa vie. — «Vous êtes sous Finfluenoe du
démon », repartit l’évêqua ~ .
Le docteur, plus consciencieux, poursuivit son étude de la Bible et, un an' plus
tard, il se rendait à Genève pour embrasser la ' doctrine évangélique. L’évêque
Favait remiplacé par un docteur eiï Sor■bonne, avec lequei fi ne tarda pas à reparaître à Mérindoî. Ayant rencontré des
eftrfanta, Monseignieur leur donna quelques
pièces de monnaie en leur recomimandant
' d’apprendre le Pater et le Credo. — « Nous
les savons», répondirent-ils. — «En latin ? Oui, maïs nous ne pourrions les
expliquer qu’em français. — Qu’est-ü besoin de tant de science ? Je connais des
docteurs, qui seraient embarrassés d’en
-donner l’explication. — Et que sert de
les connaître, si l'on ignore ce que ces
paroles sijgtnifient ? », observa Maynard,
qui était survenu. — « Le savez-vous vousmême ? », repartit le prélat. — « Je me
croirais bien malheureux de Fignorer » ;
et il commença à Fexpjliquer. — « Je n’aur
rais pas cru », dit Fecelésiastique avec un
juron, « qu'il y eût tant de docteurs à
Mérindol. — Interrc^z ces enfants, et
vous verrez ». Gomme Févêque sè taisait,
Maynard dit : « L’un d’eux va interroger
les autres ». Ces demaindes et réponses
fuirent faites avec tant d’aisance et de
grâce que chacun en fut émerveillé, et la
‘chose en resta là.
L’évêque revint à la charge le 4 avril,
avec un moine prêcheur, qui fit un long
sermon en latin ; puis il se retira.
Les poursuites coutinuèrent dès lors en
secret, pour aboutir enfin à l’affreux massacre, qui' commença le 6 avril 1545 et au
cours duquel' vingt-quatre viBages furent
dévastés et quatre railte personnes périrent. Pâques sanglantes, pareilles à oeies
qui désolèr^t les Valllées du Piémont
en 1655.
Pour d'autres épisodes de notre histoire, voir Y^istdre amochtiqpie des Va»deis, qui a paru récemment J. J.
nnnnnbnnnnnnnnnnnnanan
La Parde de Dieui n’est point pawr nous
apprendre à bàbUler, pour nom rendre
éloquents et subtils, mais pemr réformer
notre vie. Jean Calvin,
n fait être prêt, car une fois malade,
la souffnmce empêdie de faire um, pas de
plus vers Dieu. R, de Benoit.
Légende ef Vérilé.
-rf
'•‘V
Jadis, dans les temps très anciens, tout i
au commencement, alors que tous les êtres i
s’aimaient, sans distinction de genre et,y
d’espèce, et que les hommes ressemblaient i
encore, éni cela, aux bêtes, lie diable net
savait quel moyen, trouver pour induire
en tentation ceux que Dieu avait créés '
à Son imagel ; ;
, Il tint conseil! On parla de l’aividité et.^
de J'indîsciplm^ de l’égoïsme et de Fai>‘
torité arbitraire ; d’exoafients moyejns,'
pour pirécipiter daps l’enfer !, mais d’une^-.
duré© non étemelle.; car Dieu parle. Dieu,;
aime, et son autorité finit par percer ài
travers le réseau te plus parf,ait des lois. ,
humaines ! On parla de la trapsiormation ir
de la Vérité en mensonge, et du mensonge 4
en Vérité ; tel idiablOtin s’engagea à pren-’;i
dre idemeure au miieu des hommes, e t à leur démontrefr que charité bien entendue
oommeince par soi-mêm.e; >que la Vertu
est un substantif abstrait qui s© traduit,'
dans la vie commune, par « glotriole » ; '
que l’amour pour son prochain est une"
.forme supérieure d’amour pour soi-mê-,
me... ; tout autant dé moyens pour s’ache- '•
miner par la route large, au pavé agréar
blé à la race humaine, puisque, ainsi que
te rappela un géologue diabolique, il est
tiré de la roche idle nos bonnes intentions.^
Mais, ici encore, moyens provisoires, car '
la Croix s’élève, mesure de la Vérité et,
du mensonge, pierre de touche pour toute'I
charité, manifestation de l’Amour... ¿
Donc il fal'lait un moyen éternel, sûr, f
capable de vaincre toujours la voix ûeç
-Dieu, et la Croix; capable d’empêcher à y
l’homme d’entendre lia voix de Dieu, et *
de voir la Croix ! f
Et quand te diable s’y met..., fi trouve f
un moyen. Au milieu d’acclamations frénétiques, il annonça sa découverte, il
lança son : eureka ; j’ai trouvé : la '' tnité, la suffisance.
Tu souris, lecteur ? Et pourtant la lé-s
gende finit avec la Vérité'! ,Fenfer se re¡tíiplit, grâce à la vanité. /
La Vérité.
Le diable a disparu de sa demeure ; .on
n’y croît plus ibeaucoup, en iptein XX® siècle ; même des petits enfants ont appris
à sourire, narquois, lorsque maman menace l’intervention du noir Lucifer.
« Si tu n’ies pas sage, fais attention,
Georget, te diable va venir... » ; et Georget continue à tourmenter le chat, ou le
chien, ou sa sœur, car il sait très bien
que te diable ne «toit pas être si noir qu'on
le fait ; en tout cas, fi doit être très pa, tient ;, sî non, il devrait venir bien souvent dans la maison de Georget! Si le
diable devait emporter tous lœ enfants
qui disent des mensonges, comme on le
répète tous lies jours à Georget, qui sait
pourquoi fi n’emporte pas les grands, qui
en disent de formidables, cent fois i)|ar
jour, (avec cette différence, que Georgiet
dit des mensonges pour éviter des tapies
trop rudes, tandis que les grands disent
des m^songes pour éviter la vérité. iEtetit
Georges qui n’est pas bête, observe, iéfléchit, et conclut que, si le diable a jamais
existé, Ifi n’existe plus, parce qu’il ne peut
rien contre un homme fort, intelUgent et
cultivé. Un brin de vanité perce çn lui ;
le diable ? c’est bon pour les miodhies ; et
comme ü n’est plus un mioche, il ne doit
compter qu’avec soi-même. Georget deviendra : Monsieur Georges, un jeune
homme qui développera ses muselœ par
le sport, son cerveau par l’étude, elt qui
se rira du tentateur. Les murmures qui
te flatteront, lui apparaîtront quelque
chose de tout naturel; et un jour, sans
même s’en rendre compte, fl tomibera... ;
et quand il voudra se relever, fi s’apercevra que sa force ne suffit pas. H faut
un bras pour soutenir le convalescent qui
se lève pour la première fois ; fi faut une
main sûre qui guide tes pas chancelaints
du malade, autour duquel 1^ meubles, les
parois elles-mêmes mènent une danse ef
frénée ! Il serait mal placé l’homme à qui
l’orteil, la vanité, emj^cheraient de serrer la main qui se tend à lui !
Pour se relever du sol sur tequd il^ est,
tombé, et qiM senfifie le retenir ^àr mille
chaînes, en même temps qu’il lui suce
toute sa vitalité, par un contact impur,
ü faut au pécheur une force surhumaine,
une force qu'il ne possède pas, qu’il n’a
jamais .possédée ; la force de reconnaître
que sa force ne vaut rien..'., n’est que
faiblesse.
Mais le diable n’est pas mort, il n’a pas
disparu ; il a seiulement changé de demeuré ; il est entré dans te cœur de l’hom*ma, lui a- inspiré la, vanité, la confiance
dans ses ipiropnes forces ; lui a persuadé,
lui, le diable, que le diable n’existe plus,
et que, par conséquent, Ffiemme n’a pas
besoin ide Dieu, comme soutien.
« Hs «
« ...Ma grâce te suffit, car ma force s’accomplit dans la, faiblesse ; je me glorifierai donc plus volontiers dans mes faiblesses, afin que la force de Christ habite en
moi. C’est pourquoi je me pkds dams les
faiblesses... ».
Paroles que Jésus répète : Ma grâce... ;
paroles que Paul répète : Mes faiblesses,
ma. force ; consolation suprême et ineffable..,. Il faut être aveugle et sourd pour
ne pias accepter ©b comprendre ! Oh ! mais
te diable s’y entend ; il sait rendre sourd
et aveugle.
La vanité ferme les yeux et bouche les
oreilles du jieiune homme. —■ « Tu es fort »,
ditnelle ; « deviens plus fort, tu te peux » ;
de la société : « Tu es puissante ; sois-Ie
toujoU(rs plus ! ».
Et le diable sourit ; l’enfer est plein,
car le monde et ceux qui sont dans le
monde sont convaincus d’être forts !
a.
Nos Pasteurs «toivent souvent se sentir
découragés torsqu’ils travailetot sans voir
de résultats.
Je vais donc leur communiquer le conr
tenu d’une lettre que m’a écrite un Vaudois étiabli depuis longtemps à l’étranger.
Retraçant son passé, fil aivoue qfuo «|Ce
qui l’a retenu de tomber dans toutes les
tentations de jeunesse, soit à X., en Italie,
soit dams de nombreuses vfilies étrangères,
c’est la bonne et sérieuse instruction religieuse reçue».
Son Pasteur s’en était-il jamais douté
et saVBÎt-il que son œuvre d’instructeur
chrétien accomplissait un miracle moral,
préservant un jeune homme de l’itmpureté et du vice?
Pourquoi attend-on si longtemps pour
dévofier ie bien qu’on reçoit et les expériences bénies qu’on fait?
Comme nos Pasteurs seraient encouragés si on leur disait plus souvent : « Nous
sommes faiMes et la tentation nous guette^
mais votre instruction, vos conseüfe, ■vos
avis salutaires nous aident à aller contre
courant, et nous sommes heureux de nos
victoïres ».
Même si les aveux de ce genre manquent, il est certain que votre fatigue
n’est pas vaine : semez donc, semez
toujours.
oooooooooooooooooo
UN QUI FAIT DES COMPTES.
Un monsieur s’est avisé de faire le
compte de ce qu’fll donne pour toutes les
œuvres (auxquelles on Fintéresse et auxquefies ü s’mtéress© ; église, sociétés de
tous genres, croïx-rouge, assistance des
ohoraeurs, des vieux incaplables de trar
vailler, des enfants nécessiteux, des tur
bercuteux, etc., missions, évangélisatian,
etc,, etc.
«J’ai dernièrement fait un compte aiiproximatif, et c'est des centaines de
francs (suisses) qui partent».
Mais il conclut comme un sage : « Tant
mieux SÎ l’on peut donnier».
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CITILE dal 19 al 29 Marzo 1931-XII
Nascite N® 2t— Decessi N® 4
DONS REQUS
ÎM. et M.me Henri Coïsson, missionnaires en Erythrée : Pour l’Evangélisation,
L. 20 - Pour la Caisse Eméritation, 10 Pour l’Orphelinat de La Tour, 15 - Pour ;
FHôpital(, 10 - Pour le Refuge Roi Char»les-IAlbert, 15 - Pour l’Asile de Saint-Germâin, 10 - Pour la Maison des Diaconesses,
10 - Pour l’Asile des Vieifiards de SaintJealn, 10 - Pour FAsite de Sicile, 10 - Pour
l’Institut de VaUlecrosia, 10 - Pour l’Institut Gould de Florence, 10 - Société BiblÎT
que Britannique et Etrangère, 10.
» 4: Ht
En souvenir de leur père, M. Philippe
Costabei, lés fils, New^York : Pour la Paroisse, L. 100 - Pour l’Orphelinat, 100 Pour l’Asile de Saint-Jean, 100.
BOBI. Décès. 'La paroisse vient d’être
frappée, ddlns le courant d’une semaine,
par trois deufis. Le 17 c’était Anne Caïrm
née MidiÆn, âgée de 72 ans, des Chamips,
qui nous quittait, après une courte malar^
die. Le même jour c’était le petit Jean Bertinat de Jean, de la Ferrière, âgé de
5 ans, et le 23 c’était notre frère^M^ha-a
Un-Salomon Salomon, des Charbonniers,:
qui, à, l’âge ide 68 ans, s’en .allait vers son
Dieu, lui aussi après quelques jours de^
maladie.
La paroisse toute entière a participé^
à ces deuils et a, tenu à démontrer à toutes ces chères familles affligées sa vive|
sympathie.
tenu“
HOLLANDE. Nous apprenons la mortde la Reine Mère, survenue le 20 mars.
La reine Emma, née en 1858, avait
la. régence du royaume de 1800 à 1898,1
jouissant de la sympathie du peuple spê-J
cialement pour ses nombreuses institu-l|
tions charitables.
C’est avec te plus vif regret que nous^
en annonçons le décès à nos lecteurs, car ;
notre Eglise avait en elle une grande et j
fidèle amie.
Nous déposons donc sur son tombeau la^
fleur de notre reconnaissance émue.
LA TOUR. Après quelques semaines de|
maladie supportée avec soumission filiale,;
M.me Amélie Armand-Bosc née Geaime, deJ
l’Envers, a été rappelée de ce monde. No-i
tre sœur sentait que l’heure de son dé-|
part ne devait pas tarder, mais elle sa-î
.vait dire la parole de la foi : Que ta vo-|
tenté, ô Dieu, soit faîte.
Nous demandons au Sei^ieur de von
loir soutenir et consoler la famille en deuil j
— Qu’Il veuille .aussi assister par sonî
ïfeprit la famille Pdlogrin, du Goumbal,j|
à laquelle II a redemandé le cadet des en-i
fants, Elio Louis. j. t.
— Sociétg Missionnaire Pra del TornoJ,
Le Bureau de la Société, à la suite
éteotions pour la quatrième gestion, esfej
résulté formé comme suit : Tron Erne
président ; Bellion Barth., vice-président î
Cotta-Morandini Georges, secrétaJire.
B. G^
— Mercredi 4 avril, à 20 h. 30, à l’Ar
Magna du Collège, M. le prof. Bonaiut
tiendra une conférence sur les Paraboles
Le public vaudois y est cordialement,
invité.
Di^
MARSEILLE. (La Garde - V,ar).
manche, 18 mars, te Seigneur a rappe
à Lui un «te nos chers frères, Rostan Emü
des Troussiers, de la paroisse de Ville
che, décédé dans sa 44« année, après
courte maladie.
L’Union Vaudoise de Marseille adr
à la veuve, aux deux enfants en bas
à toute la famille ses sincères condoléi
Pour le Président de l’Union^
Le Trésorier Albert Favat.
age,.
3
3;
nailon,
LO - ,
'our ;
iar,F
jer
ses, :
intour '
[ns- ;
bliv
ppe
Pa0
tre
ne,
rm ■
liPS,
ilari
ìan\
dei
he
;rs,l
3on,;
de^
ipéj
ou-l
ive|
ort
:ni
98,^
péri
tu-j
) US ;
;arl
et.^
laj
dej
Lle,.1
de|
io-|
iéJ
sa-]
iroj
lìLj
'allí
Mir
noA
les]
ssfej
it;
GJ
liti
«al
mt|
ori
Ueì
es.1
nà
PARIS. La Colonie Vaudoise de Paris
a aippris avete joie, dans sa séance du 11
mars, que, grâce à Foifrande de quelques
amis n’ayant pu venir à la fête, en partioulier au don excepitìonnel d'un g'éni&'enx
anonyme, la collecte du 17 février a atteint 420 francs français, dont 370 pour
le déficit de l’Eîg'liBe et 50 pour la Société
d’Histoire Vaudoise.
Ajoutons que lia Colonie s’est associée
n,vec plaisir à la belle initiative dè M. Ferrero-Bonnet, qui, ayant obtenu l’autorisation de faire photographier, au musée de
Turin, le tableau du peintre Afiason, ner
présentant un épisode des persécutions, et
se chargeant des frais, consacre tout le
bénéfice au CdEège de Torre Pedice. « Celui-ci, nous écrit-oni, est en souffrance et
mérite grandement d'être aidé, vu qu’il
est la pépinière) de notre Eglise ».
Grâce à leur prix modique (1 lire lies
petites et 3 lires les grandes), 18 de ces
belles reproductions, arrivées la veille, ont
été rapidlemeait enlevées par nos Vaudods,
heureux, surtout lies «buhiarels», d’emporter cette vision du pays.
En effet, l’épisode dramatique se détar
che sur un arrière-plan inon imaginaire,
mais réel : c’œt le vaUon de Suhiasc, à
gauche la « Roccia Ciaberta » surplombant
de 300 mètres et au fond le Mont Cournour.
M. Ferrerò a eu le id&ir de faire connaître cette œuvre aux Vaudois établis
à l’étranger. Avis à tous. Faites ven,ir,
pour vœ groupements, ces photographies
si réussies. S’adresser à M. Ferrerò Corso Sommeiller, 9 bis - Turin. Vous
vous ferez plaisir à vous-mêmes par cette
évocation, dalus un cadre aimé, d’un p|a^
douloureux mais glorieux, et vous aiderez,
pour une somme bien modeste (que char
cun peut arrondir dans ce but), l’œuvre
utile qu’accomplit le Collège.
FRALI. L’assemblée d'église du 25 février a élu cinq nouveaux ancièns : le cinquième-n’a pas pu accepter pour des raisons personneSes. Au culte du dimanche
18 mars a eu lieu l’installation dé Peyrat
Philippe de Philippe, pour les Adroits ;
Grill Philippe feu Philippe, pour te Coin ;
Tron Charles feu Ferdinand, pour les Guigou ; Peyrot Armand de Henry, pour te
Malzat.
Sous 1 habile direction de M.lle O, Rivoir
la Chorale a chanté un- chœur d'occasion.
Nous demandons au Seigneur que ces
nouveaux membres ,du Consistoire puissent s’acquitter fidèlement de leur tâche
avec la bénédictiou divine.
SAINT-GERMAIN. Le 3 mars, dans
notre église garnie de fleurs pour la circonstance, M. te pasteulr H. Tron célébrait
le mariage de Beux Henry, des Gaydou,
avec Vemetti Catherine, de Ville. Ajux
heureux époux nos meifleurs vœux de
bonheur.
— Décès. Après une longue et pénible
maladie, Marguerite Pons, des Azairi, nous
quitta pour un monde meilleur. Le 20 courant eurent lieu seB obsèques et pn leng
cortège l'accomipiagnait au champ du repos. A la fanule éprouvé© nos condcfléances sincères.
LIVRES REÇUS.
Esegesi e Storia, par Gustavo Bertin Taranto. — Prix : L. 0,30,
Travail de polémique, mais dans le style
évangélique : discussioinj, effort de convaincre F,adversaire, sans jamais le calomnier
ou l’insuiter.
* *4:
Face à Vavemr, ,par Elisabeth FreddyDürrlemann. — « La Cause » - Rue SaintLazare, 94 - Paris. — Prix ; fr. 0,50.
La première prière de Marguerite Nouvelle édition, — Nouvelle Société d’Editions de TauJouse - Dteulefit (Drôme). —Prix ; 3 francs.
FEDERATION DES VAUDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscrilptions
polir les œuvres de FEfelise-mère, 1983-34
« UNION » DE PHILADELPHIE :
Etienne Bertm, président.
M.me Susette AiliordmiM, trésorière.
M. et M.me Etienne Bertin, $ 5 - M. et
M.me Aimé Bein, 2 - M,roe Cécile Davit,
5 - Caroline Jalftavel, 5 Etienne Bouïsse,
2 - M. et IVLme Edward B. Huth, 4 - Mi et
M.me Lamy Miatraiuidiai 5 - Mme Elisabeth
Eshback, 1 - M.me Aline B. Christie, 2 M. et Mme Jean Robert, 2 - Mme Hélène
B. Reithaar, 2 - Irène Geymet, 2 - Mme
Judith Baltera, 1 - Mme Jeanne A. Casella, 4 - M.m© Jeanne R. Scavardai, 1 Mm© Emma A. Guala, 0,50 - Mme Susette IA. Glaudel, 5 - Total dollars 48,50.
C’est de M.m© Glaudel, la dévouée trésorière et secrétaire du Groupe, que nous
avons reçu cette somme. Elle l’a accompagnée des lignes suivantes :
« ...Je suis heureuse de pouvoir, une fois
, de plus, vous envoyer te don des Vaudois
de Philadelphie en faveur des Institutions
Hospitalières des Vallées. Le mandat postal ci-inclus, meilletur que celui de l’an
dernier, comme vous voyez, est encore
pour le 77® Lit des Vcmdais des EtatsUnis au Refuge.
« Nous avons célébré lé « 17 » dimanche
Piaissé, ici chez nous, à Frankford. Nous
étions au nombre de 40 personnes entre
grands et petits; Quele bonne soirée!
Nous avions avec nous M. Sylvain Poët,
étudiant au Séminaire de Ptrînceton, N.-J.
Vous lé connaissez, u’eSt-ce pas ? Il a très
bien parlé sur |e sujet de la liberté religieuse et civile et sur l’œu-vre d^évangélisatioini en Italie. Votre lettre a été lue,
et à haute voix. Au nom dé tous je vous
remercie pour votre intérêt toujours si
vif et si encourageant ». (Suivent quelques
remarques d’aippréciation des réflexions
sous 1© titre : Quand vient le découragement..., parues, fl n’y a, pas longtemps,
dans l’Echo. - P. G.).
« Commenlt avancez-vous .dans votre projet pour bâtir un© Eglî^ Vaudoise à New- l
York ? Dîtés-moi où vous en êtes. La dé- '
pression ne vous a certainement pas aidés ! ;
« Et te 77® Lit des Vmodms des EtatsUnis au Refuge ? Est-il prfe d’être doté ? i
Combien manque-t-il etncore ?
« Que Dieu soit avec vous et tous nos
amis de New-York. Avec nos salutations
fratemdtes veu-fllez accepter nos bons
vœux pour toute cette année 1934».
Nos remercîments tes plus sentis, chers
amis de Philadelphie ! p. q,
vvvvvvvvvvvvvvv^vv
Abonnenients payés et Dons.
(Le don est entre parenthèses).
1934 : Ribet Valentine, Paris - Pontet Paolo,
Luserna S. Giov. - Tron Alessandro, Asmara
(5) - Malan Henry, Monett, Missouri, et 1935
Mingarda AÎrturo, Vittoria - Simeonl Alœsandro, Torino - Gihson Williami, Roma - Jahier Barthélemy, Ville, San Germano Chisone
- Stringai Livletta, Gorgie, Id. - Peyronel Enrico, Croce, Id. - Long Letizia, Roccia, Id.,
1933 - Richard Lamy, Bianchi Sup., Id. - Long
Adolfo, Id. - Jahter Edwy, Mondoni, Id, - Balmas Amelia, Id. - BaJme Alezandrine, Id. Griot Elisa, Id., 1933 - GriU Luigia, Id, Jahler Emile, Id. - Bouchard Giovanni, Vm^
Id. - Balmas Augusto, Gianassoni, Id. - Balmas Filippo, Ronchi, Id. - Bert Caterina, Id- '
- Avondet Augustin, Sibourna, Id. - Balmas
Margherita, Gorgie, Id. - Balmas Michele,
Ohiabrandl, Inverso Porte - Soulier Daniele,
Ciampas, Id. - Pons Luigi, Ciauvlna, Id, Ber- '
talot Bartolomeo, Ciampas, Id. - Comba Luigi,
Oorbiera, Id. - Sappé Héli, PramoUo - Jourdan Giovanni, Bobbio Pellice (1) - Pastre Daniele, Prarostino - Revel Amüda, Ibrino - Oblalero Teresa, Id- (A suivre).
Les amis se disent sincères: ce sont les
ennemis qm le sont. Aussi devrait-on prendre^ leur crîtiquie comme une médecine
cmère^ et apprendre par eux à se mieux
comaitre. Schopenhauer, j
. Je viens de parcourir le Mensajero Valdense (numéro dp 15 février) et en -ob’‘Sfervant tes chiffres de nos égMses, pubJSés
S’l'occasion de la Conférence de District
<ÿli a eu heu à Iris au commencement de
mars, j’ai pu me perspader que nos Vaudois Sud-Américaflis n'œit pas besoin de
propagande dénK^raphique !
Je crois tpe les Jiecteurs de l’Echo se«œt heureux de hre quelques-uns de ces
chiffres.
Colonia VaJdense : membres d’éghse,
§64; enfants de l’école du dimanche, 500.
CosmopoiitaiArtîlleros : 600, 236.
■Tarariras-Rîachuelo : 769, 514.
Ombues de Lavaflé : 342, 220.
A Miguelete : 184, 118. ■
. S. Salvador : 331, 206.
-lis Iris : 678, 300.
Le nombre des réceptions est aussi
considerable.
Si la vie spirituelle de nos églises sud„ américaines correspond à là vitalité phyr
*siquB qu’elles démohitrent, nous ne doutons nullement qu’eltes aient un grand
rôle à jouer dans la civilisation dés pays
où elles travailtent.
^L’Egli^mère ne peut que se réjouir
de cette vitalité et suit avec joie te dé•i.veloppement de ses ditramations sud^amérioaines.
éf Nous avons souveuit entendu parler des
j^belles et nombreuses famües de nos co. 'tons : te nombre idles enfants des écoles
dü dimanchiÇ que nous signalons doit nous
^sconvaincre que la réalité correspond à la
renommeeL
encore les chiffres des baptêmes
. et dies enterrements.
^ Colonia Valdense : haptêmes 41, en^terrements 12.
; CosmopOhta-ArtîUéroB : 49, 9.
[iTarariras : 31, 16.
Miguelete : 20, 5.
k Ombues de Lavalle : 23, 5.
S. Salvador : 27, 10, , v
Iris : 68, 13. ’ . "
Total : baptêmes 259,. enterrements 69.
REVUE DE LA PRESSE.
Nos historiens vaudois com/mencent à
être cormuà et appréciés par le public non
évangélique, comme le prouvent les deux
entrefilets que nous reproduisons.
I lavori <M E. Meynier. Le due Storie
curate da Bnrfco Meynier : Dd Cristior
nedmo dalle origini ai giorni nostri e Dei
Papi (Torre Pellice, Claudiana © Alpina),
non b-anno eccessive pretese. Sono esposizioni piane, sintetiche, rapide delle vicende
della società cristiana e del passato per
due millenni della' sua esistenza. Ma la
base erudita delia esposiziione è solida e
sicura. L'A. è evangelico e non.' è detto
che, a volte, la professione confessionale
non annebbi la consueta, oggettiva trasparenza idei suo giudizio. Così, tanto per
citar© un esempio, egli involge con esagerata condiscendenza al pregiudizio riformato contro la civiltà cristiana ed ecclesiastica nel medio evo. Ma è un’ombra.
Nel loro complesso te sue Storie servono
magnificamente le finahtà didattiche per
soddisfare le quali sono state concepite e
dettate, e noi non esitiamo a riconoæere
e a idichLarare che esse possono essere
molto utilmente adottate in qpeH’insegnaimento secondario, nela cornice dei quale
è così opiportuno vengano introdotte nozioni più cc^iose intorno allo sviluppo del
fatto cristiano, che è l’anima e il fermento
della nostra civiltà mediterranea. p. 6.
(Da Religio, marzo 1934).
***
T. Bahna : Il rnartirìo di un popolo : i
Valdesi — Ed. Corbaccio - Mflano, 1^3 in-16, pag. 254 — L. 10.
n Balma, mxflto opportunamente, ha raccolto in un volume della collana storica
di Corbaccio : l Secoli, 1© notizie riguardanti te origini e te vicende dei montanari
delle Alpi che seguirono la religione protestataria di Pietro Valdo, precorritric©
della RSforma di Lutero è di Calvina Egli
bà accomp^mato queste vicen,4e, troppo
poco note anche agh storici, fino a informarci della condizione attuale dei Vialdismo in Itaha, dei canti popolari, delle leggenda della bibliografia su questa non far
eie materia. Libro dunque iuteressanto e
utfl© per gli storici, ma necessario anche
per gli uomini coltL
(¡Alleanza Naziònaile del libro •* Rassegna di Cultura - Marzo 1934-XII)^"
nnnnnnnnDnnnnnnnnp
VARIÉTÉS."
L’Educateur protestant, parlant de l'aj>^
surdité d© certains textes scolaires, et
des difficultés que rencontrent les enfants;
et des confusions qu’ils font, cite des
exemples.
En voici un entre tous que nous pouvons apprécier d© ce côté des Alpes :
«Moïse monta au Mont-CENIS et reçut
de Dieu te CATALDGUB».
Les fils et les nombreux parents de
PHILIPPE COSTABEL
que Dieu a rappelé à Lui soudaimment
le 19 mars, dam sa 68® année, remercient
toutes les personnes qui leur sont venues
en aide dans cette dotiaureuse circonsf
tance et celles qui ont asdsté à ses
funérailles,
La Tour, te 26 mars 1934.
LEZIONI E RIPETIZIONI
a Sfndendi Ginns^siali.
Rivolgersi alla TIPOGRAFIA ALPINA.
VENDESI - Collina Abbadia Alpina CASCINA Prati irrigai. Vigna, Campi,
Boschi. — Rivo/g'ersi Bertalot - Abbadia Alpina, — BQSIO - Trasporti - Stazione Pìnerola... V *
AFFITTASI APPARTAMENTO di
4 camere, cucina, bagno. — Rivolgersi:
A. BOUNOUS - Viale Dante.
GEOMETRA.
Il Cav. E. AYASSOT ha traslocato il
suo Ufficio di Geometra in Via Oiosuè
Gianavello (Casa Altina) - Luserna San
Giovanni.
La Levatrice A. CHAUVIE
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, iV* 2.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6 - PIANO 2*
~ TORRE PELLICE -—=
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
SERBOVO
conserva le nova tresche e saporite tatto l’anno
Il più pratico, 11 più sicuro, 11 più economico
Farmacia Doti. GEYMONAT
Torre Pellice
L’Avvocato STEFANO PEYROI
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore 10 alle ore 12.
4
V
• V-,
. i
íl*üír .OÌiiG - iL* y Hj j ■ OfiRtflohÒmf» iiiii) nqniphiiftV rtnijlmf."* ; ulOLL uAV uì3.G. , - ■■ ■ ' . . : ' =zd. di ...Ls A UxJ 'f LìL' -Of.'f-1U. i
RICCO IS'SOftTiÉNTO ìStOFFE /¿I „ V : t 'VUirii ■ ¿ , V. , ■■ SefljOfla BALMA & ZIUttAAÒ ììfìa Üiaín Francisco eia Paola, 46 - TORINO iiii. (Telefono N. 43938) TAGLIO E CONFEZIONI ACCURATI ;
.íü'JL ,ì fi iiSli. Oij. iJ' ■ d ’ i:"' ì , . "SINVIANO CAMPIONI A RICHIESTA ' PRÈZZI MODICI
TARIFFft INSERZIONI
Avvisi éoniinerdàH, L. 0,ft0 la linea - ^
Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. t
la linea • Avvisi economici, U 0,9ft per
paroia per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre;. - Minimo L. 9.
TMUlaliioMiirMtÌv* taì' Pia.
Paaam«Bto anticipato.
tlfi'f -'•i.V’o:' av>.v\\
BRODOACARNE
piirissiiiioi^^cccellcntc
stn/<) VippP sonZf)
ili Oli li Tijasj il mete
v-a,ì,.à , .
Chiedete il Catalogo Générale alla
Libreria Editrice GLADDÌAMA
TORRE PELLICE (Torino) - .
POHN-fllTRI
par Acqua, Acati, Vini, Lrquorl, Sciroppi.
OHI, Madlclpall, Profumi, Collo.
IMPIANTI per CANTINE
por Vini Spumanti, por Acquo Somom
0 Solfa - CatalOB* prati«.
'''* MILANO
BELLAVITA ■ VIA PARINI, 1
gS PJ* PARINI S
Julu Tran, directnnr-reaponaabla
Torre Peflice Imprimerle ^Ip
O
o
o
o
o
o
o
o
o
0
o
0
o
o
o
p
p
p
o
p
o
o
o
o
o
o
. o
m
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOGOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
o_o_o_o|T|
\ i
11 Pi|ne QnotidiaBO' per l'Anima - Davide Bosio Un brano, un passo biblico, una sirofa ed una preghiera per ogni giorno --(tela e oro, L. 8) .
Più presso a Te, Signor!... - Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno - G/ovarm//?os/ag"/jo-(tela e oro, L. 10)
Storia dei Valdesi - Ernesto Comba - riccamente illustrata e corredata di carta geografica - pagg. 436
Chiave Biblica - rilegata tutta tela e oro, L. 50 - brochure
Raccolte di Canti e Cori di V. Sommani t
Adoro - Canti e Cori................................
Face in terrai 10 cori con musica _ .
Salmeggiate - Canti e Cori..........................
Osanna - Nuovi Canti, Cori e Salmi, con musica di
Virgilio Sommani....................................
L. 5,
» 7,
» 12,
» 40,
4,
3,
5r
5r
Si ricevono franco di porto, mandando ordinazioni e vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre PelUce (Torino).
o o
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO OOOOOOOOO
o o o o
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Taldesi in Italia.
"VALLI VALDESI.
I ANOROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
; BOBBIO PELLICE - P^tore : Enrico Tron, S.
1 LUSERN A S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERREIRO - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostam.
PRAROSTINO -- Pastore : Guido Rivoir.
; RICLARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
IRODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
i RORA’ - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
■ S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLÀR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de ViRe - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VàUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLQ - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mille, 4 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via' Coaigregazione, Casa
Za.ccaro - latore : Antonio Miscia.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filipino MeUana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Cliiesa ; Via Naumachia, 20 - Pastore ; Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Pastore ; Alfonso Alessio, Via
G. Tortora, 13.
CHIETI - Chiesa Eva,ngelica.
CO AZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pelllce.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore ;
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Valdese ; Via Garibaldi Pastore : Giuseppe Castiglione.
COURM'AYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
ili'.- . .
.. .yUsit CSC,
^ V(x0cß
COINA/TRI-E-CARTA
CARBONE
Cv&ivi44^va
______
^^c/viUaru & Cofne, yiiCioùi.
^.-8i C.M/g.Co. S.CLflTla'SUo i‘ift^o6*))UCaw
CONSERVARE
VERNICIANDO
'LA DITTA
BE
E ABBELLIRE
RISFARniANDO
LUIGI
Via Venfi Settembre, 5 - Zorre pellice
può ffactlltare il vostro compito.
NEGOZIO DI VENDITA
COLORI - VERNICI - PENNELLI
VERNICI AD ALCOOL
ARTICOLI per DECORAZIONE e PITTURA
PRODOTTI MIGLIORI PREZZI PIU’ CONVENIENTI
IMPRESA DECORAZIONI IN CENERE
CUNEO - Chiesa; Via Alba, 47. i>,
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli,"'si Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
M;anzoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore ; Valdo Vinay, Via Anghèben, 10.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore ; Pàolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Da Caltanissetta.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza ¿’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18. .
LUGANO -, Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5,
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Colucci, Via Risorgimento
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca ;
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore ; Cand.
Teol. Tullio Vinay. — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore ; Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa - Pastore ; Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - Pastore ;
Pietro Griglio, 18 West - 123 rd Street.
NIZZA - Cliiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore ; Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica,
PALERMO - Chiesa ; Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista C. A. Arnoulet.
PIANI DI VALLECROSTA - Pastore; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Puhrmann, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastore; Enrico Pascal, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi, 149.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Evangelista dott. Amato BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore ; Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore ; Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa '
Evangelica - Anziano-Evangelista Scafinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore ;
Ugo Janpi, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese ; Via S. Domenico, 5
- Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa - Pastore ; Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori; Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. Teol. Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Mà.ggiore - Pastore ; G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore ; Arnaldo Comba, da
Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo Mingardl, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (JOl).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA Via Pietro Coesa,
42, Roma (126) - Professori ; G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tbrre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynler, Antonio Rostan, Professore Edoardo Longo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore ; •Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore ; Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V, Sommani,
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pomaretto (Torino) - Direttore ; Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luseraà San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano CTii.sone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via BerthoUet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico-j
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous. i
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Evangelista Emi- ;
lio Ganz.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE-:
LETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Cari» !
Negrin, Ombues de LavaUe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Co- ;
Ionia) - Evangelista Diego Ninrrao.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangelistftJ
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Pep.to de Soriane).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to dej
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysandO>]
- Visitée périodiquemenL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUvlo Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S»
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa]
Fé) - Evangelista Eraldo Lageard, Esta-j
cicn Wilderrauth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia
Santa Fé).