1
ì; '
Soixantersiaeme année - Anno vm®.
1930
N® 35
g
£
1-3
Ô
>
H
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
pî'Î-fWÎ
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne; à TorrePellice, au Bureau d’AdminIstration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez'MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYÉ D'AVANCÉ.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jiths Troh - Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du iournal. Via Arnaud, N° 31
- Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
>in/ Le miméro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
s
3
M
O
O
a
g
€
H
COMWIUNICATION OFFICIELLE.
A loi suite dm démissions de son. pasteur titidaire, la paroisse de Saint-Jean
est déclarée ‘vacante. L’élection de son fu^ tnr conducteur devra être faite à teneur
Ê' des articles 13, 14 et 25 des Règlements
Orgamqtjm.
ÎTorre Pellice, le 16 septembre IQ'SO.
V. Aiæseeto Costabel, modérateur.
POUR LA VIE INTÉRIEURE
« Mon enfant, va travailler aujoiird’fiiii dans ma vigne ».
Matthieu XXI, 28.
I. Un ondre : «va travailler». Ordre
clair, ferme, catégeriqtue, qui îi’aldmet pas
• de réiriiqpe, pas de renvoi. Je dis « ordre », mon pas simple appel, invitation ou
exhortation.
C’est qu’il est, ici, question d’un file,
non pas d’un étranger à la maison, un salarié qui n’a aucun droit à avancer Sur la
propriété. Un fils qui a des privilèges, qui
a donc aussi des devoirs.. Privilèges : de
naissance, d’avoir un père qui a pourvu à
ses besoins, lui a donné ce qui lui était
néeeetetaâre, -cpji srata pftrt à l’héritage. ï>evïH«s: Bont autres plœ tididlsreuSc quie
ceux d’un simple domestique : oTaéissiancB,
soumission, fidélité, travail, activité persévérante. Il a beaucoup reçu, il lui est beaiur
coup dlemandé.
Je n’ignore pas tout ce qu’il doit y avoir
d’affectueux dans cet ordre malgré la
fermeté d'une volonté inflexible, car celui
qui le donne eSt un père, qui est dians
un rapport particulier envers le travailleuir ; c’est son enfant, un être qu’il càéTit,
dont il coninait la force et la capacité. Ce
n’est donc pas seulement son intérêt à lui
qu’il cherche,, il ne commande que lorsqu’il sait que l'enfant peut obéir à sa
volonté.
Ce père c’est Dieu ; cOt ordre il l’adTeSSe
à tous CeuîX qui lui appartienweint. Dans
ce mot : « mon enfant », chacsm de nous
peut s’entendre appeler par son nom.
Dans la parabole des talents il nous est
enseigné que tous ne peuvent paS' faire
le même travail, mi la même somme de
travail, mais nui n’a le droit de rester
oisif. Dans la parabole des serviteurs
»loués par le maître de la vigne il nous
est ens^gmé que tous ne sont pas appelés au même momeint, mais le moment ar^
rive pour tous où l’ordre est dlomné. Nul
ne peut dire : noifâ n’avons pas été
engagés.
Avant die mous donner l’ordre ; va, il
nous a préparés. Vous comprenez qu’il
est ici question dîune préparation spirituelle et réfigieuse,. puisque tel dtoit être le
travail auquel noua sommes appelfe. Plus
que die devoirs, je voudrais souligner la
«beauté et le privilège» d’être des travailleiuirs dans le champ du Seigneur.
Le privilège apparaît du but que le Seigneur poursuit : le salut des âmes. Qn admire un sauveteur, un médecin qui Sauve
un corps, on admire le courage, le sacrifice de ceux qui offrent leur vie pour
soigner et guérir les victimes de la lèpre,
dU' choléra ou de la peste.
Et Dieu nous appelle à un travail supérieur, plus beau encore : sauver les lépreux motnaux, les victimes de la corrupoon, les esclaves du péché, sauver les âmes
immortelles, leur donner, avec la santé, la
joie, leur assurer leur bonheur dans la vie
présente et dams la vie à venir.
A cette œuvre de rédemption Dieu nous
appelle tous, parce qu'’!! a besoiin de nous
tous. A cette pensée ne vous sentez-vous
pas grandir dans votre stature morale'?
Nom pas pour vous enorgueillir, mais
pour rendre grâce à Dieu de vous rendre
capables d’accomplir une telle œuvre.
Vers dé terre et cependant grands aux
yeux de Dieu. Petits, mais capables de
grandes choses'- Le ciel a besoin de la terre,
le créateur de sa chétive créature.
Le champ n’est pas toujours vaste ;
c’est souvent notre seule famiUe ou tel
mem'bi-e de notre famille, c’est un ami,
c’est nous-même. Mais si le champ change
Suivant les Ouvriers, le travail est le
même : le salut de l’âme.
Le fait d’être ouvrier de Dieu renferme
une respoinsabilité ; nul n’a le droit de se
soustraire, d'éviter la mission, die la renvoyer, de l’adoeser à aiutrui ; c’est à nous
qu’il est donné, c’est nous qui devons l’accepter. Nul n’a le droit de dire : pourquoi
ce travail-ci plutôt que celui-là ? Bst^ce que
l’argille doit dire au potier ; pourquoi
m’as-tu fait argille ? Oseri'oms-fliaus juger
die l’œuvre de celui qui est sagesse su- prénîe? Nul n%* le droit de dire : surô-je
le gardien de mon frère ? Celui-là rfa
pas-le droit de dire à Dieu; «Notre
Père »., s’il ne sent pas le lien dé solidarité
que la paternité de Dieu suppose.
IL La réponse d’un enfant à l’ordre du
père, du croyant à son Dieu, ne devrait
être qu’une squle. En réalité, on a répondu
et on peut |ncore répondre de quatre
manières : 'p
1“ On peut «répondre : « non » ; c’eSt le
refus, la révolte ouverte. C’est, hélas ! la
réponse d’une masse d’enf'amts bien indignes du père
2“ Qu^ques .fois qn se ravise, on se repent, et on va ; c’est le cas dê Jonas'.
3° On peut répondre ; oui, mais, sans
donner Suite à la promesse. C’est le cas,
peut-être, du plus grand nomibre d'enfants dé Dieu.
4“ Qn peut répondre, en acceptant l’ordre, et persévérant dams le travail ; dians
ce cas se trouvent le plus petit nombre.
Permettez que je vous demande non. pas
' comment vous avez répondu, mais si vous
avez persévéré dianS: les bonnes dispositions que vous aviez «Mmontrées ; avezvous été fidèles? Chacun eSt juge dé soimême, c’est la conscience de chacun qui approuve ou condamne. Qu’avez-vous fait
de vos jeunes années, de votre expérience,
de votre intelligemce, de votre préparation
spirituelle? Et si vous n’avez pas persévéré, si vous avez fait comme Iménée et
Alexandre — qui retournèrent au monde
après s’en être séparé, qui abanidonnèrenit
la tâche laissant seuls les frères et le
père au travail — avez-vous réflédii à la
perte subie, au bien qui n’a pas été fait
à cause de vous,, aux shuffrances non soulagées, aux âmes non sauvées, pensezHvous
à la douleur du Père ?
III. Je dois répondre ici à l’Objection que
peut-être me ferez-vous. Le refus ou le
manque de persévérance ne dépend pas
toujours de l’indifférence, de l’égoïsme,
de la mauvaise volonté — quoique tout ça
y soit .pour une bonne part dans mainte
cas — mais souvent aussi à l’iincapacité,
au manque de préparation, deux lacunes
que tant 'de serviteurs qui s’efforcent
d’être fidèles à leur promesse doivent
déplorer.
Je réponds en rappelant une premesse
du Seigneur, certaine, donc, et 'Sur laquelle nous pouvons compter : je vous enverrai le Saint-Eisprit à vous tous qui le
désirez, le demandéz. Vous parlez de faiblesse ; il vous donne utn esprit de force.
Vous parlez dfe manque de préparation :
il inouB effiseignera ce que nous devons dire,
nous rappellera ce que nous avons oublié ;
timides, il nous rendra courageux.
Nous pouvons supposer que, parmi les
120 qui, d'ans la chambre haute, reçurent
l’Esprit, il y avait des hommes et des femmes de tout âge, il y avait dé ceux qui
avaient une certaine préparation religieuse, même grande, les apôtres, par
exemple ; d-’autres an avaient peu ou pas
du tout ; qui sait, il y avait peut-être peu
d’entre eux qui eussent une préparation
qui put i^aler la, nôtre, inéanmoinjs tous
reçurent l’Esprit.
Vous tous, lecteurs, ce baptême d’esprit
l’avez-vous reçu ? Vous n’en êtes pas à ce
point die me répondre, comme ces tels auxquels Paul avait fait la même demande,
et qui répondirent : Nous ne savons pas
même ce que c’est que l’Esprit. Nous
savons, c’ast l’Esprit de Dieu, c’est Dieu
en inouïs. Avez-vous seulement rempli la
condîtiocï pour l’obitenir ? le demander,..
Vouiez-vous Je demander, puisque démander vous le pouvez tous ?
Sans l’Esprit, il n’y aura pas d’âme que
le zèle de Dieu dévore, partant pas d’église
vivante, pas de conquête d’âmes. La conquête du monde par Christ ne commani^
que le jour de la Pentecôte et par
ceux qui 'avaient reçu le baptême de
l’Esprit.
Cette conquête doit continuer et par
nous, qui que nous soyonsi, parce que nous
voulons être des apôtres. Voilà pourquoi
nous demandions avec l’i^lise entière que
Dieu répande son esprit sur chaqun de
ses membres. Qu’il le répande sur nous, nos
paroisses, sur tous ses enfante.
Lés uns et las autres, ouvriers de la
première comme de la dernière heure,
nous avons besoin de renouveler souvent
nos engagememte, oe qui vaut dire nous
reoaniaacrer. Le don du Saint-ESprit c’ast
la réponse de Dieu à notre consécration.
Mais à la consécration doit suivre immédiatement l’apostolat ; aujourd’hui, va travailler dans ma vigne.
Ne pourra le faire que celui qui a reçu
l’Esptit.
Vous avez reçu l’instruction, la préparation, le bagage de connaiSsanioa qui permettent d’être des travailleurs, vous avez
le nécessaire pour mettre la main à l’œuvre et accomplir votre mission dhns le
monde. II nous faut mettre en action cette
force Souvent invisible, il nous faut l'utiliser, Il faut l’étincelle.
Tout est préparé 'sur l’autel de votre
consécration ; il faut le feu du ciel pour
le consumer. Cette étincelle; ce feu, c’est
l’Esprit.
Lors d’un Congrès de l’AUiance Evangélique, un vénérable serviteur de Dieu, E. de
Pressensé, envoyait ce message, ce vœu du
prophète : « Oh ! si le ciel s’ouvrait et si
tu descendais ». C’est notre fervente prière,
afin que Dieu fasse de nous de fidèles apôtres disposés et capables d’accomplir en
tout temps et en toutes circonstanices notre vocation de gêneurs d’âmes pour
Christ ! J. t.
LIEUX COMMUNS
“ JE N’AI PAS LE TEMPS,,
Par cette saison surtout, nos gens sont
généralement fort occupés à toutes sortes
de travaux pressants ; débordés de besogne, travaillant rudement d’une aube à
l’autre, des douze à quinze heures par
jour, ils n’ont jamais à se préoccuper de
la manière dé « tuer le temps ». L’ouvrier
à 'Son usine ou à son atelier, est rivé à sa
tâche absorbante la pltBS grande partie de
la journée. L’homme drétude ou de cabinet
qui, aux yeux du travailleur des champs
ou de l’ouvrier, a l’air de ne pas faire
grand chose qui vaille, est presque 'tou-,
jours fort occupé à 'Scai tour, et, pas plus
que ceux-ci, n’a guère d'heures à gaspiller.
Il n’eSt pas jusqu’à l’homme n’ayant aur
cune occupation fixe, et disposant, par ooinséqueaîfc, librement de son temps, puisqu’il vit de ses rentes, qui, à l’entendre,
a, lui autel, une foule d’occupations. Mais
cette dfernière catégorie de gens, à peu
près inconnue à nos lecteurs coldinaires,
n’est pas assez intéressante pour que nous
nous occupioMB d^eUe. Notre causerie d’aujourd’hui ne vise que lés autres, tous Ite
autres,, et cela fait encore un joli nombre.
Enmçom d'’abord une-vérité incontestable : lorsque nous nous retranchons derrière le si commode « je n’ai pas le temps »
— pairotui pâ — chaque fois qu’il faudrait
nous acquitter d’un devoir ennuyeux, ou
nous déranger pour un membre de la famille
ou pour notre prochain en général... neuf
fois sur dix, nous affirmons ce qui n’est
pas : il faudrait dire alors, si l’on avait
un brin de courage et plus de franchise :
Eh 'bien ! oui, je finirais par le trouver le
temps, mais je n’aime pas être dérangé.
Nous croyons, avec un peu de naïveté,
couvrir notre négligence, notre mauvais
vouloir par cette maigre excuSe dont personne 'n’tefc diu,pe.
La ménagère peu soigneuse qui laisse
traîner tout le long de la semaine des
chiffons ou du linge sale sur sa galerie,
les débris de toute sorte joncher le sol de
sa cuisine, les toiles d’araignée tapisser
les coins de ses chambres, vous dira, en
manière d'eXcuse, qu’elle n’a jamais le
temps de « faire de l’ordre » ; il y a trop
à faire dans un ménage comme le sien !
Mais, vous savez, elle le trouve bien le temps
de tailler bavette 'Sur bavette avec la voisine d’on face ou avec les commères qu'on
rencontre au lavoir.
Ceitte autre a des enfants qui vont à
l’école et qu’il s’agirait de eurveiller de
près ; s’assurer de la préparation des devoirs, jeter un coup d’œil sur le sac du
petit élève, pour que tout soit en ordre,
faire répéter le verset de l’écoJe du dimanche, etc. Mais où pretndirait-elle le
temps de faire tout ça avec une maisctn
où « il y a toujours plus à faire que de
fait ». Et elle laisse que les enfants se
débrouillent tout seuls, à la garde de Dieu.
Voyez cette cour où trône un tas de fumier que les poules vont éparpillant, au
milieu et autour de laquelle traînent les
outils de l’agriculture, des débris de bois,
des chiffons ; voyez ce jardin potager envahi ijar les mauvaises herbes et où rien
de bon ne pousse. Et si vous vous risquiez
à remarquer qu’il faudrait pourtant, de
temps à autre, nettoyer, ranger, déblayer
cour et jardin, on a tôt fait de vous
2
1
‘.f
rembarrer : « Je voudrais vous voir vous
amuser à faire de l’ordre lorsqu’on travaille aux champs de 5 heures du matin
à 9 heures d:u soir »! Et si vous Idur répliquiez qu’otti n’est pas en toute saison
aussi pressé de besc^ne, que d’ailleurs le
voisin le trouve, lui,, le temps de faire ce
que lui-même néglige, il vous tourne le
dos indigné, si ce n’est pis. J’ajoute, enpassant, que oes mêmes personnes trouvent rarement le temps de fréquenter lœ
crûtes.
« Je n’ai pas le temps », disions-nauB
tantôt, est l’exicuSe que nous nous dlonnans
chaque fois que nous voulons iiiouS soustraire à un devoir pénible ou ennuyeux
ou qui serait susceptible de nous déranger dans ¡nos habitudes, nous arracher à
nos rêveries, ou qui nious coûterait un
petit effort de volonté, ou exigerait un
petit acte dé renoncement. C’eist pourquoi
l’un ine trouve pas le temps de se rendre
auprès de ce malade ou de ce vieiËard
auxquels une de vos visites ferait tant de
bien ; œt autre n’a pas le temps de préparer avec soin un discours ou un travail
destinés à l’instruction ou à l’édification
de son prochain ; l'écolier ou l’étudiant
n’a pas le terni® de faire toutes les tâches qui lui ont été assignées parce que,
chez lui, le temps du plaisir absorbe souvent celui du devoir.
Il y aurait aussi un mot à dire à ceux
qui sont réell^nent absorbés par leurs occupations : à ce père, à cette mère ine trou.vant pas le temps de s’occuper de l’éducation de leurs enfants, de leur instruction, parce que l’avarke les dtanine et
qu’il s’iagit de ne pas donner une minute
seulement à des occupations qui ne « rapportent» pas directement; à cet homme
dé cabinet qui pourrait mettre une partie de Sla science et de ses talents au service immédiat de son prochain, s’il avait
le courage de s’arracher de temps à autre
à ses recherches et à ses études ; à cette
femme, taillée 'Sur le patron de Marthe
de l’Evangile,, gouvernant irréprochablement sa maison, toujours affairée et ne
songeant même pas à distraire une heure
de ses occupations pour la consacrer aux
œuvres de relèvement, de secours ou de
bienfaisance qui réclameraient son appui.
Et ce qu’’il y a de singulier, c’est que,
lorsque nous négligeons un devoir quelconque et que nous tâchons de mettre notre conscience à l’aise en prétextant le
manque de temps, note note donnons l’air
d’être sincères envers nous-mêmes. Mais
si nous songeons, d’un côté, que les femmes et les hommes les plus occupés sont
presque toujours ceux qui 'soignent le
mieux leur ouvrage et trouvent encore le
temps de faire .des masses de choses utiles
que les autres négligent ; et si, d’autre
part, note descendons en nous-mêmes, si
nous ¡nous remémorons les heures perdues
dams l’inaction ou gaspillées autour de
choses futiles, ou absorbées par nos plaisirs, il nous faudra neconnaitre en toute
humilité que « je n’ai pas le temps » doit
être traduit par : je ne veux pas, je n’ai
pas le courage de me déranger, je manque de volonté, je ne fais jamais qu’une
partie de mon devoir, je suis indécis,
j’aime ma tranquillité par dessus tout...
Une fois arrivés à cette humiliante constatation, il nous faut, chers lecteurs, songer à la conclusion qui s’impose, et qui
va être encore un. rappel au devoir, pour
chacun de note. j. c.
VISTA
DEBOLE
E DIFETTOSA.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
nei giorni di Venerdì 19 e 26 corrente
Lo specialista di diottrica oculare
Comm. M. NEUSGHÜLER
di Torino.
Riceverà all’« Hôtel de TOurs » per
correzione dei difetti e debolezza di
vista, col suo particolare sistema di
lenti, in detti giorni dalle 10 alle 12 e
dalie 14 alle 17.
La féte du village.
Le petit village d’où j’écris ces lignes,
habituellement très tranquille et ne comptant que quelques farnilles, quoique cheflieu civil et religielux d’une grande commune, était hier, dimanche, -fort mouvementé. Quelle est la cause de cette agitation soudaine, pourquoi cette réunion de
plusieurs œntai^nies de personnes venant
de tous les villages de la commune et
même des communes voisines ? — Ah !
c’Iest que c’est la fête du pays et- le monde
y est venu pour se divertir. 'Aux bancs
nombreux où s’étalant les jouets et les
douceurs, les enfiants achètent. Sur la
place centrale « le bal public » qui attire
les jeunes, lesqilels s’adonnent à leur plaisdir de prédilection, la danse. Les plarants
avec leiurs panieas de provisions sont assis sur quelques bancs rustiques de l’auberge ou bien à l’ombre des 'arbres les
plus proches du heu des amusiements, et
regardent avec complaisance leurs fi'ls et
leurs filles qui s'en donnent à cœur joie.
Il faut qiue la jeunesse s’amuse.
— Mais quel mal peut-il y avoir à tout
cela ? N’estiil pas juste qu’on se réjouisse
de temps en temps ; n'est-il pas juste que
l’on donne aux jeunes l’occasion de se
divertir comme ils le désirent ? En voulant comprimer leurs élans naturejls, ne
risque-t-On pas de leS jeter dans des
écarts péri'Ueux ? Après tout, les amusemen'ts auxquels ils se livrent ne sont pas
dangereux ; la danse même n’est pas cette
invention du diable pour perdre ceux qui
s’y livrent sans autre but que de s’amuser ünnocemment.
Eh bien, nous avons une opinion toute
opposée.
Parlerons-nous des dépenses extraordinaires qui sont faites au sein- 'de la famile rien que pour s’amuser et qui 'sont
ioin d’être toujours proportionnées à son
état de fortune ? Car quand on s’adonne
aux amusements, on ne s’en contente pas
d’une fois ou deux par an. Comptez tout
ce qu’il en coûte pour satisfaire les goûts
de frivolité qui S’empare, hélas î trop vite
de la jeunesse coureuse, dans son désir ,
d’exhiber ses toilettes pour ne pas être
moindre que la voisine, la compagne de
travail, l’amie- Faites la somme de tout
ce qu’une famile dépense dans lun seul
jour de fête mondaine à 'laquelle elle
prend lart, et comme cette somme- On
doit la multiplier toujours par un certain
nombre dé fois, on voit qu’une forte somme
s’en va en dépenses ilnUtiles et même nuisibles, qiui pourrait être avantageusement
employée pour le bien-être du foyer.
Mais il est d'autres dangers auxquels
s’exposént et desquels, hélas ! sauvent
sont victimes ceux qui, impriudemment,
se laissent prendre par la passion dès
amusements.
Combien de jeunes ont contracté, dans
œs fêtes où l’on s’étourdit, le germe de
longues souffrances, dfe maladies qui les
ont cOndtuits au tombeau.
Pour combien d’autres ces réjouissances
purement mdnidaines ont été cause de chutes morales profondes. Que de rivalités,
que de haines, que de basses jalousies elles
ont allumées! Que de qfuereHes le vin a
produites, que de gens les folles fêtes où
Dieu n’est pas ont initié à urne vie de
dissipation, ont été pour des familles entières un source de chagrins, une cause
de honte, de remords et de désespoir. Tel
a commencé à aimer le jeu qui est devenu pour lui une passion. Tel autre, qui
fuyait l’auberge, a appris le chemin qui y
conduit et en est devenu un assidu. Voici des
catéchumènes qui avaient de bonnes dispositions, fréquentaient le culte, recherchaient la société des âmes sérieuses ;
mais les fêtes antichrétiennes les ont entrmnés dans la voie large où Ton s’égare
et on se perd. Voilà des jeunes filles qui,
pour n’avoir pas su résister à la tentation
qui Se présentait à elles sous les idehOTs
les plus séduisants, ont été conduites à une
vie de légèreté qui a abouti à un abîme.
Dieu seul connaît tout le mal que font
les fêtes où l’entrœ lui est interdite.
Peut-on leur opposer un remède efficace ?
Cela n’est pas facile, nous le reconnaissons. Néanmoins, quelque chose a été fait
et on doit faire plus encore. ' .
Nous avons lu avec vive satisfactioni les
décisions prises dans maints endroits par
les aiutorités ecclésiastiques catholiques-romaines, commandant la suspensions des raanifestations religieuses là où elles pourraient être troublées .par des divertisse■ ments mondains, .notamment le bal. Nous
aimons cette préoccuj^ation de com'battre
toute cause profanation d’unie commé
moration qui a quelque chose de sacré. Si
nous pouvions espérer que ce n’est là que
le premier pas vers l’interdictian' de toute
manifestation mondaine qui accompagne
toujours jusqufici quelque fête sainte, notre joie seralit 'de beaucoup plus grande.
Nous avons applaudi en son temps quand
ides mesures 'Sévères ont été prises pair le
gouvennement, dictant les dispositions que
doivent observer les « cercles », les aubergistes, toute personne ou toute Société qui
sollicite un permis d’ouvrir une salle où
l’on danse, l’on joue, où l’on vend des
boissons contenant de l’alcool. Et la presse
a rapporté les paroles claires, récemment
prononçâtes par un de nos chefs politiques
les plus en vue, contre le bal. Il faut se
réjouir de ce que les hommes d’Etat combattent pour ‘la même cause que les hommes d’Eglise ont toujours soutenue.
Qu’on dicte des lois, c’est 'bien ; raíais il
faut faire aussi une œuvre de persuasión.
Nous disons donc à toute personne
croyante : Vous reconnaissez que Ite Pla-i'
sirs malsains du monde sont incompatibles
avec notre profession de foi ; vous reconnaissez que les joies que Ite Seigneur donne
sont les seules qui ne cachent pas le poison qui mine la vie chrétienne ; vous reconnaissez que Satan se sert des dissipations mondaines pour établir son règne
et réduire à l’eSclavage nombre d’âmes.
Vous savez cela ! Alors soyez oOU'séquents
avec les principes, abandonnez la source
où jamais vous ne pourrez vous désaltérer et recherchez dans les moyens que
Dieu vous offre les grabes qui vous combleront de bonheur véritable parce que divin et duirafolie.
Et nou's disons aux parents : Le Seigneur vous a accordé la joie d’avoir des
enfants ; mais il ;a fait peser sur vous
une lourde responsabilité ; car ces enfants
sont dtes âmes immorteles qu’il vous
charge de préparer pour le ciel. Or ils
vivent dans un monde de péché, ils sont
exposés à toutes sortes de Séductions'. Votre premier devoir est doriic -de les entourer d’une sohicitude de tous les instants,
de veider siur eux et de les éloigner de
tout ce qui pourrait leur être une occasion de chute, de péché. Cela étant, la
ligne de conduite des parents chrétiens,
dans les cirootetances qui nous occupent,
note semble toute tracée : ils ne permettent pas que leurs enfa'nts 'Soient entraînés par n’importe qu’elle cause à une
vie de dissipations. Rigidité excessive ?
Mais quels parents verraient avec 'sangfroid leurs enfants marcher sur le bord
d’un précipice ? Seriez-vous, parents, plus
indifférents lorsque vos fils et vos fiUte risquent à se plonger dans le désordre et
que leurs âmes sont exposées à se perdte ?
Poser la question, c’est y répondire.
Je connais l’objection : « Aujourd’hui
les enfants sont revêches, ils regimbent, ils
ont un entêtement qu'une fois on n’avait
pas, ils se révoltent. Ce .n’est que la bonne
volonté qui manque chez nous, parents,
mais note sommes impuissants.
Mais pourquoi cette attitude de désobéissance, d’indépendance hors de temps des
enfants ? Parce qu’on a laissé prendre à
la toute jeune plante un mauvais pli.
Faites-vote, parents, obéir d'eux dès leur
tendre enfance, iticulquez-leur le respect
à l’autorité qui ne transige pas, ne soyez
pas faibles : l’enfant ainsi « enseigné »
aura appris à connaître et à respecter la
volonté du Maître. Et puis entretenez-vous
avec vos enfants non Seulement de vos
intérêts matériels; qu’ü apprennent par
vous, parents, qu’il y a d’autres choses
bien dignes d’occuper vos pensées ; les choses d’en-haut auxquelles note devons nous
affectionner et donnons-leur des preu
ves que nous y sommes fortement attachés.
Surtout, priez pour vos enfants ét avec
eux. Dieu bénira certainement vos efforts.
Enfin nous disons aux jeunes : Nous
croyons à la droiture de vos intentions ;
nous croyons qu’en participaint aux plaisirs du monde vous n’avez pas l’intention de faire le mal et que vous nous
promettra de résister aux tentations que
vous y rencontrez ; mais vous le savez :
votre cœur est faible et les medleuires rêsdutions ne préservent pas des gr.aves
chutes. Défiez-vous de vous-mêmes et fuyez
les lieux et évitez .les occasions <jui peuvent vote entraîner là où vous ne voulez
pas. Résistez à l’invitation .de vos amis.
Supportez les paroles moqueuses de vos
compagnons ou de vos compagnes. Ayez
un idéal,, l’idéal chrétien, combattez courageusement pour cet idéal, et vous éprouverez 'une bien grande joie chaque fois
que vous repoussez le Tentateur.
Rappelons les paroles de l’apôtre SaintJean : « N’aimez pas le monde, ni les choses du monde ; si quelqu’un aime le monde
l’amour du Père n’est point en lui. Le
monde passe avec sa convoitise ; maris celui qui fait ,1a volonté de Dieu demeure
éternelieuient » (1 Jean II, 15) . e. s.
DOCUMENTS
SOI la sitaatiOD relioiaase ta Rassie.
En mai 1929 la propagande religieuse
fut défendue, de par la loi, à toute la
Russie.
Soulignons « de par la loi », car il y
avait plus longtemps que cela qu’on l’empêchait par d’autres moyens presque aussi
décisifs.
L’Eglise a donc été déclarée « un ennemi
public ».
« L’Elglise n'est pas seulement un en«inemi dans la sphère de la culture et
« dans la sphère politique ; elle est tou« jours,, quel que soit son nom, un ennemi
« politique bien déclaré ».
{Jzve^ija, 8 juiin. 1929).—
Voilà des paroles bien claires, d’un journal qui ne veut pas laisser de doutes.
* S: s:
Voyons, après plus d’un an, les fruits
qui ont été portés par ces déclarations.
Avant tout, on a commencé à fermer
des temples. (On l’avait fait aussi auparavant ; bien plus à ptésent) .
Je cite le Tmd (Travail), un journal
de déœmbre 1929, six mois après le décret
d’abolition de la propagande religieuBe.
- « La religion est aux abois, oom'me une
«bête pourchrteée. On la persécute sans
« relâche, et cela continuera.
« A Moscou il y avait 675 temples. 11
« n’y en a plus que 287. En l'an 1928, dans
« toute l’Union des Républiques Russte
« Soviétiques, on a fermé 542 chapelles,
« 445 temples, 49 synagogues et 38 mosr
« quées. Avant le l®"^ janvier 1930 nous
« espérons que leur nombre aura touché
«le total de 1.000, pour les temples seu« lement, et 'seulement pour l’an 1929 ».
« Les cloches Sonnent mélancolique« ment ; mais cette politique sera pour« suivie sains faiblesse».
Nommons, en passant, les athées d’Orjol
(une ville de la Russie Centrale) qui sont
très fiers de ce que leur viUe est la première où tauites les églises ont été fermées.
« :|9 «
Si les églises Sont fermeés, tous ceux
qui s’iOccupent de chtees d’église sont privés de leurs droits civils. C’est-à-dire qu’on
leur refuse la « tessera » pour le painu
Il rfy a pas de pain en Russie pour ceux
qui professent de croire en Dieu. On a vu
des prêtres chercher dans les immondSces
quelque chose à manger. Mais laissons ce
qui a été « rapporté », et bomons-nous à
ce qui a été c publié» par les journaux
russes eux-mêmes.
Le Beid>ojnîk du 18 août 1929, raconte
l’exécution de deux prêtres qui avaient
prêché contre l’immoralité, et parlé de
la repentance dtes i)échês.
« Le Tribunal — dit le Bezbojrdk —
«considéra leur action comme un crime
«fort grave quoique habilement masqué.
3
■ M
Par dessus le marché, il avait été com‘ .4: mis au immeiit d'une lutte sociale
« serrée ».
Un autre prêtre fut fusillé pour avoir
iditi dians uin isermon : «La foi fait des
I progrès à l’étralnger, elle en fera aussi
! «bez nous. La Parole de Dieu gagnera la
IBussie ».
{La Sibérie des Soviets, N. 5, 1930).
# * *
L’athéisme a été institué dans les écoles.
« Le Comité pour l’Instruction Populaire
i 4 a adopté le principe de l’instruction
«antireligieuse dans les écoles, au heu
«de l’attitude s’implement non-religieuse
«d’avant. Le Congru des Athées doit re« connaître que c’est une grande victoire
'« pour le mouvement antireligieux ».
(Bezbojnik, juillet 1929).
Des enfants ont été réunis à Moscou
pour un cours spécial d'instruction antireligieuse.
La Revue Athée (novembre 1929), rei^ève avec fierté que des maîtres d’école
Oint envoyé les enfants épier les personnes
¿qui allaient encore prier dans les quelques
|temi)les ouverts. On rapportait les listes
les inoms aux autorités communistes.
« Il est encourageant de constater —
continue la Revue Athée ■— que les en«fants n’ont pas même épargné père et
^mère, et que les noms de plusieurs de
leurs petits camarades figuraient égale'«ment sur les listes».
« « «
En face de tout ceci beaucoup poseront
la question : Bst-il possible que tout cela
soit fait en sincérité d’esprit ?
J’y répondrai par un fait, qui, s’il ne
¿ répond pas directement, donne tout de
même à penser. Il y a quelques mois, je
causais, en Ecosse, avec un Secrétaire du
Comité d« Unions Chrétiennes, et il me
racontait qu’il avait rencontré à une réunion internationale un représentant des
« Unions Russes de la Jeunesse Athée » ■ (ou
quelque chose comme ça). A son grand
regret mon ami unioniste disait qu’il
n’àvait pas^réussi à lui faire avouer qiufun
|%hrétien et unioniste comme lui fût attaché au christianisme autant que le jeune
russe était attaché à ses doctrines aintireligieusfes. Très poli, le russe souriait ;
mais quant à convenir de cela même qu’on
voulait qu’il admît, j'amais.
'¿Après, il n’y a idus qu’à tirer l’élcbella
Mais je me demandais, ce que je me demande encore à présent, avec beaucoup
d’inquiétudé : qu’est-ce qui arrivera le
jour où toute une grande nation aura été
élevée ainsi, et où peut-être elle regardera
les autres nations comme un péril pour
sa propre existence, simplement parce
qu’elles invoquent le nom diu Dieu vivant ?
Guido Miegoe.
<^0000 0000 000 00000000 00
SOUVENIRS DE VOYAGE
I LA CRISE Dü TRAVAIL.
Le monde civilisé traverse urne crise
dont la gravité semble s’accentuer de jour
en jour. EUe a commencé après la guerre,
lorsque les établissements qui avaient tra: vaiUé^ aux munitions ne purent être transformés pour la production ordinaire.
_ Cette crise se fait douloureusement sentir en Angleterre et le nombre des sanstravail augmente continuellemieint, à tel
L iwint qu’on est près d’atteindre, les deux
I toillions et la perspective est qu’aveq l’hi'■ ver on va dépasser ce chiffre.
.* Comment vivent ces chômeurs ? Us reÇoivent le dole ou subside, régulièrement
l'payé par le gouvernement chaque se. maine, en proportion du nombre des mem: bres dte la famille, en sorte que, somme
; toute, ils ne sont pas si mal. Il y en a
! même qui, paraît-il, en font une spécu^
iation ; ils pourraient travailler, mais leur
salaire serait inférieur au dole et alors,
à quoi bon Se fatiguer et se consumer
l’existence ? C’est le vendredi qu’on donne
Ce subside et alors vous voyez arriver jeunes filles, et jeunes femmes avec leurs en^ fants dans les voiturettes : c'est un spectacle, mais ce monde n’a pas l’air de la
misene du tout!
Le gouvernement travailliste actueUef ment au pouvoir avait promis, lors des élec, tions, de vouloir trouver une solution à
\
cet état de chosæs, mais les conditions
n’ont fait qu’empirer depuis Idrs, ce qui
veut dire qu'il y a des problèmes qui dépassent les possibilités de la politique
ordinaire.
On fait de grands efforts pour diriger
une partie des sains-travail vers les colonies, mais, à ce qu’il paraît, l’homme de
la ville ne réussit pas dains les travaux
agricoles, les seuls, à l’heure actuelle, qui
demandent des bras. Aussi, après quelque
temps, les voilà^de nouveau dans leur pays
qui ne leur dlonne pas de pain.
Le dole a formé encore un cercle vicieux ; c’œt que pour être en état de le fournir, on a augmenté les taxes, avec la conséquence inévitable que les conditions de
l’industrie et diu commerce sont dèvonuies
plus critiques et que la disponibilité d’argent pour lœ entreprises est rédjudte.
Le système qui, provisoirement, peut
être admiré, devient à la langue une
plaie et une cause de dégénération morde.
n y aurait une solution possible ; la
terre, retourner à la terre. Quand je voyageais à travers de belles étendues de terrain où l’on ne voit que des brebis au. pâturage et que je pensais à nos montagnards qui cyltivent quelques mètres die
terrain entre les murs qu'ils ont élevés
avec la plus grande fatigue, je ne pouvais faire à moins de me dire : Pourquoi
ne pas porter ici tout ce monde qui depuis années vit sans travail ? En lui
bâtissant des maisons, en lui donnant des
outils et des semences, il pourrait ou devrait Se tirer d’affaire!
U est vrai que le climat n'est pas très
favorable, miais il ne l’est pas .non plus
dans nos hautes montagnes ; je dirais
qu’il l’est encore moins, et pourtant on y
vit.
L’ANGLETERRE RELIGIEUSE.
Me voici diapiB le (domaine que je connais
le mieux. Panidant mes voyages d’Une viHe
à l’autre je suis venu en contact avec toutes les confessions religieuses et j’ai eu
l’occasion dë parler dans les églises les: plus
différentes!, à l’exception, naturellement,
de celles catholiques.
Mais, comme c’est le sujet que je connais le mieux,, c’est aussi celui sur lequd.
je me sens moins disposé à idonner des
jugements. La vie religieuse est tellement
complexe qu’il est difficile de bien la comprendre, surtout lorsqu’il s’agit d’un peuple étranger. Je vais donc procéder avec ,
circonspection, ,ne prétendant en aucune
façon dire le dernier mot.
CRISE.
Malgré toute la prudence, il faut reconnaître que, religieiuSemeut, l’Angleterre
traverse une crise.
Ce sont peiit-être les effets de la grande
guerre qui se manifestent plus tard que
sur le continent. Il ne s’agit pas seiulement
de crise eodésiaistique ; c’est plus grave, il
s’agit vraiment de crise religieuse dans
toute l’acception diu terme, et l’on sait ce
que cela implique.
Dans cette crise générale, la question
du Praper BooTc ou Liturgie die l’Eglise
Anglicane, est au fond secondaire, quoiqu’on en ait fait un point fondamental
de controverse. Cette liturgie, qui à deux
reprises a été rejetée par le Parlement,
a son importance comme expression de la
teadanoe catholisainte d’une partie de
l’BgMse Anglicane.
Je ne veux pas entrer dans la question,
vu du reste que nos journaux l’ont traitée
déjà ; mais il ne sera pas inutile de relever que le débat qu’elle a suscité a admirablement servi le protestantisme en
réVeiUant ceux qui dormaient et leur signalant un danger. S’il est vrai qu’une
partie de l’Eglise Anglicane tend vers
Rome, surtout en fait de formalisme, il
est vrai aussi que la grande majorité dé
ses membres ne veut pas en savoir et idésapprouve de toutes ses forces les évêques
ou curés qui s’en rendent coupables. Les
uns s’adaptent et tolèrent tout en étant
contraires, d’autres se séparent et forment de nouvelles églises foncièrement
évangéliques.
Lors de mon passage à Birmingham,
l’opinion publique était agitée par le cas
du docteur Barnes, évêque de la ville, qui
ne voulait pas autoriser un curé, de tendanices catholiques, dans une égliæ de sa
jurisdiction. Il serait trop long de parler
de ce cas, mais il œt confortant comme
preuve que l’esprit protestant n’est pas
mort.
Très probablement cette lutte aboutira
à une épuration, à une position claire et
nette : ce sera la fin des compromis et des
demi-teormes.
CATHOLICISME
FT PROTE'îTANTISME.
Inutile de se ffissimuler que le catholicisme fait de grands .efforts pour conquérir
l’Angleterre et qu’il dépense des sommes
formidables pour y réussir.
Partout on fonde des écoles, des institutions de toutes espèces pour y attirer
les enfants de toutes confessions religieuses, en leur accordant dœ facilitations
évidentes : malgré cela, nous n’aHons pas
encore dire, comme on le fait sauvent à
notre égard, qu’üs achètent les âmes!
Relevons, en passant, que le catholicisme anglais est bien différent de celui
que nous ootnnaisSoins sur le continent : il
a bu alux sources du iwxxtestantisme, il en
a subi l’influence ; les superstitions grossières ont disparu, un ton évangélique a
saisi les cordes vocales des prêtres, qui
s’efforcent autant que possible de ressembler aux pasteurs et même s’habillent
comme eux.
Et les conversions au catholicisme sonteUes donc nombreuses, considérables comme
on voudrait nous le faire croire ? II y en
a ; da(nB une certaine dasse de la société,
on dirait que c’est la mode et il est évident que IIAnglo-Catholique peut facilement gliisser à l’autre bord...
Dans les rapports entre catholicisme et
protestantisme nous trouvons souvent des
faits, dos statistique, des affirmations qui
demandent un peu d’exégèse.
EXÉGÈSE ET HONNÊTETÉ.
C'est notre principe d’être honnêtes,
aussi mous reconnaissons le nombre de protestants qui passent au catholicisme, mais
nous aimerions voir, .die l’autre côté, la
même honnêteté et la même sincérité. Il
,y a le courant inverse, des catholiques se
font protestants; j’en ai rencontré un
certain nombre qui tenaient à se faire
connaître et qui se présentaient à moi lorsque j’avais parlé ; les dieux voies divesrgantas restent donc ouvertes !
J’ai vu parfois dans lœ icorrespondainces
de nos journalistes raffirmation que: les
églises protestantes sont profanées par des
spoctades, par le théâtre, le cinéma ou
que sais-je moi.
L’affirmation n’est paß honnête, car les
temples protestants sont tout autant reslaiectés que ceux catholiques, et il faudrait distinguer entre local de culte et
bâtisse du temple, avec toutes ses salles
accessoires : soirées et spectacles sont donnés dans ces salles et non pas dans le
temple.
J’ai lu encore que les protestants sont
désormais sur le bord de l’anéantiasiement
et vendent leurs temples ! Exégèse et honnêteté, s’il- vous plaît, me^ieurs qui éclairez l’Opinion publique!
n est vrai qu’on vend des temples, et
pourquoi pas ? Mais pour les améliorer
en les traWsférant dans une localité plus
favorable. Qui sait de quelle manière 1^
villes anglaises se transforment et croissent, de quelle façon leurs centres se déplacent, ne trouvent pas cela étrange.
Un exemple. A HuiU une congrégation
presbytérienne à laquelle j’ai eu l’honneur d’adresser la parole était en train
d'e vendre son temple, mais elle avait déjà
assuré un terrain et les moyens pour le
rebâtir dans urne localité de la ville, nou^
vellement construite, avec deuæ müle maisons sans aucune église. L’Efelise Anglicane demande un effort d’environ vingttrois millions de lires et l’Eglise Oongrégationaliste fait appel pour quinze millioais
environ pour douer de locaux de cultes
le district de Londres seulernent, afin que
les nouveaux groupements de maisons ne
restent pas isolés.
Ce m’est donc pas encore des signes de
mort, mais plutôt dies signes de vie.
(A suivre). L. IM.
È USCITO:
L'AMICO Dl CASA
Almanacco Popolare Illastrato
Anno 1951
CONTENUTO : Calendario civile ed ecclesiastico - Tariffe Postali - Ritratto di Vittorio
Emanuele III - Famiglia Reale - Ai lettori Storia dei Papi (di prossima pubblicazione)
- Calendario con effemeridi ed articoletti per
ciascun mese - I primi Vescovi di Roma Nel bimillenario della nascita di Virgilio, con
illustrazione - Le confessioni religiose negli
Stati Uniti - Consigli igienici.
CONDIZIONI DI VENDITA:
Ogni copia Cent. - Per ordinazioni da
oltre 10 a 50, sconto del ■.»% - da oltre 50
copie a 100, sconto del 90°^ -da.oltre 100
copie, sconto del 95%. — Ai Pastori, sconto
del ®5%. — Ai Librai e Rivenditori, per
un minimum di 100 copie, sconto del «IO%.
Indirizzare Commissioni e Vaglia alla
libreria EDITRICE QLAUDIANA
Torre Pellice (Torino)
CERCASI AFFITTARE nella regione
più soleggiata piccolissima abitazione
vaota (casettina) con giardino, orto, ecc.,
posizione tranquillissima. — Scrivere: G.
LÉVY - Salbertrand (Torino).
LES PARASITES.
Avez-vous remarqué, en vous promenainit en hiver daaas la campagne, ces touffes de verdure attachées aux branches des
arbres à une époque où ceux-ci sont entièrement dépouillés de leurs feuilles ?
Oes touffes au feuillage épais, émaiUêes de
mignoninies boules blanches, appartientaient
à une plante parasite qu’on nomme le gui.
EUe vient dn ne sait d’où, ni comment, et
croît principalement Sur les arbres fruitiers. Vivant au détriment de l’arbre dont
elle boit la sève, eUe empêche la branche
qui le supporte de porter aucun fruit.
Ctette petite plainte, d’apparence si inoffensive, est d’autant plus diangereuse
qa’élle se propage très rapidement et
qu’on ne peut l’arracher qu’avec une extrême difficulté. Si l’on se con'beinte de couper le branchée, un nouveau buisBon plus
vivace et plus fort apparaît bientôt après.
Il s’agit de prendre à la roKrne et d’arracher le parasâte si vivace et dont l’àspeofc
est si séduisant. Si un habile jardinier
n’a pas soin de l’enlever au plus tôt, il
se multiplie, il se propage d’arbre en arbre, en absorbe la sève, et bientôt, incapables de porter des fruits, ces arbres ne
sont plxis bons qu’à être coupés et jetés
au feu.
Ce qu’il y a de plus frappant dâns œ
phénomène, c’est la manière dont il se
reprbidluit dans la nature humaine. Voyez
tous ces hommes forts, créés à l’image
de Dieu, plantés ici-bas pour porter des
fruits à la gloire de Dieu dont ils sont la
propriété, les voilà absolument stériles,
victimes d’un terrible parasite, le péché,
qui absorbe toute leur force, toute leur
vie.
Regardez passer dans la rue cet homme
au nez piqué, ou cet autre qui chancelle ;
écoutez celui-ci qui jure, celui-là qui raconte ses bonnes fortune, ces deux autres qui se querellent, voyez cette élégante qui suit le troittoir avec sa démarche
tou'te particulière. Vous apercevez de suite
le parasite, vous pouvez le nommer : c’est
la boii^on, la débauche, la colère, la vanité, la coquetterie. Ils sont peut-être encore dans la phase où ce parasite leur
plmt, où ils pensent qu’il embellit leur
vie ou rehausse leurs charmes ; mais attendez quelque temps, et voilà ce parasite, tombé sur un terrain si bien préparé,
qui a poussé, qui envahit tout. Comme le
gui, le péché, d’apparence inoffensîve, ou
même séduisante, est d’autant plus dangereux qu’ü se propage très rapidement
et qu’ü ne peut être arraché qu’avec wte
extrême difficulté.
Peut-être que vous sentez le danger r
ce péché que voue aimiez, il vous fait peur
maintemnt ; des chutes graves vous l'ont
révélé ; vous voyez que le mal hideulx ■vous
envahit ; vous voulez le combattre ; vous
ne pouvez plus ; le parasite est le plus
fort; il vous étreint, il a passé chez vous
à l’état d’idée fixe, dé pui'Ssance qui vous
domine : il ronge votre vie ; l’avarice ou
l’égoïsme, l’orgueil, l’ivrognerie, la vanité,
le mensonge, la débauche, sous leurs apparences les plus répugnantes ou les plus
comme il faut, on fait de vous leur proie.
¡Vous voyra que votre vie est perdue pour
vous, pour les autres, pour Dieu. Vous
subissez déjà maintenant la condlamnatioin
qui vous dtteud dans l’étemité.
Que faire ? Il y a quelqu’un qui peut
porter remède. C’est Jésus-Christ, le Fils
ide Dieu, qià ôte le pédié du monde (Jean
I, 29). Ce que vous ne pouvez pas faire,
Lui peut le faire, si vous voulez vous confier en Lui et suivre le traitement qu’il
veut vous faire subir pour vous sauver.
R peut couper le partasite et en ôter les
racines. Il est venu pour détruire les œuvres du diable. Venu dam le monde pour
sauver les pécheurs. Veiniu chercher et
sauver ce qui était perdu (1 Jean III, 8 ;
1 Timothée L 15; Luc XIX, 10).
»1**1* *1**1* *l**l**l* *1* *1*
JEUNE FILLE, très sérieuse, sachant
coudre, aimant les enfants, demandée de
suite-pour service femme de chambre et
s’occuper de deux jeunes garçons. Place
stable, hiver Bruxelles, été Genève, dans
famille suisse protestante. — Adresser
offres et gages demandés à M.me FRÉDÉRIC
Bartey - La Pierrière - Chambésy près
Genève (Suisse).
CUISINIÈRE capable, active, sérieuse,
parlant français, demandée de suite par
le Ministre de Suisse à Bruxelles, hiver
en Belgique, été à Genève. — Adresser
offres avec références et exigences à
M.me Frédéric Bartey - La Pierrière
Chambésy près Genève (Suisse).
4
TRIBUNE LIBRE
Pour le CiiiiiaaDtelialre
de la < Société d’Hlstoire Yandoise
Depvœ pJudoins années les séances de
cette Société font partie des manifestations de la semaine du Synode et attirent
un nombreux public qui, évidemment, s’intéresse au développement de l’ondré du
jour ; cependant on doit abr^er la disduBsion sur oe qui oonceme la marche de la
Société même.
A la dernière réunion on aurait encore
p>u présenter et discuter d’autres propositions touichaint le cinquantenaire de la Société, mais le public été déjà fatigué et
il fallut clore.
Notre journal voudra bien se faire
l’écho des membres qui auraient quelques
choses à ajouter à cé qui a été dit.
J’en profite le tout premier,.
— Les dépenses seront plus fortes, aussi
la Direction devrait élever la ootisàtion
à dix lires pour l’an 1931 et voire même
suspendre la publication du Bulletin
d’avrü pour rendre plus important et,
si possible, donner diustré celui du
cinqriantenaire.
— Il y a bien des armées que j’ai eu
le plaisir d'écrire à M. Pâdo LongW, alors
présidient de la Société, lui proposant de
continuer la publication dés Trois Frères
Vaudois (MM. Meille) pour le 17 février.
Ces brochures font connaître et apprécier notre histoire, ainsi que notre Société,
aniœi je me permets de proi)Oiser qu’elle
en fasse autant pour les fêtes de l’Arbre
de Noël. Je suis sûr que piusieurB diames
et demoiselles sont bien disposées à écrire
des faits se référant à notre histoire et
se rapportant à Noël. Qdimt à la question
financière, les enfants Seront contents dé
les payer avec la bourse dés.., pàrén,ts !
— Dans son rapport, M. le Plaident a
fait mention de ma proposition d^’instituer
un Mmée dSw Protestcmtisme Italien, mais
il se isontente d’ajouter que les doeumients
pourraient être confiés au Musée Vaudéis.
Mais je crois qu’il convient mieux instituer une section à part, qui au bout de
quelques amnées pourrait .devenir asSeà
importante ét démontrer que te protestantisme en Italie a eu son importance
dans 'tes siècles passés, en a mâintoi&nt
et en aairâ davantage à l’avenir, e. e.
ÉCOLE LATINE.
Les examens de réparation sont ibcés
pour le mandi 30 septembre, à 8 heures
du matin.
Les leçons commenceront régulièitetaent
le mercredi If®' octobre. La Direction.
FACOLTA' ÍAL0ESE DI TEOLOGIA.
42, Via Pietro Cèssa - Roma.
Il Oonsiglio della Faooltàj nella sua seduta ptenaria del 6 settembre, ha accettato
alcfune domande d’iSbrizione in primo anno.
n tempo utile per la presentanone delle
domande d’iscrizione in primo animo scade
il 15 ottobre. C^ni domand'a scritta, indirizzata al Consiglio, dev’esser corredata
dei documenti segiuenti : jo) la fede di nascita ! h) d certificato di maturità classica ;
c) una formale raccomandazione dèi Pastore della Chiesa cui U giovane appartiene : d) un certificato di sana costitiuzione fisica, rilasciato da un medico di fiducia del Consàglio della Facoltà.
L’anno accademico Sarà inaugurato,
D. V., la domenica 26 ottobre, mediante
un culto speciale nel Tempio di Piazza Cavour, alle or© 17.30.
La sera di martedì 21 ottobre sarà rìaI)erto il Convitto ; dal 22 al 25 avrà luogo
la sessUme autunnale di esami.
I signori studenti sono tenuti a preannunziare al sottoscritto la data p^isa
del loro arrivo a Roma, Nella giomata di
sabato 25 tutti devono trovarsi in Facoltà.
15 settembre 1930.
Il Segretario : Ernesto Comba.
L’AvYOcato STEFANO PEYROT
con studio
liTorlho-TkSagllanoIlecdl.AngoloCorsoOpoTto
(Telei. 48878)
'in Pinerotb - ila Sflilo Ptìllco, 4 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Pollice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
Piccola famiglia evangelica, residente a
Milano, CERCA CAMERIERA finita,
capace anche direzione ménage, età
28-40. Buona retribuzione. — Rivolgersi
all’Amministrazione del Giornale - Via
Arnaud, 31 - TorrePellice.
lías
3
fl
CONVITTO MASCHILE VALDESE di Torre Pellice (Torino)
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LEGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 17.884,41
A. H. R. »
10„—
Total L. 17.894,41
« « «
LÂ TOUR. Lundi diemier a eu lieu le
mariage de M.lle Lim Eymrê avec lé
géomètre M. Panl Èostagno. La cérémonie
eut heu dans le temple dés Copiers, où
les amis des époux se rendirent en grand
nombre pour leur dire leurs bons vœux
de bonheur.
Nous renmvelons à M.me et M. Rostaguo nos meilleurs souhaits et demandons
à Dieu de bénir le foyer qui vient db se
fonder.
PEBRIER-MANEILLE. Un Vaudois authentique vient de disparaître en la personne de Pons Philippe, diu Faureng : au
17 février il chantait de tout son eœurv
les chansons vaudoises et jusqu’à tout récemment il occupait régulièrement sa
place à l’élglise. Après une maladie de
quelques semiaînes, pendant lesquelte il
a bien souffert, il s’est enlitormi paisiblement, à l’âge de 78 ans, suivant sa compagne, décédée il n’y a que cinq mois.
Une foule d’amis l’ont accompagné au
champ dIu repos, mardi 9 septembre.
Nous renouvelons' à la famille éprouvée
notre sympathie chrétienne.
— Dons pour les réparations âu temple
de Mameüle. Somme préteêdénte L. 915,80
- Aw. Stefialno Peyrot, Pinerolo, 50 Martinat Henri, Baisse, 50 - M. et M.me
Jacques Massel, Torre Pellice, 50 - M.me
Guigou, Chabratns, 40 - Genre HermelMne,
Serre, 15 - M. Pons, Vallon, 20. - Total
L. 1.140,80.
Merci, chers donateuiTB, et puissiez-vous
avoir encore beaucoup d’imitateurs, car
nous sommes loin du but.
SÂINT-JEAN. La ooiliecte en faveur de
l’Asile des Vieillards, faite à l’issue diu
otilte dimanche dernier, 14 couiant, a
donné la belle somme de L. 212.
—^ Décès. Le 1®^ septembre eut lieu l’ensevelisSéitient de Tourn Ernest d’Attiïio,
âgé de 6 mois, décédé à Mourcious.
Le 9 âut lieu celui de Balmas Jean, décédé à l’âge de 58 ans, à Saint-Michel sur
Briqiuéras.
Nous renouvelons aux familles affligées
notre sympathie chrétienne.
— De Buenos-Ayres est arrivé, la Semaine dlernière, Henri Robert, de la Oartera. Voilà encore un brave «sangi'anin»
qui vient passer avec sa famille ses mois
de vacance et de repos avec ses parents
dans son pays. g.
FÉDÉRATION DES VAUDOIS
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscriptians pour l'Eghse-Mêre 1929-1930.
IV® Liste.
NEW-YORK.
Qnmpe Alice Duvomn:
Louis et Hélène Martinat, $ 2 - Célestine Grill, 1 - Adriano et Louise Masi, 2
- François Grill, senior, 1 r Qara Coletta, 1
- Une Amie des Vaudois, 2 - Céline Lageard, 1 - Edvi Long, 1 - M. et M.me Jules Caiidion, 2 - Amelia Besson, 1 - Jeanne
Pons, 1 - Aline et Pauline Còstabel, 2 Atuguste et Marthe Salomon, 2 - M.me 'J.
Strom, 2 - M.me Jean Rostan, 1 - Albertine
Jahier, 1 - Delphine Paiscal, 1 - Henri et
Marguerite Pons, 2 - M.me Jean Coïsson,
1 - Emilia Saiorio, 1 - Jean et Jeanne Ma
A condizioni ottime, fornisce
agli alunni del Liceo-Ginnasio
Pareggiato di TorrePellice una
buona pensione di famiglia e una
educazione fisicamente e moralmente sana.
Il Convitto, di recente costruzione, risponde a tutti i requisiti
della tecnica moderna e accoglie
aluhrii di tutte le confessioni e di
tutte le parti d’Italia e dell’estero
éd eventualmente - nella misura
della disponibilità dei posti-anche
alunni delle scuole elementari.
Genitori Che avete a cuore
l’istruzione e l’educazione dei
vostri figli, visitate il nostro Istituto 0 chiedete prospetti e Regolamenti al Rettore, e non esiterete
a collocare in questo rinomato
Collegio i vostri giovani.
lanot, 2 - Livia Bulaini, 1 - M.me Henri
Geymet, 1 - Silvia Giavenb, 1 - M.me
Blanic, 1 - M.me Emile Vinay, 1 - Alice
Duvoi'sin, 3. - Total dollars 38.
DIASPORA.
Groupe Henriette Vülante-Grül
(New Rochelle, N. Y.) :
Rev. and Mrs. Vallante, $ 2 - Mr. Giglio, 1 - Mr, Marinis, 1 - Mr, Chiera, 1 Mr. Miotti, 1 - Mrs. Emilia Boccaccio, 1 Mrs. V. Hughes, 1 - Miiss Mary Palem, 1
- Mr,. CoMla, 1,50 - Oalabrese Society, 2 The Christian Endeavor Society, 1 - The
Mothers’ Society, 5 - The Sunday School,
2,50. - Total dollars 20,
listitDtliiii On^itainii Mists.
Pour l’Hôpital de La Tour : M.me Cléanthë Cocito, fleurs en souvenir de M.me
Gardiol, L. 50.
Pour POrphelinat : M.me Cléanthe Cocito, en souvenir de M.Ue Sircoulon, L. 50.
Pour le Refuge : Eglise de Nice, frs. 50.
Usili des lieilU < Düiiieitii-Miiiglieiiti
Saiat^Gertnain.
Nous accusons réception, avec la plus vive
reconnaissanoe, des dons suivants : A. W. A. S.,
L. 475 - Aime, La Tour, 25 - Armiand-Hugon
Caroline, 60 - Hermine et Armand-Hugon J.,
à l’occasion du baptême de leur petit-fils, 5C0
- Balmas Alexis, pasteur, 25 - Balmas Louis,
Müan, 100 - Balmas Pauline,, Turin, 25 - Bossanesi, photographe, 145 - Beux Suzanne,, La
Tour, 20 - Bleynat Albert, 50 - Bleynat,, Hôtel
Bel-Aîr, 20 - Bozzi & Vidossich, 500 - Brunetti & Sacerdote, 50 - Baret Jean, 20 - Bei talot Eli, paStéur, 25 - Oocdto Qléanthe, 25 Cabella Eugénie, 20 - Chauvie Barth., ex-ancien, 15 - Constahiân Jean, 25 - Cramei’ doct.
Robert, 200 - Commune de Massel,, 30 - Eglise
de 'Bargamo, 370 - Id. de Colonia Vaidense,, 500
- Dd. de Coazze, 100 - Id. de Massel, 45 Id. de Milan, Via Fabbri, 400 - Id. de Poanaret, 50 - Id. de Rome, Piazza Cavour, 350 Id. de Saint-Germain, 163,40 - Id. de San Remo,
60 - Id. de La Tour, 700 - Id. du VMlar, 195 Id. de Pe.rrier-Manelile, 15 - Idi de Bari,. 20 Id. de R,ome, Via Quattro Novembre, 200 - Id.
de PramcJ, 50 - M. de Plgnerol, 90 - Id. de
Ville.sèche, 30 - Id. de Prarustin, 100 - Ici. de
Turin, 300 - Durand Léonie, Carni notti, 28 Dreher, famille, 200 - Ferrerò Louis, Turin,
200 - Pamillo Jean Louis Bertalot, en souvenir
du père, 50 - Shargs Mt^., 475 - Tron Lonilse
Pon.s, Valdese, 94,25 - Union des Mères, La
Tour, 10 - Union de J. Pilles, St-Germaiii, 50
Union Jeunesse Vaudoi.se, Rome, 50 - Unioiil
de Jeunes Gens, St-Germain, 50 - Vola Paul,
Bobi, 10 - Vonniller Albert, Müan, 50.
C. A. Tiîon.
Abonnements payés et Dons.
(Le * don » est enile partmthénpn ).
1930 : Luisa Peyrot, Torino - Trezzi-Rostan, Napoli - Vigna Giac., Torino, 2’ sem...
1930 e 1° sem. 1931 - Jahier Angusto, Prarostino - Pasquet Enrichetta, Id’. (2) Avondet Madeleine, Id. - Ralph Putman,
Germantown (Philadelphia), 1928-29-30-31
- Tron Levy, Colonia Belgrano (8 copie)..
{A suirn'C).
Jules Trsn, directeur-responsable
Torre FelSico - Imprimerie Alpine
MATTONELLE « UNION »>
COKE GA2 ANGLAIS I
— ANTRACITE «NOCE» — |
BOULETTES «ESCARPELLE» '
des meilleures qualités. — Prix modérés-?q
Service à domicile. I
Pour vos provisions de l’hiver adres- i
sez-vous, en toute confiance, à M. Amil- ’
CARE Pasquet - Piazza Cavour, 7 - '
Torre Pellice.
Orologeria
TOMÂSINI
TORREPELLICE
(Appiotti)
Û'cctiiali per tutte le Viste i
im Intit in twins
venduta con Bollettino di Garanzia.
Orologi -■ Pendole e Sveglie io tipi fini
e comuni - Ornamenti e Oggetti da
Regalo in oro, argento e metallo - Esecuzione prescrizioni oculistiche — Compassi pér Scolari e SfPdenti.
— Riparazioni accurate —
Prezzi di contorrenza a parik di trattamento
«•metra PAOliO M#OTPA@ir@
TORRE PELLICE
Via itòln« - Lócaif già occapati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Cittasto
Tatti i lavori tecnici della pròféSsiOlM
Consnlenze e ricorsi in materia ammikiiistriativà e d'impòste^
Recapiti, pareri e mediazioni per compbaatendita terrtól e fabbricali.
SI iéetcupa di denunzie di succéasioiie
éd «tipleta pratfclié di particolare fiducia
preaso ^1Ì Offici della Finanza dello Siato.
Rieev« in modo eert« ogni giorniita di Venerdì.
il
L'Ufficiò è sempre al corrente delle più recenti disRoehsioid di legge
Mobilificio MERLO - Torre Pellice
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL 1890
Lavori stile moderno - Disegni e modelli propri - Costruzione acctirùta
e garantita - Specialità sedie e mobìli pieghevoli.
Tapezzeria in stoffa e cuoio - Letti in ferro di ogni tipo - Materassi Stoffe - Corsie - Cerate - Linoleum - Tappeti - Coperte, ecc. — Lana Crine - Kapok.
, PREZZI ridótti - CONSEGNA A DOMICILIO