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Sjpett. Biblioteca Valdese
« _ TORRE PELLICE
NO LX3CVI
J.
Nulla ataM|Mù forre della vostra fedel ,
(Gianavello)
SITTIMANALE DELLA
abbonamento
. Î.. ' itso,
Semestraìe L. 75.
98SEÍ
Italia : Annuale . ^
Estero: » . . • • • i ” ”
Ogni farnhiamento d’indirjzzo rosta Lire GjyQtiE',— La copia Lire TRE
C N I E S A VALDESE
Rl$;uardate alla roccia onde foste tagliati
Isaia LI: 1.
REDAZIONE : Via Sibaud. 7. - Bobbio Penice
A.MMINISTRAZIONE ; Via Carlo Alberto,^ 1 bis Torre Pellice
PRUDENCE
»/ <( Soyez donc prudents comme des ser
i».i : pents et simples comme des colombes».
Pbî Matth. X, 16.
Pendant de longues années, beaucoup plus
W longues que le régime arbitraire qui pouvait
® i en être la cause, nous avons interprété la prudence du serpent que Jésus donne en exem‘ pie à ses disciples, comme une simple invi; 'tation à nous tenir cachés, sous les pierres,
sans remuer.
^ Mais le rapprochement entre la vigilance
iii du serpent et la simplicité de la colombe,
K nous dit bien autre chose. La simplicittî de
la colombe c’est aussi l’absence de crainte,
p. la simplicité qui dit ouvertement la vérité.
sans que'la pqur la retienne. La prudence du
serpent c’est d’observer ce qui se passe, de
Iw prévoir les dangers, mais pour agir le moment venu, avec décision et avec courage.
If: Voici donc une application de ces con
Ss' seils il V a quelques semaines, deux journaux ont été séquestrés par la préfecture de
Rome. Les raisons peuvent ne pas nous intéresser. Nous voulons même les ignorer,
parce que ce qui nous importe savoir et retenir c’est le fait que deux journaux ont été
Î séquestrés, sous le nouveau gouvernement
actuel. .1
Que peut signifier cela pour nous? C’est
y à Rome . c’est probablement de la politip ' que.. . pourrait nous dire la blanche colomfi be! Mais le serpent nous rappelle sa pruden';
fc: ce*' Ü'* on séquestre aujourd’hui un journal
Il pour une rajson jugée bonne par l’autorité de
EÎ 1l’espèce le pouvoir exécutif —
f qui' nous dit que demain cette même autoI , TÎté-‘'-iief»puisse juger bon de séquestrer un
B!«' de nos journaux, pour avoir fait une affirmais > • tion que nous considérons appropriée et con* forme à notre point de vue? La chose vous
^ paraît impossible? Elle ne l’est point. Improbable, peut-être, mais parfaitement po^im ble, possible dans des conditions particulièrement dangereuses pour une minorité reliI g>euse comme la nôtre, dans notre pays,
à. Comme nous savons tous, mais comme
nous oublions toujours avec la plus grande
nonchalance, il n’y a dans nos'lois italiennés et particulièrement dans la constitution
k , aucune affirmation claire dans le sens que chat que citoven est libre de professer la relig’on
" à laquelle il croit. 11 y a bien l’affirmation
que tous les Citoyens sont égaux devant la
loi, mais cette affirmation est contredite et,
pour ainsi dire, détruite, en principe, par
l’affirmation que «là religion de l’état est la
relieion catholique romaine. Si l’état fait une
!'■ telle affirmation — en confondant sa nature
U d’organisme collectif avec celle de la per
f «sonne humaine, qui seule peut avoir une re
ii ligion — c’est qu’il estime que cette reli
gion oarticulière est la vraie
® - Voilà, donc le point essentiel ; l’état af
L . firme ou affirme jle croire que la religion
i* catholique romaine est la vraie, donc que
I les autres, dans notre cas le protestantisme.
I dont nous sommes une branche ou la racine
I • plus ancienne, sont fausses et représentent
f l’erreur et même l’hérésie. Si donc le pou
r voir exécutif de l’état séquestre un journal
P , narce que ce qu’il publie, à son poirtt de
vue, est faux, qui peüt nous garantir que
nos journaux protestants, évargéfioues ei
vaudois ne puissent pas également être séquestrés si. le pouvoir exécutif le ponsidère
utile? C’est d’autant pliis facile qw’en piatière de religion toute discussion aboutit aussitôt à direr: ceci est vrai parce iuie je 1°
crois, et cela est faux parce que je ne le
crojs pas. ‘
La prudence .du serpent, aing que nqtre
, devoir âc témoignage chrétien, nous imposent dônc de dénoncer avec la candeur de
la colombe et la tranquille assurance de la
vérité, que nous ne pouvons approuver en
aucune manière une setublable procédure et
que la liberté de conscîènoe soit notre liberté dans la presse qui en témoigne, bref notre liberté religieuse, ne sera pas un fait
réel, aussi longtemps que la constitution de
I ' l’état pe contiendra pas un article qui affirI me la liberté religieuse pour tous, dans tou
te l’étendue du terme. Cela est-indispensable même pour la religion qui jouit aotuelle
' ment des faveurs de l’état. Dans les temps
de boulversements continuels que nous traversons, qui peut dire que dans un jour plus
OU moins éloigné elle ne puisse pas aussi
êtte considérée contraire à la vérité par l’état qui poürrdlt décider .en cette matière?
Nous voulons la liberté de la presse pour
proclamer la vérité, mais nous la perdons si
nous n’admettons pas que d’autres disent
.'autre chose que la vérité. C’est la seule garantie véritable. Les chrétiens ne doivent
rien prétendre de l’état, sauf la liberté.!
taie devienne pour tous une conviction si
bien fondée et si profonde que personne ilfe
puisse y toucher. Eric Rollier.
Vous me direi, à quoi bon nous agiter,
nous monter la tête avec des craintes et des
dangers vagues et peut-être inexistants"?
La réponse 'est t'tSp facile • pendant plus
de vingt ans nott^ û^à^ assisté aux séquestres de joutnau%.'!|vèç la prudence du serpent caché et imï^|ïiîîe sous sa pierre. Même pour ceux qui »gouvernent il est trop fa»
cile de reprendre lieSt -mauvaises habitudes
à peine perdues, nous me de"<ons passer sous
silence aucune atteinte % la liberté de la
presse. Seulement si nous ©6® faits,
‘ sans jamais’ nous lasser de ntWljivèpl^r, nous
pouvons espérer que cette liBbr^ fooflamen
Per venire incontro alle borse più
modeste rAmministrazione dell’Eco cede li giornale a L. 3 la copia, mentre
tutti gli altri giornali si vendono a 4
lire. Ci duole ^pertanto che non pochi
abbonati « respingano » Il nostro foglio. L’Eco si presenta come un amico.*
Perehè respingerlo ? Se lEoprio qualcuna noti desidera più riceverlo lo dica
ai pastore che provvederà in merito.
MS non ci sembra davvero che il prezzo d’abbonamento sia tale da impedirne alle nostre famiglie il rinnovamento. SI spendono ai nostri giorni tanti
denari s perchè privarsi dei giornale
delia chiesa che stabilisce un collegamento fra tutti i Valdesi ?
Per diminuire il nostro deficit abbiamo ricevuto , un dono anonimo di
Li 10.000. Menti«c ringraziamo vivamente ii generoso sostenitore delia
nostra stampa, invitiamo quanti ne hanno la possibilità a fare un’offerta. Il
giornale dovrebbe fare le sue spese.
LÀ BISCA
NATURA NOt FACIT SALTOS
Il dilagare della delinquenza è un problema la cui soluzione appare oggi di estrema
difficoltà. Due sono i provvedimenti da prendere : prevenir© e reprimere. Il seconda qui
non interessa. La prevenzione invece è strettamente collegata con la nostra politica, ed
è bene esaminare‘questo nesso per rendersi
conto in qual modo ognuno di noi possa concorrere alla soluzione del problema.
Non so quale dimestichézza Mussolini avesse con gli scritti di Juan de Valdès. Strano, molto strano è invece oh’essi s’incqntrino
in un punto nell’esaltare, in forma diversa,
l’onore. Ma questo incontro deriva da posizioni antitetiche.
La storia dei Patti Lateranensi e del suecessivo conflitto in cui « l’uomo della Provvidenza » pronunciò « espressioni ereticali e
peggio die ereticali » — secondò le parole
■stesse del papa —. la successiva legge sui
culti ammessi étì altre circostanze sembrano
indicare abbastanza chiaramente ohe Mussolini non era. giunto come altri alla convinzione che « tra l’ordine economico moderno e il
moderno ordine politico non vi è più posto
nè funzione per il sentimento religioso » '(1);
e tuttavia esse sembrano egualmente indicare
che, forse per reminiscenze del suo giovanile orientamento politico, egli considerava ¡1
sentimento reUtioso iSu per giù come oppio
per il popplo e di questo mezzo, per ragion
di stato, intendeva valérsi come remora al
mal fare per i semplici e i poveri di spirito.
Conscio però che perule menti' superiori
questo mezzo, cosi adoperato non poteva servire, tirò fuori l’onore, e lo esaltò come compendio delle più elevate leggi umane, per far
presa sugli intellettuali più evoluti.
Juan de Valdès la vede altrimenti : per
lui l’onore, rappresentativo delle più alte leggi della morale umana, serve meglio della
coscienza, come remora al mal fare per coloro che non arrivano a comprendere il valore
* delle leggi spirituali : « Si può dire che tutti
gli uommi che non sono governati dallo Spirito Santo — egli scrive — sono come molti
leoni che stanno incatenati perchè noin facciano male... Onde considerando ohe di queste catene, con le quali gli uomini stanno legati, la più forte è l’onore del mondo, conciossiacosaché più facilmente pospone l’uomo la coscienza che l’onore, vengo ad intendere, che gli uomini che attendono all’onore
del moffdo, perchè si legano con la più forte catena sono fra gl’ altri uomini del mondo
li meno viziosi c meno licenziosi.., ».
Per l’uno dunqùe l’onore sta sopra la re’ ligione, per Taìtro sotto, nel quale cap.volgimento convien notare che l’onore non si
butta via. anzi rimane cóme valere suoeaqre
alla coscienza qùand > questa non è illuminata
-%ifito
duni
valori
mento r
ma soitanto'^dal chiarore delle
Idilà. Unico iapovolgimento
ripristina'il giusto ordine dei
spregiarne -alcuno. Capovolgi
^ __________„-.eare e neo^^^io fuori del qua
*] le e senza il quale'la'politica non è più quel
governo delle cose umane guidati dello Spirito al quale possiamo e dobbiamo por mano.
Fuori di questa linea s’appostano e, p^
gradi insensibili, da essa si scostano, coscienti 0 subcosci^ti, il tornaconto, la malafede,
la delinquenza : la tragica eredità del passato
regime non sta negli aforismi reclamistici,
per metà o forse più non suoi, e per il resto sofisticati; di cui si è ammantato, ma nel
tremendo pedagogismo deH’èsempio di una
prassi più che disonesta delittuosa-. ■
Per merito del che oggi, in antitesi alta
familiare , e naturale demografia s’esalta il
libero c addomesticato amore, in odio al totalitarismo si affibia questo appellatilo a chi
è pronto a dare tutto di sè per un’opera o un
compito,, mentre a chi è pronto a prendere
tutto per sè va la lode e il plauso dei molti
anzi dei moltissimi, che per respingere il diabolico suggerimento di « giungere nudi alla
meta » hanno ©retto definitivamente a sistema il tornaconto e l’interesse, a palladio della miglior convivenza civile e il mercato nero»
a legge l’uso della pistola e del mitra nelle
strade buie-.
Fra le qualEgradazioni « Natùra non facit
saltus», sicché tutti, ahimè, lo temo, vi ab-,
biamo la nostra parte di responsabilità, il nostro posto, sia pure in piccionaia e non fra le
poltrone numerate della troppa, anzi troppissima gente in. malafede o senza fede, dei
, cultori della grande e della piccola deljnquen* za, mentre la prevenzione di questa postula
in modo assolpto, per e^ere efficace, il rifiuto di qualsiasi connivenza o compiacenza,
il rifiuto di soggiacere alla « natura'».
G.A.C.
(1) V. Morello; il eonflitto dopo la conciliazione.
I'wali III m tinnii
L’opuscolo commemorativo del XVll febbraio, redatto dal pastore sig. Guido Mathieu, col titolo : La Pigola Sotto il moggio
sarà pronto il 1“ febbraio. Sarà jfrimediatamente spedito in porto assegjnato a tutti i Pastorri che si sono prenotati, salvo per coloro
che avvertiranno direttamente la Tipografia
((l’Alpina » che,ritireranno personalmente le
copie prenotate. Il ponto assegnato sarà pure
gravato dell’ammontare del pagamento degli
opuscèli stessi;' per coloro che nwi lo avranno effettuato prima.
A liberazione avvenuta e a conti fatti, c\
siamo tutti rallegrati che alla nostra bella
Val Pellice fossero stati risparmiati gli orrori e le devastazioni della guerra. Siamo
stati, sì, parzialmente coinvolti nella bufera. Abbiamo conosciuto le privazioni^ i rastrellamenti; case e villaggi sono stati incendiati, partigiani e civili sono stati uccisi,
siamo' stati in ansia per le centinaia di giovani nostri disseminati un po' dovunque nei
cam.pi di concentramento, ma la grandissi- .
\na maggioranza di essi sono tornati in' condizioni di salute relatwamente buone, e tutti
concordiamo nel aire : poteva accadere di
peggio!
Di fronte a tante zone letteralmente spianate dal rullo compressore della guerra, la
nostra '['alle è privilegiata. Si tratta ora di
ricostruire. E alla ricostruzione materiale
i nostri valligiani si sono accinti con ardore rifacendo case e ponti e strade, mentre
alla ricostruzioTi£ morale e alla rieducazione
civile vegliano le forze sane della valle.
Ma, tn contrasto con tutta questa attività
ricostruttiva, ecco l'annunzio della prossima istituzione di una grande casa da. giuoco nel centro della Valle: a Torre PelUee.
Non sappiamo a qual punto siano le trattative per il conseguimento di questo scopo
nefasto, ma la semplice notizia ha posto in
allarme tutti coloro che a qualsiasi confessione religiosa o ceto sociale appartengano,
hanno a cuore il vero bene della nostra po-.
polazione.
Una bisca a Torre Pellice, nella nitida r
serena cittadina degli studi, del lavoro, della fraterna convivenza soeiale-;pu,r nella di»
versità delle confessimi
da* giuoco con tutte le sue ramificazioni eguivoche, un'istituzione immorale ufficialmente riconosciuta e legalmente consacrata, muterebbe. la fisionomia di tutta la Valle introducendovi uomAni e donne che oltre
a rovinar se stessi, rovinerebbero ñ nostro
ambiente, religioso, morale, culturale.
Astraendo da ogni considerazione morale
ed Ignorando il patrimómo di valori spiri* hiaU da salvaguardare ad ogni casto anche
in un bene inteso interesse materiale della
popolazione, le autorità locali preposte al
buon andamento della cosa pubblica, abbacinate dalla visione del denaro, subordinerebbero a questo ogni altro valore?
Sappiamo che il denaro ha i suoi templi
è i suoi culti, i suoi preti e t suol tevitt, i
suoi servi, l suoi portieri, i suoi sacrestani,
ma che fra questi adoratóri della moneta
debbano figurare anche'le nostre Giunte eomunali, non possiamo credere. '
Sappiamo che il denaro corrompe molte
cose e molti uòmini: compera la penna dello scrittóre, la mano della donna, la spada
del soldato, il voto del cittadino e si insinua, viziandole, anche nelle massime funzioni della politica, della magistratura, della banca, dello Stato, ma che lo „sterco del
demonio,, debba lordare la coscienza e sviare Ü senno di Autorità investite del potere
dalle forze della liberazione con il preciso
compito di curare i veri interessi del pubblico, ripugna ad ogni uomo di retto sentire.
Siamo stati, preservati dai lutti p. dalle
rovine della guerra, siamo .stati liberati dall'oppressione di uria aborrita tiranpAo, política e militare, ma non per cadere sotto il
peso d'un altra oppressione ancor più dele' feria: quella del vizio. Le rovine materiali
. causate dai nazi-fascisti sarebbero lievi di
fronte alle rovine morali provocate dalla
presenza di biscazziere a Torre Pellice. Se
occorre, tutte le forze morali della Valle sapranno coalizzarsi per combattere l'imposizione. dì un Casinò : rondata di indignazione già sollevata dmungue dalle voci che
corrono al riguardò ne è sicura garanzia.
Come un corpo sano espelle da sc, per le infime energie che t'animano, un elemento estrane.ù introdottosi in esso o neutralizza
un'infezione, così la Valle del Pellice non
permetterà che si stabilisca nel suo centro
.una .sórgente d'infezione. m.orale.
E intanto additiamo olla nubblica riprovazione Voverato di coloro che distruggono
irfVece di ricostruire. ,
-yAj... .
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4"' ’Î*wî«î
If »
L’ECO DELLE VALLI VALDESI
tvanfleliizazio>n¿
Presenza della Chiesa
Un’azione missionaria $i può svolgere sol-’
tanto se la presenza della Ciiiesa si^fealizza
fra gli uomini. Dobbiamo quindi oonsideràre in qual modo una Chiesa, supposta tutta tesa nello sforzo missionario, realizzerà
la sua presenza; di quali mezzi, cioè, si
servirà.
I mezzi ci vengono offerti dal mondo nel
quale viviamo ; come uomini ohe vogliono rivolgersi agli uomini, ci serviremo degli strumenti usualmente impiegati per parlare agli
uomira.
Non sono più i tempi in cui la diffusione
delle idee avveniva in forma personale, di,rettamente, o per il rapporto, sempre molto
stretto, fra oratore e ascoltatore. Oggi si
parla agli uomini in forma {)iù impersonale,
ma non meno efficace, per mezzo dei giornali e della stampa in genere, della radio, ^
del cinematografo, magari del cartellone :
oppure ci si rivolge alla gioventù, più sicuro
pegno per il futuro, preparando bambini e
giovani a ricevere il proprio messaggio. La
importanza dei due Settori stcmpd ed educazione non possoncr essere misconosciuti da
. nessun ’attmito osservatore del nostro mondo •
su qu« ’ settori sono avvenute le battaglie
del nostro tempo e su quei, settori avverranno domani; ne fanno fede i iMinisteri di Propaganda cui fa eco il PWB, l’Ufficio Slfempa
alleato, renorme importanza assunta dal
giornalismo, le Associazioni giovanili, dalla
Hitlerjugend ai Boys-soouts.
Il male stesso che si è potuto fare dai
„ regimi totalitari e, viceversa il bene che si
può fare in altri ambimiti, sempre agendo iq
questi due settori, costituiscono la controprova della loro delicatezza.
Se dunque il (( Knguaggio » del nostro
tempo si esprime in questì due settori ; se
ogg?’ si vuole raggiungere Tuomo in casa
sua per mezzo del giornale, del libro, del cinema, della radio, se si cerca di parlare anche ai bmnbini e ai giovani e di esercitare
su di loro un'azione educativa che spesso non
è più eserciteta dalle famiglie^ noi non possiamo fare a meno di servirci di questi mezzi per parlare agli uomini, come un missionario non può fare a méno di conoscere la
lingua dpi paese in cui svolge la sua attività. Stampa dunque, ed educazione per la
nostra opera missionaria, e per mezzo' della
stampa e di oì^re educative annunzieremo
l’Evangelo —• "diè solttmto questo ci preme — senza trascurare naturalmente di an- nunziarlo dai nostri pulpiti e in ogni altra
occasione che ci sari offerta. Ma non abbiamo paura di servirci dei mezzi ’comuni : giornali, riviste e libri, scuole, istituti di educazione, opere a carattere sociale che costituiscono l’opera . dell’((amore fraterno» della
'comunità per il suo prossimo. *
Non è il caso di mettersi ad elencare
quello che si potrebbe fare : basta, per il momento, voler essere presenti fra gli uomini
nel modo stesso con cui qualsiasi cosa è presente fra gli uomini del nostro tempo.
Dobbiamo anche intenderci sulle proporzioni che 4a nostra opera deve avere perchè
ad essa corrisponda una effettiva presenza
. fra gli uomini. Non ci illudiamo .di poter far
sentire la nostra presenza quando ci presentiamo con un settimanale della tiratura
di 500 0 1000 copie, con due ospedali e tre
scuole in un mondo che per una parola che
sente da noi ne sente dieci o cento altre da
persone fors’anche più convinte ,o più abili
di noi. Certo, non possiamo pensare di cominciare oggi un’opera sproporzionata alle
nostre possibilità : ma dobbiamo cominciare
col convincerci che ó si fa un'opera sproporzionata al mondo in cui viviamo, o non si
fa nulla; e dato che sentiamo in noi questa
nedessità missionaria, Uniremo per trovare
il modo di esplicarla.
Convinciamoci che dobbiamo e quindi .
possiamo avere un settimanale di comune
diffusione, una serie di pubblicazioni di ogni genere, un’organizzazione scolastica elementare e media in tutta Italia, e troveremo che all’atto pratico le difficoltà sono minori di, quello che pensavamo, che possiamo di^>orre di un certo m^ynero di persone indubbiamente ben preparate, che i mezzi vengono più abbCMidantemente di quel che
aspettavamo. Non crediamo del resto che
dietro a imprese del genere, di caràttere magari politico, siano, sempre dietro eserciti
di collaboratori o milioni di sovvenzionatoril
Basta a volte un gruppetto deciso e dinamico... E noi saremo da meno? Convinciamoci ohe non sottanio dobbiamo, ma anche
possiamo agire in modo proponionato al
mondo in cui viviamo, e mettiamoci al lavoro per realizzare fra gli uomini del nostro
tempo e del nostro paese la presenza delia
Chiesa. , Giorgio M. Girardet.
s. o. s.
« Getta il tuo pane sulle acque perchè
dopo molto tempo tu lo ritroverad ■».
Eccl, 11: 1.
Un giovane Candidato della iFaoóltà di Teologia, ha scritto su questo nostro giornale
due articoli sostanziali, di assoluta necessità
e urgenza, sul problema dell’evangelizzazione'(1).
Effettivamente dobbiamo compiere questa
opera di evangelizzazione che è la nostra ra->
girate d'essere e compierla nel senso di qualcosa che la Chiesa deve, intraprèndere e, fare.
Anzitutto comprendere in' modo particolare
che non solo i Pastori e Consigli di Chiesa
sono chiamati ad operare, ma bensì accanto
ad essi tutti i membri di Chiesa, col prediso
compito di una più attiva partecipazione cristiana alla vita della Chiesa e quindi una testimonianza più evidente e attiva dell’Evangelo che ci è stato e che ci viene predicato.
- (Come giustamente è stato messo bene in
chiaro nel • secondo articolo a cui mi riferisco, si tratta di essere presenti in mezzo agli
uomini. Per attuare questa presenza, i nuovi
mezzi messi a nostra disposizione e quelli
previsti quali lafladio, i giornali e cinema,
sono e saranno ottimi sotto ogni rapporto, sia
per la quantità considerevole di persone che
si possono interessare, sia per la grande diffusione resa possibile in ogni ambiente. Però, mi pare che per un’opera evangelistica
meno astratta e più concreta sia assolutamente necessario far seguire aH’azione della
stampa e della radio, una vasta opera di contatti personali necessari per far comprendere
il messaggio deH’Evangelo. A questo fine,
accanto ai Centri Evangelici di Gultura, che
con lodevole e provvida iniziativa sono sorti
presso alcune nostre Chiese, si dovrebbero
iniziare attività analoghe a carattere popolare
onde portare a tutte le classi sociali componenti il popolo italiano, il messaggio del- ^
l’Evangelo. Lavoro da organizzare con sagacia ed accortezza, in modo dìa inserire con
profonda umiltà e con spirito cristiano l’Evangelo di Cristo nella mentalità e nella vita del nostro popolo.
, Presentarlo agli uomini troppo occupati in
sostè all’osteria o net locali da ballo e simili,
introdurlo presso coloro che operano per dare un nuovo e più consono assetto politico al
nostro paese, al fine che i principii cristiani
trovino finalmente iLloro posto in quelle libere istituzioni che domani ci governeranno.
Rendiamoci esattamente conto che senza
il particolare e persònale appello rivolto al- ,
la^persona, questa non entra in contatto nella
pratica di vita di una Comunità di credenti e
quindi non viene concretamente#a conoscenza dell’Evangelo. L’Evangelizzazione si può
quindi praticamente configurare . come la
funzione importantissima ed ineliminabile di
((ponte» fra rambiente esterno'a cui partecipano i credenti con le loro attività sociali
(scuola, professione, impiego, officina) e la
Comunità, ossia la Chiesa, dove si può completare consolidare, tutti, la nostra fede nelTudire insieme la lettura e la predicazione
della Parola di Dio.
E’ quindi estremamente necessario ed ur- ■
gente per noi, affrontare attalmente con tutti
i mezzi disponibili e quelli che potremo avere in avvenire, quest’opera dì evangelizzazione se /vogliamo èssere coscienti e responsabili della missione affidata alla nostra Chiesa.
—--------- Al. Vr. •
il) Vedi; «Fine dei Valdesi» - Eco n. 1;
vedi : (( Per non finire » - Eco n. 2.
Centro Svangeltco
di Cattura
Analogamente a quanto è già stato fótto a
Roma, anche a Torino si è recentemente costituito un Centro Evangelico di Ctdtura.
Esso è sorto sotto il patronato del Consiglio
dei Pastori delle Chiese evangeliche della
Città e alla sua attività possono partecipare
i membri di tutte le Chiese Evangeliche dì
Torino. Tale attività è diretta da un comitato
costituito dai Pastori di Torino e da quindici membri laici ; esso ha eletto un Consiglio
direttivo (pTesidente Prof. F. Tricomi;^Vice
Presidenti Dott. G. Boringhìerl ; Segretario
Doti. M. Ferrerò) che ne costitufece l’organo
esecutivo.
Gli scopi del Centro sono principalmente :
I). promuovere un approfondimraito culturale tra i Membri di Chiesa, mediante conferenze, riunioni e discussioni su problemi attuali, considerati dal punto di vista evangelico; il che vuol dire che qualunque problema
studiato, anche se non inmit^ecamente di natura spirituale, sai^ sempre*guatdato da un
punto di vista protestante, cioè la sua trattaziraie dovrà sempre cercare di chiairlre quale deve essere, alla luce della parda di Dio,
la nostra posizione di fronte ad esso.
2^ìffondere la stampa evangelica, sia tra
i meml>ri di Chiesa, sia nei!’ambiente estraneo. Si spera poter mettere a disposizione
idei Membri di Chiesa che vorranno partecipare all iniziativa, libri e riviste, anche estere, utili ad agevolare la conoscenza dei prò-,
blemi che attualmente si agitano nel mondo
’protestante.. Fra esse, la rivista « Protestantesimo n di imminente pubblicazione (chè
succede a « L’Appello »), il cui programma è
in perfetto accordo colle linee d’attività del
Centro.
t 3) promuovere conferenze pubbliche aperte a tutta la cittadinanza, perchè' dopo un
periodo di serio approfondimento e preparazione ((in famiglia», sarà ovviamente opportuno uscire dal nostro ambiente, onde far
conoscere anche al gran pubblico qual’è il
nostro punto di vista nei più importanti problemi del momento. ^
La prima manifestazione pubblica del Centro avrà luogo il 19 corrente con una Conferenza del Dott. L. Bertolè sull’argomento ulr
problemi del Protestantesimo in Italia nell'ora attuale ». Lo stùdio sarà preceduto da
ufi chiarimento del Presidente prof. Tricomi sugli scopi e sul programma del Centro, e
sarà seguito da una libera discussione.
Il Segretario dèi C.E.C. :
M. Ferrerò.
H III iinnnn nube
La pubblicazione di concorsi per produzioni drammatiche, banditi dalla Società di
Studi Valdesi,’ na posto di nuovo sulla ribalta un problema che poteva sembrare ormm
esaurito : quello della drammatica Valdese.
Il bando di concorso per autori dice infatfi al secondo capoverso éhe le produzioni presentate ((dovranno... riferirsi ad un
fatto della storia Valdese o del Protestantesimo italiano, in genere...». Ora, teniamo
presente lo scopò per il quale si è costituita
la c( Commissione per le produzioni? drammatiche» (((promuovere la composizione di
„drammi valdesi»), e tiriamo le somme: dunque un dramma valde§e, per essere valdese, deve diferirsi a un fatto della storia, etc.
V’è (jui uli casuale incontro di due termini, dram.ma e storia, il tutto «valdese» che
non mi sembra molto felice. .
Del resto, apro quel prezioso libretto sulFargomento («La drammatica valdese») di
V. Subilla e T. Balma e leggo nelle ultime
pagine la bibüográfla che è — diciamo pure
— una rassegna della quasi totalità del teatro valdese : sono mediocrità spaventose. Con
buona pace degli autorli d. tengo a convincervi, che, tolti non molti lavori, si tratta di
tremende ¡(scenate» buttate allo sbaraglio,
iPuntando nell’effetto sicuro che in uno
schietto evangdico provoca la visione d’una
fede ositeggiata e sempre trionfante. Gran
parte di quei lavori non sperano ormai pietà
che dai pubblici degli angoli più remoti delle nostre provincùe. Tutto (juesto perchè? Incapacità degli autori? o piuttosto scelta infelice della materia?
Il dramma (( storico » è un « genere » (mi
pei'doni don Benedetto Croce!) piuttosto difficile, è non è serio cimentarsi colle difficoltà d’un' tale lavoro senea aver presenti le
osserv'azioni e le prove di tanti autori che
pure.sentano qualche cosa nella storia del
teatro. Inpltre, i nostri dilettanti non spesso rifuggono dai tanti luoghi comuni della
drammatica storico-valdese, per cui abbiamo ormai un clichè codificato nei « Canori »
deH’amico Balma (li osservassero almeno
quei nove punti!).
Il male, a mio avviso, nasce da quell’equivoco che non ha saputo Aitare neppure
Balma: Videntificazione di dramma sacro
su dramma storico valdese. Sì, nella-Chiesa
il teatro non può che essere sacro,e la rappresentazione ha im fine tutto particolare:
«... una predicazione: predicazione che invece di essere parlnta, è rappresentata'...».
Ma noli è davvero il tipico dramma storicovaldese che assolve questo cómpito!Vediamo, invece, come (juesto drainmapredicazìone può essere portato aH’uditorio.
E evidente; parlando agli uomini del mio
tempo in modo che mi intendano.. (E il linguaggio, la parola dèi teatro, sono la sceneggiatura, il dialogo, etc.). Due sono le
possibilità che si aprono ad un teatro^ chie-,
sasticq: la sacra rappresentazione in senso
proprioi; il dramma colntemporaneo, cogli
uòmini di oggi nel tempo di oggi e il Vangelo eterno che li vivffìca. Qui v’è materia non
solo per l’opera d’arte più ansiosa di spaziare, ma quiche per la predicazione più diretta e centrata del Vangelo eterno. Perchè
ei avete voluto chiudere nelle angustie di un
anacronismo storico-drammaticff? perchè allontanarci dalla linfa che ha alimentato in
ogni tempo la vita della Chiesa?
La Bibbia ci ha nutrito, ci nutre ■ sui nostri modesti teatri riportiamo la Bibbia, riportiamola hic et nunc! i
yprrei farvi notare anche come un ritorno
alle opere letterarie del dramma italiano
(che nacque sui sacrati delle chiese come
dramma sacro), avrebbe un significato culturale, oltre che religioso. Saremmo finalmente riusciti ad innestarci nel vivo della
tradizione nazionale, saremmo i< un atteg- '
giaraento», un anacronismo provinciale.
Più difficile la¡ prova di un dramma, moderno nei motti, ma sacro: lo studio delle
produzioni protestanti straniere, non sempre reperibili, ci sarebbe di grande aiuto.
Credo che questa nota — aiscetttbile di
fecondi sviluppi — centri la questione che
è sul motto di (( sacro » del nostro dramma
Chiedo venia per gli eccessi di esprèssionè e
chiudo chiedendo alla Commissione per le
Produzioni Drammatiche, una revisione del
secon(io capoverso del primo bando, nel sen80 eh® non si limiti arbitrarlapeaate il motto
di'dramma sacro valdese a dramma storico,
e SI indichino cosi nuove vie e nuove possibilità a chi vuole servire la sua Chiesa in
questo settore. E. Santini.
Società di stadi valdesi
PER-UN NOTIZIARIO STORICO-CULTURALE DELL’EVANGELISMO IN ITALIA.
mini-fa, nel 1941, la Società di Studi Valdesi progettava la costituzione di un
Centro Babliografico dell’Evangelismo italiano, precisandone, in una circolare che allora fu diramata in tutt’Italia ai soci ed agli
aipici, lo scopo nei seguenti te®ii|ni:
1) documentare per la storia del nostro movimento in Italia rentità dell’appoito da
esso dato alla cultura nazionale istituendo
uno schedario , bilbliograflco generale delle
opere pubblicate e una raccolta di dati e
notizie su quanto di originale viene prodotto nei campii della cultura (religióso, filosofico, letterario artistico, scientifico sociale
professionale) d gli evai gelici Itali'ani
2) creare un legame tia le forze cultùrali
evangeliche promuovendo con un notiziario da putbi care “ul Bollettino della Società di Studi \aldesi la conoscenza reciproca tra tutti gli evangelici, che cultori o
creatori in qiaich arte o disciplina, intendano mantenere ife questa loro attività un
legame vocazionale con la loro lede, e col
ioro movimento religioso.
L’iniziativa, per le difficoltà inerenti allo
stato di guerra, non potè avere allora uno
sviluppo, ma oggii può essere ripresa -e ampliata cto successo se tutti gli evangelici
italiani, che vi sono interessati vi cpllaboreranno attiivamente. Alla sua attuazione devono concorrere tutte le chiese e le associa^oni gicivamli o culturali, e in particòlar
m(>d() pPranno concorrere ì Centri Evangelici di Cultura di recente sorti in alcune
delle ^andi città italiane (juale espressione
unitaria delle varie denominazioni evangeliche e che ci auguriamo possano estendersi
presto a tutti i centri) dove esistano evangeLci di qualsiasi denominazione.
Ogni gruppo evangelico, uni o pluridenoiqina^nale, dovrebbe pertanto- designare
uno dei suoi membri quale incaricato del
lavoro pratico di raccolta dei nomi di evangelici da segnalare e dei dati) riguardanti la
loro attività e le loro opere. I dati che interepano la raccolta riguardano scritti di
to^iatlve di carattere pratico,
attività professionale é culturale, che servaa lumeggiare l’attività complessiva dei singoli o di gruppi di evangelici.
Saranno molto interessanti anche degli
studi statistici sulla composizione sociale
delle nostre comunità, sulla ripartizione dei
loro membri tra le diverse attiSvità professicjnali, tra le diverse tendenze religiose e
^ diverse correnti sociali e
politiche del momento attuale; come in genere tutti i dati e le-motizie sulla vita cbllettiva delle nostre comunità de possano
costituire il _ materiale dà| stuclio per una
loro sociologia e una loro storia.
La Società di StudH Valdeà dedicherà
alcune pagine del suo Bollettilno a un resoconto semestrale delle principali notizie
pervenutele, sotto forma di un Ifotiziario
storico-culturale dell’ Evangelismo ItaliehtO.
Potraimo anche essere indetti dei Referendum e dei- fionvegni interdenomtn^zìonaii annuali tra tutti gli) evangelici che ai
interessino ài problemi attuali, storico-cultural, delTevangelismo italiano, per discutere e definire, in essi, un orientamento
comune in (leterminate attività.
_La discussiione sulla opportunità, finalità, modalità dell’iniziativa è aperta; spenamo che molti interverranno per contribuire alla sua definizione.
Nota : per facilitare la raccolta delle segnalazmni bibliografiche e delle notizie nel1 archivio della Società di Studi Valdesi • è
opportuno che j corrispondenti uniformino il formato la compilazione delle lóro
comunicazioni ai seguenti criteri :
1) usare fogli da macchina, e scrivere a
macchina le comunicazioni. ,
’ 2) nelle segnalazioni bio-bibliografiche in- '
dmauali mettere in testata; cognome - nome
- data e luogo di nascita - abitazione - titolo
di studio - professione - attività e cariche
culturali, professionali, sociali, politiche colIaborazKine ed associazioni, giornali attività sociali, eoe,.. ' >
Far seguire, per ordine cronologico:
a) titolo defi’operjj, - editore - luògo di
stampa - data - formato . pagine - prezzo breve riassunto del contenuto dell’opera ;
ft) titolo dell’articolo - nome della rivista
0 del giiornale - luogo di stampa - data - pagine - breve riassunto del contenuto;
tipo dii attività (resociale, politica, profession^e) - breve esposizione dello .sviluppo e
. ^ei risultati di tale attività;
attività e opere
Enti, Associazioni),^ iuR^PPp .e la località, dove esso
■ sentoHattività; i nomi più rappre
suoi; componenti; l’attività, suo
sviluppo e SUOI rteultati, del gruppo stesso.
devono essere inviate al
■ - Piazza Montenero, 2 - San
la di studi ValdMi ha delegato a tale effetto.
Culli per radio
Torìn*: ogni domanica dalle .are 14.1S alla
ore 14.46.
'Milano: ogni domenica dalle «re 14.15'alla
ore 14.30.
Vìnezia; ogni domenica dalle ere 14.30 alla
ore 14.45. • »
Firknze: ogni domenica dalle ore 19.30 alle
ore 19.50 (luttghem onda m. 281).
Roma: ogni domenica dalle or# 15 alla
ore 15.15.
Taiisti;: ogni domenica dalle are Ì9 alla
ore 19.30. . ‘
Cagliari ; ore 7.48 (alla domenlea - quindicinale).
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